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Annales de l’Université Omar Bongo, n° 11, 2005, pp. 50 -79 LIBREVILLE DANS LE PROJET « LES VILLES OU ON VIT LE MIEUX EN AFRIQUE » : UN EXEMPLE DE CONSTRUCTION DE TABLEAU GEOPOLITIQUE DE HUIT AGGLOMERATIONS URBAINES AFRICAINES 1 Jean-Bernard MOMBO 2 Université Omar Bongo Libreville (GABON) Résumé Le Programme de Gestion Urbaine - Bureau Régional pour l’Afrique (P.G.U.-B.R.A.) a été lancé en 1986 avec l’appui de la Communauté internationale. En 1999, le PGU/BRA mettait en place un projet portant sur la convivialité de villes africaines, ou « les villes où on vit le mieux en Afrique ». A cet effet, huit villes furent sélectionnées, dont Libreville et les agglomérations telles que Dakar, Accra, Abidjan, Harare, Johannesburg, Maputo et Nairobi. L’objectif visé par cette enquête sur questionnaire avait été une tentative de classement comparatif illustrant la « convivialité de villes africaines » sélectionnées, sur la base des données quantitatives relatives à la qualité de vie des résidents, au potentiel économique, au cadre de gouvernance et aux investissements municipaux dans les services et les infrastructures. Ce classement aurait donné une impulsion positive pour les dirigeants de la ville et de la société civile, les impliquant dans un dialogue constructif concernant l’avenir de leur ville, et montrant la nécessité de collecter et analyser des informations dans le domaine urbain. En 2000, le dépouillement préliminaire des questionnaires n’a pas permis d’avoir un tableau comparatif complet, beaucoup de données ayant été absentes. Cependant, les premiers résultats obtenus, objet de la présente note, encouragent à oeuvrer pour la mise en 1 Note élaborée à partir de deux documents : (i) « Enquête sur la convivialité de Libreville (Gabon) » - 1999, Rapport de J.B. Mombo, pour le « PROGRAMME DE GESTION URBAINE / Bureau Régional pour l’Afrique » basé à Abidjan et élaboré pour le Ministère du Cadastre, de l’Urbanisme, de l’Habitat, de la Ville et du Bien-Etre/Direction Générale du Bien-Etre du Gabon; et (ii) « Summary Table of Data », une synthèse préliminaire de l’étude sur la convivialité de huit villes africaines (Abidjan, Accra, Dakar, Harare, Johannesburg, Libreville, Maputo et Nairobi) en vue de déterminer les villes où il fait bon vivre en Afrique (PGU-BRA, Projet « les villes où on vit le mieux en Afrique »), dressée en 2000 par le PGU- BRA 01 BP 1747 Abidjan 01, Côte d’Ivoire. E-mail : [email protected]. 2 B.P. 2684 Libreville, Gabon. E.mail : [email protected].

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Annales de l’Université Omar Bongo, n° 11, 2005, pp. 50 -79

LIBREVILLE DANS LE PROJET « LES VILLES OU ON VIT LE MIEUX EN AFRIQUE » : UN EXEMPLE DE CONSTRUCTION DE TABLEAU

GEOPOLITIQUE DE HUIT AGGLOMERATIONS URBAINES AFRICAINES1

Jean-Bernard MOMBO2 Université Omar Bongo

Libreville (GABON)

Résumé

Le Programme de Gestion Urbaine - Bureau Régional pour l’Afrique (P.G.U.-B.R.A.) a été lancé en 1986 avec l’appui de la Communauté internationale. En 1999, le PGU/BRA mettait en place un projet portant sur la convivialité de villes africaines, ou « les villes où on vit le mieux en Afrique ». A cet effet, huit villes furent sélectionnées, dont Libreville et les agglomérations telles que Dakar, Accra, Abidjan, Harare, Johannesburg, Maputo et Nairobi. L’objectif visé par cette enquête sur questionnaire avait été une tentative de classement comparatif illustrant la « convivialité de villes africaines » sélectionnées, sur la base des données quantitatives relatives à la qualité de vie des résidents, au potentiel économique, au cadre de gouvernance et aux investissements municipaux dans les services et les infrastructures. Ce classement aurait donné une impulsion positive pour les dirigeants de la ville et de la société civile, les impliquant dans un dialogue constructif concernant l’avenir de leur ville, et montrant la nécessité de collecter et analyser des informations dans le domaine urbain. En 2000, le dépouillement préliminaire des questionnaires n’a pas permis d’avoir un tableau comparatif complet, beaucoup de données ayant été absentes. Cependant, les premiers résultats obtenus, objet de la présente note, encouragent à oeuvrer pour la mise en

1Note élaborée à partir de deux documents : (i) « Enquête sur la convivialité de Libreville (Gabon) » - 1999, Rapport de J.B. Mombo, pour le « PROGRAMME DE GESTION URBAINE / Bureau Régional pour l’Afrique » basé à Abidjan et élaboré pour le Ministère du Cadastre, de l’Urbanisme, de l’Habitat, de la Ville et du Bien-Etre/Direction Générale du Bien-Etre du Gabon; et (ii) « Summary Table of Data », une synthèse préliminaire de l’étude sur la convivialité de huit villes africaines (Abidjan, Accra, Dakar, Harare, Johannesburg, Libreville, Maputo et Nairobi) en vue de déterminer les villes où il fait bon vivre en Afrique (PGU-BRA, Projet « les villes où on vit le mieux en Afrique »), dressée en 2000 par le PGU-BRA 01 BP 1747 Abidjan 01, Côte d’Ivoire. E-mail : [email protected]. 2 B.P. 2684 Libreville, Gabon. E.mail : [email protected].

