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1 Design Département des Arts Visuels Campus Caraïbéen des Arts 2012 - 2013

Livret Option Design 2012-2013

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Option Design du Département des Arts Visuels duCampus Caraïbéen des Arts.

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DesignDépartement des Arts VisuelsCampus Caraïbéen des Arts 2012 - 2013

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Nous sommes à un tournant décisif de notre établissement d’enseignement supérieur d’Art. En premier lieu nous entamons notre premier cycle d’habilitation à délivrer le DNSEP Art valant grade master. Dès la fi n de cette année scolaire les étudiants de 5e année seront titulaires d’un master. Ce titre confère aux heu-reux titulaires une reconnaissance européenne de leur diplôme du DNSEP national. De plus il ouvre la porte au doctorat. Cette reconnaissance a été et demeure au coeur de mes préoccupa-tions, de mon engagement et de mon action. Je vous encourage en effet à poursuivre vos études le plus loin possible car nous avons absolument besoin de cadres, de penseurs et de créateurs de l’excellence. Nous devons rendre hommage au remarquable travail de transition et de redressement effectué par Monsieur Ernest Breleur qui aujourd’hui jouit d’une retraite bien méritée. Il a transmis le fl ambeau à la première femme à la tête de ce dépar-tement Art Visuel. Oui, c’est de renouvellement et de développe-ment qu’il s’agit. L’IRAVM accomplit sa métamorphose historique en Campus Caraïbéen des Arts. Le temps de l’achèvement se réa-lise avec le soutien du personnel qui a immédiatement compris les enjeux en adhérant au projet, et qui a accompagné cette évo-lution. Cela se traduit par une offre de formation élargie qui per-met des parcours diversifi és de formation et de qualifi cation grâce à l’ouverture de quatre nouveaux départements : Métiers d’Art, Cinéma communication, Arts Vivants (Musique, Danse,Théâtre), Recherche et prospective.

Les Arts visuels se retrouvent donc au coeur d’un dispositif iné-dit de dimension internationale : le Campus Caraïbéen des Arts. Aimé Césaire puis Serge Letchimy, en sa qualité de président de Région, ont voulu mettre en place cette école sur le socle d’un projet d’émancipation culturelle et d’éveil des consciences. Vous êtes d’ores et déjà, étudiants, professeurs, personnels techniques et administratifs, direction amenés à participer activement à cet édifi ce. Il a pour fondement l’Echange et l’Ouverture sur notre bassin naturel Caraïbe Amérique. Sur cette base,

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s’ouvre des perspectives d’une meilleure connaissance de nous-mêmes, de notre rayonnement et de nos apports sur les champs esthétiques etpédagogiques pour une reconnaissance nationale et internatio-nale de notre institution. Je me joins au Conseil d’Administration afi n de vous souhaiter une excellente année 2011-2012.

YVETTE GALOT,Présidente du Conseil d’Administration

du Campus Caraïbéen des Arts

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« Comment proposer et mettre en œuvre un projet qui tient compte non pas d’une différence mais d’une singularité ? »

Essayons d’approcher cette multiplicité complexe, jamais donnée comme un tout, ni d’un seul coup, que nous appelons identité. (Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau, Quand les murs tombent, 2007)

L’ objectif est de donner à chacun une conscience commune: celle d’appartenir à un LIEU « une terre d’apprentissage » stra-tifi ée par son passé, son histoire, son encrage géographique et ouverte au monde. Cela implique la constitution d’équipes de professeurs réunis pour une rencontre, sensible et réfl échie, avec des œuvres d’arts, des pratiques, des postures, de tout pays et de toute époque ; afi n de permettre aux étudiants de mettre en cohérence des savoirs pour mieux cerner la beauté et le sens des œuvres abordées et le lien avec la société qui les porte. Il faut absolument se frayer cet espace dans lequel s’embusquer pour se construire un mythe. Le rôle du créateur est ambigu et paradoxal. Il se veut toujours surpris. La question est de permettre le surgissement et en même temps de faire des choix qui autorisent le dépaysement de l’œuvre, et de l’être. Le créa-teur est comme un équilibriste sans fi let. Comme l’équilibriste, il essaye de ne pas tomber dans l’habitude du geste qui nuirait à cette mise en posture particulière.

Valérie JohnDirectrice du Département Arts Visuels

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A l’origine le design est un art qui donne forme aux objet du quotidien. Aujourd’hui les champs du design vont bien au delà de la simple forme pour questionner les enjeux auxquels notre société est confronté. C’est de cette manière qu’il donne forme non seulement aux objets, mais également à nos espaces domes-tiques, à nos espaces public, nos services pour nous proposer d’autres manières de vivre. Comment le design peut-il changer notre esthétique du regard ? Comment repenser notre manière d’habiter le monde?

Le design à la Martinique est confronté aux mêmes probléma-tiques que dans d’autres territoires ; - sociales : l’allongement de la durée de la vie, l’amélioration du lien social… ; - économiques : faire du design un levier d’innovation, créer de nouvelles synergies entre les acteurs locaux (artisan - industriel, étudiant chercheur - chef d’entreprise) ; - environnementales : sensibiliser la population à la préservation des ressources… Toutefois sur ce territoire les particularités historiques, géogra-phiques et politique posent des problématiques singulières.

Quel rôle pour le design dans le développement culturel et éco-nomique à la Martinique ? Quel place pour un designer dans le paysage artistique scientifi que et social ? Autant de questions qui font l’objet de réfl exions de cette option Design au sein du dépar-tement des Arts Visuels. C’est la raison pour laquelle nous menons une approche croisée autour de workshops, de conférences et de partenariats soutenus par des conventions.Une dynamique qui nous l’espérons permettra incitera les entre-prises à une démarche de design et à faire appel aux futurs desi-gners que nous formons..

L’intervention des designers extérieurs nous a permis de confi r-

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mer les thématiques que nous avons ouvertes au sein de la sec-tion Design. Valoriser les déchets naturels et industriels. Requali-fi er les délaissés urbains de l’espace public. Remettre la nourriture au cœur du lien social. Ce qui permet aux étudiants d’engager des postures de recherches aussi bien sur le plan social qu’ environnemental.

Le Département des Arts Visuels du Campus Caraïbéen des Arts a aujourd’hui tous les atouts pour être le laboratoire du design de la Caraïbe.

L’ équipe pédagogique

Par ordre alphabétique:

Martial Bazabas, infographiste 3DHervé Beuze, artiste plasticien, enseignant volumeJean-Marc Bullet, designer , méthodologie du designAlain Ozier, ingénieur plasticien, assistant volumeCédric Petit Jean Roger, designerMichel Pétris, designer , Sophie Ravion d’Ingianni, docteur en histoire de l’art José René-Corail, sérigraphe Emmanuel Sarotte, designerHenri Tauliaut, artiste plasticienSonia Tourville, designer, enseignante histoire du designMadel Vert-Pré, enseignante langue étrangère

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Sommaire

Diplômes ...........................................................

Workshop ........................................................ Harvest to Create ........................... Singularité culinaire ........................ La Cuisine urbaine .......................... La Gourmandise KESAKO .............

ARC ....................................................................Atelier Recherche Création

Partenariat ....................................................... SMITOM , Poterie Des Trois Ilets, CACEM Technopole

Conférences ....................................................

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Emilie Dielna

Quelles sont les translations possibles de la problématique de la gémellité chez les êtres humains aux objets du quotidiens ou plutôt au quotidien des objets ?Comment faire d’un objet sériel un objet singulier ?

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« Comment recevoir chez soi » en innovant dans les comporte-ments face au partage de la nourriture et du repas en intégrant des notions de surprise, de jeu, voir de déconcertation ? - des moules compartimentés, principe du partage ludique.- un jeu de société comestible.

