21

Lettres à une jeune infirmière

  • Upload
    others

  • View
    5

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Lettres à une jeune infirmière
Page 2: Lettres à une jeune infirmière
Page 3: Lettres à une jeune infirmière

LETTRES

A

UNE JEUNE INFIRMIÈRE

Page 4: Lettres à une jeune infirmière

Collection dirigée par Bernard Giquel

Déjà paru :

Lettres à un jeune flic par Michel Alexandre.

A paraître :

Lettres à un jeune chrétien par Mgr Gérard Defois. Lettres à un jeune couturier par Gianfranco Ferre. Lettres à un jeune cinéaste par Andrzej Wajda. Lettres à un jeune pilote par Bernard Ziegler.

Page 5: Lettres à une jeune infirmière

Monique-Josette Lévêque

LETTRES A

UNE JEUNE INFIRMIÈRE

Éditions Balland

33, rue Saint-André-des-Arts 75006 Paris

Page 6: Lettres à une jeune infirmière

A mes enfants, Sébastien et Jérôme

Je remercie Micheline Bourgoin de m'avoir aidée et encouragée, tout au long de cette correspondance.

© Éditions Balland, 1994.

Page 7: Lettres à une jeune infirmière

Chère Sylvie,

V

otre lettre me fait un immense plaisir. Nous étions toutes si tristes que vous nous quittiez après ce stage. J'en parlais, il y a trois jours,

à mon amie Anne-Marie, vous vous souvenez, la surveillante générale du service de neurologie : nous passons plusieurs semaines avec des jeunes filles qui font ensuite le grand saut dans la profession, c'est leur dernier stage et après, rien, pas de nouvelles. Volatilisées à tout jamais. Nous aimerions bien savoir ce que vous devenez, que vous nous racontiez les mésaventures qui jalonnent votre carrière de débu- tante, les étonnements, tout autant que les joies. Vous connaissez notre journal satirique des Urgences de l'Hôtel-Dieu, eh bien ! malgré le quotidien plutôt fertile en événements cocasses, figurez-vous que ce

Page 8: Lettres à une jeune infirmière

quotidien est parfois à court d'imagination. Nous, bêtement, on compte sur les nouvelles de la province, pour insuffler l'air frais. Eh non..., silence. Vous êtes donc l'exception qui confirme la règle. Bravo, et puisque vous me demandez des conseils, vous l'aurez voulu !

D'abord on ne râle pas parce qu'on est à Limoges. Vous avez souhaité vous rapprocher de votre famille, et fatalement, après trois années d'agitation pari- sienne, le pays limougeot paraît pâlot. Pas de regrets et au travail. Vous connaissez ma devise : POSITIVER !

Application : Premièrement, vous êtes dans un excel- lent service de cardiologie, vous allez apprendre vite et bien. Deuxièmement, ne vous laissez pas impres- sionner par cette jeune infirmière qui parle de voca- tion. Malgré des efforts louables de réflexion, ça ne vous évoque pas grand-chose. N'en faites pas un drame ! La plupart des jeunes filles qui entrent à l'école n'ont que des informations superficielles sur la profession. D'ailleurs, sait-on exactement ce qu'est le métier d'infirmière, ce qu'elle fait ? Interrogez n'importe quel quidam dans la rue, il répondra que c'est la dame qui fait des piqûres. La femme trois « P » comme je l'appelle : piqûre, pansement, pilule ! Le métier se découvre au fur et à mesure des stages et ne se résume pas à ces trois « P ». Moi non plus, je n'avais pas la vocation ! Je savais tout juste ce qui

Page 9: Lettres à une jeune infirmière

me conviendrait : être en relation avec des gens et que ça bouge..., plutôt vague, non ? C'est la directrice du collège de mes quatorze ans qui a eu l'idée. « Infirmière, ça te plairait ? » J'avais pensé esthéti- cienne, j'ai répondu : « Pourquoi pas »... Alors la vocation !