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place d’Observatoires urbains et la production de Recueils annuels des indicateurs urbains pour un suivi des performances de chaque principale ville africaine. Les données recueillies seraient utiles aux études de socio-économie et de dynamique urbaines, aux politiques socio-urbaines et un outil de travail et d’aide à la décision pour les décideurs, acteurs et gestionnaires de la cité. Mots-clés

Afrique, Libreville, villes, Gestion urbaine, enquête, questionnaire, indicateurs urbains, qualité de la vie, potentiel économique, cadre en matière de gouvernance. Abstract

The Urban Control Program-Regional Office for Africa (P.G.U.-B.R.A.) was launched in 1986 with the support of the international Community. In 1999, the PGU/BRA set up a bearing project on the user-friendliness of African cities, or "the cities where one lives best in Africa". To this end, eight cities were selected, of which Libreville and agglomerations such as Dakar, Accra, Abidjan, Harare, Johannesburg, Maputo and Nairobi. The aim had by this investigation into questionnaire had been an attempt at comparative classification illustrating the "user-friendliness of African cities" selected, on the basis of the quantitative information relating to the quality of life of the residents, the economic potential, the framework of governorship and the municipal investments in the services and the infrastructures. This classification would have given a positive impulse for the leaders of the city and the civil company, implying them in a constructive dialogue relating to the future of their city, and showing the need for collecting and for analyzing information in the urban field. In 2000, the preliminary examination of the questionnaires did not make it possible to have a complete comparative table, much of data having missed. However, the first results obtained, object of this reflexion, encourage to work for the installation of urban Observatories and the production of annual Collections of the urban indicators for a follow-up of the performances of each principal African city. The data collected would be useful for the studies of urban socio-economy and dynamics, with the socio-urban policies and a decision-making aid and working tool for the decision makers, actors and managers of the city.

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Key-words : Africa, Libreville, Cities, Urban Management, Urban Investigation, Questionnaire, Urban Indicators, Quality of the life, Economic Potential, tally as regards governorship.

1. Introduction

Le Programme de Gestion Urbaine-Bureau Régional pour l’Afrique (P.G.U.-B.R.A.) a été initié en 1986 par la Communauté internationale (Nations Unies, Banque Mondiale, Institutions de Coopération européennes), en vue de renforcer la capacité des pays en voie de développement dans le secteur urbain. Le Bureau Régional pour l’Afrique du PGU est basé à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire.

Depuis la phase 2 (1992-1996), le PGU-BRA essayait de faciliter la dissémination de l’information en matière de gestion urbaine. Cela fut réalisé sur une base individuelle et informelle, ou dans le cadre d’efforts de collaboration avec des partenaires régionaux.

Entre temps, de 1996 à 2000, le PGU œuvrait en partenariat avec les institutions nationales. Les thèmes majeurs de cette période furent : la gouvernance urbaine participative, la gestion de l’environnement urbain, la gestion des services (eau potable, ordures ménagères, électricité,...), la lutte contre la pauvreté urbaine, la gestion foncière, la gestion des infrastructures, la décentralisation, l’appui à la politique de régionalisation.

La phase 3 (1997-2001) avait été celle d’une dissémination de l’information plus appuyée, avec un volet spécial pour les questions pertinentes et des publications régulières.

Ainsi en 1999, le Programme de Gestion Urbaine/Bureau Régional pour l’Afrique (PGU/BRA, Abidjan) lançait un projet portant sur la convivialité de villes africaines. A cet effet, huit villes avaient été sélectionnées, dont Libreville et les agglomérations comme Dakar, Accra, Abidjan, Harare, Johannesburg, Maputo et Nairobi.

Le « Programme de Gestion Urbaine/Bureau Régional pour l’Afrique » avait sollicité le Ministère gabonais du Cadastre, de l’Urbanisme, de l’Habitat, de la Ville et du Bien-Etre, à travers la Direction Générale du Bien-Etre, pour la coordination et la conduite d’une étude dans le cadre du projet « les villes où on vit le mieux en Afrique ». Ce projet visait donc à classer les huit villes

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sélectionnées en fonction de la qualité de vie des résidents, du potentiel économique, du cadre de gouvernance et des investissements municipaux dans les services et les infrastructures.

Le Coordonnateur Régional du PGU/BRA précisait que le but de cette activité est de produire et de disséminer un classement comparatif des villes africaines sur la base des données quantitatives illustrant la « convivialité de villes africaines ».

Le résultat attendu de ce classement aurait été une impulsion positive pour les dirigeants de la ville et de la société civile, les impliquant dans un dialogue constructif concernant l’avenir de leur ville, et montrant la nécessité de collecter et analyser des informations dans le domaine urbain.

L’analyse et le classement qui résulteraient de cette étude devaient être publiés dans des journaux et magazines régionaux francophones et anglophones basés en Afrique. 2. Méthodologie utilisée

La démarche méthodologique suivie avait permis, d’une part, de procéder à une collecte de données à travers un Questionnaire d’enquête élaboré par le PGU-BRA et, d’autre part, d’exploiter ce questionnaire. Dans le cadre de celui-ci, il s’était agi de répondre aux questions posées avec clarté et de préciser la source et la date des données pour toutes les réponses. Trois importantes sections constituaient l’ossature dudit questionnaire : « la Qualité de la vie des habitants » (des groupes à hauts revenus à ceux à bas revenus, hommes et femmes), « le Potentiel économique » pour les investisseurs et le niveau du développement économique et « la Gouvernance locale et les investissements municipaux dans les services et les infrastructures ». Ces trois aspects du questionnaire étaient donc inclus dans le concept de « convivialité ».

Plusieurs démarches complémentaires avaient été entreprises pour compléter ce questionnaire, afin de pouvoir procéder à un recoupement des informations ou des données récoltées. Il s’était agi d’une approche s’appuyant soit, d’une part, sur une exploitation de documents divers connus, inédits ou récemment mis à jour, dans la majorité des cas ; soit, d’autre part, sur une collecte directe des données sur terrain. En général, les deux méthodes avaient été mises à profit.

