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 Extraits du livre « LES 7 HABITUDES DE C EUX QUI REALIS ENT TOUT CE QU’IL S ENTR EPRENNENT » 01/08/2006 BF Conseil et Formation IngeGraph.com Page 1 sur 8 LES 7 HABITUDES DE CEUX QUI REALISENT TOUT CE QU’ILS ENTREPRENNENT Extraits du livre de Stephen Covey La signification d’un paradigme (p. 33) Consacré à l’ origine au do maine sci entifiqu e, le mot « paradig me » s’emploie aujourd’hui en psychologie comme synonyme de modèle conceptuel, théorie, mode de perception, hypothèse ou cadre de référence. Dans son sens le plus général, il désigne la façon dont nous voyons le monde, dont nous le percevons, le comprenons, l’interprétons. Considérons simplement ces paradigmes comme des cartes géographiques. La carte n’est pas le territoire. Elle en explique uniquement certains aspects. Présentation des 7 habitudes (p. 55) Notre caractè re est fait d’ habitudes : qui sème une pensée, réco lte une actio n ; qui sème une action r écolte une habitude ; qui sème une habitude, réco lte un carac tère ; qui sème un caractère, récolte un destin. Les habitudes constituent dans notre vie de puissants facteurs. Parce qu’elles sont des modèles logiques souvent ignorés du conscient, elles expriment notre caractère et engendrent notre efficacité (ou notre inefficacité). Définition des habitudes (p. 56) Nous définirons les habitudes comme le point de rencontre de la connaissance, du savoir-faire et du désir . La connaissance répond au « que f aire » et au « pour quoi ». Le savoi r-f aire repr ésente l e « comment fair e ». Quant a u désir, i l est le moteur : le « voul oir- fai re ». Pour que quelque chose dans ma vie devienne une habitude, je dois réunir ces trois éléments. (Exemple) Je peux être inefficace dans mes relations avec mes collègues, mon conjoint ou mes enfants parce que je leur dis sans cesse ce que je pense, mais oublie de les écouter. Si je ne cherche pas à connaître les justes principes des relations humaines, je ne saurai peut-être jamais qu’il faut que j’écoute les autres. Même si j’en ai conscience, je ne possède pas forcément la compétence nécessaire pour y parvenir. Je ne sais peut-être pas comment m’y prendre pour écouter vraiment l’autre. €ƒ Mais même si je sais qu’il faut écouter, même si je sais comment écouter, cela ne suffit pas. Tant que je ne veux pas écouter, que je n’en éprouve pas le désir, je n’intègrerai pas cette habitude à ma vie. Créer une habitude réclame un travail dans ces trois dimensions.

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Les 7 habitudes

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  • Extraits du livre LES 7 HABITUDES DE CEUX QUI REALISENT TOUT CE QUILS ENTREPRENNENT

    01/08/2006 BF Conseil et FormationIngeGraph.com

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    LES 7 HABITUDES DE CEUX QUI REALISENTTOUT CE QUILS ENTREPRENNENT

    Extraits du livre de Stephen Covey

    La signification dun paradigme (p. 33)Consacr lorigine au domaine scientifique, le mot paradigme semploie aujourdhui en psychologie comme synonyme de modle conceptuel, thorie, mode de perception, hypothse ou cadre de rfrence. Dans son sens le plus gnral, il dsigne la faon dont nous voyons le monde, dont nous le percevons, le comprenons, linterprtons.Considrons simplement ces paradigmes comme des cartes gographiques. La carte nest pas le territoire. Elle en explique uniquement certains aspects.

    Prsentation des 7 habitudes (p. 55)Notre caractre est fait dhabitudes : qui sme une pense, rcolte une action ; qui sme une action rcolte une habitude ; qui sme une habitude, rcolte un caractre ; qui sme un caractre, rcolte un destin.Les habitudes constituent dans notre vie de puissants facteurs. Parce quelles sont des modles logiques souvent ignors du conscient, elles expriment notre caractre et engendrent notre efficacit (ou notre inefficacit).

    Dfinition des habitudes (p. 56)Nous dfinirons les habitudes comme le point de rencontre de la connaissance, du savoir-faire et du dsir.La connaissance rpond au que faire et au pourquoi . Le savoir-faire reprsente le comment faire . Quant au dsir, il est le moteur : le vouloir-faire . Pour que quelque chose dans ma vie devienne une habitude, je dois runir ces trois lments.