Audrey Emonides

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Rosalène Ludop

Enveloppe et Peau

Mon projet s’oriente sur ma vision de l’enveloppe dans notre société moderne (espaces domestiques, espaces urbains, habitats, textiles, envi-ronnement naturel etc.).L’homme a depuis toujours utilisé des éléments trouvés dans son en-vironnement pour se créer des enveloppes protectrices qui lui servent d’habits et d’habitats. On le voyait déjà chez les peuples nomades qui habitués à se déplacer transportaient avec eux leur logis à la recherche de nourriture et d’eau. Dans nos sociétés modernes, le phénomène « homeless » (sans-abris) reprend ce même procédé en réalisant des abris pour survivre dans l’environnement urbain. Les nomades des temps mo-dernes quant à eux voyagent à travers le monde à la quête de contrats, d’argents ou d’un idéal avec l’aptitude de s’adapter aux lieux qu’ils ren-contrent, car ce sont des espaces locatifs de transfert ou ils ne passent que peu de temps. Dans ce cas précis, la notion de s’installer, de trouver ses marques, d’investir rapidement un lieu impersonnel me parait intéressant. Ce qui m’amène à la problématique suivante :Comment à travers la matière, créer une gamme d’objets qui puisse s’adapter à nous, à nos scénarios d’usage, dans l’espace domestique ?Créer le lien entre les spéculations textiles et l’usager : peau qui se dilate (pour s’y refugier), peau qui s’irrite, peau qui luit (pour prendre soin de soi, peau qui connait sa limite (pour proposer une fonction), enveloppe lumineuse (pour s’éclairer), enveloppe espace de rangement (pour ran-ger à l’instinct).Ce sont des objets textiles que j’utilise pour traiter l’aménagement d’es-pace, que l’on garde et préserve, que l’on change et réutilise au fi l de nos passages dans son espace.Ils apportent un coeffi cient humain et une note de poésie dans un espace qui en est dénué.

« Habitats comme système immunitaire : Pour la maison humanitaire l’heure sonne la nuit lorsqu’elle accomplit sa mission de gardienne de la nuit, la maison devient le complice des besoins acosmiques de ses habitants. Elle forme l’enclave de l’absence du monde dans le monde, garantie par un toit et des murs, une porte et une serrure. »

Peter SLOTERDJIK

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Liste des intervenants pour des workshops en DESIGN depuis 1996

Eric JOURDAN : designer mobilier / FranceMartine BEDIN : architecte designer mobilier / FranceDidier GUGOL : chef d’atelier métal à l’ENSCI / FranceFrançois BAUCHET : designer mobilier / FranceNathalie Du Pasquier : designer couleur/ FranceChristian Gavoille : designer mobiler objets / FranceCamille Blanc : designer objets / FranceLadislas De Monge : designer objet / FranceMarie Laure Bourgeois & François Becheau designer / FranceVincent Bailou BELOUA : designer objets / Burkina Fasso« Pa design » : designer communication packaging / FrancePaul HOFMANN : ébéniste / FranceZanini CALDAS ZANINE : designer mobilier / FranceBenjamin GRAINDORGE : designer / FranceClaude YACOUB : architecte environnement / Martinique SchuckOne : graffeur artiste / FranceAlain MOOGIN : designer guadeloupéenNacho CARBONNELL : designer mobilier / Espagne - Pays BasFranck HOUNDEGLA : Scénographe designer / FranceSonia VERGUET : designer culinaire / France

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du 15 novembre au 25 novembre 2011

Designer Intervenant: Nacho CarbonellEncadrant: Sonia Tourville designer, Alain Ozier, ingénieur plasticien Henri Tauliaut, artiste

Harvest to create« new ways of living »

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Une approche qui s’appuie sur le regard et la « transformation » des éléments proches de nous,w glanés ça et là dans l’environne-ment et en explorant divers types de matériaux et de procédures.C’est ainsi que ce workshop « Harvest to create » new ways of living, a voulu situer son exploration, à partir d’un discernement raisonné et poétique des matières et formes de notre environ-nement. Il vient se positionner comme une incitation à projeter une autre posture pour le futur, repenser nos modes de vie et nos objets, re-fonder de nouveaux tissus relationnels.La question de l’objet est éminemment cruciale pour notre socié-té martiniquaise.Cette interrogation peut et doit se décliner / se développer au-tour de deux axes : -l’interface avec la situation insulaire inextensible, c’est-à-dire une île qui est de fait dans l’obligation de gérer ses déchets ; -la question de la conception même de l’objet aujourd’hui dans ce contexte.

Les mots clés :- Déchets / rebuts / détritus / scories / débris / ordures / rognure / résidus / immondices / nécromasse/ matière en décomposition- Accumulation / amoncellement / amas / tas / cumul / agrégat / entassement - Objets / mutation / renouvellement / régénération

Au cours de nos déplacements pour cette collecte, nous faisons à postériori le constat que la Martinique est « propre », ou encore qu’elle tend à atteindre l’objectif de le devenir. Fini les carcasses abandonnées de voitures sur nos trajets, fi ni les bouteilles vides et canettes sur les bas cotés des routes, fi ni les immondices disper-sés çà et là dans le paysage.

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C’est dire qu’en l’espace d’une quinzaine d’années, la Martinique a su prendre le tournant, grâce notamment à la mobilisation des institu-tions régionales et départementales et à la dynamique des entreprises.

Après la question de la consommation et de la gestion des déchets, surgit celle de la création des objets aujourd’hui en martinique ?Cette posture bien engagée nous permet d’explorer à L’Iravm un des divers rôles du designer : le questionnement sur la consommation et les objets, le travail à faire en amont (conception avec minimum ou zéro déchets ou bio dégradables) et en aval (collecte et traitement des déchets, compostage recyclage) de la création ; ceci nous fait entrer de plain-pied dans des problématiques contemporaines, locales et universelles. (développement durable, recyclage, écologie ).

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Laura Bonarday

Ma proposition pour ce workshop consiste à donner une réponse aux questions d’échange entre deux individus par l’écoute et le dialogue.Trop souvent lors des disputes, les discours manquent d’honnête-té, de sincérité, certainement par manque de courage, de temps ou d’humilité.Pour induire une posture d’humilité je fabrique deux casques géants pour communiquer ; ces deux casques sont à demi-fer-més, ils permettent aux interlocuteurs de placer leur tête à l’inté-rieur. Deux tubes relient ces deux micro-espaces. Chaque individu reste ainsi attentionné à son partenaire et échange avec lui avec vérité.

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Maïna ARADE

Les matières, comme un inventaire

riz + résineriz + fi bre de coco + résinealgues mixées + résineharicots rouges + résinelentilles séchées + résinefi bre de coco + résinefi bre de coco + lentilles + algues +résine

carton + riz + colle vinyliquecarton + algues + colle vinyliquecarton + haricot+ colle vinyliquecarton + lentilles+ colle vinyliquepate de haricots rouges + + colle vinylique haricots + riz + colle vinyliquecarton + colorant+ colle vinylique

La recherche comme une intention d’objet,La dégradation des objets comme un processus naturel

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Marie-Christine MORVANY

Mon projet traite de la promiscuité de la diversité et du métissage de population foyalaise. J’ai récolté différentes graines que j’ai taillé et façonné afi n de faire ressortir l’idée de perte, de dessèchement, de disparition.J’ai imaginé cet objet comme étant une lampe où viendraient s’ar-ticuler différentes pièces amovibles représentant cette diversité de la population.L’utilisateur pourrait ainsi le modifi er suivant son ressenti en rap-port avec les événements de son quotidien, ce qui créerait une relation entre l’objet et l’humain. Cela permettrait d’avoir une nou-velle approche du monde qui nous entoure.

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Rosalène Ludop

La mer nous renvoie les rebuts de notre consommation et aussi des détritus de matières naturelles ou organiques.Ce workshop me permet de porter ma réfl exion sur nos modes de vie aux Antilles.je porte une réfl exion sur cette disposition inconsciente et obses-sionnelle que l’on a d’accumuler, de conserver des objets ou des matières que l’on garde en prévision de . . . on ne sait pas quoi . Des objets auxquels on donne une valeur sentimentale inavouée, mais qui n’ont aucune fonction d’usage.Ces objets nous encombrent au fi nal, prennent de la poussière.Je voudrais faire en sorte que ces objets décoratifs deviennent fonctionnels, c’est-à-dire réussir à attribuer une seconde vie à des « objets-repères » témoin de l’histoire.La procédure que j’envisage étant de les inclure physiquement et métaphoriquement dans le processus de conception.