Aujourd'hui, d'ailleurs, on entend rarement les jeunes infirmières — elles trouvent le terme « ringard » — parler de vocation, même si elles y pensent. Je crois que cela induit une connotation religieuse, l'image de la femme se dévouant corps et âme, sacrifiant sa vie privée à ses malades et n'implique pas la part technique, qui est primordiale.

Notre profession a considérablement évolué. On ne nous demande pas de materner le malade, de tout faire à sa place, mais de lui expliquer, de l'informer, pour qu'il devienne très vite autonome. Ne pas le maintenir dans cet état de dépendance du « pauvre malade ». Hors de question de conforter l'idée de la maladie. C'est mauvais pour tout le monde, pour le moral, le corps, la famille, les sous — ceux du malade et ceux de l'hôpital - , l'avenir ; et c'est mauvais aussi pour nous. On ne prend pas à cœur la maladie, on la prend à bras-le-corps. Pas de complaisance, ni dans la souffrance, ni dans les larmes. Le sourire, à toute épreuve. L'écoute, avec

Page 10: Lettres à une jeune infirmière

juste ce qu'il faut de distance pour rester maîtresse de ses émotions et garder un jugement le plus impartial possible. Self-control oblige. Quand on veut aider les autres, mieux vaut ne pas s'écrouler avec eux !

Troisièmement, il est bon de douter... un peu, mais ne pas céder au doute. Infirmière est un métier d'action. Vous appartenez à une équipe. Appuyez- vous sur elle. Vos collègues sont aussi là pour vous aider, vous apprendre et vous réconforter. Il manque des maillons dans les services. Ceux qui sont présents doivent donc être d'une solidité à toute épreuve ! RESPONSABILITÉ. Vous êtes non seulement respon- sable de vos actes mais également de votre compor- tement... Je sais que ce n'est pas facile.

Tout au long de vos études, de vos stages, vous avez été confrontée à des situations délicates. J'ai, moi aussi, vécu cette panique, devant des plaies dont le spectacle était difficilement soutenable. Je me suis trouvée propulsée dans un service de chirurgie diges- tive, où il y avait beaucoup de personnes âgées avec de lourdes pathologies. Je me souviens tout parti- culièrement d'une vieille dame — dans mon esprit, je la confondais avec ma grand-mère –, bardée de tuyaux en tous sens. A cet instant précis, je me suis dit que je n'étais peut-être pas faite pour ce métier.

Page 11: Lettres à une jeune infirmière

J'accompagnais l'infirmière, tout en restant à distance respectueuse du chariot de soins et de la malade, me répétant « vite, vite, que l'infirmière se dépêche ! ». Tétanisée par la vue des mèches, des compresses, du pansement, de ce ventre qui cicatrisait mal, des drains. Et l'odeur. Une seule idée en tête, partir en courant, fuir. Je réussis à me maîtriser. Dur, très dur. L'odeur est restée longtemps dans ma mémoire. Alors, j'ai serré les poings, les dents, je me suis mise un peu à l'écart de la patiente afin qu'elle ne croise pas mon regard affolé, et je me suis dit : l'infirmière y arrive, elle a dû, elle aussi, avoir des difficultés au départ, elle les a surmontées ! Suis son exemple, ma vieille ! Et je me suis souvenu des conseils des ensei- gnantes. Quand on débute, on ne connaît pas tous les tenants et les aboutissants des gestes profession- nels, il y a des étapes dans les pansements, dans la guérison. La vision catastrophe globale que l'on a ne correspond en rien à la réalité de la pathologie. Et notre émotivité, c'est normal, prend le dessus sur la technique.

Autrefois, on ne prenait guère de précautions avec les débutantes. Nous étions projetées dans le vif du sujet : « t'as jamais vu ça, viens donc ! ». Choc violent qu'il fallait le plus souvent gérer seule, sans vérita- blement pouvoir comprendre le mécanisme de nos émotions. Maintenant, on s'attache à protéger les

Page 12: Lettres à une jeune infirmière

petites nouvelles, en les préparant psychologique- ment, en expliquant l'ensemble du soin, avant la confrontation. On peut poser la question sur l'effi- cacité de l'une et de l'autre méthode ? Allez, ne vous faites pas de souci et donnez-vous tout entière à votre travail.

