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JARDINS LINA ÒDENAALÍ BEI, 121 + SARDENYA, 170-176 SURFACE : 1.420 M²OUVERTURE : 2003

Lina Òdena García(Barcelone, 1911 - Grenade, 1936). Militante communiste et milicienne. Elle participa à la création du Parti Communiste de Catalogne (1932) et fut candi-date au Parlement de la Républi-que (1933). En pleine Guerre Civile, se sachant cernée par un contrôle des phalangistes, elle se suicida d’un coup de fusil.

JARDINS MANUEL DE PEDROLODIPUTACIÓ, 459-463 SURFACE : 970 M²OUVERTURE : 1997

Manuel de Pedrolo i Molina(L’Aranyó, 1918 - Barcelone, 1990). Ecrivain qui a cultivé tous les genres littéraires : poésie, théâtre, prose et nouvelles. Il est considéré comme l’écrivain le plus prolifique des lettres cata-lanes et un intellectuel intègre et engagé avec son temps et son pays. .JARDINS PERE IV - JOAN D'ÀUSTRIA - AV. BOGATELLPERE IV, 8-10 + BOGATELL, 80

JARDINS MARGARIDA COMASLLULL, 32 + JOAN D’ÀUSTRIA, 51 + RAMON TURRÓ, 21 + INFO: Une cheminée en briques rappelant le passé industriel du quartier y est toujours conservée.

Margarida Comas i Camps(Alaior, 1892 - Exeter, An-gleterre, 1973). Biologiste, pédagogue et professeure de l’Université de Barcelone. Gran-de protectrice de l’innovation pédagogique, de l’égalité sociale et des droits de la femme. A partir de 1937, elle s’exila en Angleterre.

JARDINS FLORA TRISTANPADILLA, 204-210 SURFACE : 1.710 M²OUVERTURE : 2003STRUCTURE : Espace 210, centre socioculturel

Flora Tristan(Paris, 1803 - Bordeaux, 1844). Ecrivaine et activiste sociale française d’origine péruvienne. Considérée comme l’une des fondatrices du féminisme mo-derne. Ce fut la première femme à parler du socialisme et de la lutte des prolétaires. Elle créa notamment le slogan « Prolétai-res du monde, unissez-vous ».

JARDINS TÀNGER - PAMPLONA - SANCHO DE ÁVILA - ZAMORATÀNGER, 20 + PAMPLONA, 125 + SANCHO DE ÁVILA, 15-35

JARDINS CREU CASASPAMPLONA, 45 + ZAMORA, 40 SURFACE : 5.960 M²OUVERTURE : 1992

Creu Casas i Sicart(Barcelone 1913 - 2007). Pharmacienne, botaniste et bryologiste, professeure à l’Université de Barcelone et pro-fesseure agrégée à l’Université Autonome de Barcelone. Parmi ses mérites, il faut notamment souligner celui d’avoir formé une très importante génération de bryologistes et écrit l’œuvre Flore des bryophytes des Pays Catalans.

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JARDINS SAPPHO ROMA, 20 + VALÈNCIA, 11 + LLANÇÀ , 48 SURFACE : 4.970 M²OUVERTURE : 2001+ INFO: C’est ici que se trou-vaient les casernes de la rue Numància.

Sappho (de Lesbos)(Ile de Lesbos, env. 650 av. J.-C. - 580 av. J.-C.). Compositrice et poétesse grecque. Elle a compo-sé des chansons pour les maria-ges, où elle décrit notamment une passion amoureuse envers les femmes, surtout envers Aphrodite, et où elle présente aussi le désir en tant que force irrationnelle et puissante.

JARDINS SEBASTIÀ GASCHROCAFORT, 87 + ENTENÇA, 62 SURFACE : 2.100 M² OUVERTURE : 1994

Sebastià Gasch i Carreras(Barcelone, 1897 - 1980). Ecri-vain et critique d’art, de cinéma et de music-hall. Considéré comme l’un des critiques fondamentaux de l’avant-garde catalane, il a publié dans Gaseta de les Arts, D’ací i d’allà et L’amic de les arts. Ce fut l’un des premiers à avoir exprimé son soutien envers le travail de Joan Miró.

.JARDINS “LA FAVORITA” (EN COURS)SEPÚLVEDA, 50

JARDINS ROSA DEULOFEUPARÍS, 80 + VILADOMAT, 281 + CALÀBRIA, 264 SURFACE : 3.480 M²OUVERTURE : 2010+ INFO: A l’ origine, ils étaient appelés les jardins de l’ancienne usine Bayer, dont la cheminée est conservée.

Rosa Deulofeu i González(Barcelone, 1959 - 2004). Divul-gatrice du message chrétien parmi les jeunes. Elle s’est consacrée à la formation de mo-niteurs et de directeurs de loisir et a participé au sein de divers organismes, tels que la Fonda-tion Pere Tarrés ou l’Escola de l’Esplai de Barcelone.

JARDINS PAULA MONTALVILADOMAT, 149SURFACE : 2.930 M² OUVERTURE : 2010

Paula Montal i Fornés(Arenys de Mar, 1799 - Olesa de Montserrat, 1889). Religieuse fondatrice de la congrégation des Filles de Marie, religieuses des Escoles Pies. Tout au long de sa vie, et à une époque où l’enseignement des filles était limité à la couture, elle parvint à ouvrir sept écoles pour filles.

JARDINS MARIA MATILDE ALMENDROSCALÀBRIA, 92SURFACE : 1.500 M²OUVERTURE : 2008

Maria Matilde Almendros i Carcasona(Manresa, 1922 - Barcelone, 1995). Actrice et locutrice de

radio. Elle a été l’une des pion-nières des émissions de radio en catalan après la Guerre Civile et la première voix que l’on a en-tendu à Radio 4 (1976). Elle fut également une importante actri-ce de doublage en espagnol.

.JARDINS TETE MONTOLIUSEPÚLVEDA, 90-92 SURFACE : 2.770 M²OUVERTURE : 2007

Tete Montoliu(Barcelone, 1933 - 1997). Pianis-te de jazz, aveugle de naissance. A partir de 1955, il a débuté une carrière internationale qui lui a permis de faire des concerts dans le monde entier et de jouer avec les meilleurs jazzmen du moment.

