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Liban vendredi 12 mars 2010 Justice Emprisonné et torturé, huit années durant, dans les geô- les syriennes, Élias Tanios, un ancien membre des Forces de sécurité intérieure (FSI), a porté plainte contre cinq per- sonnes, dont quatre officiers syriens, qu’il accuse de l’avoir enlevé, torturé et emprisonné. Il s’agit d’un recours sans pré- cédent au Liban, a annoncé hier son avocat. Élias Tanios avait été en- levé début 1992 par des sol- dats syriens au Liban puis transféré en prison en Syrie, avant d’être libéré en 2000, selon son avocat Sleimane Labbous. « Il a déposé plainte il y a deux jours à Beyrouth contre quatre officiers syriens res- ponsables de sa détention et de sa torture pendant ces an- nées, ainsi que contre une cin- quième personne, celle qui l’a dénoncé », a-t-il ajouté. Parmi les quatre officiers figure Jameh Jameh, un an- cien responsable du « Beau Rivage » à Beyrouth, réputé pour être le centre de déten- tion et de torture des forces syriennes durant la période de la tutelle syrienne au Li- ban, notamment lors des an- nées 1990. Kamal Youssef, ancien res- ponsable au quartier général des renseignements syriens à Anjar, Dib Zeitouni, respon- sable de l’interrogatoire à Da- mas, et Barakat el-Aach, qui était responsable de la prison de Saydnaya, l’une des plus grandes de Syrie, sont les trois autres officiers mis en cause, a précisé l’avocat. M. Tanios, 45 ans, poursuit également en justice Ghassan Allouche, un Syrien natura- lisé libanais qui, selon lui, l’a dénoncé auprès des Syriens. « Il était innocent », a assu- ré l’avocat, refusant de révéler le motif pour lequel son client avait été enlevé. C’est la pre- mière fois qu’un Libanais qui a été détenu dans les geôles syriennes a recours devant la justice de son pays contre des responsables syriens. Affaire « White House » : interrogatoire lundi des 4 personnes arrêtées Le premier juge d’instruction de Beyrouth, Ghassan Oueidate, a fixé à lundi prochain la date de l’interrogatoire des quatre personnes arrêtées dans l’affaire de la fusillade qui a éclaté dans le pub White House, et à laquelle est mêlé M. Antoun Sehnaoui, PDG de la Société générale. Ce dernier se trouve toujours en dehors du pays, mais il n’est poursuivi que pour délit de « menaces ». Dix peines capitales requises dans l’attaque meurtrière contre Aïn el-Remmaneh Le peine de mort a été requise contre les meurtriers de Georges Abou Madi à Aïn el-Remmaneh, le 6 novembre dernier (2009), lors d’une incursion à moto de voyous venus de la banlieue sud, à l’intérieur du quartier résidentiel où il se trouvait. Dans son acte d’accusation, le juge d’instruction Faouzi Khamis a requis la peine capitale contre Ali Hussein Yassine ainsi que contre Ali Hassan Sayyed Hussein, Samih Moussa Mahmoud, Ali Hussein Bilal, Hussein Kamal Chennaoui, Ahmad Hussein Mohammad Issa, Ibrahim Mohammad Yassine, Yehya Nayef Yehya, Hassan Ahmad Fayez et Abbas Mohammad Zehdi, pour le meurtre du jeune Georges Abou Madi, ainsi que pour d’autres tentatives de meurtre au moyen de poignards et autres instruments contondants ; pour avoir également formé une association de malfaiteurs, troublé l’ordre public, semé la discorde confessionnelle et enfin battu Ahmad Hassan Saab et détruit son véhicule. Le dossier de l’affaire a ensuite été transmis au parquet général près la Cour d’appel. De Beyrouth à Becharré, l’émouvant adieu national et populaire à Antoine Choueiri Deuil Des obsèques nationales et populaires, ponctuées de moments forts d’émotion, ont été organisées pour le magnat de la publicité, Antoine Choueiri, qui a été inhumé dans son village natal de Becharré. Le Liban officiel et popu- laire a fait hier d’émouvants adieux à Antoine Choueiri, qui a marqué de son em- preinte aussi bien le monde des affaires et de la publicité, sur le double plan local et arabe, que celui des sports. Le dernier parcours d’An- toine Choueiri a commencé tôt le matin, avec une escale obligée près du Collège de La Sagesse, à Achrafieh, dont le club de basket-ball avait connu, sous son égide, une ascension fulgurante, multipliant les victoires na- tionales, arabes et asiatiques, grâce au soutien qu’il lui avait apporté. Les étudiants, le corps professoral et administratif, mais aussi les supporteurs du club de La Sagesse s’étaient rassemblés tôt le matin au croisement pour rendre un dernier hommage à Antoine Choueiri. L’arrivée du cor- tège funèbre à 9h10 a été accueillie par un gigantes- que