    (Exemple) Je peux tre inefficace dans mes relations avec mes collgues, mon conjoint

    ou mes enfants parce que je leur dis sans cesse ce que je pense, mais oublie de les couter. Si je ne cherche pas connatre les justes principes des relations humaines, je ne saurai peut-tre jamais quil faut que jcoute les autres.

    Mme si jen ai conscience, je ne possde pas forcment la comptence ncessaire pour y parvenir. Je ne sais peut-tre pas comment my prendre pour couter vraiment lautre.

    Mais mme si je sais quil faut couter, mme si je sais comment couter, cela ne suffit pas. Tant que je ne veux pas couter, que je nen prouve pas le dsir, je nintgrerai pas cette habitude ma vie. Crer une habitude rclame un travail dans ces trois dimensions.

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    Lchelle de la maturit (p. 58)Les sept habitudes ne sont pas une succession de formules isoles de dynamisation, de remdes miracles. De faon progressive et mesure, elles offrent, selon les lois naturelles de la croissance, une approche globale qui mne chacun un dveloppement individuel et social positif. Elles conduisent petit petit, par une sorte dchelle de la maturit de la dpendance vers lindpendance, puis vers linterdpendance.

    P. 60Les habitudes 1, 2 et 3 dcrites dans les chapitres suivants traiteront de la matrise de soi. Elles conduisent lindividu de la dpendance lindpendance, et constituent des victoires intrieures , lessence du dveloppement dun caractre. Les victoires intrieures prcdent les victoires publiques. Nul ne peut inverser ce processus, de mme que nul ne peut rcolter sil na pas dabord sem.

    P. 61En devenant indpendant, vous creusez les fondations sur lesquelles slvera une interdpendance constructive. Vous disposerez du caractre de base partir duquel on peut travailler efficacement aux victoires publiques , orientes sur la personnalit, le travail dquipe, la coopration et la communication, et que permettent les habitudes 4, 5 et 6.

    Lhabitude 7 est celle du renouvellement, un renouvellement rgulier et quilibr dans toutes les dimensions de la vie. Elle renferme les habitudes prcdentes et entrane une amlioration continue do prend forme la spirale de la croissance qui vous poussera vers une plus grande comprhension du monde, vous faisant vivre de nouvelles habitudes au fur et mesure de votre ascension.

    Habitude 1 : soyez proactifs.Habitude 2 : sachez ds le dpart o vous voulez aller.Habitude 3 : donnez la priorit aux priorits.Habitude 4 : pensez gagnant / gagnant.Habitude 5 : cherchez dabord comprendre, ensuite tre compris.Habitude 6 : profitez de la synergie.

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    HABITUDE N 5Principes de communication (p. 240)Imaginez que vous ayez des problmes de vue. Vous vous rendez chez lophtalmologue. Vous lui expliquez brivement votre cas. Il te alors ses lunettes et vous dit : Tenez ! Prenez celles-ci. Jen ai une paire de rechange la maison. Elles mont rendu de trs grands services.

    Vous chaussez ses lunettes et, bien entendu, vous rpliquez aussitt : Cest pire que tout, je ny vois rien. Lophtalmologue aura beau insister en vous rptant que ses lunettes lui taient trs utiles et quelles vont vous rendre la vue, vous ny verrez pas plus clair pour autant. Vous repartirez en prouvant une certaine mfiance. Un ophtalmologue qui prescrit des verres sans mme avoir fait de diagnostic ? Cest impensable.

    Nous avons trop souvent tendance nous emballer, donner des conseils avant mme de connatre le fond du problme. Pour rsumer le principe essentiel que jai retenu de mes recherches sur la communication interactive, je dirais ceci : Cherchez comprendre avant de vous faire comprendre. Ce principe est la cl de toute relation constructive.

