9
GEORGES JOUBERT. DÉSIRÉ ROSSI PROFESSEURS EPS SKI APPRENTISSAGE éléments techniques LA NOTION « D'ELEMENT TECHNIQUE » A la suite de plusieurs réunions de la Commission de travail ski pour la Formation continuée des Professeurs d'EPS de l'Académie de Grenoble, il a été décidé de présenter un projet de définition pour la notion d'Elément technique. ESSAI DE DEFINITION Elément. D'après le Larousse « chose concourant avec d'autres à la formation d'un tout ». Egalement « fraction indécomposable d'un ensemble » (Ex. : l'oxygène est un élément de l'eau). Technique. D'après le Larousse : Adjectif : « qui appartient en propre à un art, à une science ou à ses applications à un métier ». Substantif : « La technique : ensemble de procédés techniques ». La technique d'un sportif : ensemble des comportements moteurs d'un sujet pratiquant un sport. Elément technique (dans le domaine du ski) : fraction assez facilement discernable du comportement moteur de la plupart des skieurs. Cette « fraction » du comportement semble constituer une unité en soi. Elle peut être présente ou absente dans le comportement de tels ou tels sujets bons skieurs. Le comporte- ment global d'un sujet (ou en d'autres termes sa technique) peut être considérée comme un puzzle d'éléments techniques. Au niveau de l'apprentissage du ski, l'acquisition de chaque élément technique semble constituer une étape. Toutefois ces étapes ne doivent pas nécessairement être franchies dans un ordre déterminé. Aucune d'entre elles n'est vraiment obligatoire ; des éléments techniques voisins peuvent se substituer les uns aux autres dans le comportement du skieur. La technique de celui-ci peut alors être considérée comme incomplète, bien que cohérente ; un certain « manque » pourra être perçu dans des situations particulières. L'élément technique peut revêtir des formes diverses - Il peut être une synergie musculaire (association de contractions musculaires) se traduisant, vue de l'extérieur, par un véritable geste sportif. Ex. : L'effort brutal de braquage qui produit l'arrêt- braquage. Dans ce cas on peut pratiquement confondre l'élément technique « braquage brutal » avec la capacité d'effectuer le geste « arrêt braquage » alors que ce dernier implique, en plus de l'action musculaire, un élément psychologique (esprit de décision) et la solution de délicats problèmes d'équilibration à la suite du pivotement des skis (il s'agit en fait d'un dérapage freinage). - Il peut être une synergie musculaire ne produisant aucun déplacement segmentaire perceptible. Ex. : Capacité de piloter le ski extérieur pour la conduite des courbes. Il s'agit en fait de doser des efforts successifs de pivotement et de contre-pivotement en fonction des forces de frottement skis-neige. - Il peut être un rythme de geste. Ex. : Le rythme de « rebond », ou mouvement « aller-retour » dans l'utilisation des appuis. - Il peut être la capacité de percevoir des pressions ou des mobilisations passives et celle de supprimer toute réponse musculaire réflexe à ces sollicitations. Capacité d'une « conduite souple » des skis. Capacité d'absorber les bosses de façon passive. Découverte et acceptation des premières amorces de dérapage. - L'élément technique peut être de nature psychologique : Ex. : Au niveau du débutant, vaincre des inhibitions pour accepter le glissement. Au niveau bon skieur, lors de l'exécution de véritables virages coulés vers l'aval, accepter au milieu du virage de glisser face à la pente, au lieu d'escamoter cet instant du virage. - Il peut aussi consister à ne pas perdre un comportement humain instinctif. Ex. : « L'équilibre bipède », qui dans la pratique du ski correspond à l'indépendance des jambes l'une par rapport à l'autre. Autre exemple : l'équilibration par mobilisation des bras. Elément technique dans le domaine d'autres spécialités sportives. Cette notion semble pouvoir être transférée à d'autres spécialités. Toutefois, il convient de noter que plusieurs particulari- tés propres au ski facilitent dans son domaine particulier la définition d'éléments techniques : - Son aspect « mécanique ». Il s'agit de la conduite d'engins standards (les skis) sur un terrain qui est le même pour tous, dans une situation donnée. Les variations des comportements indivi- duels pour résoudre les problèmes mécaniques posés dans chaque cas particulier sont très réduites, et cela à tous les niveaux de progression, y compris dans celui de la haute compétition où le matériel et les tracés façonnent la technique des coureurs. - L'aspect exceptionnellement « directif » créé par le choix des situations que peut effectuer l'éducateur. Sur un terrain de pente et de qualité de neige données, la réponse de l'élève ne pourra être que ce qu'a voulu l'éducateur. - Les objectifs de l'élève sont faciles à discerner et à utiliser : glisser, s'arrêter, tourner, godiller, aller plus vite, passer partout... - Les inter-relations individus-groupe ne sont pas déterminantes. L'élève se trouve dans un cadre plus ou moins facilitant mais il doit découvrir seul les solutions aux problèmes que lui pose la pratique du ski. - L'adaptation globale, c'est-à-dire à la fois corporelle, affective et psychique de l'élève au milieu environnant ne peut éviter, dans le domaine du ski, l'acquisition progressive de certains comporte- ments moteurs (avec ou sans l'aide d'un éducateur). Ce n'est qu'au niveau supérieur de l'évolution que la recherche d'une adaptation aussi parfaite que possible au milieu sera un élément décisif de perfectionnement. Elément technique et « fondamental » Presque chacun des éléments techniques dont on a effectué l'inventaire peut être perçu par un individu donné, placé dans une situation donnée comme un « fondamental », c'est-à-dire comme un « élément clef » jouant un rôle déterminant dans l'ensemble que constitue la technique du ski. Seule une très large expérimentation conduite sur les terrains les plus variés, suivie d'une étude statistique poussée, pourraient permettre de savoir si certains éléments techniques méritent plus que d'autres l'appellation de « fondamentaux ». Il est en tous cas certain que les éléments perçus comme « fondamentaux » par des éducateurs bons skieurs découvrant la technique actuelle des meilleurs skieurs ne sont pas perçus comme tels par des débutants s'initiant au ski en direction de cette technique. 51 Revue EP.S n°137 Janvier-Février 1976. ©Editions EP&S. Tous droits de reproduction réservés

éléments techniques - CERIMESuv2s.cerimes.fr/media/revue-eps/media/articles/pdf/70137...éléments techniques voisins peuvent se substituer les uns aux autres dans le comportement

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • GEORGES JOUBERT. DÉSIRÉ ROSSI PROFESSEURS EPS

    SKI APPRENTISSAGE éléments techniques

    LA NOTION « D'ELEMENT TECHNIQUE »

    A la suite de plusieurs réunions de la Commission de travail ski pour la Formation continuée des Professeurs d'EPS de l'Académie de Grenoble, il a été décidé de présenter un projet de définition pour la notion d'Elément technique.

    ESSAI DE DEFINITION

    Elément. D'après le Larousse « chose concourant avec d'autres à la formation d'un tout ». Egalement « fraction indécomposable d'un ensemble » (Ex. : l'oxygène est un élément de l'eau).

    Technique. D'après le Larousse : Adjectif : « qui appartient en propre à un art, à une science ou à ses applications à un métier ». Substantif : « La technique : ensemble de procédés techniques ».

    La technique d'un sportif : ensemble des comportements moteurs d'un sujet pratiquant un sport.