feu d’artifice pendant que le cercueil était porté à bout de bras par des hommes dont certains étaient émus jusqu’aux larmes. Le bruit des détonations couvrait la voix de ceux qui, avec leurs slogans, ont voulu rendre un dernier hommage à Antoine Choueiri. Le cortège funèbre de- vait ensuite poursuivre son chemin et faire une deuxiè- me escale devant le siège d’AVM, une des premières sociétés fondées par le dis- paru. Au bas de l’immeuble, les employés, tous de noir vêtus, entourés d’une foule d’habitants du quartier, ont adressé un dernier salut à leur patron, au son des déto- nations de feux d’artifice. À la cathédrale Saint- Georges des maronites, au centre-ville, une foule nom- breuse, parmi laquelle de nombreux officiels, atten- daient la famille. Le chef du gouvernement, Saad Hariri, a été l’un des premiers à avoir présenté ses condoléances à la veuve d’Antoine Choueiri, Rose, et à leurs deux enfants, Pierre et Léna. Les trois pôles du pouvoir ont été d’ailleurs représentés à l’office funèbre – célébré par Mgr Roland Abou Jaou- dé, délégué par le patriar- che maronite, Mgr Nasral- lah Sfeir – par MM. Sélim Sayegh, Antoine Zahra et Tarek Mitri. Parmi les personnalités présentes, l’ancien prési- dent Amine Gemayel, les ministres Ghazi Aridi et Jean Oghassabian, le nonce apostolique, Gabriele Cec- cia, les députés Sethrida Geagea, Georges Adwan, Henri Hélou, représen- tant le chef du PSP, Walid Joumblatt, Nehmetallah Abi Nasr, Alain Aoun, Marwan Hamadé, Alaeddine Terro, Farid Habib, Fouad el- Saad, les anciens ministres Nayla Moawad, Youssef Salamé, Antoine Karam et Jean-Louis Cardahi, les an- ciens députés Gebran Tok et Bassem Sabeh, le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, le Amid du Bloc na- tional, Carlos Eddé, le pré- sident de la Ligue maronite, Joseph Torbey, le président de l’ordre des journalistes, Melhem Karam, le directeur de la LBCI, Pierre Daher, le métropolite Élias Audi, l’archevêque grec-catholique de Beyrouth, Mgr Youssef Kallas. Après la lecture, par Mgr Audi, d’un passage de l’Évangile, Mgr Youssef Tok a donné lecture de l’oraison funèbre patriarcale. Mgr Sfeir a commencé par expo- ser le parcours professionnel, local, régional et interna- tional d’Antoine Choueiri, avant de saluer son patrio- tisme. « Il était un Libanais authentique, a souligné Mgr Sfeir. Il n’a jamais établi de distinction entre ses compa- triotes et n’a jamais hésité à soutenir tout projet bénéfi- que pour le pays. Il a égale- ment apporté son appui à un grand nombre d’établisse- ments pédagogiques, d’égli- ses et de centres de secours et n’a jamais oublié son vil- lage natal, Becharré. » Le patriarche a ensuite mis l’accent sur son parrai- nage du secteur sportif et so- cial, « ce qui a eu pour effet d’éloigner un grand nombre de jeunes d’une multitude de fléaux ». « Il a aidé les per- sonnes à besoins spéciaux, notamment les sourds-muets et les handicapés, a ajouté le patriarche maronite. Grâce à son soutien au basket-ball, le Liban a pu être quali- fié à trois reprises pour les championnats du monde. Il a aussi fondé une société privée chargée d’organiser des championnats de profes- sionnels, comprenant douze équipes de six pays arabes », a souligné Mgr Sfeir qui a également mis l’accent sur l’attachement du disparu à sa famille. Après l’oraison funèbre patriarcale, c’est avec la gorge nouée d’émotion et les yeux remplis de larmes que le petit-fils d’Antoine Chouei- ri, Rayan, et sa petite-fille, Cynthia, ont chacun rendu un dernier hommage à leur « jeddo », Rayan en français et Cynthia en anglais (voir par ailleurs). Leurs mots ont bouleversé une assistance qui avait du mal à cacher son émotion. Le mot de la fin a été donné à son fils Pierre qui, comme son père, a tenu à commencer son discours par les formules d’usage solen- nelles en employant l’arabe littéraire, avant de passer au dialecte libanais pour rendre hommage au « président », un surnom que les joueurs de basket-ball de La Sagesse avaient donné à Antoine Choueiri et qui avait fini par être généralisé. Pierre a souligné à quel point les personnes qui aimaient Antoine Choueiri et qu’il aimait étaient nom- breuses. « Je suis son fils uni- que mais j’ai d’autres frères et sœurs, mais pas de son sang. Nous avons tant ap- pris de lui. Il nous a aimés beaucoup et nous a grondés beaucoup, mais il a toujours été un père aimant. Son rêve était une famille qui s’aimait et il a été réalisé. Il voulait aussi un groupe de compa- gnies à succès et il avait pu