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Lesommunautéshrétiennes

de roximité

ommunautésommunautésommunautésommunautésommunautésChrétienneshrétienneshrétienneshrétienneshrétiennesCroximitéroximitéP

Vivant s e l o n

l a v é r i t é e t d a n s l a c h a r i t é ,

nous grandirons de toutes manières vers Celui qui est la

Tête, le Christ, dont le Corps tout entier reçoit concorde et cohésion par toutes sortes

de jointures qui le nourrissent et l’actionnent selon le rôle de chaque partie, opérant ainsi sa croissance et se

construisant lui-même, dans la charité. (Éphésiens 4, 15-16)

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Dans une dynamiqueLes paroisses nouvelles ont été érigées il y a dix ans (Juin 1997).

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« Après 10 années de paroisses nouvelles, disait le Père Santier au Conseil Presbytéral de novembre 2006, il faut avancer vers une nouvelle étape. »

Des dynamismes se sont créés depuis :

- les gens ont fait des efforts pour se rencontrer et pour faire communauté ensemble (avec évidemment des différences suivant les lieux, suivant aussi que l’on soit en rural ou en ville) ;

- pour beaucoup, ce fut une joie d’élargir les horizons, de tisser de nouveaux liens ;

- l’entraide, la collaboration pour un certain nombre de services, catéchèse, SEM, préparation des sacrements, équipes liturgiques, pastorale des jeunes, accompagnement des familles en deuil a été source d’initiatives et de dynamisme ;

- il faut aussi mentionner la joie de célébrer avec des assemblées plus étoffées, les fêtes de paroisses.

Ce sont des atouts sur lesquels s’appuyer.

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Une nouvelle étape2En effet, des évolutions sont en cours :

Certains relais connaissent un essoufflement

Des équipes relais connaissent une diffi-culté de renouvellement. En 97, la tendan-ce a été d’identifier les relais aux anciens clochers. Dans un certain nombre de lieux, en particulier dans le Sud Vendée, avec des communes de faible population et des chrétiens actifs en petit nombre, ce n’était guère tenable ; des relais ont été organi-sés en regroupant plusieurs communes ou clochers...

Dans certaines paroisses, on a sans doute accentué la centralisation, avec des différences suivant qu’il y avait encore (ou non) des prêtres coopérateurs dans les relais. En mettant l’accent sur la paroisse nouvelle à réussir, on a peut-être moins bien servi la vitalité toujours réelle d’un certain nombre de relais.

Les évolutions en cours concernent aussi les ministères et la vie religieuse.

En 1997, un certain nombre de prêtres, anciens curés, sont restés sur place ou sont allés résider dans un relais comme prêtre coopérateur, situation qui a pu don-ner à ce relais le sentiment qu’il avait en-core « son » prêtre. Avec le vieillissement des prêtres, cette situation évolue rapide-

ment. Déjà, il faut envisager des paroisses dont le curé ne sera pas résident.

Il faut aussi mentionner la diminution des communautés religieuses qui gardent pourtant une grande importance dans la proximité évangélique vécue au sein de la population.

Progressivement le ministère diaconal est mieux identifié. Un corps de diacres s’est constitué. Leur ministère de service dans la vie sociale et ecclésiale s’inscrit au plan local et diocésain.

De nouveaux ministères apparaissent : Animateurs Laïcs en Pastorale ; person-nes qui conduisent les sépultures, mem-bres laïcs des équipes pastorales... sans compter toutes les personnes qui pren-nent en charge les différents services.

Ainsi, de plus en plus de fidèles laïcs prennent en charge des services ecclé-

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siaux sur la base d’une lettre de mission ou de reconnaissance reçue de l’évêque (les ALP ont une lettre de mission reçue de l’évêque, les membres de l’équipe pas-torale sont reconnus par lui ; des équipes relais sont reconnues...). De cette maniè-re, ils participent à l’exercice de la charge pastorale avec les ministres ordonnés.

A partir de là, et comme nous y invite le synode, il a paru bon d’ouvrir deux chan-tiers étroitement liés l’un à l’autre : celui

de la mise en place des Communautés Chrétiennes de Proximité et de leur ani-mation, et celui du devenir du ministère des prêtres. La quatrième orientation du chemin : « Vivre ensemble l’eucharistie et l’Église comme peuple de frères » dit : « Permettre une meilleure animation et une meilleure conduite des communautés locales, favorisant un plus grand témoi-gnage de la vocation de baptisé. Situer avec justesse et réalisme les ministères des prêtres et des diacres ».

Vers des CommunautésChrétiennes de Proximité

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Pourquoi un changement de désignation ?

