1

EDUCATION PHYSIQUE

ET SPORTIVE

Livret du candidat

EXAMEN OPTION FACULTATIVE

DES BACCALAUREATS GENERAUX,

TECHNOLOGIQUES ET PROFESSIONNELS

EPREUVE DE JUDO Session 2018

Rectorat d’Académie

Division des examens et concours

Bureau EPS

3 Avenue Vercingétorix

63033 Clermont-Ferrand Cedex 1

tél. : 04.73.99.35.02

2

OPTION FACULTATIVE PONCTUELLE JUDO

Livret du candidat - Session 2018

Le candidat doit connaitre impérativement les attendus de l’épreuve avant de s’inscrire.

Ce livret s’adresse aux candidats et a pour objectif de les guider dans la préparation de l’épreuve d’option

ponctuelle facultative « JUDO ».

Il contient :

- Le référentiel « Judo » de compétence attendue de niveau 5 (page 4)

- Une présentation des attentes de l’épreuve

- Le déroulement de l’épreuve

- La présentation et l'explication de la fiche « système d’attaque » qui sera utilisée le jour de l’épreuve

(Pages 7 et 8)

Document réalisé par l’Académie de Clermont-Ferrand

3

ATTENTES DE L’EPREUVE

L’épreuve ponctuelle facultative de « judo » fait partie du premier groupe d’épreuves du baccalauréat général

et technologique.

« Seuls les points excédant 10 sont retenus. Pour la première ou la seule épreuve facultative à laquelle le

candidat choisit de s’inscrire, un coefficient 2 sera appliqué ».

Les points en dessous de la moyenne ne comptent pas.

L’épreuve est règlementée par la circulaire n°2015-066 du 16 avril 2015 (Bulletin officiel n° 17 du 23 avril

2015) et par l’arrêté du 7 juillet 2015 (Bulletin officiel n° 32 du 3 septembre 2015).Le niveau 5 de compétence

attendue des programmes du cycle terminal est exigible (Référentiel « judo » présenté en page 4) :

« …Elle s’adresse à tout candidat ayant passé les épreuves de l’enseignement commun CCF comme en

ponctuel… ».

« De même, les candidats à l’épreuve d’EPS de complément ne peuvent s’inscrire à l’épreuve facultative ».

L’épreuve se compose de deux parties : une épreuve physique et un entretien. - Une épreuve physique notée sur 16 points, en référence au niveau 5 de compétence

attendue fixé nationalement. - Un entretien noté sur 4 points permettant d’attester les connaissances scientifiques,

techniques, réglementaires et de la réflexion du candidat sur sa pratique.

La note obtenue sur 20 points est transmise au président du jury et harmonisée le cas échéant lors de la commission académique de proposition et d’harmonisation des notes pour l’examen du baccalauréat.

Cette épreuve doit donc être préparée spécifiquement par rapport aux attendus précisés par les textes

officiels (circulaire n°2015-066 du 16 avril 2015 parue au Bulletin officiel n° 17 du 23 avril 2015).

La ceinture bleue est à minima l’indicateur nous semblant requis pour cette épreuve exigeante : un exercice probatoire de nage-komi sur le savoir chuter et faire chuter sans risque est mis en place en fin d'échauffement.

Voir ci-après le référentiel « judo » de la compétence attendue de niveau 5.

4

JUDO Principes d’élaboration de l’épreuve

Compétence attendue

Chaque protagoniste réalise 3 randoris de 4 minutes, entrecoupés de 8 à 12 minutes de repos. Les randoris sont arbitrés par les élèves. L’arbitre annonce les avantages, les pénalités et fait respecter les règles de sécurité. Les combattants et l’arbitre appliquent le rituel défini. Les combattants sont répartis par groupe morphologique et de niveau.

Niveau 5

Pour gagner le combat, gérer ses ressources et s’adapter aux caractéristiques des adversaires pour conduire l’affrontement dans une situation de randori.

Points à affecter

Éléments à évaluer

Degrés d’acquisition du niveau 5

De 0 à 9 points De 10 à 16 points De 17 à 20 points

08/20

Efficacité de l’organisation individuelle dans la circularité des statuts dominant/dominé :

- préparation de l’attaque : saisie, posture, déplacement.

- technique d’attaque et de défense

Attaque : les saisies déplacements et postures permettent aux combattants d’effectuer des attaques dans 2 directions différentes. Les enchaînements avant-arrière, avant-avant, et actions répétées sont sans lien avec les actions d’Uke.

La liaison debout-sol est réalisée, elle permet la continuité de contrôle dans le travail au sol.

Défense : le combattant bloque et esquive efficacement sans pour autant contre- attaquer. Dans la liaison debout sol, il s’organise rapidement, adopte des positions de fermeture, neutralise les retournements.

