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Actualités
de la souffrance psychique, en précisant, d’une part, lescognitions à rechercher en priorité et, d’autre part, lesméthodes thérapeutiques à privilégier en thérapie cogni-tive.
Conflit d’intérêt
Aucun.
Références
[1] Tison P, Hautekeete M, Bardiaux C, Roussez A. Croyances dans ladouleur chronique. J Ther Comportement Cogn 2009;19:67—71.
[2] Lazarus R, Folkman S. Stress appraisal and coping. New York:Springer; 1984.
[3] Beck A. Cognitive therapy and the emotional disorders. NewYork: Penguin Books; 1976.
[4] Dany L, Roussel P, Carayon S, Blois S, Apostolidis T. Adaptation etvalidation francaise de l’inventaire de croyances et perceptionsassociées à la douleur. Pratiques Psychol 2009;15:387—404.
[5] Henry F, Henry E, Perriot M, Dufrène C, Clère F. Thérapiecomportementale et cognitive appliquée à une patientesouffrant de céphalées chroniques quotidiennes par abus médi-camenteux. J Ther Comportement Cogn 2009;20(S1), in press.
Franck HenryConsultation pluridisciplinaire de la douleur,
centre hospitalier, 216, avenue de Verdun,36000 Châteauroux, France
Adresse e-mail : [email protected]
Disponible sur Internet le 4 mars 2010
doi:10.1016/j.douler.2010.01.004
Les récepteurs nicotiniques à la rescoussedes douleurs neuropathiques ?
Nicotinic receptors and neuropathic pain
Les récepteurs neuronaux nicotiniques (RNN) à l’acétyl-choline font l’objet d’études depuis deux décennies et leurintérêt dans le traitement de la douleur est de plus enplus probable. En effet, des études précliniques sont dis-ponibles et vont dans ce sens. Les récepteurs de sous-type�4�2 et �7 prédominent au niveau des voies de la douleurdu système nerveux central et leur activation est à l’origined’une analgésie chez l’animal après ligature nerveuse ouen cas de polyneuropathie diabétique. Qu’en est-il chezl’homme ? L’équipe américaine de Rowbotham et al. a pumener une étude de phase 2, randomisée, multicentrique endouble insu contre placebo en utilisant le ABT-594, agonistepréférentiel des sous-types �4�2 des RNN [1]. Les auteursont choisi des doses supérieures à celles utilisées au coursd’une autre étude de phase 2, non publiée : les doses de25 �g et 75 �g n’ont pas fait preuve de leur efficacité.Deux cent soixante-six patients présentant une polyneuro-pathie diabétique douloureuse (intensité d’au moins quatre
sur dix) ont été recrutés et répartis en quatre groupes :placebo, ABT-594 aux dosages de 150 �g, 225 �g et 300 �g.L’intensité douloureuse moyenne de cette population étaitde 6,6 sur dix. Les trois groupes utilisant l’ABT-594 ont décrit•
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n soulagement (−1,9/10) supérieur au placebo (−1,1/10)près huit semaines de traitement. Cependant, le nombre’arrêts de traitement avant la fin de la période de huitemaines était important et dépendait directement de laose d’ABT-594. Le pourcentage de patients interrompante traitement du fait de ses effets secondaires était de 9 %ans le groupe placebo, 28 % dans le groupe 150 �g, 46 %ans le groupe 225 �g et 66 % dans le groupe 300 �g. Lesuteurs concluent leur étude sur un double constat. D’unôté, l’ABT-594, agoniste des RNN, permet un soulagementartiel mais significatif de la douleur de la polyneuropa-hie diabétique. Cependant, ses effets secondaires restentombreux (nausées, vomissements, troubles du sommeil etsthénie, pour ne citer que les plus fréquents). D’autrestudes sont donc nécessaires : le développement d’un ago-iste plus sélectif des RNN de sous-type �4�2 pourrait êtrerometteur. La découverte récente d’antagonistes de hauteffinité pour les RNN de sous-type �7 au sein du venin deeux gastéropodes marins (Conus mustelinus et Conus capi-aneus) pourrait encore faire progresser la recherche [2].
onflit d’intérêt
ucun.
éférences
1] Rowbotham MC, Duan WR, Thomas J, Nothaft W, Backonja MM.A randomized, double-blind, placebo-controlled trial evaluatingthe efficacy and safety of ABT-594 in patients with diabetic per-ipheral neuropathic pain. Pain 2009;146:245—52.
2] Kauferstein S, Kendel Y, Nicke A, Coronas FIV, Possani LD,Favreau P, et al. New conopeptides of the D-superfamily selec-tively inhibiting neuronal nicotinic acetylcholine receptors.Toxicon 2009;54:295—301.
Florentin ClèreConsultation pluridisciplinaire de la douleur,
centre hospitalier, 216, avenue de Verdun, 36000Châteauroux, France
Adresse e-mail : [email protected]
Disponible sur Internet le 1 mars 2010
oi:10.1016/j.douler.2010.02.001
’hypnose face à la douleur chronique : unouvel espoir. . .
ypnosis and chronic pain: A new hope. . .
