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275 82 LIEN ENTRE LES PAROISSES ET LES QUARTIERS DE MARCQ-EN-BARŒUL http://marcqenbaroeul.paroisse.net M. & Mme Marc Les petits potins marcquois... PAGE 3 Le scoutisme sur Marcq Les vingt-quatre caravelles du groupe Jean Desmazière de Marcq-en-Barœul racontent leur voyage en Croatie. A LIRE EN PAGE 8 N° 98 ~ BIMESTRIEL - 1 FÉVRIER 2015 PAR L' ABBÉ JEAN BOULANGÉ Le temps de vivre Notre journal Rencontre ne serait-il pas trop sérieux? Les membres du comité de rédaction se sont posé la question. De là est venue l’idée du thème de ce numéro 98 : se détendre à tout âge. Ainsi nous vous proposons des articles sur un club d’aînés, le bonheur de chanter ensemble, d’être collectionneur dès l’enfance, de bridger ou de se retrouver pour jouer à la belote... Le stress nous menace : aujourd’hui, tout doit aller vite. Le travailleur est à la production : il faut «être rentable», ce qui signifie parfois vivre dans l’angoisse d’un licenciement... À peine le temps de lire et d’écrire, nous passons du téléphone à l’internet, pour commu- niquer bien sûr... mais nous n’avons plus le temps de parler, d’échanger vraiment, même en couple parfois ! Un autre paradoxe du monde actuel: le drame de la solitude... que dire des personnes âgées ou malades ? Prendre son temps, le temps de vivre, celui de retrou- ver la nature, marcher à son pas, apprendre à écouter l’autre, à écouter vraiment... «Connais-toi toi-même», disait Socrate, le philosophe grec. Sachant ce qui te fait du bien, recherche les «jobs» qui vont te détendre et, plus encore, te détendre avec des amis qui seront heureux de partager ces moments avec toi. Et si tu es parent, veille à ce que tes enfants recherchent les activités de jeunes, celles qui leur conviennent et qui répondent à cette double néces- sité: se détendre et vivre ensemble: sport, musique, scoutisme... Que sais-je? La Bible nous dit, dès ses premiers chapitres, que, sitôt après avoir créé l’homme, Dieu le plaça dans un jardin : c’est une invitation au bonheur de vivre dans la nature. Et plus loin, Dieu dit: «Il ne faut pas que l’homme soit seul». C’est aussi une clé du bonheur. Bien sûr, la vie n’est pas toujours simple. Le jardin, il faut le cultiver et tout n’y est pas bon; certains fruits sont du poison. Vivre ensemble, même entre homme et femme, c’est un apprentissage... Inventons. Apprenons à nous détendre ensemble... Se détendre à tout âge FCP, Formation culture prévention... au quotidien Benoît Fauvarque : un appétit de vivre communicatif P .5 La miséricorde P .4 P .3

LIEN ENTRE LES PAROISSES ET LES QUARTIERS DE ......«Connais-toi toi-même», disait Socrate, le philosophe grec. Sachant ce qui te fait du bien, recherche les «jobs» qui vont te

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    N°82LIEN ENTRE LES PAROISSES ET LES QUARTIERS DE MARCQ-EN-BARŒUL

    http://marcqenbaroeul.paroisse.net

    M. & Mme MarcLes petits potins marcquois...

    PAGE 3

    Le scoutisme sur MarcqLes vingt-quatre caravelles du groupe Jean Desmazière de Marcq-en-Barœul racontent leur voyage en Croatie.

    A LIRE EN PAGE 8

    N° 98 ~ BIMESTRIEL - 1€ FÉVRIER 2015

    CRÉD

    IT PH

    OTO

    PAR L' ABBÉ JEAN BOULANGÉ

    Le temps de vivreNotre journal Rencontre ne serait-il pas trop sérieux ? Les membres du comité de rédaction se sont posé la question. De là est venue l’idée du thème de ce numéro 98 : se détendre à tout âge. Ainsi nous vous proposons des articles sur un club d’aînés, le bonheur de chanter ensemble, d’être collectionneur dès l’enfance, de bridger ou de se retrouver pour jouer à la belote...Le stress nous menace : aujourd’hui, tout doit aller vite. Le travailleur est à la production : il faut «être rentable», ce qui signifie parfois vivre dans l’angoisse d’un licenciement... À peine le temps de lire et d’écrire, nous passons du téléphone à l’internet, pour commu-niquer bien sûr... mais nous n’avons plus le temps de parler, d’échanger vraiment, même en couple parfois ! Un autre paradoxe du monde actuel : le drame de la solitude... que dire des personnes âgées ou malades ?Prendre son temps, le temps de vivre, celui de retrou-ver la nature, marcher à son pas, apprendre à écouter l’autre, à écouter vraiment...«Connais-toi toi-même», disait Socrate, le philosophe grec. Sachant ce qui te fait du bien, recherche les «jobs» qui vont te détendre et, plus encore, te détendre avec des amis qui seront heureux de partager ces moments avec toi. Et si tu es parent, veille à ce que tes enfants recherchent les activités de jeunes, celles qui leur conviennent et qui répondent à cette double néces-sité : se détendre et vivre ensemble : sport, musique, scoutisme... Que sais-je ?La Bible nous dit, dès ses premiers chapitres, que, sitôt après avoir créé l’homme, Dieu le plaça dans un jardin : c’est une invitation au bonheur de vivre dans la nature. Et plus loin, Dieu dit : «Il ne faut pas que l’homme soit seul». C’est aussi une clé du bonheur.Bien sûr, la vie n’est pas toujours simple. Le jardin, il faut le cultiver et tout n’y est pas bon ; certains fruits sont du poison. Vivre ensemble, même entre homme et femme, c’est un apprentissage... Inventons. Apprenons à nous détendre ensemble...