JARDINS MARIA MANONELLESCALÀBRIA, 38 SURFACE : 430 M²OUVERTURE : 2010 STRUCTURE : Archives munici-pales du district de l’Eixample

Maria Manonelles i Riera(Mollerussa, 1913 - Catalogne Nord, 2004). Activiste politique et syndicale. Son militantisme a débuté dans les années vingt et elle a participé dans diverses publications ouvrières, où elle écrivait souvent à propos des problèmes spécifiquement féminins. Pendant la dictature franquiste, elle a vécu exilée en France.

JARDINS ELS TRES TOMBS MANSO, 24-28 + CALÀBRIA, 8 SURFACE : 1.780 M²OUVERTURE : 2001STRUCTURE : Crèche “Els Tres Tombs” + Centre de Services Sociaux de Sant Antoni+ INFO: Entre les années vingt et quatre-vingt-dix du XXème siè-cle, l’usine de biscuits Galletas Montes s’y trouvait.

Els Tres TombsPendant les fêtes de Sant Anto-ni, saint patron protecteur des animaux, les chevauchées des Tres Tombs ont lieu. Elles con-sistaient, anciennement, à faire trois tours avec les chevaux et autres animaux de trait autour d’un grand bûcher puis, avec le christianisme, autour de l’église de Sant Antoni.

JARDINS MARIA ASSUMPCIÓ CATALÀCOMTE BORRELL, 305-307 SURFACE : 730 M²OUVERTURE : 2011STRUCTURE : Centre médical public + Centre de services sociauxMaria Assumpció Català i Poch(Barcelone, 1925 - 2009). Mathé-maticienne et astronome. Elle a exercé en tant qu’enseignante à l’Université de Barcelone de 1952 à 1991. En 1970, elle devint la première femme à obtenir le doctorat en Mathématiques dans la même université. En 2009, la plus haute distinction catalane, la Creu de Sant Jordi lui fut décernée.

JARDINS MARIA MERCÈ MARÇALPROVENÇA, 97SURFACE : 1.320 M²OUVERTURE : 2002STRUCTURE : Centre du troisième âge de l’Esquerra de l’Eixample + Pavillon sportif de l’école IPSI + INFO: Une peinture murale rappelle que ce terrain avait été occupé, préalablement, par la maison d’édition Sopena.

Maria Mercè Marçal i Serra(Ivars d’Urgell, 1952 - Barcelone, 1998). Ecrivaine, éditrice, traductrice et féministe. Son poème Divisa (1976) tient lieu de manifeste : “Je rends grâce au hasard de ces trois dons : être née femme, de basse classe,

de nation opprimée. Et de ce trouble azur d’être trois fois rebelle”.

JARDINS EMMA DE BARCELONACOMTE BORRELL, 157 + VILADOMAT, 142 SURFACE : 1.770 M²OUVERTURE : 2000STRUCTURE : Lycée Viladomat et crèche (en construction)

Emma de Barcelona(880 - Sant Joan de les Abades-ses, 942). Fille de Guifred le Velu et Guinidilda, comtes de Barcelone. Elle fut la première abbesse du monastère de Sant Joan de les Abadesses et, tout au long de sa vie, elle réussit à multiplier de façon considéra-ble les propriétés détenues par le monastère.

JARDINS ERMESSENDA DE CARCASSONACOMTE D’URGELL, 145-147 SURFACE : 1.500 M²OUVERTURE : 2011STRUCTURE : Centre culturel Teresa Pàmies + Bibliothèque Esquerra de l’Eixample - Agustí Centelles + Centre Civique Urgell

Ermessenda de Carcassona(Carcassonne, env. 973 - Sant Quirze de Besora, 1058). Comtesse consorte de Barce-lone, Gérone et Osona. Elle fut la femme la plus influente des comtés catalans pendant l’époque médiévale, lorsqu’elle gouverna ou co-gouverna successivement avec son époux, son fils, et son petit-fils.

JARDINS ANCIEN CINEMA URGELL (EN COURS)COMTE D’URGELL, 31 + COMTE BORRELL, 82

JARDINS CÀNDIDA PÉREZCOMTE BORRELL, 44-46 SURFACE : 1.190 M²OUVERTURE : 2009STRUCTURE : Bibliothèque Sant Antoni - Joan Oliver + Centre du troisième âge+ INFO: Il y avait ici une usine de bonbons, dont on a conservé la cheminée.

Càndida Pérez i Martínez(Olot, 1893 - 1989). Chanteuse et compositrice de cuplets (style musical populaire). Auteure de la musique de certaines chan-sons catalanes parmi les plus connues des années vingt. Elle s’est produite dans plusieurs villes d’Europe et d’Amérique du Sud avec grand succès et a vécu pendant trente ans au Brésil.en Brasil.

JARDINS BEATRIU PINÓS-MILANYROSSELLÓ, 149-153 SURFACE : 2.120 M²OUVERTURE : 2011STRUCTURE : Centre de recher-che biomédicale CEK (Centre Esther Koplowitz)

Beatriu Pinós-Milany(Catalogne, 1433 - Palma, 1485). Baronne. Protectrice, fondatrice et divulgatrice de l’œuvre de Ramon Llull. C’est à son ini-tiative qu’est due la fondation de l’Estudi General Lul·lià de Mallorca, origine de la future université de Majorque.

JARDINS MONTSERRAT FIGUERASCÒRSEGA, 195-197SURFACE : 1.540 M²OUVERTURE : 2016

Montserrat Figueras i Garcia(Barcelone, 1942 - Bellaterra, 2011). Soprano spécialisée en musique médiévale, de la Re-naissance mais aussi baroque. Avec son époux, le musicien Jordi Savall, elle a fondé des groupes comme Hespèrion XX

et la chapelle royale de Catalog-ne. La plus haute distinction catalane, la Creu de Sant Jordi, lui a été décernée l’année de son décès.

JARDINS CÈSAR MARTINELLGRAN VIA DE LES CORTS CATALANES, 543-545 + VILLARROEL, 60 BIS SURFACE : 2.390 M²OUVERTURE : 1995

Cèsar Martinell i Brunet(Valls, 1888 - Barcelone, 1973). Architecte à cheval entre le Modernisme et le Noucentisme. Il a également été chercheur et historien de l’art. Il fut le fondateur des Amics de l’Art Vell (1929), doyen du Collège d’Architectes (1932) et fondateur du Centre d’Etudes Gaudinistes (1952).

JARDINS MERCÈ VILARETFLORIDABLANCA, 141SURFACE : 610 M²OUVERTURE : 2007

Mercè Vilaret i Llop(Barcelone, 1943 - Sant Cugat del Vallès, 1993). Réalisatrice pour la télévision, pionnière de sa profession en Catalogne, et protectrice férue de la télévision publique. Elle a laissé son empreinte grâce à une extrême sensibilité concernant les inéga-lités et les problèmes sociaux.