i l’hypnose fait partie des méthodes analgésiques les plusnciennes, l’intérêt qui lui est porté est actuellement crois-ant. Dans une topical review de la revue Pain, Jensen faite point sur l’état actuel des connaissances et cherche àomprendre le pourquoi d’un tel regain d’intérêt [1]. Troisacteurs principaux sont identifiés par l’auteur :
il est maintenant clairement établi que la douleur estun phénomène complexe, au sein duquel les structuressupra-spinales jouent un rôle important [2]. Il s’agit aussibien du thalamus que de l’insula, des cortex sensoriel, cin-
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gulaire antérieur et préfrontal. Le fait que de nombreusesstructures neurologiques participent à la perception dou-loureuse conforte le clinicien dans l’intérêt de recourir àdes approches complémentaires, modifiant l’activité cor-ticale, dont l’hypnose ;plusieurs études prouvent que l’hypnose, et notammentla suggestion hypnotique, a une réelle influence sur lesprocessus neurophysiologiques associés à la douleur ;au total 17 essais randomisés, dont quatre en 2008 et2009, ont été publiés sur le recours à l’hypnose dansun contexte de douleur chronique. Une chose est claire :l’hypnose est au moins aussi efficace que les autrestechniques antalgiques, et même parfois plus. Le béné-fice obtenu peut être de deux types. Certains patientsdécrivent une diminution globale et durable de leur dou-leur grâce à l’autohypnose. Dans la majorité des cas, lepatient réinvestit l’autohypnose pour obtenir un soula-gement temporaire. À l’inverse, un certain nombre depatients ne tire aucun bénéfice de cette approche.
C’est donc une évidence : l’hypnose ne guérit pas laouleur chronique. Cependant, les données actuelles dea littérature témoignent de son intérêt chez les patientsotivés pour s’investir dans ce type d’approche. Plus qu’unnouvel espoir », l’hypnose s’intègre parfaitement au sein’une prise en charge globale du patient présentant un syn-rome douloureux chronique. Le nombre de témoignagesnthousiastes de soignants qui pratiquent l’hypnose est’ailleurs en hausse constante [3,4].
onflit d’intérêt
ucun.
éférences
1] Jensen MP. Hypnosis for chronic pain management: A new hope.Pain 2009;146:235—7.
2] Vanhaudenhuyse A, Boly M, Balteau E, Schnakers C, MoonenG, Luxen A, et al. Pain and non-pain processing during hyp-nosis: A thulium-YAG event-related fMRI study. Neuroimage2009;47:1047—54.
3] Quintard M. Ose l’hypnose ! L’apprentissage par la pratique. RevHypn Ther Breves 2009;14:6—19.
4] Voineau C. Même pas mal ! L’hypnose au quotidien en pédiatrie.Rev Hypn Ther Breves 2009;14:32—45.
Florentin ClèreConsultation pluridisciplinaire de la douleur,
centre hospitalier, 216, avenue de Verdun,36000 Châteauroux, France
Adresse e-mail : [email protected]
Disponible sur Internet le 4 mars 2010
oi:10.1016/j.douler.2010.02.002
es planches pour les muscles. . .
natomical chart on muscles
es éditions Elsevier-Masson ont publié en 2009 la traductionrancaise d’un ouvrage consacré aux douleurs musculaires :
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Actualités
l s’agit concrètement d’un « livre-chevalet » constitué de2 planches anatomiques qui peuvent se dérouler grâce àne reliure à spirale [1]. En tout, ce sont 169 illustrationsn couleur qui sont proposées pour balayer l’ensemble duorps humain en 11 sections (tête, cou, ceinture scapulaire,ras, avant-bras, main, tronc, pelvis, cuisse, jambe, pied).our chaque muscle, au moins une illustration décrit lespoints gâchettes » représentés par des croix ; une autregure propose une méthode simple d’étirement du musclen question. Il s’agit donc d’un outil très pédagogique,on seulement pour le clinicien (qui pourra ainsi repéreres points gâchettes des différents muscles), mais aussiour le patient. En effet, le support cartonné est de grandormat, ce qui permet de le poser sur le bureau du théra-eute qui pourra ainsi donner à son patient des explicationslaires et visuelles. La sortie d’un tel ouvrage au cours de’année mondiale contre les douleurs musculo-squelettiquesient à point nommé.
onflit d’intérêt
ucun.
éférence
1] Muscolino JE. Douleur musculaire et étirements en 32 planches.Les points gâchettes. Issy-les-Moulineaux: Elsevier-Masson;2009.
Florentin ClèreConsultation pluridisciplinaire de la douleur,
centre hospitalier, 216, avenue de Verdun,36000 Châteauroux, France
Adresse e-mail : [email protected]
Disponible sur Internet le 4 mars 2010
oi:10.1016/j.douler.2010.02.003
n nouvel antalgique : le tapentadol
new analgesic: Tapentadol
’arrivée d’une nouvelle molécule antalgique est un évé-ement assez rare pour être signalé. En effet, durant lesix dernières années, ce sont surtout les formes galé-iques des molécules existantes qui se sont multipliées :ormes à libération prolongée (LP) ou immédiate (LI),oie buccale et maintenant nasale. Dans le même temps,es molécules ayant fait preuve d’une efficacité partielleur les douleurs neuropathiques (antidépresseurs, gaba-entinoïdes, emplâtres de lidocaïne) ont également étééveloppées. Mais là c’est différent : les antalgiques desrois paliers de l’OMS s’enrichissent d’une nouvelle molé-ule, le tapentadol. Son originalité ? Un double mécanisme’action : agoniste des récepteurs mu et inhibiteur de la
ecapture de la noradrénaline, sans action sur les voies séro-oninergiques [1]. C’est ce double impact thérapeutiqueui permet d’envisager son utilisation à la fois pour desouleurs nociceptives, neuropathiques ou mixtes. Son effi-acité ? Comparable à celle de l’oxycodone dans la lombalgie