6

Click here to load reader

Lettre d'information juillet 2012

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Lettre d'information du Conseil de développement d'Erdre & Gesvres du mois de juillet 2012

Citation preview

Page 1: Lettre d'information juillet 2012

La lettreLa lettre

Juillet 2012

éditoédito

CassonFay-de-Bretagne

Grandchamp-des-FontainesHéric

Les TouchesNort-sur-Erdre

Notre-Dame-des-LandesPetit-Mars

Saint-Mars-du-DésertSucé-sur-Erdre

TreillièresVigneux-de-Bretagne

SommaireSommaire

Le ramassage des déchets ménagers

retour sur un aléa de parcours

Un métro en Erdre et Gesvres, un jour peut-être...

Une cinquième assemblée générale constructive

N°15N°15

Numéro 15 - juillet 2012

Conseil de Développement Erdre & Gesvres

1, rue Marie-Curie P.A. La Grand’Haie 44119 Grandchamp-des-Fontaines Tél. 02 28 02 22 40 Fax : 02 28 02 22 47 [email protected]

Ont participé à ce numéro :

Responsable de la publication : Jean-Louis Petermann

Coordination de la rédaction : Commission Communication

Réalisation : Aries Computing - 02 28 02 02 91

6

Le Conseil de développement, ou la voix citoyenne, est un lieu d’échanges, d’apprentissage et de concer-tation. De ce fait, il est un acteur actif de notre communauté de communes. Créé en 2006, les différents groupes de travail qui en font partie ont déjà soumis de nombreux avis à la CCEG, qui en a retenu cer-tains. Par ce biais, nous participons ainsi à la gouvernance de notre territoire. Je profite de cette Lettre pour faire le point de nos travaux à la mi-temps 2012. Cependant, notre Conseil de développement ne travaille pas en vase clos. Il entretient des relations étroites avec d’autres collectivités, que ce soient les communautés de communes voisines, les Conseils de développement de Nantes, Loire et Sillon, Blain, St-Nazaire etc…, ainsi que le Conseil Général et le Conseil Régional , sachant que dans leurs domaines respectifs, ces deux collectivités participent financiè-rement au développement des territoires.Parmi les réseaux et coordinations qui existent ou se développent, nous privilégions les deux niveaux de la région et du pôle métropolitain. Nous aurons l’occasion de vivre ces synergies par le biais de l’ex-position que la région va organiser prochainement et lors du colloque national des Conseils de développement en février 2013 à Nantes.D’ici là, bonne lecture et bonnes vacances !

Jean-Louis Petermann, Président du Conseil de développement

[email protected]

Débats avec la salle

Alphonse Pageot (St-Mars du Désert)J’ai vécu près de cinquante à Paris et plus ça va, plus les déplacements de milliers de banlieusards s’accroissent. Ne sommes-nous pas en train de reproduire ce schéma centralisateur autour de nos métropoles régionales ?Réponse : Je ne crois pas que l’on s’achemine vers

ce modèle, même si les embouteillages aux heures de pointe sont difficiles.

Jean-Louis Petermann (Treillières)Quelles pistes pour l’économie sociale ?R : Des frémissements apparaissent et je pense

que des emplois vont se créer dans de nou-veaux secteurs, comme le culturel et les loisirs.

Roger Sautereau du Part (Grandchamp)Comment garder un équilibre entre les entreprises de services et les autres ?R : La zone de St-Nazaire a réussi à garder cet

équilibre et si on veut être compétitif, le productif doit être privilégié. C’est impératif.

Gérard Legrand (Treillières)Il est difficile d’évaluer le télé-travail (commerciaux, architectes, journalistes etc…) N’y en aura-t-il pas de plus en plus ?R : Vous avez raison, cette méthode est certaine-

ment appelée à se développer, avec deux avan-tages considérables, gain de temps et de dépla-cements.

Jean Martin-Gousset (Sucé sur Erdre)Alcatel a essayé d’encourager le télé-travail mais sans grand succès semble t-il. En revanche, est-il possible de développer les emplois présentiels ou de services ?R : Oui, par exemple avec les commerces de proxi-

mité, la maintenance des outils informatiques,

l’entretien des jardins, les aides et soins à domi-cile, le maintien des personnes âgées chez elles etc… Mais il faut savoir que c’est un marché fluc-tuant, souvent lié aux revenus.