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Une documentation urbaine disponible sur Libreville avait été mise à contribution, bien que dispersée à travers les départements ministériels ou autres institutions. Les données, ou toute autre indication ou information utile à l’enquête, avaient été ainsi récoltées. Mais, dans la majorité des cas, il faut souligner ici que les statistiques rencontrées n’avaient pas toutes été récentes ou à jour. Des lacunes avaient existé. Cependant, malgré ces manquements, avaient été obtenus des renseignements récents, autant que possible, en utilisant une documentation récente ou classique, ou d’excellentes synthèses issues d’études diverses, ou encore des fiches ou des documents techniques.

Assez délicate, car source de beaucoup de perte de temps et de difficultés de tous genres d’accès aux données, l’enquête auprès des administrations et des organismes ou institutions privées ou publiques susceptibles de détenir l’information (Directions générales, Directions commerciales, Services d’enquêtes et statistiques ou informatiques) avait été incontournable. Des éléments de réponse aux questions posées y avaient été récoltés, et une rapide moisson de renseignements avait été faite, sauf lorsque les statistiques ou la documentation faisaient véritablement défaut. 2.1. La qualité de la vie des habitants

La section 1 du Questionnaire était relative à « la qualité de la vie (Annexe 1), en donnant des informations clés sur la sécurité, la santé, l’habitat, la culture et les divertissements, le sport et les loisirs, ainsi que la propreté de l’environnement »3. 2.2. Le potentiel économique

La section 2 du Questionnaire portait sur « le potentiel économique (Annexe 2), en fournissant des détails sur les infrastructures en matière de communications et de transport ainsi que sur les secteurs dominants des affaires et les services de soutien à l’investissement existant,... »4 2.3. Le cadre en matière de gouvernance

La section 3, la dernière du Questionnaire, portait sur une collecte de données documentant « l’environnement en matière de gouvernance (Annexe 3), en

3 PGU-BRA - Les villes où on vit le mieux en Afrique . Termes de références – 1999, 2 p. 4 Idem

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donnant des informations sur les revenus de la ville, les dépenses et le type de gouvernement local ; les données désagrégées en genre et en revenus... »5.

3. Objectif visé

Le principal objectif visé par le projet « les villes où on vit le mieux en Afrique » était d’« établir un profil de convivialité pour chaque ville qui servira pour un classement comparatif, en utilisant les données les plus récentes disponibles de la ville et des sources de données entièrement référencées.»6

En effet, en 1999 « le but de cette activité était de produire et de disséminer un classement comparatif des villes africaines sur la base de données quantitatives illustrant la convivialité de la ville ». Le résultat attendu de ce classement devait être « une impulsion positive pour les dirigeants de la ville et de la société civile, les impliquant dans un dialogue constructif concernant l’avenir de leur ville et montrant la nécessité de collecter et analyser des informations dans le domaine urbain »7.

La stratégie de terrain mise au point avait permis de gagner du temps pour mener l’enquête et rendre un document, en un laps de temps très court durant le premier semestre de l’année 1999. L’enquête sur la convivialité de Libreville s’était faite avec des bénévoles, faute de financement disponible. Cependant, le travail accompli a donné, dans le dépouillement préliminaire, la même somme de données que celles enregistrées pour les autres villes africaines, confirmant ainsi la fiabilité de l’enquête menée.

En 2000 la synthèse préliminaire établie par le PGU-BRA, sous la forme d’un tableau (Annexe 6 - Tableau 1 - Summary Table Data) portant sur les huit villes engagées dans la compétition sur la convivialité urbaine, présentait encore des vides du fait de données incomplètes ou manquantes. Le travail fait sur Libreville avait les mêmes lacunes que pour les autres agglomérations africaines toutes confondues, du fait de la difficulté majeure relative à l’accès aux données existantes (?) et/ou fiables.

Tous les renseignements n’y figuraient donc pas, pour différentes raisons. Il faut souligner l’absence de statistiques et de données jugées inaccessibles. La procédure pour les acquérir, ou pour les rendre accessibles,

5 PGU-BRA, 1999 - Idem. 6 Idem. 7 PGU-BRA, 1999.

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demeure complexe ou même impossible dans certaines situations. Cependant, les données obtenues de cette enquête sont fiables.

Enfin pour compléter cette enquête, il y avait eu apport des informations jugées pouvoir se révéler d’un complément indispensable, lors du dépouillement de données. Mieux, il avait été fait allusion aussi à d’autres indicateurs urbains (Annexe 4) jugés utiles et permettant de déterminer la convivialité des villes.

Ainsi, dans le cadre d’une compétition à dessein médiatique, il convenait d’allier pertinence et sélection des critères de performance permettant de comparer les villes, afin de faire ressortir celles où on vivait le mieux ; tout en évitant autant que possible d’alourdir le questionnaire d’enquête ou la procédure. Un trop plein d’indicateurs n’aurait été compréhensible que dans le cas des données récoltées en vue d’alimenter un Observatoire Urbain. L’absence de fonctionnement véritable de ce dernier, ou son manque de dynamisme actuel, avait été une difficulté majeure n’ayant pas permis au PGU-BRA d’établir un tableau sommaire des données complètes pour toutes les villes et, donc, permettant de faire leur classement compétitif et objectif sur le concept de la convivialité. Peut-être qu’au niveau de chaque pays, un travail préliminaire de classement comparatif des villes aurait du d’abord être fait, avant de passer à une dimension continentale ou internationale !

Dans ce cas, la production d’un Recueil annuel des indicateurs urbains pour un suivi des performances de chaque principale ville, dans chaque pays africain, serait tout indiqué. La mise en place d’un Observatoire Urbain résoudrait, à terme, le problème des données absentes, discontinues ou en retard de publication. Une évaluation et un suivi des performances devraient permettre d’asseoir les politiques socio-urbaines. Elles devraient servir aussi au cadrage et à l’élaboration d’autres études socio-économiques urbaines, et être un outil de travail et d’aide à la décision pour les décideurs et tous les acteurs gestionnaires de la cité. 4. Conclusion

Un Observatoire Urbain favorise la mise en place d’une base de données urbaines informatisées (données statistiques, données socio-économiques, de l’occupation du sol, sur les équipements, sur le foncier et la

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cartographie numérique), permet de préciser leur fonction et de procéder à des études statistiques, socio-économiques et socio-urbaines.