    Elément technique (dans le domaine du ski) : fraction assez facilement discernable du comportement moteur de la plupart des skieurs. Cette « fraction » du comportement semble constituer une unité en soi. Elle peut être présente ou absente dans le comportement de tels ou tels sujets bons skieurs. Le comporte-ment global d'un sujet (ou en d'autres termes sa technique) peut être considérée comme un puzzle d'éléments techniques. Au niveau de l'apprentissage du ski, l'acquisition de chaque élément technique semble constituer une étape. Toutefois ces étapes ne doivent pas nécessairement être franchies dans un ordre déterminé. Aucune d'entre elles n'est vraiment obligatoire ; des éléments techniques voisins peuvent se substituer les uns aux autres dans le comportement du skieur. La technique de celui-ci peut alors être considérée comme incomplète, bien que cohérente ; un certain « manque » pourra être perçu dans des situations particulières.

    L'élément technique peut revêtir des formes diverses - Il peut être une synergie musculaire (association de contractions musculaires) se traduisant, vue de l'extérieur, par un véritable geste sportif. Ex. : L'effort brutal de braquage qui produit l'arrêt-braquage. Dans ce cas on peut pratiquement confondre l'élément technique « braquage brutal » avec la capacité d'effectuer le geste « arrêt braquage » alors que ce dernier implique, en plus de l'action musculaire, un élément psychologique (esprit de décision) et la solution de délicats problèmes d'équilibration à la suite du pivotement des skis (il s'agit en fait d'un dérapage freinage). - Il peut être une synergie musculaire ne produisant aucun déplacement segmentaire perceptible. Ex. : Capacité de piloter le ski extérieur pour la conduite des courbes. Il s'agit en fait de doser des efforts successifs de pivotement et de contre-pivotement en fonction des forces de frottement skis-neige. - Il peut être un rythme de geste. Ex. : Le rythme de « rebond », ou mouvement « aller-retour » dans l'utilisation des appuis. - Il peut être la capacité de percevoir des pressions ou des mobilisations passives et celle de supprimer toute réponse musculaire réflexe à ces sollicitations. Capacité d'une « conduite

    souple » des skis. Capacité d'absorber les bosses de façon passive. Découverte et acceptation des premières amorces de dérapage. - L'élément technique peut être de nature psychologique : Ex. : Au niveau du débutant, vaincre des inhibitions pour accepter le glissement. Au niveau bon skieur, lors de l'exécution de véritables virages coulés vers l'aval, accepter au milieu du virage de glisser face à la pente, au lieu d'escamoter cet instant du virage. - Il peut aussi consister à ne pas perdre un comportement humain instinctif. Ex. : « L'équilibre bipède », qui dans la pratique du ski correspond à l'indépendance des jambes l'une par rapport à l'autre. Autre exemple : l'équilibration par mobilisation des bras.

    Elément technique dans le domaine d'autres spécialités sportives. Cette notion semble pouvoir être transférée à d'autres spécialités. Toutefois, il convient de noter que plusieurs particulari-tés propres au ski facilitent dans son domaine particulier la définition d'éléments techniques : - Son aspect « mécanique ». Il s'agit de la conduite d'engins standards (les skis) sur un terrain qui est le même pour tous, dans une situation donnée. Les variations des comportements indivi-duels pour résoudre les problèmes mécaniques posés dans chaque cas particulier sont très réduites, et cela à tous les niveaux de progression, y compris dans celui de la haute compétition où le matériel et les tracés façonnent la technique des coureurs. - L'aspect exceptionnellement « directif » créé par le choix des situations que peut effectuer l'éducateur. Sur un terrain de pente et de qualité de neige données, la réponse de l'élève ne pourra être que ce qu'a voulu l'éducateur. - Les objectifs de l'élève sont faciles à discerner et à utiliser : glisser, s'arrêter, tourner, godiller, aller plus vite, passer partout... - Les inter-relations individus-groupe ne sont pas déterminantes. L'élève se trouve dans un cadre plus ou moins facilitant mais il doit découvrir seul les solutions aux problèmes que lui pose la pratique du ski. - L'adaptation globale, c'est-à-dire à la fois corporelle, affective et psychique de l'élève au milieu environnant ne peut éviter, dans le domaine du ski, l'acquisition progressive de certains comporte-ments moteurs (avec ou sans l'aide d'un éducateur). Ce n'est qu'au niveau supérieur de l'évolution que la recherche d'une adaptation aussi parfaite que possible au milieu sera un élément décisif de perfectionnement.

    Elément technique et « fondamental » Presque chacun des éléments techniques dont on a effectué l'inventaire peut être perçu par un individu donné, placé dans une situation donnée comme un « fondamental », c'est-à-dire comme un « élément clef » jouant un rôle déterminant dans l'ensemble que constitue la technique du ski. Seule une très large expérimentation conduite sur les terrains les plus variés, suivie d'une étude statistique poussée, pourraient permettre de savoir si certains éléments techniques méritent plus que d'autres l'appellation de « fondamentaux ». Il est en tous cas certain que les éléments perçus comme « fondamentaux » par des éducateurs bons skieurs découvrant la technique actuelle des meilleurs skieurs ne sont pas perçus comme tels par des débutants s'initiant au ski en direction de cette technique.

    51 Revue EP.S n°137 Janvier-Février 1976. ©Editions EP&S. Tous droits de reproduction réservés

  • ESSAI D'INVENTAIRE

    GENERALITES

    - Nous rappelons que le terme « élément technique » désigne ce que nous aurions pu appeler « unité d'acquisition », c'est-à-dire un acquis précis, facilement cernable, qui interviendra dans l'exécution de divers gestes ou évolutions, parfois jusqu'au plus haut niveau de la technique. L'acquis global d'un skieur formé peut être considéré comme un puzzle d'éléments techniques. On constate fréquemment, même chez d'excellents skieurs, l'absence d'un élément technique (Ex. : le rebond ou le renvoi latéral).

    - Le vocabulaire employé pour présenter ces éléments tech-niques devra être revu. Il manque d'homogénéité. La formulation de l'élément technique s'appuie souvent sur le geste ou sur l'évolution du skieur qui, en fait, ne constituent que l'aspect « extérieur » de l'élément technique.

    - Cet inventaire ne saurait être définitif. Il apparaîtra peut-être que certains éléments doivent être regroupés, d'autres au contraire fractionnés. Certains ont pu être oubliés ...

    - L'ordre de présentation n'est pas rigoureux. Suivant les terrains, les neiges, l'enseignant et tout ce qui constitue au sens large l'environnement du skieur, ces acquisitions peuvent se faire suivant un ordre propre. Pour un enseignement collectif, dans des conditions assez « standard », il existe cependant une certaine ligne d'évolution qui s'apparente à l'ordre que nous avons adopté, (sauf en ce qui concerne les prises d'appui).

    - Nous ferons parfois suivre l'énoncé de l'élément technique du nom d'un exercice bien connu dont l'exécution implique très exactement la possession de l'élément technique.

    - Nous avons classé ces éléments techniques dans 5 catégories : A, B, C, D, E, en plaçant devant le № de chacun d'eux l'une des 5 lettres : A - Eléments techniques jouant un rôle déterminant dans les traces directes de la glissade du débutant jusqu'aux descentes de compétition. B - Eléments techniques permettant d'évoluer en virages longs ou courts près de la ligne de pente : - longs serpents - serpents prenant le rythme de la godille - godille C - Eléments techniques permettant des évolutions utilitaires : - freinages, arrêts, dérapages utilitaires - tournants (dans le sens de changements de direction rudimen-taires) D - Eléments techniques mis en œuvre dans les virages : - l'élément conduite - la précision dans les déclenchements différencie les virages des tournants E - Eléments techniques composant les prises d'appui (vertical, latéral, ou pivotement) : - ces éléments se conjugent nécessairement avec les éléments D (virages) ou B (godilles). Nous pourrons écrire : E.D. ou E.B. F - Eléments techniques permettant d'évoluer sur terrains bosse-lés.