Bertrand Hibert (Nort sur Erdre)Comment développer ces sec-teurs dynamiques que sont l’aéronautique, les énergies renouvelables et l’immatériel ?R : Accroître la recherche, les efforts sur les éner-

gies renouvelables et la spécialisation.

Jérôme Ripayre (Châteaubriant)Comment produire et consommer sur place ? Je pense aux restaurations collectives, afin de faire des économies d’énergie, de conforter l’agriculture, et de s’inscrire dans le développement durable ?R : Innover et changer les façons de faire. Les can-

tines scolaires pourraient le faire.

Alain Martin (Notre Dame des Landes)Il n’est pas facile de faire de la prospective avec le projet d’aéroport ! Est-ce que l’AURAN peut faire une étude économique?R : Non, car ce n’est pas dans ses compétences

Dominique Michenot (Treillières)Quel choix voulons-nous? Développer les grosses entreprises ou favoriser les PME et PMI (artisans, agricul-teurs) bien dispersées sur le territoire et créatrices d’emplois locaux ? R : Je suis tout à fait d’accord avec

vous. Il faut maintenir un équilibre et ne pas oublier le développe-ment local pour éviter de générer des communes dortoirs.

Thérèse Caillaud

Page 2: Lettre d'information juillet 2012

2 Juillet 2012 3

Le système dit « redevance incita-tive » a été, depuis, mis en œuvre avec succès dans de nombreuses communes Les élus de la CCEG, soucieux de lut ter contre l ’augmentat ion constante des déchets et d’amélio-rer le tri à la source, se sont donc engagés vers la mise en place de la redevance incitative, basée sur une tarification proportionnelle au coût réel de la prestation pour chaque ménage.

Pourquoi ce système, donnant satisfaction ailleurs, a-t-il reçu un accueil réservé dans notre CCEG ?Sa mise en place nécessitait une information des habitants, tant sur l’affectation des bacs à puce que sur la base de tarification. Information dispensée dans un premier temps par voie écrite, puis ensuite par entretien individuel avec des agents de la société Véo-lia, adjudicataire du marché d’enlè-

vement, lors de la distribution des nouveaux bacs. Il s’est avéré par la suite que ces ambassadeurs, trop rapidement préparés à cette mission, ont dis-tribué le nouveau bac mais n’ont pas toujours pu, ou su, développer complètement les avantages du nouveau système.Les habitants se sont alors trouvés confrontés à une réalité qu’ils sem-blaient découvrir avec brutalité. La démarche, qui aurait dû se montrer incitative, prenait l’allure d’une contrainte arbitraire d’autant que les contrats passés avec les prestataires étaient signalés irré-versibles.

Et maintenant ?Le système de ramassage par les bacs à puce est conservé.Un Comité local de concertation représentant la société civile est constitué. Il a pour mission de recueillir les attentes des diffé-rentes parties et à proposer aux élus les adaptations destinées à

Ramassage des déchets ménagers, retour sur un aléa de parcours…

Déchets & Écologie

L’augmentation des déchets collectés et de la facture correspondant à leur gestion avaient amené, en 2008 et 2010, le Conseil de Développement à proposer de nouvelles modalités de collecte, réduisant les conséquences, environnementales, économiques et fiscales de leur traitement.

Une partie de nos propositions a été retenue dans la mise en place de la nouvelle procédure. Cet article se veut un « état des lieux » des enjeux actuels

Objectif réduction des déchetsL’étude menée sur ce thème par le Conseil de Développement en 2008 concluait, sans ambiguïté, à la nécessité de mettre en place des mesures tendant à faire diminuer, de manière très significative, le volume des déchets à traiter.Elle préconisait le compostage individuel et la responsabilisation de chacun par la création de mesures incitatives à la modération.

faciliter la mise en place d’un sys-tème techniquement et économi-quement acceptable.La nouvelle tarification est prévue à compter de 2013.

Comment les responsables peuvent ils trouver une issue à cette situation ?Sujet délicat, il convient de trouver une solution acceptable pour la communauté et par les habitants. Les élus peuvent, à juste titre, se montrer déçus de l’intervention de l’opérateur Il est à noter de plus que la mise en place simultanée de la redevance incitative et de la collecte d’embal-lages en porte à porte s’est traduite par un surcoût non négligeable : 1 camion/ 1 opérateur/ 1 circuit rem-placé par 2 camions/ 2 opérateurs/ 2 circuits (tous les 15 jours pour les emballages)La concertation devrait aboutir à une solution acceptable par tous

Quelques arguments à considérer

� On assiste, impuissants, à une progression inquiétante du volume des déchets produits.