    Caractre et communication (p. 241)En ce moment, vous tes en train de lire un livre que jai crit. Ecrire, lire, voil deux formes de communication. Parler et couter en sont deux autres. Pensez un peu toutes les heures que nous consacrons ces quatre types de communication. Il est donc important, si nous voulons mener une vie constructive, de savoir communiquer. Nous consacrons des annes lapprentissage de la lecture et de lcriture ; il nous faut des annes pour apprendre parler aussi. Mais apprend-on jamais couter ? Quelle ducation, quelle mthode nous enseigne couter afin de comprendre un autre tre humain en nous basant sur son propre vcu ? Bien souvent, nous napprenons pas cela. Les quelques formations lcoute que lon nous propose reposent sur lEthique de la personnalit, et ignorent la base de toute communication : le caractre de chacun et les rapports entre les interlocuteurs.

    Si vous souhaitez interagir avec moi (ou votre conjoint, ami, enfant, associ.) de faon constructive, si vous voulez me persuader de vos conseils, vous devez essayer de me comprendre sans hypocrisie. Si je ressens une duplicit de votre part, je ne me sentirai pas assez en confiance pour mexprimer. Votre conduite sincre reste la seule cl de votre influence sur moi. Elle dcoule de votre caractre, de ce que vous tes rellement, et non de ce que les autres prtendent voir en vous, ou ce que vous-mmes essayez de me prouver. Cest en fonction de ce que votre vritable caractre et vos efforts de communication reprsentent pour moi que je peux acqurir ou non une certaine confiance en vous.

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    Tant que je ne peux pas me montrer ouvert face vous, tant que vous ne comprenez pas mon caractre, ma situation et mes sentiments, vous ne pourrez pas me conseiller. Ce que vous direz sera sans doute juste et rflchi, mais naura aucun lien avec mon cas.

    Vous aurez beau me dire que vous mapprciez, que vous voulez maider, je nobtiendrai de vous que des mots, et je ne pourrai pas me fier ces mots. Je serai trop agressif, trop dfensif (peut-tre coupable ou craintif) pour me laisser persuader. Mme si, au fond de moi-mme je sais que jai besoin de votre avis.

    Tant que vous nessayez pas de me comprendre, vos conseils resteront sans intrt pour moi. Vous devez pouvoir mcouter en vous identifiant moi. Pour cela, vous devez faire preuve, par votre caractre, de tolrance et de sincrit afin que nos comptes affectifs soient rgulirement crdits et quune relation de cur sinstaure entre nous.

    Ecoute par empathie (p. 242)Pour chercher dabord comprendre, il nous faut oprer un changement de

    paradigme considrable. En effet, la plupart du temps, nous essayons dabord de nous faire comprendre. Nous coutons trop souvent dans lintention de pouvoir ensuite rpondre : nous parlons ou nous nous prparons parler. Nous filtrons, travers nos propres paradigmes, ce que nous entendons et nous projetons notre autobiographie sur les expriences de ceux que nous prtendons couter. Nous projetons nos propres expriences sur les comportements des autres. Nous prescrivons aux personnes avec lesquelles nous interagissons de porter notre paire de lunettes. Lorsque nous avons un problme avec quelquun (enfant, conjoint, collgue de travail), notre attitude consiste penser : Il (ou elle) ne peut pas comprendre.

    P. 242 et 243Nous avons tous tendance couter de cette manire. On compte en gnral

    quatre niveaux dcoute. On peut ignorer lautre, cest--dire ne pas couter du tout. On peut faire semblant dcouter, en acquiesant de temps autre. On peut procder par coute slective, et ne retenir que certains passages de la conversation. Ceci est trs courant lorsque nous coutons les bavardages continuels de jeunes enfants. On peut galement couter attentivement, mais ne prter attention quaux mots. Il existe pourtant un cinquime niveau dcoute : lcoute par empathie, par laquelle vous vous identifiez votre interlocuteur pour le comprendre

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    P. 243Empathie ne signifie pas non plus sympathie. La sympathie, et le sentiment de

    compassion qui laccompagne, constituent une forme dacceptation, de jugement. Effectivement, dans certaines situations cest la seule rponse possible. Mais on se raccroche trop souvent ce sentiment. On en devient dpendant. Lorsque vous essayez de vritablement comprendre quelquun en vous mettant sa place, vous navez pas tre daccord avec lui. Mais vous devez chercher comprendre cette personne en profondeur, saisir ses sentiments, son raisonnement. Et cela exige bien plus que de simplement entendre, retenir ou mme comprendre les mots prononcs. Les spcialistes en communication estiment que seuls 10% de la communication passent par les mots, 30% passent par les divers autres sons que nous mettons, 60% par notre corps. Il nous faut donc couter avec nos oreilles, mais aussi et surtout avec nos yeux et notre cur. Il faut couter les sentiments, le sens, le comportement en se servant tout autant de lhmisphre droit de notre cerveau que du gauche.