l’obtenir. Il rêvait d’un club qui puisse porter haut le nom du Liban partout dans le monde et il l’a réalisé. Il rêvait aussi de contribuer à la reconstruction du Liban et il l’a fait », a-t-il dit. Pierre s’est ensuite engagé à poursuivre le parcours de son père et à préserver sa famille et, à un niveau plus général, sa grande famille constituée des compagnies qu’il possède aux quatre coins du monde. La famille devait ensuite recevoir les condoléances de l’assistance, avant de pren- dre le chemin de Becharré où Antoine Choueiri a été inhumé et où un accueil of- ficiel et populaire lui a été également réservé dans les villages du caza. Le cortège funèbre a fait son entrée dans la localité de Becharré au son des carillons des cloches des églises et de la fanfare locale. Les députés de la région ainsi que le lea- der des FL, Samir Geagea, qui tenait par le bras la veuve du disparu, Rose, ont escorté la famille jusqu’à l’église Mar Saba, où la prière des morts a été récitée par l’évêque Fran- cis Bayssari, représentant le patriarche Sfeir. Étaient notamment pré- sents les députés Sethrida Geagea et Farid Habib, l’ancienne ministre Nayla Moawad, le général Fayez Kassem, représentant le mi- nistre de la Défense, Élias Murr, et le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, ainsi que plu- sieurs autres personnalités de la région. Dans le mot qu’elle a prononcé pour la circons- tance, Mme Geagea a mis l’accent sur le vide qu’An- toine Choueiri laisse après sa mort. « Il nous a quittés très tôt, alors que nous avi- ons besoin de sa présence, de son apport et de sa perspica- cité », a-t-elle dit, affirmant qu’il ne sera pas possible d’oublier « le président ». Mme Geagea a salué son dévouement et sa loyauté, rappelant le soutien qu’il leur a apporté lorsque le chef des FL avait été mis en dé- tention. « Il était le symbole de la fidélité et de l’amour, résistant avec courage aux difficultés, à l’intimidation et aux menaces », a-t-elle poursuivi, avant d’insister sur l’appui qu’il a apporté aux habitants de la région aux niveaux pédagogique, sportif et du développement. Mme Geagea a ensuite mis l’accent sur le fait qu’An- toine Choueiri n’a « jamais lié ses dons et sa générosité de cœur à un poste ou une fonction officiels ou à un acquis politique. Lorsqu’un jour Samir Geagea lui a pro- posé d’avancer sa candida- ture à un poste ministériel, il avait répondu par la négative en lui disant : “ Confiez-le à quelqu’un d’autre.” Mais cela ne l’avait pas empêché, selon la parlementaire, de se mobiliser lors des élec- tions législatives « qu’il avait considérées comme étant les siennes ». Elle a rappelé sa joie après la victoire des FL, ainsi que sa présence, en dépit de sa maladie, à l’aé- roport, le jour où son époux avait été relâché. Dans des mots extrêmement touchants et d’une fraîcheur désarmante, les petits-enfants d’Antoine Choueiri ont fait, à leur manière, et dans leurs propres termes, leurs adieux à leur grand-père. Le mot du petit-fils de Choueiri, Rayan Nahhas « Je suis comme dans un son- ge, et j’ai peur de me réveiller. Descendre à la ferme avec toi, jouer au tarnib, au bingo, à la pétanque, faire nos « sob- hiats » à tes côtés, tout cela va tellement nous manquer. « Mon grand-père est un géant de 1m65. À la télévision, à la radio comme dans les jour- naux, son incroyable parcours est partagé (par tous). Mais quelque chose manque à leur description, un aspect que je suis tellement chanceux de connaître. Cet homme c’est mon jeddo, le meilleur qui puisse être. Le meilleur pour une simple raison : il m’a ap- pris le sens du mot famille. « “Je veux que vous promettiez de rester tous unis à jamais et que, quoi qu’il arrive, nous allons continuer à nous entendre et à nous aimer de la même façon.” Jeddo, le 4 août dernier, tu nous as demandé de faire cette promesse et aujourd’hui, je le crie tout haut, de sorte que tu puisses nous entendre du haut de ton nuage, nous allons rester, pour toujours, la famille que tu voulais qu’on soit. Jeddo, on est tellement fier de toi. Merci d’avoir été là pour nous. Tout ce que j’espère c’est que du royaume des cieux, tu sois tout aussi fier de nous. « Téta, tu m’as dit que mon héros est parti, mais je t’assure qu’il ne nous quittera jamais. » Le mot de la petite-fille de Choueiri, Cynthia Choueiri « Antoine Choueiri, un grand nom. Mon grand-père est la personne que j’admire le plus au monde, la seule personne véritablement authentique que j’ai jamais connue. Il est parti de zéro