Les «Shapers du 4.0» Reflet de l’industrie en pleine ... · Jurilex : Séminaire de présentation de jurisprudences en droit du travail CNCI, Neuchâtel ([email protected])

P. 4 Gestion des déchetsLes communes doivent s’adapter !

n° 224 - Juillet 2019Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie

Les «Shapers du 4.0»Reflet de l’industrie en pleine

digitalisation!

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repères n° 224 - Juillet 2019

éditorial

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agenda

2019>21

7h30 -9h30

>2218h00 -21h00

>2413h30 -16h30

>9-13

>38h00 -12h00

>257h30 -9h00

>513h30 -16h30

>20/2810h-12h -15h-17h

>268h00-12h00

>39h00 -17h00

Août 2019Evénement d’entreprise : Enjeux stratégiques et impacts organisationnels de la protection de l’informationOrganisé par Video 2000 SA Avec la participation de Stéphane Droxler, associé chez D_P&SEspace Gilbert Facchinetti, Neuchâtel ( [email protected] )

Afterwork CNCIFête du sauvetage, Port de Saint-Blaise ( [email protected] )

Septembre 2019CNCI Export, formation : L’origine préférentielle, accords de libre-échange et statut d’exportateur agrééHôtel Beaulac, Neuchâtel ([email protected])

3e édition de la Semaine des Entrepreneurs neuchâtelois

CNCI Export, formation : « Le Carnet A.T.A », exportation temporaire de marchandisesCNCI, Neuchâtel ( [email protected] )

Evénement d’entreprise : Comment faire face à un besoin de financement pour votre entreprise ?Organisé par Cautionnement romandCNCI, Neuchâtel ([email protected])

Octobre 2019Formation CNCI : L’art de convaincre avec impactCNCI, Neuchâtel ( [email protected] )

Novembre 2019CNCI Export, formation : L’origine non-préférentielle, certificats d’origine et attestations diversesNeuchâtel, CNCI ([email protected])

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Impressumrepères est le mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrieRue de la Serre 4, 2001 Neuchâtel. Tél. 032 727 24 10 - [email protected] - www.cnci.chParution mensuelleConception graphique : Oïko Communication visuelle - Impression : Imprimerie Baillod SA

Elections fédérales :décloisonner les perception !La législature politique fédérale 2015-2019 va prendre fin sous peu. L’occasion pour economiesuisse d’en tirer un bilan. Celui-ci s’avère mitigé, car nombre de dossiers importants concernant la qualité et le développement de la place éco-nomique suisse n’ont pas trouvé l’issue attendue par l’éco-nomie, alors que la Suisse régresse dans les classements internationaux de compétitivité et de facilitation des affaires. Sous l’angle économique, la politique du statu quo a souvent prévalu, sans grande vision, ni projets d’envergure.

Ce constat amène economiesuisse à émettre une cinquan-taine de propositions visant à corriger le tir à l’avenir. En parti-culier, les éléments suivants sont jugés essentiels pour assurer de bonnes conditions-cadres: généralisation de la cyberad-ministration, création d’une identité numérique d’entreprise reconnue par l’Etat, infrastructure de télécommunication de cinquième génération, suppression des droits douanes sur les produits industriels, création d’interfaces pour la mobilité multimodale, ouverture complète du marché de l’électricité, cadre fiscal qui ne pénalise pas l’innovation numérique ou encore facilitation des investissements étrangers en Suisse.

Pour se concrétiser, toutes ces propositions devront bien sûr trouver des relais politiques efficaces aux Chambres fédé-rales. Jusqu’ici, les milieux économiques ont avant tout solli-cité les parlementaires de droite pour y parvenir, en particu-lier pour ce qui est des dépenses publiques, de la fiscalité ou de la réglementation. Et ils continueront à le faire. Mais cette perspective mérite d’être élargie au centre et à gauche de l’échiquier politique, à une époque où les enjeux complexes – comme le climat ou la transformation numérique – touchent plusieurs domaines à la fois et ne coïncident plus avec les délimitations idéologiques des partis.

Sur les questions économiques aussi, le débat politique doit pouvoir sortir du clivage traditionnel gauche-droite, pour explorer des voies d’avenir et déboucher sur des projets d’en-vergure. Car les mutations en cours appellent des réponses inédites qu’il est difficile d’apporter en restant enfermés dans des dogmes quels qu’ils soient. Les blocages persistants sur le dossier de l’accord-cadre avec l’UE en sont la parfaite illustra-tion. Idem avec le cadrage de plateformes digitales à la UBER ou avec la taxation éventuelle des robots et des algorithmes.

Les élections fédérales d’octobre prochain offrent justement une bonne occasion de sonder la disposition des candidat-e-s à sortir des schémas traditionnels. Et à se mettre « à risque », pour débattre de propositions qui, au-delà de leurs partis respectifs, peuvent faire sens pour stimuler l’économie, maintenir la prospérité et développer des emplois à valeur ajoutée. C’est dans cet esprit de décloisonnement politique que la CNCI donnera, le moment venu, l’opportunité à ses membres de dialoguer avec un panel de candidat-e-s neuchâ-telois-e-s aux Chambres fédérales. Mais, d’ici là, magnifique été à toutes et tous !

> Florian Németi - Directeur CNCI

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Gestion des déchetsLes communes doivent s’adapter !

du Canton de Neuchâtel, illustrant la dispa-rité existante, allant de CHF 160.- à Milvignes à CHF 7000.- à La Chaux-de-Fonds pour une entreprise de 250 employés1 !

L’ouverture du marché pour les entreprises de plus de 250 EPT dès le 1er janvier 2019

Dans ces conditions, on comprend aisé-ment l’impact que pourra avoir la révi-sion de l’OLED dans la mesure où celle-ci engendre la sortie du monopole commu-nal pour toutes les entreprises ayant plus de 250 EPT au niveau suisse, à condition qu’elles aient un système propre de ges-tion des déchets. Le critère national étend bien sûr le nombre d’entreprises éligibles à cette sortie de monopole… et la crainte des communes ! Cette révision a un autre mérite, soit celui de montrer l’importante disparité entre les communes pour une prestation identique ! Les principes cardi-naux sont-ils vraiment respectés au vu des disparités tarifaires existantes ? Poser la question c’est y répondre.

Dans le domaine de la gestion des déchets, le cadre législatif a récemment changé, suite à diverses jurisprudences et à une modification de l’ordonnance fédérale y relative avec effet au 1er janvier 2019 ( OLED ). La gestion des déchets se fait de manière subsidiaire en Suisse : la Confédération fixe le cadre général puis délègue la compétence opérationnelle aux can-tons. Ceux-ci peuvent ensuite confier cette tâche aux communes, comme c’est le cas dans le Canton de Neuchâtel. Soucieuse d’une certaine efficience et d’instaurer un peu de libre marché dans un domaine historiquement très monopolistique, la Confédération a ouvert le marché pour les grandes entreprises. Les communes, inquiètes de voir des vaches à lait quitter le giron de leurs services techniques ou industriels, mettent les pieds contre le mur, refusant d’informer dûment les entreprises concernées.