� Les campagnes de sensibilisation semblent sans effet : si tout le monde est d’accord sur l’objectif, les comportements individuels ne semblent pas changer…

� Le système actuel de Taxe d’En-lèvement des Ordures Ménagères (TEOM), calculé sur la valeur loca-tive de l’habitation, est déconnecté du coût réel de la prestation.

� Dans ce système tarifaire, le coût induit par les gros pollueurs péna-

lise ceux qui trient, compostent et font des efforts pour réduire leurs déchets.

� La Redevance Incitative devrait donc remplacer la Taxe d’Enlève-ment des Ordures Ménagères (TEOM).

� L’évaluation du montant de la Redevance Incitative a été établie pour rester stable dans les années à venir.

� Paradoxalement, une diminution du volume des déchets ne pro-voque pas une diminution propor-tionnelle du coût du ramassage.

� L’objectif n’est pas de faire moins cher, mais de répondre au devoir civique de moins polluer, sans pour autant ignorer les aspects économiques.

Le coût de l’élimination des déchets en France est passé de 4 à 12 mil-liards d’euros entre 1990 et 2006. Tous les jours, la CCEG produit 54 tonnes de déchets ménagers…

L’avis du Conseil de développementLe Conseil de développement confirme son choix d’un système incitatif de traitement des déchets.L’objectif essentiel est bien, avant tout, de répondre à un enjeu envi-

ronnemental.Le Conseil de développement sou-haite cependant que le coût de la prestation soit parfaitement maî-trisé, notamment en travaillant sur la périodicité du ramassage.Des objectifs découlent du Gre-nelle de l’environnement ; demain nous devrons diminuer de 15% les déchets à enfouir et atteindre 75 % de recyclage.Une saine et franche concertation, la bonne volonté de tous et le sens de leurs responsabilités vont, sans nul doute, permettre aux membres du Comité local de concertation de trou-ver les arrangements nécessaires pour que 2013 soit (enfin!) une année de réduction de nos déchets.

Marcel Poulizac

Bienvenue !

Le Lundi 21 Mai, c’est avec plaisir que nous avons accueilli Zoë Dubus, qui assure le remplacement de Marie Brazeau durant son congé maternité.Merci, lors de vos contacts, de lui assurer le meilleur accueil.Zoë peut être jointe par mél : [email protected] ou par téléphone au 02 40 12 32 88.

Page 3: Lettre d'information juillet 2012

2 Juillet 2012 3

Le système dit « redevance incita-tive » a été, depuis, mis en œuvre avec succès dans de nombreuses communes Les élus de la CCEG, soucieux de lut ter contre l ’augmentat ion constante des déchets et d’amélio-rer le tri à la source, se sont donc engagés vers la mise en place de la redevance incitative, basée sur une tarification proportionnelle au coût réel de la prestation pour chaque ménage.

Pourquoi ce système, donnant satisfaction ailleurs, a-t-il reçu un accueil réservé dans notre CCEG ?Sa mise en place nécessitait une information des habitants, tant sur l’affectation des bacs à puce que sur la base de tarification. Information dispensée dans un premier temps par voie écrite, puis ensuite par entretien individuel avec des agents de la société Véo-lia, adjudicataire du marché d’enlè-

vement, lors de la distribution des nouveaux bacs. Il s’est avéré par la suite que ces ambassadeurs, trop rapidement préparés à cette mission, ont dis-tribué le nouveau bac mais n’ont pas toujours pu, ou su, développer complètement les avantages du nouveau système.Les habitants se sont alors trouvés confrontés à une réalité qu’ils sem-blaient découvrir avec brutalité. La démarche, qui aurait dû se montrer incitative, prenait l’allure d’une contrainte arbitraire d’autant que les contrats passés avec les prestataires étaient signalés irré-versibles.