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Audrey EMONIDES

Lors de la sortie sur la plage du Gaoulé, parmi les éléments récol-tés qui ont retenu mon attention, j’ai sélectionné des pans de fi bre du cocotier.En jouant avec le maillage, j’ai fait le constat suivant :Peut-on imaginer un dispositif pour atténuer l’intensité des rayons solaires ?.L’idée de départ avait été de travailler cette fi bre en l’élargissant et en fi xant la trame obtenue sur un cadre. Plus d’expérimentations m’ont amené à privilégier une autre mode de fi ltrage des rayons : des poches de plexiglas contenant de l’eau.J’ai donc conçu ces poches de différentes tailles épaisseur, cou-leurs, et formes. J’ai imaginé un dispositif me permettant de véri-fi er l’effet visuel obtenu par l’ombre quand la poche est exposée à la lumière. En effet le principe de la suspension en mouvement crée des lueurs, des ombres, des vibrations colorées.

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Séverine CAROLE

La roche...Elle se casse, puis trouve le lieu où elle séjournera un temps, mo-mentané ou indéfi ni. Au bord de l’eau, elle est soumise à l’érosion. Elle est matière entre les mouvements des vagues, qui vont et qui viennent, tel l’argile dans les mains du potier.C’est ainsi que naissent de nouvelles formes.

Sur la plage que nous avons ratissé, j’ai constaté une diversité de formes de roches, cubiques, sphériques...tout plein de hasard qui crée fi nalement des œuvres d’art.

J’ai focalisé mon étude sur la vie dans sa globalité, l’évolution des roches et celle de l’homme. C’est pourquoi chacune de mes créa-tions correspond à une assise adaptée à une génération précise. En observant les jeunes, j’ai réalisé qu’ils s’assoient sur le sol, sur un muret, ils s’adaptent. En revanche les personnes âgées ont besoin de stabilité, de confort, la forme doit leur être adaptée.

Aussi naturelle qu’elles puissent paraître de part leur texture, elles s’adapteraient aussi bien dans un jardin, que dans un salon.

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Dialy Marie

INTERCONNEXIONS – CONNEXIONS INTERNESChaque «développé» proposé représente un individu. Sa forme est due à tout ce qui a un impact sur sa personnalité et sa nature, éducation, religion, milieu social, environnement naturel et géo-graphique, et tout ce qui lui est arrivé dans sa vie.Parfois ce qui arrive dans la vie de plusieurs individus provoque les mêmes impacts, ils ont donc ces points en commun.Mais pour se rendre compte de ces points communs, il est néces-saire que chacun se connaisse déjà lui-même et qu’il s’intéresse à qui sont ceux qui l’entourent.Ils peuvent ensuite par cette confrontation s’apercevoir qu’ils sont liés tout en étant des individus séparés mais qu’ils peuvent fonc-tionner ensemble. Le maillage de surface réalisé pour chaque individu indique que ce qui nous arrive constitue un tout et que tout est lié quel que soit ce qui fait ce que nous sommes. Le tout est lié et chaque chose interagit avec autre chose qui peut en apparence n’avoir aucun lien avec le premier élément.Cette architecture peut également se concevoir comme un mo-dèle-module, et être transposé à une échelle spatiale supérieure, métaphorisant la conscience collective de qui nous sommes et de quelle société nous construisons ensemble.

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Marie Danielle CHARLERY

Pour ce workshop, je me suis intéressée à l’aspect relationnel et émotionnel que peuvent créer les objets…car ils ont ce pouvoir.Après une réfl exion collective portée sur nos visions de la société dans laquelle nous vivons, je me suis interrogée sur la manière de déjouer un individualisme croissant, de créer des liens entre les personnes; des liens qui leur permettraient de communiquer, de partager, d’échanger…

L’idée m’est alors venue spontanément de travailler autour du rite du repas. Ce moment qui à mon avis est un moment fort. Partant du constat que nous mangeons de moins en moins à table et de moins en moins ensemble au quotidien (sans tenir compte des occasions exceptionnelles) et ceci en grande partie à cause de notre chère amie la télévision ! ! elle joue les intruses ! Et voilà mon idée de table avec sièges à bascule qui de façon lu-dique oblige à être accompagné pour manger, mais aussi incite à s’accorder avec la personne assise en face de soi! Il s’agit aussi de question d’équilibre, et même de symbiose puisque catastrophe et patatra si l’un ou l’autre se lève!

Fini les repas seul à table, les repas télé sur le canapé, les repas télé au sol, les repas télé dans le lit avec l’ordiBonjour aux repas conviviaux en famille, entre amis,de toutes fa-çons, ma table « Wòpso ! » ne vous en laisse pas le choix.

Qui a dit que s’asseoir ne pouvait plus être amusant ou surprenant . . . !

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Larry EDMOND

Dans la société actuelle il n’y a qu’à l’extérieur que l’on perçoit la nature et que l’on profi te de sa présence.Cette chimère entre chaise et brouette permet de faire transiter la nature, la terre et les plantes dans nos intérieurs.Cet objet donne une réponse au besoin que l’on peut ressentir de voir plus de verdure dans un milieu totalement artifi ciel.

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Kaêl FAZER

Dans le cadre de ce workshop il était question de trouver des moyens de mettre en forme une intention, complètement abs-traite et immatérielle. Nous devions également tirer partie du cycle de décomposition de la Nature pour aller vers une re-créa-tion, sachant qu’elle aussi fera partie du cycle. Je souhaite donner l’exemple en tirant partie de chaque élément pour créer une unité.Je me suis servi des débris et détritus récoltés et vus sur place pour formaliser cette idée.

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Alexia CAROLE

1.2.3. Grimpes autour de moi4.5.6. Assieds toi, Reposes toi, Détends toi ,7.8. Fermes les yeux imagines toi9.10. Un il était une fois . . .

Le SweetNEST est une nouvelle vision de l’habitacle dans les arbres à travers sa forme, sa texture pour procurer le rêve et le repos. Fuir le train-train quotidien pour retrouver son cocon.

Échelle et corde invitent le spectateur à retrouver son âme d’enfant à travers un arbre poétique et mystérieux.il raconte une histoire :CREATE ONCE UPON A TIME

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Intervenant: Philippe Crampon, chef cuisinierSonia Tourville, designerAlain Ozier, Ingénieur PlasticienJean-Marc Bullet, designer

du 8 au 15 novembre 2012

Singularité Culinaire

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Si le design a pour objectif d’amliorer la vie quotidienne par la création de scénarios de vie, d’ objets et d’espaces alors la cuisine est un terrain privilégié. Cuisiner est un acte social. qui questionne d’emblée notre alté-rité, que nous mangions de manière individuelle ou collective. Cet acte interroge à la fois notre rapport à notre corps, à l’autre et à l’environnement. Car cuisiner ce n’est pas seulement manger, mais c’est fabriquer, rencontrer, échanger, observer, expérimenter. Autant d’aspects qui peuvent susciter l’appétit des étudiants dans une école d’art de la Caraïbe.Le workshop permet aux étudiants d’intégrer les enjeux du design au sein de la cuisine. Il questionne nos habitudes culinaires dans un premier temps pour ensuite proposer un nouveau regard sur notre « patrimoine culinaire ».Comment passe t-on du patrimoine culinaire au design culinaire ?

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Laura Bonarday

SINO RESTO

Avant tout le terme sinobole vient du mot anglais «snowball» dé-signant boule de neige. Aux Antilles, précisément en Martinique, le sinobole est un dessert qui se vend bien.

