r e v u e s e m e st r i e l l e d e l a v i l l e d e P l a b e n n e cwar araog atao

Plab’eoN°5 - jaN. 2013

Logement sociaLProPoser une offre moderne et diversifiée

édito

2 • Janvier 2013

Le chantier de la gare routière qui démarre ces jours-ci est une des traductions de cette volonté de changer nos modes de vie, et en premier lieu, nos habitudes en matière de déplacement. Cette réa-lisation va dans le sens de la politique départementale de mise en avant du transport collectif. Elle répond également à la nouvelle offre créée avec le Tram sur B.M.O et dont les conséquences se font ressentir sur tout le Pays de Brest. Je remercie donc la CCPA, en tant que maître d’ouvrage, et le Conseil général d’avoir accompagné ce chantier d’envergure. Dans ce Plab’eo, nous abordons les réalisations de logement dit social, ou selon l’appellation historique « les HLM ». Ces logements répondent aujourd’hui à des normes de grande qualité et sont en majorité implantés en centre-ville, au plus proche des com-merces, services et transports en commun. Cette nouvelle génération de logements sociaux correspond également à une évolution de nos modes de vie qui verront les générations futures changer plus souvent de domicile et intégrer un logement social à différents moments de leur vie.À tous je souhaite une bonne année 2013, et j’invite cha-cun à garder malgré tout, confiance et sérénité face à des prévisions économiques maussades.

Le Député-Maire, Jean-Luc Bleunven

Pennad sturAr mennozioù diorenn padus hag kas war raok an energiezhioù nevez a zo bremañ dare bezhañ war forz pep seurt roll-labour arpolitikoù publik. Ar gresk war prizioù an energiezh hag ar cheñchamañtchoù temz-amzer difrae a ya war fonnusaad, red eo deomp bezhañ war evez.Santier ar porzh-hent a zigor an devzhioù-mañ a ziskouez omp bolontez cheñch omp doare bevañ hag da gentañ penn kustum an dud da nem zilec’hiañ. Ar santier-se a ya eeun pik war roudoù politik an trañsportoù boutin Penn-ar-bed. Respont a ra ivez dar ginnig tramgarr bro Brest.Trugarekaad a ran eta ar CCPA, mestr al labourioù, hag kuzul-depar-tamant en d’eus skoazellet ar mennad meur-se.En niverenn Plab’eo mañ, vo graet ano diwar-benn sevenadennoù lojeiz sosial anvet ivez HLM. Hiziv, al lojeiz-se a zo savet hervez ar reizennoù nevez hag e kreiz-ker, harp eus an tiez a goñvers, ar ser-vichoù, an trañsportoù boutin. Ar rummad nevez lojeiz sosial-se a zo keñver-ha-keñver gant an doareou bevañ da zont, da lavarout eo cheñch aliesoc’h aliesañ chomleac’hoù a-hed ar vuhez.Dan holl e souetan Bloavezh Mat 2013. Pediñ a ran pep hini bezhañ seder ha fiziuz memestra dirag an amzer da zont-mañ un tammig stanket.

chers ami(e)s,

accompa- gner l’évolution

des modes de vie

Les notions de développement durable et la nécessaire transition énergétique imprègnent maintenant les politiques publiques de manière systématique. La hausse des coûts de l’énergie et les changements climatiques en accélération sont là pour nous rappeler l’urgence de l’action.

édito

Janvier 2013 • 3

sommaireEn bref

Ils agissent !

Municipalité

Intercommunalité

Patrimoine

Agenda 21

L’agenda de Plabennec

4

8

12

1820

2224

Directeur de la publication : Jean-Luc BleunvenRédacteur en chef : Christian PlassardComité de rédaction : Jean-Pierre André, Jean-Yves Piriou, Simone Bihan, Maurice Roudaut, Christian Plassard, Paul Tanné, Hélène Magueur.Crédits photographiques : Mairie de Plabennec, Bàlint Thuróczy, Archipole (p 12), Atelier de l’Ile (p 13), L’illustre fabrique (p 24).Mise en page : Dynamo+ Impression et Façonnage : ESAT Les Genêts d’Or, PlabennecÉdité en 3 700 exemplaires sur papier certifié PEFC

c’est le pourcen-

tage de logements

sociaux que devra

réaliser Plabennec

d’ici 2017.

