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w w w . l i f a n g . f r LI FANG

Li Fang

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Expo Couleurs de France, Artiste chinois Lifang, Paris, France

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08.02.2008 London_2, huile sur toile, 116 x 89 cm

" Les passants me fascinent par leur démarche à la fois grégaire et solitaire. Je les regarde filer devant moi, à côté de moi. Je n'existe pas pour eux. Ils foncent dans ce dédale vide pourtant rempli de choses et de moi. Je n'ai pas le temps de capter leurs visages que d'autres me dépassent déjà. Qui sont-ils? Qui sont-elles? Corps en mouvement sans face. Je les représente à l'image de notre monde urbain."

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LI Fang, née à Jiangsu (Chine), vit et travaille à Paris depuis 2001 Formation 2002-2003 : Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne (Diplôme d’Etudes Approfondies en Arts Plastiques) 1996-1999 : Institut d'Art de Nankin (Master beaux arts à Nankin) 1988-1992 : Université Normale Supérieure de Nankin (Maîtrise beaux arts) Expositions personnelles 2009 « Regardez-Moi!! », NM Galerie, Paris 2008 Kips Gallery, New York Galerie Sinitude, Paris 2007 Galerie Gastaud, Clermont-Ferrand, France 2006 « Corps en mouvement » Nuts gallery, Paris 1999 Galerie de l’Institut d'Art de Nankin, Nankin, Chine Expositions collectives(sélectionnées) 2009 SLICK09, Centquatre, Galerie Gastaud, Paris « REcollection », Galerie Gastaud, France « Artcité2009 », Fontenay Sous Bois, France 2008 ArtBeijing2008, Galerie Sinitude, Beijing, Chine « Arrordable Art Fair Paris », 5ème Galerie, Paris « Elvis aux pays des merveilles », 5ème Galerie, Paris 2007 Art Paris 07, Galerie Gastaud , Grand Palais, Paris « Pop’ Up », Galerie Gastaud, Clermont-Ferrand, France Exposition LI Fang&WANG Yu, 5ème Galerie, Paris 2006 Exposition Centre culturel de Chine, Le Havre, France « Exposition internationale de peintures », Montargis, France « La Chine à Cluny », Cluny, France Galerie Vivendi, Paris 2005 Art Miami, Galerie Vivendi, USA Palm Beach 3, Galerie Vivendi, USA Foire d’Art Londres, Galerie Vivendi, Londres, Angleterre « La Chine à Cluny », Cluny, France 2004 Galerie Vivendi, Paris « Vent de Chine », Grande Arche La Defense, Paris Festival « Hors des Sentiers Battus », MK2 Bibliothèque, Paris 2003 Espace de Nesle, Paris XIe Salon de Printemps, Courtry, France «Exposition de sept artistes », Shanghai, Chine 1999 « Exposition de peinture », Musée des Beaux-Arts de Jiangsu, Nankin, Chine

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2005 - « La Chine à Cluny », Cluny, France

"On se regarde soi-même mais on oublie les autres. Si je marche dans la rue, j'ai l'impression d'être transparente. La ville est grise, les gens sont tristes, fermés. Je voudrais être un géant qui s'évade ailleurs."

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2006 - exposition personnelle « Corps en mouvement », Nuts Gallery, Paris

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2007

vente d'art contemporain chez Tajan, Paris, 2007

Foire « Artparis07 », au Grand Palais, Paris, 2007

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2007 - exposition personnelle Galerie Gastaud, Clermont-Ferrand, France

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Obscurs éclats d’aveugle multitude de Li Fang

C’est en portant un regard distancié sur ses personnages que Li Fang nous les rend étrangement proches. Entités quasiment sans visage, aux traits anamorphosés par une hyper pixélisation, elles croisent nos existences en ignorant nos exigences, sans paraître nous voir. Comme si nous étions condamnés à rester respectivement de part et d’autre du miroir, lointains étrangers pourtant si proches. Mondes parallèles tendus par le désir d’impossibles retrouvailles ! Plus nous manifestons la volonté d’entrer en contact, plus ces éclats de multitudes feignent de nous méconnaître, poursuivant leur insouciante quête, imperméables à notre désarroi. Silhouettes anonymes si vivantes, en instance de faire irruption dans notre présent, elles poursuivent une autre réalité qui nous échappe, que jamais nous n’atteindrons et qui toujours les enferme. Nous sommes partagés entre le désir de forcer leur secret, d’en percer les codes, et celui de nous tenir à distance, de peur d’en effacer pour toujours les signes. Peut-être bien aussi que la révélation qu’elles portent en elles serait si terrible qu’elle nous serait fatale. Insoutenable mystère sous le sceau du nondit, il se pare de légèreté afin de mieux dissimuler ses attentes et nos doutes. La ville est ainsi pétrie de peurs et de convoitises, prise au piège de ses propres tensions, étrangement parcouru de passions solitaires mêlées et contrariées. Li Fang donne si peu à voir de ce monde à la trouble duplicité qui exerce une telle fascination sur notre imaginaire qu’il semble au contraire ne rien nous en dissimuler. Dire nos limites Et s’il suffisait de tendre le bras pour qu’au hasard de cette foule qui se hâte vers un but apparemment sans objet, nous rencontrions enfin cette main attendue, celle qui nous espère pour pouvoir changer de sphère, fuir vers une réalité autre et à la fois si familière ? Elle risquerait fort d’en devenir insupportable. Car si Li Fang a choisi de taire l’image pour n’en suggérer que l’apparence, c’est aussi dans le but de nous en dire les limites.

