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belliard en montmorillonnais 1610 - 2010 Une famille au passé simple Saisons 1 à 3 les éditions Au Fil de la Gartempe

Livre des saisons 1 à 3

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Généalogie belliard en montmorillonnais saison 3 Chers généalogistes et lecteurs, Voici, aussi complète que nous l'avons pu, la parution des trois générations les plus anciennes de notre famille BELLIARD

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b e l l i a r de n m o n t m o r i l l o n n a i s

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Une famille au passé simple

“Saisons 1 à 3”

les éditionsAu Fil de la Gartempe

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BELLIARD, une généalogie en montmorillonnais

Histoire d’une famille au passé simple

Avant-propos

De notre grand-père, Charles, je n’ai jamais su, de ma Mère Madeleine, que

quelques bribes de la vie de celui-ci. Charles, charron de métier, installé à

Jouhet, mobilisé en 1914 pour la Grande Guerre - qui lui laissera la vie sauve - ne

retourne pas à son foyer comptant pourtant trois enfants. C’est ainsi que ma mère,

Madeleine, distillait des informations en demi-teinte, un tantinet subversives selon

lesquelles Charles, son beau-père, aurait été blessé à un oeil et défiguré, se serait

installé dans la région de Saint-Etienne, y aurait été embauché à la “Manufacture”.

Les archives démontreront qu’au contraire de ce qui était prétendu, Charles revint

à Montmorillon à deux reprises, dont en 1919, date à laquelle il est convoqué aux

fins de signer les documents qui font de ses trois enfants des Pupilles de la Nation..

et je découvre qu’à cette époque Charles réside à Roanne où il est employé “char-

ron”.....

Q uid de notre grand-tante Marie-Alice ou grand-oncle Ernest, son frère....

Rien ne figure dans les notes de mon père, si ce ne sont quelques prénoms

mais aucune date de décès éventuel, aucun lieu de résidence. Marie-Alice, nous

“avait-on” dit - une information familiale non confirmée - aurait épousé “Charles

Monpezat” et qu’ensembles en affaires, lors d’une visite bordelaise au début de l’

entre deux guerres, “auraient proposé” à leurs nièces et neveu, Valentine, Jean-

Mary et Suzanne, bordelais tous les trois, de s’associer dans un commerce d’arti-

cles d’habillement.

- Qui était donc ce grand-oncle par alliance? d’où venait-il?

- Que faisaient les trois adolescents belliard à Bordeaux dans ces années d’entre

deux guerres? Quels étaient leurs projets de vie? Nés sur les bords de la

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Gartempe, à Jouhet, ils eurent pour eux leur détermination à s’en sortir. Je vous

invite donc à découvrir leur passé, leurs racines parcequ’ils nous sont proches, que

nous les avons connus et qu’en en découvrant leur passé, nous découvrons le

nôtre.... Pour ce, nous allons devoir franchir quelques siècles de notre histoire poi-

tevine et plus précisemment montmorillonnaise et dont les évènements scandent

le rythme de vie de tous nos aïeux. Quelques informations vous permettront, je l’es-

père, d’en apprécier la lecture de même qu’elles vous éclaireront sur les us des

périodes traversées.

L’ histoire de notre Famille [de ses origines identifiées et “fixées” à la géné ration

de mon Grand-père Charles], a pour cadre principal l’arrondissement de

Montmorillon, petite Sous-préfecture du département de la Vienne créé, comme

tous les autres, à la révolution. Avant cela, notre “contrée” était partie intégrante du

POITOU, aux limites de la Marche du Limousin. Les terres s’étendant de la Côte

atlantique aux marches du Limousin furent depuis l’installation anglaise en

Aquitaine-Perigord l’objet de revendications permanentes jusqu’au départ de ceux-

ci. Notre région fut l’objet de disputes particulièrement cruelles, propriétés de mai-

sons successives, tant anglaises que françaises, à cela se superposant, des

décennies durant, les affrontements fratricides inter-religieux, catholiques et pro-

testants. C’est dans ce contexte, que l’on qualifierait de nos jours, de “Géo-politi-

que” que notre branche familiale ,les belliard, notre nom de famille, trouve ses raci-

nes poitevines, pour ce qui est des plus anciennes, autour de 1610-1620. Les

Archives de la Vienne sont organisées, accessibles et gérées. De documents

volés, détruits ou empruntés mais jamais restitués, au coeur d’une période capitale

pour retracer nos ancêtres, il nous manque “tout simplement” près de trente

années d’archives sur la seule commune de Leignes sur Fontaine, période s’éten-

dant de 1605 à 1644, comme un vide sidéral nous laissant sans moyen aucun sauf

celui de l’imagination, de la supputation car Leignes est alors ni plus ni moins que

LE berceau de la famille! Au final, restons positifs et reconnaissons que nos

Archives Départementales regorgent de ressources étendues.

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LES OUTILS DE MEMOIRE

Avant de vous abandonner à la découverte de nos ancêtres, il est importantde comprendre pourquoi et comment nous pouvons, de nos jours, à une telle dis-tance de temps et de moyens, accéder à ces informations précieuses sans latrace desquelles aucun acte de généalogie ne saurait voir le jour. Cela ne veutpas dire que chercher puis trouver se fait avec confort et aisance (le web offremaintenant l’accès à la plupart de ces données et dans des conditions de confortde travail impensables il n’y a pas vingt ans) car il faut “donner” de soi et de beau-coup de temps. Ce qui est “brillant” dans tout ceci, c’est la présence d’esprit deshommes qui, il y a des centaines d’années, furent les maîtres incontestés de l’or-ganisation de la mémoire historique. Doit-on se poser la question de savoir si, endécrétant à Villers-Cotteret, François 1er avait à ce point, le souci de défendreles généalogistes que compte la France de nos jours? Non pas, mais une plusvaste vision de la place de l’Homme, de la Famille en ce monde et de la créationdes outils de la gestion des patrimoines royaux, bourgeois et roturiers de sontemps.

UNE SACRÉE INVENTION: L’ ÉTAT CIVILCe titre vaut surtout pour les généalogistes de tous poils, je l’avoue volon-

tiers car sans l’état civil, pas de mémoire individuelle non plus que de mémoirecollective... passons donc! L'histoire de l'état civil en France trouve ses racinesdans les pratiques de l'église catholique romaine, bien que ce principe d’enregis-trement n'ait été véritablement institué qu'avec le décret du 20 septembre 1792.Avant l'instauration de l'état civil, sous l’ancien régime, l'identification des person-nes était régie principalement par la ‘reconnaissance interpersonnelle’, fondée surla perception des visages. La reconnaissance orale est alors facilitée par unehausse démographique modérée et un taux endogamique élevé { social, profes-sionnel, géographique}. Les personnes sont alors dotées d'un prénom (bien sou-vent le nom de baptême du saint correspondant à leur jour de naissance) quiapparaît en France au XIIe siecle. Dés le 16ème siècle, l'enfant à son baptême,reçoit préférablement le prénom de ses parrain et/ou marraine (constat facile àfaire à la lecture des actes). S'il s'agit d'un garçon, le prénom du parrain (il estarrivé que deux parrains soient retenus) et dans le cas de naissance d'une fille,le prénom de la marraine.Pour conclure précisons que nous n’avons pas trouvéde trace d’attribution de plusieurs prénoms à un même nouveau-né et nous endéduisons que ce phénomène est moderne.

En France, l'autorité religieuse a, très tôt, souhaité répertorier, dans les registresparoissiaux, les individus ayant reçu le baptême ou ayant été enterrés dans la religion.Ces précurseurs de l’état civil servent aussi de preuve dans les procès, raison pourlaquelle les différents gouvernants l’ont rendu obligatoire puis ont progressivement

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accru les mentions portées à l’état civil. Ces registres sont parfois assortis d'un “regis-tre d'état des âmes” (équivalent de l'actuel Registre de population) rédigés à titre privépar des curés qui veulent faire un état moral de leur paroisse, afin de démasquernotamment des cas de bigamie, de concubinage ou d'impiété. L'acte officiel instituantla tenue obligatoire des registres des baptêmes et des sépultures date de 1539. C'estl'ordonnance de Villers-Cotterêts, signée par le François Ier, ordonnance par ailleursrendue célêbre par l'obligation faite d'utiliser le français dans tous les actes officiels.Seuls quatre articles de cette ordonnance sont consacrés à l’état civil. Les registres demariages le seront à partir de 1579 conformément à l'ordonnance de Blois. A partir duXVIe siècle, baptêmes, mariages et décés sont inscrits sur les registres paroissiaux del'Eglise catholique.En avril 1667 la tenue des registres en double est en principe rendue obligatoire, rédui-sant fortement la perte totale des informations pour cause de troubles, guerres, incen-die ou dégradations des rongeurs. Un exemplaires, dit “grosse” doit être conservé augreffe du bailliage, le second la “minute”, après avoir été paraphé, retournera entre lesmains du curé desservant la paroisse. L’'ordonnance de 1667 mal appliquée, ce n'estqu'à partir de la déclaration du 9 avril 1736, rappelant et complétant celle de 1667, quel'obligation de tenue en double des registres sera réellement généralisée.