Cela serait en phase avec les objectifs assignés à l’Atelier d’Urbanisme de la Ville de Libreville (AUVIL, Mairie de Libreville), lors de sa création fin 1989 et de sa mise en service en 1990. D’ailleurs, cela est aussi dans la droite ligne de ce que préconise le Commissariat Général à la Ville, dont le texte juridique section 4, articles 96 à 105, dans la sous-section 2, est intitulé « De l’observatoire urbain ».

D’une part, nous recommandons d’établir un partenariat entre La Direction Générale du Bien-Etre et l’Université Omar Bongo et ses structures de recherche en rapport direct ou indirect avec la ville. En utilisant des ressources humaines et structurelles universitaires présentes, il est possible de publier régulièrement un « recueil annuel des indicateurs du bien-être pour la ville » de Libreville et même pour les autres principaux chefs-lieux de provinces.

D’autre part, il serait judicieux de créer un partenariat entre les deux observatoires existant sur la ville: celui de l’AUVIL / Mairie de Libreville et celui du Commissariat Général à la Ville / Ministère du Cadastre, de l’Urbanisme, de l’Habitat, de la Ville et du Bien-Etre ; dans la situation où ce ne serait pas le cas.

Les partenariats préconisés doivent engendrer la gestation de synergies favorables à un suivi des performances des villes, avec des retombées inéluctables pour la socio-économie et la dynamique urbaines. Ils sont aussi tous indiqués pour coordonner un Programme national sur les Indicateurs de Bien-Etre des villes gabonaises.

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République Gabonaise – TABLEAU DE BORD DE L’ECONOMIE. Situation 1997 Perspectives 1998 – 1999 – Direction Générale de l’Economie – Ministère des Finances, de l’Economie, du Budget et des participations, chargé de la privatisation ; n° 28 – mai 1998, 144 p.

RICHARD A. et LEONARD G., 1994 – Le Gabon. Géographie active –IPN. EDICEF / EDIG, 287 p.

Société d’Energie et d’Eau du Gabon ( S.E.E.G. ) – Bilan d’activités rapport annuel 1996.

TECSULT, 1998 – Plan intermodal des Transports. TILMONT Michèle, 1992 – Législation foncière et urbaine et politique de

l’habitat socio-économique – Villes nouvelles de € GIE, Ministère de la Coopération Française – République du Gabon, Ministère de l’Habitat du Cadastre et de l’Urbanisme, 74 p.

ANNEXE 1. La Qualité de la vie des habitants Population (totale de la ville, non nationaux, réfugiés) Population de la ville par groupe d’âge et par sexe. Fourchettes en FCFA de revenus élevés, moyens et bas de la ville et

pourcentage de population dans chacune d’elle. Nombre de femmes chefs de famille dans chaque fourchette de

revenus. Seuil national de pauvreté. Population des enfants de la rue : enfants dans la rue (ceux qui

dorment ailleurs) et enfants de la rue (qui y passent la nuit). Pourcentage de constructions en structure permanente pour chaque

fourchette de revenus. Nombre total des abonnements ou de raccordements individuels des

ménages de la ville à l’eau courante, au système d’égouts, à l’électricité et au téléphone.

Trois (3) sources d’énergie couramment utilisées pour la cuisine domestique. Pourcentage approximatif d’utilisation pour chacune d’entre elles

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et leur prix. Energie : gaz domestique, bois, pétrole ou électricité, charbon de bois.

Prix du m3 d’eau courante. Prix du kilowatt (unité) d’électricité (kW). Méthodes d’évacuation des eaux usées (égouts, puits de latrines,

fosses septiques, puits d’évacuation, etc.) utilisées dans la zone de la ville et donnez une indication de la qualité de leur fonctionnement.

La ville a-t-elle un cadastre ? Si oui, donnez la date de la dernière actualisation.

Nombre total de propriétés (parcelles ou lots réguliers ) listées dans le cadastre de la ville.

Prix moyen d’une maison pour un salaire moyen. Nombre de mois d’avance demandés par les propriétaires de

logements dans la fourchette des salaires élevés. Pourcentage de la population urbaine occupant la terre illégalement

ou n’ayant pas de titre foncier légal. Nombre d’hôpitaux urbains, de centres médicaux, cliniques, centres

de santé maternelle, cabinets de médecins et d’infirmeries (désagrégé : privé et public) et coût moyen d’une consultation pour chaque établissement.

Nombre de lits d’hôpitaux dont dispose la ville. Nombre de médecins, d’infirmier€s et de guérisseurs traditionnels

enregistrés (désagrégé par sexe). Nombre de compagnies d’assurance offrant des assurances médicales

personnelles et nombre de polices accordées. Nombre de véhicules de service d’urgence opérationnels avec

spécification de leur type (sapeurs-pompiers, gendarmerie, polices, ambulances, sociétés de gardiennage) ; et nombre désagrégé privé et public.

Taux de mortalité infantile de la ville. Nombre d’établissements primaires et secondaires de la ville

(désagrégé privé et public) et nombre total d’inscriptions en 1998 pour chaque type d’établissement scolaire.

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Nombre d’établissements d’enseignement qualifiant ou professionnel (écoles/ instituts professionnels ou de formation) (désagrégé privé et public).

Nombre moyen d’enfants par classe dans chaque type d’établissement (Primaire-public, Primaire-privé, Secondaire-public, Secondaire-privé, Professionnel-public, Professionnel-privé). (Rapport professeur-élève).