JARDINS ELENA MASERASROSSELLÓ, 161-169 SURFACE : 1.070 M²OUVERTURE : 2005STRUCTURE : Consultations externes de l’Hospital Clínic

Elena Maseras i Ribera(Vila-seca, 1853 - Maó, 1905). Médecin et pédagogue. En 1872, elle devint la première femme à être admise en tant qu’étudiante à la Faculté de Médecine de Barcelone. Découragée par les difficultés bureaucratiques, elle renonçât à la pratique de la médecine pour se consacrer à l’enseignement en école primaire. .PLACETA JOAN BROSSAROSSELLÓ, 191 SURFACE : 1.060 M²OUVERTURE : 2010+ INFO: Il y a le poème visuel, Faune, de Joan Brossa.

Joan Brossa i Cuervo(Barcelone, 1919 - 1998). Poète, dramaturge, et artiste plastique, même s’il utilisait le terme « poésie » pour tout ce qu’il créait. Il fut l’un des fondateurs du groupe artistique avant-gardiste Dau al Set (1948) et l’un des premiers défenseurs de la poésie visuelle de la littérature catalane.

JARDIN FERRAN SOLDEVILA DE L’UNIVER-SITÉ DE BARCELONEGRAN VIA DE LES CORTS CATALA-NES DE LES CORTS CATALANES, 585 + ARIBAU, 2-6 + DIPUTACIÓ, 230 SURFACE : 12.640 M²OUVERTURE : 1871+ INFO: Le bâtiment historique de l’Université Centrale fut construit entre 1863 et 1893, selon un projet de style néo-roman de l’architecte Elies Ro-gent. Les jardins ont été conçus par Josep Mirabent comme un jardin botanique comptant plus de quatre-vingts espèces.

Ferran Soldevila i Zubiburu(Barcelone, 1894 - 1971). Poète, dramaturge et narrateur, il est surtout connu comme l’un des plus grands historiens catalans du XXème siècle.

JARDINS PALAU ROBERTCÒRSEGA, 306-310 + PG. DE GRÀCIA, 107 + ROSSELLÓ, 249 SURFACE : 3.795 M²OUVERTURE : 1987STRUCTURE : Centre Culturel Palau Robert.

Palau RobertPalais de style néoclassique selon le projet de l’architecte français Henri Grandpierre. Il a été construit sous la direction

de l’architecte Joan Martorell, entre 1898 et 1903, en tant que résidence pour Robert Robert i Surís, aristocrate, financier, entrepreneur et politicien conservateur.Depuis 1981, le palais tout comme les jardins sont des propriétés appartenant au gouvernement autonome, la Generalitat de Catalunya.

JARDINS ANCIEN CINEMA NOVETATS (EN COURS)CASP, 1-13

JARDINS LAURA ALBÉNIZPAU CLARIS, 182 SURFACE : 955 M²OUVERTURE : 2009

Laura Albéniz Jordana(Barcelone, 1890 - 1944). Illustratrice et peintre du Noucentisme, fille du pianiste et compositeur Isaac Albéniz et de Rosina Jordana. On la considère comme l’élément précurseur de l’Art Déco en Catalogne, avec Xavier Gosé.

JARDINS CASA ELIZALDE VALÈNCIA, 302 SURFACE : 660 M² OUVERTURE : 1985STRUCTURE : Centre Culturel Casa Elizalde

Casa ElizaldeMaison construite en 1888 par l’architecte Emili Sala i Cortès. Elle fut la résidence de la famille Elizalde jusqu’en 1965 et, en même temps, le siège de l’entreprise Elizalde S.A., l’une des principales usines d’automobiles de l’Etat espag-nol au début du XXème siècle.Depuis 1981, l’immeuble est propriété de la mairie de Barcelone.

JARDINS CARME BIADABRUC, 153 + ROGER DE LLÚRIA, 132 SURFACE : 689 M²OUVERTURE : 2007STRUCTURE : Crèche “Casa dels Nens”

Carme Biada(Barcelone, 1874 - 1949). Femme d’Arturo Elizalde, l’ingénieur fondateur de l’entreprise Elizal-de S.A. A la mort de son époux, Carme Biada devint l’une des premières femmes entrepreneu-ses catalanes et lança notam-ment un projet de fabrication de moteurs d’aviation. .JARDINS RECTOR OLIVERASPASSAGE RECTOR OLIVERAS, 6 (ARAGÓ, 299) SURFACE : 1.000 M²OUVERTURE : 2002

Rector Oliveras(L’Hospitalet de Llobregat, 1884 - Barcelone, 1953). Après avoir exercé en tant que prêtre dans différentes paroisses de Catalogne pendant près de quinze ans, il entra en 1921 en tant qu’économiste à la paroisse de la Puríssima Concepció, dont il fut nommé recteur en 1948.

JARDINS TORRE DE LES AIGÜESROGER DE LLÚRIA, 56 SURFACE : 1.560 M²OUVERTURE : 1985+ INFO: Pendant les mois d’été, le jardin devient la « plage de l’Eixample ».

Torre de les AigüesChâteau d’eau à base hexa-gonale et d’une hauteur de 24 m, conçu en 1862 par Josep Oriol Mestres dans le but d’approvisionner en eau les pre-miers bâtiments de l’Eixample. En 1870, la tour a été surélevée d’un étage supplémentaire pour pouvoir augmenter la pression de l’eau.

JARDINS SOFIA BARATGIRONA, 64SURFACE : 570 M²OUVERTURE : 2003STRUCTURE : Bibliothèque Sofia Barat

Sofia Barat (Madeleine-Sophie Barat)(Joigny, 1779 - Paris, 1865). Fondatrice de la Société du Sacré Cœur de Jésus, consacrée à l’enseignement. Sous sa di-rection, la congrégation obtint une diffusion extraordinaire et alla même jusqu’à détenir 105 collèges partout dans le monde.

JARDINS JAUME PERICHGRAN VIA DE LES CORTS CATALANES, 657 BISSURFACE : 1.220 M²OUVERTURE : 2002+ INFO: La colonie industrielle textile Rosal s’y trouvait aupa-ravant.

Jaume Perich i Escala(Barcelone, 1941 - Mataró, 1995). Humoriste graphique et écrivain. Très jeune, il se distinguait déjà en tant qu’humoriste graphique, avec une personnalité bien à lui dans la presse barcelonaise. Pendant la transition, il atteignit une grande popularité grâce à son humour et sa satire politique.