Au niveau national, le logement social représente 17 % du

parc total des logements. À Plabennec en 2008, on n’en

comptait que 5,9 %. Le Plan Local de l’Habitat élaboré au

niveau de la Communauté de Communes définit les besoins

en logements et en logement social pour chaque commune

compte tenu des évolutions démographiques probables, de

la situation géographique de la commune et du niveau de la

demande HLM actuelle. Sur ces bases, Plabennec doit donc

construire 78 nouveaux logements sociaux d’ici 2017. Avec

les opérations déjà programmées, cet objectif est en bonne

voie d’être atteint.

10%

BRÈVES

4 • Janvier 2013

Le goût de la pomme À l’occasion de la semaine du Goût, les petits « loustics » de la Maison de l’enfance ont participé à de nombreuses animations autour du thème de la pomme. Pour aiguiser leurs papilles, Marie-Jo, la cuisinière du multi-accueil, leur a concocté toute la semaine des repas à base de pomme déclinée sous différentes formes. Pour terminer la semaine, les lutins et les débrouillards se sont eux aussi mis aux fourneaux, en préparant deux délicieux gâteaux aux pommes qui ont ensuite été croqués avec délectation !

Le jour des artisansUne vingtaine d’artisans de la commune a installé sur le Champ de foire, les 19 et 20 octobre derniers, un chapiteau pour rencontrer les Plabennecois et leur montrer leur savoir-faire. La manifestation a attiré du monde, d’autant plus que l’événement avait lieu en même temps que le marché d’automne. Une bonne occasion pour nos artisans de se faire connaître, de prendre des rendez-vous et d’établir des devis. Une belle initiative à réitérer.

nono à PlabennecProfitant de la venue de Nono pour les trois jours du « Plab e Leon », la Mairie a exposé en mairie cet automne une cinquantaine de planches du célèbre dessinateur de presse. Un condensé de billets d’humour avec l’accent !

chèques vacancesPayez désormais vos spectacles pro-grammés par le service culturel et vos places pour le Quartz en chèques va-cances. Un moyen économique et pra-tique pour se faire plaisir et se divertir.

extensions

vidéosLe nouveau site internet de la ville a rencontré son public et connaît une fréquentation en hausse. Régulière-ment alimenté en actualités locales, il permet aussi de visionner des petits reportages sur différents sujets liés à la commune ou à ses habitants. À retrouver sur www.ville-plabennec.fr

Les agenda 21 de demainÀ l’initiative du Conseil Général et de la commune, Plabennec a accueilli le 14 novembre 2012 une cinquantaine d’élus et techniciens du Finistère pour une réunion de travail intitulée « Le déve-loppement durable dans les collectivi-tés locales ». Il s’agissait de faire un état des lieux et d’étudier des prospectives. Parmi les 3 communes finistériennes labellisées par le Ministère, Plabennec a été invitée à présenter son Agenda 21 exemplaire. À la demande de nom-breux élus, l’idée de la création d’un réseau départemental a été retenue pour mettre en commun des idées et des expériences des collectivités locales pour le développement durable.

