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Lettre AFEP Infos n° 69 – DECEMBRE 2016 AFEP – 22 rue Jean Laurent - 78110 LE VESINET Agrément National Organisme de Formation Sommaire Dossier 1 : Du sujet épistémique à l’Enfant Pré- coce Dossier 2 : Harcèlement et Gentillesse La vie des Antennes Conférences/Livres Lettre de la Présidente En cette fin d’année, je tiens à rendre hommage à tous nos bénévoles qui s’investissent de manière remar- quable et que je prends grand plaisir à rencontrer. Ce sont toujours des moments très chaleureux et je les en remercie. Depuis la rentrée, plus de 370 animations ont été proposées, vous les retrouverez en grande par- tie dans cette Lettre Infos où une large place est lais- sée à nos antennes. J’ai pris soin également de rappeler toutes les prochaines activités déjà programmées et dont les inscriptions sont ouvertes ; elles sont toutes sur notre site et un publipostage est fait systémati- quement à tous les membres. N’attendez pas le dernier moment pour vous inscrire afin d’assurer votre venue. Nous avons mis en place un système d’inscription en ligne via « Billetweb » ce qui allège les tâches de nos bénévoles et facilite notre organisation, je vous remer- cie d’y contribuer. Notre 1 er dossier « Du sujet épistémique à l’enfant précoce » est une analyse faite par l’un de nos confé- renciers, Fabrice Bak, et qui a pour finalité de mieux comprendre le développement de nos enfants pour nous permettre de le guider au mieux tout en nous laissant guider par lui afin de développer son potentiel sereinement. Le deuxième dossier est une réflexion de Marie-Line Stenger-Fache sur la journée du 3 novembre qui était à la fois celle de la lutte contre le harcèlement à l’école et celle de la gentillesse. Quelques informations utiles dans les différents enca- drés et, enfin, en dernière page, la liste des conférences déjà programmées, deux livres qui m’ont été signalés par une bénévole et celui d’Alain Pouhet qui inter- vient lors de nos conférences sur le thème des troubles DYS dans un contexte de Haut Potentiel. Je vous souhaite de très agréables fêtes de fin d’année et une très belle et douce Année 2017. Vlinka Antelme Rédaction : Vlinka ANTELME Assemblée Générale Samedi 14 Janvier 2017 de 10h15 à 12h00 4 rue Amélie 75007 Paris Ordre du jour Rapport moral Rapport financier Modification des statuts (définition des membres, repré- sentation des bénévoles locaux) Cette annonce tient lieu de convocation. Le compte-rendu de l’AG sera publié dans notre prochaine Lettre Afep Infos et en lecture dans la partie privée de notre site. Atelier des Psychologues Samedi 14 Janvier 2017 De 14h00 à 17h00 Maison des Associations 4, rue Amélie - 75007 Paris Réservé uniquement aux psychologues membres de l’AFEP

Lettre de la Présidente Assemblée Générale · Organisme de Formation Sommaire ... dans le cas entre autre de la débilité phénylpyravique. ... Progressivement l’imitation

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Lettre AFEP Infos n° 69 – DECEMBRE 2016 AFEP – 22 rue Jean Laurent - 78110 LE VESINET

Agrément National

Organisme de Formation

Sommaire

Dossier 1 : Du sujet épistémique à l’Enfant Pré-

coce

Dossier 2 : Harcèlement et Gentillesse

La vie des Antennes

Conférences/Livres

Lettre de la Présidente

En cette fin d’année, je tiens à rendre hommage à tous nos bénévoles qui s’investissent de manière remar-quable et que je prends grand plaisir à rencontrer. Ce sont toujours des moments très chaleureux et je les en remercie. Depuis la rentrée, plus de 370 animations ont été proposées, vous les retrouverez en grande par-tie dans cette Lettre Infos où une large place est lais-sée à nos antennes. J’ai pris soin également de rappeler toutes les prochaines activités déjà programmées et dont les inscriptions sont ouvertes ; elles sont toutes sur notre site et un publipostage est fait systémati-quement à tous les membres. N’attendez pas le dernier moment pour vous inscrire afin d’assurer votre venue. Nous avons mis en place un système d’inscription en ligne via « Billetweb » ce qui allège les tâches de nos bénévoles et facilite notre organisation, je vous remer-cie d’y contribuer. Notre 1er dossier « Du sujet épistémique à l’enfant précoce » est une analyse faite par l’un de nos confé-renciers, Fabrice Bak, et qui a pour finalité de mieux comprendre le développement de nos enfants pour nous permettre de le guider au mieux tout en nous laissant guider par lui afin de développer son potentiel sereinement. Le deuxième dossier est une réflexion de Marie-Line Stenger-Fache sur la journée du 3 novembre qui était à la fois celle de la lutte contre le harcèlement à l’école et celle de la gentillesse. Quelques informations utiles dans les différents enca-drés et, enfin, en dernière page, la liste des conférences déjà programmées, deux livres qui m’ont été signalés par une bénévole et celui d’Alain Pouhet qui inter-vient lors de nos conférences sur le thème des troubles DYS dans un contexte de Haut Potentiel. Je vous souhaite de très agréables fêtes de fin d’année et une très belle et douce Année 2017. Vlinka Antelme

Rédaction : Vlinka ANTELME

Assemblée Générale

Samedi 14 Janvier 2017 de 10h15 à 12h00

4 rue Amélie 75007 Paris

Ordre du jour

Rapport moral Rapport financier Modification des statuts (définition des membres, repré-

sentation des bénévoles locaux)

Cette annonce tient lieu de convocation.

Le compte-rendu de l’AG sera publié dans notre

prochaine Lettre Afep Infos et en lecture dans la

partie privée de notre site.

Atelier des Psychologues Samedi 14 Janvier 2017

De 14h00 à 17h00 Maison des Associations

4, rue Amélie - 75007 Paris

Réservé uniquement aux psychologues membres de l’AFEP

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DU SUJET EPISTEMIQUE A L’ENFANT PRECOCE Fabrice BAK

Psychologue cognitiviste

1) Les facteurs du développement

Piaget a distingué 4 facteurs permettant le déve-loppement mental, mais dont l’implication est va-riable : a) La maturation nerveuse : l’importance de la myélinisation a été mise en évidence de multiples façons, ne serait-ce qu’en pathologie, dans le cas entre autre de la débilité phénylpyravique. La ma-turation ouvre des possibilités et apparaît en con-séquent comme une condition nécessaire à l’appa-rition de certaines conduites, toutefois elle n’est pas une condition suffisante car elle doit se dou-bler d’exercice et de fonctionnement. Ainsi, si le cerveau contient un certain nombre de con-nexions héréditaires, il en contient un nombre toujours plus croissant dont la plupart sont ac-quises par l’exercice. Si la maturation est un fac-teur à coup sûr nécessaire dans la genèse, il n’explique pas tout le développement. Elle est donc un facteur parmi d’autres dont on ne sait exactement quel est le rôle en dehors de l’ouverture possibilités, ni surtout le mode d’action. b) L’exercice et l’expérience (acquise dans l’action sur les objets) : on distingue à ce niveau l’expérience physique (agir sur les objets pour en abstraire les propriétés) et l’expérience logico-mathématique (agir sur les objets pour connaître le résultat de la coordination des actions). c) L’interaction et les transmissions sociales : le langage est un facteur de développement mais il n’en est pas la source. En effet, pour pouvoir as-similer le langage et notamment les structures lo-giques qu’il véhicule, il faut un instrument d’assimilation qui lui soit antérieur. Ainsi, le développement opératoire devance l’expression verbale, comme le montre le niveau sensorimoteur où l’action est beaucoup plus struc-turée que la verbalisation. Ce que l’enfant ne sait pas dire, il le manifeste dans l’action. Le langage ne semble donc en voie d’être maîtrisé que lors-que les structures nécessaires à une logique ver-bale sont acquises, c’est-à-dire après 12 ans.

Il est à noter que si le milieu apporte une grande richesse dans la réalisation verbale, cela ne per-met en rien de préjuger du niveau des structures logiques. L’échange social et la socialisation ont une grande importance. Si la socialisation com-mence par les conduites, la socialisation de la pen-sée n’est possible que lorsque les structures de ré-versibilité sont acquises (la réciprocité dans les échanges n’est donc qu’une réalité après 8 ans), comme nous le montre les conduites d’enfants en groupe. Ces conduites, au départ, ensemble d’individualité, tendent à se coordonner les unes aux autres, d’un sujet à un autre. Cette coordina-tion ne sera possible que lorsque l’enfant aura structuré la capacité de se décentrer et de cumu-ler différents points de vue. d) L’équilibration : les opérations ne sont pas pré-formées ; elles se construisent de façon conti-nuelle par l’abstraction réfléchissante qui réfléchit, sur un plan supérieur, la structure élémentaire ini-tiale, la reconstruit et l’élargit. Les abstractions ré-fléchissantes consistent ainsi à transformer les ob-jets et les situations, elles ne s’exercent qu’à l’occasion de problèmes, de conflits, de déséqui-libres. Or, la reconstruction opérée consiste à ré-tablir l’équilibre antérieur en élargissant le champ de l’équilibre par une modification des structures. La notion d’équilibre est donc caractérisée par des compensations. L’équilibre n’étant pas un état de repos mais procédant de l’adaptation. Il est mobile de telle sorte qu’en présence d’une perturbation extérieure, le sujet cherche à la réduire par des compensations en sens inverse (l’équilibration conduit ainsi à la réversibilité, propriété des struc-tures opératoires). 2) Les étapes du développement cognitif

a) Etape sensori-motrice (de la naissance à 2 ans) : A ce niveau, la pensée est sans langage ni concept, l’intelligence se construit en présence de l’objet ou de la personne et passe par la perception. L’intelligence est pratique et le but visé est la réus-site, non le vrai. Il n’y a pas encore de prise de