    • Le travail dissymétrique des jambes dans une godille freinage.

    • Prise d'appui par stem aval et utilisation d'un renvoi latéral, pour partir en virage vers l'aval.

    Photos : G. Joubert

    52 Revue EP.S n°137 Janvier-Février 1976. ©Editions EP&S. Tous droits de reproduction réservés

  • PR

    OP

    OS

    ITIO

    N D

    E P

    RO

    GR

    AM

    MA

    TIO

    N P

    OU

    R U

    N E

    NS

    EIG

    NE

    ME

    NT

    DU

    SK

    I A

    DE

    S É

    VE

    S D

    U S

    EC

    ON

    D D

    EG

    Tab

    leau

    éta

    bli

    par

    la C

    omm

    issi

    on S

    ki d

    e la

    For

    mat

    ion

    cont

    inué

    e de

    s pr

    ofes

    seur

    s d'

    EP

    S d

    e l'A

    cadé

    mie

    de

    Gre

    nobl

    e à

    part

    ir d'

    une

    étud

    e de

    la

    Com

    mis

    sion

    Ens

    eign

    emen

    t du

    Ski

    aux

    enf

    ants

    , du

    Com

    ité C

    onsu

    ltatif

    de

    l'Ens

    eign

    emen

    t du

    Ski

    fra

    nçai

    s (G

    . JO

    UB

    ER

    T).

    53 Revue EP.S n°137 Janvier-Février 1976. ©Editions EP&S. Tous droits de reproduction réservés

  • ÉLÉMENTS Nous ne traiterons pas ici des éléments techniques complémentaire

    Not

    a :

    Ce

    mou

    vem

    ent

    verti

    cal

    n'es

    t qu

    'une

    con

    séqu

    ence

    de

    la d

    écou

    verte

    de

    l'app

    ui,

    au

    mêm

    e tit

    re

    que

    la p

    ouss

    ée

    laté

    rale

    qu'

    on a

    pu

    voir

    naîtr

    e, i

    l ne

    doi

    t pa

    s êt

    re r

    eche

    rché

    pou

    r lu

    i-mêm

    e.

    E.

    34

    - D

    écou

    verte

    , à

    parti

    r d'

    un

    stem

    av

    al f

    rein

    age,

    en

    trave

    rsée

    , d'

    un f

    rein

    age

    de

    plus

    en

    pl

    us

    bref

    de

    vena

    nt

    une

    vérit

    able

    pris

    e d'

    appu

    i la

    téra

    l dy

    nam

    ique

    su

    r la

    quel

    le

    s'en

    chaî

    ne

    un

    rebo

    nd

    du

    skie

    ur (

    rebo

    nd à

    dom

    inan

    te l

    atér

    ale)

    . N

    ota

    : La

    fle

    xion

    qu

    i co

    ïnci

    de

    avec

    la

    pris

    e d'

    appu

    i a

    son

    orig

    ine

    dans

    la

    co

    mpr

    essi

    on q

    ue s

    ubit

    le s

    kieu

    r. L'

    exte

    n-si

    on n

    'est

    que

    la

    libér

    atio

    n de

    l'e

    ffet

    de

    com

    pres

    sion

    .

    E.

    35

    - C

    apac

    ité

    d'ef

    fect

    uer

    un

    plan

    de

    cann

    e à

    l'ins

    tant

    pr

    écis

    de

    la

    pris

    e d'

    appu

    i dy

    nam

    ique

    E.

    34 e

    t d'

    utili

    ser

    ce

    plan

    té p

    our

    rési

    ster

    à l

    a co

    mpr

    essi

    on e

    t ai

    der

    au r

    ebon

    d.

    Reb

    ond

    avec

    pla

    nté

    (Fes

    top-

    stem

    ).

    E.

    36

    - D

    écou

    verte

    de

    s él

    émen

    ts

    dé-

    crits

    en

    E.

    34 e

    t E.

    35

    juxt

    apos

    ition

    à c

    es

    élém

    ents

    d'u

    n re

    nvoi

    des

    ski

    s en

    piv

    ote-

    men

    t à

    parti

    r de

    l'a

    ppui

    (re

    bond

    ver

    tical

    , la

    téra

    l et

    en

    pi

    vote

    men

    t -

    Fest

    on

    -dé

    gage

    men

    t Fe

    stop

    s).

    E.D

    . 37

    -

    Cap

    acité

    d'

    utili

    ser

    à pa

    rtir

    d'un

    ap

    pui

    laté

    ral

    un

    renv

    oi

    laté

    ral

    qui

    accé

    lère

    le

    dépa

    rt en

    vira

    ge.

    Par e

    xem

    ple

    par

    pass

    age

    prog

    ress

    if de

    stem

    du

    ski

    aval

    pui

    s st

    em d

    u sk

    i am

    ont,

    à 2°

    st

    em

    aval

    pui

    s dé

    part

    glis

    sé d

    ans

    la p

    ente

    en

    stem

    , à

    3° s

    tem

    av

    al

    puis

    part

    skis

    pa

    rallè

    les,

    à 4

    ° co

    ntre

    -vira

    ge s

    kis

    para

    llè-

    les

    puis

    vira

    ge p

    aral

    lèle

    . N

    ota

    :

    Cet

    él

    émen

    t te

    chni

    que

    est

    la

    conj

    ugai

    son

    de E

    . 34

    -35

    à D

    . 25

    don

    t les

    3

    tem

    ps

    devi

    enne

    nt

    pris

    e d'

    appu

    i, 2°

    plo

    nger

    ve

    rs

    la

    ligne

    de

    pe

    nte,

    sor

    tir

    de l

    a pe

    nte.

    E.D

    . 38

    -

    Cap

    acité

    d'u

    tilis

    er u

    ne p

    ous-

    sée

    à la

    foi

    s ve

    rtica

    le l

    atér

    ale,

    lat

    éral

    e et

    en

    piv

    otem

    ent,

    avec

    pla

    nté

    de c

    anne

    , pou

    r pa

    rtir

    en

    vira

    ge.

    Pas

    ser

    d'un

    e po

    ussé

    e ve

    rtica

    le t

    rès

    dyna

    miq

    ue (

    les

    2 sk

    is d

    é-co

    llent

    ) à

    une

    pous

    sée

    ajus

    tée

    (les

    2 sk

    is

    allé

    gés

    rest

    ent

    sur

    la n

    eige

    ). (R

    ebon

    d en

    déb

    ut d

    e vi

    rage

    ). N

    ota

    : Là

    enc

    ore

    la f

    lexi

    on n

    'est

    qu'

    une

    répo

    nse

    à la

    com

    pres

    sion

    et

    le r

    ebon

    d es

    t pr

    ovoq

    ué p

    ar l

    e fr

    eina

    ge d

    e ce

    tte f

    lexi

    on

    plus

    que

    par

    un

    mou

    vem

    ent

    d'ex

    tens

    ion.

    E.D

    . 39

    -

    Cap

    acité

    d'e

    ffect

    uer,

    à pa

    rtir

    d'un

    e tra

    vers

    ée,

    une

    pous

    sée

    laté

    rale

    sur

    C.