et a fini par décro- cher une place cette année sur la liste des plus grands hommes d’affaires. Il a fondé et développé le basket-ball au Liban. À chaque fois qu’il était confronté à une bataille, il choisissait de relever le défi. C’est la seule personne que je connaisse qui soit incapable de faire du mal. Il aidait les nécessiteux dans la mesure de ses moyens, en refusant tou- jours d’en recueillir un crédit quelconque. J’espère un jour devenir comme lui. Personne n’a jamais été capable de faire ce que tu as fait pour le Liban dans lequel tu as foi. Antoine Choueiri a ramené l’espoir au Liban et l’a semé dans nos cœurs. On se souviendra de toi, de cette personne extraor- dinaire que tu as été et que tu resteras. » Le poignant hommage des petits-enfants Les petits-enfants d’Antoine Choueiri lors de l’oraison funèbre en la cathédrale Saint-Georges. L’hommage du club de La Sagesse d’Achrafieh à « celui qui a semé sourire et espoir dans les cœurs des petits et des grands ». Mgr Boulos Matar présentant ses condoléances au Premier ministre Saad Hariri, que Rose Choueiri a placé hier à ses côtés. Un autre hommage, en bougies celui-là, devant l’immeuble Media Center à Achrafieh. Photos Michel Sayegh On reconnaît, de g. à d., les ministres Sélim Sayegh, Boutros Harb, Tarek Mitri, le chef des FL Samir Geagea et la députée Sethrida Geagea. Photo Michel Sayegh L’hommage des habitants de Becharré. Photo Michel Sayegh ADMINISTRATION Fermeture officielle le 25 mars Le secrétariat général de la présidence du Conseil des ministres a publié hier une circulaire annonçant la fermeture des administrations, des institutions publiques et des municipalités, le 25 mars prochain, à l’occasion de la fête de l’Annonciation. FAITS ET MéFAITS Encore une victime des crimes d’honneur… Le corps d’une jeune femme, S.Ch. (née en 1986, de nationalité libanaise) a été retrouvé dans la plaine du Akkar. La victime a été abattue de deux coups de feu à la tête. Le tueur, qui n’est autre que le frère de la victime, H.Ch. (né en 1982), a été arrêté par les forces de l’ordre peu après le crime. Il a avoué avoir abattu sa sœur pour des raisons en relation avec « l’honneur ». Meurtre à Zahlé Une dispute à Maalaqa, Zahlé, entre M.S. (né en 1978) et S.G. (né en 1952), s’est terminée par des coups de feu qui ont tué le premier. La victime avait accusé le tueur d’avoir harcelé sa sœur. Le meurtrier a été arrêté peu après. Un chauffard tue un adjudant Un adjudant des Forces de sécurité intérieure, Talal el- Hajj, a été écrasé à Tyr par un chauffard, Hussein Attar, à bord d’une camionnette. L’adjudant a été transféré à un hôpital à Tyr, où il a rendu l’âme. Attar s’est livré à la police. De même, à Jbeil, Maher Fawzi Awad (né en 1975) a été écrasé par un camion- citerne d’eau, portant le numéro d’immatriculation 355706/m. Le blessé a été transféré à l’Hôpital Notre- Dame des Secours et le chauffard a pris la fuite. Le toit de la voiture de l’épouse de Souhaid lacéré Dans la nuit de mercredi à jeudi, des inconnus ont lacéré le toit d’une BMW appartenant à l’épouse de l’ancien député et secrétaire général des forces du 14 Mars Farès Souhaid, Zeina, à Dora. Par ailleurs, un vol à main armée a eu lieu à Khaldé le même soir. Raëd Nabih Abbadi a été menacé de mort par des individus armés dans une BMW X5 aux vitres fumées, qui l’ont obligé à quitter sa Nissan Tiida. Un blessé dans un accident de la route Un accident à Tyr entre une 4X4 Mitsubishi portant le numéro d’immatriculation 124103/m et une motocyclette conduite par Youssef Qaafarani (20 ans), a causé à ce dernier de multiples blessures qui ont requis son transport à l’Hôpital libano-canadien. Les forces de l’ordre ont ouvert une enquête. Arrêtés pour utilisation de fausse monnaie Quatre personnes ont été arrêtées hier à Chekka pour avoir utilisé de faux billets dans leurs achats. La police a pu écrouer A.A. (né en 1985), S.Ch. (né en 1984), A.M. (né en 1986) et T.R. (né en 1985), après qu’une de leurs victimes eut porté plainte contre eux. La somme de 200 dollars en faux billets a été saisie en leur possession. Ils ont avoué avoir obtenu ces faux billets d’un inconnu à Amchit. Deux blessés dans une altercation à Tartej Une dispute à Tartej, Jbeil, sur fond de droit de propriété, a dégénéré en coups de feu. Deux frères, Mansour et Émile Mansour, ont été légèrement blessés et transportés à l’Hôpital Notre-Dame des Secours. Brèves 5 Une première : un ancien détenu en Syrie porte plainte contre quatre officiers syriens