ÉGLISES,PRÊTRES,CURÉSB A P T Ê M E S , M A R I A G E S & I N H U M AT I O N S

Nous comprenons mieux, à la lecture des pièces justificatives, pourquoi desecclésiastiques ont fait l’impasse - parfois des années durant - sur leur obligationde transcrire les actes, eux-mêmes peu payés, {enregistrements gratuits pour les“sans-grade” } négligés de la hiérarchie et mortels comme tout un chacun.Sensibles à la considération des “puissants“ , les anonymes du “Clergé de ter-rain” le traduisaient, à leur manière: certaine Pompe à la célébration de baptê-mes, exhubérance des textes de tel mariage, efforts de circonstance à la rédac-tion des actes, embellissements de lettrines, recherche d’effets de signatures, ins-criptions à genre cabalistique, déclinaison de titres et de mentions dans lesquelsils plaçaient leur orgueil, leur vanité temporelle. Eloignés de l’Évêque, souvent debonne extraction, ils eurent conscience de leur pouvoir temporel sur les âmes.....maigre consolation qui ne rendait pas les hivers moins rudes, les maladies moinsviolentes, la faux du Ciel anéantissant, sans discernement, lors de dures épreu-ves, le travail consacré à apporter les Âmes à Dieu.

C’est une chose avérée que, je crois, seule, la lecture des archives d’étatcivil de ces époques nous enseigne: l’abnégation et l’indéniable courage qu’il aparfois fallu aux curés de nos campagnes pour avoir, dans les froids glaciaux,l’humidité de nos églises et chapelles, au fin fond de nos campagnes ( celles-cine ressemblaient en rien à ce que nos petites départementales ou chemins vici-naux bordés de forêts impeccables nous dévoilent de nos jours) pratiqué les éta-

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pes de leur culte, baptêmes, promulgations, mariages et inhumations. Certes,diront ils furent le choix de cette vie et que cela les regardait,eux! mais si lesPrélats pouvaient mener une vie confortable et aisée, je crois à la pauvreté et audénuement de ces hommes de terrain, les seuls véritablement comptables -strictosensu- des Âmes des foyers épars de nos contrées reculées de ce poitou du sud-est.......

Si d’aucun nous ont donné du fil à retordre (tous n’écrivaient pas avec lamême application si l’on en juge par les preuves apportées ici) ils étaient alorsseuls dépositaires du pouvoir de dresser ces actes, ils ont dressé un nombreincalculable de constats de naissance, de mariage, de décès. Ils ont partagé lamisère, côtoyé le dénuement, vécu impuissants, les épidémies dont ils furent lescomptables de ces âmes qui leur échappaient et dont ils avaient, par missiondivine, charge ici-bas.... Il faut s’imaginer des villages entiers dont les populationssont décimées en quelques jours: pages entières d’archives égrènant, sanspudeur, noms, prénoms ou “petit corps” s’il s’agissait d’en nouveau-né sans pré-nom - car non baptisé - parfois l’âge mais aussi des “Chrétiens anonymes”. Ils ontrelaté, sans aucun souci de postérité, souvent avec excès de concision [pour lesgénéalogistes-amateurs que nous sommes] parfois avec l’emphase d’une signa-ture tarabiscotée pour un Ponte local, comme leur quotidien ordinaire. En effet, leclergé séculier (http://fr.wikipedia.org/wiki/Clergé_séculier) n’était pas traitécomme le reste de la hiérarchie de l’Eglise.

Les corps enterrés dans les églises dont les sols dépourvues de dallages etcomblés de terre battue), dégageaient une odeur insoutenable, en particulier dèsles chaudes journées de printemps et d’été. Les curés étaient fréquemmentconfrontés aux voeux de ces “fils” de l’Eglise qui éxigeaient que leurs êtres cherssoient mis en terre au plus près de Dieu, les familles faisant pression pour que ledéfunt puisse rester “ le plus près du Ciel” les meilleurs emplacements étant prèsdu Maître-autel, du Chœur, de la Chair, des confessionnaux.

On toucha rapidement aux limites du “système”, la densité des trépassésintra-muros obligeant le Curé à abandonner l’intérieur de l’édifice pour l’extèrieurde celui-ci, accompagné du même souci des ouailles dans leur proximité à Dieu,d’où la présence d’enterrés au long du périmètre exterieur ou sous les balais.Apparaissent alors les premiers “petits” cimetières, toujours aussi proches quepossible du Ciel, soit autour du périmètre immédiat de l’église, le “petit-cimetière”mais aussi sous le balais. Puis, par manque de place, décision sera prise de“délocaliser” hors le village, dès lors noté comme “grand-cimetiere”.

LES MÉTIERS DE NOS AÎEUXPEU D’INFORMATIONS AVANT LES ANNÉES 1870

De Pierre belliard, vers 1615, à Jean belliard installé Maître Tailleur d’habits

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à Montmorillon en 1932, rares sont les occasions de relever, à la lecture des actescourants (naissances, et baptêmes, publications des bans et inhumations) les tra-ces de leurs métiers. Depuis les années 1600, des enregistrements parcourus, unconstat s’impose: pour ne citer que les communes aux racines de nos ancêtres,Leignes, La Chapelle, Jouhet, Salle-en-toulon, Morthemer, Pindray etc les métiersindiqués dans les actes dressés par les curés relèvent d’un rang social élevé(Seigneur, Escuyer, Gentilhomme...) ou d’un métier relevant d’une Corporation(tailleur d’habits, meunier, chirurgien, charpentier... ) et les “Gens d’Église”.

La Révolution va “débloquer” cette situation en obligeant l’officier de l’étatcivil à user d’un langage nouveau [texte ‘formaté’, dirions-nous maintenant] parlequel les actes apportent de nombreuses précisions, la qualité du déclarant, cou-sin, parent, ami, compagnon de travail.... il devient également fréquent de juxta-poser au patronyme du “témoin” un nom de lieu de vie et une profession, éclai-rant soudain notre travail, donnant de nouvelles pistes. La perte car il y a toujoursune contrepartie à un “progrès”, elle nous concerne dans nos recherches familia-les car les fonctions de parrain et marraine disparaissent... Pas partout avec labrutale soudaineté, certains nouveaux officiants communaux de l’ état civil procè-deront “en sifflet”, traduisant ainsi leur angoisse nostalgique devant l’abandond’un système qui perdure depuis le milieu du 16ème siècle.

En déchiffrant les documents des années 1600, il y a encore un océan àfranchir pour gagner les eaux plus fécondes des années 1789.....

Apparaissent plus tardivement les métiers de tuiliers, marniers cependantque, pour l’essentiel, nos ancêtres ont orbité autour des activités agricoles. Notrelignée s’en éloignera définitivement dès l’installation de Jean à La Trimouille. En1846, demeurant à Pindray, François Beliard est ‘domestique’ et, en 1876 estsignalé comme ‘Laboureur-journalier’. Les informations de 1876 donnent Jeaninstallé ‘maréchal-ferrand’ à La Trimouille. Au même lieu, en 1896, Jean décédé,son épouse Adeline, chef de famille, âgée de 38 ans est ‘débitante’.

Faute de certitudes, place aux suppositions:• lorsqu’ils sont identifiables, le contexte local dans lequel évoluent les

membres de la famille, tels que “demeurant au village de Servon...” à proximitéimmédiate d’un moulin à farine. Si l’ancêtre n’est pas cité comme meunier (car lemétier important pour l’époque est clairement annoncé..) on peut en déduire quel’habitant de Servon “travaillait” à la meunerie et à l’environnement, comme labou-reur, comme journalier par exemple.

• lorsque les liens apparents au travers de la mention de la présence d’unaïeul, lors d’une cérémonie de baptême, de mariage ou d’obsèques: un examenattentif des personnalités présentes et nommées par le curé fournit autant d’indi-cations permettant de déceler tel critère et de “classer” l’aïeul comme travaillant àla terre ou en qualité d’artisan.

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• Plus tard, les profession seront clairement “déclarées” [ cf notre aïeul bel-liard de Fleuré “boulangé” à Nieul l’Espoir ] Lors de la déclaration d’une nais-sance, je cite: << aujourd’hui vingt deux germinal an 6 de la république fran-çaise..... ont comparu pierre .... , marie belicault femme beliar Boulangé agé detrente ans demeurant dans le bourg de Nieul de cette commune>>

En résumé, sur la periode s’étendant des années 1620 à l’orée des années1800, seuls les métiers et professions reconnus sont mentionnés: tailleur d’habits,propriétaire, chirurgien, Seigneur (même s’il s’agit plus d’une fonction que d’unmétier en soi), curé, prieur, boulanger, notaire... Au fur et à mesure des décén-nies suivantes, les métiers se diversifient, se précisent. C’est ainsi que l’on citedans des actes de mariage, la profession de certains témoins présents aux céré-monies: paroisse de Pouzioux: 8 juillet 1749 mariage de Marie, fille de Isaac Beliard avec Pierre Rossignollaboureur.... • 30 janvier 1799 (11 pluviôse an VII de la République) témoin de naissance,Jean Beiliard, journallier au hameau du bourg de Leignes....Dès 1836, date des premiers recensements, l’accès aux informations sur lesmétiers pratiqués par les aïeux devient aisée et jette alors un éclairage précis,comme un révélateur soudain, affichant avec une douce brutalité: cabaretier,giletier, débitant, brodeuse, charretier, fermier, journalier, ..... Ça y est, je saisenfin!1836, recensement Pindray, Christoph beillard, journalier1846, recensement Montmorillon, Sylvain Béliard est mécanicien rueGrassevaux.