    20

    - D

    écou

    verte

    et

    acce

    ptat

    ion

    d'un

    rapa

    ge f

    rein

    age

    s'en

    chaî

    nant

    aut

    omat

    i-qu

    emen

    t à

    C.

    11,

    C.

    18

    ou

    C.

    19

    et

    équi

    libra

    tion

    corr

    espo

    ndan

    te.

    C.

    21

    - C

    apac

    ité d

    e co

    ndui

    re u

    n dé

    ra-

    page

    lon

    g à

    la s

    uite

    de

    C.

    18,

    C.

    19,

    ou

    d'un

    st

    em

    aval

    fre

    inag

    e,

    ou

    d'un

    ger

    braq

    uage

    ve

    rs

    l'am

    ont

    effe

    ctué

    à p

    artir

    d'

    une

    trav

    ersé

    e.

    A.

    22

    - En

    tra

    ce d

    irect

    e, a

    ccou

    tum

    ance

    à

    une

    vite

    sse

    plus

    éle

    vée

    (15

    à 30

    km

    /h).

    A

    dapt

    atio

    n à

    cette

    vite

    sse

    des

    élém

    ents

    A

    . 2

    à A

    . 6.

    A.

    23

    - A

    par

    tir d

    'une

    trac

    e di

    rect

    e da

    ns

    la

    ligne

    de

    pe

    nte,

    ca

    paci

    de

    sorti

    r pr

    ogre

    ssiv

    emen

    t de

    la li

    gne

    de p

    ente

    pou

    r se

    ret

    rouv

    er e

    n tra

    vers

    ée. T

    out e

    n co

    nser

    -va

    nt

    une

    cond

    uite

    so

    uple

    de

    s sk

    is

    à l'i

    nsta

    nt d

    e la

    com

    pres

    sion

    , se

    ntir

    l'effe

    t di

    rect

    eur

    d'un

    ger

    « ap

    pui

    talo

    n »,

    en

    parti

    culie

    r su

    r le

    ski

    ext

    érie

    ur.

    A.

    24

    - A

    pa

    rtir

    d'un

    e tra

    vers

    ée,

    en

    trace

    la

    rge,

    sk

    is

    en

    cond

    uite

    so

    uple

    , ca

    paci

    té d

    e pl

    onge

    r pr

    ogre

    ssiv

    emen

    t dan

    s la

    lig

    ne d

    e pe

    nte,

    pui

    s de

    glis

    ser

    face

    à la

    pe

    nte.

    D'a

    bord

    en

    lége

    r st

    em a

    mon

    t, pu

    is

    en é

    larg

    issa

    nt l

    a tra

    ce s

    kis

    para

    llèle

    s.

    D.

    25

    - P

    erce

    ptio

    n de

    s 3

    tem

    ps

    d'un

    vi

    rage

    , pa

    r ex

    empl

    e en

    des

    sina

    nt à

    faib

    le

    vite

    sse,

    une

    cou

    rbe

    à gr

    and

    rayo

    n gl

    issé

    e en

    enc

    haîn

    ant

    : 1°

    dép

    art

    en s

    tem

    am

    ont

    glis

    sé,

    plon

    gée

    vers

    la

    ligne

    de

    pent

    e,

    en

    posi

    tion

    face

    à

    la

    pent

    e lé

    ger

    braq

    uage

    des

    2

    skis

    pui

    s lo

    ng d

    érap

    age

    arro

    ndi

    (1°

    ouvr

    ir, 2

    ° pl

    onge

    r, 3°

    so

    rtir)

    . N

    ota

    : l

    e 3°

    pe

    ut s

    e lim

    iter

    à un

    sim

    ple

    pivo

    tem

    ent

    du s

    ki i

    ntér

    ieur

    sur

    lui-m

    ême,

    af

    in q

    u'il

    se p

    lace

    par

    allè

    le à

    l'a

    utre

    ski

    .

    D.

    26

    - C

    apac

    ité d

    'ass

    ocie

    r l'a

    ctio

    n de

    la

    for

    ce c

    entri

    fuge

    aux

    tro

    is t

    emps

    d'

    un

    vira

    ge,

    par

    exem

    ple,

    en

    dess

    inan

    t à

    une

    certa

    ine

    vite

    sse,

    une

    cou

    rbe

    vers

    l'a

    val e

    n ef

    fect

    uant

    : 1

    ° dé

    part

    en

    stem

    am

    ont

    glis

    sé,

    appu

    i su

    r le

    s 2

    skis

    , am

    orce

    de

    la

    cour

    be v

    ers

    l'ava

    l ; 2

    ° éq

    uilib

    ratio

    n su

    r le

    sk

    i ex

    térie

    ur

    prov

    oqué

    e pa

    r la

    fo

    rce

    cent

    rifug

    e et

    ra

    men

    é du

    sk

    i in

    térie

    ur

    para

    llèle

    au

    ski

    amon

    t, pl

    onge

    r da

    ns l

    a pe

    nte

    ; 3°

    sor

    tir d

    u vi

    rage

    . N

    ota

    :

    Lors

    de

    l'équ

    ilibr

    atio

    n su

    r le

    ski

    ex

    térie

    ur

    rend

    ue

    poss

    ible

    pa

    r la

    fo

    rce

    cent

    rifug

    e, i

    l ne

    s'a

    git

    pas

    d'un

    tra

    nspo

    rt de

    la

    mas

    se d

    u co

    rps,

    mai

    s d'

    un c

    hang

    e-m

    ent

    de p

    ied

    d'ap

    pui

    sans

    tra

    nspo

    rt de

    m

    asse

    .

    B

    1.

    - A

    dapt

    atio

    n de

    la m

    obilis

    atio

    n de

    s pi

    eds

    et

    des

    mem

    bres

    in

    férie

    urs

    aux

    cond

    ition

    s no

    uvel

    les

    impo

    sées

    par

    les

    skis

    et

    les

    chau

    ssur

    es d

    e sk

    i (b

    loca

    ge c

    hevi

    lle

    - po

    ids

    - in

    ertie

    par

    allé

    lism

    e pi

    ed d

    ans

    mar

    che

    - ef

    fet

    dire

    ctio

    nnel

    glis

    sé).

    A.

    2 -

    Vai

    ncre

    le

    s in

    hibi

    tions

    et

    le

    s ré

    flexe

    s de

    déf

    ense

    pou

    r gl

    isse

    r fa

    ce à

    la

    pent

    e. P

    rise

    de c

    onsc

    ienc

    e d'

    une

    vite

    sse

    limite

    sta

    bilis

    ée (

    5 à

    15 k

    m/h

    ).

    A.

    3 -

    Pris

    e de

    co

    nsci

    ence

    d'

    une

    atti-

    tude

    en

    dem

    i-fle

    xion

    équ

    ilibr

    ée q

    ui m

    et

    les

    mus

    cles

    en

    évei

    l san

    s tro

    p le

    s co

    ntra

    c-te

    r.

    A.

    4 -

    Per

    cept

    ion

    au

    nive

    au d

    es

    pied

    s en

    cou

    rs d

    e gl

    isse

    men

    t :

    - de

    s pr

    essi

    ons

    exer

    cées

    par

    la p

    lant

    e du

    pi

    ed

    et

    le

    talo

    n su

    r la

    se

    mel

    le

    de

    la

    chau

    ssur

    e -

    de s

    ensa

    tions

    de

    glis

    sem

    ent a

    u co

    ntac

    t sk

    is-n

    eige

    -

    de t

    rès

    lége

    rs m

    ouve

    men

    ts l

    atér

    aux

    et

    en p

    ivot

    emen

    t des

    ski

    s («

    flot

    tem

    ent

    » de

    s sk

    is)

    De

    la p

    erce

    ptio

    n de

    ces

    élé

    men

    ts d

    écou

    le

    la «

    cond

    uite

    sou

    ple

    » de

    s sk

    is.