Pays tropical, où la chaleur surabonde, tout les jours de l’année (mis à part les jours pluvieux), sous un soleil de plomb, on a tous ce besoin urgent de se rafraîchir avec un «sinobol», bien glacé, frais avec un goût sucré par des mélanges de sirop, grenadine, menthe, orgeat, ananas, agrume, myrtile, citron, gingembre etc. Toutes les générations apprécient le sinobole. Il est servi dans un gobelet en plastique avec une paille. La glace rapée est mise en gobelet, puis le sirop est versé par dessus. Les morceaux de glaces débordent du gobelet, tel que la boule de glace posée sur le cornet. De cette façon on peut les croquer on a accès aux morceaux de glaces en se servant de notre bouche, tout comme la glace. Arrivés à la moitié du gobelet, une première diffi culté se présente, on lutte avec la paille pour atteindre la glace. Le second souci est que le sirop coule vers le fond du gobelet, que le fond est concentré en sucre et le haut a peu de sirop. Le haut est peu sucré. Il y a donc un déséquilibre. Le sinobole peut paraître encombrant dans certains cas. Bien souvent quand nous mar-chons en ville avec plein de paquets dans les mains, nous avons du mal à consommer celui-ci,par crainte de le renverser sur soi.

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Comment et avec quoi pourrions-nous manger les morceaux de glace ? Comment rééquilibrer, refusionner le sirop à l’ensemble de la glace afi n d’obtenir un mélange homogène ?

Sino resto devrait faire son entrée dans nos restaurants. Il mérite d’être inauguré, revaloriser, réapprécié par nous ces dé-gustateurs. Sa conception resterais la même avec la glace rapée ainsi que son arrosage de sirop. A travers sa mise en forme lu-dique, ses gôuts, ses saveurs, élargies, ses effets étonnants et ces cristaux glacées, elle nous fera redécouvrir sous un autre angle les saveurs de notre terre.Le client aura la possibilité de choisr les éléments qui compose-ront son sinobole à partir des ingrédients proposé par le restau-rant. Tout lui sera donc permis, selon ses envies.

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Marie-Christine MORVANY

SALADE CROQUANTEDE Z’HABITANTS

C’ est une recette à base d’ écrevisses et de christophine. A ne pas confondre avec la «soupe z’habitants» qui est une soupe à base d’herbage.En Martinique, « z’habitant» est le surnom donné aux écrevisses ; du fait qu’elles peuplaient autrefois les rivières. Mais ce mot dé-signe aussi une personne demeurant dans une habitation.Le but de ce workshop design culinaire était de jouer sur l’homo-nymie du mot plat, à la fois contenant et contenu.J’ ai donc décidé de jouer sur le quiproquo qu’ offre le mot «z’ha-bitant» en Martinique, afi n de donner du sens à ce plat, imaginant ainsi tout un sénario rappellant le momentde la pêche des «z’habitants» dans leurs habitats rocailleux.

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CHOCO - CROUTE

Audrey Emonides

Le mot plat désigne à la fois un contenant et un contenu, la re-cette et le support.

Comment sublimer cet accord recette-support ?Quels sont les liens possibles ?

Le pain au beurre-chocolat est un plat martiniquais qui est habi-tuellement servi pendant la réception des communiants, ou sen-core au petit déjeuner ou en dessert. C’est une alliance de goût entre un lait chocolaté et un pain brioché natté. Lors du service, la préhension des deux éléments peut relever de la prouesse. En eff et, il est difi cile de tenir le pain dans une main, le chocolat dans l’autre,tout en dégustant.

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Rosalène Ludop

Le Krab-ié

Je défi nie le design culinaire comme des interrogations, des expérimentations, des scénarios qu’ on attribue à nos modes de vie, à notre rapport avec la nourriture.Dans le cadre du workshop Design culinaire, nous devions repen-ser une recette par rapport à un contenant ou/et inversement un contenant par rapport à une recette.L’ objectif est d’arriver à sublimer un accord plat contenant et plat contenu, de révéler par le lien formel, symbolique ou fonction-nel une synergie culinaire porteuse de sens et de tous les sens. Pour mon projet j’ai souhaitée travailler sur la recette du matou-tou crabe, cette recette emblématique de la fète pascale dont le crabe de terre est l’indispensable ingrédient.Cette période festive est rythmée de rituels ou notre crabe de terre est mit à l’épreuve. Le crabe est d’abord chassé, capturé, nourris et cuisinés.Je me suis inspirée de la cage de nos crabes de terre, qui pour eux est un lieu de transit . Sa forme est réalisée à partir de matériaux désuets tels que grillage en métal, bois, tole ect.Ma proposition est un objet qui trouve très bien sa place dans un espace domestique que dans un espace de restauration et éve-nementiel. Elle fait offi ce de contenant que d’un mode de cuisson ( panier vapeur).Je propose de revisiter la recette traditionnel du matoutou tant au niveau de sa cuisson que de l’assemblage.

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Laëtitia Lebeau

POIRE AU VIN

L’ananas est un fruit qui provient de l’Amérique centrale,de l’Amérique du Sud et de la Caraïbe. C’est un fruit xérophyte c’est à dire qui pousse dans un climat aride. La vigne,elle, provient de l’Europe du Sud Est, du Proche Orient, de la Caucase, de l’Amé-rique du Nord, de la Corée et de la Chine. Elle pousse dans les climats tempérés.L’ananas au vin est une recette qui se prépare généralement dans un grand saladier de manière à ce que tout un chacun puisse se servir. Cependant l’inconvénient de cette pratique permet un dosage non limité du vin.Dans l’ananas au vin il y a un synchronisme entre exotisme et pro-duit du terroir;solide et liquide; et contenant et contenu.Ainsi toute cette harmonie m’inspire la problématique suite:Comment le contenant peut-il être un objet d’équilibre nutrition-nel?Pour cela je propose un contenant qui permet de changer l’envi-ronnement du service de table (service de dessert), d’équilibrer son contenu et de percevoir autrement la recette ici présente. Ce contenant individuel sépare l’ananas et le vin (contrairement au saladier) mais contient tout de même une passerelle entre les deux afi n de lesmélanger. Ici la notion de dosage est très importante car il faut que le dessert alcoolisé reste «dessert» et non avoir un passage de dessert à «boisson alcoolisée».Poire au vin est un contenant qui contient trois parties:1- Un trépié pour stabilisé le contenant2- Un dessus en verre ou se situe l’ananas3- Une poire reliée au dessus en verre, qui contient le vin.

Ainsi lorsque l’on presse la poire le vin se mélange avec l’ananas.

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Kaël Fazer

SIK-A-PISTACHE

Le design culinaire, étant une pratique très récente, n’a pour l’ins-tant pas de dénition gée. Elle peut être dénie comme une action directe sur un aliment (mise en forme, couleur, etc) ou encore comme la conception, parfois l’organisation, d’objets, de disposi-tifs, de rituels ou d’espaces en rapport à l’alimentation. Le works-hop à été l’occasionpour moi de revisiter le tant apprécié sik-a-pistache. Mon objectif était de rendre cette petite douceur plus accessible, à toute heure, à tout moment comme pourrait l’être une simple sucrerie.

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Maïna Arade

T ATOUTMO

.En m’inspirant dela confi serie japonaise, le yokan, j’offre une nou-velle façon de boire le thé atoumo.La décoction d’atoumo se prépare généralement seule, mais on y ajoute souvent d’autres ingrédients pour plus d’éffi cacité. Ces ajouts, se révèlent de part leur goût, leur couleur, leur odeur.Dans cette nouvelle recette, ils se font tendres et raffi nés dans une robe en gelée, cachés sous une fl eur d’atoumo.Timidement, elles attendent d’être découvertes et savourées dou-cement, accompagnées d’unthé chaud...C’est une invitation subtile, à la découverte des saveurs cachées que renferme une fl eur à l’allure innocente.

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Wagashi (Yokan)

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Couvercle deprésentation/moule à yokan

Yokan au citron

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Workshop du 12 au 20 décembre 2013

Cuisine urbaine

designer intervenant: Franck HoundéglaPartenaire : AFIBAD ( bambouseraie de Sainte-Marie )Encadrant : Hervé Beuze, artiste plasticien Sonia Tourville, designerJean-Marc Bulllet, designer

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Un répertoire Les étudiants répertorient les principaux types de dispositifs de cuisines urbaines de Fort-de-France, en se répartissant les tâches, de façon à constituer un catalogue commun de références.