    Se détendre à tout âge

    FCP, Formation culture prévention... au quotidien

    Benoît Fauvarque : un appétit de vivre communicatif

    P.5La miséricorde

    P.4P.3

  • ~ PAROISSE DE LA BONNE NOUVELLE ~SAINT-VINCENT ~ SAINT-JEAN ~ SACRÉ-CŒUR

    2 ~ FÉVRIER 2015

    D.R.

    «Je vous annonce une Bonne Nouvelle : aujourd’hui, à Bethléem, il vous est né un Sauveur, il est le messie, le Seigneur. Voilà le signe auquel vous le reconnaîtrez  : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.» C’est ainsi que dans nos églises Saint-Vincent et Saint-Jean, autour de la crèche, nous avons épinglé quelques photos, venant du Secours catholique, de l’association Cap Santé ou de notre jume-lage avec la paroisse de la Sainte-Famille de Ramallah... photos de chez nous, photos de Roms ou d’immigrés à Calais, photos

    de Gaza ou de Kabinda, en République Démocratique du Congo.Reconnaissons le visage de Dieu en nos frères et sœurs qui souffrent. En leur donnant un peu d’espérance et de joie par nos gestes de solidarité, nous partageons la joie des bergers et des mages. Récemment, le pape François, à Strasbourg, nous disait :

    «Vous êtes appelés à une grande mission : prendre soin de la fragilité des peuples et des personnes...». Comme nous invite le synode de nos diocèses de Lille, Arras et Cambrai, soyons inventifs pour que nos paroisses soient plus ouvertes aux pauvres et aux fragilisés de la vie.

    BERNARD VANDENBUNDER

    EN IMAGES

    «Je vous annonce une Bonne Nouvelle…»

    Reconnaissons le visage de Dieu en nos frères et sœurs qui souffrent. En leur donnant un peu d’espérance et de joie par nos gestes de solidarité, nous partageons la joie des bergers et des mages.

  • ~ PAROISSES DE MARCQ ~ FÉVRIER 2015 ~ 3

    Journée Mondiale de Prière

    Mouvement oecuménique de femmes chrétiennesJournée : toujours le 1er vendredi de mars : 6 mars 2015Mondiale : 180 pays au moins participent à la même prière.Prière : 24 heures de prière tout autour de la terre.

    CONCERT EXCEPTIONNEL

    Les Jiti et sept chanteurs en Eglise : Jo Akepsimas, Hugues Fantino, Gilbert Gafah, Steeve Gernez, Laurent Gribowski, Sandrine Kolhman, Patrick Richard, vous invitent à partager un concert le 15 mars 2015 à 15h30 au Théâtre Sébastopol.Pour la vente de billets sur Marcq-en-Baroeul, merci de contacter :! Chantal Ruyant au 03 20 98 78 93! Pascale Devin au 03 20 55 30 93.

    M. &

    Mm

    e M

    arc

    " Mme Marcq espère bien, ce printemps, se rendre sur la colline de Lorette, visiter «l’anneau de la mémoire» où sont gravés, sans distinction de grade, de nationalité ou de religion, les noms des cinq cent quatre-vingt mille soldats morts dans la région de 1914 à 1918. L’architecte, M. Prost, a vu son œuvre recevoir la

    distinction de «l’Équerre d’Argent». Pourtant, plus que la prouesse tech-nique d’un monument unique en son genre, nous saluons qu’il soit celui de la souffrance partagée et réponde ainsi aux vers gravés à l'entrée de la basilique : «Hommes, soyez unis, peuples soyez humains».

    Les petits potins marcquois...

    SOLIDARITÉ

    FCP, Formation culture prévention… au quotidien

    Les jeunes accompagnés par le FCP (Formation culture préven-tion) sont plus que d’autres marqués par la déscolarisation et le chômage. Les parcours d’insertion nécessitent plus de temps afin de combler les retards et redonner envie d’apprendre. Le FCP, ce sont sept cent treize jeunes en situation précaire accompagnés sur Lille, Marcq-en-Baroeul et La Madeleine.Mais quels sont les désirs de ces jeunes ? L’insertion professionnelle 46 %, le loge-ment 14 %, l’accès aux loisirs et à la culture 13 %, la relation familiale 9 %.

    C’est en fonction des désirs de ces jeunes que les éducateurs spécialisés formu-lent leurs objectifs. Il faudrait un dossier complet pour rendre compte du travail réalisé par les éducateurs pour que ces

    jeunes deviennent des adultes autonomes.Quelques réactions de jeunes : un jeune de l’atelier théâtre : «J’avais vraiment hâte de voir ce film ; on a beaucoup travaillé mais on a beaucoup ri aussi.» «Ils me soutien-nent dans mes démarches, explique un autre, et c’est important pour moi !» «Le FCP m’a permis de m’ouvrir sur l’exté-rieur !», souligne un troisième. Que dire de plus !