    A.

    5 -

    Con

    serv

    atio

    n d'

    un

    équi

    libre

    bi

    -pè

    de

    et

    de

    réac

    tions

    éq

    uilib

    ratri

    ces

    au

    nive

    au d

    es b

    ras

    (impl

    ique

    une

    tra

    ce a

    ssez

    la

    rge

    et

    une

    attit

    ude

    des

    bras

    as

    sez

    ouve

    rte).

    A.

    6 -

    Pos

    sibi

    lité

    d'un

    e co

    ndui

    te s

    oupl

    e de

    s sk

    is t

    enus

    en

    stem

    , au

    cou

    rs d

    'une

    gl

    issa

    de f

    ace

    à la

    pen

    te (

    stem

    glis

    sé).

    Les

    pied

    s so

    nt

    asse

    z éc

    arté

    s m

    ais

    la

    conv

    erge

    nce

    peu

    mar

    quée

    .

    B.

    7 -

    Pos

    sibi

    lité

    de

    serp

    ente

    r lé

    gère

    -m

    ent

    le

    long

    de

    la

    lig

    ne

    de

    pent

    e en

    at

    titud

    e de

    ste

    m g

    lissé

    san

    s ef

    fort

    per-

    cept

    ible

    .

    B.

    8 -

    Id.

    en t

    race

    lar

    ge,

    skis

    par

    allè

    les,

    sa

    ns e

    ffort

    s pe

    rcep

    tible

    s de

    piv

    otem

    ent

    des

    jam

    bes

    (jam

    bes

    asse

    z flé

    chie

    s).

    C.

    9 -

    Cap

    acité

    de

    se

    fre

    iner

    et

    de

    s'

    arrê

    ter

    en

    posi

    tion

    skis

    co

    nver

    gent

    s.

    Tenu

    e de

    s sk

    is

    sur

    les

    carr

    es e

    t ef

    fort

    oppo

    sé d

    es

    deux

    jam

    bes

    (cha

    sse-

    neig

    e fre

    inag

    e et

    arr

    êt).

    C.

    10

    - P

    ossi

    bilit

    é de

    cha

    nger

    de

    dire

    c-tio

    n pa

    r so

    ulèv

    emen

    ts e

    t lé

    gers

    pi

    vote

    -m

    ents

    bre

    fs d

    'un

    ski,

    puis

    de

    l'aut

    re,

    en

    trace

    la

    rge

    et

    sans

    plac

    emen

    t de

    la

    mas

    se d

    u co

    rps.

    C.

    11

    - C

    apac

    ité

    d'ef

    fect

    uer,

    à pa

    rtir

    d'un

    e gl

    issa

    de f

    ace

    à la

    pen

    te,

    une

    mis

    e

    54 Revue EP.S n°137 Janvier-Février 1976. ©Editions EP&S. Tous droits de reproduction réservés

  • TECHNIQUES peu nombreux d'ailleurs, que doit acquérir le skieur de haute compétition.

    le s

    ki a

    val,

    sans

    déc

    roch

    age

    de c

    e sk

    i, po

    ur p

    roje

    ter

    vers

    l'a

    mon

    t le

    ski

    am

    ont

    et

    la m

    asse

    du

    corp

    s po

    ur p

    artir

    en

    vira

    ge.

    (Pro

    ject

    ion

    laté

    rale

    ). N

    ota

    : C

    'est

    l'i

    ntro

    duct

    ion

    d'un

    e pr

    ise

    d'ap

    pui

    dyna

    miq

    ue

    à l'é

    lém

    ent

    D.

    27

    (vira

    ge d

    écle

    nché

    apr

    ès é

    carte

    men

    t du

    ski

    amon

    t).

    E.B

    . 40

    -

    Cap

    acité

    d'

    utili

    ser

    dans

    un

    en

    chaî

    nem

    ent

    ryth

    de l

    a go

    dille

    , l'é

    lé-

    men

    t D

    . 38

    .

    E.B

    . 41

    -

    Aya

    nt a

    cqui

    s l'é

    lém

    ent B

    . 40

    , ap

    plic

    atio

    n d'

    un r

    ythm

    e à

    2 te

    mps

    po

    ur

    chaq

    ue «

    vira

    ge »

    de

    la g

    odille

    :

    1° p

    rise

    d'ap

    pui,

    2° c

    ondu

    ite,

    3° p

    rise

    d'ap

    pui.

    E.B

    . 42

    -

    Cap

    acité

    d'

    utili

    satio

    n m

    axi-

    mum

    des

    pris

    es d

    'app

    ui e

    t de

    s re

    bond

    s (E

    . 36

    ) po

    ur g

    odille

    r su

    r pe

    nte

    forte

    et

    ne

    ige

    gelé

    e (g

    odille

    fre

    inag

    e).

    F.D

    . 43

    -

    Sur

    pent

    e ne

    pré

    sent

    ant

    pas

    de d

    iffic

    ulté

    s po

    ur l

    e sk

    ieur

    , dé

    couv

    erte

    si

    mul

    tané

    e:

    1° d

    'un

    pivo

    tem

    ent

    faci

    le

    des

    2 sk

    is lo

    rsqu

    e le

    s pi

    eds

    pass

    ent

    sur l

    a cr

    ête

    d'un

    e bo

    sse,

    d'u

    ne

    cond

    uite

    fa

    cile

    en

    ap

    pui

    dom

    inan

    t su

    r le

    sk

    i ex

    térie

    ur i

    mm

    édia

    tem

    ent

    aprè

    s.

    F.D

    . 44

    -

    Sur

    pent

    e as

    sez

    forte

    et

    gr

    osse

    bo

    sse,

    couv

    erte

    d'

    une

    flexi

    on

    avec

    bra

    quag

    e de

    s 2

    jam

    bes

    sur

    la c

    rête

    de

    la b

    osse

    , su

    ivie

    aut

    omat

    ique

    men

    t d'

    un

    frein

    age

    sur

    le s

    ki e

    xtér

    ieur

    .

    F.D

    . 45

    -

    Déc

    ouve

    rte à

    une

    vite

    sse

    un

    peu

    plus

    im

    porta

    nte,

    d'

    une

    antic

    ipat

    ion

    poss

    ible

    dan

    s l'e

    xécu

    tion

    de E

    . 44

    . C

    ette

    an

    ticip

    atio

    n co

    ndui

    t ve

    rs l

    'ava

    lem

    ent.

    F.B

    . 46

    -

    Cap

    acité

    d'u

    tilis

    er F

    .D.

    44 e

    t 45

    sur

    un

    ryth

    me

    de g

    odill

    e.

    E.D

    . 47

    -

    Déc

    ouve

    rte

    d'un

    co

    ntre

    -vi-

    rage

    pa

    r pr

    ise

    d'ap

    pui

    coup

    ée

    avec

    po

    ussé

    e de

    s pi

    eds

    vers

    l'a

    vant

    et

    dépa

    rt en

    vira

    ge p

    ar a

    ppui

    -talo

    n, l

    es s

    kis

    ayan

    t ga

    rdé

    le c

    onta

    ct d

    e la

    nei

    ge.