N O M S D E F A M I L L EBELIAR, BELIARD, BEILLARD ou belliard ?

En France le nom de famille est un mot attribué à une famille pour la distin-guer des autres familles composant un groupe social. On utilise aussi le motpatronyme qui vient du latin pater. Mais ce terme est ambigü car il peut tout aussibien désigner le nom de famille et le nom patronymique. A lui seul, le nom defamille ne permet pas de distinguer un individu d'un autre à l'intérieur d'une mêmefamille, d’ où l'adjonction d'un prénom. Les noms de famille sont apparus enFrance au XII siècle dès lors que la hausse constante de la démographie ne per-mit plus de différencier les individus par leur prénom (à l'époque, les prénomss'appelaient d'ailleurs noms et suffisaient amplement à l'identification personnelledans l'espace restreint des microsociétés que constituaient nos village ouhameaux).

Au Moyen-âge, on a l'habitude de distinguer les différentes personnes por-tant le même prénom en y associant le nom du père (le Martin de Jean ou deLuc), son lieu de résidence ou de provenance (du theil ou le limousin), une singu-

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larité liée au physique ou au caractère (le grand, le bon, Joly ou encore Martineau‚le petit Martin), son métier (le marchand ou boucher). En outre, la variante orthogra-phique ( jusqu'à une quarantaine, pour certains noms !) constitue l'un des facteurs qui expli-quent la grande variété des patronymes français et la fréquence des noms “rares” (moinsde 50 porteurs vivants au moment du recensement) et qui a pu être estimée à 50 % de l'en-semble des noms de famille.

Selon une source, environ 300 000 personnes en France seraient les uniques et der-niers porteurs de leur patronyme, alors qu'un nombre équivalent de Français se partagentle nom de famille le plus fréquent : Martin.

Certes, selon l’expression consacrée, nous “descendons tous du même père”.Toutefois, la déformation des noms de famille est un phénomène dont il est difficile de sefaire une idée quand à l’ampleur des “dégâts”...les milliers de pages d’archives parcouruesen attestent à tout instant.

Au XVI siècle, l'ordonnance de Villers-Cotterêts a généralisé l'enregistre-ment des baptêmes, donc du nom de famille (mais sans fixation de l'orthographe),pour les Catholiques. L'inscription sur les registres d'état civil sera progressive-ment élargie à tous les citoyens sans distinction de confession après laRévolution française. La Révolution fixera également les noms de famille par laloi du 6 fructidor an II. Cependant de légères variations orthographiques serontencore observées jusqu'entre 1875 et 1877, à l'occasion de l'émission des pre-miers livrets de famille. L'arrivée d'une informatisation mal maîtrisée dans lesannées 1980 fera également varier quelques orthographes en supprimant indû-ment les signes diacritiques.

Voici un aperçu non exhaustif d’improvisation sur le thème “belliard” en1623 belliard, en 1647 beliat ou boliat, puis bellion, bolian, billiard, beillard... C’estainsi qu’une même famille pouvait en une génération “perdre” des membres decette manière. La première mention de notre “ancêtre” PIERRE (sous réservequ’un jour futur... etc...) est celle faite lors de l’enregistrement du baptême de sonpremier (?) enfant, sa fille RENÉE née à La Chapelle-Viviers le 16 septembre1647:

Dans l’acte ci-dessous, le prêtre, Mr Chenebaud curé de La Chapelle-vivers, a orthographié BELIAT ou BOLIAT et Jehanne PAIN est difficile à lire.

“ L e 1 6 è m e d u s u s d i t m o i s j e / / c u r é s o u s s i g n é a é t é b a p t i s é e R e n é e f i l l e d ep i e r r e b e l i a t e t d e J e a n n e p a i n S o n p a r a i n a é t é m i c h e l b e r t o n n e a u e t s a m a r a i n eR e n é e g i r a u d q u i n e s a v e n t s i g n e r ” J C h e n e b a u d c u r é

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Remontons le temps: une mention des plus ancienne que l’on puisse met-tre en avant est celle concernant la cité de Montbéliard. J’évoque ce point en cequ’il met en évidence le nom BELIARD (un seul L-) certes, accolé.... toutefois, ils’agit de la traduction du nom germanique des lieux “M ö m p e l g a r d ”. Ce futune principauté, membre du Saint Empire Romain Germanique. Si un doute nem’avait pas saisi après avoir constaté que la première trace écrite de la ville deMontbéliard (Montem Billiardae) date de l’an 935, je ne porte pas plus que celad’intérêt à ce qui pourrait constituer une source à notre nom de famille. En effet,J’ai en mémoire avoir lu, dans les années 50’, (dans un dictionnaire des noms etprénoms de France édité par une maison importante et réputée) que notre patro-nyme aurait pour racine: belier, synonyme d’homme fort. Rien que ça!.

Dans un petit ouvrage traitant d’histoires liées au passé coutumier du sud-est et plus précisemment de l’Ardèche, on cite le terme d’ ABEILLARD, nom demétier donné aux pâtres dont les troupeaux de brebis de la région broutaient teldes “essaims” d’abeilles .... D’ Abeillard à belliard, il n’y a qu’un ru à franchir...

La consultation d’ archives atteste de la présence du patronyme belliarddès les années 1500 et avant. C’est particulièrement le cas du département desDeux-Sèvres mais également du département du Maine-et-Loire où l’on relèveune densité exceptionnelle de personnes portant notre patronyme - régions avant1789 - et bien antèrieurement à la naissance de Pierre. Dans certaines régions, ilressort que ce même patronyme est cité dès le 15ème siècle!. Il est question d’uncertain Jacques belliard, dans la transcription d’un acte daté du 30 Juin 1563 por-tant sur la cession entre tiers d’une ferme cise à Villejuif que “ledit belliard” avaiten gérance..... En Italie, il est fait mention d’un belliard au 15ème siècle!!

J’ai trouvé les “traces” suivantes:• Xxx belliard de saint laurent de la plaine (anjou) hypothèse marié en

1569 à Montjean sur loire et dont un aïeul est né peut-être en 1350.....• un jean belliard né à Druento province de Turin, Italie, décédé ca 1466.

A épousé Alaette NN d’ où un fils, Sauveur belliard, né même place, marié àMarseille le 22 mai 1466 !

• Antoine belliard né à Manosque, décédé avant 1555 marié à AntoinetteVOLLE dont un fils Rostan belliard décédé en 1595......... Bon, stoppons là carpeut-être qu’ Adam, le premier mari de Ève était né Adam belliard ....

Entre l’année 1601, époque datant les premiers enregistrements parois-siaux de La Chapelle Viviers et le début du 20 ème siècle, l’orthographe de notrepatronyme à fait l’objet d’une dizaine de variantes pour aboutir à une fixation dèsles années 1910, tout du moins au niveau de NOTRE seule lignée: belliard. Eneffet, des frères ou fils de même famille ont fait l’objet de « manipulations ortho-graphiques » involontaires basées sur l’ incapacité d’aïeux d’épeler, d’écrire leurpropre patronyme et l’on peut constater cela jusqu’au niveau même d’un villageoù le curé qui avait baptisé un enfant sous beliard, le mariait sous beliar et bapti-

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sait la progéniture sous beillard.... Il n’est donc pas interdit de penser que des familles proches de notre lignée

et portant un patronyme proche du nôtre mais modifié par faute administrative ontexisté, existent et existeront sans que nous ne le sachions jamais, sauf que d’yconsacrer un temps important. Ce sera pour une autre “vie”.

DÉSORDRES CLIMATIQUES (déjà?)

É T É 1 6 1 5 : c a n i c u l a i r e H I V E R 1 6 1 5 - 1 6 1 6 : g l a c i a l

Quatre ans se sont écoulés depuis 1610, année de l’assassinat de HenriIV. Marie de Médicis abandonne la régence en 1614 à son fils LOUIS XIII (1601-1643). Alors jeune roi de France, LOUIS XIII traverse le Poitou en 1615 et sedéplace à BORDEAUX pour y épouser, le 21 novembre, une princessed’Espagne, ANNE d’ AUTRICHE.

Sur le retour, l'intensité du froid est telle que, du régiment des Gardes fortde 3.000 hommes (formant l'escorte royale), plus de 1.000 périrent au cours duvoyage! La Cour dut s'arrêter à Poitiers puis, les équipages épuisés, à Tours, car,dit le Mercure Français, " le froid fit mourir tant de valets et serviteurs des princeset seigneurs qu'ils furent contraints, étant à Tours, de “faire maison neuve ".

En 1621, LOUIS XIII revient en Poitou et se rend à Niort pour y organiser lalutte contre les calavinistes. Au final, en 1624, il obtiendra la réddition de toutesles places du Poitou. Le siège de LA ROCHELLE, organisé par RICHELIEU, setermine en 1628. Notre région, autour de Poitiers, capitale, a été et demeure alorsune terre d’affrontements religieux et politique mais une certaine paix s’établitenfin..! Des historiens rapportent qu'en certains lieux de la Sarthe, l'épaisseur dela couche de neige atteignait la hauteur d'un homme. A Paris, la Seine fut geléedu 1er au 30 janvier 1616, et, lors de la débâcle, un côté du Pont Saint-Michel setrouva renversé....