Quand on parlait de relais, on pensait à relayer la vie paroissiale : les activités, les

propositions, les initiatives, les décisions. Et au bout du compte c’était l’équipe relais qui faisait le relais.

Le plus souvent, le relais correspondait à une commune, un clocher, une ancienne paroisse. Dans certains cas, (notamment dans le Sud) il est un ensemble de clo-chers qui se sont regroupés.

Parler de Communauté Chrétienne de Proximité, c’est moins dire une structure qu’un projet.

En parlant de communauté chrétienne l’accent est mis veut sur un « vivre ensem-

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relayer la vie paroissiale : les activités, les à une commune, un clocher, une ancienne paroisse. Dans certains cas, (notamment dans le Sud) il est un ensemble de clo-chers qui se sont regroupés.

Parler de Communauté Chrétienne de Proximité, c’est moins dire une structure qu’un projet

l’accent est mis veut sur un

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ble » des chrétiens. Bien sûr, la paroisse aussi est le cadre d’un « vivre ensemble » et il ne s’agit pas de défaire ce qui a été fait depuis 97. Mais à l’intérieur des paroisses, il y a place pour des communautés locales où les chrétiens se connaissent, se recon-naissent, s’entraident, sont présents et attentifs à la vie locale.

Parler de proximité et de vie fraternelle, c’est aussi dire un projet missionnaire : se rendre proche, demeurer proche d’une population locale, faire que l’Église y soit reconnaissable, présente et accessible, Et dans l’Esprit du Christ manifester la proxi-mité de Dieu.

Cette proximité et cette fraternité sont à vivre dans des services de proximité

Par exemple :

- Si l’organisation et l’animation de la catéchèse (enfants, jeunes, adultes), la préparation aux baptêmes et maria-ges ne peuvent se faire qu’à l’échelon paroissial, il y a des repérages, des pro-positions, un accueil à vivre à un niveau plus local et plus proche.

- Il en est de même pour le service évan-gélique des malades, l’accompagne-

ment des familles en deuil, le souci des situations de pauvreté.

- Il est important également que des liens puissent s‘établir ou se fortifier avec les personnes ou associations, qui animent la vie locale.

- Concernant la vie de prière de nos com-munautés chrétiennes, il faut tenir que la célébration dominicale est paroissia-le, même si elle se fait dans les différen-tes églises. Cependant, il y a une dimen-sion sociale locale que nous ne pouvons pas ignorer pour les célébrations de

sépultures et de mariages. Dans les différents lieux, des temps

de prière sont pro-p o s é s ( c h a p e -

let, che-min de

c r o i x , a d o -

ration, p r i è r e

du soir).

- D a n s les com-munes, il y a aussi des

bâtiments à habiter et à entretenir : l’église, des salles, etc.

Il ne s’agit donc pas d’abandonner la fonction de relais paroissial, mais plutôt de l’enrichir. Comment à travers tout cela, garder une vie de communauté chrétienne locale ? Comment vivre la proximité à cet échelon local ?

- Si l’organisation et l’animation de la catéchèse (enfants, jeunes, adultes),

sépultures et de mariages. Dans les différents lieux, des temps

de prière sont pro-p o s é s ( c h a p e -

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ration, p r i è r e

du soir).

- D a n s les com-munes, il y a aussi des

bâtiments à habiter et à entretenir :

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Dans ces Communautés Chrétiennes de Proximité, l’animation de la vie communautaire s’appuiera sur des personnes reconnues.

En équipe, elles auront le souci de faire vivre les trois missions d’une communauté ecclésiale : l’annonce et le témoignage de la foi, la prière communautaire et la célé-bration du Christ ressuscité, le service de tous, notamment des personnes malades ou dans le besoin; ajoutons qu’il y aura aussi à veiller à la communication et à la vie matérielle.

Evidemment, cette équipe n’a pas à tout faire ; elle a le devoir de s’associer les personnes susceptibles d’apporter leur

concours pour que l’ensemble des tâches soit effectivement pris en charge. En te-nant compte de ce qui est déjà vécu, un cahier des charges relativement précis de chaque responsabilité sera établi

Dans ces conditions nouvelles, com-ment situer le ministère des prêtres ? Il demeure d’une part ministère de l’unité et de la communion, et, comme le dit Saint Paul « le ministère de la cohésion et des jointures » (Eph. 4,16), et d’autre part, ce-lui de l’enracinement dans la foi et dans l’Évangile des communautés qui est tou-jours un don de Dieu reçu et transmis par les apôtres et leurs successeurs, les évê-ques. Avec ces repères fondamentaux, pasteurs et fidèles pourront préciser les formes concrètes du ministère sacerdotal dans les communautés.