Les principes de la gestion des déchets

L’élimination des déchets urbains en Suisse doit être faite selon six principes cardinaux :

• la causalité : principe du pollueur-payeur,

• la couverture des coûts : les coûts totaux doivent être couverts par le produit des taxes, mais pas davantage,

• l’équivalence : les taxes doivent être proportionnelles à la prestation fournie,

• l’égalité de traitement et de protection contre l’arbitraire : les tarifs doivent être fixés selon des critères objectifs, sans traitement de faveur ou de défaveur,

• l’effet incitatif : les taxes doivent encourager ceux qui les paient à diminuer leur production de déchets,

• la transparence : les bases de calcul des taxes doivent être compréhensibles et comparables, le payeur doit y avoir accès.

Ces principes posés, les cantons ont donc la responsabilité de mettre en place leur propre cadre légal. La pratique et les modalités de perception sont ainsi aujourd’hui très diffé-rentes selon les communes, certaines taxant au poids et d’autres au volume. De même, la contribution demandée aux entreprises du fait de la taxe de base se fait parfois de manière forfaitaire ou selon le nombre d’em-ployés. Le tableau ci-dessous illustre la pra-tique ayant cours dans certaines communes

Aux communes de faire leur travail

L’Office fédéral de l’environnement ( OFEV ) a été clair : la tâche d’informer les entreprises concernées incombe aux cantons, respective-ment aux communes. S’il est aisé d’identifier les entreprises ayant plus de 250 EPT sur sol neuchâtelois, il est en effet plus ardu d’iden-tifier toutes les entreprises concernées au vu de leurs emplois sur tout le territoire suisse et les collectivités publiques sont les seules à avoir accès à ces renseignements. La position des communes, aujourd’hui, est attentiste, de peur de perdre des montants ( indûment ? ) perçus aujourd’hui. Une attitude irrespon-sable et allant à l’encontre des principes de couverture des coûts, d’équivalence, d’égalité de traitement, de protection contre l’arbi-traire et de transparence, sans mentionner l’inadéquation avec le droit fédéral supérieur.

Il est donc temps qu’elles prennent leurs res-ponsabilités, prouvant par cette démarche qu’elles peuvent être compétitives par les tarifs qu’elles proposent ( la sortie du mono-pole n’empêchant en effet pas de soumis-sionner auprès de l’entreprise concernée ), ou, au contraire, qu’il est urgent de revoir leurs systèmes de tarification.

> Matthieu Aubert Membre de la Direction CNCI

1 Si les entreprises de 250 employés sont peu nombreuses, l’exemple est sciemment utilisé pour illustrer les consé- quences pour des entreprises sortant du monopole communal.

Commune

La Chaux-de-fonds

Neuchâtel

Milvignes

Val de Travers

Le Locle

Boudry

Taux de base entreprises

CHF 28.-/emploi

150.- si < 8 employés400.- si > 8 employés

CHF 160.-

De 115.- (<300kg) à 2’280 (>7t)

CHF 16.65/emploi

110.- si seulement sacs,560.- autrement

Entreprises de 250 employés

CHF 7’000

CHF 400.-

CHF 160.-

CHF 2’280 (vraisemblable)

CHF 4’162.50

CHF 560.-

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actualité

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Gestion des déchetsLes communes doivent s’adapter !

Pour un pendulaire non chaux-de-fonnier, stationner sur l’espace public sera payant dès le 1er juillet 2020 !

• L’émolument pour la commande du macaronse monte à 25 francs ( commande au gui-chet ), 20 francs ( commande sur internet ) et 15 francs ( pour tout renouvellement annuel ).

Au mois de février 2019, le Conseil général de La Métropole horlogère a accepté à l’unani-mité une politique de stationnement axée principalement sur les pendulaires n’habitant pas La Chaux-de-Fonds ( pendulaires externes ). Dès le 1er juillet 2020, un périmètre macarons se créera autour du centre-ville, sur l’ensemble du territoire ( l’entrée en vigueur était ini-tialement prévue au 1er janvier 2020 ). Les macarons seront gratuits pour les véhicules des habitants de La Chaux-de-Fonds et pour ceux des sociétés inscrites au registre communal des entreprises ( seul un émolument pour la commande et le renouvellement du macaron sera perçu ). Les macarons seront par contre payants pour les pendulaires ne résidant pas à La Chaux-de-Fonds ( pendulaires externes ). Les autorités ont considéré les demandes et préoccupations des milieux économiques ( AIP, CNCI et UNAM ) : la tarification des macarons pour les pendulaires externes sera échelonnée au début de la mise en œuvre de la politique de stationnement. Il reste donc une année pour informer les pendulaires concernés, leur pré-senter des alternatives au transport individuel motorisé ainsi que des solutions réduisant au maximum cette nouvelle taxe qui grèvera leur budget. En effet, pour 1’400 pendulaires, tra-vailler dans une entreprise sise à La Chaux-de-Fonds coûtera plus cher dès le 1er juillet 2020.

L’essentiel en bref pour les pendulaires externes

• L’entrée en vigueur est fixée au 1er juillet 2020.

• Sur le périmètre macaron, il restera possible destationner gratuitement pendant 2 heures en utilisant le disque de stationnement, du lundi au vendredi entre 7h00 et 19h00. Le week-end, le stationnement sera libre.

• Il sera possible d’acheter un macaron annuel( exemple: du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021) , trimestriel ou mensuel.

• Il sera également possible de commander des cartes à gratter pour une durée d’un jour ou d’une semaine.

• Pour favoriser le covoiturage, un macaron pen-dulaire peut être utilisé par cinq véhicules dif-férents, mais de manière non simultanée.

• Des parkings d’échanges seront créés pour concentrer les véhicules des pendulaires, qui pourront ensuite se rendre dans leur entre-prise à pied ou en bus. La volonté du Conseil communal est claire : il veut développer les parkings d’échange.

• Des informations complémentaires sont dis-ponibles sur www.chaux-de-fonds.ch > Mo-bilité, urbanisme > Circulation et stationne-ment > Politique de stationnement

Pour relayer vos préoccupations Des représentants de milieux économiques sont actifs dans la commission veillant à la mise en œuvre de la politique de stationne-ment. Pour relayer vos préoccupations et vos attentes, prière de prendre contact avec :

• Association Industrielle et Patronale - AIP : Pascal Moesch ; [email protected]

• CNCI & UNAM: Charles Constantin ; [email protected]

> Charles Constantin Membre de la Direction CNCI

Année

20201

20212

2022 et années suivantes

Prix macaron annuel périmètre « macaron »

CHF 800.-

CHF 800.-

CHF 1’100.-

Prix macaron annuel parking d’échange

CHF 350

CHF 350.-

CHF 700.-

Prix macaron annuel parking d’échange avec abonnement annuel Onde verte

CHF 100.-

CHF 100.-

À définir

1 Un pendulaire externe commandant un macaron annuel pour le 1er juillet et le renouvelant d’année en année, paiera CHF 800.- le 1er juillet 2020, CHF 800.- le 1er juillet 2021 et CHF 1100 le 1er juillet 2022.

2 Il sera possible de commander un macaron annuel pour le 31 décembre 2021 au prix de CHF 800.- et de l’utiliser ensuite toute l’année 2022.

Prix annuels pour les macarons des pendulaires externes

forum

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Les « Shapers du 4.0 »Reflet de l’industrie en pleinedigitalisation !