    MARGUERITE-MARIE BUISINE

    FCP - 58 rue Jacquard, Tél. : 03 20 55 93 32

    S’il est une association qui vaut la peine d’être connue, c’est bien celle-là...

    #BilletPLAIDOYER POUR L’AMOUR DE L’HUMOURLes lampions sont éteints, les sapins ont perdu leurs aiguilles et leur raison d’être, les cadeaux sont (souvent) déjà rangés, si on leur a trouvé une utilité, un caractère de nouveauté, à moins qu’ils n’aient figuré dans les offres du «Bon coin», une formule de débarras. Tout fait déjà partie du passé ; même les Rois se sont tirés ! On a changé le calendrier sur lequel il peut être utile de cocher toutes les dates des anniversaires à souhaiter (une bonne mesure de précaution) et des éven-tuels tiers provisionnels à régler pour ne pas fâcher celui qui est si sensible à la déclaration qu’on ne manquera pas de lui faire (non pas le 14 février, ça, c’est le jour où on évalue la richesse du cour) mais dans le courant du mois de mai, sur l’invitation formulée par le même fonctionnaire qui, pour-tant, a toujours tendance à répondre, si l’on ose ergoter ou réclamer : «Y a pas de mais !» Comprenne qui pourra...Le billet de ce mois vous paraîtra sans doute saugrenu, mais j’avais envie de vous entraîner, en ce début d’année, sur un chemin où on ne rencontre que roses sans épines, une étape au pays du sourire, un séjour au royaume de l’humour, une formule qui offre l’avantage bien souvent de proposer une issue de secours lorsque les échanges risquent de ternir l’ambiance. Vous en avez sans doute fait l’expérience, et vous avez pu apprécier l’efficacité de procéder ainsi.Pour ma part, j’ai toujours en mémoire ces moments de ma vie professionnelle où j’ai prescrit l’utilisation de l’humour. Il faut préciser que durant mes quatorze dernières années de travail, j’étais directeur des ventes dans une brasserie régio-nale, et, à ce titre, j’avais, entre autres, le contrôle et l’anima-tion des représentants et chauffeurs-livreurs qui avaient tous des contacts avec la clientèle, principalement avec les cafe-tiers. Chaque mois, je réunissais cette force de vente pour indiquer le type de produit mis en promotion, et sur lequel ils devaient porter leurs efforts. Mais, lors de ces réunions, je n’avais de cesse de les mettre en garde contre les excès de consommation de notre boisson alcoolisée, excès qui pouvaient mettre en péril leur santé... et leur permis. Et, bien sûr, il y avait toujours l’un ou l’autre qui objectait : «Quand on est chez le client, celui-ci ne manque pas de nous propo-ser tout naturellement un demi. C’est délicat de refuser». C’est alors que je conseillais cette échappatoire, sous la forme d’un constat logique, que personne ne peut nier. Il suffit de répondre à cette invitation quasi obligatoire dans l’esprit des gens qui se gaussent de celui qui ne consomme pas ce qu’il vend : «Le pharmacien, il vend des supposi-toires ; est-ce qu’il doit, obligatoirement, s’en mettre toute la journée ?». En général, cette réponse amenait des rires, peut-être des commentaires, mais le demi-obligatoire était oublié.Voilà, cher lecteur, une page de ma vie. Oserai-je terminer en vous avouant que chaque fois que j’en ai l’occasion, j’essaie d’appliquer cette ligne de conduite : faites l’humour... pas la guerre !

    GABRIEL LECORNE

    #Nous avons luLes indomptées DE NATHALIE BAUER (ÉD. PHILIPPE REY)

    J’aime bien cet ouvrage parce que c’est une saga (de 500 pages) au sens où on l’entendait au siècle dernier avec les romans d’Henri Troyat et il n’y a plus beaucoup de tels romans - du moins en France actuellement -. La saga se déroule dans l’Aveyron, que visiblement la romancière connaît bien, et elle nous retrace le XXe siècle de la veille de la Grande Guerre à la fin du siècle. Le titre s’explique parce que trois femmes, au long de situations dramatiques, prennent les choses en mains. Le titre est franchement justifié car les femmes y ont un rôle remarquable en des circonstances très différentes.

    À l’école des Anciens DE LUCIEN JERPHAGNON (ÉD. PERRIN)

    Voici le dernier ouvrage du regretté professeur Jerphagnon (décédé en 2011) ; après sa décapante Histoire de la Rome antique (éd. Tallandier), il publie un ouvrage combattant les caricatures, les idées reçues sur l’Antiquité depuis Socrate jusqu’à Saint-Augustin. Comme l’écrit l’au-teur «Il n’est pas possible de lire un texte philosophique hors de son contexte historique» ; lui-même n’a jamais souhaité dissocier ses deux spécialités de philosophe et d’historien et il nous éclaire le chemin en nous guidant sans érudition inutile dans les courants de pensée. Ce court ouvrage brillant du début à la fin nous permet d’avoir une image plus juste des courants philosophiques et des sociétés de l’Antiquité.

    © J.