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connaissance objective de la réalité pour l’insérer dans un ensemble plus vaste qu’est le réel. Comme il n’y a pas d’images mentales, l’enfant re-connaît sa réaction avant de reconnaître l’objet. L’enfant est trop immergé dans le réel pour en faire abstraction et le lien avec l’objet et sa fonc-tion passe par la réalité. Cette réalité est un en-semble de tableaux apparaissant et disparaissant. L’imitation est immédiate, l’enfant s’identifie à la situation. Des schèmes réflexes, par ’incorporation d’éléments extérieurs, l’assimilation reproductrice va étendre la prise de connaissance du réel. Puis avec la réaction circulaire primaire, le schème ré-flexe va assimiler des faits en fonction de l’expérience du sujet (mais l’imitation est soumise à la capacité du sujet à reconnaître la situation comme déjà vécue). Progressivement l’imitation va s’abolir de la per-ception pour devenir différée. Le passage du sen-sorimoteur au symbolique se fait par l’imitation différée. Au sein de cette période, les deux processus adap-tatifs de la pensée cognitive : l’assimilation et l’accommodation vont se coordonner. La précocité des enfants s’explique, déjà au niveau sensorimoteur, par une parfaite coordination de ces deux processus. Le développement de la pen-sée évolue tout au long de la vie en fonction des interactions qui vont être établies avec le milieu. A travers des échanges constants avec des individus, des objets et des règles de fonctionnement, la pensée va se structurer avec de plus en plus de mobilité et une plus grande extension de son champ d’application. D’une adaptation biologique limitée à de simples réflexes va émerger une adap-tation psychologique qui poursuit la première mais en la dépassant de par son champ d’extension possible. Un double mouvement existe dans l’organisation interne de la pensée qui permet la mise en place d’une extension crois-sante de la construction de la réalité, de l’apprentissage du monde. Ainsi, l’assimilation est la capacité de la pensée à intégrer une situation nouvelle aux anciennes

structures. Ceci, car cette nouvelle situation pré-sente suffisamment d’éléments reconnaissables par l’organisation cognitive de l’enfant, ce qui le place dans un état très serein d’adaptation à la problématique. Le second processus central est l’accommodation, qui est la capacité qu’a l’enfant de s’auto perturber, c’est-à-dire de désorganiser sa connaissance pour intégrer une nouvelle situa-tion rencontrée. Cet aspect de l’activité cognitive représente l’aspect dynamique de l’adaptation co-gnitive. La particularité de cette modalité de fonc-tionnement est que l’état de connaissance anté-rieur n’est pas détruit ou remplacé par le nouvel état, mais il est remodelé afin de pouvoir intégrer ce nouvel état, ce qui donne une nouvelle organi-sation plus performante. Au sein de la genèse de l’intelligence, nous par-tons de schèmes réflexes qui vont progressive-ment devoir s’adapter au réel, leur inadéquation fonctionnelle se présentant dans de nombreuses situations. Nous ne trouvons qu’une assimilation et une accommodation totalement indifférenciée. L’assimilation est tout de même prévalente dans le sens où elle permet la conservation des élé-ments présents. Nous avons donc : - une assimilation reproductrice qui va consolider les schèmes réflexes antérieurement présents par l’exercice - une assimilation recognitive qui va permettre l’activation de ces réflexes dans des situations ap-propriés - une assimilation généralisatrice qui permet la transposition du schème à différents éléments présents dans le réel. Ce n’est que progressivement que l’accomoda-tion va s’abolir de la domination de l’assimilation et finir par la dépasser d’abord en acte (décou-verte de moyens nouveaux par expérimentations actives) puis en représentation (invention de moyens nouveaux par combinaison mentale). L’assimilation n’est parfaitement dissociée de l’accommodation qu’aux alentours de 9 mois, lorsque les assimilations répétitive, recognitive et

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généralisatrice ont pu s’équilibrer. L’enfant va pouvoir identifier et dissocier les moyens des buts dans une connexion des schèmes par assimilation réciproque, or en prenant en compte les diverses observations d’enfants précoces, au cours de cette période de leur développement, cette coordina-tion se fait de façon très efficace. Ils développent donc non seulement une efficience très impor-tante mais aussi des compétences cognitives en avance sur leur âge physiologique. C’est en passant de l’assimilation à l’accomo-dation qu’un individu se trouve dans une spirale de structuration, de compréhension et d’adaptation à la réalité. L’adaptation se caracté-rise par un équilibre qui progressivement émerge. Nous évoquons dans ce cadre l’adaptation comme processus, et non comme état, cette dernière n’étant que l’assimilation du milieu par le sujet de façon organisée. En effet, le passage de l’assimilation à l’accom- modation, et réciproquement, va permettre la mise en place d’une boucle récursive qui est le processus même de la dynamique organisation-nelle de la pensée. L’adaptation qui en résulte est une adaptation «état» dans le sens d’un équilibre qui s’apparente à une stabilité sur le plan structural. Mais cet équi-libre ne permet qu’une connexion des sous sys-tèmes nouvellement construits aux sous systèmes antérieurement élaborés. Toutefois cet équilibre état va permettre l’identification de sollicitations et de niveaux de complexité non perçus antérieu-rement. Une adaptation «processus» va donc être engendrée amenant une dynamique fonctionnelle d’équilibration. L’équilibre n’est jamais un équi-libre en lui-même dans le sens d’une stabilité ab-solue car il implique un processus d’équilibration qui intervient dès qu’un équilibre «état» est at-teint. Cette souplesse d’adaptation est essentiellement due à la boucle récursive qui existe entre les deux processus de l’activité de connaissance. L’équilibre créé est ainsi très stable, grâce à la mise en place non pas d’un état, mais d’une dynamique de

transformation régulée de façon endogène par l’organisation cognitive de l’enfant :

ASSIMILATION ------ ACCOMMODATION = ADAPTATION (état) ----- ADAPTATION (processus) Les nouvelles structures élaborées n’auront de cesse de s’appliquer à des domaines de plus en plus étendus en organisant le présent, mais aussi en réorganisant le passé, en fonction des nou-velles données élaborées. Les enfants précoces se construisent en perma-nence dans le cadre d’une adaptation «Proces-sus ». Dans une situation d’apprentissage (c’est-à-dire d’adaptation nécessaire à une situation non connue antérieurement), le sujet ne cesse de pas-ser d’un état d’équilibre, où la problématique est assimilée aux structures de la connaissance pré-sentes, à des déséquilibres où l’accommodation s’active. Ce qui amène une modification des struc-tures antérieures mais avec l’intégration de l’ancien au nouveau, avec un processus identifica-teur et différenciateur qui va spécifier les modali-tés fonctionnelles du système antérieurement élaboré. Par des autorégulations permanentes, l’équilibra- tion majorante va se mettre en place. Cette orga-nisation fonctionnelle permet la sauvegarde du système d’organisation cognitif du sujet. En effet, cette capacité permet de s’auto perturber et de s’autoréguler, de façon endogène et donc auto-nome, afin de trouver la ou les solutions les plus efficaces face à un problème. La capacité d’adaptation, et donc d’équilibre stable, comme une dynamique fonctionnelle permettant à l’adaptation processus de s’activer, est encore ac-crue par le fait qu’en passant par un état d’accommodation, le sujet va intégrer une nou-velle perturbation, mais va aussi pouvoir définir toutes les autres perturbations qui peuvent en dé-river. Les enfants précoces ont développé ces procé-dures au maximum de leur potentialité. Ils ne ces-sent d’intégrer de nouvelles perturbations, tout en

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définissant toutes les autres perturbations qui peuvent en dériver. Ils gèrent des liens de causali-té extrêmement poussés. Ceci leur permet donc d’être très créatifs et inventifs, appréciant les nouvelles façons de solutionner un problème et les jeux complexes. Ils présentent une concentra-tion intense, avec une attention de longue durée dans des centres d’intérêts pourtant très divers. b) La période symbolique La pensée représentative débute en opposition à l’activité sensorimotrice. A chaque objet va cor-respondre une image (mentale), qui fait que l’enfant va pouvoir évoquer l’objet en son ab-sence. Il y a une différence entre l’image (qui colle à la réalité) et le mot (qui est un ensemble de signes conventionnels, mais qui n’ont pas la même valeur pour l’enfant et l’adulte). L’enfant est en-fermé dans un langage non conceptuel, dans la particularité de l’image dont il est imprégné. Le langage de l’enfant est altéré par une pensée non détachée du réel, les images ayant trop d’emprise sur lui. Ainsi il parle comme si son interlocuteur partageait son point de vue. Sa pensée est donc incommunicable (absence de concepts), et égo-centrique (l’enfant prête son propre intérêt à au-trui). A cause de l’égocentrisme, l’enfant va perce-voir la réalité telle qu’il voudrait qu’elle soit, non telle qu’elle est. L’enfant ne pense pas réellement, il voit mentalement ce qu’il évoque. Le réel est malaxé selon les désirs de l’enfant. L’enfant ne pense que pour lui, son attention est tournée vers l’action et il ne prend pas conscience de son mode de pensée. La démonstration n’est pas nécessaire, il n’y a pas de liens démonstratifs, ni de raison logique (celle-ci ne va apparaître qu’avec la communication lors-qu’il va sortir de l’égocentrisme et vérifier son mode de pensée). Les faits sont juxtaposés sans liens (les parties du tout sont indépendantes entre elles et indépendantes du tout). L’enfant vit avec un cumul de représentations et de jugements (il peut affirmer une idée ou une autre, ou les deux en même temps).

L’imitation va se faire hors du contexte perceptif (après l’imitation sur soi, la transposition sur des objets, il va y avoir un progrès grâce à la projection qui détache son schème de son contexte pour l’attribuer à autre chose). Le symbole propre à l’enfant, va être l’intériorisation d’un fait, l’enfant va en posséder une représentation imagée. Il va «plaquer » cette image sur un objet n’ayant pas de rapport avec l’original, mais servant de support à la représentation. Auparavant, la réalité était ce qui était là à l’instant présent. Dorénavant, deux réalités appa-raissent : le jeu et les observations (les deux étant mêlées). L’enfant passe de l’une à l’autre sans chercher à savoir ce qui correspond à la réalité vraie, objective, partagée par les adultes. Le jeu est une réalité ne s’opposant pas à la vraie réalité, le réel n’est qu’un jeu. Progressivement, le jeu va se rapprocher de plus en plus de la réalité. Le symbolisme va être canali-sé par une certaine forme de logique. Le jeu col-lectif apparaît à la fin de ce stade. Le figuratif (qui est la capacité de penser ou en-core d’agir en pensée sur des configurations per-ceptives ou imagées) va progressivement céder la place à l’opératif (consistant à raisonner sur des contenus réels ou évoqués par anticipation et ré-troaction). Il est important de préciser que ces deux éléments permettant la prise de connais-sance du réel se développent indépendamment mais en interaction. Ce niveau d’opérativité va permettre à l’enfant d’envisager le monde sous une forme plus com-plexe que précédemment, d’avoir davantage d’emprise sur celui-ci et donc de générer une nou-velle forme de figurativité plus élaborée que la précédente. Cette alternance, se reproduisant sans cesse, permet aux procédures de prise de connaissance de la réalité d’être intégrées dans un système dont la complexité est croissante. L’aspect figuratif est une imitation des états pas-sagers et statiques. Dans le champ de la connais-sance, les fonctions figuratives sont avant tout la perception, l’imitation, et l’image mentale. Ces

