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EHESS L'Espace missionnaire. Lieu d'innovations et de rencontres interculturelles. Actes du colloque de l'Association francophone œcuménique de missiologie, du Centre de recherches et d'échanges sur la diffusion et l'inculturation du christianisme et du Centre Vincent Lebbe, Québec, Canada, 23-27 août 2001 by Gilles Routhier; Frédéric Laugrand Review by: Françoise Aubin Archives de sciences sociales des religions, 49e Année, No. 126 (Apr. - Jun., 2004), pp. 90-92 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/30122855 . Accessed: 12/06/2014 19:56 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sciences sociales des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 195.34.78.245 on Thu, 12 Jun 2014 19:56:08 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

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L'Espace missionnaire. Lieu d'innovations et de rencontres interculturelles. Actes du colloquede l'Association francophone œcuménique de missiologie, du Centre de recherches etd'échanges sur la diffusion et l'inculturation du christianisme et du Centre Vincent Lebbe,Québec, Canada, 23-27 août 2001 by Gilles Routhier; Frédéric LaugrandReview by: Françoise AubinArchives de sciences sociales des religions, 49e Année, No. 126 (Apr. - Jun., 2004), pp. 90-92Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30122855 .

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ARCHIVES DE SCIENCES SOCIALES DES RELIGIONS

successives, c'est toute l'histoire r6currente du vrai que pratique l'entreprise du Totimisme aujourd'hui qui se voit rdvlde dans ses

proc6dds. On sait que cette histoire 5 la fois rdtrospective et prospective suppose le recours i une rh6torique trbs subtile des valeurs de

v6rit6 (selon l'expression bachelardienne) qui sont cens6es 6merger au sein m~me du monde de l'erreur ou de l'illusion, et parfois grace aux erreurs ou aux malentendus. Dans cette rh6to- rique de la r6currence, les alli6s recherch6s sont ceux qui sont dans le vrai, mime partiellement, mais sans le savoir (et pour cause), sans comprendre la rdvolution qu'ils accomplis- saient. A lire ainsi le chapitre final consacrd A Radcliffe Brown, on comprend mieux la port6e du << miracle >> que L6vi-Strauss reconnait dans la d6couverte en 1951 par cet anthropologue britannique des raisons qui font des faucons et des corneilles des espbces < bonnes i penser >> tot6miquement, car c'est en effet sinon un miracle du moins un mystbre que de d6couvrir sans le savoir la solution d'un problbme tot6- mique que l'on ne se posait plus depuis trente ans. Mais, comme le disait un historien et philosophe des sciences L. Brunschvicg, que C. Levi-Strauss a eu comme professeur: < II n'est meme pas permis de dire qu'on sait une chose alors m~me qu'on la fait, tant qu'on ne sait qu'on la fait >> (La connaissance de soi, 1968).

Andrd Mary.

L'Espace missionnaire. Lieu d'innovations et de rencontres interculturelles. Actes du colloque de l'Association francophone ecu- minique de missiologie, du Centre de recher- ches et d'4changes sur la diffusion et l'incul- turation du christianisme et du Centre Vincent Lebbe, Quebec, Canada, 23-27 aofit 2001. Paris-Sainte-Foy (Canada), Karthala-

126.25 ROUTHIER (Gilles), LAUGRAND (Frdd6ric), 6ds.

Presses de l'Universit6 Laval, 2002, 437 p. (illustr., tablx.) (coll. < M6moire d'Eglises w).

Les collaborateurs au colloque oecumdnique de Qudbec dtaient soit des historiens, soit des anthropologues, soit des th6ologiens catholi- ques ou protestants, venus de l'Europe franco- phone, des Pays-Bas et du Canada, qui avaient en commun une vision rdnov6e de l'histoire missionnaire. Tous ont en effet rdsolument refusd de s'abandonner au r6cit de stratdgies de conquite face i la p6riphdrie du monde chrd- tien. Au contraire, ils se sont tournds vers les < r6cepteurs w du message 6vangl61ique, vers les Smissionnds w, et ils ont cherch6 h d6celer le

dialogue qui s'est 6tabli entre eux et les

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instances missionnaires, et les innovations qui en ont r6sult6, d'abord en pays de mission, mais aussi, ce qui est plus surprenant, en pays de vieille chrdtientd.