Un sujetA partir du répertoire de cuisines urbaines, chaque étudiant ou groupe d’étudiants choisit soit de revisiter un dispositif existant, soit d’en imaginer un nouveau dédié à des pratiques de restaura-tion émergentes, en utilisant un matériau: le bambou.Dans un premier temps, le dispositif - objet, espace ou micro-architecture – est représenté sous forme de dessin et/ou de ma-quette d’étude. Puis, après élaboration, il est réalisé sous forme de maquette à l’échelle 1.Cette approche centrée sur un matériau s’inscrira dans une lo-gique d’économie de moyens : optimisation de la matière, ex-ploitation des propriétés esthétiques et mécaniques du matériau, pertinence du mode assemblage. Elle répondra et s’attachera notamment aux questions d’usage et d’adaptation au contexte urbain : visibilité, ergonomie, facilité d’installation, hygiène…

Les objets, espaces, micro-architectures seront réalisées en bam-bou.

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s Campus Caraïbeen des Arts / Departement des arts visuels / Option Design ObjetEtudiants des années 2, 3, 4

Roulotte Vente ambulante

Rôtisserie

Photographie

Dimensions 3 x 2 mètres aléatoires 3 x2 mètres, variables

Matériaux tôle, bois, métal, acier plastique, osier inox, verre

Mobilité à remorque,fourgon aménager

à pied, pas de montage, pause ou transport à la main

à remorque, en déplacement ou sur place

Lieu sur parking, bord de route

en déplacement points stratégiques, rond point, routes des plages

Matériel ustensiles de cuisines, éviers, caisses

sachets, paniers, sacoche tourne-broche, four-chettes, couteaux, caisses

Aliments fast-food, plats cuisinés, chichis, beignets, accras

cacahuètes, chips, bonbons, boissons, pop-corn, pâtisseries

poulets,viandes grillées, brochettes,Boudins

Conservation plats, aluminium, boîte en carton

glacières plats inox

Préparation sur commande ou préchauffé

antérieure sur place, grill

Consommation sur place , chez soi, à emporter

à emporter, en mouvement

à emporter, sur place

Présentation sous-vitre, barquette paniers selon l’aliment sac en papier, barquette, papier aluminium

Genre femmes ou/et hommesw femmes ou/et hommes femmes ou/et hommes

Répertoire de dispositifs de cuisine urbaine et restauration de rue

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Workshop Cuisines urbaines : objets, espaces, micro-architectures en bambouIntervenant : Franck Houndégla, scénographedu 12 au 20 décembre 2012

Kiosque Ventesous parasol

Marché Vente « au coffre »

4 x 3 mètres, variables installation sous parasols variables, en fonction de l’architecture du lieu

variables, selon le modèle de voitures

béton, bois, verre, acier, tôles, métal

plastique, bois, osier plastique, bois plastique

implantation fixe emplacement stratégique fixe, démontable.

démontable, chariot déplacements en voiture

places publiques rues, bords de route, rue piétonne

implantation fixe trottoirs

électroménager, usten-siles, sachets, éviers, caisses enregistreuses

ciré bacs en plastique, tupperware, sacoche

coutelas, sachets, ficelles, couteaux, balance

pinces, sachets, coutelas, sacoche

confiseries, boissons, fruits, pizza, fast-food, crêpes

snow-ball, glace, confiseries locales

eau de coco, fruits, légumes, épices

eau de coco, sorbets, gâteaux, boissons

réfrigérateur, plats inox, congélateur

glacières bouteilles, bassines remplies d’eau

bacs en plastique

sur place antérieure ou à la com-mande

sur place antérieure

sur place, à emporter debout en mouvement sur place, à emporter à emporter

barquettes, assiettes plastiques,boîtes en carton, sac en papier

timbales cônes, sacs en plastique

établis, tables, tréteaux et planches, caisses de bières

timbales, établis

femmes ou/et hommes femmes ou/et hommes femmes ou/et hommes femmes ou/et hommes

e de Fort-de-France

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Pâtés sucrés - Patés salés et la vente ambulante

Parmi les nombreuses installations présentes dans le centre-ville de Fort-de-France, nous avons choisi de nous intéresser aux vendeurs ambulants et plus particulièrement à celui que l’on sur-nomme Mr Pâté.Nous nous sommes intéressés aux conditionsde travail de ce vendeur ambulant. En effet il transportetout les matins plus de 90 pâtisseries du bout des doigts. Il effectue le parcours suivant: 2 fois l’aller-retour entre la pâtisse-rie du quartier Ermitage dans laquelle il se fournit et le centre-ville.le but était pour nous de concevoir un objet ou un dispositif en-tièrement en bambou qui viendrait en renfort à ce vendeur. Ainsi, nous avons relevé deux aspects contraignants de son dispositif de vente actuel.La première contrainte se situe au moment de l’encaissement ; le vendeur se sert d’une main pour réceptionner et remettre l’argent, du coup, toutes les pâtisseries se retrouvent dans l’autre main.La deuxième concerne la protection à la chaleur et aux intempé-ries du vendeur et de ses marchandises. Cependant, au-delà de la contrainte physique, le monsieur aux pâtés attire car son matériel ( sachets en plastique transparent ) offre à ses clients une visibilité sur ses alléchantes pâtisseries.Par quels moyens était-il donc possible de protéger ce vendeur du climat en lui conservant sa mobilité et en garantissant la visibi-lité de ses marchandises ?

Kael Fazer, Laura Bonarday

Le vendeur ambulant

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Rosalène LUDOP, Marie Christine MORVANY, Xavier.MEDARD, Laura HELOISE

BAMBOO WAVE

Notre groupe constitué de quatres étudiants a réfl échi sur un nouveau dispositif objet-espace. Celui-ci est modulableet déroulable (qui s’ouvre et qui se referme).L’ objet reprend la forme d’un demi-cercle, sa partie centrale telle une colonne vertébrale est enroulée autour de celle -ci. Une fois déployée, elle doit épouser une forme sinueuse pour sa stabilité. Ce dispositif à été pensé pour une vendeuse de mets culinaires qui lui permettrait de vendre à la fois des produits chauds ou froids préparés antérieurement.

Bamboo-wave se compose d’un module dont la base est préala-blement fi xée au sol.Modulable et déroulable, la mise en oeuvre de ce dispositif consiste à le dérouler sur 4 mètres de long sous uneforme ondulante. A la fi n de son utilisation la vendeuse le rétracte en l’enroulant autour de sa base.Plusieurs accessoires s’intègrent dans ce module, comme des pla-teaux (où peuvent s’installer les clients pour mangersur le pouce) et des parasols.Cette pause repas offre à chaque client un point de vue différent sur l’environnement, en fonction de sa place sur le dispositifCe concept servira à vendre tous types de mets sous forme de barquettes préparées antérieurement, stockées dans l’espace du présentoir sous forme de caissons isothermes.

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Maïna Arade, Audrey Emonides, Dialy Marie

Flap’bambou

La cuisine urbaine est un mode de restauration qui pro-pose des aliments préparés dans la rue. En effet, se restaurer en ville est une pratique courante de nos sociétés citadines. Il devient nécessaire de repenser les dispositifs liés à la dégustation, de les adapter aux besoins des consommateurs.En ayant comme base le bambou, comment proposer un espace de restauration ?Le dispositif choisi est le kiosque mobile et la marchandise est la glace. Se posent donc les questions du rangement de la strucrure dans un véhicule, de la conservation et du stockage des aliments froids, en tenant compte des mouvements du commerçant et des contraintes du matériau.

Flap’bambou est un kiosque destiné à un commercant de glaces. Il est essentiellement constitué de bambou. La toiture est une alliance de lames de bambou et de toile de spi.L’ensemble de sa structure démontable et pliable peut être rangée dans le coffre d’un véhicule type fourgonnette.Le kiosque permet d’abriter à la fois le commercant et le client. Le présentoir peut contenir jusqu’à 4 bacs à glaces.

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Eco - Lunch est un espace de restauration invitant les visiteurs à pénétrer sous une dune végétale, dans laquelle nous proposons du mobilier et un espace de tri naturel en bambou.Notre objectif est de sensibiliser la population martiniquaise à notre éco-système en privilégiant des matériaux naturels pour des constructions moins nocives à notre environnement. Une nouvelle vision du pique-nique traditionnel, inviter l’usager à se rapprocher de la végétation tout en répondant à ses désirs lors de sa restauration.