Nombre total d’enseignants qualifiés et enregistrés de la ville (Primaire, Secondaire général court, Secondaire général long, Secondaire technique court, Secondaire technique long ; désagrégé par sexe).

Pourcentage d’élèves de la ville se préparant à des études universitaires (étudiants en Licence, Maîtrise, DEA, DESS, Doctorat ; désagrégé par sexe).

Taux d’alphabétisation des enfants de 15 ans et plus. Nombre de bibliothèques publiques (y compris les bibliothèques des

centres culturels ouverts au public). Longueur des routes de la ville éclairées par des lampadaires. Nombre total des commissariats urbains et citez les services qu’ils

offrent. Nombre d’initiatives communautaires de police opérationnelles. Nombre d’officiers de police (désagrégé par sexe) Partenariats existants entre la police de la ville et les autres polices des

agences du Gouvernement et/ou des structures privées. Nombre de sociétés de sécurité privée offrant leurs services à la ville. Nombre de prison(s) urbaine(s) et la population carcérale dans chaque

prison (désagrégé par sexe et par âge). Taux de criminalité de la ville par type de crime (meurtre, vol, viol,

etc.). Nombre de casernes de sapeurs pompiers. Nombre de salles de cinéma par type (à multi-écrans, à écran unique,

de quartier, en plein air, etc.) et prix moyen du ticket. Nombre de musées et le nombre de visiteurs enregistrés en 1997-

1998.

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Nombre de lieux de culte publics (Temples protestants et évangéliques, Paroisses catholiques et cathédrales comprises, Mosquées, Synagogues).

Nombre de bâtiments et de monuments figurant sur la liste du patrimoine urbain.

Nombre de bars/restaurants avec de la musique (distinction entre les établissements formels et les établissements informels) et les boîtes de nuit.

Nombre total de centres culturels et le nombre total d’événements organisés en 1997-1998.

Nombre d’hôtels de tourisme avec classement international d’étoiles : Etablissements de 1ère catégorie (chaînes internationales), Etablissements de 2ème catégorie (hôtels homologués ou de tourisme/1 étoile), Etablissements de 3ème catégorie, Etablissements de 4ème catégorie, Etablissements à catégorie non connue et le nombre total de lits d’hôtels de la ville.

Nombre de casinos formels et de tripots. Nombre de stades de football, de terrains de basket-ball, de courts de

tennis et nombre de places disponibles dans chacun d’eux. Nombre de terrains de golf. Nombre de courts de tennis. Nombre de piscines publiques et/ou de plages de la ville. Nombre de structures ou de formations sportives et de clubs sportifs

enregistrés. Nombre d’événements sportifs régional et international abrités

annuellement par la ville. Nombre de champs de courses. Magazines/bulletins de la ville produits par le Gouvernement ou des

privés (précisez la langue). Stations radio/émissions de radio de la ville (précisez la langue). Pourcentage d’espaces verts et de parcs dans la zone de la ville. Nombre de personnes employées dans les activités de nettoyage des

rues (désagrégé par sexe).

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Nombre de toilettes publiques fonctionnelles (désagrégé : gestion privée et publique).

Tonnage total des déchets urbains produits par jour et pourcentage de déchets générés par les zones urbaines.

Méthode principale d’évacuation des déchets et toutes les autres méthodes utilisées (ex : compost, combustion à ciel ouvert, décharge) et pourcentage de déchets traité par chaque méthode.

Autres actions entreprises pour se débarrasser des déchets biomédicaux, des déchets industriels et dangereux produits par la ville.

Nombre total de personnes employées par les agences municipales dans les secteurs des déchets et de l’hygiène.

Nombre d’agences (y compris les ONGs, les agences publiques et privées) reconnues pour entreprendre des activités d’hygiène environnementale (collecte des déchets, dératisation et désinfection, balayage des rues, etc.). Nombre total de personnes employées par chacune d’entre elles.

Nombre de postes de contrôle de la qualité de l’air installés dans la ville et concentration moyenne de Particules Inhalantes en Suspension (PIS).

Norme de la ville (ou nationale) concernant l’émission de gaz des véhicules.

Nombre d’industries (formelles et informelles) de recyclage des déchets opérant dans la ville et 3 principaux types de déchets recyclés.

Nombre de stations d’épuration fonctionnelle des eaux d’égouts et % d’eaux usées urbaines traitées.

Trois catastrophes naturelles ou provoquées par l’homme, les plus fréquentes et affectant la ville. Types de catastrophes (inondation, incendie, pollution industrielle, tremblement de terre, tornade, etc.) et la manifestation la plus récente.

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ANNEXE 2. Le potentiel économique Nombre de fournisseurs de services de téléphone. Coût de raccordement à la ligne de téléphone pour une société et

pour un domicile pour chacun des fournisseurs. Délai moyen pour l’établissement de la ligne téléphonique d’un

domicile et d’une société. Nombre total d’abonnés de l’annuaire téléphonique de la ville

(domicile et société). Fournisseurs de services de téléphones mobiles. Nombre total de téléphones mobiles en service. Coût de l’abonnement de base au téléphone mobile pour chaque

fournisseur de services. Fournisseurs de services Internet. Nombre de kiosques Internet/cyber cafés. Nombre total d’abonnés d’Internet/clients (de tous les fournisseurs

de services). Coût de la connexion à Internet de chaque fournisseur de services. Nombre de téléphones publics de la ville. Nombre de bureaux de poste. Liste des divers services offerts par les bureaux de poste. Nombre total de boîtes postales attribuées et le nombre de celles qui

sont disponibles (c’est-à-dire non utilisées). Coût de location d’une boîte postale par mois pour les clients privés et

les sociétés. Temps moyen de livraison d’une lettre locale et le coût de la livraison. Différentes sortes de services de courrier et indiquez leur couverture

(internationale, régionale, locale). Différents moyens de transport public disponibles dans la ville

(concernant les taxis, précision si compteur ou non).