Liban 5 De Beyrouth à Becharré, l’émouvant adieu national et ......2010/03/12  · M. Antoun Sehnaoui, PDG de la Société générale. Ce dernier se trouve toujours en dehors

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Page 1: Liban 5 De Beyrouth à Becharré, l’émouvant adieu national et ......2010/03/12  · M. Antoun Sehnaoui, PDG de la Société générale. Ce dernier se trouve toujours en dehors

Libanvendredi 12 mars 2010

Justice

Emprisonné et torturé, huit années durant, dans les geô-les syriennes, Élias Tanios, un ancien membre des Forces de sécurité intérieure (FSI), a porté plainte contre cinq per-sonnes, dont quatre officiers syriens, qu’il accuse de l’avoir enlevé, torturé et emprisonné. Il s’agit d’un recours sans pré-cédent au Liban, a annoncé hier son avocat.

Élias Tanios avait été en-levé début 1992 par des sol-dats syriens au Liban puis transféré en prison en Syrie, avant d’être libéré en 2000, selon son avocat Sleimane Labbous.

« Il a déposé plainte il y a deux jours à Beyrouth contre quatre officiers syriens res-ponsables de sa détention et de sa torture pendant ces an-nées, ainsi que contre une cin-quième personne, celle qui l’a dénoncé », a-t-il ajouté.

Parmi les quatre officiers figure Jameh Jameh, un an-cien responsable du « Beau Rivage » à Beyrouth, réputé

pour être le centre de déten-tion et de torture des forces syriennes durant la période de la tutelle syrienne au Li-ban, notamment lors des an-nées 1990.

Kamal Youssef, ancien res-ponsable au quartier général des renseignements syriens à Anjar, Dib Zeitouni, respon-sable de l’interrogatoire à Da-mas, et Barakat el-Aach, qui était responsable de la prison de Saydnaya, l’une des plus grandes de Syrie, sont les trois autres officiers mis en cause, a précisé l’avocat.

M. Tanios, 45 ans, poursuit également en justice Ghassan Allouche, un Syrien natura-lisé libanais qui, selon lui, l’a dénoncé auprès des Syriens.

« Il était innocent », a assu-ré l’avocat, refusant de révéler le motif pour lequel son client avait été enlevé. C’est la pre-mière fois qu’un Libanais qui a été détenu dans les geôles syriennes a recours devant la justice de son pays contre des responsables syriens.

Affaire « White House » : interrogatoire lundi des 4 personnes arrêtéesLe premier juge d’instruction de Beyrouth, Ghassan Oueidate, a fixé à lundi prochain la date de l’interrogatoire des quatre personnes arrêtées dans l’affaire de la fusillade qui a éclaté dans le pub White House, et à laquelle est mêlé M. Antoun Sehnaoui, PDG de la Société générale. Ce dernier se trouve toujours en dehors du pays, mais il n’est poursuivi que pour délit de « menaces ».

Dix peines capitales requises dans l’attaque meurtrière contreAïn el-RemmanehLe peine de mort a été requise contre les meurtriers de Georges Abou Madi à Aïn el-Remmaneh, le 6 novembre dernier (2009), lors d’une incursion à moto de voyous venus de la banlieue sud, à l’intérieur du quartier résidentiel où il se

trouvait. Dans son acte d’accusation, le juge d’instruction Faouzi Khamis a requis la peine capitale contre Ali Hussein Yassine ainsi que contre Ali Hassan Sayyed Hussein, Samih Moussa Mahmoud, Ali Hussein Bilal, Hussein Kamal Chennaoui, Ahmad Hussein Mohammad Issa, Ibrahim Mohammad Yassine, Yehya Nayef Yehya, Hassan Ahmad Fayez et Abbas Mohammad Zehdi, pour le meurtre du jeune Georges Abou Madi, ainsi que pour d’autres tentatives de meurtre au moyen de poignards et autres instruments contondants ; pour avoir également formé une association de malfaiteurs, troublé l’ordre public, semé la discorde confessionnelle et enfin battu Ahmad Hassan Saab et détruit son véhicule. Le dossier de l’affaire a ensuite été transmis au parquet général près la Cour d’appel.

De Beyrouth à Becharré, l’émouvant adieunational et populaire à Antoine ChoueiriDeuil Des obsèques nationales et populaires, ponctuées de moments forts d’émotion, ont été organisées pour le magnat de la publicité, Antoine Choueiri, qui a été inhumé dans son village natal de Becharré.

Le Liban officiel et popu-laire a fait hier d’émouvants adieux à Antoine Choueiri, qui a marqué de son em-preinte aussi bien le monde des affaires et de la publicité, sur le double plan local et arabe, que celui des sports.

Le dernier parcours d’An-toine Choueiri a commencé tôt le matin, avec une escale obligée près du Collège de La Sagesse, à Achrafieh, dont le club de basket-ball avait connu, sous son égide, une ascension fulgurante, multipliant les victoires na-tionales, arabes et asiatiques, grâce au soutien qu’il lui avait apporté.