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fonctions sont essentielles à la pensée et ne pré-sente pas un aspect négatif, limitatif de la pensée au regard des structures opératoires. Au contraire, elles sont à la base de la prise de connaissance de la réalité. Ainsi, ces fonctions vont rendre possible l’émergence de structures de l’activité de connais-sance ne se fondant plus uniquement sur les états mais pouvant s’en abolir, en s’attachant aux trans-formations liant les états entre eux. La mise en place de structures de l’activité de connaissance opératoire va permettre à la pensée de coordonner différents états entre eux et per-mettre la construction des invariants infra lo-giques. Les états perceptifs et incohérents du réel peuvent être compensés par la prise en compte simultanée de différents points de vue, amenant une connais-sance objective du monde. Il nous apparaît impor-tant de préciser que cette décentration des élé-ments figuratifs de la connaissance ne peut se faire que par l’intermédiaire de sollicitations dans la sphère de l’opérativité. L’évolution des structures de l’intelligence va donc résider dans le passage d’une adaptation res-treinte, à une adaptation plus importante car elle englobe une plus grande partie de la réalité. Au sein de leur fonctionnement cognitif, les enfants précoces génèrent une pensée qui se fonde essen-tiellement sur un mode opératoire. Très rapide-ment, ils cherchent à activer la prise en compte de transformations et dépassent la simple identifica-tion des états. La réalité concrète ne devient rapi-dement qu’un point d’appui dont il faut s’abolir pour ne penser qu’une réalité qu’il faut expliquer. Ainsi, au niveau du langage, l’organisation logique des enfants précoces s’appuie sur la fonction ex-plicatrice et implicatrice de la pensée. La fonction explicatrice vise à saisir les relations matérielles, et psychologiques de la réalité, alors que la fonction implicatrice vise à analyser les intentions elles-mêmes et leurs connexions. Ces deux éléments permettent des analyses autonomes très pous-sées. La déduction ne consiste pas seulement en une simple remémoration d’un ordre successif

d’opération. On trouve au contraire une capacité à dégager une structure d’ensemble dont les trans-formations successives permettraient de retrouver les lois générales et particulières qui la régissent. Ces enfants présentent une facilité d’élocution et un vocabulaire étendu allié à un sens de l’humour très développé, ce qui les amène à apprécier les jeux de mots et à en produire de façon spontanée. En parallèle, ils présentent une forte curiosité in-tellectuelle, avec une recherche de signification et de liens de causalité, dont la synthèse se retrouve au sein de sollicitations continuelles vis-à-vis de leur environnement. Ces éléments nous permet-tent de comprendre qu’ils ne supportent pas d’apprendre par simple mémorisation ou répéti-tion de tâche mais qu’ils recherchent les liens lo-giques entre les connaissances. c) Le stade opératoire concret Une stabilité va s’installer au niveau des concepts, permettant l’émergence d’invariances et de la ré-versibilité mentale. La réversibilité logique ac-quise, l’enfant va pouvoir décentrer sa pensée (pouvant contrebalancer des actions physiques mentalement) et élaborer des classifications, des sériations... La réalité concrète est pensée de fa-çon plus mobile, l’enfant peut faire des choix, rai-sonner sur des cas singuliers et généraux. La perte de l’égocentrisme permet la confrontation à au-trui, et donc la perte des explications «magiques». Par la suite, cette conversation avec autrui va être intériorisée et produire le raisonnement. L’enfant va penser avec des mots qui vont structu-rer sa pensée. Ainsi à la fin de ce stade, le plan verbal va pénétrer la représentation que le sujet a des choses. C’est aussi par le langage que l’enfant va prendre conscience de son mode de raisonne-ment (un décalage se crée qui permet une prise de conscience des opérations impliquées, l’action va laisser place au langage). L’expérience devient lo-gique et englobe l’expérience mentale, il y a une reconstruction du réel avec une prise de cons-cience des relations entre les faits, et de la réver-sibilité. Les plans du jeu et de l’observation vont se

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hiérarchiser : le monde extérieur est observé de façon positive, l’enfant le soumet moins à ses dé-sirs en tenant compte des choses comme elles sont, non comme il aimerait qu’elles soient. C’est l’évolution du raisonnement qui va séparer ces deux plans. Le jeu passe de l’exercice au symbo-lique pour parvenir au jeu réglementé (avec assi-milation des règles). Chez les enfants précoces, la compréhension de la succession des événements ne cesse de s’affiner et le lien causal, qui débute par une mise en ordre linéaire des états (avec un ordre logiquement né-cessaire dans leur succession), va se centrer sur les transformations, en tentant de s’abolir des états. Le raisonnement et la déduction vont s’élaborer. Dans la réalité concrète, le sujet ne va plus com-mencer à observer ce qu’il a devant lui en tentant par la suite d’expliquer ce qui s’est passé de façon très intuitive. Bien au contraire, il va pouvoir se centrer en premier lieu sur l’explication, la consta-tation perceptive des états ne venant qu’étayer, en cas de nécessité, la pensée déductive. Ces enfants développent donc un sens critique très important, leur permettant de justifier leurs actes à posteriori et d’intervenir dans des conver-sations de façon très pertinentes. Ils sont en outre en mesure de synthétiser et de conceptualiser des connaissances, appréciant les activités intellectuelles et le contact avec les adultes. Ces éléments les amènent à développer très tôt des difficultés d’ordre psychoaffectif : ils sont in-dépendants, préférant travailler seul, ceci dérivant de leur frustration des relations avec les autres en-fants de leur âge. Tous les enfants précoces présenteraient un pro-blème lié à la dyssynchronie : décalage entre l’intelligence et l’affectivité, impliquant une diffi-culté d’adaptation par rapport à l’école, par rap-port aux parents, par rapport aux autres enfants. En outre, ils gèrent leur affectivité avec une orga-nisation cognitive. Ils présentent donc un fort sou-ci de normalisation et une grande sensibilité à l’injustice.

d) La période formelle Cette période du développement débute à partir de 12 ans et se caractérise par la capacité de rai-sonner sur le plan de relations entre le possible et le réel. Au lieu que le possible se manifeste sim-plement sous la forme d’un prolongement du réel ou des actions exécutées sur la réalité, c’est au contraire le réel qui se subordonne au possible. La pensée doit donc être hypothético-déductive (ca-pacité de raisonner dans l’abstrait sans pratique-ment aucun appui sur le concret) ; la réalité con-crète n’est présente que pour vérifier les déduc-tions logiques qui ont été faites. Au niveau formel, la déduction ne porte plus di-rectement sur les réalités perçues mais sur des énoncés hypothétiques, c’est-à-dire sur des pro-positions formulant les hypothèses ou posant les données à titre de données indépendantes de leur caractère actuel. La déduction consiste alors à lier entre elles ces assomptions en tirant les consé-quences nécessaires même lorsque leur vérité ex-périmentale ne dépasse pas le possible. La pensée ne se fonde plus uniquement sur les aspects con-crets de la réalité. En connaissant les valeurs de fausseté et de vérité des propositions, par exemple, l’adolescent peut construire d’autres propositions bien déterminées qui se caractérisent par les diverses combinaisons possibles des seules valeurs de vérité. Il n’éprouve plus la nécessité d’expérimenter pour raisonner, sa pensée s’ouvre sur le champ des possibles. A ce titre, la pensée formelle est la traduction des opé-rations concrètes sur un mode plus abstrait et plus généralisable. Cette nouvelle forme de logique qui se construit à partir de celle élaborée au niveau des opérations concrètes porte sur des énoncés verbaux, impliquant l’émergence de la logique des propositions. La puissance de cette pensée est telle que l’enfant traverse une nouvelle phase d’égocentrisme, comme si le fait de penser ces éléments était suffisant en soi et ne nécessitait aucune emprise de la réalité. La raison est poussée au paroxysme de sa fiabilité, devenant vérité à part entière. Ce n’est que par la suite qu’une ré-

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DU SUJET EPISTEMIQUE A L’ENFANT PRECOCE Fabrice BAK

Psychologue cognitiviste

adéquation se fera entre le réel et le possible, entre la réalité matérielle et la pensée abstraite, permettant d’atteindre une vérité certainement plus fiable dans le sens où elle trouvera sa valida-tion, non pas en elle même, mais par rapport à l’échange des expériences vécues. Cette nouvelle logique n’existe et ne prend sens qu’en fonction d’un autre système formel qui permet à l’enfant de dépasser l’opération mentale liée à la réversibilité, élaborée au niveau opéra-toire concret. On trouvait alors une opération de réversibilité par inversion (liée aux classes) et une réversibilité par réciprocité (liée aux sériations). Mais les deux ne pouvaient être réunies en un seul système. Les déductions étaient limitées dans leurs extensions possibles, l’enfant ne pouvant penser tous les rapports existants. C’est le sys-tème I.N.R.C (Inverse, Négative, Réciproque, Cor-rélative) qui va en permettre la synthèse puisqu’il se constitue par la coordination des deux systèmes de réversibilité. Les quatre opérations en se coor-donnant permettent à l’adolescent d’envisager toutes les voies ou solutions possibles pour ré-soudre un problème donné. On ne trouve pas seu-lement une simple juxtaposition de chacune de ces opérations, qui s’activerait de façon linéaire face à un problème rencontré, nous avons une ré-elle combinatoire sur le plan structural, amenant sur le plan fonctionnel la possibilité de penser les rapports de proportionnalité, les compensations au sein des équilibres mécaniques, et les doubles systèmes de référence. Si les étapes que nous avons précédemment dé-crites n’ont pu se mettre en place correctement, dans le sens de la reconnaissance et de l’emploi de l’ensemble du potentiel des enfants précoces, de nombreuses difficultés vont émerger. La principale se situe au niveau d’une perturbation du registre cognitif par le registre psychoaffectif et donc une propre négation de l’enfant de son potentiel. Il est à noter que cette perturbation psychoaffective peut générer des failles au sein de l’organisation formelle. Ainsi, la logique des propositions et le système I.N.R.C peuvent se mettre en place et ne

pas se coordonner entre eux. Bien souvent l’adolescent précoce peut identifier différentes so-lutions pour résoudre un problème, mais il pré-sente une faiblesse au niveau de leur verbalisa-tion. Inversement, il peut expliciter différentes voies possibles, sans pour autant chercher à vérifier leur pertinence en les mettant en pratique. La détection précoce devrait donc être une priori-té afin de préserver les compétences de ces en-fants. 3) Aide thérapeutique apporté aux enfants pré-coces Les enfants précoces rencontrés en consultations se subdivisent en deux catégories : les enfants in-tuitifs et les enfants déductifs. Par intuitifs nous caractérisons les enfants qui sont en mesure de donner des réponses exactes en un temps mini-mal, sans pour autant être en mesure de donner la suite des liens de causalité qui les ont menés à cette réponse. Par déductifs nous caractérisons les enfants qui se perdent dans leur déductions et qui, afin de véri-fier la fiabilité de leurs réponses vont imaginer toutes les solutions possibles pour résoudre un problème avant d’en choisir une. Afin de les aider à structurer leur raisonnement, nous allons développer le sens intuitif chez les en-fants « déductifs », ou la conscientisation des liens de causalité chez les enfants « intuitifs ». D’une façon générale, nous leur soumettons donc des situations nouvelles qui sont donc perturba-trices de l’organisation interne du sujet, et ont ce-pendant la particularité de permettre à des schèmes déjà construits de se mettre en activité, ce qui permet de susciter l’intérêt de l’enfant. Mais pour être résolues ces difficultés rencontrées nécessitent l’élaboration de nouvelles procédures. L’enfant parvient à faire de nouvelles découvertes qui progressivement vont se structurer, et grâce à leur généralisation à différents contenus et par feedback positif vont donner naissance à de nou-veaux schèmes, plus élaborés.