Attaque : les saisies, déplacements et postures permettent aux combattants d’effectuer des attaques dans plusieurs directions. Les enchaînements avant-arrière, avant-avant et actions répétées sont choisies en fonction de la réaction de Uke. La maîtrise de la liaison debout-sol permet à l’attaquant de varier les formes de contrôles, de retournements et d’immobilisations.

Défense : le combattant propose une contre- attaque et peut reprendre l’initiative suite à un blocage ou une esquive d’attaque. Dans la liaison debout-sol, il est capable de neutraliser les actions de Tori ou de fuir de façon organisée pour reprendre rapidement le combat debout.

Attaque : les saisies, déplacements et postures permettent à l’attaquant de provoquer et d’exploiter les réactions de Uke afin de le projeter dans plusieurs directions. La maîtrise de la liaison debout-sol permet à l’attaquant d’immobiliser et de faire évoluer ses techniques en fonction des réactions de Uke.

Défense : le combattant propose presque toujours une contre-attaque et reprend rapidement l’initiative après blocage ou esquive. Dans la liaison debout-sol, il organise sa défense dans un premier temps pour reprendre l’initiative en vue d’un passage d’une attitude défensive à une attitude offensive.

08/20

Rapport d’opposition

(6 points) :

gestion des caractéristiques de l’adversaire

Le combattant élabore une stratégie reposant sur quelques caractéristiques morphologiques simples de son adversaire.

Le combattant élabore une stratégie à partir de ses propres points forts et d’une analyse simple de son adversaire (saisie, posture déplacement). Il met en œuvre ce plan d’action.

Le combattant régule son plan d’action en cours de randori en fonction de l’évolution de la situation. Il s’appuie sur l’analyse de la saisie, du déplacement et de la posture pour cette régulation.

Gain du combat

(2 points) Gagne 0 ou 1 randori sur 3

0 point 0,25 point Gagne 2 randoris sur 3

0,50 point 1 point Gagne les 3 randoris

1,25 point 2 points

04/20

Arbitrage L’arbitre gère le combat. Il annonce les pénalités pour les situations dangereuses. Il est entendu de tous et maîtrise la gestuelle.

L’arbitre gère le combat et se place efficacement. Il annonce les pénalités pour les situations de défense excessive et de fausses attaques. Il maîtrise la gestuelle.

L’arbitre gère le combat et anticipe tous ses placements. Il est capable d’attribuer une décision conforme à l’évolution du combat, lorsqu’aucun avantage n’est marqué.

5

DEROULEMENT PREVISIONNEL DE L’EPREUVE

Accueil et appel des candidats : vérification des convocations et pièces d’identité, émargement sur

la feuille de présence, pesée obligatoire des candidats.

- Présentation de l’épreuve par les membres du jury et lecture du règlement commun aux

épreuves d’options ponctuelles facultatives.

- Aucune communication de note ne sera effectuée à l’adresse des candidats le jour de

l’épreuve ; seul le relevé officiel de notes, adressé à chaque candidat pour toutes les épreuves

du baccalauréat actera la note obtenue à l’épreuve ponctuelle facultative.

Epreuve physique sur 16 points :

- Echauffement personnel : 20 minutes - Echauffement dirigé : exercice probatoire de nage-komi (20 minutes)

Le jury validera à cette occasion la compétence à savoir chuter et faire chuter sans risque

permettant d’engager les candidats dans les différents randoris proposés.

ATTENTION : Pour des raisons de sécurité, si un candidat n’est pas en mesure de satisfaire à ce

prérequis nécessaire, il ne sera pas autorisé sur invitation, par le responsable de l’épreuve, à

poursuivre la partie physique de l’épreuve. Néanmoins il pourra prendre part à la partie

entretien (sa note sera au maximum de 04 sur 20).

- Epreuve de randoris : 1h 30

Chaque protagoniste réalise 3 randoris de 4 minutes, entrecoupés de 8 à 12 minutes de repos.

Les randoris sont arbitrés par des élèves désignés par le jury. L’arbitre annonce les avantages,

les pénalités et fait respecter les règles de sécurité. Les combattants et l’arbitre appliquent le

rituel défini.

Les combattants sont répartis par groupes morphologiques et de niveau. De façon

exceptionnelle et ponctuelle, d’autres regroupements pourront avoir lieu sur proposition des

membres du jury pour valider certaines compétences.

Les habiletés techniques et tactiques sont prises en compte à hauteur de 14 points sur 20 alors

que le gain des combats l'est à hauteur de 2 points sur 20.