Vous avez les qualités requises, et vous le savez. Je vous ai observée pendant les deux stages, j'ai parlé avec les enseignantes, justement parce que je vous avais « à la bonne », comme on dit. Pour exercer le plus beau métier du monde, comme les malades aiment à nous le répéter, il faut : un esprit de synthèse, vous l'avez, des idées larges, une grande curiosité, tout ça ne s'acquiert pas en un jour, aimer les autres et être prévenant, cela va de soi. Ne vous inquiétez pas, vos bases sont solides. Nous vous avons fait quelques reproches parce que nous trou- vions que vous consacriiez trop de temps à l'étude... Vous avez fait des progrès, mais j'insiste encore, sortez, divertissez-vous, allez au cinéma, rencontrez des amis, voyagez. Et rigolez ! C'est la meilleure façon de supporter quotidiennement la vie qui se présente, devant nous, dans tous ses états. Un bon fou rire de temps en temps est plus salvateur que toutes les théories métaphysiques sur les pourquoi de la souffrance... Nous devons tenir, physiquement, nerveusement, psychologiquement. C'est sur nous

Page 13: Lettres à une jeune infirmière

que les malades, les familles, les médecins parfois, s'appuient.

Notre tâche consiste à aider les gens à recouvrer la SANTÉ. On vous l'a rabâché à l'école, sur tous les tons. C'est la philosophie de toute démarche de soins. Il me semble qu'on réussit mieux en visualisant l'objectif à atteindre. Donc, objectif santé !

Votre surveillante générale vous mène un peu à la dure... C'est le métier qui est dur! Nous vous aurons trop dorlotée ! Qu'elle vous demande de prendre certains de vos malades entièrement en charge et vous oblige à vider un bassin, et à refaire le lit, puisque votre aide-soignante est absente, où est le problème ? Tirez-en profit. Vous verrez que des gestes anodins, et en apparence peu valorisants, peuvent parfois apporter beaucoup dans une relation avec un patient. Une présence apaise, le nursing procure un sentiment de sécurité. Ces instants d'intimité par- tagée permettent d'être à l'écoute des demandes que le malade n'osera peut-être pas formuler, de peur de vous déranger et parce qu'il vous sait débordée.

Être à l'écoute. Ça ne s'apprend pas vraiment. Nous, les infirmières, avons une prédisposition natu- relle à nous occuper des autres. Sinon, il est quasi- ment impossible de tenir, tout au moins sur un long

Page 14: Lettres à une jeune infirmière

parcours. Ce métier est à part. La compétence, la gentillesse, l'amour du travail bien fait, la ponctualité ne suffisent pas. Il faut plus. Beaucoup plus. Être réellement disponible à l'autre, tout en restant neutre. Difficile, mais tout à fait praticable avec de l'expé- rience. Vous êtes encore très jeune, vous n'avez pas pris toute votre mesure, certaines des facettes de la vie vous échappent, mais vous savez très bien ce dont vous êtes capable. Vous n'êtes pas toute seule, vos collègues sont là aussi pour répondre à vos interrogations, pour vous aider.

Et moi aussi, je suis là. N'hésitez pas, je suis ravie de vous apporter un peu de cette expérience qui ne se trouve pas dans les manuels scolaires, qui se raconte et dont malheureusement nous perdons de plus en plus la mémoire.

Bien amicalement

Page 15: Lettres à une jeune infirmière

Chère Sylvie,

E

n voilà une bonne nouvelle, la petite Parisienne que vous étiez devenue redécouvre les joies de la campagne et des balades en forêt. Épa-

tant pour se remettre en forme, non ? Faire griller les châtaignes que l'on vient de ramasser, se brûler le bout des doigts en les épluchant, savez-vous que c'est toute mon enfance. Ma famille habite tout près de Limoges, à Saint-Junien... A Noël, je descendrai voir mes parents. Je ferai un détour par l'hôpital pour venir vous embrasser !