De quoi avons nous besoin pour nous restaurer en plein centre-ville ?

- de l’ombre ( un climat frais )- de sièges confortables, pour une bonne digestion- et pour certains, un espace ‘paisible’

Eco-Lunch

Alexia CAROLE, Laetitia LEBEAU, Yannick MERLO, Karell PORSAN

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Workshop du 1 au 8 mars 2013

La gourmandise KESAKO

Designer intervenant: Sonia VerguetPatissier : Fabrice FilinEnseignant : Sonia Tourville, designerAlain Ozier, ingénieur plasticien Jean-Marc Bulllet, designerHélène Anglionin, vidéaste

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1 inviter à la gourmandise « l’air de rien »par des allusions simples, parler de, mettre au premier plan la gourman-dise.

2 la gourmandise et la nutri-tion (message)Apporter un caractère informatif lié aux apports énergétiques, nutrition-nels de ce que nous nous apprêtons à manger.

3 sublimer la gourmandisePlacer les petits bonheurs sur un piedestal, comparés à des produits de luxe, précieux ou nobles.

4 la gourmandise à la dièteSe faire plaisir oui mais le sucre ajouté en moins !

5 diaboliser la gourmandiseLes sucreries, pâtisseries et choco-lats : présentés comme ennemis de notre bonne santé.

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La gourmandise aujourd’hui !

À l’heure du bien manger, comment les petits plaisirs sont-ils per-çus ?

Actuellement manger nous pousse à nous poser de plus en plus de questions : prenant conscience du besoin qualitatif de ce que nous ingurgitons pour le bien de notre santé (dont nous nous préoccupons de plus en plus), nous faisons beaucoup plus atten-tion à la provenance de notre alimentation et surtout à ses qua-lités nutritionnelles et gustatives. Ces dernières, dépendantes de toute la chaîne qui fait arriver une glace à la fraise jusqu’à notre bouche (de la manière dont ont été cultivées les fraises, à leur récolte, à leur traitement, au choix de la crème et des œufs utili-sées, entre autres).Faisons-nous autant attention à cela avec les aliments liés à la gourmandise qu’avec les autres ? Accordons-nous autant d’atten-tion ou laissons nous facilement aller à la gourmandise même si elle rime souvent avec trop sucré, produits non-naturels, onc-tuosité, recettes très riches, pâtisseries généreuses, colorants chimiques, excès …..

A l’heure où l’on connaît les méfaits causés par l’excès de sucre, chez les adultes et surtout les enfants, comment inviter à se faire plaisir ?Je m’intéresse aux types de messages à adopter pour parler de la gourmandise aujourd’hui. ainsi : autoriser la gourmandise avec ses excès, sucre et matières grasses compris (mais de quelle ma-nière, par quel stratagème ?) La moraliser gentiment ? Apporter un message nutritionnel ? La sublimer en élargissant les formes et les ingrédients liés à la gour-mandise ?ou au contraire la diaboliser ?

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Je propose d’élargir le vocabulaire lié à la gourmande. En l’élar-gissant, élargir par la même occasion la palette gustative liée à la gourmandise, créer des ponts avec des aliments rarement as-sociés, inventer de nouvelles manières de manger, de nouvelles formes, des nouveaux contenants (plus appropriés pour accueillir et surtout valoriser les fruits par exemple. Je propose de nous pen-cher sur les nouveaux codes de la gourmandise, de les adapter à des points de vue plus variés. Cela autant au travers du design d’objet, du packaging que du design culinaire pour répondre aux différents regards sur la gourmandise.

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MELTING FREEZE

Inviter à la gourmandise, proposer un nouveau rituel de prépara-tion et de présentation autour de la boisson alcoolisée.

A travers une nouvelle forme donnée aux ingrédients liquides composant un coktail, j’invite à la tentation et au jeu. En effet le melting-freeze vous permet de réaliser un coktail sous forme de billes. De couleurs différentes correspondant aux différents ingré-dients qui le composent, la forme rappelle alors des friandises prêtent à croquer.Une référence également ludique avec le jeux de billes avec le-quel nous jouions quand nous étions petits.Mode d’emploi: la recette est indiquée sur le packaging. Une fois les sphères du moule remplies, placez celui-ci au congélateur comme de simples glaçons. Vos invités arriveront à l’improviste, vous aurez de quoi les combler!

Un nouveau concept de bac à glaçons dont chaque ingrédient forme le trouble dans le verre, les couleurs dansant au rythme des mouvements du protagoniste qui se voit sollicité une fois le mélange fait. Il doit agiter son cocktail pour laisser apparaître la couleur défi nitive du cocktail.Pour la recette proposée, le cocktail se nomme poison, servit sur 5cl pour faire référence au poison mortel (exemples).

Alexia Carole

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Audrey Emonides

TI TAK SIK*

La gourmandise a un prix : les kilos et le diabète. Mais comment résister à cette avalanche de petits plaisirs alléchants ?Dans une société qui prône la consommation de sucre, il est diffi -cile de s’en abstenir. En effet, ici plus qu’ailleurs, confi series locales, boissons gazeuses et autres produits de l’industrie agroalimen-taire ont un taux de sucre ajouté particulièrement élevé. Alors comment se faire plaisir sans culpabiliser et sans se faire de mal ? TI TAK SIK* est un assortiment de confi series. Sur ces dernières, se trouve un message s’adressant directement au mangeur pour lui rappeler avec humour : la gourmandise oui, mais avec modé-ration !

*du créole un peu de sucre

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avertir

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rappel à l’ordre

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Karell Porsan

Un sein placé dans une assiette l’air de rien...Il prête à confusion avec le lait qui en sort.Trompe-l’oeil gourmand laissant paraître l’élégance, la sensualité et l’érotisme de la femme. Un sein en chocolat avec un intérieur crémeux blanc à base de noix de coco nous emmène dans une atmosphère de pureté nous replongeant dans nos premiers ins-tants de vie. Un fl ashback comestible.

Composition: Coque en chocolat et intérieur à la crème de coco.

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Lebeau Laetitia

HOLLYFOOD

Je souhaite inviter les étudiants à manger de manière plus équi-librée. En effet ils ont du mal à manger «5 fruits et légumes par jour», ainsi l’idée est de leur proposer cela à travers une forme qu’ils aiment pour qu’ils y viennent plus facilement. J’ai choisi de réaliser un trompe-l’oeil: un hamburgeur à base de fruits et de légumes car l’étudiant aime le fast food ; donc en lui proposant visuellement ce qu’il aime cela l’incitera à manger plus sainement.De plus je propose un packaging qui s’inspire des packaging de Macdonald’s, de manière à créer un effet de trompe-l’oeil total. Sur ce packaging on peut lire des mots à caractère informatif sur les bienfaits de l’alimentation saine.

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Laura HELOÏSE

ROSETTE

Trop souvent reléguée au rang d’aliment gras, trop salée, néfaste pour la santé, je souhaite redonner une meilleure image à la charcuterie.Pour cela, quoi de mieux que d’associer charcuterie à quelque chose qui dans l’imaginaire commun fasse référence à des choses plus raffi nées, à savoir la pâtisserie. Pour ce faire, je réalise un trompe-oeil avec cette dernière. Des macarons au lard prennent forme : une coque meringuée rosée accueille une ganache au chocolat blanc parfumée au lard. Le jeu entre les deux mondes qui d’habitude ne se rencontrent pas, se retrouvent mêlés dans un packaging. Ce dernier est sous forme d’une petite boîte rectangulaire clas-sique de pâtisserie habillé d’un motif emprunté au papier d’em-ballage de charcuterie.

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Laura Bonarday

Jeu - fruité

La période de l’enfance est celle de la découverte et de l’appren-tissage.Constatant que les enfants mangent peu de fruit, à travers le jeu, je souhaite leur donner l’envie d’en manger davantage.Je propose aux parents d’initier leurs enfants au plaisir de la consommation des fruits grâce à ce plateau ludique. En effet, le dispositif est percé en surface pour l’emboîtement de bâtonnets destinés à l’enfi lement de morceaux de fruits.Le plateau offre une variété de forme enfantines, juvéniles, lu-diques et amusantes pour l’enfant réalisable par le(s) parent(s). De plus, le plateau contient un repère de chiffres et de lettres ayant un rôle didactique pour les enfants . Ces indications permettent aux parents de reproduire exactement les formes proposées sur la notice.Ainsi bien manger devient un jeu !