Les étudiants, le corps professoral et administratif, mais aussi les supporteurs du club de La Sagesse s’étaient rassemblés tôt le matin au croisement pour rendre un dernier hommage à Antoine Choueiri. L’arrivée du cor-tège funèbre à 9h10 a été accueillie par un gigantes-que feu d’artifice pendant que le cercueil était porté à bout de bras par des hommes dont certains étaient émus jusqu’aux larmes. Le bruit des détonations couvrait la voix de ceux qui, avec leurs slogans, ont voulu rendre un dernier hommage à Antoine Choueiri.

Le cortège funèbre de-vait ensuite poursuivre son chemin et faire une deuxiè-me escale devant le siège d’AVM, une des premières sociétés fondées par le dis-paru. Au bas de l’immeuble, les employés, tous de noir vêtus, entourés d’une foule d’habitants du quartier, ont adressé un dernier salut à leur patron, au son des déto-nations de feux d’artifice.

À la cathédrale Saint-Georges des maronites, au centre-ville, une foule nom-breuse, parmi laquelle de nombreux officiels, atten-

daient la famille. Le chef du gouvernement, Saad Hariri, a été l’un des premiers à avoir présenté ses condoléances à la veuve d’Antoine Choueiri, Rose, et à leurs deux enfants, Pierre et Léna.

Les trois pôles du pouvoir ont été d’ailleurs représentés à l’office funèbre – célébré par Mgr Roland Abou Jaou-dé, délégué par le patriar-che maronite, Mgr Nasral-lah Sfeir – par MM. Sélim Sayegh, Antoine Zahra et Tarek Mitri.

Parmi les personnalités présentes, l’ancien prési-dent Amine Gemayel, les ministres Ghazi Aridi et Jean Oghassabian, le nonce apostolique, Gabriele Cec-cia, les députés Sethrida Geagea, Georges Adwan, Henri Hélou, représen-tant le chef du PSP, Walid Joumblatt, Nehmetallah Abi Nasr, Alain Aoun, Marwan Hamadé, Alaeddine Terro, Farid Habib, Fouad el-Saad, les anciens ministres Nayla Moawad, Youssef Salamé, Antoine Karam et Jean-Louis Cardahi, les an-ciens députés Gebran Tok et Bassem Sabeh, le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, le Amid du Bloc na-tional, Carlos Eddé, le pré-sident de la Ligue maronite, Joseph Torbey, le président de l’ordre des journalistes, Melhem Karam, le directeur de la LBCI, Pierre Daher, le métropolite Élias Audi, l’archevêque grec-catholique de Beyrouth, Mgr Youssef Kallas.

Après la lecture, par Mgr Audi, d’un passage de l’Évangile, Mgr Youssef Tok a donné lecture de l’oraison funèbre patriarcale. Mgr Sfeir a commencé par expo-ser le parcours professionnel, local, régional et interna-tional d’Antoine Choueiri, avant de saluer son patrio-

tisme. « Il était un Libanais authentique, a souligné Mgr Sfeir. Il n’a jamais établi de distinction entre ses compa-triotes et n’a jamais hésité à soutenir tout projet bénéfi-que pour le pays. Il a égale-ment apporté son appui à un grand nombre d’établisse-ments pédagogiques, d’égli-ses et de centres de secours et n’a jamais oublié son vil-lage natal, Becharré. »

Le patriarche a ensuite mis l’accent sur son parrai-nage du secteur sportif et so-cial, « ce qui a eu pour effet d’éloigner un grand nombre de jeunes d’une multitude de fléaux ». « Il a aidé les per-sonnes à besoins spéciaux, notamment les sourds-muets et les handicapés, a ajouté le patriarche maronite. Grâce à son soutien au basket-ball, le Liban a pu être quali-fié à trois reprises pour les championnats du monde. Il a aussi fondé une société privée chargée d’organiser des championnats de profes-sionnels, comprenant douze équipes de six pays arabes », a souligné Mgr Sfeir qui a également mis l’accent sur l’attachement du disparu à sa famille.

Après l’oraison funèbre patriarcale, c’est avec la gorge nouée d’émotion et les yeux remplis de larmes que le petit-fils d’Antoine Chouei-ri, Rayan, et sa petite-fille, Cynthia, ont chacun rendu un dernier hommage à leur « jeddo », Rayan en français et Cynthia en anglais (voir par ailleurs). Leurs mots ont bouleversé une assistance qui avait du mal à cacher son émotion.

Le mot de la fin a été donné à son fils Pierre qui, comme son père, a tenu à commencer son discours par les formules d’usage solen-nelles en employant l’arabe littéraire, avant de passer au

dialecte libanais pour rendre hommage au « président », un surnom que les joueurs de basket-ball de La Sagesse avaient donné à Antoine Choueiri et qui avait fini par être généralisé.

Pierre a souligné à quel point les personnes qui aimaient Antoine Choueiri et qu’il aimait étaient nom-breuses. « Je suis son fils uni-que mais j’ai d’autres frères et sœurs, mais pas de son sang. Nous avons tant ap-pris de lui. Il nous a aimés beaucoup et nous a grondés beaucoup, mais il a toujours été un père aimant. Son rêve était une famille qui s’aimait et il a été réalisé. Il voulait aussi un groupe de compa-gnies à succès et il avait pu l’obtenir. Il rêvait d’un club qui puisse porter haut le nom du Liban partout dans le monde et il l’a réalisé. Il rêvait aussi de contribuer à la reconstruction du Liban et il l’a fait », a-t-il dit.