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DOSSIER 1

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DU SUJET EPISTEMIQUE A L’ENFANT PRECOCE Fabrice BAK

Psychologue cognitiviste

Pour les enfants « intuitifs », la finalité de notre intervention est de construire les éléments de connaissances qui lui font défaut par expérimenta-tion (et donc par abstraction pseudo empirique), tout en l’amenant à expliciter ce qu’il fait. Ce qui lui permettra de construire le lien causal cons-cient, la succession des étapes logiquement né-cessaires pour aboutir à une conclusion. Nous amenons donc une formalisation, orale ou écrite, des processus déductifs. Ceci amène une prise de conscience de leurs implications dans la réalité, et par conséquent de leur ordre de succession logi-quement nécessaire, en agissant, en se trompant et en étant sollicité à expliquer ce qui se passe (d’où sommes-nous partis ? qu’avons-nous fait ? où sommes-nous arrivés ?). En effet, tout apprentissage s’effectue à partir de régulations, c’est-à-dire de démarches correctives dans lesquelles le sujet a conscience de la finalité à atteindre. Mais il est fondamental de savoir que cela n’est envisageable que si le sujet a aussi cons-cience de la non validité de la démarche anté-rieure, de ses actes passés. Le sujet va donc pou-voir choisir quelle action est nécessaire pour solu-tionner le problème. Le passage à l’acte, s’il est cohérent, va agir comme un feedback positif venant renforcer la re-présentation que le sujet avait de la situation. Il va mettre en correspondance les moyens utilisés et le but atteint, ce qui le placera dans un équilibre stable, renforcé par la satisfaction d’avoir réussi. Nous les amenons donc à décomplexifier la pro-blématique, c’est-à-dire à rester dans la probléma-tique initiale en fonction de ce qui a pu être élabo-ré. Il est ainsi fondamental d’amener l’enfant à expliquer ce qu’il fait au moment même où il ac-complit l’action, ce qui l’amène à prendre cons-cience de ses propres actions et de ses incidences sur les objets. Il est tout aussi important que le su-jet prenne conscience que chacune de ses idées est applicable à la situation mais ne permet pas d’arriver au même but. Dans ce contexte, des ré-gulations par feedback négatifs vont se mettre en place, amenant le sujet à un processus auto cons-

tructeur de sa connaissance si le système est répé-té régulièrement et dans diverses situations. La finalité est d’amener une problématisation de situations, d’abord externes puis ensuite internes. En parvenant à organiser ses actions et ses pen-sées, il est possible d’avoir une maîtrise de la réali-té plus grande, et de surmonter toute nouvelle dif-ficulté d’apprentissage, de façon autonome. Avec les enfants « déductifs », nous proposons d’accentuer les principes déductifs, organisés dans une totalité, par rapport à une recherche axée sur la cause de différents phénomènes que motiverait une question comme «pourquoi est-ce que cela fonctionne comme cela ? ». Ceci dans une position non pas d’enseignant mais de compétiteur. L’objectif est de favoriser la recherche active de solutions face à une difficulté, ceci en activant des «signaux indices» qui ne permettent pas d’être certain de la réponse donnée, mais qui permet-tent de restreindre le nombre de réponses pos-sibles. Il faut partir des différences concernant deux si-tuations qui s’apparentent par certains aspects liés aux états mais qui diffèrent au niveau des trans-formations effectuées. Nous favorisons ainsi les abstractions empiriques, qui permettent de dé-crire des situations. En prenant en compte des dif-férences entre les situations, le sujet va s’accommoder en se centrant sur ses actions (est-ce que ce que j’ai fait dans le cas 1 est identique à ce que j’ai fait dans le cas 2 ?). Puis, en prenant en compte les propriétés différentes des situations, il va finir par les considérer comme étant totale-ment distinctes et comme nécessitant la mise en place d’actions différentes. En se centrant sur leur actions, en les identifiant et en les différenciant, il est possible de comprendre ce que l’on fait ainsi que les actions qui ont mené aux états, et donc d’anticiper sur les différentes modalités d’organisation possible. Dans un second temps, cette dynamique va laisser place à des comparaisons qui vont se centrer sur les résultats de leurs propres actions, ce qui per-met la mise en place d’abstractions pseudo-

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Psychologue cognitiviste

empiriques qui se situent à un niveau plus com-plexe de gestion d’un problème. Il est aussi nécessaire d’amener les sujets à se libé-rer des contraintes de la vérification de leurs propres actions. En effet les enfants voudront véri-fier par eux-mêmes le bien-fondé de leurs déduc-tions et de leurs anticipations. Il leur sera doréna-vant possible de déduire la nature des transforma-tions réalisées et leur répercussion dans la réalité concrète. L’étape suivante consiste à permettre la recons-truction en pensée uniquement, de l’ensemble des relations unissant le sujet à ses actes et aux si-tuations d’apprentissage ; sans aucune perception immédiate, c’est-à-dire sans aucun passage à l’acte. Les abstractions réfléchissantes deviennent le mo-teur du fonctionnement cognitif, c’est-à-dire que toute nouvelle situation d’apprentissage est sus-ceptible d’entraîner dans un premier temps une identification de la nature des éléments en pré-sence, une vérification de la validité de la dé-marche engagée, ce qui permet la mise du renfor-cement de certains apprentissages qui sont re-connus comme étant efficaces. Les doutes quant à la fiabilité de la démarche entreprise disparaissent progressivement. Il est fascinant de constater à quel point les en-fants précoces qui se coupent de l’univers scolaire rencontrent des difficultés dans leurs apprentis-sages qui s’apparentent à celles d’enfants en diffi-cultés scolaires. Il nous faut donc être très vigilant quant au pro-cessus d’aide proposé pour ne pas que celui-ci en arrive à mettre de côté le potentiel intellectuel présent (les enfants précoces présentant une dy-slexie sont-ils réellement dyslexiques ?). Il nous apparaît, après plusieurs années de pra-tiques et de rencontres avec ces enfants, que le meilleur processus thérapeutique est une détec-tion précoce, qui permet une planification du de-venir scolaire, un accompagnement de l’enfant mais aussi des parents. La détection d’une préco-cité n’est pas une fin en soi, elle n’est qu’un point

de départ qui doit nous permettre de guider l’enfant tout en nous laissant guider par lui, afin qu’un jour ce potentiel soit bien un élément d’insertion et non pas d’exclusion sociale.

.

Une expérimentation pour faciliter la prise en charge des enfants et des ados en souffrance psy-chique. Source http://psychologues.org projet de loi de fi-nancement de la sécurité sociale pour 2017 adop-té à l'Assemblée nationale le 6 décembre 2016. Dans sa version définitive, l'article 68 valide l'ex-périmentation du remboursement des consulta-tions chez un psychologue en libéral pour les jeunes de 6 à 21 ans. Prévue pour l'instant uniquement dans 3 régions en 2017 (Ile de France, Pays de la Loire et Grand Est) Des expérimentations peuvent être menées, à par-tir du 1er janvier 2017 et pour une durée n'excé-dant pas quatre ans, afin d'améliorer la prise en charge et le suivi de jeunes de six à vingt et un ans chez lesquels un médecin, notamment médecin généraliste, médecin scolaire, pédiatre ou psycho-logue scolaire, a évalué une souffrance psychique. Dans le cadre de ces expérimentations, les méde-cins ou psychologues scolaires peuvent, après éva-luation, orienter vers des consultations de psycho-logues libéraux, en fonction des besoins et de la si-tuation du jeune et de sa famille. Ces consultations sont réalisées par les psycho-logues libéraux figurant sur la liste mentionnée à l'avant-dernier alinéa du I de l'article 44 de la loi n° 85-772 du 25 juillet 1985 portant diverses disposi-tions d'ordre social et donnent lieu à un finance-ment forfaitaire sur les crédits du fonds d'interven-tion régional mentionné à l'article L. 1435-8 du code de la santé publique. Les ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale arrêtent la liste des territoires retenus pour les expérimentations.

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DOSSIER 2

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HARCELEMENT ET GENTILLESSE

Marie-Line STENGER-FACHE

Psychothérapeute

Le 3 novembre de cette année Journée de lutte contre le harcèlement à l’école et aussi journée de la gentillesse ? Un paradoxe, deux choses antinomiques ? Non, en fait, pas vraiment, ce pourrait être l’occasion d’inventer un concept

« La gentillesse ferme ! ». C’est bien dont on parle quand on propose aux jeunes des solutions pour lutter contre le harcè-lement à l’école. Revenons un peu sur les basiques Le harcèlement, c’est quoi ? Le « Schoolbullying » : conduite agressive inten-tionnelle d’un élève (ou plusieurs) envers un autre qui se répète régulièrement et qui engendre une relation dominant/dominé. Cela concerne 10 à 15 % des enfants scolarisés. Enorme ! Définition : un élève est victime de harcèlement quand il est soumis de façon répétée et sur le long terme à des comportements agressifs visant à lui porter préjudice, le blesser ou le mettre en diffi-culté de la part d’une ou plusieurs personnes. Quatre caractéristiques : Violence : rapport de force et de domination entre un(e) ou plusieurs élèves et une ou plusieurs vic-times Répétitivité Intention de nuire, le but est de blesser d’intimider et de mettre en difficulté Isolement de la victime.

Ces comportements agressifs peuvent prendre plusieurs formes : physique, morale ou cyber-harcèlement. Physique : coups, dégradations de matériel, de vê-tements, des jeux dangereux « T’es cap ? ». Morale : moqueries, rumeurs, insultes, humilia-tion, exclusions, mises en quarantaine, surnom. Ce qui a changé : le cyber-harcèlement :

ce qui se passait avant juste dans la cour de ré-création, peut se poursuivre par internet ou télé-phone 24h/24 - 7 jours/7, diffusion massive et ins-tantanée, permanente, anonyme. Ayons en tête qu’il s’agit bien d’une relation à trois : Le harceleur : fait de ses camarades des specta-teurs, des complices ; il cherche la caution des autres ; sans doute pour dépasser un sentiment de faiblesse, une image de soi faible ; il s’impose par la force ; il est intelligent ; il sait s’y prendre pour que son méfait soit visible aux yeux des groupes pour amuser les pairs, mais invisibles pour les professeurs. Les spectateurs : ils encouragent le harceleur ou feignent de l’ignorer, ils sont en fait soulagés de ne pas être à la place de la victime ; ils jouent un rôle essentiel en ne dénonçant pas, ils valident le processus ; le harceleur se sent conforté dans ses actes, le harcelé, privé d’aide, se sent honteux et sans valeur. Le fait d’être humilié devant les autres déculpe le problème.

La victime : sentiment de résignation, avec peur des représailles s’il parle, et honte, sentiment d’abandon si les adultes ne réagissent pas ou ne comprennent pas. Il se sent coupable « c’est de ma faute de toute façon ». Les victimes présen-tent une différence physique, sexuelle, ou un handicap ou une appartenance à un groupe social ou culturel différent, ou une différence de centres d’intérêts (les précoces intellectuellement, pas-sionnés des étoiles ou de paléontologie…..), il con-sidère qu’il ne vaut rien, se sent honteux, stupide et indésirable. RECONNAITRE LA VICTIME : L’enfant est donc souvent peu enclin à en parler par contre, son corps, ses attitudes parlent pour lui ; il faudra bien sûr une multiplication de signes (un signe isolé qui ne dure pas ne doit pas inquié-ter) et réagir :

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DOSSIER 2

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HARCELEMENT ET GENTILLESSE

Marie-Line STENGER-FACHE

Psychothérapeute

Le corps parle : les bleus, les traces rouges, les maux de tête, les difficultés de concentration. Plu-tôt que « Comment t’es-tu fais cela », dites «Quelqu’un t’a-t-il fait du mal ? ». Le sommeil est perturbé (cauchemars, anxiété avant de s’endormir). La gestuelle : attitude apeurée, regard fuyant, tente de faire bonne figure, mais expression figée. L’isolement : n’invite pas d’amis. Sur le qui-vive, colères, irritabilité. Baisse des résultats scolaires, absentéisme, sort le dernier de l’école, se réfugie au CDI. Alors soyez vigilant. Mais ne dramatisez pas non plus au premier signe de fatigue. Invitez l’enfant à parler sans jugement. Et la gentillesse, c’est quoi ? Définition Larousse : caractère de quelqu’un qui est d’une complaisance attentive et aimable. Donc, une des pistes pour sortir du harcèlement est bien la gentillesse ferme ! En effet, méfions-nous des idées reçues. Etre gen-til, ce n’est pas dire oui à tout mais au contraire savoir s’affirmer face à l’autre dans une bienveil-lance « éclairée » et « avisée ». En effet, il est fondamental d’apprendre à nos jeunes à se positionner, à savoir dire NON, à utili-ser l’humour pour pouvoir sortir des situations de harcèlement. Il est important, en tant que parent, de pouvoir les aider. Parfois, il faudra intervenir dans certains cas graves auprès des écoles. Par-fois, même, il faudra changer l’enfant d’école, mais attention, pas de double peine pour l’enfant victime qui en plus doit se couper de son environ-nement familier. Mais, le plus important sera de leur apprendre à faire cesser ce harcèlement par eux-mêmes. Pour cela, il faudra se mettre, symboliquement, à côté d’eux, pas entre eux et le harceleur ! C’est toute une philosophie de vie à mettre en place dès le plus jeune âge. Certaines activités sportives ou de loisirs (théâtre, par exemple !) pourront aider.