C’est à cet instant de l’histoire de France qui se joue en Poitou, y associant, autour du souverain d’un royaume en gestation tousles puissants dont les“locaux” employeurs de nos ancêtres, je veux dire,les Seigneurs des Forges,duTheil, d’Anzec, des Vaux, les maîtres de nos aïeux, que PIERRE et JEHANNEentrent en scène dans la présente généalogie.

Est-ce l’effet du froid intense qui sévit en ces années de misère ? le constat:l’épidémie de peste qui sévit en Europe et en France, tout particulièrement, àrépétition depuis 1601, (la peste noire fut dévastatrice en 1606) régresse pourstopper en 1616. En 1619 le Poitou, entre autre, subit un été caniculaire alors quel’hiver 1620-1621 est long et glacial avec des gelées rudes de fin janvier à finfévrier mettant à mal populations, récoltes à venir et cheptels. << Les ports deCalais et Dunkerque furent gelés ainsi que les lagunes de l’Adriatique qui empri-sonnèrent la flotte vénitienne ! Il fut relevé -17° à Marseille>>

Drôle de climat pour venir au monde !

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Certification, devant témoins, du registre des “BMS” (Baptêmes, Mariages, Sépultures)du village de La Chapelle (de) Viviers en novembre 1645 pour l’année 1646.

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Page extraite du registre des “BMS” (Baptêmes, Mariages, Sépultures) du village deLa Chapelle- Viviers pour l’année 1602: l’oeil s’accoutume peu à peu à l’écriture.......

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NAISSANCE DE PIERRE BELLIARDE N T R E 1 6 1 0 & 1 6 2 0 ? E T O Ù ?

(entre nous, les choses commencent mal ! )

QUAND PIERRE BELLIARD EST-IL NÉ ?

Précisons d’emblée qu’ à la rédaction de ces lignes, nous ignorons tout dela date et du lieu de naissance de PIERRE. Pour avoir “remonté quelques siècles”jusqu’à lui, de l’ensemble des recherches effectuées, des vérifications et recou-pements nécessaires opérés, ceci nous autorise à affirmer qu’il est sans aucundoute, sans aucune ambigüité, notre ancêtre le plus ancien connu à ce jour. Nousdirons que “tout colle pour être affirmatif...”

COMMENT ESTIMER SA DATE DE NAISSANCE ?

Nous nous en remettons aux informations collectées lors de nos recher-ches. Cette date nous est indiquée approximativement par son acte de décèsenregistré le 15 Août 1682. Le Père Abriou, alors curé de Leignes-sur-Fontaine,note: “....mendian, du village de Servon agé de 70 ans ou environ” L’ expériencenous ayant montré qu’il faut prendre ces indications avec précaution, nous esti-mons toutefois, sans trop de risque, que PIERRE pourrait être né autour des l’an-nées 1610-1612. Des “puristes” objecteront l’âge de son épouse née en 1623 ou1624 (voir l’alinéa “QUELLE ÉPOUSE POUR PIERRE BELLIARD ?”).

OÙ PIERRE BELLIARD EST-IL NÉ ?

Il reste à supposer son lieu de naissance en l’un de ces trois villages:La Chapelle-Viviers, Leignes sur Fontaine ou encore Pouzioux, mais vrai-

semblablement pas ailleurs!De quel droit, direz-vous? La réponse, bien que complexe, nous sommes

supposé la trouver parmi les date et lieu de naissance de ses “prétendantes”.Eneffet, les seules données déterminantes, car disponibles, relatives à une date età un lieu de naissance, sont celles de JEHANNE PAIN ou de JEHANNE PAINnées l’une et l’autre à La Chapelle-viviers... d’accord mais..

QUELLE ÉPOUSE POUR PIERRE BELLIARD ?

La lecture des archives se fait, à l’évidence, en remontant le temps. Nous trouvons

un acte de décès, de mariage ou de naissance comportant un patronyme recherché. il reste

alors à vérifier que cette “personne” est bien reliée à ce que nous avons déjà trouvé.

Page 15: Livre des saisons 1 à 3

En décryptant les archives des lieux, la surprise fut de découvrir que la loi de Murphy

s’invite en généalogie: un cruel constat s’imposait alors: deux jeunes filles furent nominées

qui pouvaient prétendre à être l’ heureuse élue.

La première nominée, JEHANNE PAIN, est née le 8 août 1623 à La Chapelle-Viviers.

Ses parents sont Pierre PAIN (ca 1597 - 28 05 1628) et Anthoinette PESTRE.

La seconde nominée, JEHANNE PAIN, est née le 30 juillet 1624 à La Chapelle-

Viviers. Ses parents sont Catherin PAIN (ca 1586 - 1634 ) et Françoise CHEUVREUX (ou

Cheureux, ou Cherveux , nom de famille du Curé du lieu).

la preuve en images:

CI-DESSUS: Hui t Août 1623 BMS La Chapel le-Viv iers Acte de naissance et baptême deJEHANNE PAIN (f i l le de Pierre PAIN et de Est ienette PESTRE)

parrain jacques PESTRE et la marraine Jehanne Axxx

Le 30 Jui l let 1624 BMS La Chapel le-Viv iers Acte de naissance et baptême de JEHANNE PAIN ( f i l le de Cather in PAIN et de Françoise CHEUREULX, sa femme)

de la paroisse de Leignes sur fontaine Le parrain Paul xxxx et la marraine Jehanne xxxx

Page 16: Livre des saisons 1 à 3

VERDICT RENDU DANS“L’AFFAIRE JEHANNE PAIN”

ATTENDU QUE1) en examinant les patronymes présents dans les actes, parmi l’entourage

“JEHANNE PAIN 1624” nous ne trouve pas ou peu de leurs proches (Pain,

Pestre, Cheuvreux et autres..) dans les actes de naissances et baptêmes, baptê-

mes et sépultures à venir au foyer de Pierre. Ce constat nous amène à en

déduire que, malgré un patronyme identique PAIN, il n’existe pas de lien patent.

2) par contre, la présence d’une ANTHOINETTE PAIN comme marraine de

PIERRE2 BELLIARD pour son baptême le 17 12 1655 nous a permis, après

recherches, d’établir que ANTHOINETTE est soeur de JEHANNE PAIN(1623).

Cette présence renforce notre hypothèse ayant lieu de retenir de ce lien que

JEHANNE PAIN 1623 peut être considérée “l’authentique épouse” ...

PAR CE MOTIF

Après avoir considéré tenants et aboutissants, faux-semblants et réalités,

évidences et trompe-l’oeil je déclare “JEHANNE PAIN 1623” seule élue de

PIERRE et je déboute “JEHANNE PAIN 1624” de sa requête en légitime préten-

dante. Dossier clos.

Quand j’écrivais “plus haut” que “ça commence bien mal” il s’agissait de

savoir si notre lignée, faute des informations indispensable, devait s’établir sur un

quiproquo? * quand à la “personne” épouse de PIERRE et par laquelle, en une

certaine matière, et grace à qui nous existons. Ce simulacre de jugement est un

clin d’oeil à la situation: Pour retracer “qui est fils ou fille de qui” ou, “qui est père

ou mère de qui”, la généalogie implique qu’ à un instant donné d’une recherche,

à l’instar de l’escalade en montagne, nous dispositions des “prises” auxquelles

nous accrocher puis nous ‘assurer’ pour progresser.

* quiproquo: malentendu qui fait prendre quelqu’un pour un autre.

Page 17: Livre des saisons 1 à 3

COMMENT LIRE LE LIVRE DE GÉNÉALOGIE ?

Le livre de généalogie est divisé en deux sections distinctes pour en facili-ter la lecture mais je ne suis pas sûr d’y être parvenu et je recevrai volontier vosobservations:

Pour résumer,

PAGES DE GAUCHE DU LIVRE:UNE NOUVELLE LIGNÉELes éléments essentiels de la généalogie

POUR CHAQUE ENFANT NÉ DU COUPLE et/ou D’UN REMARIAGE• date et lieu de naissance, si connue ou interprétable• date de baptême, si différente, • date et lieu de mariage• date de remariage s’il y a lieu• date de décès, de déclaration en mairie et lieu, si disponible.

ET QUAND CELA A ÉTÉ POSSIBLE:• parrain et/ou marraine (nous éclaire sur les liens de voisinage, de parenté....)• mention du ou des métier(s) du père ou de parents et témoins.• Informations spécifiques, d’un réel intérêt, si disponibles.

PAGES DE GAUCHE (ou de droite, si nécessaire) DU LIVRE:

Pour chaque chef de fami l le:• une rubr ique dest inée à nous éclairer sur les condt ions socialesou matér ie l les de vie du couple. I l n ’y a ic i , de notre part , aucuneprétent ion à vouloir exposer des données dont on comprend d’ai l -leurs qu’el les sont entre rares et inexistantes.Ces informat ions sont regroupées dans une rubr ique int i tu lée:

“ L A V I E D U C O U P L E ! ”

PAGES DE GAUCHE:Une rubr ique dest inée à exposer les informat ions col lectées surles descendance hors l ignée. Lorsque cela est rendu possible parun accès faci le de ces données, nous indiquons, pour les garçonset les f i l les du Couple, les mariages et les naissances et en part i -cul ier pour les enfants porteurs du patronyme, sans omettre dansun espr i t d ’équ i té , les mar iages des “demoise l les be l l ia rd ”lorsqu’el les convolent.