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Nombre de véhicules de transport public à la disposition de la population urbaine pour chacun des modes de transport cités ci-dessus.

Prix moyen de la course aller simple entre le centre et la périphérie pour chaque moyen de transport sur une distance similaire.

Prix du litre d’essence et du litre de diesel. Autres carburants utilisés par les véhicules dans la ville. Nombre de voitures privées enregistrées. Nombre d’accidents de la route et le nombre de morts afférents

enregistrés par an. Chargements annuels de cargo en tonnes, entrant et quittant la ville

par air, par la mer, par le train et la route. Nombre de quais portuaires d’eau profonde. Nombre de vols hebdomadaires internationaux réguliers arrivant à

l’aéroport de la ville. Capacité de vol de l’aéroport de la ville. Nombre de gares de train urbain de la ville. Longueur de route urbaine bitumée et celle des routes non bitumées. Nombre de banques de développement, commerciales et

d’épargne/coopératives. Nombre total d’institutions bancaires basées dans la ville. Détails sur les politiques de rapatriement de bénéfices pour les

investisseurs étrangers. Période nécessaire pour enregistrer une société (locale et étrangère). Capital requis pour les compagnies étrangères. Présence d’un marché boursier et nombre total des compagnies

inscrites. Trois secteurs d’affaires/industries qui contribuent le plus à

l’économie de la ville. A combien s’élève la contribution (pourcentage) au PIB des

compagnies du secteur privé basées dans la ville ?

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Nombre de petites (moins de 10 employés), moyennes (moins 50 employés) et grandes (plus de 50 employés) entreprises enregistrées.

Cinq secteurs les plus importants en matière d’emploi dans le secteur informel (désagrégé par sexe) et salaire mensuel moyen pour chacun d’eux.

Législation sur le salaire minimum et précision sur les secteurs couverts.

Pourcentage de la population urbaine employée dans le secteur informel.

Nombre d’institutions et d’agences internationales basées dans la ville. Nombre annuel de touristes et de visiteurs pour affaires

internationaux. ANNEXE 3. Le cadre en matière de Gouvernance Nature juridique de la structure de gouvernance locale (ex : décret de

Gouvernement Local) et les textes qui l’authentifient. Services que le Gouvernement de la ville est légalement habilité à

fournir. Trois sources de revenu les plus importantes du Gouvernement de la

ville et les montants représentés. Revenu total généré par le Gouvernement de la ville. Sources de revenus du Gouvernement de la ville. Trois domaines les plus importants en matière d’allocation de

dépenses pour le budget du Gouvernement de la ville et leur montant. Capital total et les dépenses courantes du Gouvernement de la ville. Pourcentage des dépenses allouées aux secteurs suivants, distinguez le

capital d’investissement de l’entretien courant/du coût opérationnel. Proportion du budget courant du Gouvernement de la ville consacrée

aux salaires. Pourcentage des membres du Gouvernement local ayant une

qualification professionnelle obtenue après avoir terminé des études secondaires (désagrégé par sexe).

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Titre du chef du Gouvernement de la ville. La ville a-t-elle un Maire ? Maire élu ou nommé et durée de son mandat ? Conseillers élus ou nommés et durée de leur mandat ? Nombre de femmes Conseillers et durée de leur mandat. Nombre de partis politiques représentés dans la ville. Taille de la zone administrée par la ville et nombre des sous-catégories

administratives. Nombre d’ONGs et de CBOs/associations communautaires

travaillant dans la ville. Quatre secteurs/domaines principaux dans lesquels les ONGs et les

CBOs travaillent. Description des mécanismes utilisés pour garantir la participation du

public au niveau de la prise de décision de la ville. ANNEXE 4. Les Autres indicateurs utiles de bien-être Quels sont les événements qui régulent la vie de la cité ? Quel est l’événement marquant chaque année la vie de la cité et date ? Combien de maire adjoint a le Maire ? Nombre de ménages de la ville, et de membres par ménages ? Pourcentage du chômage de la ville ? Pathologies fréquentes. Les 5 problèmes les plus cités suivant le milieu d’habitat à Libreville

en milieu pauvre. Séro-prévalence du VIH à Libreville. Le taux de pollution de l’air urbain. La qualité de l’eau, taux des principaux éléments. Les transports, nombre et % de véhicules (ventes neufs, occasion, à

essence, au gas-oil).

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Tourisme/hôtellerie : tarif des chambres maximum et taxe de séjour par personne et taxe municipale.

La structure touristique (Agences de voyage et de tourisme, Tours opérateurs/réceptifs, Type de tourisme dominant) et durée moyenne des séjours touristiques, % du tourisme dans le PIB.

Les transports aériens desservant la ville : compagnies nationales/réseau domestique desservant la ville, compagnies internationales/réseau international.

La ville a-t-elle un Schéma Directeur d’Aménagement Urbain (SDAU) ?

La ville a-t-elle un Plan Directeur d’Assainissement (PDA) ? La ville a-t-elle un Plan d’Occupation de Sols (POS) ? ANNEXE 5. Les Institutions ou organismes contactés pour

l’enquête Direction de la Prison Centrale, Ministère de l’Administration du

Territoire et de la Décentralisation. Direction Générale du Cadastre et des Travaux topographiques.

Ministère du Cadastre, de l’Urbanisme, de l’Habitat, de la Ville et du Bien – Etre.

Direction Générale de la Santé – Ministère de la Santé Publique et de la Population.

Cabinet du Président du Conseil National de la Communication. Direction Générale du Bien-Etre – Ministère du Cadastre, de

l’Urbanisme, de l’Habitat, de la Ville et du Bien-Etre. Mairie de Libreville. Conseiller Juridique. Direction Générale des Assurances – Ministère des Finances. Direction des Ressources Humaines – Ministère de la Santé Publique

et de la Population. Direction Générale des Affaires Sociales. Ministère des Affaires

Sociales.