    P. 245Ecouter en sidentifiant linterlocuteur engendre galement un risque de

    vulnrabilit certain. Pour mieux couter, il faut rester ouvert ce que lon entend. Ainsi, pour influencer, il faut se laisser influencer. Pour cela, il faut avoir, lorigine, une grande confiance en soi et vouloir rellement comprendre autrui. Les habitudes 1, 2 et 3 sont, ce niveau, essentielles : elles procurent cette scurit interne qui permet toute personne denvisager ensuite de tels risques avec force et tranquillit.

    Diagnostic et prescription (p. 245)Aussi difficile appliquer quil soit, ce principe : comprendre dabord, reste

    valable dans la majorit des domaines de la vie. Il lest pour de nombreuses professions, comme celles des mdecins. Accepteriez-vous de prendre des mdicaments prescrits par un mdecin qui ne vous aurait ni auscult ni cout, qui ne saurait pas que tels produits sont contre-indiqus dans votre cas ? Lorsque vous navez pas confiance dans le diagnostic, vous vous mfiez aussi de lordonnance.

    Comme le mdecin, le vendeur doit galement sefforcer de comprendre les proccupations, les besoins et la situation de ses clients. Les vendeurs amateurs vendent des produits, les vrais commerciaux vendent des solutions adaptes aux problmes et aux besoins de leur clientle. Le professionnel doit apprendre diagnostiquer, comprendre, faire le lien entre les besoins du consommateur et son produit ou service. Il doit aussi faire preuve dune grande intgrit pour pouvoir dire le cas chant : Non, vraiment, mon produit ne vous convient pas.

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    P. 246Un bon jugement ne peut reposer que sur la comprhension. Celui qui juge

    dabord ne comprendra jamais entirement son interlocuteur. Si ce principe sapplique dans tous les domaines de la vie, cest dans les relations humaines quil donne les meilleurs rsultats.

    Quatre rponses autobiographiques (p. 246)Nous coutons gnralement en nous basant sur notre propre vcu, notre

    propre cadre de rfrences. Ceci nous pousse rpondre de quatre manires diffrentes : nous valuons, cest--dire nous sommes daccord ou nous ne le sommes pas ; nous enqutons en posant des questions conues lintrieur de notre cadre de rfrence ; nous conseillons en nous rfrant notre propre exprience ou nous interprtons ; nous essayons dexpliquer les motivations et le comportement de nos interlocuteurs en nous appuyant sur nos propres motivations et sur notre comportement. Ces rponses nous viennent naturellement, car on nous montre habituellement ce systme de dialogue comme un modle suivre. Mais, nous permettent-elles vraiment de comprendre autrui ?

    P. 250Vous ne pourrez jamais vous glisser dans la peau de votre interlocuteur si

    vous nen avez pas vritablement envie, si vous ne possdez pas une grande force de caractre et un compte affectif bien rempli et si vous ne dveloppez pas votre pouvoir dcoute par empathie. Pour ce dernier point, vous pouvez procder en quatre tapes, tapes qui ne forment cependant que la partie visible de liceberg.

    La premire phase, la moins constructive sans doute, consiste imiter linterlocuteur. Ceci peut devenir insultant si, la base, la relation et votre caractre ne produisent pas un climat de confiance suffisant. Mais cela vous force au moins couter attentivement. La technique est, en outre, relativement facile appliquer : vous coutez et rptez ce qui se dit. Vous navez pratiquement pas besoin de faire appel votre rflexion, votre cerveau.

    La deuxime phase consiste reformuler les paroles de linterlocuteur. Jen ai vraiment marre du lyce. Tu as envie darrter le lyce.

    Cette fois-ci vous exprimez la signification de ses paroles avec vos mots vous. Vous rflchissez ce quil a dit et vous vous servez pour cela de votre hmisphre gauche.