JARDIN ROGER DE FLOR, 191ROGER DE FLOR, 191 SURFACE : 480 M² (1ÈRE PHASE)OUVERTURE : 2014 (1ÈRE PHASE)+ INFO: Il est en cours d’agrandissement, afin de pouvoir ensuite le connecter à la Casa Macaya.

JARDINS CONSTANÇA D’ARAGÓROGER DE FLOR, 194-198 SURFACE : 1.096 M²OUVERTURE : 2010STRUCTURE : Centre médical public Dreta de l’Eixample

Constança d’Aragó i d’Entença(Balaguer, env. 1318 - Montpellier, 1346). Princesse d’Aragon et reine consorte de Majorque (1325-1346). En 1336, elle se ma-ria à Perpignan avec Jacques III de Majorque et ensemble, ils eurent un fils et une fille.

JARDINS CARLIT ROGER DE FLOR, 160 BIS SURFACE : 445 M² OUVERTURE : 1995STRUCTURE : Ecole Carlit + Centre du troisième âge

Carlit Le pic Carlit ou puig Carlit (2 921 m) se trouve au nord des Pyrénées axiales. C’est la plus haute montagne de toute la Cerdagne (et de la Catalogne du Nord, en France).

JARDINS ANTIGA CARRETERA D’HORTAAUSIÀS MARC, 78 + ALÍ BEI, 55 SURFACE : 2.810 M²OUVERTURE : 2003STRUCTURE : Centre de Services Sociaux Fort Pienc

Carretera d’HortaLe chemin d’Horta reliait Barcelo-ne à l’ancien village d’Horta où, depuis le Moyen-âge, de grands propriétaires terriens de la plaine de Barcelone avaient établi leur résidence d’été afin de fuir une ville massifiée et insalubre.

JARDINS LA SEDETASICÍLIA, 321 + PGE. LLAVALLOL SURFACE : 1.630 M²OUVERTURE : 1983STRUCTURE : Centre Civic La Sedeta + IES La Sedeta + Espaces pour associations du quartier

La SedetaL’ancienne usine de tissus Pujol

i Casacuberta s’installa sur ce terrain en 1900 et y resta jusqu’à la fin de la fermeture définitive de l’entreprise, en 1975. Ce fut l’une des premières entreprises textiles d’Europe à produire des tissus en soie crue (shan-tung) avec des métiers à tisser mécaniques.

JARDINS ANTONI PUIGVERTINDÚSTRIA, 54 + SICÍLIA, 287-297 + CÒRSEGA, 495 SURFACE : 3.630 M²OUVERTURE : 1999

Antoni Puigvert i Gorro(Santa Coloma de Grame-net, 1905 - Barcelone, 1990). Médecin urologue. En 1961, il fonda la fondation Puigvert, un institut médical spécialisé en urologie, reconnu comme l’un des plus prestigieux du monde entier dans sa spécialité.

JARDINS CATERINA ALBERTROSSELLÓ, 395 + PGE. MARINER SURFACE : 2.050 M²OUVERTURE : 1993

Caterina Albert i Paradís(L’Escala, 1869 - 1966). Ecrivai-ne, plus connue sous le nom de Víctor Català. Elle se caractérise notamment par un style plein de force et d’une grande riches-se lexicale. Elle a écrit le roman Solitude (1905), une des plus remarquables œuvres littéraires du modernisme. JARDINS BEATRIU DE PROVENÇANÀPOLS, 244 SURFACE : 1.450 M²OUVERTURE : 2010STRUCTURE : Crèche “La Fassina”+ INFO: Situés sur les anciens terrains de l’usine Myrurgia, dont le bâtiment principal est toujours conservé.

Beatriu de Provença(1233 - Nocera, Itàlia, 1267). Dernière comtesse catalane du comté de Provence (1245-1267) et reine consorte de Naples et de Sicile (1266-1267).

JARDINS ENRIQUETA SÈCULIPGE. SIMÓ, 9-13 SURFACE : 800 M²OUVERTURE : 2010

Enriqueta Sèculi i Bastida(Barcelone, 1897 - 1976). Péda-gogue et écrivaine féministe. Elle fut fondatrice du Club Fé-minin de Sports, l’une des pla-teformes catalanistes d’action culturelle parmi les associations intellectuelles de gauche pen-dant les années vingt et trente. Elle fut aussi membre de bien d’autres organismes.

JARDINS CLOTILDE CERDÀMARINA, 197 + SARDENYA, 254 BIS SURFACE : 3.260 M²OUVERTURE : 2003STRUCTURE : Structure scolaire en prévision

Clotilde Cerdà i Bosch(Barcelone, 1861 - Santa Cruz de Tenerife, 1926). Concertiste de harpe et compositrice, elle joua dans le monde entier sous le pseudonyme d’Esmeralda Cervantes. En parallèle, ce fut une femme très engagée socialement: elle se déclara notamment en tant qu’anti-esclavagiste, contre la peine de mort et en faveur de la paix.

JARDINS ANAÏS NAPOLEONMARINA, 155 SURFACE : 1.610 M²OUVERTURE : 2015

Anaïs Napoleon (Anne Tiffon Cassan)(Narbonne, 1827 - Barcelone, 1912). Fondatrice, avec son époux, Antonio Fernández, de la compagnie photographi-que Napoleon. Toujours à la tête des progrès photographiques, ce fut l’une des premières fem-mes à faire des daguerréotypes en Espagne.

JARDINS MERCÈ PLANTADAÀLABA, 49 + PAMPLONA, 42 SURFACE : 7.050 M²OUVERTURE : 1992+ INFO: Terrains de l’ancienne usine Torras Herrería y Construc-ciones, plus connue en tant que Can Torras dels Ferros, et consacrée à la production de structures métalliques. C’est ici qu’étaient logés les arbitres des Jeux Olympiques..Mercè Plantada i Vicente(Barcelone, 1892 - Vilafranca del Penedès, 1976). Soprano spé-cialisée dans le lied. Elle fit ses débuts en 1913 dans un récital de lieder au Palais de la Musique Catalane. Elle joua ensuite avec tous les orchestres de renom de l’époque et a récité dans plusieurs capitales européennes ainsi que du nord de l’Afrique.