    CAP

    ELAI

    N

    ~ Anneau de la mémoire, Nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette (62). " Sous l’abribus, M. Marcq vient de trouver un livre de poche. En l’ou-vrant, il lit en page de garde : «Bonne lecture à toi que je ne connais pas, redépose-le pour que quelqu’un d’autre en profite.» M. Marcq revient chez lui et commence à lire ce roman. Même s’il est «à l’eau de rose», il y a revu le mot «évanescent» qu’il n’avait plus entendu depuis longtemps.

    " Le lendemain, il a déposé à son tour un livre à l’arrêt de tramway. Après en avoir lu la première page, un jeune homme a ôté ses écouteurs et a commencé sa lecture. M. Marcq est content. Pour Noël, il vient lui aussi d’offrir un cadeau... à un inconnu.

    " Une amie de Mme Marcq a été hospitalisée suite à une chute. En six jours, elle a fait la connaissance de deux co-chambristes. Quelle n’a pas été sa surprise en arrivant au centre de rééducation d’avoir deux coups de tél. ! C’était ses co-chambristes qui prenaient de ses nouvelles. L’amie de Mme Marcq a été très touchée. Elle souhaite rester en contact avec ces deux nouvelles amies.

  • 4 ~ FÉVRIER 2015

    Page rédigée par l’OTPP : Véronique Droulez, Dominique Lenoir, le père Jean Boulangé et Joël Thellier. Dessins : Nicolas Haverland.

    ~ IL ÉTAIT UNE FOI ~

    La miséricorde

    Un attroupement devant le collège de Zoé s’est formé : un surveillant refuse de laisser entrer un élève dont les habits sont sales et troués. Il brandit le règlement de l’école sous ses yeux. Zoé est scandalisée par l’attitude du surveillant, appliquant sans discernement le règlement...

    Un surveillant... à l’image des pharisiensDans les récits des évangiles, Jésus a des mots très durs à l’égard des pharisiens qu’il traite de «sépulcres blanchis», «d’engeances de vipères» parce qu’ils «offrent aux yeux des hommes l’apparence de justes, mais au-dedans ils sont pleins d’hypocrisie et d’iniquité». Jésus reproche à ces hommes qui connaissent la Torah (la loi) par cœur d’imposer aux autres des préceptes qui les écrasent.Jésus est désigné comme l’ennemi public numéro 1 parce qu’il fréquente les exclus, guérit le jour du sab-bat… Il sort des cadres prescrits par la loi : il veut avant tout exprimer sa compassion pour les malades, son attention aux plus fragiles.

    «Au nom de la loi...»«Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est loin de moi.» (Isaïe). Les pharisiens nient et refusent l’amour de Dieu au nom de la loi. Jésus incarne la miséricorde du Père pour son peuple : un père qui pardonne, qui console, qui est plein de tendresse pour tout homme quel que soit son passé. Jésus n’est pas venu appeler les justes mais les pécheurs, il a relevé le collecteur d’impôts Zachée, la Samaritaine, la femme adultère…

    «QUE CELUI D’ENTRE VOUS QUI EST SANS PÉCHÉ LUI JETTE LE PREMIER UNE PIERRE !»Or les scribes et les pharisiens amènent une femme surprise en adultère et, la plaçant au milieu, ils disent à Jésus : «Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Toi donc, que dis-tu ?» Ils disaient cela pour le mettre à l’épreuve, afin d’avoir matière à l’accuser. Mais Jésus, se baissant, se mit à écrire avec son doigt sur le sol. Comme ils persistaient à l’interroger, il se redressa et leur dit : «Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre !» Et se baissant de nouveau, il écrivait sur le sol. Mais eux entendant cela, s’en allèrent un à un, à commencer par les plus vieux ; et il fut laissé seul, avec la femme toujours là au milieu.

    Évangile selon saint Jean, chapitre 8 versets 3 à 9

    L’amour, plus fort que le malSaint Paul, avant de connaître le Christ, était un juif pharisien, lui aussi attaché à la stricte observance de la loi. Pécheur pardonné, il ne cessera de proclamer cet amour plus fort que le mal, premier par rapport à la loi à laquelle il donne sa légitimité même : car «celui qui aime autrui a de ce fait accom-pli la loi… La charité ne fait point de tort au prochain. La charité est donc la loi dans sa plénitude» (épître aux Romains, chapitre 13, versets 8 et 10).

  • FÉVRIER 2015 ~ 5

    Benoît Fauvarque m’ac-cueille avec un grand sourire. Pour s’exprimer, il utilise un alphabet, aidé de sa mère. Avec humour, il raconte comment il lutte chaque jour contre les progrès de la maladie, les opéra-

    tions, comment il a aussi réussi à concilier études et soins médicaux… Depuis l’âge de 7 ans, il sait qu’il est atteint de l’ataxie de Friedreich qui provoque la perte de la mobilité et la sensibilité de son corps. Au-delà de ses peurs face à son corps qui peut

    le trahir d’un jour à l’autre, Benoît a choisi d’espérer, d’être libre, de « profiter pleinement de toutes ces choses qui embellissent le quotidien ».

