La plume à l’oreille

Livre-CD inspiré par la musique de

Robert SchumannInterprétations musicales et textes

Jeunes pianistes de l’école de musique Pierre Barbizet

Atelier d’écriture : Georges FoveauIllustrations : Olivier Bernex et ses élèves

Marche du soldatextrait de l’album de la jeunesse op. 68

CD plage 1

Léa était assise dans un coin tout poussiéreux de la maison où sa famille venait d’aménager. Elle s’ennuyait car elle n’avait pas d’amis.

– Léa, que fais-tu ? lui demanda sa maman. – Rien, répondit-elle.– Tu ne peux pas te trouver des amis, le parc est juste là ?– Non je suis fatiguée, dit Léa d’une voix froide.Et elle monta à l’étage et s’allongea. Au-dessus de sa tête, elle vit une trappe.– Maman, maman, il y a une trappe et un trésor.– Qu’est-ce que tu racontes ? Cela doit être le grenier. – Mais maman, je te dis que…– Tu as trop d’imagination, Léa, on n’est pas dans un conte de fées.

Léa sortit de la maison mais toujours avec l’idée d’ouvrir la trappe.Elle courut alors jusqu’au parc. Une fois arrivée, elle s’assit sur un banc

toute essoufflée :– Bonjour, dit une fille. Je m’appelle Camille et toi ?– Léa.– Voudrais-tu jouer avec moi ? Lucas, mon petit frère est rentré à la

maison…– OK, la première arrivée a gagné…

Le lendemain matin, en sortant de la maison, Léa vit Camille jouer avec un garçon.

– Bonjour Léa, je te présente mon frère Lucas.– Bonjour Lucas, comment vas-tu Camille ?– Très bien, comme on est là depuis un an, on a construit une cabane,

tu veux y aller ?– Oh oui !De ce pas, ils allèrent dans le jardin où se trouvait une petite cabane

perchée dans un arbre et montèrent dedans.

– On est seuls ? dit Léa.– Oui, pourquoi ? demanda Lucas.– J’ai un truc à vous dire… Heuuh, hier j’ai découvert un grenier dans

ma nouvelle maison et je pense que s’y cache un trésor.– Eh bien, allons voir…– Mais je n’ai pas d’échelle.– Je crois que papa en a une, répondit Lucas.Ils allèrent chercher l’échelle et la portèrent jusqu’à la maison de Léa.La montée d’escalier se fit difficile mais réussie.Une fois à l’étage, ils calèrent l’échelle avec stabilité.– Il faut que quelqu’un reste en bas pour surveiller, dit Léa. – Ce sera Lucas dit Camille.– Mais pourquoi, c’est toujours moi ?– Parce que tu es le plus petit, répondit Camille.Léa monta la première. – Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Camille.– Je ne sais pas, je ne vois rien, il n’y a pas de lumière. Mais il me sem-

ble que maman en a une dans la chambre sans fenêtre.– Je vais la chercher, dit Camille.Puis, elle revint :– À moi de monter…Camille grimpa à son tour.– Allume la lumière ! La pièce est sombre… Où est le trésor ? demanda

Camille.– Je ne sais pas, répondit Léa.– Mais regarde, il y a un piano, s’exclama Camille.Léa alla jusqu’au piano et joua. Une merveilleuse mélodie sortit du

piano !– C’est un piano magique cela sera un secret entre nous.– Tu vas devenir célèbre, dit Lucas qui avait fini par grimper lui aussi

dans le grenier.À partir de ce jour, Léa devint une grande pianiste, célèbre et heu-

reuse.

Maeva Bekdémurian11 ans, piano cycle I, 2e année

Pauvre orPhelinextrait de l’album de la jeunesse op. 68

CD plage 2

Un jour, un petit orphelin et vagabond, qui n’avait jamais osé s’expri-mer aux autres gens, prit un grand bol de courage et monta sur l’estrade où le maire de Marseille donnait une conférence.

Il prit le micro et ne savait pas trop quoi dire devant tous ces gens. Il était ému et n’arrivait pas à parler, puis il se ressaisit et dit :

– Vous, vous vous êtes toujours moqué de moi, jamais vous ne m’avez écouté. J’aimerais vous dire que je ne vous en veux pas. Je voudrais juste un peu de compassion et d’amour.

Lucien Robinot11 ans, piano cycle I,4e année

le cavalier sauvageextrait de l’album de la jeunesse op. 68

CD plage 3

Je vois une ruelle avec des bâtiments alignés ; c’est la nuit, il fait noir et un silence de plomb règne. Au loin le petit bruit des sabots du cheval d’un cavalier, arrivant de plus en plus vite et de plus en plus fort.

Le premier personnage est un cavalier, un cavalier fantôme dans un habillement de chevalier médiéval, une ombre sur un cheval.

C’est un personnage assez bizarre, en voyant cette ombre réelle mais irréelle en même temps, on pourrait penser qu’il se fait attaquer par des formes étranges…

La scène se déroule devant nous comme dans un rêve en ayant l’im-pression de les toucher comme dans un rêve ou un cauchemar.

Un étrange personnage qui arrive sorti de nulle part, qui passe devant nous et qui repart comme il est arrivé.

Iris Barrielle12 ans, piano cycle II, 3e année

À SUIVRE...