Roland DUCLOS

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2007 - exposition personnelle Galerie Gastaud (suite)

interview Clermont Premier - oct 2007

interview France 3 Auvergne - oct 2007

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2007 – exposition la 5ème Galerie, Paris

journal « le Parisien », samedi 22 décembre 2007

le journal de la « Maison »

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2008 - Exposition personnelle, Galerie Sinitude, Paris

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2008 - Exposition personnelle, Galerie Sinitude, Paris

magazine d’art « Art Exit », juin 2008, diffusé en Chine, aux Etats Unis, en Europe, et en Coréen

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2008 - Exposition personnelle, Galerie Sinitude, Paris

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2008 - Exposition personnelle, Kips Gallery, New York

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2008 - Exposition personnelle, Kips Gallery, New York

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Exposition « Regardez-Moi !!! »

9 Octobre - 28 novembre 2009

Les peintures de Li Fang ont l’air familières. Pourtant, cette familiarité est

profondément imprégnée d'une atmosphère dérangeante qui modifie notre

lecture de la peinture.

L’exposition réunit une quinzaine de portraits récents qui font suite à la célèbre

série des Passants, au travers de laquelle l’artiste s’est fait connaitre dans les

milieux artistiques européens et américains. Partant de la présence éphémère de

silhouettes de passants dans l’espace urbain, l’artiste s’est consacrée, pour cette

dernière série, à la représentation plus subtile des états d’âme. S’appuyant sur

des photos de sa famille et de ses connaissances, Li Fang capte ses modèles

dans des activités quotidiennes – les enfants mangeant une glace, une petite fille

se regardant dans un miroir, un couple s'embrassant, une femme portant un

masque cosmétique, etc. Ce sont des visages que nous rencontrons tous les

jours, ils sont comme nos voisins.

Toutefois, ce qui intéresse l'artiste n'est pas une représentation réaliste des

activités quotidiennes, mais l'intention ou l’émotion cachées qui accidentellement

libérées, trahi son maître. L'avidité devant une glace, l'auto-complaisance et le

narcissisme devant un miroir, la remise en question qui découle de l'instabilité

identitaire que procure un masque, les mutations qu’induisent une relation

sentimentale, l'auto-contemplation cruelle et troublante projetée sur les

spectateurs, etc. Avec l'aide de blocs de couleurs et de touches dynamiques, les

portraits soulignent l'attitude du personnage en sacrifiant la physionomie à la

personnalité. Comme le dit l’artiste, « la peinture est un procédé de distillation

de l'essence de l'être dont le seul but est de conserver l'aura de l'individu. »

Dans la série « Jeanne », le triptyque « métamorphose », ou encore les

autoportraits exposés, l'artiste emploie des masques cosmétiques qui deviennent

blancs et rigides une fois sec, dissimulant toutes expressions naturelles.

Contrairement aux masques Venetiens, les masques cosmétiques épousent les

détails du visage pour offrir une représentation désincarnée de notre for

intérieur. L'ambiguïté entre l'effacement et l’émergence d’expressions

reconnaissables évoque un double jeu. D'une part, il déclenche les émotions

cachées et les désirs primitifs de la personne, d'autre part, il éveille une

sensation de malaise chez le spectateur. En simplifiant et en déformant ses

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sujets, Li Fang crée l'intimité par l'aliénation. Les regards volontaires de ses

personnages laissent à penser que le sujet principal n’est pas celui qui est peint,

mais la réaction du spectateur face aux circonstances perverses dans lequel se

trouvent les personnages. Avec une désinvolture trompeuse, Li Fang met à nu

l’instinct animal que le verni social cherche inlassablement à dissimuler. Cette

série n’offre aucun confort aux spectateurs, mais une complicité insolite nourrie

par la confusion entre les émotions réprimées et libérées.

Née dans la province de Jiangsu, Li Fang a grandie à l’époque de la Chine

moderne. Après d’avoir enseigné quelques années à l’Ecole des Beaux-Arts de

Nankin, Li Fang s'est installé à Paris en 2001. A l'issue de son DEA à l’Université

Paris I, elle a commencé sa recherche artistique sur le thème de l'urbanité. Son

travail de peintre, à partir de ses propres photos ainsi que des images trouvées

dans des magazines et archives de cinéma, sont autant d’études sociologiques.

Depuis toujours fascinée par la vitesse et la vitalité de la métropole, l’intuition,

mais aussi les échos sur l’artiste qu’ont la vie urbaine fugitive et la fluidité des

relations interpersonnelles, influent sur son univers esthétique. Elle adapte un

style abstrait en peignant des blocs de couleurs qui sont à la fois minimalistes et

sculpturaux pour capter l’énergie évanescente de la société contemporaine. Sa

déconstruction picturale de la physionomie est conçue pour confondre l'œil.

L'idée sous-jacente est essentiellement motivée par l’homogénéisation de l’être

urbanisé. La déconstruction des visages suggère au spectateur une nouvelle

manière de voir. Le travail de Li Fang nous permet de comprendre la manière

dont certains gestes ou certaines attitudes émanent d’un domaine visuel assimilé

par l’esprit avant même que l’œil ne vienne l’interpréter.

Ce que nous voyons sur les toiles de Li Fang est autant troublant

psychologiquement que beau et violent. En embrassant la totalité de l'expérience

humaine, Li Fang trouve une beauté éternelle, non pas dans le plaisir immédiat,

mais dans l'écart entre ce qui est indicible et ce que nous chérissons.

Sélina TING

Commissaire d’exposition

Le 10 septembre 2009, Paris

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2009 - Exposition personnelle « Regardez-Moi !! », NM Galerie, Paris

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2009 - Exposition personnelle « Regardez-Moi !! », NM Galerie, Paris

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2009

« Artcité 2009 », Fontenay Sous Bois, France, 2009

Foire « SLICK09 » présentée par la Galerie Gastaud, au Centquatre, Paris, 2009