    « Partout où Benoît est passé, il s’est fait de vrais amis »Son appétit de vivre, le désir de rencontrer les autres, d’être « comme tout le monde » sont les véritables moteurs de sa vie. C’est ainsi qu’en-fant, il a suivi une scolarité normale même si cela lui a pris plus de temps et d’énergie. « Benoît a su, se souvient Dominique, se jouer de son handicap pour entraîner les autres élèves à sa suite : c’était un vrai boute-en-train qui, partout où il passait, fédérait les personnes autour de lui. Il n’y avait aucune moquerie, au contraire, chacun prenait son tour pour porter son plateau, pousser son fauteuil roulant, lui porter ses affaires, l’aider pour ses devoirs… etc. La classe de Benoît était une équipe qui gagne ! »

    « Le mot impossible ne fait pas partie de mon vocabu-laire ! »Si ses capacités physiques s’amenui-sent, sa personnalité, elle, s’affirme de plus en plus : puisant en lui courage

    et détermination et, avec l’aide sans faille de ses proches, il emprunte des chemins de plus en plus difficiles : il poursuit des études en passant par un BTS puis, au bout de quatre ans, obtient un diplôme dans une grande école de commerce, « heureux, écrit-il, de se sentir à égalité avec ceux de sa génération ». Encore étudiant, il entre-prend la rédaction de son livre : « Pour moi, dit-il, ce fut comme grimper au sommet de l’Everest ! » Enfin, il s’est fait une place dans une entreprise qui commercialise des produits pour faciliter la vie des personnes souffrant d’un handicap.Aujourd’hui, Benoît partage ses semaines entre son travail, des séances de rééducation, il a aussi une grande confiance dans les médecins qui le suivent et l’espoir qu’ils pour-ront trouver de nouveaux traitements

    pour stopper l’évolution de la maladie. Le 6 octobre dernier, à la fondation Imagine* à Paris, plus de cent vingt personnes ont participé à la promotion de son livre.Réaliste mais optimiste, i l est convaincu que toutes les belles choses qui lui arrivent viennent de « là-haut »…

    VÉRONIQUE DROULEZ

    * Institut de recherche sur les maladies génétiques.

    PORTRAIT

    Benoît Fauvarque : un appétit de vivre communicatif

    «Une formidable leçon de vie !» : c’est ainsi que Monseigneur Di Falco signe la préface du livre de Benoît Fauvarque, Du jour au lendemain. L’auteur, âgé de 28 ans, de plus en plus handicapé par une maladie génétique, témoigne d’un amour de la vie qui marque tous ceux qui l’entourent…

    ALLER PLUS LOIN

    ! Du jour au lendemain, de Benoît Fauvarque, chez Bayard Service Édition.! Pour en savoir plus, rendez-vous sur Facebook : livre du jour au lendemain.! Vous pouvez aussi contacter l’auteur directement par mail :[email protected]

    Vous accompagnez en tant que médecin des personnes en fin de vie. Comment les aidez-vous à vivre paisiblement ce dernier temps de leur existence ?François Buet. Les antidouleurs sont le premier moyen d’aider le malade en fin de vie à être le plus paisible possible. Mais, à côté des souffrances physiques, il y a les souffrances morales. Chaque être humain est appelé à faire des choix fondamen-taux. Des choix d’éternité. Parfois, c’est seulement lorsque les personnes arrivent en soins palliatifs où le temps presse que les choses qui n’ont pu l’être dans l’ordi-naire des jours se dénouent. D’une certaine manière, nous sommes alors, à leur chevet, des artisans de paix.L’approche de la mort demeure pourtant une épreuve. Est-il possible de lui donner un sens ?Nous ne sommes pas faits pour la mort, mais pour vivre. Il est donc normal que

    nous exprimions, croyants ou non, notre tristesse, voire notre colère devant ce mystère. Au creuset de la souffrance, un chrétien peut néanmoins renouveler son acte de foi en l’amour de Dieu et vivre dans une profonde sérénité ses derniers jours, sûr d’être aimé de toute éternité et pour l’éternité par Dieu. Dans sa foi, le chrétien croit, en effet, que la mort n’est qu’un passage. Un passage vers l’amour et même, depuis la résurrection du Christ, vers une nouvelle vie.La mort met le médecin face à son impuis-sance…Exercer dans l’unité de soins palliatifs serait pour moi bien plus difficile si je ne croyais pas que la mort n’a pas le dernier mot, que mourir, c’est aussi entrer dans cette autre vie à laquelle nous sommes appelés. Je veille, par ailleurs, à avoir des temps pour déposer tout ce que j’ai reçu, vécu dans le cœur du Christ, et pour me ressourcer.

    Mais comment parvenez-vous à accepter cette réalité ?Il m’a fallu accepter cette part de vulnéra-bilité qui est en moi, et reconnaître que je ne suis pas blanc comme neige, que j’ai ma part de responsabilité dans le mal qui se fait dans le monde, pour faire l’expérience de Dieu tout amour. Faire l’expérience de l’amour et du pardon de Dieu ouvre des chemins dans notre cœur  : celui de la compassion et de l’espérance pour soi et pour les autres. Au chevet des patients en fin de vie comme aux côtés des personnes en situation de précarité, je suis, comme l’écrit frère Luc, moine et médecin de Tibhirine1, «un pauvre parmi les pauvres».