BRÈVES

Janvier 2013 • 5

un chantier impressionnantLe pont du Leuhan a fait l’objet de travaux impressionnants cet été. Afin de régler un problème d’infiltration d’eau lié au ruisseau de l’Aber Benoit (le pont menaçait de s’affaisser), le pont ainsi que la route ont été refaits entièrement. Profitant de cette occasion, une buse semi-immergée a été installée pour laisser passer les mammifères qui circulent dans le ruisseau (les loutres notamment).

ateliers cyberespace

ChAQUe ANNée, YANN PoRheL, L’ANIMAteUR dU CYbeResPACe PRoPose des AteLIeRs d’INI-

tIAtIoN oU de PeRFeCtIoNNeMeNt eN INFoR-MAtIQUe et AUx NoUveLLes teChNoLoGIes.

tRAIteMeNt de texte, GestIoN d’IMAGes, FAIRe LA MAINteNANCe de soN PC, CRéeR

UN bLoG, FAIRe de LA vIdéo… IL Y eN A PoUR toUs Les Goûts et PoUR toUs Les NIveAUx ! QUAtRe tYPes d’AteLIeRs soNt AINsI PRoPo-

sés : AteLIeRs AdULtes, AteLIeRs jeUNes Le MeRCRedI APRès MIdI, AteLIeR deMANdeURs

d’eMPLoI et AteLIeRs jeUNes de L’esAt. Les PRoChAINes sessIoNs déMARReRoNt

À PARtIR de FévRIeR.PLUs d’INFo : CYbeResPACe

(seRvICe MUNICIPAL), MAIsoN dU LAC, 02 98 37 66 33

6 • Janvier 2013

visite à WaltenhofenDimanche 28 octobre, Eckhart Harscher, Maire de Waltenhofen, recevait des mains de M. Renzo Gubert, membre honoraire de l’Assemblée Européenne, une plaque d’honneur de l’Europe, distinction rare et méritée à la suite des 46 années d’échanges exemplaires avec la commune jumelée de Plabennec.Une délégation plabennecoise (comité de jumelage, pompiers, jeunes sonneurs du bagad, danseurs en costumes bretons) y était invitée, menée par le Député Maire Jean-Luc Bleunven, accompagné de trois de ses adjoints. Les Bretons ont bénéficié de l’habituel accueil chaleureux de leurs amis bavarois qui avaient organisé pour cette belle occasion cérémonies et festivités grandioses.Bretons et Bavarois en tenues traditionnelles ont posé ensemble sous les premières neiges de la saison.

Plab’ mobile,l’acces- sibilité pour tous« Accès à tout pour tous », tel est le message que veulent faire passer les organisateurs de cette manifestation. jeux et animations ludiques, handisport, jardinage adapté sont au programme de la journée festive pour sensibiliser le grand public à la place du handicap dans notre société. La commission ex-tra-municipale de l’accessibilité est à l’origine de cette initiative qui fédère de nombreuses associations et structures locales.À noter dans vos agendas :samedi 6 avril, parking de Roz ar vern et salle de sport dupureur.

stratégie pour deux jambonsNe manquez pas le périple cocasse et émouvant de ce cochon de batterie. de son local, il brosse un portrait impi-toyable, acerbe, poignant et drôle de notre société de consommation. spec-tacle proposé par la Cie l’Ile Lauma, à voir salle Marcel bouguen le samedi 19 janvier à 20h30.Renseignements : service culturel, mai-rie, 02 98 40 41 32

BRÈVES

etre conseillé en économies d’énergieAfin de connaître les bons gestes, mais aussi les travaux les plus adaptés pour améliorer le confort thermique de votre logement, edF, en partenariat avec la Mairie organise une série de permanences gratuites, ouvertes à tous et sans rendez-vous à partir de février. La première aura lieu le vendredi 1er février de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30 en mairie. venez interroger le conseiller et repartez avec des solutions adaptées à votre situation.