Et maintenant ?Le système de ramassage par les bacs à puce est conservé.Un Comité local de concertation représentant la société civile est constitué. Il a pour mission de recueillir les attentes des diffé-rentes parties et à proposer aux élus les adaptations destinées à

Ramassage des déchets ménagers, retour sur un aléa de parcours…

Déchets & Écologie

L’augmentation des déchets collectés et de la facture correspondant à leur gestion avaient amené, en 2008 et 2010, le Conseil de Développement à proposer de nouvelles modalités de collecte, réduisant les conséquences, environnementales, économiques et fiscales de leur traitement.

Une partie de nos propositions a été retenue dans la mise en place de la nouvelle procédure. Cet article se veut un « état des lieux » des enjeux actuels

Objectif réduction des déchetsL’étude menée sur ce thème par le Conseil de Développement en 2008 concluait, sans ambiguïté, à la nécessité de mettre en place des mesures tendant à faire diminuer, de manière très significative, le volume des déchets à traiter.Elle préconisait le compostage individuel et la responsabilisation de chacun par la création de mesures incitatives à la modération.

faciliter la mise en place d’un sys-tème techniquement et économi-quement acceptable.La nouvelle tarification est prévue à compter de 2013.

Comment les responsables peuvent ils trouver une issue à cette situation ?Sujet délicat, il convient de trouver une solution acceptable pour la communauté et par les habitants. Les élus peuvent, à juste titre, se montrer déçus de l’intervention de l’opérateur Il est à noter de plus que la mise en place simultanée de la redevance incitative et de la collecte d’embal-lages en porte à porte s’est traduite par un surcoût non négligeable : 1 camion/ 1 opérateur/ 1 circuit rem-placé par 2 camions/ 2 opérateurs/ 2 circuits (tous les 15 jours pour les emballages)La concertation devrait aboutir à une solution acceptable par tous

Quelques arguments à considérer

� On assiste, impuissants, à une progression inquiétante du volume des déchets produits.

� Les campagnes de sensibilisation semblent sans effet : si tout le monde est d’accord sur l’objectif, les comportements individuels ne semblent pas changer…

� Le système actuel de Taxe d’En-lèvement des Ordures Ménagères (TEOM), calculé sur la valeur loca-tive de l’habitation, est déconnecté du coût réel de la prestation.

� Dans ce système tarifaire, le coût induit par les gros pollueurs péna-

lise ceux qui trient, compostent et font des efforts pour réduire leurs déchets.

� La Redevance Incitative devrait donc remplacer la Taxe d’Enlève-ment des Ordures Ménagères (TEOM).

� L’évaluation du montant de la Redevance Incitative a été établie pour rester stable dans les années à venir.

� Paradoxalement, une diminution du volume des déchets ne pro-voque pas une diminution propor-tionnelle du coût du ramassage.

� L’objectif n’est pas de faire moins cher, mais de répondre au devoir civique de moins polluer, sans pour autant ignorer les aspects économiques.

Le coût de l’élimination des déchets en France est passé de 4 à 12 mil-liards d’euros entre 1990 et 2006. Tous les jours, la CCEG produit 54 tonnes de déchets ménagers…

L’avis du Conseil de développementLe Conseil de développement confirme son choix d’un système incitatif de traitement des déchets.L’objectif essentiel est bien, avant tout, de répondre à un enjeu envi-

ronnemental.Le Conseil de développement sou-haite cependant que le coût de la prestation soit parfaitement maî-trisé, notamment en travaillant sur la périodicité du ramassage.Des objectifs découlent du Gre-nelle de l’environnement ; demain nous devrons diminuer de 15% les déchets à enfouir et atteindre 75 % de recyclage.Une saine et franche concertation, la bonne volonté de tous et le sens de leurs responsabilités vont, sans nul doute, permettre aux membres du Comité local de concertation de trou-ver les arrangements nécessaires pour que 2013 soit (enfin!) une année de réduction de nos déchets.

Marcel Poulizac

Bienvenue !

Le Lundi 21 Mai, c’est avec plaisir que nous avons accueilli Zoë Dubus, qui assure le remplacement de Marie Brazeau durant son congé maternité.Merci, lors de vos contacts, de lui assurer le meilleur accueil.Zoë peut être jointe par mél : [email protected] ou par téléphone au 02 40 12 32 88.

Page 4: Lettre d'information juillet 2012

4 Juillet 2012 5

Un métro en Erdre & Gesvres, un jour peut-être ?