Ces inquiétudes ne doivent, certes, pas être mi-nimisées. Mais, ce qui est mal connu fait peur. C’est la raison pour laquelle il est d’autant plus important de prendre la mesure et de décrire la dynamique à l’œuvre en Suisse romande - et non au bout du monde ! - afin de rendre très concrète la transformation digitale en cours. En s’appuyant sur des entreprises et sur des per-sonnalités locales, connues du tissu économique

giens du CHUV ont manifesté un vif intérêt pour la poursuite du développement de cet outil qui peut être utilisé également dans le cadre de la formation médicale.

Pourrons-nous voir un jour des résultatsdans l’industrie ou le quotidien des gens de vos recherches… et que faut-il faire encore pour y arriver ?

Très probablement. On trouve déjà dans la lit-térature scientifique des exemples d’opération où les lunettes de réalité mixte MS HoloLens ont été utilisées avec succès. Notre application doit encore subir des tests cliniques avant d’être déployée. Notre projet dépend également du déploiement des lunettes de réalité augmentée, mixte dans les milieux hospitaliers. Actuelle-ment, nous utilisons les lunettes Microsoft Ho-loLens mais notre projet est adaptable à n’im-porte quelles lunettes disponibles sur le marché.La réalité augmentée, mixte ou virtuelle sont des nouveaux outils qui impactent notre façon d’échanger de l’information. Il est désormais

L’industrie 4.0 est en marche et bouscule tout sur son passage… À la croisée du digital et du réel, la quatrième révolution industrielle consacre l’avènement des systèmes « cyber-physiques ». Elle amène une transformation radicale des modes de production, de notre économie et de nos habitudes de consommation, sans compter son impact social et environnemental. De la smart production à l’Internet des objets, de la réalité augmentée aux algorithmes, la révolution numérique devient une réalité toujours plus visible. Et pas seulement dans les multinationales ou à l’étranger, mais bel et bien ici et dans nos entreprises en Romandie. Elle progresse sous l’impulsion d’entrepreneuses et d’entrepreneurs, de chercheuses et de chercheurs audacieux et dynamiques dont on parle peu et qui, pourtant, sont les vrais révolutionnaires de nos industries. Ce sont les « Shapers du 4.0 », récemment récompensés par le prix du même nom ! Portrait détaillé de l’une d’entre elles/eux, issue de notre région et active dans un domaine pour le moins disruptif, la « réalité mixte » !

Trop souvent, la quatrième révolution indus-trielle est encore présentée comme un boule-versement abstrait, porté par les « GAFA » et les géants de la robotique pour dominer l’économie mondiale, à grands renforts d’algorithmes, d’hy-per-connexions et de machines apprenantes. Il en résulte une perception globalement négative, destructrice d’emplois, avec la perspective d’une perte de contrôle potentielle pour l’individu.

reconstruite en 3D sur un ordinateur. Puis le résultat est envoyé par WIFI aux lunettes de réalité mixte Microsoft HoloLens qui projettent l’hologramme dans la pièce. Le chirurgien peut se déplacer librement autour de l’hologramme et l’étudier sous toutes les coutures.

Grâce à des commandes vocales il peut interagir avec l’hologramme et régler l’affichage des dif-férents scans afin d’obtenir la meilleure vision possible pour planifier sa chirurgie.

Dans ce cas précis, nous travaillons avec des chirurgiens spécialisés dans le traitement de squamous cell carcinoma. C’est un type de can-cer où l’on trouve des tumeurs au niveau du cou.

Les premières leçons de cette expérience ?

Les lunettes de réalité mixte et notre application offre une nouvelle vision des données digitales. Les scans médicaux qui étaient des coupes ana-tomiques 2D sur un écran deviennent un holo-gramme en 3D posé dans la pièce. Les chirur-

Réalité mixte : pouvez-vous expliquer votre projet de recherche ?

En bref, nous proposons aux chirurgiens du CHUV une application qui permet de visua-liser les scans du patient en 3D sous la forme d’un hologramme interactif pour planifier une chirurgie. Pour cela, l’anatomie du patient est

PortraitMagali Fröhlich, chercheuse HE-Arc, Saint-Imier

et accessibles à la population, qui pourtant rayonnent très loin au-delà de Neuchâtel ou de la Suisse romande.

Dès lors, inutile d’aller à la Silicon Valley pour assister au développement de la réalité virtuelle, de l’impression 3D, de la maintenance prédic-tive ou encore de l’intelligence artificielle. On trouve dans notre région de nombreuses PME et start-up à fortes capacités d’innovation. Et c’est justement cette transformation en cours que l’initiative des « Shapers du 4.0 » souhaite rendre visible et valoriser, en récompensant des pionniers du digital industriel de nos régions.

> Xavier Comtesse Think Tank Manufacturethinking

> Florian Németi Directeur CNCI


possible de transmettre des « expériences im-mersives ». Par exemple, il est possible de voir une procédure chirurgicale « à travers les yeux » du praticien si celui-ci porte des lunettes mu-nies de capteurs et si nous- mêmes sommes munis de l’équipement adéquat, il est possible de revivre « virtuellement » cette procédure en réalité virtuelle.

On peut déjà imaginer de nombreuses appli-cations : Des lieux « virtuels » d’échanges et de collaboration qui seraient accessibles via un casque de réalité virtuelle ou à l’inverse nous pouvons interagir avec des hologrammes dans notre environnement habituel avec des lunettes

de réalité mixte. Ces nouvelles technologies auront probablement un rôle central à jouer dans l’industrie 4.0. Il faut voir que les questions d’analyses prédictives des pannes ou bien de

maintenance prédictive feront appel à la vision mixte ( réalité virtuelle - réalité augmentée ou réalité tout court ).

Le prix des «Shapers 4.0» 201911 lauréat-e-s !Après la première édition en 2018, le prix des «Shapers 4.0» 2019 a récompensé symboli-quement 11 personnalités des entreprises et organismes de recherche actifs dans la trans-formation digitale, en particulier dans le domaine industriel. Cette distinction a été remise le 12 juin dernier lors d’un gala, à Montreux, sous l’égide des CCI de Neuchâtel, Vaud, Genève et Jura et en partenariat avec la Banque Bonhôte. L’édition 2019 a ainsi réuni plus de 150 représentants de l’industrie romande et a distingué les lauréates et lauréats suivants, sans hiérarchie, chacun-e dans un segment spécifique de la transformation numérique :

Sonja Betschart - WeRobotics, Genève, GE Sarah Degallier Rochat - Prof. HES BE - Bienne, BEMagali Fröhlich - HE-Arc, Neuchâtel, NEDominique Beuchat - 3D Précision, Delémont, JUJosé Demetrio - Geosatis, Le Noirmont, JUChristophe Fragnière - Le Vivier & Nivalis Group, Villaz St-Pierre, FRPatrick Neuenschwander - Tornos, Moutier, BEBernat Palou - ARCM, St-Imier, BEAlexandre Pauchard - Bobst, Mex, VD Grégoire Ramuz - Chef IT TPF, Fribourg, FRHugues-Vincent Roy - AISA, Vouvry, VS

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Les « Shapers du 4.0 »Reflet de l’industrie en pleinedigitalisation !