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Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR – ONU). Direction de la Main d’œuvre et de l’Emploi. Ministère du Travail,

Direction de la Main d’œuvre et de l’Emploi. Direction Générale, Direction Générale des Ressources Humaines et

des Moyens Généraux – Ministère de la Santé Publique et de la Population. Cabinet du Maire de Libreville. Direction de la Sécurité Routière, Ministère des Transports. Musée National d’Arts et Traditions du Gabon (MNATG). Coordination du Fonds des Nations Unies pour la Population

(FNUAP-ONU). Service de la Documentation du PNUD. Direction Générale des Petites et Moyennes Entreprises, Service

Etudes et Réglementation – mai 1999. Direction de la Main d’œuvre et de l’Emploi - Ministère du Travail. Direction Générale du Cadastre et des Travaux Topographiques –

Ministère du Cadastre, de l’Urbanisme, de l’Habitat, de la Ville et du Bien – Etre.

Fédération Gabonaise de Football (FEGAFOOT). Club Saoti Office de gestion du Complexe Omnisports Omar Bongo. GABONTOUR, Centre gabonais de promotion touristique. Aéroport De Libreville ( ADL ), Direction Commerciale. Direction Générale de l’Informatique (DGI) – Ministère des Finances

du Budget et des Participations. Service Statistiques – Ministère de la Santé Publique et de la

Population. Direction des Ressources Humaines – Ministère de la Santé Publique

et de la Population Service Statistiques – Ministère de L’Education Nationale. Centre International d’Evangélisation Béthanie.

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Scolarité Centrale de l’Université Omar Bongo – Ministère de l’Enseignement Supérieur et de l’Innovation Technologique.

Direction Générale du Contrôle des Hôtels – Ministère du Tourisme. Ministère de la Jeunesse et des Sports. Direction Générale des Petites et Moyennes Entreprises – Service des

Statistiques ou des Etudes et Réglementation. Office des Postes et Télécommunications – Division de l’Exploitation

et des Affaires commerciales (DEXAC). Office des Postes et Télécommunications – Agence commerciale des

Réseaux et Services à valeur Ajoutée. Office des Postes et Télécommunications – Direction de la Poste. Office des Postes et Télécommunications – Service de la Distribution.

Section Boîte Postale. EMS Delta Plus. Ministère de la Planification. Mairie de Libreville. Mairie de Libreville – Base Voirie. Ministère du Commerce. Direction des Enseignements Techniques et Professionnelles –

Ministère de l’Education Nationale. ANNEXE 6. Summary Table Data (PGU-BRA, 2000)

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Tableau - « Summary table data » (PGU-BRA, 2000) sur huit villes africaines

SEC-TION

THEMES INDICATORS Abidjan Dakar Harare Johannesburg Libreville Maputo Nairobi Accra

Qualité de la vie

Démographie

Population total e de la ville 3 323 214 2 244 600 1 871 943 3 506 000 422 233 966 837 2 113 377 1 226 882 % d’hommes 51,4 33,9 50,3 - 51,0 - 56,1 51,4 % d’étrangers (intégration sociale) 33,8 - 4,0 2,9 23,7 4,4 22,9 % de réfugies 0,1 - 0,1 - 0,3 - 0,8 1,2 % de jeunes (0-39 ans) 0,8 0,9 0,9 - 0,9 0,9 2,2 Habitat eau (% adduction) 7 13 4 6 9 0 10 électricité (% adduction) 7 58 3 7 16 0 15 téléphone (% d’abonnés) 4 - 1 4 6 0 9 % de population ayant un

système individuel d’assainissement

Eaux usées 1 15 4 1 - 0 58 0

La ville a-t-elle un Cadastre oui oui oui oui oui oui oui oui Nombre de propriétés

fichées dans le Cadastre de la ville pour 100 habitants

3 2 8 1 ? ? 8

% de squatters 18 64 15 25 85 55 20 Prix du m3 d’eau 184 175,21

f/m3 0 184 336,75

Fcfa 12 0

Prix du kW (unité) d’électricité 67,62 67,62 1,14 67,62 34,47 à 92,33

6,75 67,62

Environnement

Nombre de personnes employées dans les déchets et l’assainissement

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SEC-TION

THEMES INDICATORS Abidjan Dakar Harare Johannesburg Libreville Maputo Nairobi Accra

nettoyage des rues 2,60 6,24 1,59 - 3,08 9,46 8,11 collecte des déchets 2,02 - 0,24 0,00 14,00 0,00 0,00 5,91 Contrôle de pesticides ? ? 0,16 0 0 0 2,037 Nombre d’agences (inclus les ONGs,

publiques, priées) enregistrées à entreprendre des activités de nettoyage pour 10 000 citoyens

Toilettes publiques ? 0,30 0,56 ? ? ? 2,07 Toilettes privées 0,14 ? ? ? 0,38 ? 1 279,67 San

té Nombre de lits d’hôpital pour

100 000 citoyens 0,2 0,3 0,1 0,2 1,7 0,5 ? 0,7

Nombre de personnes par lit 348 235 785 ? 16 409 316 411 Nombre de structures de santé dans la

ville pour 50 000 citoyens

Centres médicaux 0,9 0,2 9,7 0,03 ? 1,7 ? 0,8 Cliniques 0,4 0,4 1,1 0,2 2,4 ? 9,1 Centres de santé libres 0,5 ? 0,2 ? 1,1 ? 0,9 Médecins pratiquants 1,5 ? 48,2 ? 4,5 ? ? Nombre de citoyens par pratiquant Médecins 7 178 4 745 1 037 ? 2 011 ? 4 159 Infirmières 2 183 2 792 195 ? 800 ? 321 Nombre de compagnies d’assurances

pour 50 000 citoyens 0,2 ? 1,2 ? 0,4 0,2 0,1

Taux de mortalité 72/1000 50/1000 ? ? 94/1000 2/1000

49/1000 55/1000

Education % de littérature pour enfants de 15 et 0 0,76 96 55,8 0,7 74,8 77,1

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SEC-TION

THEMES INDICATORS Abidjan Dakar Harare Johannesburg Libreville Maputo Nairobi Accra

au-dessus homme et 51,7 femme

Sécurité Nombre de postes de police dans la ville pour 50 000 citoyens

? 0 1 ? ? 1 2

Nombre de prisons de la ville pour 50 000 citoyens

0,2 0,7 ? ? 1,2 0,9 1,2

Nombre de base de sapeurs pompiers pour 100 000 citoyens

0,1 0,1 0,2 0,1 0,5 0,1 0,2 1,1

Tourisme Nombre d’hôtels de tourisme pour 10 000 citoyens

Nombre de constructions etmonuments dans la liste dupatrimoine de la ville

0,2 0,1 0,7 0,4 0,2 0,2 0,1 ?