” Q U E S O N T - I L S D E V E N U S ? “

Page 18: Livre des saisons 1 à 3

PAGE 1 PIERRE BELLIARD & JEHANNE PAIN SAISON UNE

[identifié comme notre ancêtre le plus éloigné]PARENTS:Xxxxxx bel l iard & Épouse inconnue

PIERRE1 BELLIARDca 1615 - 1682

Pierre est né, peut-être autour de l’année 1612*Pierre est veuf depuis sept années lorsqu’il décéde le 15 août 1682 à LaChapelle-Viviers * mendian à “peut-être 70 ans”

[à date et lieu inconnus, il épouse, selon nos suppositions (voir + haut)]

J E H A N N E PA I N1623 - 1675

[identifié comme devant être l’épouse de Pierre]

Jehanne est née le 8 août 1623 à La Chapelle-Viviers. Ses parents sont de laparoisse de Leignes-sur-Fontaine, comme précisé sur l’enregistrement. Jehannedécèdera à Leignes sur Fontaine le 12 mars 1675, âgée de 52 ans.

NOTA: Nous ignorons tout des parents de Pierre, provenance géographique,situation, descendances fixées ailleurs? ....... c’est la première inconnue de cettegénéalogie. PARMI ESL

Parmi les hameaux que désignaient les noms de Leignes sur Fontaine ou La

Chapelle-Viviers subsistaient sur ces mêmes terres deux “theils” ayant laissé leur

nom: Le Theil aux Moines et Le Theil au Servant. (Le nom de Theil, du latin Tilia,

désignait un TILLEUL ‘remarquable’ ). Les terres exploitables relevaient d’une

part d’une communauté religieuse à la fois des villages seigneuriaux de La

Chapelle-Viviers et de Leignes-sur-Fontaine d’où l’hypothèse que les familles

pouvaient être “itinérantes”, expliquant en cela les divers lieux où Jehanne a mis

au monde ses 6 enfants connus:

• Renée en 1647, à la Chapelle Viviers • René en 1653, à Leignes sur Fontaine

• Pierre en 1655, à la Chapelle Viviers • Marie en 1665, à Leignes sur Fontaine

• Suzanne 1666, à La Chapelle Viviers • Louis en 1667, à La Chapelle Viviers !

Page 19: Livre des saisons 1 à 3

SAISON UNE PIERRE BELLIARD & JEHANNE PAIN PAGE 2

P I E R R E 1 B E L L I A R D & J E H A N N E PA I NL E U R D E S C E N D A N C E

RENÉE1 BELLIARDL’aînée de leurs enfants nait le 16 septembre 1647 à La Chapelle Viviers

furent parain Michel BERTONNEAU et marraine Renée GIRAUDRenée décèdera le 15 avril 1689, âgée de “40 ou ... ans”.

RENÉ1 BELLIARDRené nait le 24 aout 1653 à Leignes sur Fontaine.

furent parain René LENOIR (a signé) et marraine Mauricette BLANCIl décèdera 6 jours après sa petite soeur Marie, le 23 novembre 1669,à l’âge de 16 ans à Leignes sur Fontaine.

PIERRE2 belliardPierre nait le 17 décembre 1655 à La Chapelle-viviers.

furent parain Pierre COUVRAT et marraine Anthoinette PAIN -sa tante- carAnthoinette est soeur de Jehanne maman de PierreDe PIERRE2 nous ignorons les date et lieu de son décès.

MARIE1 BELLIARDMarie est née en hiver le 14 février 1665 à Leignes sur Fontaine

furent parain et marrainedécédée à Leignes-sur-Fontaine le 17 novembre 1669 à l’âge de 4 ans.

SUZANNE1 BELLIARDSuzanne nait en hiver, le 4 février 1666 à La Chapelle-Viviers

furent parain François Couvrat et marraine Suzanne Desmazeauxdécèdée lieu et date inconnus (absence d’archives de 1669 à 1674 inclus).

LOUIS1 BELLIARDLouis, enfant de printemps, nait le 14 mai 1667 à La Chapelle-Viviersfurent parain Louis Giraudeau et marraine Françoise Pain*Il décèdera, après une vie bien remplie, le 6 mai 1733 à La Chapelle Viviers.

à suivre saison 2généalogie belliard en montmorillonnais 31 décembre 2013parution 1er février 2014

Page 20: Livre des saisons 1 à 3

PAGE 3 PIERRE BELLIARD & JEHANNE PAIN SAISON UNE

PIERRE1 BELLIARD & JEHANNE PAIN-------------------------------------------

L A V I E D U C O U P L E

Ont retenu l’ attention:

1) les naissances de leurs 6 enfants s’étalent sur plus de 20 ans, pas rare mais

toutefois... Renée nait en 1647 et Louis en 1667....

2) la vie du couple se déroulera en alternance entre les hameaux de La Chapelle

Viviers et de Leignes sur Fontaine (voir les lieux et dates de naissance des six

enfants). Les parents de Jehanne PAIN étaient originaires de La Chapelle Viviers.

Autre hypothèse: les us et coutûmes des femmes entre elles (et ce jusqu’il ya peu

dans nos campagnes) à savoir qu’au moment des couches, bien souvent la future

maman se rapprochait de sa propre Mère, entre-aide féminine obligeant.

Autre interrogation: Lorsque l’on est attentif au rythme de naissance des enfants

de PIERRE et JEHANNE, l’on est troublé par l’arythmie qui se dégage du calen-

drier, à savoir que 6 années s’écoulent entre la naissance de Renée et celle du

garçon René.. six ans c’est long dans une époque où en ces temps. N’est-il pas

possible que une ou plusieurs naissances n’aient pas ou pu été enregistrées Les

territoires enserrant les villages de Leignes, de La Chapelle-viviers, Morthemer,

Salle-en-Toulon, entre autres, sont alors propriétés de puissantes familles: Les

Seigneur des Vaux et Seigneur de la Porte du Theil. Pierre consacrera sa vie,

sans gloire ni reconnaissance et mourra “mendian” comme stipulé sur l’enregis-

trement de son décès....!!

Dès leur mariage [que l’on ne peut fixer, faute d’archives de La Chapelle Viviers

BMS sur 30 ans, de 1645 à 1675 ] Pierre et Jeanne résideront sur la commune

de La Chapelle Viviers, alternant entre La Chapelle-Viviers et le village de

Leignes-sur-Fontaine (attesté par les lieux de naissance de leurs enfants à venir

).L’espérance de vie est courte... Que dire alors, des 10 années qui vont s’écou-

ler entre l’arrivée de Pierre-2 (1655) et la naissance de Marie (1665). Les traces

de celles-ci sont absentes des archives du lieu. Alors autres causes...?

Page 21: Livre des saisons 1 à 3

SAISON UNE PIERRE BELLIARD & JEHANNE PAIN PAGE 4

DE PIERRE1 BELLIARD ET JEHANNE PAINQUE SONT-ILS DEVENUS?

RENÉE1 BELLIARD 1647 - 1689 Première enfant du couple, nous ne lui avonstrouvé aucune alliance. Elle décède (célibataire?) âgée de 42 ans [âgée de “40ou ... ans”] au village de Servon et sera inhumée à Leignes sur Fontaines.

RENÉ1 BELLIARD **1653 - 1669 Ce second enfant ne survivra pas à l’année1669 dont le dernier trimestre est terrible, une épidémie ayant décimé les villagesde cette contrée, lorsqu’ il meurt le 23 novembre de cette année-là. En effet, lesarchives de Leignes-sur-Fontaine font état d’une vague impressionnante dedécès.

PIERRE2 BELLIARD 1655 - xxxx Si la date de naissance de Pierre est avérée,aucune trace de lui par la suite et il est fort probable que cet enfant soit décédédans la periode 1655-1668, les archives des MARIAGES et des SÉPULTURESétant manquantes.

MARIE1BELLIARD 1665 - 1669Marie est née durant l’hiver 1664/1665 le 14 février à Leignes sur Fontaine et elley décède le 17 novembre 1669 à l’âge de 4 ans au cours d’une période marquéepar une épidémie qui fut violente et mortelle, à en constater les inhumations suc-cessives (plusieurs par jour, parfois) auxquelles le curé de la seule communautéde Leignes dut faire face.

SUZANNE1BELLIARD 1666 - 1xxx Suzanne est née à La Chapelle-Viviers le 4 février 1666.Puis plus aucune trace dans les années à suivre ce qui accrédite le fait qu’elle soitdécédée dans la période “couverte” par l’ absence des archives locales.(années1669 à 1674 incluses)

LOUIS1BELLIARD 1667 - 1733 NOTRE LIGNÉELouis traversera cette terrible période sans dommage et cette faculté lui offre dedevenir le second maillon de notre généalogie. Il remplira brillamment cette fonc-tion!