Le livre« Industrie 4.0 The Shapers »

Ce livre décrit la quatrième révolution indus-trielle avec passion et précision. De nombreux exemples tirés du monde industriel de la Suisse romande donnent une vision détaillée de la transformation industrielle actuelle et de son influence sur la société. Fruit d’une longue enquête sur le terrain, cet ouvrage de Xavier Comtesse nous présente le vrai visage des révo-lutionnaires du 4.0, dont il dresse le portrait.

L’édition 2019 du livredes « Shapers » est disponible sur www.georg.ch/industrie4-0et également disponible en librairie

www.fsrm.chPour tous renseignementsChambre neuchâteloise du commerce et de l’industrieTél. 032 727 24 10 - [email protected]

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repères n° 224 - Juillet 2019 9

unam

L’Assemblée générale de l’UNAM a eu lieu le 19 juin écoulé au Chalet à Cortaillod, en présence des 18 associations patronales hautement et fortement représentées, du Président du Grand Conseil, Marc-An-dré Nardin, de la Conseillère d’Etat, Monika Maire-Hefti, du Président de la CNCI, Alain Marietta, et de la Responsable de la politique fiscale et financière à l’usam, Alexa Krattinger. Dix candidat(e)s aux élections fédérales des partis UDC, PLR et Vert’Libéral ont aussi pris part à ces assises annuelles riches de témoignages économiques et politiques.

Nouvelles de l’UNAM

L’année 2018 a été marquée par la célébration du 75e anniversaire. Jean-Claude Baudoin, Président, a relevé les outils de communication choisis pour thématiser la vie, l’actualité, les préoccupations et les hauts faits des associations réunies sous le toit patronal de l’UNAM. Il s’est réjoui de la qualité du nouveau site internet et de la grande visibilité des pages associatives publiées dans repères, mensuel de la CNCI. Par ailleurs, toujours en 2018, les réformes fiscales et le contrat-formation ont mobilisé les forces vives de l’UNAM.

Au cours de cette même AG, les membres de l’UNAM ont adopté à l’unanimité quelques modifications sta-tutaires, en raison notamment de l’augmentation du nombre de membres au Comité. Désormais, il comp-tera onze personnalités, dont trois nouvelles :

• Pascale Leutwiler ( Leutwiler SA - Construction mé- tallique & PL Coaching ) représentera l’Association Femmes PME Suisse romande ;

• Christian Mella ( Agent général de la Vaudoise ) représentera la Chambre neuchâteloise des agents généraux ;

• Freddy Moret ( Secrétaire romand de suissetec) représentera suissetec Neuchâtel en particulier et le second œuvre en général.

A l’heure de boucler la partie statutaire de l’AG, l’UNAM a exprimé sa grande reconnaissance à Patrick Riquen, membre du Comité pendant plus de vingt ans au nom de la Chambre Neuchâteloise des Agents Généraux d’Assurances.

Plaidoyer en faveur de la PME

Plusieurs représentants des associations membres de l’UNAM ont saisi l’opportunité de ces assises pour faire passer leurs messages, non seulement aux

aujourd’hui, ne fait pas de distinction entre profes-sionnels et auxiliaires. Par exemple, celui qui recherche un chef de cuisine n’a pas besoin d’un casserolier ! ».

Pierre-Daniel Senn, avec la casquette de membre du Comité directeur de l’usam, a rappelé aux candidat(e)s aux élections fédérales que l’usam organisait quatre rencontres annuelles avec les parlementaires et qu’elle publiait chaque quatre ans les résultats d’un sondage sur les votes des Parlementaires fédéraux en faveur - ou non - des PME.

Contrat-formation et stratégie de l’usam en faveur des PME

Monika Maire-Hefti a rappelé les contours du contrat-formation ( cf repères 222 ). Elle a insisté sur les cinq éléments suivants : 1. Le contrat-formation entrera en vigueur le 1er

janvier 2020. 0.58% seront prélevés sur la masse salariale de toute entreprise affiliée à une caisse de compensation.

2. Les apprentis de l’année scolaire 2019-2020 entreront dans le calcul du contrat-formation. Le versement de la prestation se fera tenant compte des apprenti-e-s sous contrat d’apprentissage en fin d’année scolaire 2019-2020 (15 mai 2020).

3. Au mois d’août 2020, le montant restitué auxemployeurs formateurs correspondra à une de-mi-année scolaire (1er janvier au 30 juin 2020)

4. Le Conseil de gestion du fonds du contrat-forma-tion constitué de 8 membres ( 4 représenteront les employeurs privés ) entrera en fonction à l’automne 2019.

5. Si elles désirent obtenir l’autorisation de former, les entreprises non formatrices aujourd’hui con-tactent d’abord le Service des formations post-obligatoires et de l’orientation ( SFPO ) :[email protected] *

Après l’intervention de Madame Maire-Hefti, Alexa Krattinger a notamment expliqué que l’usam s’enga-geait pour favoriser la libre concurrence en faveur des PME, rendre l’Etat svelte et réduire les coûts réglemen-taires inutiles.

Au terme de l’AG, un apéritif servi au soleil, dans les jardins du Chalet, a permis aux membres de l’UNAM de poursuivre les débats avec leurs invités et les éven-tuels futurs parlementaires.

> Charles Constantin Secrétaire patronal UNAM

(RE)vivez l’AG 2019 de l’UNAM en feuilletant l’album-photos sur www.unam.ch/photos-AG2019

* Le REN, réseau d’entreprises formatrices neuchâteloises, fondé par le SFPO et la CNCI, est également à disposition des entreprises souhaitant former des apprentis

([email protected])

candidat(e)s aux Chambres fédérales, mais aussi aux Autorités communales et cantonales. Flavio di Marco de l’association des peintres ( ANEPP ), premier témoin, a déclaré : « Les subventions du programme bâtiment et les différentes manifestations récentes sur le climat augurent de la poursuite des programmes d’aide fi-nancières à l’isolation des biens immobiliers et contri-buent à donner à nos entreprises un certain volume de travail pour les années à venir. […]. Le volume de travail est là, il manque juste des prix plus élevés qui permettraient de pérenniser nos entreprises dans le futur. Je terminerai sur une phrase forte de sens : celui qui pense qu’un professionnel coûte cher, n’a aucune idée de ce que peut coûter un incompétent. ».

Déduction des frais d’entretien, nomenclature des professions et rating des parlementaires

Freddy Moret n’y est pas allé par quatre chemins non plus en déclarant : « Il s’agit maintenant d’appliquer la stratégie énergétique 2050. suissetec est prête. Dans le débat sur la suppression de la valeur locative, il faut veiller à maintenir les déductions pour les frais d’entretien, sinon on court le risque de favoriser le travail au noir et de laisser se déprécier le patrimoine immobilier. ». Enfin, le nouveau membre du Comité de l’UNAM observe avec inquiétude que les entreprises para-étatiques sont en train de « bouffer » les PME et bénéficient d’intéressantes données de clients captifs pour faire du marketing et se diversifier. Freddy Moret demande simplement une lutte à arme égales.