Supplément à Église de Luçon N° 16-2007VII

Mettre en place desCommunautés Chrétiennes

de Proximité

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Pour mettre en place les Communautés Chrétiennes de Proximité, on ne part pas de rien. Deux écueils sont sans doute à éviter : d’abord celui de considérer qu’il s’agit simplement d’un changement de nom des relais, ensuite de prendre les choses d’une manière administrative par la mise en place d’une nouvelle structure. Une Communauté Chrétienne de Proximité est d’abord un projet de vie ecclésiale au service de la mission.

Dans le processus de mise en place de ces communautés, il revient au curé, avec l’équipe pastorale et le conseil de paroisse de conduire la mise en place de ces communautés. On sera attentif :

1. A discerner un ensemble qui puisse former cette communauté.

Ce sera un relais, ou plusieurs relais en-semble ; en ville, ce pourra être une unité géographique comme un quartier. Cepen-dant, le critère purement géographique ne suffit pas ; il faudra aussi apprécier quels sont les dynamismes existants et poten-tiels pour qu’un ensemble de chrétiens

porte ce projet de communauté de proxi-mité.

Il y aura aussi à discerner quels services peuvent être pris en charge par la commu-nauté ; cela pourra varier selon les lieux et les contextes de vie en église.

Ces discernements sont nécessaires si l’on veut éviter que tout repose sur l’équi-pe d’animation, celle-ci devant se sentir portée par la communauté tout autant qu’elle aura à la stimuler.

2. À Mettre en place l’équipe d’animation

Il s’agit d’une équipe d’animation res-treinte, de 5 personnes, chacune ayant le souci de l’un des aspects de la mission

de ProximitéPour mettre en place les Communautés

Chrétiennes de Proximité, on ne part pas de rien. Deux écueils sont sans doute à éviter : d’abord celui de considérer qu’il s’agit simplement d’un changement de nom des relais, ensuite de prendre les choses d’une manière administrative par la mise en place d’une nouvelle structure. Une Communauté Chrétienne de Proximité est d’abord un projet de vie ecclésiale au

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ni faire l’objet d’un abonnement séparéVIII

photos : SDV

de la Communauté Chrétienne de Proximi-té déjà évoqué :

- L’annonce de la foi et le témoignage.

- La prière communautaire et la célébra-tion du Christ ressuscité.

- Le service de la charité auprès des ma-lades, des personnes âgées, isolées, en situations de pauvreté ainsi que l’atten-tion à la vie sociale.

- Le suivi des questions matérielles.

- La communication.

L’une d’entre elles assurera la coordina-tion de l’équipe.

Pour constituer cette équipe, la commu-nauté proposera plusieurs noms. Après discernement, le curé et l’équipe pasto-rale choisiront et appelleront les person-nes. Parce que la fonction de coordination engage la communion ecclésiale, le coor-dinateur sera nommé par l’évêque, en lien avec le vicaire épiscopal.

Les membres de cette équipe seront en-voyés avec une lettre de reconnaissance

pour trois ans, renouvelable une fois. La communauté les confiera au Seigneur et à l’Esprit Saint par la prière et une bénédic-tion dans le cadre de la liturgie.

3. À favoriser une vie d’équipe :

L’équipe d’animation cherchera à mettre en œuvre pour elle-même les dimensions de la vie ecclésiale. Elle se réunira en met-tant au centre la prière, l’esprit fraternel, l’écoute du Christ dans sa parole, le par-tage des joies et des peines de la com-munauté. Ainsi, la communion fraternelle et l’esprit missionnaire rejailliront sur l’en-semble des membres de la Communauté Chrétienne de Proximité et sur la vie de la paroisse. Une équipe qui ne se préoccupe-rait que du fonctionnement risquerait vite de s’essouffler.

4. À vivre des liens de communion avec l’ensemble de la paroisse :

Pour assurer le lien des équipes d’ani-mation avec le curé, l’équipe pastorale et le conseil de paroisse,

- L’un des membres de l’équipe sera membre du conseil de paroisse (de pré-férence le coordinateur).

- L’équipe pastorale aura l’initiative d’en-tretenir des liens étroits avec ces équi-pes d’animation.

- L’un des membres de l’équipe pastorale participera de temps à autre aux réu-nions des équipes d’animation.

- Le curé prendra l’initiative de réunir les équipes d’animation pour un temps de relecture, au moins une fois par an.

photos : SDVphotos : SDVphotos : SDV

le conseil de paroisse,

- L’un des membres de l’équipe sera

- L’équipe pastorale aura l’initiative d’en-

- L’un des membres de l’équipe pastorale

- Le curé prendra l’initiative de réunir les