Dans la premiere partie, qui traite des << Conceptions et repr6sentations de la mission >>, la contribution qui m'a paru la plus riche (par Antoine Tran Van Toan) expose comment, dans le cas du Vietnam (un cas qui pourrait, sans nul doute, etre etendu a la Chine), les innovations th6ologiques, doctrinales et liturgiques ont 6t6 bloqu6es dbs le d6part par la rigidit6 du centralisme romain impos6 grace i

la Congr6gation pour la Propagation de la Foi (crd6e en 1622) et a l'institution des vicaires apostoliques (B partir de 1658). Cependant, l'inculturation de la foi est venue spontandment sous la forme d'une paraliturgie autochtone : ce furent de nombreux cultes i la Vierge Marie et aux saints, manifestds par des processions, des pilerinages, des offrandes de fleurs ; une d6vo- tion imprdgnde de dolorisme durant le cycle de Paques ; des podsies populaires aidant les anal- phabites i mdmoriser les pribres en langue vernaculaire. Et il faut remarquer que cette langue du peuple subit elle-meme des transfor- mations syntaxiques sur le module des langues occidentales, tandis que la musique des canti- ques s'adaptait aux intervalles des six tons du vietnamien. En Chine (selon Shenwen Li, sur laquelle voir Arch. 122.84), d'une part, les missionnaires frangais ne se sont pas content6s de se faire chinois parmi les Chinois en divers registres (onomastique, langue, costume, respect de l'6tiquette), mais de surcro^it ceux que l'on a appelds les figuristes ont pens6 d6couvrir dans le Yijing, le Classique des muta- tions, des traces d'expressions bibliques, et, d'autre part, plusieurs d'entre eux se sont trouvds, aprbs leur mort, incorpords dans le panth6on bouddhiste ou taoiste.

Au xvIIe sibcle, une spiritualit6 sacerdotale particulibre s'est d6veloppde ayant pour objectif la mission en terre lointaine, sur les thbmes de la disponibilitd absolue et du renon- cement i soi jusqu'd l'andantissement par le martyre; ainsi 6nonc6e en un r6pertoire d'exemples h6roiques, la mission est devenue une construction imaginaire (selon Bernard Dompnier). Mais il pouvait se faire que la mission trouve sa rdalisation dans l'espace europden m~me, i la frontibre de la catholicit6 : les capucins italiens du xvIIe sidcle ont 6t6 confrontds dans les cantons protestants des Alpes suisses & des conditions climatiques extremes, ce qui les a contraints h renoncer h leur code vestimentaire, et ils se sont trouv6s soumis i des charges spirituelles et temporelles qui ne relevaient pas du charisme de leur

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ordre; ils se sont admirablement bien adaptds, par exemple en remplagant la pastorale de la peur par celle de la s6duction et de la simpli- citd, mais ils n'ont pas rdellement innov6 (selon Chantal Gauthier). Quant A l'appel i la mission a partir du deuxibme tiers du XIXe sibcle, ainsi que l'analyse avec finesse Jean Pirotte, il suit, avec une grande diversit6 de moyens, si totale- ment le sch6ma de la propagande politique que l'on peut soupqonner une filiation entre propa- gande missionnaire et propagande moderne (pp. 115-138).

Un exemple de l'adaptation 5 une altdrit6 absolue au XIXe siacle est fournie par les frbres bretons de Ploermel qui, en Guadeloupe, passent, entre 1838 et 1848, de la vision du Noir corrompu a celle de l'esclave souffrant et en viennent A condamner les hidrarchies 6tablies (selon Philippe Delisle). Du c6td protestant, le village morave de Herrnhut, fond6 en Saxe dans les anndes vingt du XVIIIe sibcle par le comte Nicolas-Louis de Zinzendorf (1700-1760) a dtd une p6pinibre de missionnaires qui, dans quarante pays situds du P61e nord aux zones tropicales, ont port6 un iddal 6vangl61ique de d6fense des droits humains et d'oecumdnisme, notamment a l'dgard des juifs (selon Jacob van Slageren).

La deuxi5me partie, consacrde aux w Missions chez les autochtones >>, se concentre sur les ndgociations culturelles mendes a travers le continent amdricain: le d6veloppe- ment d'un chant liturgique en langue vulgaire dans les missions canadiennes (par Paul-Andrd Dubois); I'appropriation par les convertis amdrindiens de la figure du d6mon, introduite par les jesuites, pour y rdcup6rer leurs esprits pr6hispaniques et chamaniques condamnds et, en retour, I'acceptation par les missionnaires de la nouvelle personnalit6 d6moniaque ainsi cr66e (par F.L.); I'innovation d'une w approche ethnomimdtique >> entreprise par le j6suite Dominique du Ranquet entre 1852 et 1877 parmi les populations algonquiennes de la region du nord du lac Supdrieur (par Olivier Servais); chez les Amdrindiens de la pdninsule Qudbec-Labrador, une lutte iddologique entre les valeurs autochtones et la rigueur discipli- naire du syst5me introduit par les missionnaires (par Denis Gagnon).