Karen Allemann, de GastroNeuchâtel, a soulevé trois problèmes : « Premièrement, l’organisme de Gastro-Neuchâtel eureka-formation.ch peine à trouver le soutien de la Confédération, mais aussi celui du can-ton, alors que l’importance de la formation continue va en augmentant. Deuxièmement, certains articles de la loi fédérale sur le travail relatifs à la protection de la santé et aux durées de travail sont inadaptés à l’hô-tellerie et la restauration. Troisièmement, l’OFS doit améliorer la nomenclature suisse des professions, qui,

Assemblée générale de l’UNAMTémoignages et discussions au programme !

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Ceci est rendu possible par notre savoir-faire couvrant tous les domaines de prestations liés aux installations

optique, télécommunication et photovoltaïque.

DES COMPÉTENCES MULTIPLES

Anos clients, des compétences et de l’expérience ont été acquises dans de multiples domaines d’activités.

Ainsi, nous sommes mandatés pour concevoir, réaliser et maintenir :

Des installations de génie électrique, réseaux de distri-bution MT/BT, stations transformatrices

optique et de télécommunication pour l’industrie

Des installations intérieures pour les bâtiments des ser-vices publiques, sociétés privées, gérances et proprié-taires privés

Des armoires et tableaux de distribution et comptage pour le génie électrique, l’industrie et le bâtiment

Des installations de télécommunication et centraux téléphoniques

Des installations photovoltaïques

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interlocuteur unique et spécialisé pour toutes les phases de réalisation de vos projets, de l'étude d’un avant-projet jusqu’à l’établissement des dossiers de révision.

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UNE GAMME COMPLÈTE DE PRESTATIONS

Les prestations que vous pouvez attendre de notre entreprise s’appliquent à tous les types d’ouvrage. Elles englobent l’ensemble des processus de mise en oeuvre.

Étude et conception, établissement d'avant-projets

Devis descriptifs, mises en soumissions

É

P

Réalisation des travaux

Contrôle et réception des ouvrages

Établissement des dossiers de révision

Supervision, analyse et maintenance

Collectivités publiques, régies

Bureau d’étude

Infrastructures de distribution d’énergie et d’éclairage

Infrastructures routières et autoroutières, tunnels

Infrastructures ferroviaires, transports publics

R

Technique du bâtiment, courant fort, paratonnerre

Industrie, manufactures

Bureau d’étude


Stations de transformation MT-BT

Armoires et tableaux de distribution et de commande

Alimentation courant fort, lignes de production, éclairage

Salles blanches, CVS

Courant faible, anti-intrusion, détection incendie

Câblages informatiques et télécommunication


Supervision et maintenance des installations

PME’s


Tableaux de distribution et de commande

Alimentation courant fort, appareils consommateurs

Éclairage

Courant faible, anti-intrusion, détection incendie

Câblages informatiques et télécommunication

Gérances / habitat


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ainsi que les contraintes liées aux réalisations sur des sites en activité.

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repères n° 224 - Juillet 2019 11

unam

L’usam organise chaque année les Journées romandes des arts et métiers (JRAM), qui se tiennent traditionnellement à Champéry (VS). Ces assises de deux jours permettent aux responsables des asso-ciations artisanales romandes ainsi qu’aux propriétaires de PME d’aborder des thèmes d’actualité politique, économique et sociale avec des experts, mais aussi de nouer de précieux contacts. Les JRAM 2019 ont été placées sous le thème « Politique en faveur des PME ». Plus de 150 personnes se sont re-trouvées au pied des Dents du Midi. L’UNAM a demandé à huit participants de livrer leurs impressions.

6 Jean Wenger, Cautionnement romand (29e participation)

Il est important que cette manifestation ait lieu pour les Suisses romands, comme celle de Klosters pour les Suisses alémaniques. A chaque fois, on y rappelle que l’usam est la faîtière des PME. Lors de l’édition 2019, le potentiel du bois comme matériel de construction a été thématisé, ce qui me réjouit en tant que Vice-Président de ForêtSuisse. Des Gene-vois ont présenté des réalisations de bâtiments en bois avec le bois de leurs forêts. Imaginez ce poten-tiel à Neuchâtel, qui compte dix fois plus de forêts que le Canton de Genève.

7 Philippe Bauer, Conseiller national (1ère participation)

Les JRAM sont une excellente occasion de réunir les chefs d’entreprises, les politiciens et les associations des arts et métiers. J’encourage d’ailleurs tous les entrepreneurs neuchâtelois à faire le déplacement en 2020 à Champéry. J’ai participé à un intéressant débat avec Christian Levrat ( PS ), Claude Béglé ( PDC ) et Yves Nydegger ( UDC ) sur les accords de libre-échange et l’accord institutionnel avec l’UE. J’y ai eu l’occasion de répéter que les avantages de ces types d’accords sont largement supérieurs aux désavantages. A mon sens, la présentation d’Ignazio Cassis à l’issue de notre débat a eu le mérite de ras-surer et, j’espère, de convaincre certains sceptiques par rapport à l’accord institutionnel.

8 Gabriel de Weck, Journaliste RTN (2e participation)

J’ai animé la matinée du 25 juin. J’ai apprécié de le faire en toute liberté éditoriale. Les JRAM per-mettent d’être dans le concret et en même temps dans la réflexion. Les discussions et débats sont or-ganisées sans tabou ; les intervenants et l’assistance peuvent faire remonter des idées en toute liberté de ton. Pour cette édition, je retiens notamment de ces discussions que les entreprises se soucient de leur empreinte écologique et climatique depuis des années. Les chef-fes d’entreprise perçoivent l’importance d’avancer sur ces questions. Ils ou elles prennent des mesures pour des raisons éthiques, pour des économies d’énergie, pour leur réputation et pour leurs affaires… au point d’aller parfois plus vite que le politique.

Propos recueillis par

> Charles Constantin Secrétaire patronal UNAM

Save the dateProchaines journéesromandes des arts et métiers 25 et 26 juin 2020

4 Freddy Moret, suissetec ( 25e participation )

Les JRAM, marquent le passage à l’été, la fin des AG, un réseautage associatif et politique romand très important et la récolte d’informations présentées par des conférenciers de très haut niveau. L’édition 2019 a réuni une belle brochette de Parlementaires fédéraux, une Conseillère d’Etat et un Conseiller fédéral. Lors de la table ronde sur la croissance, j’ai sensibilisé les Parlementaires présents à la nécessité d’une lutte à armes égales entre les PME et les entre-prises paraétatiques. J’ai encouragé les Conseillers nationaux à soutenir l’initiative parlementaire Schil-liger, appuyée par suissetec.

5 Catherine Frioud Auchlin, Auchlin Polissage ( 1ère participation )

J’ai accepté l’invitation de l’usam, car Auchlin SA fait partie du réseau de PME Suisses qui apportent leur contribution à la sauvegarde de notre environ-nement. En tant que participante active à la table ronde « Environnement : que font nos PME ? », j’ai notamment expliqué ce que faisait concrètement notre entreprise dans ce domaine : pose de pan-neaux photovoltaïques ( investissement de 80’000 francs ) et installation d’une station d’épuration de dernière génération des eaux de polissage. Dans le débat sur le congé paternité entre Messieurs Mail-lard et Rime, j’ai saisi l’opportunité pour expliquer qu’Auchlin proposait déjà à ses 15 collaboratrices et collaborateurs des modèles flexibles de temps de travail pour qu’ils puissent faire face aux impon-dérables de la vie familiale ( maladie des enfants, visites chez le dentiste etc. ). Les JRAM peuvent ga-gner en qualité, si elles parviennent à attirer beau-coup plus de patronnes et de patrons ( pour réduire notamment la sur-représentation des organisations professionnelles ) et offrir des débats encore plus animés ( donc moins consensuels ).