Bras et restaurants officiels 0,8 ? 0,1 0,0 1,7 0,5 ? ? Nombre d’hôtels de tourisme à étoiles 0,3 0,2 0,0 0,1 0,6 0,2 ? ? Nombre de lits d’hôtel dans la ville 0 26,70 13,65 19,40 30,78 20,89 10,48 0 Nombre de casinos officielset de

maisons de jeux /activités 0,003 0,013 0,069 0,006 0,095 0,010 0,104 ?

Sports et loisirs

Nombre d’équipements sportifs construits et de clubs sportifs pour 10 000 habitants

Nombre d’événements sportifs/an dans la ville

4 4 4 4 4 4

% d’espaces verts et de parcs dans la ville

0,16 1,00 - 0,00 0,13 ,00

0,00 0,00

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SEC-TION

THEMES INDICATORS Abidjan Dakar Harare Johannesburg Libreville Maputo Nairobi Accra

Potentiel économique

Potentiel en communications

Nombre de combinés système de communications pour 1000 citoyens

Téléphones fixes 59 50 51 ? 157 71 84 Nombre de téléphones publics pour 10

000 citoyens 3 ? 2 ? 3 11 16

Nombre de fournisseurs par système de communications

Téléphones fixes CI-TELECOM

SONATEL PTC TELKOM OPT Telecomunicacoes de Moçambique

TELCOM KENYA LIMITED

Ghana telecom, westel

Mobiles phones Loteny Telecel

ALIZE Telecel VODACOM OPT Telecomunicacoes Moveis de Moçambique

Telcom Kenya ltd

Millicom Ghana ltd-mobitel

Ivoiris SENTEL GSM

ECONET 0 CORAGA 0 Celtel Ghana ltd

Comstar 0 Net One 0 DIGICOM 0 Scancom Internet Africa On

Line Telecomplus

AfricaOnLine

ICOM OPT CIUEM AfricaOn Line

Network computer systems

Aviso CI- Metissacan Samara MWEB INTERNE Tropical Swiftkenya Internet

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SEC-TION

THEMES INDICATORS Abidjan Dakar Harare Johannesburg Libreville Maputo Nairobi Accra

TELECOM

a T GABON Net Ghana ltd

Global Access In

Université de Dakar

Icon media YEBONET DATA WEB

Virtual Connections

0 Africa On Line

Coût moyen de connexion pour chaque service de fournisseur de système

Téléphones fixes 35000 41100 51,66 R48,75 54450 8,19$/mois

Ksh 255 de location par mois

ç2,500/mois

Coût moyen pour la livraison locale d’une lettre

180 190 2 R1,10 2000 2.000,00

14 ç550 par lettre

Potentiel en transports

Nombre de véhicules par pour 10 000 citoyens par mode de transport

Privé 103 178 2 133 5 704 507 711 ? 785 Taxis sans compteur 13 2 27 1 71 31 37 201 Mini-bus 9 16 2 1 12 ? 31 Coût du litre de carburant Pétrole 370 481 13,94 0,44 150 60190,0

0 Ksh 39,25 /litre

0

Super 470 0 0 0 340 0 ç970

Diesel 275 307 12,37 0,42 205 0340,00

Ksh 46,53 /litre

ç910

Secteur des Affaires

Salaire minimum légal SMIG et SMAG

SMIG 209,10

$2198 (manufactr

0 SMIG 44 000 Fcfa

0 92,9

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SEC-TION

THEMES INDICATORS Abidjan Dakar Harare Johannesburg Libreville Maputo Nairobi Accra

F/H ing)

% de la population de la ville employée par le secteur informel

25,6 0 12,3 0 27 70 0,56

Taux de chômage dans la ville 16,7 0 16,1 0 21 15,6 0 Nombre d’institutions et agences

internationales situées dans la ville pour 10 000 citoyens

0,2 0,3 0,4 ? 0,4 0,5 0,6 0,5

Gouvernance d’encadrement

Système administratif

Surface de la Municipalité/aire du Gouvernement local

54 765 0 841 km² 1384 ha 10 000 ha 466 km (mesure)

680 square km

300 sq mètres avec 6 banlieues

Titre des chef du Gouvernement de la ville

La ville a-t-elle un Maire ? OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI

Titre du Chef de gouvernement de la Cité

Maire d’Abidjan

Maire de la ville

Maire exécutif

Officier chef exécutif

Maire de la Commune de Libreville

Président du Gouvernement local

Maire Chef exécutif métropolitain

Le Maire est-il élu ou désigné chef du Gouvernement de la ville ?

élu 5 5 désigné 5 élu désigné

Les Conseillers sont-ils élus ou désignés ?

élus élus élus élus élus désignés élus élu (70%) et désigné (30%)

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Jean Bernard MOMBO

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NB.- Ce tableau est un extrait simplifié du « Summary table data » (PGU-BRA, 2000). Seuls quelques colonnes et chiffres sont livrés ici, le dépouillement étant rendu difficile, ou délicat, par l’absence de beaucoup de données en 2000, toutes villes confondues.

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