C’est bien ce que nous essayons de faire à travers nos ateliers AFEP quand nous parlons de CNV (communication non violente), d’émotions, de rapports aux autres, de confiance et d’estime de soi. Les ouvrages d’Emmanuelle Piquet sont de pré-cieux guides dans ce domaine.

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LA VIE DES ANTENNES

RÉGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

Antenne 01 Une conférence s’est tenue à Bourg-en-Bresse le 30 novembre animée par Anne Debat et Vincent Daronnat sur le thème « Aider l’EIP à déployer son potentiel : Le modèle du cerf-volant : de la rési-lience au déploiement »

Antenne 07 Karine a mis en place deux rencontres pour les pa-rents, une pour les adultes, un jeu de piste et un atelier cuisine pour les jeunes. Inscription ouverte : conférence le 11 février avec Olivier Revol et Sébastien Bossi Croci à Aubenas.

Antenne 26 Seize activités ont été proposées par Carine au cours de ce premier trimestre. Inscriptions ouvertes : Club des 10/12 ans à Bar-bières les 7 janvier et 4 février, Atelier d’initiation aux cartes mentales le 7 janvier à Valence (dès 10 ans et adultes) et, en famille, un spécial « jeux de société » le 28 janvier à Charpey.

Antenne 38 Inscription ouverte : Sortie Echanges pour Adultes et jeunes adultes HPI à Grenoble le 19 février.

Antenne 42 Deux soirées ont été organisées par Nathalie à Vals-près-le-Puy.

Antenne 63 Muriel a proposé un atelier à base d’expériences scientifiques animé par les Petits Débrouillards et un après-midi/rencontres, les jeunes s’amusaient aux jeux de société avec Estelle et les parents par-ticipaient à un atelier animé par Pascal Olivier sur le thème de « la gestion de la colère ».

Antenne 69 par Laurence Véfour et Ghislaine Briday-

Gaillard

A l’heure de la rentrée des classes, l’équipe de l’AFEP Rhône compte bien terminer cette année 2016 aussi bien qu’elle l’a commencée c'est-à-dire avec volonté et dans le dynamisme. Le mois de septembre étant un mois de remise en route pour

tous, un unique atelier Kapla a été organisé pour les enfants avec comme objectif complémentaire de permettre aux familles qui entrent à nouveau dans un rythme scolaire d’exprimer leurs inquié-tudes et quérir des conseils dans leurs futures démarches auprès des écoles. Durant le mois d’octobre, nos divers publics ont été nourris : un atelier « méthodologie de travail » à destination des collégiens et lycéens animé par Emmanuelle Bourdin, une conférence formation pour les enseignants avec pour objectif de présen-ter aux enseignants les grands axes d’une pédago-gie adaptée aux EIP et leur fournir des outils con-crets à mettre en place dans leur classe. Le 8 octobre, nous étions présentes à la 10è Jour-née Nationale des Dys dans le Rhône. Enfin, un séjour à Paris durant les vacances de la Toussaint. Au programme, « Paris Games Week » et la visite de l’exposition Disney au Musée des arts ludiques ; ce fut l’occasion de nouer des ami-tiés entre les antennes départementales. En novembre, et pour la première fois, un atelier Rubik’s cube avec Juliette, championne du monde, et Etienne, tous deux lycéens ; occasion pour nos jeunes d’assister à des démonstrations impres-sionnantes. Atelier étonnant et « espantant » !!! Un atelier d’aide à la parentalité sur le thème « Accompagner son enfant pendant les devoirs » pour proposer aux parents une vision différente dans la manière de faire les devoirs, autrement qu’à l’école. Compte tenu de son succès, un nou-vel atelier sera programmé courant 2017. Une conférence animée par les trois auteurs du livre à succès « les 100 idées pour accompagner les enfants à haut-potentiel ». La salle était comble, Olivier Revol, Doris Perrodin et Roberta Poulin ont su passionner le public. L’illustrateur Pecub a bien fait rire avec ses dessins humoris-tiques et non moins pertinents. Face au succès de cette conférence, une nouvelle date est pro-grammée au 18 mars, Fanny Nusbaum apportera son regard de psychologue. Les ateliers de sophrologie pour adultes se pour-suivent, divers thèmes seront abordés.

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LA VIE DES ANTENNES

Une deuxième conférence avec Alain Pouhet sur le thème des troubles DYS dans un contexte de haut potentiel a clôturé ce premier trimestre. Plus de 200 participants qui sont partis motivés. Alain Pouhet a su trouver les mots pour donner des pistes à nos familles mais aussi à un public d’enseignants et de professionnels de la santé. L’année 2017 sera également riche en informa-tions et rencontres, le tout agrémenté de par-tages, de création et de détente pour les enfants. Dès janvier, deux ateliers de dessins animés les samedis 7 et 14, avec M. Aaddi, graphiste et illus-trateur professionnel. Le samedi 21, nous conti-nuerons sur le thème de la créativité en laissant libre cours aux enfants pour réaliser des Masques de Carnaval de Venise. Une conférence, le ven-dredi 27, avec Anne DEBAT, psychopédagogue. Pensez à bien noter la date du samedi 8 février. Nous accueillerons Isabelle FILLIOZAT, psychothé-rapeute et auteur de nombreux ouvrages sur les thèmes des émotions et de la parentalité positive. Nous proposerons à nouveau, en février, un ate-lier de méthodologie pour les collégiens et ly-céens. Entre février et mars, deux séries de trois séances de sophrologie : une pour les enfants du primaire et une pour les collégiens. Le 1er avril, nous ferons un atelier créatif de Pâques, le matin pour les plus jeunes et l’après-midi un atelier autour du cheval en collaboration avec l’association Equitavie. Il se déroulera dans un parc boisé (Parc de Cibeins à Misérieux), cadre propice à la détente et au bien-être grâce à la beauté de ses paysages. Au cours de cet atelier, nous offrirons aux enfants un avant-goût de l’univers du cheval, votre enfant pourra se décou-vrir en découvrant le cheval, apprendre et pro-gresser dans la concentration, la gestion des émo-tions et de ses mouvements corporels. Un colloque prévu le 20 mai avec la participation de Philippe Sauret notre référent académique, Fanny Nusbaum, Dominique Sappey-Marinier, Fai-za Alami principale du collège les Battières, Fa-brice Bak et Olivier Revol.

Antennes 73 et 74

Une toute nouvelle antenne a vu le jour cet été en la présence de Marie Laure Dancer. A l’heure actuelle, Marie Laure assure la perma-nence téléphonique et répond aux mails. Une conférence se tiendra le 10 février à Aix les Bains animée par Cathy Bayer et Madeleine Li-mondin, psychologue, sur le thème : «La Précocité Intellectuelle c’est quoi ? Regards croisés sur les particularités et besoins spécifiques ».

RÉGION BRETAGNE

Antenne 22 Inscription ouverte : Temps de Formation pour les enseignants et professionnels de l’Education à Rennes le 7 janvier, sur le thème "Enseigner dans une classe hétérogène en incluant les élèves intel-lectuellement précoces »

Antenne 29 Un atelier d’initiation à l’écriture de nouvelles a été mis en place à Brest pour les 14/17 ans. Inscription ouverte : deux séances de méthodolo-gie « Apprendre à réussir », pour les 14/19 ans, les 22 et 29 janvier à Carantec.

Antenne 35 Rencontres, réunion d’information, séances de sophrologie et atelier « Coup de pouce à ton écri-ture » ont été proposés par Anne courant de ce premier trimestre. Inscriptions ouvertes : Stages de méthodologie les 7, 14, 21 janvier et 4 février (niveau CP à Termi-nal) à Cesson-Sévigné. Temps de Formation pour les enseignants et pro-fessionnels de l’Education à Angers le 4 mars, sur le thème "Enseigner dans une classe hétérogène en incluant les élèves intellectuellement pré-coces »

Antenne 56 Une conférence s’est tenue à Vannes en octobre sur le thème : « Quelle scolarité pour les enfants précoces ? Les besoins psychologiques, la loi, la réalité".

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LA VIE DES ANTENNES

RÉGION BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Antennes 25 et 70 Martine Brisotto Martine nous signale un site didactique et péda-gogique http://www.didacto.com/ proposant une multitude de jeux de tous niveaux, sur différents thèmes, à pratiquer seul, à deux ou en famille. Martine assure une permanence téléphonique et répond aux mails. Florence a organisé une rencontre entre ados à Héricourt avec Annabelle Galvao, psychologue.

Antenne 39 Hassiba Cabanas Francine François-Lamy et moi-même organisons un après-midi jeux de société en famille pour les membres le dimanche 15 janvier de 13h30 à 17h00. Nous espérons vous voir nombreux. Toutes les informations sur notre site.

Antenne 58 Un après-midi en famille (atelier de calligraphie chinoise pour les enfants et échanges avec une graphothérapeute pour les parents), une soirée en famille avec, au programme, Bowling et diner, ont été proposés par Béatrice. Une conférence à Challuy sur le thème « Quels ou-tils pour la réussite ? Quelle évolution dans la so-ciété ? » et la participation à la 4è journée des DYS de la Nièvre.

Antenne 89 Entre les groupes d’échanges animés par Tamara Bydlowski, Psychologue, la visite à la Ferme des Pennetières, un stage en graphothérapie et un après-midi Jeux de société proposés par Pascale et Valérie, les activités de ce trimestre étaient au rendez-vous. L’AFEP a également participé à la 5è journée des DYS dans l’Yonne.

Antenne 90 Emilie vous a proposé deux sorties en famille, l’une au Vaisseau de Strasbourg pour découvrir la Science en s'amusant et l’autre dans le Sundgau pour découvrir tous les secrets de la ruche et de ses habitantes puis déguster du miel. Un atelier de « modelage et peinture » a également été propo-

sé pendant les vacances d’été. Des groupes d’échanges pour les parents se sont tenus à Bel-fort ainsi qu’un atelier « Bricol’Art » proposé par Julie pour confectionner son calendrier de l’Avent. Une conférence également sur « Comment déve-lopper la confiance en soi de l’EIP - Comment l’accompagner dans ses émotions - Comment le canaliser à la maison et à l’école.

Inscription ouverte : un après-midi en famille le 15 janvier à Belfort pour fêter la nouvelle année et ti-rer les rois.