Echos des Dents du Midi

1 Pierre-Daniel Senn, Garage Senn (9e participation)

J’y rencontre à chaque fois un public très large. Le congrès est agréable et très bien organisé. Les dis-cussions informelles sont riches et multiples. Cette année, j’ai été particulièrement impressionné par la nouvelle génération d’entrepreneurs ayant participé à la table ronde sur l’environnement. Je me réjouis de la bonne participation des Neuchâtelois à la ma-nifestation et reste convaincu que notre canton doit continuer à développer son tissu de PME.

2 Alexa Krattinger, usam, organisatrice des JRAM

L’édition 2019 s’est bien déroulée. J’ai obtenu de bons feedbacks sur les tables rondes et sur les diverses interventions. Les témoignages des entre-preneurs sur l’économie circulaire étaient inter-pellants. Le duel Jean-François Rime et Pierre-Yves Maillard s’est déroulé dans un bon état d’esprit. Mon challenge pour la prochaine édition des JRAM, qui se déroulera les 25 et 26 juin 2020 (un jeudi et un ven-dredi !) : attirer plus de patronnes et de patrons !

3 Raphaël Gambarini, Imprimerie Messeiller ( 3e participation )

J’ai été « scotché » par la prestation de Madame Maechler de la BNS, qui est parvenue à vulgariser un thème hyper-compliqué. La prestation de Jacque-line de Quattro sur l’environnement m’a également plu : quand on fait de la politique, on doit trouver des majorités ; c’est de la realpolitik. Champéry, c’est un bol d’air frais, qui me permet de réseauter avec des non-Neuchâtelois. Je m’impose cette discipline. Les entrepreneurs qui ont témoigné à la table ronde sur l’environnement ont expliqué indirectement comme il était important pour une entreprise de communi-quer sur ses produits, sur ses valeurs et sur ses enga-gements. Je veux m’en inspirer !

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actualité

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La CNCI souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres

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Association Ateliers Phénix - NeuchâtelBuanderie, nettoyages, débarras-déménagement, atelier mécanique, cui-sine, médiatique, magasin de denrée alimentaire

BIZKIT - Patrick Di Lenardo - Le LanderonAgence de marketing, communication, création de contenu rédactionnel, photo, web, relations presse, réseaux sociaux, gestion de projets

Chronode SA - Le LocleDéveloppement et fabrication de mouvements mécaniques, de modules et de hautes complications

Croix-Rouge Neuchâteloise - NeuchâtelActivités médico-sociales pour seniors et familles - formation pour inser-tion professionnelle

First Art Sarl - La Chaux-de-FondsOrganisation d’expositions et ventes aux enchères, achat, vente et échange de biens ainsi que services financiers, acquérir, détenir et aliéner des immeubles, achat, vente d’objets d’art et antiquités

Gestion Administration Maîtrise et Management SA - BevaixTous travaux et prestations de services dans les domaines de l’immobilier et de la construction dont la gestion, l’administration, la maîtrise et le management de projets pour et au nom du maître d’ouvrage

HorloFab SA - Le LocleSous-traitant horloger, fraisage et érosion à fil

Lapsechain SA - NeuchâtelR&D, ingénierie des systèmes d’information, notamment Blockchain

Made In’Art / Benjamin Médina - La Chaux-de-FondsDécolletage

MLC Partners Sàrl - Le LocleAcquisition, détention, administration, gestion et vente de participations dans d’autres entreprises

NAIL BOX, URBAN BEAUTY BAR, Patrick de Jesus - NeuchâtelOnglerie

OrTra Neuchâtel santé-social - NeuchâtelDéveloppement et promotion des formations professionnelles

PIMM/Metrimmo - La Chaux-de-FondsAgence immobilière

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revue de presse

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Durant le mois écoulé, la presse neuchâteloise a parlé des entreprises du canton

>04.06.2019 Etel, qui emploie 300 personnes à Môtiers et six à Bienne, envisage le licenciement de 20% de son personnel. Le fabricant de moteurs de précision destinés notamment aux équipements industriels de l’électronique, a communiqué l’in-tention d’une restructuration. A Môtiers, la direction évoque par communiqué une surcapacité de production dans l’industrie des smartphones, qui ne laisse pas envisager de rapide reprise dans ce secteur. Propriété du groupe allemand Heidenhain depuis la fin des années 1990, Etel évoque aussi le franc fort et les incer-titudes sur les tarifs douaniers. Elle subirait des pertes depuis 2015. Un mauvais dernier trimestre 2018 aurait précipité la nécessité d’une action visant à « pérenniser l’entreprise ».

>06.06.2019 La Sélection 2019 des vins de Neuchâtel ont été remis au Château de Boudry. Lauréat du prix « Ambassadeur », le grand vainqueur est le Domaine Brunner, à Bevaix, dont les vins ont obtenu la meilleure moyenne de tous les nectars présen-tés. Le Domaine Brunner produit du pinot noir, du pinot gris, de l’œil-de-perdrix, de la perdrix blanche, du chasselas, du non-filtré et des vins mousseux.

>08.06.2019 Acheter une montre depuis sa voiture, comme on commanderait un burger dans un fast-food, voilà le nouveau concept développé par Swatch. La marque horlogère a inauguré à Bienne son premier drive-thru. Sis devant le nouveau bâti-ment Omega, le magasin de 40m2 s’inspire des drive-in amé-ricains des années 1950-1960. Concrètement, le visiteur doit passer par un circuit avant de choisir la montre sur un écran et la commander via un interphone. Il peut ensuite récupérer sa commande auprès du vendeur. « Nous voulions faire un pied de nez au commerce en ligne en créant quelque chose de pro-voquant », s’est réjouit Alain Villard, directeur du marché suisse de Swatch. Il s’agit de la première boutique du genre lancée par l’entreprise dans le monde. Le magasin est également acces-sible à vélo, à pied ou en bus.

>09.06.2019 Le Giant Studio devrait prendre la place du Melinda Dance Center qui souhaite déplacer son école de danse neuchâteloise.

>12.06.2019 Une PME neuchâteloise s’offre un rôle clé dans la digitalisation des formalités douanières. Uditis, basée à Peseux, lance aujourd’hui à Rio de Janeiro ( Brésil ) une plate-forme informatique qui doit remplacer, au niveau mondial, le « carnet ATA ». Depuis 1954, cette procédure permet d’éviter les taxes d’importation des biens destinés à ne rester que tem-porairement dans un pays.

>12.06.2019 A l’occasion de sa 25e édition, la dégustation de la Gerle d’Or a eu lieu le 12 juin 2019 sur le bateau « Le Fri-bourg » de la Compagnie de navigation des lacs de Neuchâtel et de Morat. 20 Chasselas neuchâtelois étaient en lice à cette occasion et la 25e Gerle d’Or a été décernée. Les Vins Keller ont remporté cette édition très disputée de ce prestigieux concours. Leur vignoble de 21 hectares se situe entre Onnens VD et Au-vernier NE. C’est la 2e fois que Boris Keller remporte ce prix en 5 ans. La première fois il l’avait dédié à son père disparu. Cette fois, il l’a dédié à toute son équipe pour le bon travail fourni.