JARDINS ALÍCIA DE LARROCHAÀLABA, 48 SURFACE : 2.840 M²OUVERTURE : 1992

Alícia de Larrocha i de la Calle(Barcelone, 1923 - 2009). Pianis-te et compositrice, considérée comme étant l’une des mei-lleures de sa génération. Elle joua dans le monde entier et fit régulièrement des tournées, et ce, pendant toute la deuxième moitié du xxème. Elle béné-ficiait d’une très importante reconnaissance internationale.

PLACE HENRY DUNANTCÒRSEGA, 643 + PGE. UREÑA + PGE. IGUALTAT + PGE. PARÍS SURFACE : 860 M²OUVERTURE : 1997

Jean Henri (o Henry) Dunant(Genève, 1828 - Heiden, 1910). Homme d’affaires suisse qui mena à bien différentes initia-tives humanitaires. En 1901, il reçut le Prix Nobel de la Paix pour sa contribution à la créa-tion de la Croix Rouge (1863) et pour avoir fait démarrer la Convention de Genève (1864).

JARDINS MONTSERRAT ROIGROSSELLÓ, 488 + PROVENÇA, 533 SURFACE : 2.910 M²OUVERTURE : 1996+ INFO: L’ancienne usine de la marque de bière Damm s’y trouvait, jusqu’en 1992. Un grand réservoir de bière en cuivre y est encore conservé.

Montserrat Roig i Fransitorra(Barcelone, 1946 - 1991). Ecrivai-ne de romans, nouvelles, repor-tages et articles journalistiques en catalan. Elle a aussi présenté et dirigé certaines émissions de télévision, où elle s’est distinguée comme intervieweuse d’autres écrivains. Elle a été militante du PSUC jusqu’en 1978.

JARDINS DIAGONAL - CIUTAT DE GRANADA - BOLÍVIA - BADAJOZDIAGONAL, 205-211 + CIUTAT DE GRANADA, 143 + BOLÍVIA, 45 + BADAJOZ, 166 OUVERTURE : 2017STRUCTURE : Centre médical public

JARDINS CA L’ARANYÓ (EN COURS)BOLÍVIA + ROC BORONAT + TÀNGER + CIUTAT DE GRANADA

PLACE DOLORS PIERA + PLACE ISABEL VILÀ (EN COURS)SANCHO DE ÀVILA + ROC BORONAT + ALMOGÀVERS + CIUTAT DE GRANADA

Dolors Piera i Llobera(Puigverd d’Agramunt, 1910 - Santiago du Chili, 2002). Maîtresse d’école et syndicaliste. Fondatrice de FETE-UGT, secrétaire générale

de l’Union de Femmes de Catalog-ne et première conseillère muni-cipale de à la Mairie de Barcelone (1937-1939). Après la guerre civile, elle s’est exilée.

Isabel Vilà i Pujol(Calonge, 1843 - Sabadell, 1896). Républicaine et combattante des droits des travailleurs. Elle était membre de l’Association Internationale des Travailleurs (AIT) et est considérée comme la première syndicaliste catalane. Elle dût s’exiler pendant six ans en France.

JARDINS IRENE POLORAMBLA DEL POBLENOU, 147 + LLACUNA, 146SURFACE : 4.710 M²OUVERTURE : 2004

Irene Polo i Roig(Barcelone, 1909 - 1942). Journa-liste, publiciste et représentante théâtrale catalane. Elle a été l’une des premières femmes journalistes dans la presse catalane. Avec la victoire fran-quiste, elle s’installa à Buenos Aires, où elle a travaillé comme traductrice et publiciste jusqu’à ce qu’elle se suicide à 32 ans.

JARDINS ADA BYRONDIAGONAL, 175 + RAMBLA DEL PO-BLENOU, 137 + TÀNGER, 139+149 SURFACE : 3.430 M²OUVERTURE : 2006

Ada Byron(Londres, 1815 - 1852). Mathéma-ticienne et physicienne, elle fut la première programmeuse dans l’histoire des ordinateurs. Elle a collaboré avec Charles Babbage dans la conception d’une machi-ne analytique capable de résou-dre des équations différentielles.

JARDINS LES CULLERESPALLARS, 220 + RAMBLA DEL POBLENOU, 83 + PUJADES, 165 STRUCTURE : Ludothèque Maria Gràcia Pont

“Les Culleres” (Metales y Platería Ribera SA)(1912-1986) Usine de couverts fondée par Joaquim Ribera i Barnola. Très vite, elle devint l’une des usines les plus repré-sentatives de Poblenou, non seulement en raison du grand nombre d’habitants du quartier qui y travaillaient mais aussi de par son caractère centrique.

JARDINS JOANA TOMÀSMALLORCA, 628+632+636 + VALÈNCIA, 641+645 + GABRIEL Y GALÁN, 16+20 SURFACE : 4.620 M²

Joana Tomàs i Sabaté(Barcelone, 1933 - 1982). Depuis son plus jeune âge, elle a été membre de l’union de randonneurs de Catalogne (UEC) de Gràcia, où elle a forgé son catalanisme et l’amour pour la montagne. Au début des années soixante-dix, elle entra au PSUC et, en 1975, elle fonda l’Association de Quartier du Clot-Camp de l’Arpa.

JARDINS TECLA SALABILBAO, 155 + CASTELLA, 40 SURFACE : 2.800 M²OUVERTURE : 2006

Tecla Sala i Miralpeix(Roda de Ter, 1886 - Barcelone, 1973). Entrepreneuse. Ses aptitudes en tant qu’entrepreneuse ainsi que ses fortes convictions religieuses l’amenèrent à vouloir améliorer les conditions de vie de ses travailleurs et à financer la construction d’écoles et d’églises.

PLACE ROSA PERAULETLLULL, 214 + BILBAO, 41-48 + RAMON TURRÓ, 201 STRUCTURE : Biblioteca Poble-nou - Manuel Arranz

Rosa PerauletHabitante du quartier de bara-quements de la Perona et travai-

lleuse de l’usine Fabra i Coats. Pendant les premières années du franquisme, elle a organisé une grève pour revendiquer le fait que les femmes mariées puissent travailler.

JARDINS LEONOR SERRANOCONCILI DE TRENTO, 44 + ANDRADE, 5 SURFACE : 3.840 M²OUVERTURE : 2001STRUCTURE : Crèche “El Clot de la Mel”

Leonor Serrano Pablo(Hinojosas de Calatrava, Ciudad Real, 1890 - Madrid, 1942). Pédagogue, avocate et écrivaine qui a défendu les droits de la femme, notamment le droit de vote ou à la conciliation de la vie familiale et du travail. Elle a écrit plusieurs livres sur l’éducation et les femmes.