Mode d’emploi:

1. Disposez les batônnets selon laforme désirée en vous aidant desrepères.2. Découpez vos fruits en morceaux.3. Enfi lez-les dans vos batônnets.4. Servez aux enfants et déguster !

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Maïna Arade

Magnum Poivron

En s’inspirant d’un produit de consommation existant, l’eskimo, j’incite par la gourmandise à manger des légumes.En apparence l’objet gourmand nous rappelle un dessert que l’on aime, il succite une envie.Le consommateur est amené à manger des légumes à son insu. Je vois là un très bon moyen de faire consommer des légumes aux enfants, sous une forme appétissante.L’eskimo printanier, est un bâtonnet de purée de légumes sucrés à consistance dure, enrobé de chocolat noir et saupoudré de farine de manioc corsé.

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Carotte

Enrobage chocolat

Manioc

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Marie-Christine Morvany

GOURMAND PÉCHÉ

Une pomme, bien que savoureuse, reste un gourmand péché. Son image fait référence au fruit défendu mangé par Adam et Eve, plongeant ainsi le monde dans le péché .«GOURMAND PÉCHÉ» est un dessert en forme de pomme avec une impression peau de serpent.Le but de ce dessert est de conscientiser le consommateur sur cette gourmandise devenue populaire, censée être à l’origine du mal.La texture peau de serpent de ce dessert, le situe entre attraction et répulsion, ce qui crée une réticence lors de sa dégustation.

ingrédients: chocolat, compote de pomme et gingembre confi t.

Libre à vous de le manger!

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Rosalène Ludop

Préjugés délicieux

Je souhaite traiter de la question de l’apparence de ce que l’on mange à travers le thème de la gourmandise.Pour cela, je choisis à la fois de la sublimer et de la diaboliser. Je redonne leurs lettres de noblesse aux fruits de qualité (biolo-gique), que je place au même niveau qu’un produit de luxe. Le fruit est beau en soi, riche en vitamines et savamment bien dosé en sucre.

En utilisant les codes de la luxure, je sublime une pomme en em-ployant un motif de dentelle lié au glamour et à la séduction, par des teintes de doré, de noir et de blanc.A travers cet habillage, j’invite le consommateur à réfl échir sur la notion d’attirance: sommes nous plus attirés par l’apparence des mets que par la qualité des ingrédients qui les composent ?

En déguisant ce fruit, je le rends certes plus attrayant, mais pas meilleur. La question de la présentation est bien posée et la sou-ligne d’autant plus par un travail esthétique sur le contenant qui accueille la pomme.

En effet la mise en scène est globale, jusqu’à la manièrede manger ce fruit déguisé. Une fourche est plantée dans la pomme , ce qui replace ce fruit là où je veux l’amener. Par le geste qui nous poussera à manger ce fruit d’une manière bes-tiale , j’invite le consommateur à mieux réfl échir sur sa façon de consommer. Préjugés délicieux est composé d’une pomme (bio) d’une dentelle en chocolat plastique, fl oquée d’une couleur noir, dorée ou blanche.

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Recherches graphiques colorées:dentelles appliquées à la pomme

Exemples de dentelles

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Fruité Sport

Xavier Médard

Mon projet consiste à inciter les jeunes et moins jeunes à consom-mer des fruits le plus régulièrement que possible et d’avoir une activité sportive régulière.Les fruits seront donc placés dans un packaging adéquat censé rappeler la vitalité et les vertus bénéfi ques que les fruits nous ap-portent au quotidien, les fruits en question seront «tatoués» ou marqués à même leur surface par le biais d’un logotype ou d’une phrase succinte qui aura pour but de pousser le consommateur à consommer des fruits et à avoir une activité physique régulière.

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Yannick Merlo

NOIR DESIR

Conçu pour surprendre et désorienter les consommateurs, je réa-lise un dessert en chocolat noir à la forme sphérique habillée de piques.Ainsi par cette forme atypique, Noir Désir incite aux plus grandes précautions.En effet, une fois le dessert posé en assiette le consommateur ne sait comment le manger ; les piques empêchent de casser la sphère avec la cuillère. Cette dernière risque de s’échapper de l’assiette au moindre mouvements brusques.Toutefois, après être arrivé à percer cette coque en chocolat noir, le consommateur se laisse surprendre par la composition interne de cette gourmandise.En totale opposition de couleur et de texture le consommateur se retrouve à nouveau intrigué avec le fourrage aux fruits rouges qui se met à couler dans l’assiette.Noir Désir amène de nouveaux mélanges de saveurs, de même que de nouvelles gestuelles pour le rituel du dessert introduisant également un instant de dégustation plus long.

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atelierde Recherhe et de Création (ARC)

Recherche croisée Atelier Sensitif / Objet

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Comme les autres ARC, l’ARC Objet est un lieu de transversalité, de pluralité, de recherche formelles.Il est ouvert aux étudiants des trois options, de 3e, 4e, 5e année (cycle projet).Il leur apporte des informations théoriques générales sur la pro-blématique de l’objet. La structure pragmatique de l’objet met en jeu un tissu de relations et d’échanges dans l’espace et dans le temps; l’objet est donc défi ni comme ayant une valeur d’échange et une valeur d’usage selon des modalités historiques & écono-miques données. L’ARC se distingue des autres ARC par le fait d’être en articulation directe avec une option : en l’occurrence l’option design objet.Par l’objet se déploie le dialogue avec tous les autres champs de sens; de ce point de vue l’ARC objet peut entretenir des relations privilégiées avec les autres ARC. L’ARC sera le lieu d’information, de confrontations, d’échanges, d’expérimentations, d’investi-gations. Il sera l’atelier où l’on pourra soutenir un point de vue, ouvrir sur une réfl exion, affi rmer un positionnement. L’ARC se donne pour tâche de développer des réfl exions d’ordre anthro-pologiques, matériologiques, sociologiques, spécifi ques à l’objet.Des thématiques autour de l’objet seront proposées et dévelop-pées : exemples > l’objet dans la publicité, l’objet du quotidien, l’objet & l’art, les détournements, le kitsch, l’écologie, l’objet & la muséographie la marginalité & l’avant-garde.L’ARC fonctionne parallèlement comme cellule de recherche pour une anthropologie de l’objet dans la Caraïbe.Exemple : la création d’instruments de musique, la relecture de pratiques artisanales locales, etc.

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DU PARAPLUIE A LA TOILE

Sujet :Transformer une machine à faire du prosaïque en une machine à faire du poétique.

Nous disposons dans notre environnement quotidien de toute une série de machines qui font toute sorte de choses ;la machine à laver, à café, à mixer, à autocuir, à réfrigérer, une imprimer, à calculer. Mais si nous regardons bien, nous constatons qu’elles font plus que cela :Par exemple la machine à laver tourne et vibre ; la cafetière chauffe et fi ltre. En décortiquant chacune de ces actions, nous pourrons les détourner pour les amener à faire faire quelque chose.Chaque étudiant choisira une machine ou (plusieurs) de son en-vironnement, qu’il va démonter, disséquer. Le but est de com-prendre les énergies et les forces mises en oeuvre afi n de créer. Il peut ensuite alors lui donner un ordre nouveau, en évacuant le superfl u, en retenant l’essentiel( ou l’inverse ), bref inventer.Chaque invention est éprouvée par son auteur et dans l’environ-nement pour lequel il est destiné.

Positionnement :J’ai voulu recréer l’univers de l’ araignée; fait de souplesse, de fi nesse et de légerté, sensiblement perceptible à l’oeil, dans un lieu destiné à la détente; notemment une chambre et pourquoi pas accompagné d’un systeme d’éclairage qui le rendrait aussi visible la nuit..Fixé au mur ou juste posé au sol, cet objet est une créatIon d’am-biance qui, une fois déployé révelle une toile rappellant celle de l’araignée vous plongeant ainsi dans son univers.