    MARTINE DE SAUTO

    1. Père François Buet a publié Prier 15 jours avec frère Luc, moine et médecin à Tibhirine. Éd. Nouvelle Cité.

    ~ Une équipe de bénévoles (membres de l’ASP, Association pour le développement des soins palliatifs) accompagne les malades en fin de vie dans l’unité de soins palliatifs de l’hôpital Saint-Vincent de Paul (groupement des hôpitaux de l’Institut catholique de Lille). Ici, en juin 2013, Marie-Madeleine Bouteiller.

    Confronté au mystère de la vie et de la mort, le père François Buet témoigne au quotidien de son espérance en la résurrection. Il est prêtre de l’Institut Notre-Dame-de-Vie et médecin en soins palliatifs. Il a, par ailleurs, fondé un dispensaire au service des plus pauvres.

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    SOCIÉTÉ

    «Nous ne sommes pas faits pour la mort, mais pour vivre»

  • ~ MARCQ ~ GRAND ANGLE ~ 6 ~ FÉVRIER 2015

    Se détendre à tout âgeLes débuts d'année, comme les rentrées scolaires, sont la période la plus propice pour prendre des bonnes résolutions que... l’on ne tient pas. Pourquoi ne pas commencer 2015 avec celle de se faire tout simplement plaisir ? En se réalisant dans une activité, en échangeant, en se détendant : histoire de renouveler notre ouverture à la vie et aux êtres qui nous entourent, et ainsi être plus intensément ancré dans le présent.

    D.

    Mme Lucette V. vient de souffler ses quatre-vingt-dix bougies ou plutôt les neuf grosses bougies qui symbolisent cet âge respectable. Jusque là, me direz-vous, rien de bien étonnant quand on connaît les effets conjugués des progrès de la médecine et de l’hygiène de vie qui ont permis d’accroître l’espérance de vie d’un trimestre par an, en ces dernières décennies. Ce qui est plus étonnant est qu’elle est championne de bridge de la Ligue des Flandres.Mme Lucette V. refuse modestement le titre de championne qu’on lui attribue dans son entourage ; elle se dit simplement «clas-sée» (Fédération Française de bridge 3e

    série Promo pour les connaisseurs») dans le même sens que l’ordre de mérite au tennis. Elle est venue assez tardivement au bridge, à 33 ans, grâce à son mari qui jouait aupa-ravant et l’a initiée en créant un petit groupe de joueurs amis et voisins. Aujourd’hui, elle continue à jouer trois ou quatre fois par semaine dans son club ; c’est cette assiduité qui est, selon elle, gage de réussite. Elle se souvient avec bonheur de ses compéti-tions régionales à Arras et à Reims où elle a terminé première dans les deux cas, ce qui lui a valu ensuite des nominations en compétitions nationales. Deux fois première dans la ligue des Flandres, ce qui signifie deux médailles. Elle confie que l’essentiel est de garder l’esprit de compétition, de savoir

    garder perpétuellement l’instinct de jouer pour gagner sans toutefois oublier l’aspect relationnel des rencontres.Son gendre médecin (en retraite depuis six mois) lui apporte régulièrement des articles de revues médicales attestant des liens entre une activité cérébrale et le recul de maladies neurologiques. Mme Lucette V. les lit en disant qu’elle ne peut juger que par son cas personnel, elle pense que ce jeu améliore la mémoire, permet d’adopter une stratégie variable à chaque donne de cartes et c’est sans doute cela qui entretient l’esprit de la machine cérébrale semaine après semaine.Souhaitons longue vie à elle et au bridge jusqu’à son centenaire !

    RÉGIS F. MARTIN

    À la retraite, j’ai côtoyé des personnes faisant partie d’une grande chorale regrou-pant cinquante à soixante choristes. Elles m’ont invité à leurs concerts. J’ai beaucoup aimé leurs prestations. Mais ce qui m’a surtout frappé, c’est à la fois le sourire et le plaisir évident de tous durant le chant. Un souffle de vie plein de bonheur radieux. Finalement à 72 ans, sur les conseils d’un ami, j’ai intégré cette chorale comme ténor.

    Chaque mercredi soir, répétition. Le décras-sage de mes cordes vocales a été labo-rieux après une si longue interruption. Mais, immédiatement, le plaisir a été là. C’est à chaque fois, une invitation dans un voyage polyphonique fait d’exercices et de reprises, dans un univers rempli de vibrations profondes, d’émotions, de chaleur, de nuances, de légèreté et aussi d’humour. C’est une activité où le collec-tif prime sur l’individualité, avec un seul objectif, l’excellence. Ces moments de

    partage, en symbiose avec tous les parti-cipants, débordent d’une énergie heureuse et conquérante.Le chant choral est un bienfait complet pour le corps et l’esprit. Le choriste est tout à la fois instrument, instrumentiste et luthier. Un art tout entier, qui sait se faire simple et chaleureux. Le chant est un véritable souffle de vie.

    FRANCIS LEMAÎTRE

    *Yasmina Khadra

    BELOTE : JE ME SUIS PRISE AU JEU !