PLACE JOSEP ROVIRAANDRADE, 10 + LOPE DE VEGA, 233 + GRAN VIA DE LES CORTS CATALA-NES, 923-929 + 931-941

Josep Rovira i Canals(Rubí, 1902 - Boulogne-Billan-court, France, 1968). Maçon et politicien. Il a milité avec Estat Català, avec le Parti Catalan Prolétaire et le Bloc Ouvrier et Camperol. Il a été membre de la commission exécutive du POUM et a organisé la colonne Lénine. Une fois exilé en France, il a aussi participé à la résistance contre le IIIème Reich.

JARDINS CAMÍ ANTIC DE VALÈNCIA - LOPE DE VEGA - PALLARS - BILBAOCAMÍ ANTIC DE VALÈNCIA, 68 + PALLARS, 293

JARDINS JAIME GIL DE BIEDMAESPRONCEDA, 5+15 + LOPE DE VEGA, 4+6 SURFACE : 5.290 M²OUVERTURE : 2003

Jaime Gil de Biedma y Alba(Barcelone, 1929 - 1990). Poète en langue espagnole, ce fut l’un des plus brillants auteurs de la génération des années 50. Sa poésie a évolué avec, au début, un fort contenu social et intime, pour aller ensuite vers des prises de position clairement nihilistes.

JARDINS JOAN FUSTERPG. TAULAT, 142+148 + BAC DE RODA, 5 + ESPRONCEDA, 6 SURFACE : 6.190 M²OUVERTURE : 2003

Joan Fuster i Ortells(Sueca, 1922 - 1992). Ecrivain va-lencien, considéré comme l’un des plus importants essayistes en catalan du XXème siècle. Son travail a aussi englobé la linguistique, l’histoire et la philosophie. Il fut une référence civique du pays valencien dans le mouvement de normalisation de la langue valencienne.

JARDINS CARLES BARRALPG. TAULAT, 166+178 + JOSEP FERRATER I MÓRA, 5 + BAC DE RODA, 4 SURFACE : 5.320 M²OUVERTURE : 2003

Carles Barral Agesta(Barcelone, 1928 - 1989). Poète et écrivain en langue espagnole, éditeur et politicien. Il a notam-ment fondé la maison d’édition Seix-Barral. En tant qu’éditeur, il a créé d’importants prix et collections qui ont fait connaî-tre les plus importants courants littéraires européens et hispano-américains du XXème siècle.

JARDINS MANUEL SACRISTÁNPG. TAULAT, 196+212 + PROVEN-ÇALS, 3 + JOSEP FERRATER I MÓRA, 2 SURFACE : 5.510 M²OUVERTURE : 2003

Manuel Sacristán Luzón(Madrid, 1925 - Barcelone, 1985). Penseur et écrivain. Professeur agrégé d’université à la Faculté d’Economie de l’Université de Barcelone, il fut l’un des principaux

promoteurs des théories marxistes en Espagne.

JARDINS JOSEP MARIA SOSTRESPG. TAULAT, 224+236 + SELVA DE MAR, 3 + PROVENÇALS, 2 SURFACE : 6.060 M²OUVERTURE : 2003

Josep Maria Sostres i Maluquer(La Seu d’Urgell, 1915 - Barcelone, 1984). Architecte. Spécialisé dans la construction de logements unifamiliaux. Son œuvre récupère les liens avec les courants contemporains, interrompus par la Guerre Civi-le. Il fut l’un des fondateurs du Groupe R (1951) et enseignant à l’ETSAB.

JARDINS PEPA COLOMERHONDURES, 27 + FELIP II, 42

Pepa Colomer i Luque(Barcelone, 1913 - Surrey, Angle-terre, 2004). Première aviatrice catalane de l’histoire. Pendant la Guerre Civile, elle s’est attelée à former de nouveaux pilotes pour les Forces Aériennes de la République Espagnole. Une fois la guerre terminée, elle s’est exilée en France puis, finale-ment, en Angleterre.

PLACE INFÀNCIAFLUVIÀ, 205 + BAC DE RODA, 182

PLACE SOLEDAD GUSTAVORAMBLA GUIPÚSCOA, 70

Teresa Mañé i Miravet (plus connue sous le nom de Soledad Gustavo) (Vilanova i la Geltrú, 1865 - Perpignan, 1939). Pédagogue, éditrice et journaliste anarcho-syndicaliste. Elle fonda et dirigea La Revista Blanca. Elle a été l’épouse de Joan Montseny (Federico Urales) et mère de Frederica Montseny.

PLACE RAMON CALSINASELVA DE MAR, 9-11 + PROVENÇALS, 10+14 + INFO: Au centre de la place, se trouvent le château d’eau du fleu-ve Besòs et la maison Casa de les Vàlvules, conçus par Pere Falqués et construits en 1882 pour appro-visionner Barcelone en eau.

Ramon Calsina i Baró(Barcelone, 1901 - 1992). Peintre et dessinateur doté d’un style très personnel, une sorte de réalisme magique, précis et stylisé, éloigné des conventions et des courants de l’époque. Son œuvre se distingue par une remarquable maîtrise de la technique.

JARDINS MENORCA - TREBALL - HUELVA - SELVA DE MARMENORCA, 50-62 + TREBALL, 263-279 + HUELVA, 79-91 + SELVA DE MAR, 250-260

PASSAGE MARIA VILARAMBLA GUIPÚSCOA, 98 BIS + CONCILI DE TRENTO, 201

Maria Vila i Panadès(Barcelone, 1897 - 1963). Elle est reconnue comme étant la pre-mière actrice du théâtre catalan contemporain. En 1927, elle fon-da la compagnie Vila-Daví, avec son compagnon Pius Daví. Après la Guerre Civile, elle a contribué au retour de la langue catalane sur les scènes.

JARDINS PALLARS - JOSEP PLA - PUJADES - AGRICULTURAJOSEP PLA, 49-57 + AGRICULTURA, 66 STRUCTURE : Crèche “Diagonal Mar”

LES JARDINS DES COURS INTERIEURES DE L’EIXAMPLE. BARCELONE

Les jardins des cours interieures de l’Eixample. Barcelone

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Les jardins des cours interieures de l’Eixample. Barcelone

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Barcelone fait partie des villes dont la densité se situe parmi les plus élevées du monde (avec presque 16 000 habitants/km²) mais c’est également l’une des villes qui abritent le moins d’espaces verts (avec 6 m2 d’espaces verts seulement par habitant). Plus concrètement, dans le quartier de l’Eixample, 95 % de la surface est couverte par des bâtiments, des trottoirs et du bitume. Il ne reste, par conséquent, que 5 % de terre, capable de transpirer.