Marie-Christine Morvaniy

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Le SMITOM assure le traitement et la valorisation des biodéchets des ménages, des entreprises et des collectivités de l’île (déchets verts et alimentaires) et est situé sur la commune du Robert. Il a trois missions principales: Trier, sensibiliser, valoriser.

Ainsi dans son action de valorisation, le SMITOM transforme les déchets organiques (les déchets verts, les déchets des industries agro-alimentaires et les collectes sélectives des biodéchets) en compost et en électricité.

Le SMITOM demande aux étudiants de sensibiliser les usagers au problème du déchet et de valoriser le compost à travers le design. A partir d’un constat sur les modes de production et de traitement des déchets organiques les étudiants feront la proposition de scénarios innovants. Ils pourront traiter de questions plus générales: Comment diminuer la quantité de nos déchets? Ou alors de questions liés à des problèmes ponctuels.Comment promouvoir l’usage du compost au sein de l’espace domestique?Comment fabriquer du compost dans l’espace domestique, en ville?

Après avoir assimilé les termes développement durable, recy-clage, analyse de cycle de vie... et compris comment obtenir du compost, et de l’électricité à partir du déchet, en bref comment le valoriser, ils imagineront des scénarios pour concevoir.

SMITOMSyndicat Mixte Intercommunal des Ordures Ménagères

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Parce que du compost avec du plastique, n’ est pas du compost. C’est pourquoi, nous vous proposons ce nouveau concept de sac poubelle en papier kraft compartimenté. Grâce au principe de fi xation le rendant aussi détachable, les sacs pouront etre jetés un à un une fois remplis.Chaque compartiment peut etre utilisé partout dans la maison en fonction du besoin. Vendu par lot de pièce identique, il vous sera plus facile de changer de sac. Une fois le sacdes déchets alimentaires rempli, l’usager le jette dans une pou-belle prévue à cet effet qui sera ensuite récupérée par le SMITOM.Car, un sac utilisé, c’est une pastille gagnée ouvrant droit à un sac de compost au bout de 30 collectés.

Marie-Christine Morvany, Laura Bonarday

Comment sensibiliser les usagersau problème du déchet alimentaire?

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Chaque type de déchetsa son compartiment

L’usager récupere sa pastille «composter» avant l’utilisa-tion du sac

Anse prévu pour letransport

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Ce composteur d’appartement a pour but de sensibiliser la population martiniquaise au compost.

Il prend en compte les contraintes suivantes :- Les mauvaises odeurs.- Le gain de place dans la cuisine.- L’utilisation du compost et du jus de fermentation.

Dans le composteur il y a quatre compartiments :- Déchets alimentaires.- Dégradation.- Compost (engrais).- Jus de fermentation.

Le composteur contient un couvercle hermétique de manière à ce qu’il n’y ait pas de propagation d’odeur. De plus, nous voulons aussi réutiliser des déchets alimentaires (peau d’orange, mandarine...) qui pourraient atténuer les mauvaises odeurs que dégagent les déchets.Avec ces déchets alimentaires, le but serait de réaliser des pas-tilles, des fi ltres ou de la poudre odorante.Au fi nal, nous nous sommes inspirées de l’accordéon mais aussi de lampadaires japonais afi n de donner forme à notre compos-teur. Celui ci est accrochable au mur afi n de ne pas encombrer l’espace au sol, mais également afi n que l’utilisateur n’ait pas à se baisser pour récupérer le compost.

Maïna Arade, Laëtitia Lebeau

Comment promouvoir le compost dans l’espace domestique en ville ?

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Poterie des Trois-Ilets

Le département des Arts Visuels et un industriel (la poterie des Trois-Ilets ) souhaitent amorcer et établir une relation durable par le biais de missions-recherche.

Ce semestre, au sein de cet atelier, la recherche se traduit par un aller-retour entre des moyens techniques, des principes physiques et les usages observés de la vie quotidienne. Ces moyens peuvent aller du simple dessin au procédé industriel plus complexe. L’ate-lier propose donc de questionner la technique de fabrication de la brique en terre cuite, de comprendre la matière, par la mani-pulation. Il a pour but de prendre conscience de l’infl uence de la technique sur la forme et l’usage. Cet atelier permet à l’étudiant d’interroger son projet personnel, en le confrontant à une réalité industrielle.

Objectifs:1. Associer l’activité artisanale et industrielle de manière intelli-gente et sensible en vue de la création de nouveaux objets?2. Remettre à l’honneur des procédés et des outils afi n de créer des objets plus intelligents, plus écologiques, plus respectueux de l’environnement, économiques et apportant plus de lien social.Dans un premier temps, les étudiants vont concevoir des objets en terre à partir de la technique de l’extrusion. Détourner la brique de son usage premier en effectuant des opérations simples sur la brique, tel quel la greffe, la coupe, le perçage, ou l’empreinte.Dans un second temps, les étudiants identifi eront une technique artisanale de leur choix qu’ils articuleront à une technique indus-trielle.

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La Cacem / Technopole et le Campus Caraïbéen des Arts sou-haitent dans le cadre de l’atelier de l’Innovation : - d’une part, développer la capacité des étudiants à se position-ner comme conseils auprès des porteurs de projets, - d’autre part, impulser la culture de l’entrepreneuriat de l’inno-vation auprès des étudiants et chefs d’entreprises, chercheurs, créateurs.Et enfi n, favoriser et contribuer à l’ingénierie de l’innovation du management design produit en faveur de l’étudiant en leur ap-portant les éléments techniques nécessaires au montage et pilo-tage de projets, en vue de la création d’activités et de fi liale en fonction d’un mode de production et de clientèle ciblée.

De façon récurrente, les démarches d’innovation présentent des besoins en matière de Design (design produit, design gra-phique…), qui sont indispensables à la conception de l’offre, pour les aider à défi nir des solutions innovantes mieux adaptées aux attentes et aux besoins du marché. Le Campus Caraïbéen des Arts de Martinique, notamment par le biais de son Département Arts visuels – Option Design, offre une formation axée sur l’acquisition de compétences à la fois artis-tiques, théoriques, techniques et technologiques nécessaires à la création de produits et services adaptés aux usages.Aussi, dans le cadre du partenariat établi entre le Campus et la Technopole, il s’agit de mettre un accent particulier sur l’intégra-tion de la dimension Design dans le processus d’innovation, en développant les compétences des porteurs de projets, à travers un atelier intitulé :

Le Design : un levier d’innovation pour les TPE Jeudi 28 février 2013 à 10h à Technopole MartiniqueCentre d’affaires Agora – Bât B – Avenue de l’Etang Z’abricots - 97200 Fort-de-France

Technopole

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Max Edouard, économiste dresse aux étudiants de la section design un tableau détaillé de l’agriculture martiniquaise.

ETAT DES LIEUX -De gros problèmes d’environnement

-Un production principalement tournée vers l’exporta-tion et l’industrie

-Une activité très largement subventionnée

-Nécessité d’une organisation plus rationnelle

-Nécessité d’une réorientation globale de l’activité vers l’autosuffi sance

Max Edouard

L’ agriculture martiniquaise

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Implantée à la Martinique, FIBandCO donne une seconde vie aux pseudo-troncs de bananiers. Utilisant une technologie novatrice et un procédé éco-responsable, elle produit un revêtement 100% naturel à base de tronc de bananier : Green Blade.

L’idée derrière le lancement de Green Blade, était de valoriser une ressource abondante et inexploitée mais aussi de proposer des solutions de revêtement qui ne contribuent pas à la déforestation, le tout sans compromettre l’esthétique.

Aujourd’hui, les produits FIBandCO sont plébiscité par les archi-tectes, les designers, les professionnels de l’ameublement, de l’agencement, et par tous ceux qui cherchent un nouveau revê-tement sans compromis : Green Blade est esthétique, unique et durable.

Lors de cette conférence les étudiants particulièrement les 1ère année ont posé des questions tant sur le plan de la fabrication, surpris de voir un tel matériau produit à la Martinique à l’échelle indutriel que sur le plan des applications possibles.

FIB&CO

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Credit Photographique : Jean-Philippe Breleur.Graphisme : Jean-Marc Bulllet

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