    Je n’ai pas joué aux cartes depuis ma prime jeunesse, c’est-à-dire, il y a un certain temps ! C’était l’époque de la bataille, du «puant»… Il y a quelques années, je suis partie en vacances avec trois amis ; fans de belote, ils avaient besoin de moi pour faire le quatrième… J’ai accepté pour leur faire plaisir, mais je n’étais pas emballée ! Mes bêtises de novice déclenchaient des fous rires inextinguibles.Peu à peu, je me suis prise au jeu et maintenant nous formons une équipe qui se retrouve régulièrement chez l’un ou l’autre... Un petit repas amical, puis nous passons «aux choses sérieuses».Excellente soirée de détente... Parfois c’est moi qui rappelle qu’il faut prendre rendez-vous. Tout arrive.

    M.-M.B.

    Mme Lucette V., championne de bridge à 90 ans !

    Un sport cérébrale qui, selon elle, entretient au moins la mémoire…

    «Pyramide» ? Un vrai sport !

    Si le jeu a disparu des écrans, le club de Marcq conti-nue d’avoir ses fans et d’entretenir la flamme, en toute amitié…

    En guise de détente, il n’est évidemment pas question d’escalader Kheops ou l’une de ses sœurs égyptiennes ! On pourrait plutôt parler ici de sport cérébral puisqu’il s’agit du jeu « Pyramide ». Né à la télé dans les années 80, il engendra quantité de clubs dont celui de Marcq.Las, l’émission ayant quitté le petit écran en 2003, les clubs fondirent comme neige au soleil. Celui de Marcq, même s’il vit ses effectifs se réduire, a toujours résisté et compte encore des membres de la première heure. Je salue ici ceux et surtout celles qui, saison après saison, s’ingénient à inventer des énigmes parfois ardues... ou drôles.En gros, le jeu qui se pratique par équipes de deux, ou à trois selon le nombre de participants, consiste à deviner et aussi à faire deviner un mot par un mot synonyme. Pas si facile ! Essayez un peu en famille. Mais je prêche des gens avertis, puisque le jeu officiel a fait depuis quelques mois sa réapparition avec, bien sûr, des modifications.L’avenir nous dira si le nouveau Pyramide va trouver son public. En tout cas, notre club continue son bonhomme de chemin avec ses adhérents aux âges divers, aux cultures différentes : les «forts» en cinéma, en sport, en littérature, ne sont pas toujours sur la même longueur d’onde.On accepte ses «trous», on rit souvent, et une vraie amitié circule. Les peines et les joies sont partagées. Venez voir : vous serez peut-être séduits. L’effectif augmente, mais on manque un peu de Marcquois, c’est dommage.

    ANDRÉE LESTAVEL

    Tél. : 03 20 72 34 30 (pour renseignements complémentaires).

    LES CHORALES, TOUT UN ART

    «On chante pour s’entendre vivre»*

  • ~ MARCQ ~ GRAND ANGLE ~ FÉVRIER 2015 ~ 7RESSOURCEMENT

    UNE PRIÈRE POUR LA PAIXDieu, nous sommes un avec toi.Tu nous as faits un avec toi.Tu nous as enseigné que,si nous sommes accueillantsles uns aux autres, tu demeures en nous.Aide-nous à garder cette ouvertureet à nous battre pour elle de toutes nos forces.En nous acceptant les uns les autrescomplètement, totalement, le cœur grand ouvert,c’est toi que nous acceptons,c’est toi que nous aimons de tout notre être.Car notre être est au cœur de ton êtreet notre esprit s’enracine dans ton esprit.Emplis-nous d’amour et fais que l’amour nous lie les uns les autrestandis que nous parcourons nos chemins divers.

    Thomas Merton (1915-1968)

    Prière prononcée lors de la première conférence spirituelle et interreligieuse réunie en Inde, à Calcutta, en 1968. Sélectionné par Christophe Chaland, www.bayard-service.com

    Mamie : Pourquoi as-tu eu envie de faire une activité en plus de l’école ?Aymeric : J’ai choisi de faire du karaté parce qu’à l’école les autres se moquaient de moi du fait que j’étais lent à la course et tout ça. J’avais envie de faire du sport. Comme celui-ci était original, sport de défense et de combat, et surtout parce que mes cama-rades faisaient autre chose (foot, tennis, etc.), je m’y suis inscrit. Comme ça, j’aurai de nouveaux amis, hors de l’école. Cela fait quatre ans maintenant et je suis toujours aussi intéressé.Dimanche, j’ai participé à Lille à un tournoi interclubs. C’était génial ! Cette année, en plus, j’ai aussi eu envie d’essayer le ping-pong. Super bien !Aymeric (à sa sœur) : Et toi, Éline, pour-quoi tu as choisi la danse ?Éline : J’aime bien la musique et à la télé, j’avais vu un spectacle de danse que j’ai trouvé beau et pas trop difficile. Cela fait deux ans, ma prof est gentille et je me suis fait de nouvelles amies. J’ai fait un peu de danse classique, et maintenant c’est de la danse moderne. Cette année, je pratique aussi le karaté. Ces activités nous obligent aussi à sortir de la maison, donc à être moins devant la télé ou nos jeux électroniques.