>13.06.2019 Après 35 ans, l’IHTTI School of Hotel Manage-ment devrait quitter Neuchâtel d’ici la prochaine rentrée. Selon la presse locale, le Swiss Education Group, qui détient l’école neuchâteloise, a pour ambition de recentrer ses activités dans le Canton de Vaud. Les élèves qui ont débuté leurs études dans la capitale cantonale auront l’opportunité de les poursuivre au sein du nouveau site vaudois. Du côté des employés, un plan de consultation a été proposé.

Ce n’est pas la première fois qu’un vin neuchâtelois est doté d’un nom de fantaisie. Y compris pour de l’œil-de-perdrix. Mais dans ce cas, tant le nom que la démarche sortent de l’ordinaire: le vin en question a pour nom « Bordu » et il est issu d’un parte-nariat entre le French Paradox, une cave à vin de Neuchâtel, et le Domaine Grisoni, à Cressier.

Durant le mois écoulé, la presse neuchâteloise a parlé des entreprises du canton

Toute l’équipe repères vous souhaite un délicieux été !

Prochain numéro le 6 septembre 2019

15repères n° 224 - Juillet 2019

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forte valeur ajoutée et un savoir-faire in-dustriel reconnu mondialement.

Au niveau politique, un Gouvernement trop à gauche à mon goût ! Les décisions sont difficiles à prendre notamment en matière du coût du travail. Trop souvent, le Grand Conseil manque de pragmatisme et nous n’avons pas assez d’argent dans ce canton pour satisfaire tous les caprices de la gauche. Cette dernière oublie par-fois qu’avec moins de 180’000 habitants, il n’est pas nécessaire de légiférer sur tout et de multiplier les lois inutiles. En termes de fiscalité, il y a encore du travail mais je pense que nous allons dans le bon sens et j’espère que cette nouvelle réforme freine-ra l’exode des bons contribuables. Car pour offrir des prestations sociales, il faut des fonds ! La démocratie est une très bonne chose pour autant qu’il y ait plus de gens qui paient que de gens qui reçoivent !

Si vous pouviez changer quelque chose au niveau du canton, que feriez-vous ?

J’aime mon canton mais j’y apporterais une simplification législative et administrative.

Avez-vous un message particulier à adresser aux acteurs de l’économie en général?

Il faut continuer de croire avec conviction et passion en ce que nous faisons !

Propos recueillis par

> Nadia Garavaldi Liengme Assistante de Direction CNCI Relations membres CNCI

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la patronne du mois

enfants. Je suis également candidate PLR pour l’élection au Conseil national du 20 octobre prochain.

Qu’est-ce qui a permis le succès de votre entreprise?

Rigueur et perfectionnisme. Mais également un contact direct avec mes clients.

Quels sont les défis à relever pour assurer le succès à l’avenir?

La formation continue est un élément indispensable dans un métier comme le nôtre. Même si la fiduciaire a toujours été un allié précieux dans l’accompagnement du chef d’entreprise, ses missions se sont étendues et elle ne se contente plus uni-quement de traiter les mouvements comp-tables de l’entreprise. En effet, ses missions sont désormais bien plus variées. C’est tout naturellement que le ou la comptable in-tervient en tant que conseil de pilotage et d’aide à la décision.

Malheureusement, le métier de fiduciaire n’est pas protégé en Suisse. De même, les titres d’expert-comptable et d’expert fiscal ne sont pas protégés, contrairement à ceux d’expert-comptable diplômé et d’expert fiscal diplômé. L’entreprise se doit donc de trouver un mandataire qualifié. Elle peut se baser sur l’appartenance de la fiduciaire aux associations professionnelles, Fidu-ciaire Suisse et Expert Suisse. C’est un gage de qualité, notamment en matière d’obli-gation de formation continue.

Quels sont les points forts/faibles de l’environnement économiqueet politique du Canton de Neuchâtel ?

D’un point de vue économique, nous avons dans ce canton une multitude de PME à

Selon vous, au cours des dix prochaines années, quelle sera l’ampleur des changements que devrait connaître votre secteur d’activités ?

La tâche sera encore plus ardue pour les fiduciaires, notamment en termes de fis-calité. Le 19 mai dernier, le peuple suisse s’est prononcé en faveur de la loi relative à la réforme fiscale et au financement de l’AVS ( RFFA ). Cette dernière implique prin-cipalement l’abrogation des statuts fiscaux privilégiés, mettant ainsi fin à une inéga-lité de traitement entre les entreprises. Par conséquent, toutes les personnes morales installées dans le même canton payeront le même taux d’imposition sur le bénéfice. Le moment est donc venu pour les entreprises d’analyser leur structure. Si la réforme fis-cale offre certes aux PME de nombreuses opportunités, elle les confronte également à de nouveaux défis. Mon travail consiste donc à connaître l’impact de ces réformes sur les entreprises et à bien en analyser les conséquences afin de conseiller au mieux mes clients.

Enfin, l’univers de la fiduciaire n’échappe pas à la transformation digitale. Factura-tion, décomptes ou tableaux de bord et comptabilité d’entreprise sont à portée de main en quelques clics - et en flux tendu. Fini le temps des collectes des données, des passages d’écritures, des calculs obscurs et des analyses de graphiques déjà obsolètes.

Aujourd’hui, j’emploie une personne à temps partiel. Mes clients sont des entre-prises, des privés, des fondations et des as-sociations. J’aide aussi régulièrement mon mari agriculteur et je suis mère de trois

Sandra Menoud Fiduciaire S. Menoud SàrlActivités comptables et fiscalité, Agente fiduciaire avec brevet fédéral,MAS en lutte contre la criminalité économique

La rubrique Portraits est à disposition des membres de la Chambre neuchâteloise du com-merce et de l’industrie. Elle permet à ceux qui viennent d’adhérer à notre organisation de se présenter. Ces colonnes sont aussi ouvertes aux entreprises qui souhaitent communiquer un événement tel que nouveaux produits, certifications, anniversaires, inaugurations, etc. à la communauté des affaires neuchâteloises.portraits

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Egalité: DIXI dit oui !

CSEMWanted: chercheuses

DIXI Polytool S.A. au Locle, ainsi que les sociétés du Groupe basées en Suisse, ont exprimé leur solidarité envers les femmes et à leur manifestation du 14 juin 2019. L’égalité de trai-tement entre femmes et hommes, notamment en matière salariale, est déjà une valeur défendue par le Groupe.

Une étude externe confirme d’ailleurs l’égalité salariale au sein de la société, et DIXI envisage une certification avec label en ce sens.

Pour le Directeur de DIXI Polytool, Monsieur Marc Schuler, le domaine de la mécanique connaît encore un fort déficit de main-d’œuvre féminine. D’importants efforts devraient être déployés pour attirer la gent féminine dans les professions techniques.

Des salaires et des opportunités de carrière équitables entre femmes et hommes ne peuvent qu’aider à dynamiser l’image de la branche et contribueront à offrir aux femmes ce qui leur est dû.