Nota: Pour la commune de La Chapelle-Viviers, d’importants manques d’ archivesconcernent très directement (et irrémédiablement pour nos recherches ) lesMARIAGES ET SÉPULTURES de la période 1645 à 1668 et lesBAPTÊMES,MARIAGES et SÉPULTURE des années 1669 à 1675.

Page 22: Livre des saisons 1 à 3

PAGE 5 LOUIS BELLIARD & MARIE THEVENET SAISON DEUX

PARENTS: PIERRE1 BELLIARD & JEHANNE PAINN O T R E L I G N É E S A I S O N D E U X

L O U I S 1 B E L L I A R D (1667 - 1733)

Louis nait le 14 mai 1667 à Pouzioux* Il décède le 6 mai 1733 à La Chapelle Viviers à l’âge de 67 ans

.. un bébé est en route qui naît 3 mois après leur union, c’est Antoinette!

lorsque le 3 février 1693, à Pouzioux et en 1ères Noces, LOUIS épouse

M A R I E T H E V E N E T (1670 - 1710)

Marie nait le 2 mars 1670 à Saint-Martin-La-Rivière.Elle décède le 15 novembre 1710 à La Chapelle-Viviers

où elle sera inhumée le 17.

le 10 février 1711,veuf, LOUIS épouse en 2ndes Noces:

M A R I E B E R J O N N E A U (ca 1667 - 1721)

MARIE BERJONNEAU est née, peut-être, en 1667 et, peut-être, à LaChapelle-viviers, de Sylvain BERJONNEAU et de XXX. Elle se retrouve veuve, en1ères noces, de Pierre RABY [ dont elle eu trois enfants, Sylvine, Anne et Jean:mais retenez bien les prénoms des deux soeurs !!] .

En 1705, suite au décès de son mari, Marie BERJONNEAU, veuve RABY,épouse Jean LECOURT qui à son tour, décède. Marie s’éteindra le 4 mars 1721à La Chapelle Viviers.Louis son époux est présent. Marie n’aura pas vécu assezlongtemps pour assister au mariage de ses deux filles avec les deux fils deLouis...

Leur empressement à rompre, l’un et l’autre, un veuvage récent, puisque nes’écoulent que trois petits mois avant cette nouvelle union, peut se fonder surleurs progénitures respectives et la nécessité pour Marie d’adosser sa vie à unhomme de bonne réputation. En effet, Louis et Marie additionnent pas moins desix “têtes blondes” . Il aura fallu une bonne dose de détermination et de luciditépour réunir ces enfants qui, certainement, se connaissaient.... mais tout de même!On peut supposer que Louis devait bien connaître Marie Berjonneau pour réussircet “exercice”....

* Pouzioux, hameau située à env. 7 kms de Leignes sur fontaine et env. 5 kms de La Chapelle-viviers.

Page 23: Livre des saisons 1 à 3

SAISON DEUX LOUIS BELLIARD & MARIE THEVENET PAGE 6

L O U I S 1B E L L I A R D & M A R I E T H E V E N E T-------------------------------------------

L E U R D E S C E N D A N C E

ANTOINETTE1 BELLIARDAntoinette nait au printemps de 1693, le 9 mai à Pouzioux petite paroisse prochedes deux villages de Leignes sur Fontaine et La Chapelle-viviers. Les parrain etmarraine furent Michel DURY et Antoinette THEVENET sa tante

JEAN1 BELLIARD (1696 - 1748)Jean est né le 2 février 1696, à La Chapelle-Viviers.Bien que l’aîné des gar-çons, Jean dont les parrain et marraine furent Jean BON et Pierrette THEVE-NET sa tante, n’assurera pas la lignée......

JACQUES1 BELLIARD (1699- 1768) à suivre Saison 3 page 13• Il nait le 15 août 1699 à La Chapelle-Viviers• Il y décèdera le 11 décembre 1768 âgé de 69 ans• Jacques eut, à son baptême, le privilège d’un parrainage distingué en la per-sonne de Jacques de CHESSÉ, Seigneur d’ANZEC et pour marraine, DamoiselleJeanne ARNAUDET.

M A R I E 2 B E L L I A R D ( 1 7 1 0 - ? )Sur les archives de La Chapelle-viviers, est mentionnée la sépulture de MarieBéliard en date du 7 mars 1710 “agée de trois ans ou environ”.Après recherches, cette enfant ne peut qu’être attribuée à LOUIS et MARIE. Nousn’avons aucune trace d’enregistrement de sa naissance dans la période de 1705à 1708 !

Louis - en père comblé - assitait, le 7 juillet 1721,au mariage de ses deux fils,Jean et Jacques (Isaac) avec leurs deux “belles-soeurs” Silvine et Anne)Retranscription de l’acte:

“mariage des beliardLe septième de juillet 1721 ont reçu la bénédiction nuptiale dans l’église de ce lieu parmoi curé soussigné suivant les règles du St Concile de Trente, Jean beliard fils de Louisbeliard et de feu marie thevenet et Silvine rabi fille de pierre rabi et de marie berjonneauet aussi isaac beliard aussi fils dudit beliard et de la dite feu thevenet et anne rabi filledu dit pierre rabi et de la ditte feu berjonneau en présence de rené boucaud, Louisbeliard, père des mariés,charles chenu et des soussignés.... Ont signé:P Bodard, curé, Lefebvre curé de Lussac (-les chateaux), P Lhuillier curé de Leignessur fontaine, Bost curé et MILLET curé de la Chapelle-Viviers......”

Page 24: Livre des saisons 1 à 3

PAGE 7 LOUIS BELLIARD & MARIE THEVENET SAISON DEUX

LOUIS1 BELLIARD & MARIE THEVENET-------------------------------------------

L A V I E D U C O U P L E

Mon père Jean-Mary, dans ses notes, relate ce qui suit:• “Nous ignorons par quel(s) privilège(s) Louis se remaria EN la Chapelle duPrieuré du Theil aux Moines et sommes enclin à penser qu’il était employé au ser-vice de ce monastère dont il ne reste, de nos jours, pas grand’chose de la cha-pelle dont, seul, le choeur fut à peu près épargn锕 Louis, de tous nos ancêtres, à cet instant, a démontré la vie sociale la plus activeet que traduisent ses nombreuses “présences” en diverses occasions venant, encela, étayer les lignes ci-dessus. Les activités* de Louis furent-elles pour quelquechose dans cette situation. Voici une liste chronologique non exhaustive illustrantcette “présence”:• * activités: aucune mention dans aucun des actes parcourus ne précise celle-ci.- le 3 février 1693, son mariage à Pouzioux- le 9 may 1693, naissance de son premier enfant à Pouzioux- le 17 mars 1695, Louis est présent aux obsèques de François Morillon

boulanger à Pouzioux- le 12 février 1696, naissance de Jean à La Chapelle-du Viviers- le 15 aout 1699, baptême de Isaac, son 3ème enfant, à La Chapelle du Viviers- le 5 juin 1703, il est témoin au mariage de sa nièce Jeanne Texier- le 1707, naissance de Marie à La Chapelle du Viviers- le 7 mars 1710, décès de sa fille Marie, âgée de 3 ans - le 15 novembre 1710, décès de Marie Thevenet, sa femme - le 10 février 1711, il épouse Marie Berjonneau- le 4 mars 1721, décès de sa seconde femme, Marie Berjonneau- le 7 juillet 1721, mariage de ses deux fils, Jean et Jacques qui épousent leurs

“demi-soeurs” Sylvine et Anne.- le 3 décembre 1722, Louis est grand-père de Louise, fille de Jean- le 8 décembre 1722, Louis est grand-père de Marie, fille de Jacques- le 23 janvier 1726, il est témoin au mariage de Marie Bonnion, sa nièce, fille

de Jacques Bonnion par les Berjonneau- en Janvier 1726, il est présent au décès de Sylvine Raby, sa belle-fille...- en 1730, il est présent au re-mariage de son fils Jean à La Chapelle du Viviers

avec Marguerite Boutin.

* Sylvine RABY, épouse de Jean belliard, décèdera le 22 janvier 1726 à LaChapelle Viviers, à l’ âge de 28 ans. Étaient présents aux obsèques, Jean, sonépoux, Jacques (Isaac) son beau-frère et leur Père Louis1 belliard.

Page 25: Livre des saisons 1 à 3

SAISON DEUX LOUIS BELLIARD & MARIE THEVENET PAGE 8

LOUIS1 BELLIARD & MARIE THEVENET-------------------------------------------

L A V I E D U C O U P L E ( S U I T E & F I N )

*Anne RABY, épouse de Jacques, décèdera le 29 novembre 1762 à La ChapelleViviers. Assistaient aux obsèques, hormis son époux Jacques, deux de leursenfants, Jean âgée de 37 ans et François âgé de 30 ans.

Proximité et sociabilité.....

Soulignons, une fois encore, combien nous avons trouvé de fréquents témoigna-ges illustrant la proximité sociale des habitants de ces hameaux.Sans le dire, elletraduit à mes yeux de lecteur, la fraternité et la solidarité de nos ancêtres.• François Bozier, voisin et ami, est parrain de François belliard au baptème de cedernier en 1725... François Bozier décèdé, son fils, Jean Bozier, aura Françoisbelliard pour témoin lors de ses noces le 31 janvier 1763 à La Chapelle Viviers.• En 1763, le 24 juillet, François belliard sera parain d’un Jacques Giraud et dontla maman est une Anne Bosier..