C’est sur cette boutade que Jean-Louis Petermann, Président du Conseil de Développement Erdre et Gesvres a invité Bertrand Hibert, pilote du groupe de travail « Trans-ports & déplacements », a ouvrir le débat lors du café citoyen du 3 avril dernier à Grandchamp des Fontaines.Jean-Luc Durand, Maire et Vice-Président de la CCEG, a souligné que cet apport de réflexion est indispensable aux élus sur des sujets peu ou pas abordés.Aussi Bertrand Hibert a t’il lancé les grands axes de réflexion de cette soirée, le coût, la sécurité et la pollution engendrés par nos déplacements et deux enjeux majeurs pour le futur : la réduction des distances par l’aménagement du territoire et la réduction des nui-

sances de la voiture individuelle. Quelques chiffres :- 176000 déplacements quotidiens dans la CCEG ; ceux-ci ont pro-gressé de 22% en 10 ans selon l’AURAN. - 63% des ménages de notre terri-toire ont au moins deux voitures nous plaçant en tête du départe-ment. Aujourd’hui 57% des actifs vont en voiture vers Nantes dont 67% seul et 12% avec un passa-ger. D’où l’idée du covoiturage et du renforcement des liaisons douces.En lien avec le Conseil Général, 7 aires de stationnement pour le covoiturage et 3 ans d’expérience confortent cette démarche. Pro-chainement des arrêts « Stop Covoiturage » seront mis en place. Ce sera l’équivalent d’un arrêt de

bus dédié aux automobilistes sou-haitant prendre un passager. Une forme moderne d’autostop !Le vélo revient en force : Jean-Paul Berthelot de « Place aux vélos » croit au développement de ce mode de transport écologique, bien qu’il regrette le manque d’aménagement. Il cite nos voisins allemands avec un parc de 3 mil-lions de vélos électriques contre seulement 10000 en France.Autre possibilité, selon Ariane Phe-lizot de « Buzzcar », c’est la loca-tion de véhicules entre particuliers ou l’autopartage. Le constat est qu’une voiture est utilisée 5% du temps soit une moyenne d’1h20 par jour et elle devient donc dispo-nible pour d’autres usagers. Quelque 4500 automobilistes ont franchi le pas et louent leur voiture via internet. Chaque sujet a été longuement débattu par le public et chacun en est ressorti avec une autre image de la mobilité durable, contribuant à la réduction du CO² et aux chan-gements de comportements.

Jean-Yves Le Guennec

«Peut-on économiser du temps et de l’argent sur nos déplacements »

Mobilité & AG

Une cinquième assemblée générale constructiveLe 2 mars dernier, Jean-Louis Petermann, Président du Conseil de développement, ouvre l’assemblée générale devant une quarantaine de participants. Le rapport d’activité et le compte-rendu financier sont votés à l’unanimité. Les projets évoqués au cours des débats seront repris par les groupes de travail avant d’être remis aux élus communautaires. A l’issue de cette soirée, Philippe GUILLOTIN, écono-miste de L’AURAN développe un brillant exposé sur la situation économique de la CCEG et met en exergue le

travail réalisé par le CARDU (Centre d’af-faires et de ressources en lien avec le dévelop-pement durable) ainsi que la création d’un club d’entreprises en j a n v i e r 2 0 0 9 , q u i regroupe déjà une centaine d’entreprises toutes implan-tées sur le territoire de la CCEG.

Les 16 et 17 novembre prochain, le club organisera un nouveau forum des métiers, salle Paul Doumer à Nort sur Erdre, offrant une vitrine et des possibilités de contacts très importants pour les jeunes collégiens et lycéens. Celui de 2010 avait attiré plus de 2 500 visiteurs.

Que sont-ils devenus ?Que sont devenus les nombreux avis remis par notre Conseil de déve-loppement à la CCEG ; quelles suites ont été données ?C’est la question que chacun peut légitimement se poser.Pour y répondre, notre Conseil organisera une assemblée plénière en Septembre prochain.Ne manquez pas le rendez-vous qui sera donné dans les semaines à venir.