Pierre s’est ensuite engagé à poursuivre le parcours de son père et à préserver sa famille et, à un niveau plus général, sa grande famille constituée des compagnies qu’il possède aux quatre coins du monde.

La famille devait ensuite recevoir les condoléances de l’assistance, avant de pren-dre le chemin de Becharré où Antoine Choueiri a été inhumé et où un accueil of-ficiel et populaire lui a été également réservé dans les villages du caza.

Le cortège funèbre a fait son entrée dans la localité de Becharré au son des carillons des cloches des églises et de la fanfare locale. Les députés de la région ainsi que le lea-der des FL, Samir Geagea, qui tenait par le bras la veuve du disparu, Rose, ont escorté la famille jusqu’à l’église Mar Saba, où la prière des morts a

été récitée par l’évêque Fran-cis Bayssari, représentant le patriarche Sfeir.

Étaient notamment pré-sents les députés Sethrida Geagea et Farid Habib, l’ancienne ministre Nayla Moawad, le général Fayez Kassem, représentant le mi-nistre de la Défense, Élias Murr, et le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, ainsi que plu-sieurs autres personnalités de la région.

Dans le mot qu’elle a prononcé pour la circons-tance, Mme Geagea a mis l’accent sur le vide qu’An-toine Choueiri laisse après sa mort. « Il nous a quittés très tôt, alors que nous avi-ons besoin de sa présence, de son apport et de sa perspica-cité », a-t-elle dit, affirmant qu’il ne sera pas possible d’oublier « le président ».

Mme Geagea a salué son dévouement et sa loyauté, rappelant le soutien qu’il leur a apporté lorsque le chef des FL avait été mis en dé-tention. « Il était le symbole

de la fidélité et de l’amour, résistant avec courage aux difficultés, à l’intimidation et aux menaces », a-t-elle poursuivi, avant d’insister sur l’appui qu’il a apporté aux habitants de la région aux niveaux pédagogique, sportif et du développement.

Mme Geagea a ensuite mis l’accent sur le fait qu’An-toine Choueiri n’a « jamais lié ses dons et sa générosité de cœur à un poste ou une fonction officiels ou à un acquis politique. Lorsqu’un jour Samir Geagea lui a pro-posé d’avancer sa candida-ture à un poste ministériel, il avait répondu par la négative en lui disant : “ Confiez-le à quelqu’un d’autre.” Mais cela ne l’avait pas empêché, selon la parlementaire, de se mobiliser lors des élec-tions législatives « qu’il avait considérées comme étant les siennes ». Elle a rappelé sa joie après la victoire des FL, ainsi que sa présence, en dépit de sa maladie, à l’aé-roport, le jour où son époux avait été relâché.

Dans des mots extrêmement touchants et d’une fraîcheur désarmante, les petits-enfants d’Antoine Choueiri ont fait, à leur manière, et dans leurs propres termes, leurs adieux à leur grand-père. Le mot du petit-fils de Choueiri, Rayan Nahhas « Je suis comme dans un son-ge, et j’ai peur de me réveiller. Descendre à la ferme avec toi, jouer au tarnib, au bingo, à la pétanque, faire nos « sob-hiats » à tes côtés, tout cela va tellement nous manquer. « Mon grand-père est un géant de 1m65. À la télévision, à la radio comme dans les jour-naux, son incroyable parcours est partagé (par tous). Mais quelque chose manque à leur description, un aspect que je suis tellement chanceux de connaître. Cet homme c’est mon jeddo, le meilleur qui puisse être. Le meilleur pour une simple raison : il m’a ap-

pris le sens du mot famille. « “Je veux que vous promettiez de rester tous unis à jamais et que, quoi qu’il arrive, nous allons continuer à nous entendre et à nous aimer de la même façon.” Jeddo, le 4 août dernier, tu nous as demandé de faire cette promesse et aujourd’hui, je le crie tout haut, de sorte que tu puisses nous entendre du haut de ton nuage, nous allons rester, pour toujours, la famille que tu voulais qu’on soit. Jeddo, on est tellement fier de toi. Merci d’avoir été là pour nous. Tout ce que j’espère c’est que du royaume des cieux, tu sois tout aussi fier de nous. « Téta, tu m’as dit que mon héros est parti, mais je t’assure qu’il ne nous quittera jamais. » Le mot de la petite-fille de Choueiri, Cynthia Choueiri « Antoine Choueiri, un grand nom. Mon grand-père est la personne que j’admire le plus

au monde, la seule personne véritablement authentique que j’ai jamais connue. Il est parti de zéro et a fini par décro-cher une place cette année sur la liste des plus grands hommes d’affaires. Il a fondé et développé le basket-ball au Liban. À chaque fois qu’il était confronté à une bataille, il choisissait de relever le défi. C’est la seule personne que je connaisse qui soit incapable de faire du mal. Il aidait les nécessiteux dans la mesure de ses moyens, en refusant tou-jours d’en recueillir un crédit quelconque. J’espère un jour devenir comme lui. Personne n’a jamais été capable de faire ce que tu as fait pour le Liban dans lequel tu as foi. Antoine Choueiri a ramené l’espoir au Liban et l’a semé dans nos cœurs. On se souviendra de toi, de cette personne extraor-dinaire que tu as été et que tu resteras. »