MARIE THEVENET, épouse de LOUIS belliard était la 3ème d’une famille de 5enfants -dont quatre filles - dont ses soeurs Anthoinette* et Pierrette*

*Antoinette Thevenet née ca 1675 sera marraine de ANTOINETTE BELLIARD*Pierret te Thevenet née ca 1680 qui sera la marraine de JEAN1 BELLIARD

[[ MARIE BERJONNEAU avait, le 27 juin 1695, épousé en 1ères Noces, PierreRABY décèdé en 1703, laissant à sa veuve 3 enfants: SILVINE*, JEAN et ANNE*.En 1705, Marie Berjonneau, veuve, épousera Jean LECOUR qui décèdera à sontour... Suite à ce second veuvage, elle réalise son troisième mariage en devenantla seconde épouse de LOUIS: QUELS PARCOURS..... ! ]]

Le 6 mars 1733, le père LHUILLIER, curé de La Chapelle-Viviers enregistre, sansautre détail, l’inhumation de LOUIS:

“Aujourd’hui sizième jour du mois de may mil sept cent trente trois a été inhumédans le cimetière le corps de Louis Besliard agé environ soixante et dix ans” signéLhuillier Curé ”AUTANT EN EMPORTE LE VENT.....

Louis est, à cet instant l’homme marquant de notre généalogie

Page 26: Livre des saisons 1 à 3

PAGE 9 LOUIS BELLIARD & MARIE THEVENET SAISON DEUX

D E L O U I S B E L L I A R D & M A R I E T H E V E N E T-------------------------------------------

ENFANTS HORS LIGNÉE QUE SONT-ILS DEVENUS?

a) ANTOINETTE1 BELLIARD (1693 - 16xx?) date et lieu décès inconnus.Antoinette nait au printemps de 1693, le 9 mai, à POUZIOUX, petite paroisse prochedes villages de LEIGNE et LA CHAPELLE-VIVIERS. Parrain et marraine furent MichelDURY et Antoinette THEVENET, sa tante et de qui elle doit son prénom.b) JEAN1 BELLIARD (1696 - 1748)PREMIER MARIAGE DE JEAN1 BELLIARD (1696 -1748)Né le 2 février 1696 à LA CHAPELLE-VIVIERS. Le 7 Juillet 1721, dans ce bourg, ilépouse SYLVINE RABY (I) 1698 - 1726 (née le 21 09 1698 elle décèdera le 22 01 1726à La Chapelle-Viviers). (RAPPEL:Sylvine est la soeur de Anne).de cette première union naissent deux enfants

1R) LOUISE BELLIARD née le 3/12/1722 à LA CHAPELLE-VIVIERS [furent ParrainRené Lebaud et marraine Louise1 belliard]En juillet 1749, âgée de 27 ans, LOUISE BELLIARD épouse PIERRE LEFORT, labou-reur, originaire de la commune de Lussac-les Chateaux. Le couple s’installe à LaChapelle-Viviers. Il leur naît une petite fille, Marie Lefort, le 10 septembre 1759 alors queleur fils Pierre Lefort décède, âgé de six ans quelques jours après, le 12 septembre1759 à La Chapelle-Viviers. LOUISEO sera 2 fois marraine en 1741 de Louise1 Belliardet en 1745 de Louise2 BELLIARD (page 14O).

2R) JEAN-MATHIAS BELLIARD né le 24/02/1725.Baptisé, il décède et est inhumé cemême jour. Furent parrain et marraine Jean Lebaud et Anne Raby (sa tante..)

DEUXIÈME MARIAGELe 6 novembre 1730, en secondes noces, à LA CHAPELLE-VIVIERS, JEAN1 épouseMARGUERITE BOUTIN, fille de feu Jean Boutin et de Anne Philippon, de “cetteparoisse”. (LOUIS1 BELLIARD, père de JEAN, est présent au remariage de son fils)De cette seconde union naissent 4 enfants:3B) JEANNE BELLIARD - boutin ( 1731 - 17xx ) Jeanne nait le 27 octobre 1731 à La Chapelle-viviers. Son parrain fut Louis Barbara etsa marraine fut Jeanne Boutin. Le 15 février 1757, âgée de 26 ans, JEANNE épouseraSylvain SERVOUZE de la paroisse de Leignes sur fontaine où Sylvain exerce le métierde laboureur. [Trois enfants naitront de cette union: Jacques, en 1758, Pierre en 1764et Sylvain décédé. Sylvain SERVOUZE décède à LEIGNES/F le 14 mars 1765.. ].Veuve SERVOUZE, JEANNE épousera, en secondes noces, LOUIS COURTOIS, à LaChapelle Viviers le 24 février 1767 (en présence de Marguerite BOUTIN, sa mère).JEANNE décède le? à?

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SAISON DEUX LOUIS BELLIARD & MARIE THEVENET PAGE 10

D E L O U I S B E L L I A R D & M A R I E T H E V E N E T-------------------------------------------

ENFANTS HORS LIGNÉE QUE SONT-ILS DEVENUS? (fin)

(union Jean Belliard et Marguerite Boutin suite et fin)

4B) CATHERINE BELLIARD - boutin (1735 - 1788)Catherine est née le 18 février 1735Ses parrain et marraine furent Jean Moreau et Catherine Roquette.le 21 février 1757 à Pouzioux,Catherine épouse SYMPHORIEN CAILLAUD (meunier deson état). Naitront 2 enfants de cette union.Le 4 décembre 1768, Catherine est marrained’une petite Catherine Deplasse à Pouzioux.... CATHERINE s’éteint le 22 mars 1788 àPOUZIOUX. Présents aux obsèques, Sylvain CAILLAUD, meunier, son fils, PierreLoiseau,journalier, etc.

5B) JEAN BELLIARD - boutin (1739 - 1750)Jean est né le 30 octobre 1739 à La Chapelle ViviersParrain fut Jean Boucaud et sa Marraine, Louise belliard (1/2 soeur)Jean décède âgé d’une dizaine d’années, le 19 janvier 1750 à Leignes sur fontaine.

6B) JACQUES BELLIARD-boutin ( 1741 - 1748)Jacques est né le 1741 àParrain fut Jean Moreau et sa Marraine,Catherine Roquette.Jacques décède à l’âge de environ 7 ans le 18 aoùt 1748 à Leignes sur fontaine.

c) MARIE BELLIARD (1693 - 16xx?) date et lieu décès inconnus.Sur les archives de La Chapelle-viviers, est mentionnée la sépulture de Marie Béliarden date du 7 mars 1710 “agée de trois ans ou environ”. Après recherches, cette enfantne peut qu’être attribuée à LOUIS et MARIE. Nous n’avons aucune trace d’enregistre-ment de sa naissance dans la période de 1705 à 1708 !

Notre constat: des évènements familiaux nombreux et riches qu’auront engendréLOUIS1 BELLIARD et MARIE THEVENET, la vie n’aura, de ses jeux retenu queISAAC/JACQUES comme “porteur du flambeau patronymique”. En effet, Louiseut quatre enfants dont deux filles.... Des deux garçons, il ne reste aucun mâle ducoté de JEAN qui donna cependant et au final, la vie à pas moins de 6 enfants....Seul, les filles connaitront la “joie” des naissances.........

LE PATRONYME NE S’ÉTEND PAS, JACQUES ASSURE,SEUL, NOTRE LIGNÉE !!

à suivre saison 3 page 11

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PAGE 11 JACQUES BELLIARD & ANNE RABY SAISON TROIS

PARENTS: LOUIS1 BELLIARD ET MARIE THEVENET-------------------------------------------

N O T R E L I G N É E S A I S O N T R O I S

I S A A C / J A C Q U E S 1 B E L L I A R D (1699 - 1768)Isaac-Jacques est né le 15 août 1699 à La Chapelle-viviers

il décède le 11 décembre 1768, agé de 69 ans env. à La Chapelle-Viviers.

Le 7 juillet 1721,à La Chapelle-Viviers, ISAAC/JACQUES1 épouse(Témoins: René Boucaud, Louis Belliard (père), Charles Chenu)

A N N E R A B Y (RABI) (1703 - 1762)Elle décède le 29 novembre 1762, agée de 59 ans à La Chapelle-Viviers après

avoir donné huit enfants à son époux!

Remarques d’intérêt ponctuel

ISAAC/JACQUES1 eut, à son baptême, le “privilège” d’un parrainage distin-gué en les personnes de JACQUES de CHESSÉ, Seigneur d’ANZEC* etDamoiselle JEANNE ARNAUDET. JACQUES de CHESSÉ était allié desSeigneurs du THEIL, les de LA PORTE DU THEIL, SEIGNEURS DES VAUX.

JEANNE ARNAUDET née le 26 avril 1667 à Lussac Les Chateaux étaitissue d’une importante famille des Sieurs de la Boilonnière.

Il n’a pas été possible d’établir un lien objectif entre LOUIS1 et sa famille etla présence de JACQUES DE CHESSÉ, d’ANZEC en qualité de Parrain: Nousosons l’hypothèse suivante:

Le père de ISAAC/JACQUES a démontré une réelle proximité avec l’établis-sement du THEIL aux MOINES qui dépendait alors des Seigneurs du lieu. Il estdonc possible que cette situation ait relevé des bonnnes grâces dans lesquellesces Nobles entretenaient leurs serfs...