Une situation géographique privilégiéeA la lecture des nombreux tableaux et graphiques pré-sentés, un constat s’impose. Deux grands centres d’emplois dominent l’ouest : Rennes et Nantes et le chômage départemental est inférieur à celui observé au niveau national. La CCEG intégrée dans le SCOT de Nantes-St-Nazaire bénéficie de ce dynamisme avec un taux de croissance annuel qui tourne autour de 4%. Dotée d’une situation géographique privilégiée, proche d’une grande ville et des quatre voies, elle connaît une poussée démographique constante avec plus de 500 logements nouveaux par an, dans un cadre de vie apprécié. Il y a donc une forte concentration des emplois sur la périphérie de Nantes, d’où une mobilité professionnelle importante avec 40% des trajets quoti-diens effectués uniquement pour le travail. Le tram-train s’inscrit bien dans cette dynamique.Ce sont les services qui ont le plus évolué. Le com-merce a baissé ainsi que l’industrie, mais la construc-tion repart. En ce qui concerne l’agriculture dont la dominante est l’élevage bovin (viande et lait) on réper-torie 770 exploitations d’une surface moyenne de 70 ha, contre 38 ha en 1988. La réserve foncière détenue par le Département est de 2.400 ha, dont 40% iraient au projet de Notre-Dame-des-Landes.

Un meilleur équilibre des emploisPour conclure, le conférencier précise que les PME et PMI emploient près de 60% des salariés, avec une pré-dominance d’emplois présentiels (emplois liés à des acti-vités mises en oeuvre localement pour la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la même zone géographique) essentiellement liés au service (éduca-tion, santé, restauration, soins à la personne, petits com-merces etc… ) suite à l’accroissement de la population.Pour lui, trois points importants seraient à corriger : aller vers un meilleur équilibre des emplois proposés, optimiser les réserves foncières et anticiper les besoins économiques liés au projet d’aéroport , s’il voit le jour.

Page 5: Lettre d'information juillet 2012

4 Juillet 2012 5

Un métro en Erdre & Gesvres, un jour peut-être ?

C’est sur cette boutade que Jean-Louis Petermann, Président du Conseil de Développement Erdre et Gesvres a invité Bertrand Hibert, pilote du groupe de travail « Trans-ports & déplacements », a ouvrir le débat lors du café citoyen du 3 avril dernier à Grandchamp des Fontaines.Jean-Luc Durand, Maire et Vice-Président de la CCEG, a souligné que cet apport de réflexion est indispensable aux élus sur des sujets peu ou pas abordés.Aussi Bertrand Hibert a t’il lancé les grands axes de réflexion de cette soirée, le coût, la sécurité et la pollution engendrés par nos déplacements et deux enjeux majeurs pour le futur : la réduction des distances par l’aménagement du territoire et la réduction des nui-

sances de la voiture individuelle. Quelques chiffres :- 176000 déplacements quotidiens dans la CCEG ; ceux-ci ont pro-gressé de 22% en 10 ans selon l’AURAN. - 63% des ménages de notre terri-toire ont au moins deux voitures nous plaçant en tête du départe-ment. Aujourd’hui 57% des actifs vont en voiture vers Nantes dont 67% seul et 12% avec un passa-ger. D’où l’idée du covoiturage et du renforcement des liaisons douces.En lien avec le Conseil Général, 7 aires de stationnement pour le covoiturage et 3 ans d’expérience confortent cette démarche. Pro-chainement des arrêts « Stop Covoiturage » seront mis en place. Ce sera l’équivalent d’un arrêt de

bus dédié aux automobilistes sou-haitant prendre un passager. Une forme moderne d’autostop !Le vélo revient en force : Jean-Paul Berthelot de « Place aux vélos » croit au développement de ce mode de transport écologique, bien qu’il regrette le manque d’aménagement. Il cite nos voisins allemands avec un parc de 3 mil-lions de vélos électriques contre seulement 10000 en France.Autre possibilité, selon Ariane Phe-lizot de « Buzzcar », c’est la loca-tion de véhicules entre particuliers ou l’autopartage. Le constat est qu’une voiture est utilisée 5% du temps soit une moyenne d’1h20 par jour et elle devient donc dispo-nible pour d’autres usagers. Quelque 4500 automobilistes ont franchi le pas et louent leur voiture via internet. Chaque sujet a été longuement débattu par le public et chacun en est ressorti avec une autre image de la mobilité durable, contribuant à la réduction du CO² et aux chan-gements de comportements.