La troisiame partie, qui survole les w Nouvelles iddes, nouveaux modiles mission- naires >> au xxe siacle, souligne la contribution des jeunes Eglises a Vatican II, notamment la d6fense de la langue vernaculaire en liturgie proposde par les Eglises d'Afrique et le ddbat sur le pluralisme des traditions religieuses (par G.R.), m&me si la recherche du compromis dans la rddaction des textes conciliaires (en latin,

BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE

remarquons-le) n'a gubre favoris6 le d6ploie- ment d'innovations (par Eddy Louchez). Une des nouvelles strat6gies mises en place aprbs 1960 a 6td, sous le patronage de monast5res occidentaux, l'implantation de communaut6s monastiques dans les pays de nouvelle chrd- tientd, des << laboratoires d'inculturation >> dit Frangoise Jacquin. Un exemple d'innovation liturgique est fourni par l'Eglise du Congo, qui s'efforce d'adapter le rite romain a sa propre sensibilit6, notamment dans ses liens avec les ancatres (selon Monique Misenga Banyingela) ; l'Eglise de Kinshasa, elle, a innov6 en imagi- nant de nouvelles formes de ministbres eccl6- siaux exerc6s par des laics, les bakambi (< guides >), crd6s depuis 1975 (selon Maurice Cheza). Cependant les synodes sp6ciaux pour l'Am6rique (1997) et l'Asie (1998) ont r6v616l certaines dissonances qui montrent la difficult6 d'un langage commun au sein de l'Eglise universelle et indique que l'innovation reste une tiche d'actualit6 dans la < nouvelle 6vang6- lisation > (par Jacques Gadille).

Du c6td protestant, on relive a Madagascar les toby, des campements provisoires qui deviennent des centres de Rdveils bibliques, et, a c6td des pasteurs habilitds a baptiser et a donner la Cane, des w bergers > et w bergbres w (mpiandry) qui animent les Rdveils par leurs dons de gudrisseurs et d'exorcistes (selon Jean Sauter). La Socidtd des Missions dvangdliques de Paris a, de son c6td, lanc6 des actions apostoliques communes >> (ou AAC) destindes a modifier I'attitude des Eglises du Nord en leur apprenant a recevoir a leur tour des Eglises du Sud (selon Jean-Frangois Zorn).

La dernibre partie est consacrde aux w Inno- vations socioculturelles >. A ce registre appar- tiennent, en Afrique de l'Est, l'introduction de plantations de cafdiers et l'acclimatation de 16gumes et fruits varids par les spiritains et les pares blancs (selon Annie Lenoble-Bart). Le ph6nombne de la < Cr6olit6 >, apparu a la fin des anndes quatre-vingt dans le christianisme des Antilles frangaises, pourrait ouvrir la voie a un processus mondial de crdolisation, c'est-5- dire d'une identit6 plurielle et d'tecum6nisme fondamental, ainsi que le propose Philippe Chanson. Au Cameroun, trois socidtds mission- naires issues du protestantisme et du catholi- cisme ont 6td actives et ont cru toutes 6gale- ment A la n6cessitd de joindre le d6veloppement a l'dvangdlisation et de crder des Eglises autochtones et libres: la Baptist Missionary Society a partir de 1841, repr6sent6e par d'anciens esclaves jamaicains, la < Pieuse soci6ta des Missions >> venue du catholicisme allemand a partir de 1890, et, cette manme

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ann6e, les presbytdriens amdricains (selon Philippe Laburthe-Tolra).

En conclusion, on pourra retenir les remar- ques du thdologien protestant Marc Splindler sur << l'espace missionnaire, lieu d'innovations et de rencontres interculturelles >>: das l'origine, la valorisation de l'idde d'innovation a sous-tendu la mission chrdtienne, plus encore dans le protestantisme que dans le catholicisme, et le mouvement aecumdnique contemporain pousse au renouveau plus que jamais. On se rappellera aussi que plusieurs collaborateurs au recueil ont soulign6 que l'oecumdnisme a dtd lanc6 en terre de mission (l'iecumdnisme 6tant prdcisdment le thbme du prdcddent colloque des mames associations, cf supra, 126.11).

Frangoise Aubin.