Je suis très heureuse que ma lettre vous ait été utile. Le doute s'est dissipé, tant mieux. Vos craintes de ne pas arriver à effectuer la totalité des tâches qui vous incombent sont légitimes. Toutes les jeunes

Page 16: Lettres à une jeune infirmière

infirmières ont ces angoisses, je suis passée par là, moi aussi. Les périodes d'intégration sont insuffi- santes et, comme beaucoup d'autres métiers, celui- ci s'apprend aussi sur le « tas ». Aucune théorie, aussi élaborée soit-elle, ne remplace l'expérience qui, dans certaines situations, peut seule dicter votre conduite. Nous avons affaire à l'humain, donc à l'unique, à l'exception — qui ne manque jamais de confirmer la règle. Ce que vous vivez, ressentez, percevez ne sera jamais à l'identique de votre collègue, même la plus proche. Le mot clé est : adaptation, au service, à ses us et coutumes, aux malades, aux maladies, aux collègues, à la politique de l'établissement. Comprendre les mécanismes de cet imbroglio n'est pas une sinécure. Après vingt ans de métier, il m'ar- rive encore, de vivre cela comme un véritable casse- tête. Ne vous découragez pas !

La cardiologie est passionnante, mais vous n'avez pas choisi la facilité. Cathétérismes, sondages, toute la ribambelle des manipulations spécialisées demande du doigté, de la pratique, de la patience. Quand vous aurez fait une faute d'asepsie ou préparé la sonde numéro quatorze au lieu de la dix et que la surveillante de soins ou le médecin vous aura passé un « savon », je vous garantis que vous ne recom- mencerez pas. Dans trois mois, vous sourirez en repensant à vos frayeurs présentes.

Page 17: Lettres à une jeune infirmière

Commencer une carrière dans un service de haute technologie permet de ne pas perdre le savoir-faire acquis à l'école, de le développer et de l'affiner. Donc, on ne s'affole pas. On prend les choses métho- diquement, on se remémore ce qu'on a appris, on fait appel à son bon sens, on retrousse ses manches, on respire et on y va. Rien n'est insurmontable. Vous avez la hantise d'oublier quelque chose, alors réca- pitulez, notez tout ce que vous faites, les points essentiels, ne vous noyez pas dans les détails.

Que vous en rêviez la nuit, rien de plus normal, cela nous est arrivé à toutes. Je me souviens, j'étais en « médecine », j'avais pris mon service trois semaines auparavant. Après-midi difficile, ma collègue est absente, son fils a une angine. Mes vingt et un malades, jusqu'alors plutôt calmes, s'agitent. Son- nettes qui tintent, voyants rouges qui s'allument, tous en même temps. Seule avec mon aide-soignante, nous ne savons plus où donner de la tête. Evaluer les urgences. Courir de celui qui ne supporte plus la sonde, à celui qui s'angoisse en attendant les résultats d'une biopsie, de celui qui réclame une injection d'antalgique parce que la douleur devient insoutenable, à celui qui veut qu'on lui fasse le numéro de téléphone de sa femme parce qu'il ne trouve plus ses lunettes qui ont tout simplement glissé sous son magazine, etc. Le soir en rentrant chez