BRÈVES

Janvier 2013 • 7

Little Lou tourÀ la fois concert de blues et spectacle, Little Lou tour est l’occasion de dé-couvrir l’histoire du blues et ses lieux mythiques, de l’Afrique à La Nouvelle orléans. Un bon moyen d’emmener nos p’tits loups dans un magnifique voyage sur la route du blues. Un spectacle à voir en famille.salle Marcel bouguen, le dimanche 27 janvier à 17h30.Renseignements : service culturel, mai-rie, 02 98 40 41 32

Je rentreà la maisonLa compagnie A petit Pas a présenté en novembre son spectacle « je rentre à la maison » qui aborde la question du vieillissement. L’occasion pour le service culturel et le Centre Communal d’Action sociale de proposer autour du spectacle un temps d’échange pour le public, avec l’intervention de profes-sionnels de la gérontologie. des témoi-gnages appréciés sur la question de la place de nos aînés dans notre société.

champ de foire : c’est parti !Les travaux du Champ de foire vont démarrer dans les prochaines semaines. Outre la construction d’une salle culturelle, il s’agit de réaménager l’ensemble de la place et ses voies périphériques. Avant de procéder à ces

aménagements de surface, les travaux sont l’occasion de rénover et/ou d’enfouir les réseaux (réseaux d’eau, éclairage public, électricité et télecom). Comme les autres chantiers actuellement en cours, ces travaux contribuent à moderniser la ville. Ils permettront de doter la commune d’un lieu de diffusion culturelle de grande qualité et de dynamiser le centre-ville, pour en faire un espace de rencontre, convivial et attractif, propice au commerce et à l’organisation des temps forts.

Pour tout savoir sur le projet et le chantier, venez assister à la réunion publique prévue dans les semaines à venir. La date sera précisée par voie de presse.

défi Jérôme Lesueur

jérôme LesUeUR, 52 ans, handicapé, a relevé un défi incroyable : parcourir 525 km en fauteuil roulant équipé d’un handbike en 9 jours. Parti de Plabennec le samedi 22 septembre, il est arrivé au vaudreuil le dimanche 30 septembre. Pourquoi ce défi ? Il souhaitait montrer aux personnes handicapées que malgré leur handicap, elles pou-vaient quand même atteindre des buts, réaliser des projets et avancer dans la vie. tout au long de son parcours, il a récolté des fonds destinés à l’achat de “fauteuils foot” pour de jeunes enfants handicapés.Contact : handbike-tour-2012.over-blog.com

PLABENNECCŒUR DE VILLEPlus d’espace, plus de vie !

Vos commerces

restent ouverts

et vous

accueillent

P L A B E N N E g , k r E i z k ê r , A E s d A V E V A ñ

2012 2014

regards sur la saison culturelle 2012Afin de garder une trace de la vie culturelle plabennecoise, le service culturel a commandé à Bàlint Thuróczy une série de clichés pris lors des moments forts de la saison 2011/2012. Ces clichés seront bientôt visibles à différents endroits de la ville, aussi bien en intérieur qu’en extérieur. Ouvrez l’œil…

une saison culturelle riche en évé-nementsLa deuxième saison culturelle s’achève. Chaque Plabennecois a pu en prendre la mesure en feuilletant les deux plaquettes diffusées, l’une en septembre 2011 et l’autre en février 2012. beaucoup s’en sont saisis en y prenant part en tant que spectateurs, voire en tant qu’acteurs quand l’occasion leur en était donnée : ce fut le cas pour les festivités grand public telles la Fête de l’enfance, la Fête de l’eau « Plab & eau », le Carnavallée des Abers… Nombreux sont également ceux qui y ont participé en tant qu’artistes amateurs dans le cadre des prestations de qualité proposées par les associations culturelles : musique, danse, théâtre…

un souhait « d’immortaliser » ces moments culturelsen donnant vie à cette programmation, le service culturel municipal a voulu aussi en garder une trace qui soit après coup le reflet de la diversité et de la qualité des événements proposés, et de la partager largement avec tous les Plabennecois. Pro-position a donc été faite à bàlint thuróczy de promener son regard « d’auteur pho-

tographe » sur plusieurs des événements programmés.Ainsi avez-vous peut-être rencontré lors de l’une ou l’autre de ces manifestations ce sympathique photographe à l’accent venu d’ailleurs, mitraillant de son objectif d’artiste acteurs et spectateurs. Parmi les nombreux clichés qu’il a ainsi présen-tés au service et à l’office culturels, une dizaine d’entre eux, bien représentatifs de la diversité et de la qualité des événements proposés tout au long de l’année, ont été retenus. Photos de groupes et portraits soulignent la forte implication de Plaben-necois dans la vie culturelle de leur cité.