Notre ancêtre ISAAC/JACQUES comme ses parents et ses oncles, frère etdescendants auront travaillé de longues années les terres de leurs Seigneurs!

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SAISON TROIS JACQUES BELLIARD & ANNE RABY PAGE 12

ISAAC/JACQUES1 BELLIARD & ANNE RABY-------------------------------------------

L E U R D E S C E N D A N C E

1) MARIE3 BELLIARD (1722 - 17-- ?)Marie nait le 8 décembre 1722 à La Chapelle-Viviersson parrain fut son oncle,JEAN1 BELLIARD et sa marraine fut MARIE PONTI Marie est décédée le à

2) FRANÇOIS1 BELLIARD (1725 - 17-- ?)François nait le 3 septembre 1725 à La Chapelle-Viviers

parrain François Bozier et marraine Margueritte CouvratFrançois est décédé le à

3) MARGUERITTE1* BELLIARD (1728 - 17-- ?)Margueritte est né le 15 mars 1728 à La Chapelle-Viviers

parrain fut Jean Boucaud (meunier)et marraine Margueritte Laurensdécédée le ? à ? date et lieu de décès inconnus

4 ) J E A N 2 B E L L I A R D 1732 - 1803 ( NOTRE LIGNÉE SAISON 4)

5) LOUIS2 BELLIARD (1735 - 1739 )Louis est né le 23 mars 1735 à La Chapelle-Viviers.ses parrain et marraine furent Louis Barbara et Suzanne RousseauLouis est décédé le 28 octobre 1739 à La Chapelle-Viviers (agé de 3 ans env..)

6) JEAN3 BELLIARD ( 1737 - ? )JEAN est né le 3 décembre 1737 à La Chapelle-Viviers.ses parrain et marraine furent Jean Boucaud et Marie Besliard Pas de date de décès connue et pas d’évènement noté.

7) LOUISE1BELLIARDNée le 2 AVRIL 1741 à La Chapelle-viviers elle y décède le 20 9 1742parrain fut René Lebaud et marraine Louise belliard O (sa cousine, fille de Jeanbelliard et Sylvine Raby)

8) LOUISE2 BELLIARDLouise est née le 3 février 1745 à La Chapelle-Viviers.Parrain et marraine furent Louis Joyeux et Louize belliard sa cousineO(voir ci-dessus et page 9 Louise fille de JEAN) Décédée le 30 mai 1817 à Pouzioux.

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PAGE 13 JACQUES BELLIARD & ANNE RABY (I) SAISON TROIS

JACQUES(ISAAC)1 BELLIARD & ANNE RABY(I)-------------------------------------------

L A V I E D U C O U P L E

Un mot au sujet du - ou plutôt, devrait-on écrire - des prénom denotre ancêtre de ligne directe: JACQUES OU ISAAC ?

Lorsqu’il naît en 1699, cet enfant est baptisé du prénom de son par-rain JACQUES DE CHESSÉ. En 1721, dans la retranscrition de l’acte deson mariage, Jacques est orthographié clairement ISAAC. De même en1722, à la naissance de leur premier enfant Marie, à la naissance de Jeanen 1732,au mariage de sa fille MARIE (MARGUERITTE) en 1749

La vie du couple JACQUES et ANNE s’établira durablement sur le village deLa Chapelle du Viviers..... En effet, à l’exception de FRANCOIS1 qui naîtra àLeigne sur Fontaine (?) leurs sept autres enfants voient tous le jour à La Chapelledu Viviers. Par défaut on ne peut que supposer qu’ ISAAC oeuvrait aux travauxdes champs sur les propriétés des Seigneurs du lieu, à l’identique de leursparents et grand-parents.

Pour ANNE, à titre posthume, une mention spéciale pour avoir, connaissantles conditions de vie que furent les leurs (celles des paysans de nos contrées) puélever une abondante progéniture.

Le 29 février 1724, ANNE épouse de JACQUES1, est marraine du petitJean-mathias né au foyer de JEAN1 et SYLVINE.

Le 21 novembre 1725, JACQUES1 est témoin au mariage de FrançoisBozier et de Marguerite Laurens (cette dernière sera, en mars 1728, marraine deMargueritte, fille de JACQUES).

Le 2 décembre 1725, LOUIS, JEAN et JACQUES sont aux obsèques deJEANNE PESTRE

Le 22 janvier 1726, ANNE perd sa soeur SYLVINE et JEAN1 est veuf tropjeune.

Le 11 octobre 1728, au baptême des jumelles nées au foyer de FançoisBozier, JEAN1 BELLIARD est parrain de Jeanne Bozier et ANNE RABY est mar-raine de Margueritte Bozier...

Le 3 février 1736, à Salles-en-toulon, Jacques et Anne sont présents aumariage de leur fils JEAN2 avec JEANNE BLOUIN.

Cette union assure la descendance et notre saison 4!!

Ainsi, les liens restent-ils très forts entre membres de la communauté desvillage de La Chapelle-Viviers, Leignes et Pouzioux.

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SAISON TROIS JACQUES BELLIARD & ANNE RABY (I) PAGE 14

D E J A C Q U E S 1 B E L L I A R D & A N N E R A B Y-------------------------------------------

ENFANTS HORS LIGNÉE QUE SONT-ILS DEVENUS?

1) MARIE3 BELLIARD (1722 - 17-- ?)Marie nait le 8 décembre 1722 à La Chapelle-Viviersson parrain fut son oncle,JEAN1 BELLIARD et sa marraine fut MARIE PONTI Nous n’avons trouvé aucune trace de la vie et du décès de Marie.

2) FRANÇOIS1 BELLIARD (1725 - 17-- ?)François nait le 3 septembre 1725 à La Chapelle-Viviers

parrain François Bozier et marraine Margueritte CouvratNous n’avons trouvé aucune trace de la vie et du décès de François.

3) MARGUERITTE1 BELLIARD (1728 - 1794)Margueritte est né le 15 mars 1728 à La Chapelle-Viviers.Par suite d’une modification dans les retranscritpions des actes, Margueriite estprénommée Marie. Le 8 Juillet 1749, Marie épouse Pierre ROSSIGNOL (né àSt-Martin La Rivière le 2/10/1713) en la paroisse de POUZIOUX. Les parentsdes époux sont présents dont Isaac et Anne Raby. Le couple aura deux enfantsAndré(1750-1828) et Sylvain (1758-1813).Le 17 Juillet 1794, en présence de ses deux fils, Marie décède au Terrier(hameau proche de Pouzioux).Marie était veuve depuis le

5) LOUIS2 BELLIARD (1735 - 1739 )Louis est né le 23 mars 1735 à La Chapelle-Viviers.Cet enfant sera baptisé du prénom de son parrain qui est également celui deson grand-père.ses parrain et marraine furent Louis Barbara et Suzanne RousseauLouis est décédé le 28 octobre 1739 à La Chapelle-Viviers (agé de 2 ans env..)

6) JEAN3 BELLIARD ( 1737 - ? )JEAN3 est né le 3 décembre 1737 à La Chapelle-Viviers.ses parrain et marraine furent Jean Boucaud et Marie Besliard Pas de date de décès connue et pas d’évènement noté.

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PAGE 15 JACQUES BELLIARD & ANNE RABY (I) SAISON TROIS

Saint Symphorien de Pouzioux

retrouvons-nous en décembre 2014autour de notre ancêtre JEAN BELLIARD

pour une quatrième saison de généalogie des BELLIARD EN MONTMORILLONNAIS

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SAISON TROIS JACQUES BELLIARD & ANNE RABY (I) PAGE 16

D E J A C Q U E S 1 B E L L I A R D & A N N E R A B Y-------------------------------------------

ENFANTS HORS LIGNÉE QUE SONT-ILS DEVENUS?

7) LOUISE1BELLIARDNée le 2 avril 1741 au village de La Chapelle-viviersson parrain fut René Lebaud et sa marraine Louise belliard O (sa cousine, fillede Jean belliard et Sylvine Raby). Louise y est décédée le 20 septembre 1742à l’âge de “environ dix-huit mois”.

8) LOUISE2 BELLIARDLouise est née le 3 février 1745 à La Chapelle-Viviers.Louise, veuve, décèdera à Pouzioux le 30 mai 1817, “agée de 66 ans”.Parrain et marraine furent Louis Joyeux et Louize belliard sa cousineO (voir ci-dessus et page 9 Louise fille de JEAN)

Le 24 Janvier 1769, LOUISE2 BELLIARD épouse Ambroise AUDIDIER(né le à ) en la paroisse de La Chapelle-Viviers Décédée le 30 mai 1817 àPouzioux.

De ce mariage, naîtront: Louis (8 11 1769), Jean (9 3 1772), Catherine (2010 1774) et Anne (12 12 1780). Toutes ces naissances se déroulent à LaChapelle-viviers... LOUISE2 sera grand-mère d’une petite Silvine à naître àAntigny le 19 janvier 1781.

retrouvons-nous en décembre 2014autour de notre ancêtre JEAN BELLIARDpour une quatrième saison de généalogie des BELLIARD EN MONTMORILLONNAIS