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Engagé dans la digitalisation au côté de l’industrie, le CSEM a vu son expertise plébiscitée en 2018. Principal défi à relever pour le centre suisse de recherche technologique: trouver des talents féminins. Malgré des années d’engagement, il constate que les femmes boudent toujours trop les professions techniques - 15% dans ses rangs. Il poursuit son effort pour les intéresser à un domaine crucial.

Des technologies demandées, des collabora-tions industrielles en hausse et un portefeuille de projets bien garni. Sur le papier, tous les indicateurs sont au vert pour le CSEM qui tire, à l’occasion de son assemblée générale, le bilan de son exercice 2018. Ses activités industrielles ont augmenté de plus de 8% en 2018. Conformément à son statut d’entre-prise à but non lucratif, le centre de recherche technologique a dégagé un résultat proche de l’équilibre.

La parité en 2150

Tous les indicateurs sont au vert, si ce n’est cette difficulté à trouver les talents, notam-ment féminins, qui vont aider l’industrie suisse à innover. Pour faire face à la forte de-mande des entreprises, le CSEM a ainsi enga-gé 49 personnes en 2018. Parmi ces nouvelles

recrues : huit femmes. Ces dernières ne repré-sentent aujourd’hui que 15% de ses effectifs de R&D, contre 9% en l’an 2000. A ce rythme, si l’évolution était linéaire, la parité ne serait pas atteinte avant 2150!

Première entreprise du pays certifiée « salaires égaux »

Et pourtant, le CSEM a œuvré très tôt en fa-veur de l’égalité, tout comme il s’est engagé pour promouvoir les professions techniques auprès des femmes. En 2003, il ouvrait la première crèche d’entreprise du Canton de Neuchâtel. Quatre ans plus tard, il devenait la première compagnie suisse à décrocher la certification « Equal – Salary ». Aujourd’hui, le manque de mixité dans ses équipes le préoc-cupe au plus haut point et des réflexions sont en cours pour attirer plus d’ingénieures.

Façonner une société numérique mixte

Il ne s’agit pas seulement de régler un pro-blème de pénurie de main d’œuvre qualifiée. La présence de davantage de femmes dans la technologie, à tous les niveaux, représente un enjeu sociétal crucial. « Les femmes doivent absolument s’investir dans la digitalisation. Sinon, les technologies développées vont les laisser sur le carreau», s’alarme ainsi Andrea Dunbar qui gère le secteur des systèmes de vision embarqués au CSEM. Et de citer en exemple la recherche médicale, longtemps restée chasse gardée des hommes. «Il en a résulté des médicaments qui n’étaient pas adaptés à la femme.»

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Foison de médailles pour les vins bio de Neuchâtel

Le magazine du vin VINUM organise le « Concours du Vin Bio Suisse » depuis 2014 sous le patronage de Bio Suisse. Cette année, sur 280 vins présentés, 30 ont reçu une distinction dans 10 catégories différentes. Dans ce palmarès, quatre encaveurs neuchâtelois ont su tirer leur épingle du jeu en remportant trois premières places, une seconde et deux troi-sièmes rangs.

Six médailles neuchâteloises

Catégorie Cépages rouges traditionnels 1ère place: Neuchâtel AOC Gamaret Grand Vin de Neuchâtel 2018Christian Rossel, Hauterive

Catégorie Pinot Noir 2e place: Neuchâtel AOC Pinot Noir 2017 - Domaine de Montmollin, Auvernier NE

Catégorie Vins doux et effervescents 1ère place: Vin de Pays des Trois Lacs Dolc’inelle 2018 - Domaine des Coccinelles, St-Aubin 3e place: Neuchâtel AOC Auvernier Flétri 2016 | Domaine de La Maison Carrée, Auvernier

Catégorie Rosé et Blanc de Noirs 1ère place: Neuchâtel AOC OEil de Perdrix 2018 - Domaine de Montmollin, Auvernier 3e place: Neuchâtel AOC Auvernier Perdrix Blanche 2017, Domaine de La Maison Carrée, Auvernier

Le conconcours

A l’occasion de cette sixième édition du Concours Vin Bio Suisse, 62 vignerons ont présenté en tout 280 vins. Tous les vins, répartis dans les dix catégories du concours, ont été dégustés à l’aveugle et évalués sur une échelle de 100 points par un jury de 40 spécialistes selon les normes de l’OIV. Outre l’élection des meilleurs vins de chaque catégorie, le titre de Vigneron bio suisse de l’année a été décerné au vigneron ayant obtenu la plus haute moyenne calculée à partir des notes de son meilleur blanc et de son meilleur rouge ( Cave Caloz de Miège. ) Le prix spécial du meilleur vin naturel a été remis pour la première fois au Domaine La Capitaine. Le concours est organisé par VINUM sous le patronage de Bio Suisse.

Shuttle by TransN

Un vol très tôt depuis Genève ? Un atterrissage après le dernier train ? TransN propose dès le 1er juillet une navette directe pour l’aéroport, complémentaire aux transports publics, matin et soir, tous les jours.

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Dès lundi 1er juillet, il sera possible de re-joindre chaque jour l’aéroport de Genève à 5h ou d’en repartir à 22h30 avec transN, lorsque les transports publics ne circulent pas encore ou plus. L’entreprise neuchâteloise propose Shuttle by transN, une nouvelle liai-son directe par car, sur réservation, entre La Chaux-de-Fonds et Genève Aéroport, avec arrêts à Neuchâtel et Yverdon, complémen-taire à l’offre des transports publics.

Achat et prix des billets

Les billets Shuttle by transN, à l’adresse shuttle.transn.ch. L’achat est possible jusqu’à 5 minutes avant le départ de La Chaux-de-Fonds ou de Genève grâce à un identifiant SwissPass.

Chaque voyageur peut emporter gratuite-ment un bagage ( sac ou valise jusqu’à 23kg et 158cm de largeur, hauteur et profondeur cumulés), ainsi qu’un petit bagage à main. Les bagages spéciaux (équipement de sport), vo-lumineux ou supplémentaire son à annoncer 72 heures avant le voyage. Les chiens-guide sont les seuls animaux acceptés à bord.

Car et equipement

Les voyageurs seront transportés à bord d’un car d’excursion SETRA répondant à la norme antipollution EURO 6, à 2 étages, offrant 74 places assises avec ceinture 3 points et un grand confort. Le car est équipé de prises USB et 220 volts, ainsi que du WIFI. La porte

arrière est accessible aux voyageurs en chaise roulante, Des réhausseurs pour enfants de 4 à 7 ans seront en outre disponible. Les clients voyageant avec des enfants plus jeunes de-vront apporter leurs propres sièges, adaptés au 0-3a ans. Aucun équipement particulier n’est obligatoire pour les enfants âgés de plus de 7 ans.

Par ce nouveau service, transN propose une offre complémentaire à celle des transports publics. Elle souhaite répondre aux besoins des voyageurs devant se rendre à l’aéroport de Genève pour un vol très tôt ou en repar-tant lorsque les trans ne circulent plus. Elle rapproche ainsi le canton de Neuchâtel et le Nord vaudois de Genève Aéroport en limitant l’utilisation des voitures privées.

www.transn.ch

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