    (Jet

    -vira

    ge g

    lissé

    - V

    irage

    S a

    vec

    ou s

    ans

    proj

    ectio

    n la

    téra

    le).

    D.

    48

    - D

    écou

    verte

    d'

    un

    vira

    ge

    coul

    é «

    pass

    if »

    avec

    déc

    lenc

    hem

    ent

    prog

    ress

    if et

    con

    duite

    lég

    èrem

    ent

    déra

    pée

    des

    skis

    pa

    r si

    mpl

    e do

    sage

    de

    l'in

    clin

    aiso

    n du

    co

    rps

    vers

    l'in

    térie

    ur

    du

    vira

    ge

    et

    des

    forc

    es d

    e fro

    ttem

    ent

    au n

    ivea

    u du

    ski

    . (V

    irage

    « m

    inim

    um »

    ). N

    ota

    : Po

    ssib

    ilité

    de l

    ui j

    uxta

    pose

    r un

    e fle

    xion

    pui

    s un

    e ex

    tens

    ion

    lent

    es d

    uran

    t l'a

    mor

    ce d

    e l'in

    clin

    aiso

    n.

    D.

    27

    - A

    dapt

    atio

    n de

    l'é

    lém

    ent

    D.

    26

    à un

    vira

    ge a

    vec

    dépa

    rt pa

    r éc

    arte

    men

    t du

    sk

    i am

    ont

    posé

    à p

    lat

    sur

    la n

    eige

    , pu

    is

    braq

    uage

    pro

    gres

    sif

    et l

    imité

    des

    jam

    bes

    avec

    lég

    er r

    esse

    rrem

    ent

    des

    skis

    . N

    ota

    : L'

    élém

    ent

    tech

    niqu

    e «

    écar

    t pu

    is

    équi

    libra

    tion

    et

    éven

    tuel

    lem

    ent

    bra-

    quag

    e »

    est

    diffé

    rent

    du

    préc

    éden

    t pa

    rce

    que

    le

    ski

    écar

    ne

    prod

    uit

    pas

    une

    sens

    atio

    n de

    ger

    frein

    age

    com

    me

    le

    stem

    , m

    ais

    au c

    ontra

    ire u

    ne s

    ensa

    tion

    de

    glis

    sem

    ent

    accr

    u.

    D.

    28

    - A

    u co

    urs

    de

    D.

    26

    ou

    D.

    27,

    sur

    neig

    e do

    uce,

    couv

    erte

    de

    la c

    on-

    duite

    gère

    men

    t dé

    rapé

    e d'

    un

    long

    vi

    -ra

    ge

    vers

    l'a

    val

    en

    attit

    ude

    soup

    le

    et

    équi

    libré

    e, e

    n ap

    pui

    légè

    rem

    ent

    dom

    inan

    t su

    r le

    sk

    i ex

    térie

    ur,

    skis

    ten

    us

    plus

    ou

    m

    oins

    à p

    lat.

    No

    ta :

    L'é

    lém

    ent

    tech

    niqu

    e es

    t en

    par

    tie

    la c

    apac

    ité d

    'enc

    haîn

    er d

    e lé

    gers

    effo

    rts

    de p

    ivot

    emen

    t et

    de

    cont

    re-p

    ivot

    emen

    t, et

    en

    pa

    rtie

    la

    déco

    uver

    te

    d'un

    po

    int

    cent

    ral

    d'ap

    pui

    sur

    le s

    ki q

    ui p

    erm

    et

    sa

    cond

    uite

    sou

    ple.

    D.

    29

    - A

    u co

    urs

    de

    D.

    26

    ou

    D.

    27,

    sur

    neig

    e du

    re,

    déco

    uver

    te d

    'une

    con

    duite

    co

    upée

    en

    attit

    ude

    équi

    libré

    e, a

    vec

    appu

    i ne

    ttem

    ent

    dom

    inan

    t su

    r le

    ski

    ava

    l. N

    ota

    : L'

    esse

    ntie

    l de

    cet

    élé

    men

    t te

    ch-

    niqu

    e ré

    side

    dan

    s l'«

    app

    ui s

    olid

    e su

    r la

    ca

    rre

    du s

    ki e

    xtér

    ieur

    en

    appu

    i éq

    uilib

    ré »

    et

    l'a

    ttitu

    de

    adéq

    uate

    d'

    angu

    latio

    n de

    s ha

    nche

    s,

    bust

    e et

    bra

    s so

    uple

    s »,

    inc

    lus

    dans

    l'é

    lém

    ent

    C.

    16

    mai

    s il

    s'y

    ajou

    te

    l'élé

    men

    t pi

    lota

    ge d

    u sk

    i da

    ns l

    a co

    urbe

    .

    B.

    30

    - D

    écou

    verte

    d'

    un

    ryth

    me

    per-

    met

    tant

    de

    pa

    sser

    du

    se

    rpen

    t à

    une

    prem

    ière

    for

    me

    de g

    odille

    dan

    s l'e

    ncha

    î-ne

    men

    t de

    pi

    vote

    men

    ts

    des

    skis

    en

    po

    sitio

    n de

    ste

    m g

    lissé

    .

    B.

    31

    - Id

    . sk

    is p

    aral

    lèle

    s en

    trac

    e la

    rge.

    B.

    32

    - A

    par

    tir d

    u ry

    thm

    e de

    B.

    30 e

    t B.

    31

    , dé

    couv

    erte

    d'

    un

    ryth

    me

    à 2

    tem

    ps :

    pivo

    ter

    la j

    ambe

    ext

    érie

    ure,

    ra

    men

    er l

    'aut

    re s

    ki à

    peu

    prè

    s pa

    ral-

    lèle

    , 3°

    piv

    oter

    l'a

    utre

    jam

    be .

    ..

    B.

    33

    - A

    pa

    rtir

    du

    ryth

    me

    B.

    31

    et

    B.

    32,

    déco

    uver

    te d

    'un

    effe

    t de

    fre

    inag

    e br

    ef,

    deve

    nant

    une

    pre

    miè

    re p

    rise

    d'ap

    pui

    sur

    le

    ski

    exté

    rieur

    , po

    ur

    acce

    ntue

    r le

    ry

    thm

    e de

    la

    godi

    lle.

    Pos

    sibi

    lité

    de

    déco

    uver

    te

    d'un

    e am

    orce

    de

    fle

    xion

    lo

    rs

    du

    ram

    ené

    para

    llèle

    et

    d'un

    e lé

    gère

    ext

    ensi

    on e

    ncha

    înée

    lor

    s de

    l'o

    uver

    ture

    .

    en

    trave

    rs

    des

    skis

    , et

    un

    ar

    rêt,

    par

    pivo

    tem

    ent

    rapi

    de

    des

    mem

    bres

    in

    fé-

    rieur

    s so

    us

    le

    bass

    in

    (Arr

    êt

    stem

    br

    a-qu

    age)

    .

    C.

    12

    - (Id

    . C

    11,

    mai

    s,

    à pa

    rtir

    d'un

    e gl

    issa

    de

    en

    stem

    gl

    issé

    ). L'

    effo

    rt de

    pi

    vote

    men

    t ne

    s'

    acco

    mpa

    gne

    pas

    d'un

    tra

    nspo

    rt de

    la

    m

    asse

    du

    co

    rps

    (Arr

    êt

    stem

    bra

    quag

    e).

    B.

    13

    - P

    ossi

    bilit

    é de

    se

    rpen

    ter,

    en

    trace

    lar

    ge,

    par

    effo

    rt pr

    ogre

    ssif

    et l

    imité

    de

    piv

    otem

    ent

    des

    2 ja

    mbe

    s,

    en a

    ppui

    gère

    men

    t do

    min

    ant

    sur

    les

    talo

    ns.