Le poignant hommage des petits-enfants

Les petits-enfants d’Antoine Choueiri lors de l’oraison funèbre en la cathédrale Saint-Georges.

L’hommage du club de La Sagesse d’Achrafieh à « celui qui a semé sourire et espoir dans les cœurs des petits et des grands ».

Mgr Boulos Matar présentant ses condoléances au Premier ministre Saad Hariri, que Rose Choueiri a placé hier à ses côtés.

Un autre hommage, en bougies celui-là, devant l’immeuble Media Center à Achrafieh. Photos Michel Sayegh

On reconnaît, de g. à d., les ministres Sélim Sayegh, Boutros Harb, Tarek Mitri, le chef des FL Samir Geagea et la députée Sethrida Geagea. Photo Michel Sayegh L’hommage des habitants de Becharré. Photo Michel Sayegh

ADministRAtionFermeture officiellele 25 marsLe secrétariat général de la présidence du Conseil des ministres a publié hier une circulaire annonçant la fermeture des administrations, des institutions publiques et des municipalités, le 25 mars prochain, à l’occasion de la fête de l’Annonciation.

FAits et méFAitsencore une victime des crimes d’honneur…Le corps d’une jeune femme, S.Ch. (née en 1986, de nationalité libanaise) a été retrouvé dans la plaine du Akkar. La victime a été abattue de deux coups de feu à la tête. Le tueur, qui n’est autre que le frère de la victime, H.Ch. (né en 1982), a été arrêté par les forces de l’ordre peu après le crime. Il a avoué avoir abattu sa sœur pour des raisons en relation avec « l’honneur ».

meurtre à ZahléUne dispute à Maalaqa, Zahlé, entre M.S. (né en 1978) et S.G. (né en 1952), s’est terminée par des coups de feu qui ont tué le premier. La victime avait accusé le tueur d’avoir harcelé sa sœur. Le meurtrier a été arrêté peu après.

Un chauffardtue un adjudantUn adjudant des Forces de sécurité intérieure, Talal el-Hajj, a été écrasé à Tyr par un chauffard, Hussein Attar, à bord d’une camionnette. L’adjudant a été transféré à un hôpital à Tyr, où il a rendu l’âme. Attar s’est livré à la police.De même, à Jbeil, Maher Fawzi Awad (né en 1975) a été écrasé par un camion-citerne d’eau, portant le numéro d’immatriculation 355706/m. Le blessé a été transféré à l’Hôpital Notre-Dame des Secours et le chauffard a pris la fuite.

Le toit de la voiturede l’épouse de souhaid lacéréDans la nuit de mercredi à jeudi, des inconnus ont lacéré le toit d’une BMW appartenant à l’épouse de l’ancien député et secrétaire général des forces du 14 Mars Farès Souhaid, Zeina, à Dora. Par ailleurs, un vol à main armée a eu lieu à Khaldé le même soir. Raëd Nabih Abbadi a été menacé de mort par des individus armés dans une BMW X5 aux vitres fumées, qui l’ont obligé à quitter sa Nissan Tiida.

Un blessé dans un accident de la routeUn accident à Tyr entre une 4X4 Mitsubishi portant le numéro d’immatriculation 124103/m et une motocyclette conduite par Youssef Qaafarani (20 ans), a causé à ce dernier de multiples blessures qui ont requis son transport à l’Hôpital libano-canadien. Les forces de l’ordre ont ouvert une enquête.

Arrêtés pour utilisation de fausse monnaieQuatre personnes ont été arrêtées hier à Chekka pour avoir utilisé de faux billets dans leurs achats. La police a pu écrouer A.A. (né en 1985), S.Ch. (né en 1984), A.M. (né en 1986) et T.R. (né en 1985), après qu’une de leurs victimes eut porté plainte contre eux. La somme de 200 dollars en faux billets a été saisie en leur possession. Ils ont avoué avoir obtenu ces faux billets d’un inconnu à Amchit.

Deux blessésdans une altercationà tartejUne dispute à Tartej, Jbeil, sur fond de droit de propriété, a dégénéré en coups de feu. Deux frères, Mansour et Émile Mansour, ont été légèrement blessés et transportés à l’Hôpital Notre-Dame des Secours.

Brèves

5Une première : un ancien détenu en Syrie porte plainte contre quatre officiers syriens