L’état d’esprit de l’épreuve est donc celui du randori c'est-à-dire du combat d’entraînement

non simulé mais permettant l’expression des deux combattants dans un milieu d’opposition.

Attention : le non-respect de cette modalité (simulation ou verrouillage) sera fortement

pénalisé.

La note de prestation physique initialement posée sur 20 sera ramenée sur 16 points et sera

complétée par les 4 points de l’entretien.

6

Entretien sur 4 points :

Il débute par un échange concernant le vécu du combattant dans l’activité.

Puis à partir de sa prestation, le candidat sera amené à développer une réflexion sur sa pratique

visant à proposer un projet d’amélioration. La discussion s’ouvrira sur différents champs

permettant d'attester les connaissances scientifiques, techniques, réglementaires.

Les champs de questionnement portent sur :

- Les connaissances réglementaires ;

- Les connaissances techniques ;

- Les connaissances scientifiques ;

- La capacité de réflexion sur sa pratique et son projet d’amélioration.

La note d’entretien est posée sur 4 points.

Les candidats sont tenus de rester sur le lieu de l’épreuve jusqu’à la fin de l’entretien et

d’attendre l’accord tacite du jury pour partir.

Les notes ne seront pas communiquées à la fin de l’épreuve. Rappelons que ces dernières sont

transmises au président du jury et harmonisées le cas échéant lors de la commission académique

de proposition et d’harmonisation des notes pour l’examen du baccalauréat.

Dispositions particulières

En complément des règlements particuliers liés à chacune des épreuves physiques de l’option

facultative ponctuelle d’EPS, il n’est pas autorisé :

d’utiliser un quelconque moyen d’enregistrement (audio ou vidéo) lors de l’épreuve.

L’utilisation de micro-caméras, tablettes numériques, Smartphones et/ou l’utilisation de

caméscopes par des accompagnateurs ou toute personne extérieure sont strictement interdites.

d’utiliser un quelconque moyen de communication durant la totalité des épreuves (téléphone

portable, ordinateur portable…).

Il revient au coordonnateur du jury de faire respecter l’ensemble de ces dispositions sur la totalité

de la durée de l’épreuve. Tout candidat suspecté de fraude pourra faire l’objet de poursuites devant

la commission de discipline du baccalauréat.

7

FICHE « SYSTEME D’ATTAQUE »

Cette fiche (page 10 du document) est à imprimer et à compléter en amont de l’épreuve. Elle sera remise par

chaque candidat, au jury, juste avant le commencement de l’épreuve pratique pour permettre l’évaluation de

leur prestation physique. Elle constitue un des éléments support de l’évaluation globale.

1. Présentation

Cette fiche permettra au jury de recueillir et d’apprécier des données objectives permettant de juger :

- l’efficacité de l’organisation individuelle dans la circularité des statuts dominant/dominé (8 points

sur 20) (Cf. référentiel page 4).

- la gestion du rapport d’opposition (6 points sur 20) selon l’adéquation entre le schéma stratégique

prévu et l’adaptation aux caractéristiques de l’adversaire dans le combat. (Cf. référentiel page 4)

Pour autant, une action efficace non prévue sera validée dans la mesure où elle est une adaptation aux

variations du rapport d’opposition.

Ci-dessous un fac-similé de cette fiche « système d’attaque »

2. Aide au remplissage de la fiche « système d’attaque »

Dans le « R1 » (Randori 1), indiquez pour chacune des 4 directions (= flèches) s'il y a lieu, la ou les

techniques qui font partie de votre système d'attaque.

UUKEKE

Représente UKE

8

Trois possibilités sont offertes :

- l’attaque directe

- l’enchaînement d’attaque (combinaisons ou confusions)

- l’enchaînement de défense (contres directs ou contre-attaques)

Pour les enchaînements ne notez que la technique finale sensée conclure.

Attention ! Une direction d'attaque n'est prise en compte par le jury qu’à partir du moment où elle oblige

l’adversaire à défendre.

Dans ce cadre, vous noterez la ou les techniques que vous êtes capables

de faire en situation d’opposition pour finaliser vos actions commencées

debout.

Recopiez ce même système pour les autres randoris (R2 et R3).

Cette fiche sera réclamée entièrement complétée au moment de l’appel.

3. Exemple non-contractuel

Explications :

- « morote » en enchaînement d’attaque peut être effectué à la suite de « o soto gari »

- « Tani otoshi » en contre peut être effectué à la suite d’une attaque adverse type « uchi mata » à

gauche

- « Jugi gatame » en liaison debout-sol peut être effectué par exemple en conclusion d’un travail au sol

LIAISON DEBOUT-SOL

9

Fiche « systèmes d’attaque » à remplir et à remettre au jury au le début de l’épreuve