Parmi les différentes stratégies visant à inverser la ten-dance, le réseau de jardins des cours intérieures s’avère probablement être la plus singulière. La plupart de ces jardins se caractérisent, d’une part, par le fait d’être délimités en tout point ou presque sur tout leur périmètre par des bâtiments qui les isolent de la rue et, d’autre part, par le fait d’être fermés pendant la nuit.

Ce projet urbain, presque unique au monde, a débuté dans les années quatre-vingts et il continue de croître un peu plus chaque année. Actuellement, sur tout le quadrillage conçu par Cerdà, réparti principalement sur les districts de l’Eixample et de Sant Martí, on compte déjà plus de soixante-dix jardins de cours intérieures.

Chaque jardin est unique en son genre, non seulement de par ses dimensions mais aussi de par la végétation qui s’y trouve, ou les usages que l’on y prévoit (jeux pour enfants, tables de ping-pong, espaces canins...), les éléments patrimoniaux ou artistiques qu’il abrite, les installations qui le complètent, ou encore de par le nom que l’on lui a octroyé.

C’est justement un aspect caractéristique du réseau de jardins des cours intérieures : beaucoup d’entre eux portent un nom de femme. Dans le but de « féminiser » une nomenclature municipale pratiquement monopolisée par des figures masculines, la mairie a commencé depuis quelques années à assigner des noms de femmes aux nou-veaux jardins qui ont été progressivement ouverts.

Ce plan-guide décrit l’évolution des espaces verts urbains présents au sein du quadrillage de l’Eixample et explique également les noms de tous les jardins.

LE PROJET D’AGRANDISSEMENT DE CERDÀ

Après des décennies d’attente, la décision d’agrandir la ville est finalement prise en 1859. Au mois de février, le gouverne-ment espagnol choisit de commander directement le projet à Ildefons Cerdà. Cette décision déplaît fortement à la mairie, qui préfère lancer à son tour un appel d’offres. Ainsi, pendant que le projet de Cerdà est approuvé par le gouvernement, la mairie sélectionne la proposition d’Antoni Rovira i Trias. Le gouver-nement central ordonne pourtant l’exécution du projet plus connu en tant que « plan Cerdà » et, en septembre 1860, la reine Isabelle II pose la première pierre de l’Eixample.

Ildefons Cerdà envisage un projet de ville rationnelle et égali-taire où il n’existerait pas de différences entre les quartiers et où les conditions d’hygiène et de salubrité seraient adéquates. Cerdà défend l’équilibre entre les valeurs urbaines et les avan-tages ruraux (« Ruralisez ce qui est urbain, urbanisez ce qui est rural », écrit-il au début de la Théorie Générale de l’Urbanisation, 1867) et il propose une ville articulée par un quadrillage de rues larges (20 m) et d’espaces verts. La maille des routes engendre des cours intérieures, construites seulement sur deux ou trois de leurs côtés, et des jardins à l’intérieur de ces dernières. Les grandes exceptions au sein de ce réseau de rues parallèles et perpendiculaires à la ligne côtière, conçue pour faciliter la circulation, sont les avenues Diagonal et Meridiana, qui croisent la Gran Via de les Corts Catalanes au niveau de la place Glòries, cette dernière ayant été imaginée comme le nouveau centre métropolitain. De plus, Cerdà envisage la répartition uniforme des zones de services, tels que les marchés, écoles, centres sociaux et églises, notamment.

Le Plan de Réforme et d’Agrandissement de Barcelone, considé-ré de nos jours comme étant un projet pionnier dans l’évolution de l’urbanisme moderne, ne fut pas bien reçu par la bourgeoisie locale, non seulement parce qu’il était imposé par le gouverne-ment espagnol mais aussi, et surtout, à cause de son approche, celle d’une ville socialement plus juste, et aussi en raison du « gaspillage » d’espace qu’il entraînait.

LA PERVERSION DU PROJET

Les idées rationalistes, égalitaires, antihiérarchiques et antiau-toritaires du projet se heurtent frontalement à la vision élitiste des populations aisées, lesquelles dès le début cherchèrent à dénaturer le projet, en connivence avec la mairie.Tout d’abord, ils font en sorte que les cours dotées de deux côtés construits seulement dans la version approuvée du projet cèdent leur place à d’autres, construites sur tout leur périmètre et présentant donc davantage de surface constructible.Ultérieurement, par le biais d’ordonnances, il est permis de construire des bâtiments plus hauts et plus profonds que ce que le projet de Cerdà prévoyait initialement, la construction de tout le rez-de-chaussée des cours intérieures est aussi autorisée, que ce soit par le biais de passages dotés de petites maisons de chaque côté ou bien avec d’autres dispositions.

Tout cela coïncide avec la fièvre d’or de la décennie de 1870. Des propriétaires, promoteurs et colons rentrés des colonies avec de grandes fortunes voient l’urbanisation de l’Eixample comme une grande chance de faire des affaires. Ils y construisent leurs palaces, y érigent en parallèle des bâtiments pour le logement et spéculent avec le prix croissant du sol. Pendant ce temps, ils oublient complètement les espaces verts et les structures et installations prévues dans le projet d’origine.

Pendant le Modernisme, phénomène promu par la bourgeoisie industrielle, qui recherche dans ce style singulier la façon de se distinguer socialement, les critiques virulentes à la symétrie de l’Eixample sont toujours de mise. Ainsi, par exemple, Puig i Cadafalch affirme que l’homogénéité égalitaire du quadrillage entre en contradiction avec la volonté de doter certains espaces ou organismes de la ville d’une représentativité spéciale.En plein xxème siècle, la construction et la densification de l’Eixample continue jusqu’à d’atteindre, à la fin du franquisme, les 290 000 m3 construits par pâté de maison, alors que Cerdà ne prévoyait que 67 000 environ, ce qui entraîne un manque presque absolu d’espaces verts et d’utilisation publique.

NdT : « Eixamplar » veut dire « agrandir, élargir » en catalan

LES PREMIÈRES REVENDICATIONS L’une des premières plaintes due à l’absence de jardins, où pou-voir passer du temps et jouer avec les petits, date du début des années vingt et elle est signée par la Junta de Senyores- le comité de femmes de la société civique Ciutat Jardí (ville jardin). Elle est adressée à Nicolau M. Rubió i Tudurí, directeur des Parcs et Jardins. Suite à cela, les jardins de la Reine Victòria, situés sur la Gran Via de les Corts Catalanes entre le Passeig de Gràcia et la Rambla de Catalunya, sont urbanisés, ainsi que les jardins du Docteur Duran i Reynals, devant la Faculté de Médecine, à l’Hôpital Clínic.