    Ce

    braq

    uage

    pro

    gres

    sif

    est

    loca

    lisé

    aux

    ni-

    veau

    x pi

    ed

    sur

    jam

    be,

    et

    jam

    be

    sur

    cuis

    se.

    Ski

    s te

    nus

    à pl

    at s

    ur la

    nei

    ge (p

    as

    ou t

    rès

    peu

    de m

    obilis

    atio

    n au

    niv

    eau

    de

    la ha

    nche

    ).

    B.

    14

    - Id

    . 13

    , en

    fai

    sant

    pré

    céde

    r l'e

    f-fo

    rt de

    piv

    otem

    ent

    d'un

    e pr

    ise

    de p

    ositi

    on

    de

    stem

    gl

    issé

    pe

    u m

    arqu

    ée.

    Il y

    a en

    chaî

    nem

    ent

    de

    l'ouv

    ertu

    re

    du

    stem

    gl

    issé

    et

    de l

    'effo

    rt pr

    ogre

    ssif

    et l

    imité

    de

    pivo

    tem

    ent

    sans

    tra

    nspo

    rt m

    arqu

    é de

    la

    mas

    se d

    u co

    rps.

    B.

    15

    - D

    écou

    verte

    et

    acce

    ptat

    ion

    d'un

    ger

    déra

    page

    pl

    us

    ou

    moi

    ns

    pivo

    fais

    ant

    suite

    à

    l'effo

    rt

    de

    pivo

    tem

    ent

    réal

    isé

    pour

    se

    rpen

    ter

    par

    les

    moy

    ens

    cité

    s en

    9 -

    13

    - 14

    . C

    e co

    ntrô

    le i

    mpl

    ique

    la

    perc

    eptio

    n de

    s se

    nsat

    ions

    d'

    appu

    i-ta

    lon.

    C.

    16

    - P

    ossi

    bilit

    é d'

    équi

    libra

    tion

    sur

    le

    ski

    aval

    , ou

    sur

    la

    carr

    e du

    ski

    ava

    l, au

    co

    urs

    d'un

    glis

    sem

    ent

    en t

    rave

    rsée

    . Il

    y a

    déco

    uver

    te

    inco

    nsci

    ente

    d'

    une

    attit

    ude

    adap

    tée.

    C.

    17

    - C

    apac

    ité d

    e se

    frei

    ner

    en tr

    aver

    -sé

    e pa

    r st

    em a

    val f

    rein

    age.

    Le

    ski a

    val e

    st

    plac

    é en

    ste

    m s

    ur la

    car

    re,

    la j

    ambe

    ava

    l s'

    oppo

    se à

    l'in

    ertie

    acq

    uise

    par

    la

    mas

    se

    du c

    orps

    , l'é

    quili

    bre

    s'ét

    ablit

    sur

    la ja

    mbe

    av

    al.

    C.

    18

    - P

    ossi

    bilit

    é de

    pas

    ser

    d'un

    e tra

    -ve

    rsée

    à u

    ne t

    rave

    rsée

    de

    sens

    inve

    rse,

    pa

    r ou

    vertu

    re

    d'un

    st

    em

    amon

    t gl

    issé

    , pu

    is b

    raqu

    age

    plus

    ou

    moi

    ns b

    ruta

    l de

    s 2

    jam

    bes,

    sa

    ns t

    rans

    port

    de l

    a m

    asse

    du

    corp

    s («

    Tou

    rnan

    t »

    par

    « st

    em

    bra-

    quag

    e »)

    .

    C.

    19

    - P

    ossi

    bilit

    é de

    pas

    ser

    d'un

    e tr

    a-ve

    rsée

    moi

    ns m

    arqu

    ées

    que

    ci-d

    essu

    s, à

    un

    e tra

    vers

    ée d

    e se

    ns i

    nver

    se p

    ar é

    cart

    e-m

    ent

    du s

    ki a

    mon

    t (p

    osé

    en a

    mon

    t et

    à

    plat

    sur

    la

    neig

    e),

    puis

    bra

    quag

    e de

    s 2

    jam

    bes

    (« T

    ourn

    ant

    » pa

    r bra

    quag

    e).

    55 Revue EP.S n°137 Janvier-Février 1976. ©Editions EP&S. Tous droits de reproduction réservés

  • REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE D'ÉVOLUTIONS CITÉES DANS LE TABLEAU DE LA PAGE 53

    I - GLISSADES DANS LA PENTE

    1 TRACE DIRECTE

    skis « tenus » (par le skieur

    ou par la neige)

    2 TRACE DIRECTE skis « flottants » conduite souple

    des skis

    3 TRACE DIRECTE en stem glissé -

    skis « flottants » stem stem

    peu ouvert plus ouvert

    4 CHASSE-NEIGE

    freinage (skis tenus

    sur les carres)

    5 EFFETS DIRECTIONNELS

    A d'un stem

    glissé

    B d'un stem

    freinage (demi chasse-neige)

    C d'un chasse-

    neige

    l'effet direc-tionnel n'est pas proportion-nel au freinage

    l'effet direc-tionnel des 2 skis s'oppose, l'un est dominant

    II - PLONGER DANS LA PENTE SORTIR DE LA PENTE

    avec légère ouverture

    skis parallèles flottants

    1. plonger

    chercher à remonter

    compression sur le ski ext.

    2. glisser dans la pente

    3. sortir de la pente

    III - LONGS SERPENTS DANS LA PENTE

    1 en stem glissé

    2 skis parallèles

    IV - SERPENTS RYTHMÉS RYTHME DE GODILLE 1

    en stem, pivo-tement de la jambe extérieure

    2 skis parallèles par braquage

    56 Revue EP.S n°137 Janvier-Février 1976. ©Editions EP&S. Tous droits de reproduction réservés

  • V - GODILLES AVEC PRISES D'APPUI

    1 - godille stem avec prise d'appui

    latéral

    2 - idem avec appui stem et retour skis parallèles

    3 - idem avec planté de canne à l'instant de la prise d'appui

    GODILLES SKIS PARALLELES

    4 - en trace large sans, puis avec planté

    5 - en trace serrée

    6 - godille freinage classique

    7 - godille freinage coupée (avalement)

    VI - ARRETS ET TOURNANTS

    1 - arrêt braquage dans la pente

    idem avec effet directionnel des skis

    2 - arrêt stem-braquage

    3 - tournant stem-braquage

    4 - tournant skis parallèles par braquage

    VII - PREMIERS VERITABLES VIRAGES

    1 - virage stem-amont (faible vitesse)

    - ouverture ski amont

    I - la pente aspire le skieur

    - face à la pente, pivo-tement de 1 ou 2 skis

    Il - le skieur glisse face à la pente

    III - le skieur sort de la pente

    57 Revue EP.S n°137 Janvier-Février 1976. ©Editions EP&S. Tous droits de reproduction réservés

  • VII - PREMIERS VÉRITABLES VIRAGES (Suite) vitesse plus grande

    ouverture ski amont

    la force centrifuge oblige le skieur à s'équilibrer sur le ski amont

    2 - virage stem-amont

    I - la pente aspire le skieur

    Il - le skieur glisse dans la pente

    III - le skieur sort de la pente

    écart latéral du ski amont

    3 - virage skis parallèles avec écart amont

    force centrifuge + effort de pivotement

    VIII - LES PRISES D'APPUI EN TRAVERSÉE

    1 - freinage par demi stem/aval

    2 - ici le demi stem/aval est à la fois freinage et directionnel

    3 - freinages répétés par demi stems/aval plus courts

    A - demi stems/aval freinage réduits à une ouverture et une fermeture per-mettant une véritable prise d'appui

    5 - idem précédent, mais l'appui pris sur le ski aval permet un rebond au cours duquel les skis sont ramenés parallèles

    6 - freinages brefs par amorce de dérapage et braquage vers l'amont

    7 - idem avec prise d'appui en fin de braquage, rebond et retour des skis dans la traversée ini-

    tiale

    IX - LES VIRAGES AVEC DÉCLENCHEMENT PAR PRISE D'APPUI

    1 - par stem/aval, puis ouverture amont

    2 - par stem/aval, puis plongée dans la pente

    3 - par stem/aval, puis retour skis parallèles

    4 - par stem/aval, rebond et retour skis parallèles

    5 - par contre-virage skis parallèles (id. VI I I -7) puis

    rebond et plongée dans la pente

    6 - idem en trace serrée (virage aval F.F.)