    La troisime phase fait intervenir votre hmisphre droit. Vous refltez le sentiment.

    Jen ai vraiment marre du lyce. Tu te sens compltement frustr.

    Vous ne faites pas tant attention aux mots quaux sentiments.

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    La quatrime phase regroupe les deux dernires. Vous reformulez la phrase en exprimant le sentiment.

    Jen ai vraiment marre du lyce. Lcole te frustre compltement.

    Vous utilisez les deux hmisphres de votre cerveau pour comprendre les deux aspects de la communication : les mots et les sentiments.

    Par le simple fait dcouter en vous efforant de comprendre et de reformuler la phrase en exprimant le sentiment quelle cache, vous fournissez votre interlocuteur son oxygne psychologique . Vous laidez rflchir sur sa pense et sur ses sentiments. Il prend peu peu confiance en vous, et la barrire qui spare ce quil pense rellement de ce quil communique se lve petit petit. Il parle alors du fond du cur.

    Se faire comprendre (p. 254)Savoir se faire comprendre constitue la seconde partie de lhabitude 5, une

    partie tout aussi cruciale pour trouver des solutions avantageuses pour tous.Au dbut de ce chapitre, nous avons dfini la maturit comme lquilibre entre

    le courage et le respect dautrui. Comprendre exige que lon respecte son interlocuteur ; se faire comprendre requiert du courage. Pour parvenir ensemble la victoire, il faut doser ces deux composantes car, dans des situations dinterdpendance, nous devons comprendre lautre, mais nous ressentons aussi le besoin dtre compris.

    La rhtorique grecque tait autrefois base sur trois phases : ethos, pathos, logos. Pour moi, ces trois mots reprsentent lessentiel de lhabitude 5. Ils posent le principe dvolution dans les rapports humains : caractre, relations, logique de lexpression.

    Ethos reprsente vos caractristiques, votre caractre et la confiance quil inspire. Pathos reprsente lempathie, lmotion et la communication de ces sentiments. Logos signifie parole, raison, cest la partie logique, rflchie de votre prestation.

    Or, la plupart des gens passent directement la troisime phase. Ils pensent dabord exprimer logiquement (fonction de lhmisphre gauche) leurs ides. Ils essaient de convaincre leurs interlocuteurs du bien-fond de leur logique sans dabord prendre en compte les deux autres lments ethos et pathos.

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    P. 256Une autre personne de ma connaissance tait pour sa part prte payer le

    prix quil fallait pour obtenir ce quelle voulait :le financement de ses recherches. Elle sentrana avec moi pour parvenir exprimer prcisment le point de vue de ses interlocuteurs et, ensuite seulement, pour dmontrer la logique de sa demande.

    Lors de lentretien avec les directeurs de son service, elle commena par rsumer leurs proccupations et leurs objectifs en ce qui concernait son secteur de recherche. Elle neut pas le temps de finir son rsum, car le directeur du service lui accorda trs vite le budget dsir.

    Lorsque vous russissez exprimer vos ides de manire claire, prcise, visuelle et que vous les restituez dans un contexte plus gnral (les paradigmes et les proccupations de votre entourage), vous augmentez votre crdibilit. Vous ne vous enfermez pas dans votre petit monde vous. Vous ne vous lancez pas dans une explication dithyrambique. Vous comprenez. Ce que vous exprimez peut dailleurs diffrer de ce que vous pensiez lorigine car, en vous efforant de comprendre, vous avez enrichi vos connaissances.

    Lhabitude 5 vous permet dacqurir un niveau de prcision et dintgrit plus lev dans vos explications. Et cela se ressent. Vos interlocuteurs sentent que vous exposez une ide en laquelle vous croyez rellement, qui prend en compte les divers faits et points de vue connus, et qui tient compte de tous.

    P. 258Atteindre un niveau lev de comprhension mutuelle nous aide trouver un

    juste milieu dans nos dcisions communes et nous ouvre la voie vers des solutions plus cratives. Nos diffrences ne sont plus des obstacles sur lesquels nous butons, mais des rochers sur lesquels nous prenons appui pour aller plus haut. La rencontre de ces diffrences cre une immense force de synergie.