Une décennie plus tard, le GATCPAC (Groupe d’Architectes et Techniciens Catalans pour le Progrès de l’Architecture Contemporaine) débute la revalorisation du plan Cerdà. En collaboration avec Le Corbusier et Pierre Jeanneret, ils rédigent entre 1932 et 1934 le Plan Macià (en hommage au président de la Catalogne). Ce nouveau projet d’expansion de Barcelone propose, en accord avec les idées du moment, la division de la ville en zones fonctionnelles (résidentielle, industrielle, d’activi-tés économiques, etc.), la réforme et l’assainissement du centre historique ainsi que l’extension de la ville à partir d’un maillage de cours intérieures plus grandes, d’un côté et de l’autre de l’Eixample, quartier déjà consolidé. Pour ces nouvelles zones résidentielles, ils proposent la création de modules de 400x400 m—équivalents à neuf cours (3 x 3) de l’Eixample de Cerdà—, avec de vastes espaces verts situés au rez-de-chaussée et de grands blocs d’immeubles, pas toujours alignés sur la rue, qui passent au-dessus de ceux-ci.

Le projet Macià prétend articuler une ville de Barcelone mo-derne et ouverte sur la mer, et passe par l’urbanisation de ce qui est aujourd’hui le quartier de Poblenou jusqu’au fleuve Besòs, d’une part, et de Sants et l’Hospitalet, d’autre part. Ce projet devient une référence importante lorsque, presque soixante ans plus tard, la construction de la ville olympique est planifiée ain-si que, plus récemment, lors de la proposition de « super-cours intérieures » (superilles).

LA RÉCUPÉRATION DE L’ESPRIT DE CERDÀ

Une fois révolue l’époque du franquisme et avec la récupéra-tion des mairies démocratiques, Barcelone envisage le défi de réintroduire les espaces verts au sein de l’Eixample, et ce, par le biais de l’ouverture de jardins publics dans les cours inté-rieures, tout en récupérant l’idée d’origine de Cerdà. L’objectif est de faire en sorte qu’une cour de l’Eixample sur neuf soit dotée d’un jardin intérieur, c’est-à-dire, que tous les habitants de l’Eixample disposent d’un espace vert, et ce, à une distance maximale de 200 mètres de leur domicile.

La récupération des cours intérieures a été accompagnée par des critères de conception visant à les différencier de l’espace public de la rue et des places ouvertes. Ainsi, on opte de préfé-rence pour les revêtements mous au sol, des espèces végétales apportant odeurs et couleurs et pouvant offrir du soleil en hiver et de l’ombre en été sont introduites, du mobilier urbain est installé pour faciliter les rapports de voisinage, les moments de détente au calme et le loisir des petits ainsi qu’un éclairage tamisé est installé afin de ne pas déranger les voisins le soir. En même temps, on tâche d’accompagner les jardins d’installa-tions et structures publiques pour assurer un flux de visiteurs et garantir la revitalisation sociale des espaces.

Depuis que les premiers jardins intérieurs ont été ouverts jusqu’à présent, une cinquantaine de jardins ont été inaugurés dans le district de l’Eixample et une vingtaine dans le quartier de Sant Martí, surtout à Poblenou, et plus de 150 000 m2 d’espace vert ont été récupérés, en tout.

Le défi, pourtant, ne s’arrête pas là. On continue d’ouvrir de nouveaux jardins pour couvrir des aires où persistent encore beaucoup de manques et pour assurer ainsi une distribution plus homogène sur tout le territoire. De plus, de nouvelles pro-positions surgissent pour introduire les espaces verts au sein du quadrillage de l’Eixample: la reconversion de la place de Glòries en un grand espace central, la restructuration du quadrillage à partir de superilles (super cours intérieures) et la création de couloirs verts qui traversent les quartiers (Passeig de Sant Joan, avenue Roma, etc.) sont des projets qui nous rapprochent chaque jour un peu plus de l’idéal de Cerdà.

LA VILLE FORTIFIEE

Barcelone a été l’une des dernières villes européennes à démolir ses remparts. Elle s’y est attelée en 1854 mais le processus n’atteindra son point culminant qu’en 1873. Néanmoins, afin de compléter cette tâche, la ville a dû souffrir et se battre.

Avec la révolution industrielle, la ville se remplit d’usines qui attirent les travailleurs en provenance de tous les recoins du monde. Entre le début et la moitié du xixème siècle, la popu-lation s’est vue multipliée par deux, et elle ira même jusqu’à atteindre environ 200 000 habitants. La densité augmente aussi jusqu’à 900 habitants/ha. Ce phénomène provoque une aug-mentation de la hauteur des bâtiments et, par conséquent, une dégradation des conditions d’ensoleillement et d’aération des rues, déjà assez étroites, et des logements, souvent re-divisés pour pouvoir y loger davantage de personnes. De plus, la ville traînait déjà des conditions d’hygiène néfastes et un manque chronique d’infrastructures sanitaires, telles que le réseau d’égout ou l’eau courante, notamment. Dans ces circonstances, les épidémies de fièvre jaune et de choléra sont constantes et la moyenne de vie se situe à 36 ans pour les riches et à 23 pour les pauvres et les travailleurs journaliers. Le mal-être de la population augmente et la démolition des remparts ainsi que l’élargissement de la ville commencent à être revendiqués.En 1841, la mairie lance un appel d’offres pour analyser les avantages de la démolition des remparts médiévaux. Pere Felip Monlau, médecin et hygiéniste, sera sélectionné pour ce faire, grâce à son travail intitulé A bas les remparts !, dans lequel il demande l’agrandissement de la ville, et ce, du fleuve Llobregat jusqu’au Besòs.

La vaste diffusion du projet et l’élan populaire qu’il soulève provoquent un affrontement entre la société civile, avec la mairie de Barcelone à sa tête, et le gouvernement central de Madrid, qui cède finalement en 1854 et accepte la démolition des remparts.L’année suivante, Ildefons Cerdà reçoit la commande pour faire le lever de la carte topographique de la plaine de Barcelone. Ultérieurement, il étudie les conditions de vie dans la ville et publie la Monographie statistique de la classe ouvrière de Barce-lone en 1856.