Les Origines religieuses de la R~volution frangaise. Paris, Seuil, 2002, 573 p. (bibliogr.,

126.26 VAN KLEY (Dale).

index).

L'ambition trbs l61ev6e que s'est donnd cet ouvrage est mame une double ambition. Parce qu'il revient h la question ddji si brillamment labourde par tant de grands livres des origines de la Rdvolution frangaise, question d'autant plus difficile i aborder que la Rdvolution s'est elle-mame conque et revendiqude comme un saut dans l'inddit, en rupture radicale avec tout ce qui avait prdc6dd. Mais bien plus encore, parce qu'il s'agit ici de prater des origines de nature religieuse A un immense 6vdnement g6ndralement vu comme fonciarement antireli- gieux, alors que par religion, on entend g6ndra- lement en France la religion catholique, elle- mame pergue comme intimement lide au cours des XVIIIe et XIXe siacles A la monarchie et mame

. la contre-rdvolution. L'auteur nous en

avertit d'emblde, ces w origines > ne seront pas conques comme simples ni unidirectionnelles. Il nous paraft d'autant plus pertinent de suivre son invitation a distinguer dans ce livre deux parcours de lecture relevant de deux 6chelles du temps diffdrentes.

Le premier de ces parcours s'attache h reconstituer un processus de d6construction : l'objet en est un absolutisme bourbon mind, bien plus encore que par les Lumibres, par des controverses religieuses envisagdes depuis 1560 jusqu'a 1791. Car, si l'historien amdricain D.V.K. doit un renom international aux ouvrages qu'il a consacrds au jans6nisme, ces origines religieuses de la Rdvolution ne sont pas, ou tout au moins pas seulement, des origines jansdnistes. L'impressionnante drudition

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ddployde ici remonte aux guerres de reli- gion pour reconstituer une continuitd s6culaire log6e dans l'association entre religion et contestation politique, parfois mamne subver- sion. Une continuit6 qui tient a des thbmes qui rebondissent d'une 6poque a l'autre, le premier chapitre montrant comment des revendications de la Ligue et des thbmes monarchomaques calvinistes peuvent s'associer pour constituer un fonds ouvert a qui veut y puiser. Mais conti- nuit6 aussi, - ce qui du point de vue des effets produits s'avbre tout aussi efficace -, dans la perception des acteurs, celle du peuple de Paris qui constitue un des premiers h6ros de ce livre, comme dans celle du pouvoir: les curds jansd- nistes parisiens en hdritiers et continuateurs de la Fronde.

A ce processus de ddconstruction, le jansd- nisme vient a son tour apporter une contribu- tion d'autant plus efficace qu'elle joue sur des registres trbs divers. A la suite des remarqua- bles travaux de Rend Taveneaux et avec le soutien actif de Frangois Furet, l'attention des historiens a 6td, de longtemps, attirde par les crises qui, en rdponse a la publication en 1713 de la bulle Unigenitus censde assurer l'dradica- tion du jansdnisme, ont scand6 sans rdpit tout le XVIIIe siacle frangais: appels et rdappels des opposants a la bulle, affaire dite < querelle des sacrements > des anndes 1750, lorsque l'arche- vaque de Paris a pr6tendu soumettre l'adminis- tration des derniers sacrements aux mourants a la production de billets de confession dl61ivrds par des directeurs de conscience non-jans6nistes, et encore expulsion des Jdsuites en 1762.

En suivant minutieusement le ddroulement et les effets de l'ensemble de ces crises, D.V.K. en renouvelle considdrablement la lecture et particulibrement celle du bilan pour la monarchie, bilan d'autant plus lourd du fait de l'insistance que celle-ci a mise a imposer 1' Unigenitus, jusqu'a prdtendre en faire en 1730 une loi d'Etat, ce qui, joint au durcissement des termes de l'ddit de Fontainebleau contre les huguenots, repr6sente aux yeux de l'A., le <<paroxysme >> de l'absolutisme royal frangais. C'est-a-dire aussi le pic a partir duquel s'amorce la chute.

Dans un premier temps, la monarchie a certes rdussi a expulser le jansdnisme du clerg6, mais celui-ci n'en a que mieux trouvd audience aupras des avocats et magistrats. Lors de la querelle des sacrements, c'est le Parlement de Paris qui prend la direction de l'affrontement avec le pouvoir et avec l'6piscopat. En parve- nant a contraindre les pratres r6calcitrants a administrer les sacrements, il rdussit a se poser en garant de la tranquillit6 publique >>. La monarchie se trouve ainsi disqualifide dans le

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