une exposition itinérantedéveloppées en grands formats sur sup-ports permettant une exposition tant en extérieur qu’en intérieur, ces photogra-phies ont été dévoilées lors de la cérémonie des vœux du député - Maire le 6 janvier dernier. elles rencontreront ensuite le grand public, lors d’expositions qui pren-dront place dans divers lieux de la ville.

ils agissent !

8 • Janvier 2013

Bàlint Thuróczy

Hongrois d’origine, Bàlint Thuróczy s’est installé il y a cinq ans à Plaben-nec où il passe une retraite active, exerçant sa passion d’artiste photo-graphe. Bàlint est un scientifique : professeur agrégé de chimie, il a enseigné en tant que maître de conférence à l’université en Hongrie. Puis devenu Parisien, il s’est formé à l’informatique, nouvelle discipline à l’époque, et domaine dans lequel il effectuera une brillante carrière en France. Sa trajec-toire professionnelle lui a permis de découvrir la Bretagne dont il est tombé amoureux. Un heureux hasard l’amènera à poser ses valises à Plabennec. La passion de la photographie le tient depuis longtemps : dans ses années parisiennes il a notamment photographié acteurs de théâtre et musiciens de jazz. Aujourd’hui il se passionne particulièrement pour la culture bretonne dont la richesse ne cesse de le surprendre. Il aime saisir la beauté d’un visage, la grâce d’un pas de danse alliée au mouvement d’un costume chatoyant…Les Plabennecois ont pu admirer son travail exposé à la mairie en avril 2011 lors d’une exposition intitulée « Taol Lagad », ou peut-être aussi dans tel ou tel autre lieu culturel de la région car il est de plus en plus sollicité.C’est tout naturellement que nous avons pensé à Bàlint pour l’inviter à poser son regard d’artiste sur la vie culturelle plabennecoise, et nous le remercions chaleureusement d’avoir accepté de porter ce projet.

ils agissent !

À différents endroits de la ville, les façades des magasins ont évolué au cours de der-niers mois. Les installations de nouveaux commerces sont régulières et viennent étoffer l’offre des produits et services dis-ponibles sur la commune.Mais les commerçants déjà en place ne sont pas en reste. Plusieurs d’entre eux viennent aussi de refaire leur devanture, donnant par là un coup de neuf aux rues plabennecoises.

des rues plus attractivesLa Municipalité tient à remercier toutes ces initiatives personnelles qui renforcent le dynamisme commercial de la cité. Celles-ci profitent bien sûr aux commerces concer-nés mais également à tous, en amélio-rant l’esthétisme de l’espace public et en donnant envie de flâner dans nos rues. d’autant plus qu’une vitrine refaite fait souvent tâche d’huile et créée une dyna-mique dans la rue, chacun voulant que son commerce soit à la hauteur…

des commerces accessiblesLa Mairie tient également à saluer les efforts entrepris à l’occasion de ces tra-vaux pour améliorer l’accessibilité de ces commerces. en effet, au-delà de l’obliga-tion réglementaire d’être aux normes d’ici 2015, il s’agit d’abord d’offrir à tous nos concitoyens la possibilité d’accéder dans de bonnes conditions aux commerces et services de notre ville.

Janvier 2013 • 9

des rues commerçantes et attractivesCes derniers temps, plusieurs vitrines ont fait peau neuve dans la ville. Que ce soit une nouvelle enseigne ou une vitrine refaite, ces initiatives personnelles contribuent à embellir l’espace public.

ils agissent !