Page 18: Lettres à une jeune infirmière

moi à minuit, je m'écroule sur mon lit, épuisée, littéralement vidée de toute mon énergie. A deux heures du matin, une angoisse me réveille en sur- saut : ai-je, oui ou non, noté que le rendez-vous de Mme Delfieu est avancé de deux heures, et qu'elle doit rester à jeun pour son examen ? Vous savez ce que peut signifier un tel oubli. N'y tenant plus, je téléphone à l'infirmière de nuit. Elle m'écoute. Suit un silence. Elle dit qu'elle va vérifier. Deux de mes ongles y passent. D'un ton où perce une légère ironie, elle me félicite de ma conscience professionnelle, mais trouve que j'en fais un peu trop. Elle me souhaite une bonne nuit et me remercie de l'avoir obligée à contrôler mon travail, justement le soir où elle est toute seule. J'ai balbutié de plates excuses et, ras- surée, je me suis rendormie. N'hésitez pas devant la plus légère incertitude, la collègue se moquera gen- timent de vous, l'anecdote a toutes les chances de distraire l'hôpital pendant deux jours, mais la sécurité du malade passe avant tout.

Ne vous froissez pas parce que tout le monde observe votre façon de faire. Sachez que, pour un service, intégrer une nouvelle venue, n'est pas évi- dent. Ils vous ont adoptée d'emblée, mais ils se posent fatalement des questions sur votre formation, sur ce que vous en avez compris, assimilé, ils se demandent si vous allez vous adapter, si votre

Page 19: Lettres à une jeune infirmière

enthousiasme tiendra la route, si votre côté battant et votre caractère entier sont capables toutefois de quelque souplesse. Ça m'a tout l'air d'être une équipe en or, qui vous prend en main, vous explique, vous réconforte et vous épargne, pour le moment, les soins délicats. Vous auriez pu tomber sur une surveillante qui vous dise : « Votre matériel est là, vos malades sont là, débrouillez-vous. » Et découvrir, sans autre cérémonie, le fonctionnement du service. Alors, puisque vous êtes en terrain de confiance, n'ayez pas peur de poser des questions. Aucun médecin ne refusera de vous donner des informations et des explications sur un traitement spécifique, sur une pathologie. Soyez curieuse, vous serez appréciée pour votre soif de savoir et votre volonté d'apprendre.

Soyez passionnée aussi. Vous avez pris le temps de la réflexion pour choisir votre poste — voilà un des rares effets positifs de la pénurie d'infirmières —, cela évite d'aller grossir les rangs des déçues de la pre- mière heure. Vous avez eu raison de refuser la pédia- trie puisque vous êtes mal à l'aise avec les bébés et les enfants. Je vous comprends d'autant mieux que, lors de mon stage de deuxième année, il était difficile de trouver plus inefficace que moi. Je n'osais pas toucher ces petits corps tendres, fragiles. Je ne savais pas comment les prendre, j'avais peur de leur faire mal... Piquer leurs veines si fines, supporter le regard

Page 20: Lettres à une jeune infirmière

Monique-Josette Lévêque

A quoi est confrontée une infirmière fraîchement sortie de l 'école? En une douzaine de lettres, Monique-Josette Lévêque décrit l 'hôpital au quoti- dien et le choc qu' i l représente pour une jeune pro- fessionnelle. Comment apprendre à travailler en équipe avec les médecins ?

Jusqu 'où aller dans la relation avec les malades ? Au travers d'exemples puisés dans ses vingt et un ans de carrière, et malgré les multiples difficultés rencontrées, elle donne à sa correspondante les clés pour s 'épanouir pleinement dans un métier qu'elle aime passionnément.

Après avoir travaillé dans différents services hospi- taliers, Monique-Josette Lévêque est actuellement surveillante générale au service des urgences de l'Hôtel-Dieu.

«Let t res à u n j eune . . . » collection dirigée p a r B e r n a r d Giquel

Page 21: Lettres à une jeune infirmière

Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu’alors uniquement

sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l’exploitation des Livres Indisponibles du XXe siècle.

Cette édition numérique a été réalisée à partir d’un support physique parfois ancien conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.

Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l’exemplaire qui a servi à la numérisation.

Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF.

La couverture reproduit celle du livre original conservé au sein des collections

de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.

*

La société FeniXX diffuse cette édition numérique en vertu d’une licence confiée par la Sofia ‒ Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit ‒

dans le cadre de la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012.