    AYMERIC ET ÉLINE

    Et pourquoi ne pas collection-ner les billets de banque et les pièces de nos ancêtres ? Il n’y a d’ailleurs pas d'âge pour le faire. Louise, 11 ans, se passionne ainsi pour les petites monnaies du temps Napoléon III après la découverte de l’une d’entre elles chez ses grands-parents et l’avoir trouvée fort jolie.Quant à Amandine, 16 ans, elle a commencé une collection de billets en novembre 2011, suite à sa venue à la bourse numismatique de Lille. Pourquoi ? «J’ai d’abord été atti-rée par leur esthétique. Ensuite parce que certains sont très abordables. Enfin, ils sont très instructifs, car il y a un lien entre les monnaies et l’histoire économique et cultu-relle d’un pays», remarque-t-elle. Son clas-seur compte à ce jour quarante-six billets de trente-deux pays différents.

    Le plein de connaissancesLa numismatique est à ce titre un bon moyen d'accroître ses connaissances en géographie ou en histoire. Elle est en effet une jolie façon de voyager, d’ouvrir son horizon et de remonter le temps. Et ce, pour pas forcément très cher.C’est croiser le chemin d’un Gaulois, d’un Romain, d’un roi, d’un chevalier, ou encore d’un aïeul de la Révolution. C’est se remé-morer la guerre de 1914 à travers la monnaie qui avait cours. S’interroger sur ces civili-

    sations du passé et sur les personnes qui vivaient avant nous : comment voyaient-ils le monde ? Leur terre était-elle plate ? En qui croyaient-ils ? Comment s’habillait-on ou comment se soignait-on ? On en vient souvent à relativiser fortement nos soucis du quotidien quand on regarde ceux des

    personnes ayant eu ces objets entre leurs mains.La numismatique est, enfin, un moyen de créer du lien entre les plus anciens, les plus passionnés et les plus jeunes !

    Y.D.

    PAROLES DE JEUNES

    Les activités hors de l’école, c’est génial !

    COLLECTIONNEURS EN HERBE

    Louise et Amandine, numismates à 11 et 16 ans

    Un échange entre une mamie, son petit-fils Aymeric et la soeur de ce dernier, Eline. Pour se détendre manifestement, il n'y a pas que les jeux vidéo !

  • «Croyez en vos rêves, même les plus fous !»

    Comment avons-nous réussi en quelques mois à organiser le voyage ? Avec de la motiva-tion, de nombreuses ventes de gâteaux, petits pains, des après-midi aux emballages cadeaux, de nombreux travaux et beaucoup d’huile de coude, on a fini par y arriver.Le 7 juillet, nous voilà parties pour trois semaines en Croatie ! Après trente heures de bus, nous arrivons dans la joie et la bonne humeur enfin à Split. Trois semaines, c’est rapide quand on y pense, alors pas de temps à perdre !On a commencé par une première semaine de découverte à base de treks en bord de mer, de grands jeux dans la ville, de croisières sur un lagon bleu. Et tout cela sous le soleil ! Trois jours plus tard, nous avons repris le bus pour planter nos tentes à Plitvice où nous avons fait une randonnée à travers les magnifiques cascades.Après cette semaine paradisiaque, on a remonté la Croatie, direction Male Mune, un petit village près de Rijeka où nous avons été super accueillies par un ancien

    scout français, Serge, et par les jeunes du village. Notre semaine a été à nouveau ryth-mée par de nombreuses activités : veillées, jeux, concours-cuisine, olympiades... Entre quelques rares moments de soleil, l’orage était toujours présent. Mais comme disait Baden Powel : «N’importe quel idiot peut camper par beau temps, seule la pluie révèle le scout».

    Une expérience très enrichissanteCette semaine a permis à chaque fille de passer des moments forts comme les «promesses», les «sources» et les temps «SPI».Le thème de notre camp était la rencontre internationale. C’est dans ce but que nous avons partagé notre dernière semaine de camp avec une troupe de scouts croates. Nous leur avons fait découvrir nos habi-tudes, nos jeux, nos chants... notre scou-tisme et nous avons pu découvrir le leur. Ce jumelage nous a permis d’apprendre à les connaître et aussi de découvrir une

    nouvelle langue. C’était une expérience très enrichissante.Bref, après cette belle aventure, on retient une chose importante : «Croyez en vos rêves même les plus fous, quand on veut, on peut !». Cet été, nous participerons au jamboree européen «You’re up !» à Strasbourg. On s’y met dès maintenant.

    SCARLETT L., AUDREY D. ET VALENTINE P.

    «Partir en camp en Croatie, avec seulement quelques mois pour organiser ce voyage ? C’est totalement impossible !» Pourtant, nous, les vingt-quatre caravelles du groupe Jean Desmazière de Marcq-en-Barœul, avons tenu le pari de ce projet un peu fou cet été.

    Le scoutisme sur Marcq

    Scouts de FranceFilles : 1er Marcq groupe Jean Demazieres resp. Bernard HequetE-mail : [email protected]çons : 4e Marcq

    Scouts d’EuropeJean-Noël Roche 1er et 3e Marcq / La Madeleine – Tél. : 06 03 97 61 27E-mail : [email protected].

    Scouts unitaires de France François et Isabelle Malbrel - Tél. 03 20 36 53 58Groupe Saint-Paul 9e Marcq-en-Barœul – E-mail : [email protected]

    8 ~ FÉVRIER 2015 ~ PAROISSES DE MARCQ ~

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