Merci à Emilie pour ses retours sur les sorties, ci-dessous celui au Vaisseau de Strasbourg : Nous avons passé une excellente journée en fa-mille au Vaisseau de Strasbourg. Nous avions ren-dez-vous à 10h, à l'ouverture du Vaisseau. Cer-taines familles ont eu un GPS un peu récalcitrant, les enfants et parents ont pu commencer à faire connaissance. Un animateur a accueilli notre groupe et a présen-té les différentes salles du Vaisseau. Exposition temporaire du moment : le brouha-harium, une exposition interactive sur le son, la salle du chantier, chantier miniature réservé aux enfants de 3 à 6 ans qui permet de construire des maisons grâce à des briques en polystyrène, des wagons, une petite grue..., la salle des jeux d'eau où les enfants ont découvert comment l'eau peut propulser, créer de l'électricité, les écluses...., la salle du corps humain, la salle de logique, la salle des animaux, le jardin avec sa ruche et son sentier pieds-nus, le parcours avec un handicap (fauteuil roulant, béquilles ou poussettes, parcours dans le noir), la salle de spectacles. Puis place à la découverte. En petit groupe, par affinités ou par goûts com-muns de certains sujets, nous avons visité libre-ment et expérimenté de manière interactive toutes ces salles. A midi, nous nous sommes retrouvés dans le jar-din pour un pique-nique en commun tiré du sac. Les enfants avaient bien du mal à rester assis tant il y avait de choses intéressantes à découvrir !

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LA VIE DES ANTENNES

L'après-midi, à nouveau visite libre par petits groupes et jeux de pistes pour ceux qui le souhai-taient. Goûter en commun en fin d'après-midi. A 18 heures (déjà !) le Vaisseau fermait ses portes et il a fallu décider les enfants mais aussi certains parents ! à quitter les lieux. Une bien belle journée partagée entre familles dans une ambiance convi-viale et détendue.

RÉGION CENTRE-VAL DE LOIRE

Antenne 28 Pour terminer l’année scolaire, les familles se sont réunies dans le parc de La Visitation et une confé-rence s’est tenue en Novembre à Chartres sur la confiance en soi, les émotions, l’autorité, ... »

Antenne 37 Ont été mis en place, un groupe d’échanges pour les adultes et une conférence à Saint-Cyr/Loire sur le thème « L’EIP et l’École. Les aider à travailler ensemble ». En cours : à Tours, un stage de Magie pour les 7/12 ans et à Notre-Dame d’Oé, l’atelier Racamaé pour les préados et ados. Inscription ouverte : un groupe d’échanges pour parents les 20 janvier, 3 mars et 6 avril à Tours.

Antenne 45 Comme tous les ans, l’AFEP Loiret a été présente durant la grande manifestation Orléanaise « Ren-trée en Fête » la journée du 4 septembre, les bé-névoles ont renseigné, accompagné et présenté l’association ainsi que nos activités aux très nom-breuses personnes venues sur le stand. Le 15 octobre s’est tenu notre colloque biannuel sur le thème « La précocité intellectuelle, de la naissance à l’âge adulte ». Cette magnifique journée a été animée par Eva Milot, journaliste à France Bleue. C’est plus de 500 personnes qui s’étaient réunies pour cet évène-ment. Sébastien Bossi Croci nous a livré son té-moignage sur son parcours d’enfant à Haut Poten-tiel, puis Jean-Pol Tassin, neurobiologiste et Direc-teur de Recherche émérite à l'INSERM a fait un

brillant exposé sur le cerveau et les apprentis-sages, et pour clôturer la matinée, Olivier Revol nous a parlé de la génération Z, celle des enfants hyper-connectés. L’après-midi, Anne Debat, psychopédagogue, est intervenue sur l’autorité chez les enfants et les élèves HPI, puis Arielle Adda a échangé sur les adultes doués. Pour terminer, Béatrice Petit-Jaillet a présenté l’EIP dans un contexte scolaire. Cette journée fut riche en émotions et échanges, et bra-vo aux bénévoles pour l’organisation ... En paral-lèle, les ados se sont retrouvés l’après-midi pour échanger avec Olivier Revol et Sébastien Bossi Croci. Comme à chaque trimestre, nous avons proposé de nombreuses activités : l’atelier Racamaé, où deux groupes se retrouvent régulièrement d’octobre à juin. L’atelier BD avec ses fous rires et beaucoup de créativité. Les ateliers Bricol’art, Petit Chef où les gourmands ont confectionné du chocolat, Rubik’s Cube, et bien d’autres. Un stage de MAGIE dont une repré-sentation est programmée au 17 juin. Et aussi, des groupes d’échanges pour les parents, des stages de sophrologie pour adultes et enfants. Au fur et à mesure des séances les jeunes appren-nent à installer le calme, à gérer leur colère et à passer une nuit sereine.

Des ateliers, sur 4 séances, pour accompagner son enfant dans les devoirs. Un stage pour Apprendre à Apprendre, des séances de prévention aux pre-miers secours, un stage d’échec ainsi qu’un stage d’initiation à la BD Manga. Enfin, sur deux dimanches, des cours de Commu-nication sur la bienveillance pour apprendre à ins-taurer ou renforcer un climat de communication bienveillante dans la famille et trois séances pro-gressives sur l’orientation à l’attention des ly-céens. Nous avons également organisé une conférence à Orléans sur le thème « Accompagner les EIP, de la naissance à l’adolescences. Entre cadre et bien-veillance. Comment les préparer à la vie ?

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LA VIE DES ANTENNES

Inscriptions ouvertes : Début du stage de Sophro-ludique pour les 5/7 ans les 14 et 28 janvier, ate-liers ORIGAMI et serviettes collées le 14 janvier. Un atelier pour fabriquer un masque inspiré du carnaval de Venise le 28 janvier et bien d’autres encore que vous retrouverez sur notre site.

RÉGION GRAND EST

Antenne 51 Farida, qui a repris l’antenne depuis peu, avait or-ganisé une conférence avec Olivier Revol et a mis en place, courant de ce premier trimestre, des ateliers de sophrologie pour les plus jeunes et les ados.

Antenne 88 Conférence à Epinal avec Olivier Revol.

RÉGION HAUTS-DE-FRANCE

Antenne 02 Célia a organisé une conférence à Saint-Quentin avec Jean-Marc Louis sur le thème "Comment faire de la précocité intellectuelle de l'enfant, un atout pour la vie".

Antennes 59 et 62 Des ateliers en famille et des conférences ont été organisés par Marie-Line et Fabien et une sortie culturelle par Benoit. Inscriptions ouvertes Prochaine sortie au Laser Game le 14 janvier à Lomme et un atelier familial le 4 février sur "Apprendre à communiquer avec les autres ». Un colloque, le 11 mars à Lille, avec la participa-tion d’Alain Pouhet, médecin MPR, formateur en neuropsychologie infantile et spécialiste des troubles DYS.

Antenne 60 par Gaëlle Macquet Temps de rencontre le 5 novembre à Compiègne Un grand merci à tous d’être venus à notre temps de rencontre et nous sommes ravis d’avoir pu échanger avec vous. Nous avons entendu les diffi-cultés que vous pouviez rencontrer actuellement et que plus largement tout un parent peut rencon-trer dans le parcours de développement et la sco-

larité de son enfant EIP. Nous souhaitons mettre en place des dispositifs pour aider nos enfants/ ados et nous entraider dans les moments de par-cours parfois complexes. Un très grand merci à la présidente de l’AFEP, Vlinka Antelme, pour sa présence, sa vive implica-tion pour l’Oise, sa disponibilité en tout point, sa bienveillance et ses très précieux conseils issus d’une très longue et riche expérience d’accompa- gnement de parents et professionnels. Et merci aussi pour tout ce qu’elle va nous aider à mettre en place ! Tout d’abord, un petit récapitulatif des sujets dont vous souhaitiez que l’on parle et/ou qui ont étés abordés : Maternelle/Primaire : ennui en classe, difficulté à répondre aux consignes ou au rythme très « sco-laire » (également difficultés de compréhension de consignes), troubles du comportement, agita-tion, distractibilité, troubles de l’attention (TDA/H ou pas…). Et éventuels troubles associés : DYS : dysgraphie, dysorthographie, dyslexie… Nécessité de détecter suffisamment tôt les troubles pour apporter des réponses adaptées et ainsi éviter que l’enfant ne perde confiance et se braque. Quels outils, quelles démarches pour des adapta-tions à l’école (PAP, PPRE) ? Comment aider l’enfant dans ses interactions avec ses camarades, à faire face aux moqueries ou au rejet, l’aider à se faire des copains et éventuelle-ment s’intégrer au « groupe » ? Comment parler à son enfant de ses particularités d’enfant précoce ? Comment gérer et l'aider à gé-rer ses débordements émotionnels, à se canali-ser… Collège/Lycée : Difficulté à se mettre au travail (pas envie). Difficultés d’organisation, et de mé-thodologie => apprendre à apprendre. Quelles réponses quand l’enfant s’ennuie, désin-vestit sa scolarité, développe une phobie scolaire et que faire quand il n’est plus scolarisé ? Com-ment lui redonner confiance et envie… Comment l’aider dans ses liens, lui permettre de s’affirmer, le protéger du harcèlement, racket…

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LA VIE DES ANTENNES

A la maison, comment gérer les colères et l’agressivité d’un adolescent « à vif ». Nous avons abordé de nombreux sujets qui méri-teraient que l’on prenne du temps. Dans un premier temps, nous avons l’idée de mettre en place un groupe de parole. Nous pour-rions également proposer des temps de réflexion par thème, lors desquels nous pourrions inviter des professionnels pour réfléchir avec nous à des sujets plus spécifiques et nous faire part de leur expérience. Nous allons également faire notre possible pour organiser des conférences en 2017. Pour ce qui concerne des ateliers, journées ren-contres, jeux entre enfants, je vous propose de revenir vers moi avec vos idées et si possible vos possibilités de mobilisation pour l’organisation (ou une co-organisation) ! Pour ceux ou celles d’entre vous qui ont besoin de conseils ou d’aide plus personnelle, c’est Vlinka Antelme qui assure l’écoute téléphonique au nu-méro indiqué sur le site de l’AFEP. Je vous remercie pour votre attention et n’hésitez pas à revenir vers moi pour toute attente, ques-tion ou suggestion.

RÉGION ILE DE FRANCE

L’année scolaire s’est terminée par un baptême de l’air à l’aérodrome de Pontoise pour les jeunes de 6 à 16 ans, plusieurs pique-niques étaient pro-grammés malheureusement le temps n’a pas été au rendez-vous et nous avons dû les annuler. Comme chaque année, nous avons renouvelé les ateliers scientifiques pour les 8/10 ans, l’atelier robotique pour les ados et les sorties au Louvre pour les 8/12 ans, ces activités sont programmées en septembre et se déroulent tout au long de l’année scolaire. Chaque trimestre, nous propo-sons des ateliers aux Arts et Métiers pour les 4/6 ans et 7/9 ans, ceux du 2è trimestre sont en ligne ainsi qu’une sortie au Louvre pour les 4/6 ans, en ligne également. Nous renouvellerons également les ateliers au Philharmonie de Paris. Aux vacances scolaires, hors celles de Noël, nous continuons les

stages de méthodologie. Comme nouveauté, les rencontres Ados au Vésinet et celles avec les CM2 et collégiens. A l’occasion de la « 25è édition de la Fête de la science », nous avons organisé une sortie fami-liale, une seconde sortie familiale a été proposée à la Fondation Cartier sur le Grand orchestre des animaux. Nous avons également tenu un stand au Salon de l’Etudiant, Frédérique et Florence ont été surprises par le nombre important de personnes venues se renseigner. Dans le 75, Florence a initié une rencontre pour les parents et a accueilli deux groupes, l’un pour les enfants scolarisés en primaire et l’autre dans le secondaire. Une autre rencontre a eu lieu à la MDA du 7è pendant les vacances de la Toussaint. D’autres ont été mises en place par Corinne dans le 91 et par Veronick dans le 94. Dans le 95, Patricia a proposé diverses activités dont une sortie « poney » avec pique-nique sur place, des ateliers d’écriture créative pour les 7/10 ans et un atelier sophro-yoga pour les 6/9 ans. Une conférence s’est tenue à Deuil-la-Barre avec Jean-Marc Louis. Etaient présents, Even Coail, IEN, et Philippe Delamarre, Psychologue, tous deux chargés de mission pour les EIP dans l'académie du Val d'Oise.