    7 - idem avec centre-virage glissé (jet-virage glissé ou virage S)

    58 Revue EP.S n°137 Janvier-Février 1976. ©Editions EP&S. Tous droits de reproduction réservés

  • COMMENTAIRES RELATIFS A LA PROPOSITION DE PROGRAMMATION DU TABLEAU Réf. F. 23

    A - CONDITIONS DE TERRAIN

    Cette proposition de programmation n'est valable que si l'ensei-gnant dispose de pistes larges à pente très faible (5 à 7 %) et faible (7 à 10 %) sans fraction de pentes plus fortes, pour les évolutions des niveaux 2 et 3 et même pour les godilles du niveau 4. L'existence de fractions de pentes plus fortes obligatoirement empruntées par les débutants rend impérative une étude plus précoce du dérapage freinage. L'existence de chemins creux rend obligatoire l'acquisition d'un chasse-neige freinage efficace. Si aucune station adéquate ne peut être trouvée : 1° les serpents sont abandonnés au niveau 2 ; 2° les dérapages freinages prennent de l'importance ; 3° les tournants sont encore utilisés au niveau 4, ils peuvent être associés aux prises d'appui ; le passage des tournants aux véritables virages est retardé.

    B - LES COLONNES DU TABLEAU

    Verticalement : les 6 niveaux (ou classes) - Ils sont établis à partir de critères basés sur le comportement du skieur sur la neige et non d'après la connaissance de tels ou tels exercices. Ces critères de comportement correspondent à des objectifs à court terme que se fixent consciemment ou non la plupart des skieurs. - Le niveau 6 aurait pu être incorporé au 5. Il est présenté plutôt dans l'esprit d'une spécialisation conduisant à la performance à partir d'une base commune indispensable à tous acquise au niveau 5. - Les objectifs ski expression, ski acrobatique, ski toutes neiges tous terrains, compétition, ont déjà pu être ceux des niveaux 5 et 4. En particulier, suivant leur tempérament, les élèves ont pu s'orienter d'eux-mêmes, soit vers un ski expression, soit vers une forme de ski rendement qui peut être la compétition ou le toutes neiges tout terrain.

    Horizontalement : 3 types d'élèves. La différenciation un peu arbitraire entre dynamique, moyens et non dynamiques, a été préférée à bons, moyens, faibles ou très doués, assez doués, peu doués, pour 2 raisons essentielles : - Ces types d'élèves différents découvrent la technique du ski par des voies différentes. - Le groupe des non dynamiques, en particulier chez les enfants, n'a pas une perspective de progrès plus limitée que le groupe des dynamiques. Les dynamiques devront eux aussi emprunter la voie des non dynamiques pour s'affiner dans le domaine du glissement. - Dans le programme établi pour chaque groupe à chaque niveau, l'encadré représente l'évolution qui singularise ce programme. Au niveau 2, il s'agit de 3 types d'arrêt ; au 3, de tournants ; au 4, de virages. L'évolution encadrée n'a toutefois pas une valeur dominante par rapport aux autres évolutions citées dans chacun des programmes. - Les flèches horizontales attirent l'attention sur la présence simultanée d'une même évolution dans la colonne des A, B ou même C.

    - Le tableau propose une programmation collective pour un ensemble d'élèves appartenant aux 3 groupes A, B et C. Les évolutions citées en C sont proposées à tous les élèves mais tous ne peuvent les assimiler. Malgré ces disparités un travail collectif peut être poursuivi : côte à côte les élèves s'arrêtent au moyen de l'un des 3 arrêts, serpentent ou enchaînent des virages.

    C - LES EVOLUTIONS PROPOSEES

    - Il ne peut être question de les décrire ici de façon détaillée. - Les schémas I 1 à VIII 7 ci-joints facilitent la compréhension et aident à percevoir l'enchaînement logique des évolutions dans chacune des grandes familles retenues. - La possibilité de progresser rapidement uniquement à l'aide d'évolutions skis parallèles par braquage n'a pas été retenue car l'expérience a prouvé : 1° que de tels élèves intégraient plus difficilement les départs glissés en virage et même, de façon générale, ne devenaient pas de bons glisseurs ; 2° le ski parallèle par braquage donne à l'élève l'habitude d'un travail symétrique et synchronisé de pivotement des 2 jambes, mauvais pour l'acquisi-tion de l'indépendance des jambes, et non conforme au travail habituel des très bons skieurs. - Au niveau 4, élèves dynamiques, on aurait pu intercaler, avant la godille trace large avec appui, la godille stem avec appui, plus facile à réaliser et permettant mieux de trouver la prise d'appui en godille. - Au niveau 5, l'introduction de l'avalement est sous-entendue : 1° sous sa forme d'avalement avec reploiement dans les bosses ; 2° sous sa forme d'avalement avec poussée des pieds vers l'avant lors des contre-virages et des godilles. - La formule « ski expression » recouvre une forme de pratique du ski très répandue : le skieur cherche à être élégant et efficace, et lorsqu'il réussit, il perçoit la griserie du danseur ou du patineur artistique. - L'attitude de base (niveau 2), légèrement fléchie, bras en balanciers (mains à hauteur de ceinture, plus écartées que les épaules, coudes en avant du plan de la poitrine) par rapport aux anciennes attitudes à la particularité suivante : vu de profil l'axe de segment buste est un peu plus incliné vers l'avant que l'axe du segment jambe (tibia). Cette attitude permet, lors du déclenchement de bosses, une remontée des pieds devant le corps et non sous le corps. - L'attitude dite « d'appui sur la carre du ski aval » (niveau 3) est une adaptation de l'attitude de base. Elle comporte l'angulation de hanche provoquée par l'équilibration sur la carre et le maintien de l'angle de prise de carres. Cette angulation est particulière pour chacun. Cette attitude se retrouve en traversée sur neige dure, en stem aval freinage, en dérapage freinage, lors des contre-virages, durant la conduite des courbes ... Les 2 attitudes citées couvrent l'ensemble du comportement du skieur. Le fait de planter la canne ne modifie pas l'une ou l'autre de ces attitudes, la main du skieur n'ayant pas à se déplacer pour effectuer le planté.

    G. JOUBERT D. ROSSI

    • Un virage avec avalement typique de Gustavo THOENI, vainqueur de la Coupe du Monde 1975.

    Revue EP.S n°137 Janvier-Février 1976. ©Editions EP&S. Tous droits de reproduction réservés