Jean-Yves Le Guennec

«Peut-on économiser du temps et de l’argent sur nos déplacements »

Mobilité & AG

Une cinquième assemblée générale constructiveLe 2 mars dernier, Jean-Louis Petermann, Président du Conseil de développement, ouvre l’assemblée générale devant une quarantaine de participants. Le rapport d’activité et le compte-rendu financier sont votés à l’unanimité. Les projets évoqués au cours des débats seront repris par les groupes de travail avant d’être remis aux élus communautaires. A l’issue de cette soirée, Philippe GUILLOTIN, écono-miste de L’AURAN développe un brillant exposé sur la situation économique de la CCEG et met en exergue le

travail réalisé par le CARDU (Centre d’af-faires et de ressources en lien avec le dévelop-pement durable) ainsi que la création d’un club d’entreprises en j a n v i e r 2 0 0 9 , q u i regroupe déjà une centaine d’entreprises toutes implan-tées sur le territoire de la CCEG.

Les 16 et 17 novembre prochain, le club organisera un nouveau forum des métiers, salle Paul Doumer à Nort sur Erdre, offrant une vitrine et des possibilités de contacts très importants pour les jeunes collégiens et lycéens. Celui de 2010 avait attiré plus de 2 500 visiteurs.

Que sont-ils devenus ?Que sont devenus les nombreux avis remis par notre Conseil de déve-loppement à la CCEG ; quelles suites ont été données ?C’est la question que chacun peut légitimement se poser.Pour y répondre, notre Conseil organisera une assemblée plénière en Septembre prochain.Ne manquez pas le rendez-vous qui sera donné dans les semaines à venir.

Une situation géographique privilégiéeA la lecture des nombreux tableaux et graphiques pré-sentés, un constat s’impose. Deux grands centres d’emplois dominent l’ouest : Rennes et Nantes et le chômage départemental est inférieur à celui observé au niveau national. La CCEG intégrée dans le SCOT de Nantes-St-Nazaire bénéficie de ce dynamisme avec un taux de croissance annuel qui tourne autour de 4%. Dotée d’une situation géographique privilégiée, proche d’une grande ville et des quatre voies, elle connaît une poussée démographique constante avec plus de 500 logements nouveaux par an, dans un cadre de vie apprécié. Il y a donc une forte concentration des emplois sur la périphérie de Nantes, d’où une mobilité professionnelle importante avec 40% des trajets quoti-diens effectués uniquement pour le travail. Le tram-train s’inscrit bien dans cette dynamique.Ce sont les services qui ont le plus évolué. Le com-merce a baissé ainsi que l’industrie, mais la construc-tion repart. En ce qui concerne l’agriculture dont la dominante est l’élevage bovin (viande et lait) on réper-torie 770 exploitations d’une surface moyenne de 70 ha, contre 38 ha en 1988. La réserve foncière détenue par le Département est de 2.400 ha, dont 40% iraient au projet de Notre-Dame-des-Landes.

Un meilleur équilibre des emploisPour conclure, le conférencier précise que les PME et PMI emploient près de 60% des salariés, avec une pré-dominance d’emplois présentiels (emplois liés à des acti-vités mises en oeuvre localement pour la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la même zone géographique) essentiellement liés au service (éduca-tion, santé, restauration, soins à la personne, petits com-merces etc… ) suite à l’accroissement de la population.Pour lui, trois points importants seraient à corriger : aller vers un meilleur équilibre des emplois proposés, optimiser les réserves foncières et anticiper les besoins économiques liés au projet d’aéroport , s’il voit le jour.

Page 6: Lettre d'information juillet 2012

La lettreLa lettre

Juillet 2012

éditoédito

CassonFay-de-Bretagne

Grandchamp-des-FontainesHéric

Les TouchesNort-sur-Erdre

Notre-Dame-des-LandesPetit-Mars

Saint-Mars-du-DésertSucé-sur-Erdre

TreillièresVigneux-de-Bretagne

SommaireSommaire

Le ramassage des déchets ménagers

retour sur un aléa de parcours

Un métro en Erdre et Gesvres, un jour peut-être...