Inscriptions ouvertes : Rencontres avec les CM2 et collégiens au Vésinet les 7 et 21 janvier et avec les Ados le 14 janvier. Groupe d’échanges dans le 94 les 26 janvier et 23 mars. Stage de Méthodologie les 14, 15 et 16 février. Ateliers Arts et Métiers pour les 7/9 ans les 25 janvier, 15 et 22 mars et pour les 4/6 ans les 22 février, 1er et 29 mars. Sortie au Louvre pour les 4/6 ans le 22 février. Prochaine conférence à Paris, le 23 février. Ateliers culturels à Paris pour les 6/11 ans, les 25 mars, 22 avril et 13 mai. La bienvenue à Céline qui, après avoir accompa-gné plusieurs sorties, a rejoint notre équipe pour répondre aux appels et mails du 77.

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LA VIE DES ANTENNES

RÉGION NORMANDIE

Antenne 14 Après avoir terminé l’année scolaire par une jour-née pique-nique à la Maison de la nature de l’estuaire à Sallenelles, Marie a organisé, pour commencer l’année, un pique-nique associé à un concours de châteaux de sable sur la plage de Merville Franceville. Une séance de sophrologie pour les 4/8 ans et un groupe d’échanges pour les parents ont été pro-posés. Une conférence, animée par Fanny Jouvin, Docteur en psychologie, s’est tenue à Caen et inti-tulée « Regard croisé entre développement intel-lectuel et développement psycho-affectif ». Inscriptions ouvertes : Atelier de sophrologie le 14 janvier et Echanges autour de jeux de société le 22 janvier à Caen.

Antenne 27 Thierry André

L’antenne de l’Eure est bien relancée. Une réunion en novembre avec 21 familles pour relancer l’AFEP et faire connaître toutes les possibilités, avec un groupe de paroles de 2h30. Une deuxième réunion en décembre avec 15 fa-milles et 25 enfants. Pendant que les jeunes jouaient aux jeux de société dans une salle, les adultes étaient réunis pour un groupe de paroles suivi d’un temps d’organisation. Inscription ouverte : deux ateliers Philo pour les 8/12 et les 13/16 ans et échanges autour de la ga-lette des rois le samedi 21 janvier à Evreux. Les adhérents et les « sympathisants » prennent des contacts pour programmer d’autres activités. Je travaille avec la DSDEN pour améliorer la circu-laire relative au recrutement des enfants précoces en difficulté scolaire dans le dispositif d’accueil au collège Jean Jaurès. J’assure des formations en collège et lycée. J’interviens dans le cadre d’un cycle de conférences sur la parentalité le samedi 28 janvier 2017 à la médiathèque de Saint Marcel dans l’Eure sur la place de l’enfant précoce dans la famille. Le temps me manque pour m’occuper pleinement de l’antenne, je compte sur vous pour me rejoindre.

Antenne 76 Une sortie en famille à Montvilliers, un groupe d’échanges entre ados animé par Elise Lebertois, psychologue, ainsi qu’une soirée, également ani-mée par Elise, autour d’un apéritif ont été organi-sés par Florence. Inscription ouverte : Atelier de sophrologie le 22 janvier à La Fontaine-le-Bourg.

Antenne 61 Sophie Seguin qui était auparavant en Aquitaine s’est installée dans l’Orne et répond aux appels et mails. Ses coordonnées sur notre site. Merci à So-phie pour son implication au sein de l’AFEP.

RÉGION NOUVELLE-AQUITAINE

Antenne 33 Soazig Gault et Sonja Lecouvey Courant ce trimestre, nous avons organisé un CAF’EIP pour les parents, une sortie au laser Game et un après-midi en famille : jeux de société pour les plus jeunes, jeux de stratégie pour les ados, groupe d’échanges avec les parents. Inscription ouverte : après-midi bowling à Méri-gnac le 22 janvier. Nous participons également à l'élaboration d'un magistère à destination des enseignants avec la cellule EIP33 : nous avons terminé le module 1 qui est celui de présentation de la problématique et nous commençons le module 2 qui sera plus axé sur la pédagogie. Ce magistère sera une formation hybride avec une partie en présentiel et une partie à distance. Nous n'avons malheureusement pas organisé de conférences par manque de temps. Si vous sou-haitez nous aider dans la mise en place de confé-rences ou d’activités, contactez-nous.

Antenne 40 Catherine Rodriguez a renouvelé ses ateliers sur l’aide à la parentalité à Angresse et Véronique a proposé une soirée entre parents.

Antenne 47 Valérie a organisé deux groupes d’échanges avec les parents à Villeneuve-sur-Lot, une Journée in-

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LA VIE DES ANTENNES

tergénérationnelle pour un partage de passions et une journée en famille pour fêter Halloween.

Antenne 64 Laurence Masseing Nous avons organisé un « café parents » en oc-tobre et renouvelé les ateliers d’aide à la parenta-lité, ateliers ciblés sur les Ados HPI « Comment les adultes à la place où ils se trouvent (parents, en-seignants, thérapeutes...) peuvent-ils se position-ner pour entretenir un lien de qualité avec un ado-lescent à Haut Potentiel ? » et sur 3 séances : « Le fonctionnement particulier des ados HPI » « L’adolescent HPI et sa scolarité » « Les difficultés personnelles de l’ado HPI » Laurence nous signale l’existence d’EPOPIA qui est une formule d’abonnement pour inciter les en-fants à écrire leur propre histoire fantastique avec l’éditeur … « Les aventures par courrier pour que lire et écrire deviennent un jeu ! Votre enfant, de 5 à 12 ans, reçoit du courrier et devient le héros de sa propre histoire ! » https://www.epopia.com/

Antenne 86 Marie-Anne Di Constanzo Nous avons organisé deux ateliers scientifiques pour les jeunes, un sur l’ADN en octobre et un sur les microbes en décembre. Ces ateliers ont pu être réalisés avec l'Ecole de l'ADN abrité au Centre Mendès France à Poitiers. Pour les parents qui se sont dit un jour « il doit y avoir une autre façon ....», un atelier sur deux séances, en décembre et janvier, animé par le Docteur Jean Baptiste Bajon et visant à améliorer la communication avec nos enfants précoces. Inscription ouverte : Atelier, dès 8 ans, « l’ADN mène son enquête » le 29 janvier. En prévision, une rencontre échanges avec les pa-rents, en février, co-animée par une psychologue et moi-même, à Migné-Auxances et une autre, probablement en avril, à Civray. A signaler, dans les autres départements, se sont tenus une conférence à Angoulême sur les enjeux de l'apprentissage animée par Laurence Tournié et

un atelier « Apprendre à Apprendre » organisé par Anne pour les parents et enfants dès le CM1.

RÉGION OCCITANIE

Languedoc-Roussillon

Antenne 11

Deux groupes d’échanges pour les parents ont été organisés en soirée, à Narbonne, par Patricia Des-prat et Marina Denat ainsi qu’un atelier théma-tique sur « Comment gérer les colères et les peurs ? » à Castelnaudary.

Antenne 34 Sophie Lubrano Le premier trimestre a été occupé à préparer la conférence avec le Pr Revol qui fut une réussite. Rémi Cazanave, notre référent EIP était présent, et c’est plus de 350 personnes qui s’étaient dépla-cées. Nous n’avons malheureusement pu organiser d’autres activités annexes et nous allons très vite établir le programme pour 2017. Les informations vous parviendront par mails et seront sur notre site national.

Midi-Pyrénées

Eva s’est entourée d’une équipe bien dynamique : Corinne pour l’Ariège, Marielle pour la Haute-Garonne et le Tarn, Catherine pour le Lot, Edwige pour les Hautes-Pyrénées et Aurélie pour le Tarn-et-Garonne qui organisent des ateliers, réunions et conférences avec l’aide des professionnels lo-caux. Dernière conférence avec Monique de Ker-madec le 19 novembre à Toulouse sur le thème "L'enfant et l'adulte : la souffrance n'est pas une fatalité... ?". Inscriptions ouvertes : Soirée Neige et CO2 à Bla-gnac le 20 janvier, Atelier Sophro-ludique à Tou-louse le 21 janvier et Tournoi Pokémon à Seysses le 22 janvier.

Antenne 09 Corinne Roman Une nouvelle antenne a vu le jour au sein de cette région. J’ai organisé un atelier jeu découverte en phytothérapie, une sortie pédestre et une autre

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LA VIE DES ANTENNES

sortie sur « le rêve et la magie du rail » qui ont été très agréables à mettre en place et à partager. Une conférence est en projet à Saverdun avec l’aide d’Eva. En Ariège, nous avons grandement besoin d'informer et de présence.

Antennes 31 et 81 Marielle Lartigue Cette année, j'ai proposé des ateliers Sciences sur les thèmes « Chimie en folie » et "Comment se forment les cyclones", trois autres ateliers sont à venir d'ici juin. Un atelier sur la Découverte du chinois et un sur la Calligraphie ainsi que trois ate-liers de sophrologie. Courant 2017 nous propose-rons deux ou trois groupes de paroles. Un des temps forts de cette nouvelle année sera la visite d'Albi avec un guide du Tarn. J’assure également la permanence téléphonique et je réponds aux mails.

Antenne 46 Catherine a mis en place un groupe d’échanges pour les parents animé par une psychologue et organisé une conférence à Figeac. Elle assure éga-lement la permanence téléphonique et répond aux mails.

Antenne 65 Plusieurs groupes de parole pour les parents ont été proposés par Edwige au cours de ce trimestre ainsi que des ateliers pour tout âge. Inscriptions ouvertes : à Tarbes, Groupe de parole, en soirée, pour les parents le 27 janvier et Atelier Peinture et Calligraphie chinoise dès 5 ans le 28 janvier.

RÉGION PAYS DE LA LOIRE

Antenne 44 Ont été proposés ce trimestre, un pique-nique et des soirées à Saint Herblain, des soirées à Orvault et une conférence à Nantes sur le thème "Un en-fant "surdoué" dans la famille ? Trouver le juste équilibre pour tous : pour lui, pour la fratrie, pour le couple..." Inscription ouverte : Galette des rois à Orvault le 29 janvier. Les inscriptions sont closes pour la soirée à Saint Herblain.