Une cinquième assemblée générale constructive

N°15N°15

Numéro 15 - juillet 2012

Conseil de Développement Erdre & Gesvres

1, rue Marie-Curie P.A. La Grand’Haie 44119 Grandchamp-des-Fontaines Tél. 02 28 02 22 40 Fax : 02 28 02 22 47 [email protected]

Ont participé à ce numéro :

Responsable de la publication : Jean-Louis Petermann

Coordination de la rédaction : Commission Communication

Réalisation : Aries Computing - 02 28 02 02 91

6

Le Conseil de développement, ou la voix citoyenne, est un lieu d’échanges, d’apprentissage et de concer-tation. De ce fait, il est un acteur actif de notre communauté de communes. Créé en 2006, les différents groupes de travail qui en font partie ont déjà soumis de nombreux avis à la CCEG, qui en a retenu cer-tains. Par ce biais, nous participons ainsi à la gouvernance de notre territoire. Je profite de cette Lettre pour faire le point de nos travaux à la mi-temps 2012. Cependant, notre Conseil de développement ne travaille pas en vase clos. Il entretient des relations étroites avec d’autres collectivités, que ce soient les communautés de communes voisines, les Conseils de développement de Nantes, Loire et Sillon, Blain, St-Nazaire etc…, ainsi que le Conseil Général et le Conseil Régional , sachant que dans leurs domaines respectifs, ces deux collectivités participent financiè-rement au développement des territoires.Parmi les réseaux et coordinations qui existent ou se développent, nous privilégions les deux niveaux de la région et du pôle métropolitain. Nous aurons l’occasion de vivre ces synergies par le biais de l’ex-position que la région va organiser prochainement et lors du colloque national des Conseils de développement en février 2013 à Nantes.D’ici là, bonne lecture et bonnes vacances !

Jean-Louis Petermann, Président du Conseil de développement

[email protected]

Débats avec la salle

Alphonse Pageot (St-Mars du Désert)J’ai vécu près de cinquante à Paris et plus ça va, plus les déplacements de milliers de banlieusards s’accroissent. Ne sommes-nous pas en train de reproduire ce schéma centralisateur autour de nos métropoles régionales ?Réponse : Je ne crois pas que l’on s’achemine vers

ce modèle, même si les embouteillages aux heures de pointe sont difficiles.

Jean-Louis Petermann (Treillières)Quelles pistes pour l’économie sociale ?R : Des frémissements apparaissent et je pense

que des emplois vont se créer dans de nou-veaux secteurs, comme le culturel et les loisirs.

Roger Sautereau du Part (Grandchamp)Comment garder un équilibre entre les entreprises de services et les autres ?R : La zone de St-Nazaire a réussi à garder cet

équilibre et si on veut être compétitif, le productif doit être privilégié. C’est impératif.

Gérard Legrand (Treillières)Il est difficile d’évaluer le télé-travail (commerciaux, architectes, journalistes etc…) N’y en aura-t-il pas de plus en plus ?R : Vous avez raison, cette méthode est certaine-

ment appelée à se développer, avec deux avan-tages considérables, gain de temps et de dépla-cements.

Jean Martin-Gousset (Sucé sur Erdre)Alcatel a essayé d’encourager le télé-travail mais sans grand succès semble t-il. En revanche, est-il possible de développer les emplois présentiels ou de services ?R : Oui, par exemple avec les commerces de proxi-

mité, la maintenance des outils informatiques,

l’entretien des jardins, les aides et soins à domi-cile, le maintien des personnes âgées chez elles etc… Mais il faut savoir que c’est un marché fluc-tuant, souvent lié aux revenus.

Bertrand Hibert (Nort sur Erdre)Comment développer ces sec-teurs dynamiques que sont l’aéronautique, les énergies renouvelables et l’immatériel ?R : Accroître la recherche, les efforts sur les éner-

gies renouvelables et la spécialisation.

Jérôme Ripayre (Châteaubriant)Comment produire et consommer sur place ? Je pense aux restaurations collectives, afin de faire des économies d’énergie, de conforter l’agriculture, et de s’inscrire dans le développement durable ?R : Innover et changer les façons de faire. Les can-

tines scolaires pourraient le faire.

Alain Martin (Notre Dame des Landes)Il n’est pas facile de faire de la prospective avec le projet d’aéroport ! Est-ce que l’AURAN peut faire une étude économique?R : Non, car ce n’est pas dans ses compétences

Dominique Michenot (Treillières)Quel choix voulons-nous? Développer les grosses entreprises ou favoriser les PME et PMI (artisans, agricul-teurs) bien dispersées sur le territoire et créatrices d’emplois locaux ? R : Je suis tout à fait d’accord avec

vous. Il faut maintenir un équilibre et ne pas oublier le développe-ment local pour éviter de générer des communes dortoirs.

Thérèse Caillaud