Antenne 49 Après avoir terminé l’année au parc du Pin à An-gers, Annabelle a organisé deux rencontres avec les parents dont l’une en présence de Gilles Mahé,

psychologue. Inscriptions ouvertes : Relaxation ludique, pour les 7/10 ans, à partir du 11 janvier à Saumur. Rencontre/Echanges, pour les parents, le 14 jan-vier à Saumur Temps de Formation le Samedi 4 mars à Angers. Réservé aux enseignants et professionnels de l'éducation et de l'enfance, thème "Enseigner dans une classe hétérogène en incluant les élèves intellectuellement précoces". Antenne 72 Table ronde, groupe d’échanges pour Ados, ate-liers « A vos méninges » et ateliers « Astronomie » ont été proposés par Anne-Marie au Mans. Inscriptions ouvertes « A vos méninges » les 14 janvier et 8 avril, Ateliers « Cosmos et Astrono-mie » les 4 février et 13 mai, « Etre enfant au Cambodge » le 18 mars, Atelier ‘Passion-Maths » le 1er avril, Table ronde le 28 avril et groupe d’échanges pour les Ados le 29 avril.

RÉGION PROVENCE-ALPES-COTE D’AZUR

Antenne 04 Sandrine Morico

J'ai repris l'antenne suite au départ de Lise Flores. L’organisation d'un petit goûter au plan d'eau de Sisteron en Juin a permis de mieux se connaître. Je tiens la permanence téléphonique et reste dis-ponible. En collaboration avec Laurence Tordo, psychologue clinicienne, et en fonction de ses dis-ponibilités, nous mettrons en place une table ronde à Sisteron probablement le 1er avril. Je suis en contact avec la référente départemen-tale de l'Education Nationale, très à l'écoute, elle peut être contactée par les familles via cette adresse mail [email protected] pour tout appui, aide ou information. Je pense prochaine-ment me rapprocher du collège Paul Arène pour

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LA VIE DES ANTENNES

faire un bilan sur la mise en place du projet d'ac-cueil pour les enfants précoces.

Antenne 06 Inscription ouverte : Rencontre échanges à Nice le 14 janvier.

Antenne 13 L’année scolaire s’est clôturée par une journée au lac de Peyrolles et a commencé par une journée à Charleval. Nous avons repris les activités en sep-tembre. Soirée et rencontres/échanges et un après-midi spécial jeux de société en famille. Inscription ouverte : Rencontre/Echanges à Salon de Provence le 20 janvier

Antenne 84 Christine et Pascal Grégoire Notre antenne a repris du service il y a juste deux ans mais fut un peu au repos forcé... pour heureux évènement !! Nous avons repris les activités à l'automne en compagnie de notre dernier né qui vient agrandir notre famille de zébrillons ! Depuis septembre, outre les nombreux échanges par mails et téléphone, deux tables rondes et une journée famille ont eu lieu ; les tables rondes, fortes en émotions diverses, sont des moments (sans enfant) où chacun peut exprimer son ressen-ti, son vécu, ses joies, ses peines, des désespoirs parfois. Récemment une maman nous a livré un témoignage bouleversant sur la situation épou-vantable de harcèlement vécu par son enfant. Ces rencontres sont vraiment importantes pour pou-voir dire les choses et surtout un moyen plus agréable qu'au téléphone de faire connaissance et de rencontrer des personnes qui vivent des situa-tions similaires. A la fin des rencontres, les per-sonnes échangent mail et téléphone, tant pour eux que pour leurs enfants ; une quinzaine de par-ticipants environ chaque fois, ce qui permet de bien discuter. Le repas est apporté par chacun et partagé pendant que nous discutons, formule très sympathique et conviviale. La journée famille a vu se réunir 25 personnes, moitié enfants, moitié adultes, avec une cuvée de petits zèbres particulièrement calmes et heureux de faire connaissance, les plus grands jouant avec

les plus jeunes (ateliers créatifs, jeux de stratégie, de société), les parents déjeunant au soleil... un 27 novembre ! QUE DU BONHEUR !!!!! Toutes ces rencontres ont, à chaque fois, failli être annulées car les participants ne s’inscrivent pas ! (allez un effort les vauclusiens avec billet web !!!!) Alors, 1) pour la bonne marche des activités 2) pour les bénévoles qui se découragent de faire "de la pub" et de battre le rappel 3) pour le respect des intervenants qui eux, ce jour-là, n’ont pas donné de rendez-vous à leur pa-tientèle (tout le monde connaît le délai d'attente pour obtenir un RV pour un bilan chez un psy cli-nicien), respectons leur disponibilité 4) car la procrastination n'est pas une bonne chose donc, Chers Ami(e)s, renouvelez votre adhésion en sou-tien à l’AFEP et inscrivez-vous sur Billet web dès que le secrétariat vous informe des activités. Nous ne pouvons, par manque de disponibilités, relan-cer les anciens adhérents et ceux qui nous ont contactés et n'adhèrent pas. Nous sommes sincèrement heureux de vous aider mais il est vrai qu'être responsable d'une antenne, juste en couple, c'est vraiment être seuls dans notre mission, il y a donc des moments sombres ! Outre les journées familles et tables-rondes, nous accueillons les personnes en demande d’infor- mation et de soutien par mail puis par téléphone. Après avoir reçues cette aide salvatrice, bien sou-vent les personnes en retour adhèrent, puis un an après, ne renouvelle pas la cotisation ! Dommage. Nous aimerions vraiment constituer une équipe qui pourrait s'engager, en particulier sur la gestion du fichier des personnes qui ne sont pas adhé-rentes et toutefois en demande d'activités, et aus-si sur le volet famille, voire développer un secteur Ados. Deux familles viennent de proposer leur aide, nous allons essayer de former une sorte de "Bu-reau" afin de développer au mieux nos actions et ce afin de ne plus se décourager. Nous comptons sur vous.

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LA VIE DES ANTENNES

Nous souhaitons vraiment remercier tous les en-fants qui, par leur sourire et leur bonheur lors de nos rencontres, sont un véritable moteur ! Merci à notre municipalité qui nous permet de nous réunir dans des locaux propices à nos ren-contres et un merci particulier à notre ami et dé-voué Mr Dumas, le nouveau référent académique du Vaucluse en charge de la question de la préco-cité. Désormais, toute demande d'aide, de conseil et de soutien, (en primaire et secondaire, en privé et public) peut (et devrait !) transiter par lui via le formulaire de demande auprès de Mr Dumas : https://www.pedagogie.ac-aix-marseille.fr/jcms/c_281067/fr/formulaire-de-contact et doublé d'un autre mail à [email protected]. De nombreuses situations compli-quées ont d'ores et déjà été améliorées grâce à sa présence lors de nos réunions. Un merci à tous nos intervenants, avec lesquels nous allons continuer de travailler en 2017. Nous ne désespérons pas de mettre en place con-férences et réunions d'information mais là nous avons besoin du National .... 2017, nouvel an qui se profile, et que nous vous souhaitons beau, empli de nombreux bonheurs, petits et grands, nous espérons pouvoir étoffer notre équipe, et ce, pour continuer à vous aider, vous orienter et partager tous ensemble de beaux moments. C'est aussi pour ces beaux moments que nous sommes là ! Ne l’oublions pas. Bon Noel à tous.

Audrey Chapelain, enseignante et forma-trice AFEP, auteur de « Prof - Mise à nue

du travail d'une enseignante" Sera l’invitée de Nagui dans l’émission « La bande originale » Sur France Inter

Le 2 janvier de 11h à 12h30 A l’occasion de la sortie du film

« Primaire »

Diplôme national du brevet

Adaptation et dispense de certaines épreuves ou parties d'épreuves à l'examen du diplôme natio-nal du brevet pour les candidats présentant un handicap ou bénéficiant d'un plan d'accompa-gnement personnalisé NOR : MENE1628926A arrêté du 10-10-2016 - J.O. du 29-10-2016 MENESR - DGESCO A1-3

Propositions d’une maman

« La Mythologie en BD » (Casterman). Une collection pour découvrir ou mieux connaître les grandes pages et les figures de la mytho-logie.

Nombres et maths pour enfants https://play.google.com/store/apps/details?id=zok.android.numbers

L’apprentissage de la langue étrangère commen-cé à l’école élémentaire se poursuit en 6e. La deuxième langue vivante est généralement in-troduite en classe de cinquième. http://www.education.gouv.fr/cid206/les-langues-vivantes-etrangeres.html

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CONFÉRENCES /LIVRES

En d'autres termes, ce sont des "pannes cérébrales" à l'origine de "pannes dans les apprentissages", alors que l'élève est normalement intelligent. C'est pourquoi la compréhension de ces troubles est capitale pour éviter absolument que la non-réponse, des réponses insuffisantes ou inappropriées, des ré-ponses liées aux croyances et aux idées reçues des aidants, ne sapent la confiance en soi de l'enfant et ruinent les espoirs de réussite scolaire.

On parle beaucoup des en-fants précoces, mais peu de ce qu’ils deviennent à l’âge adulte. On écrit beaucoup sur les surdoués et sur leurs diffi-cultés, mais on ne les entend jamais parler d’eux-mêmes, et encore moins de leur réussite. Alors, surdoué et heureux : est-ce possible ?

Ce livre offre les clés pour réus-sir concours, examens ou prépa-ration d'entrée en école ou en classe préparatoire grâce à une panoplie complète et variée, proposée par l'auteur, lui-même major de grande école : quatre attitudes fondamentales pour réussir, cinq méthodes pour tra-vailler efficacement, sept mises en situation concrètes.

Prochaines conférences

Le 7 janvier Temps de Formation à Rennes Réservé aux enseignants et professionnels de l'Edu-cation ou de l'Enfance "Enseigner dans une classe hétérogène en incluant les élèves intellectuellement Le 27 janvier Conférence à Lyon "Accompagner le haut potentiel au quotidien" Le 8 février Conférence à Villeurbanne "Au cœur des émotions de l'enfant" Le 10 février à Aix les Bains «La Précocité Intellectuelle c’est quoi ? Regards croi-sés sur les particularités et besoins spécifiques » Le 11 février Conférence à Aubenas "Comprendre et accompagner les enfants à haut po-tentiel intellectuel" Le 23 février Conférence à Paris « Surdoué et heureux : c’est possible ! Le 4 mars Temps de Formation à Angers Réservé aux enseignants et professionnels de l'Edu-cation ou de l'Enfance Le 18 mars Conférence à Bron "Accompagner l'enfant à haut potentiel de la mai-son à l'école et jusqu'au bout de ses rêves..."

Le Présent ouvrage s'adresse à tous les étudiants des classes préparatoires scientifiques, économiques et littéraires, ou poursuivant des études universitaires. Il leur propose d'acquérir une véritable méthodolo-gie, de travailler moins mais plus efficacement, et d'accroître ainsi considérablement leurs chances de réussite aux concours et aux examens. ...

Laurent Desmottes

Ce livre se veut un message d’espoir, mais aussi un cri d’alarme visant à sensibiliser les pouvoirs pu-blics et les dirigeants à la sous-utilisation de ces in-croyables potentiels dans une société dont la com-plexité croissante justifierait pourtant amplement qu’on les sollicite. Être surdoué n’est pas avant tout une question de précocité, mais de différence. Les surdoués n’empruntent pas les chemins avant les autres : ils empruntent tout bonnement d’autres chemins. Être surdoué n’affecte pas seulement la sphère in-tellectuelle, souvent surinvestie, mais tout autant les sphères émotionnelle, artistique et relation-nelle.

Après avoir brièvement présenté les pathologies dys-, cet ouvrage aborde des questionnements récur-rents et des "lieux communs" sur ces troubles mal ou insuffisamment connus des parents, des ensei-gnants et des rééducateurs. Les troubles spécifiques des apprentis-sages, les dys-, sont liés à des troubles cognitifs spécifiques.

Alain Pouhet