10 • Janvier 2013

ils troquent tout !Depuis 3 ans, Plabennec accueille l’association le « SEL du Léon ». Derrière ce nom un peu mystérieux, se cache une vie basée sur l’entraide et l’échange, dans un monde sans argent.

Les systèmes d’échange locaux (seL) constituent des petites communautés de personnes qui échangent et troquent entre elles toutes sortes d’objets ou de services. Ainsi, dans la dernière lettre d’info du seL du Léon, on pouvait se voir proposer des vêtements d’enfants, des légumes de saisons, des massages, du bricolage et on demandait en échange des bras pour déménager, une aide pour faire de la tapisserie, un frigo de camping, des plants de fleurs… en échange de ces choses ou services, il faut également pro-poser quelque chose… Pour faciliter le troc, car les besoins des uns ne correspondent pas toujours aux savoirs des autres, les adhérents possèdent des « coques » qui leur servent de monnaie d’échange.jane Quéré, la secrétaire de l’association (puisque le seL fonctionne en collégiale), explique le fonctionnement de l’asso-ciation : « Nous éditons un bulletin tous les deux mois et organisons des bourses locales d’échange tous les mois à la Mai-son du Lac.

souvent les gens ne savent pas ce que c’est le seL. Ils n’osent pas venir voir… ».

un monde en réseauPourtant une fois entré dans le seL, c’est tout un monde qui s’offre à l’adhérent : avec ses rencontres inter-seL, ses vide-greniers, ses ateliers (proposés par les adhérents), ses fêtes, ses sorties (balade, pique-nique, pêche à pied..)… dans la région brestoise, on compte ainsi pas moins de six seL. Le seL du Léon, petit seL, regroupe lui 22 adhérents.

une convivialité entretenuetrès vite à l’intérêt économique du système (car souvent ce sont des achats ou des ser-vices que les gens ne pourraient s’offrir), se mêle un côté relationnel. et le seL devient vite un groupe d’amis. L’aspect convivial est d’ailleurs fortement entretenu : les vides greniers par exemple se terminent toujours par un goûter. et les auberges espagnoles, organisées deux fois par an,

permettent de passer une bonne journée où chacun amène un plat ou un dessert à partager. Car c’est cela l’esprit du seL : on amène quelque chose (un objet ou un savoir faire) et on partage.

Le principe : on

amène quelque chose et on

échange

À tester :Bourse locale d’échange « porte ouverte »Dimanche 24 février de 14h30 à 17h30 à la maison du Lac.

Contact :SEL du Léon (Jane Quéré), 02 98 40 87 34

ils agissent ! ils agissent !

Janvier 2013 • 11

b Yves Eouzan, président de l’école de Musique associative, passe le relais à , Daniel Impieri , directeur de l’EPCC.

Afin de conforter l’enseignement et la pra-tique musicale sur le territoire intercommu-nal, cinq écoles de musique du secteur ont fusionné pour créer l’école de musique du Pays des Abers Côte des Légendes. Fonction-nant sous le statut d’établissement public, cette nouvelle structure a pour objectif de développer l’accessibilité de l’offre de l’enseignement musical, notamment en intervenant auprès des écoles, de mainte-nir une diversité des pratiques, de favoriser la création musicale et de pérenniser les emplois des professeurs. Le directeur de la structure, daniel Impieri, basé à Lannilis, a été recruté en 2012. et c’est donc à la rentrée de septembre que le basculement dans le nouveau statut s’est réalisé.

un passage en douceurÀ Plabennec jusqu’alors, l’école était gérée sous statut associatif et fonctionnait grâce aux bénévoles. Ceux-ci, sous la présidence d’Yves eouzan, ont ainsi passé les rênes à la

nouvelle école de musique, ce qui s’est fait sans à coup, et même sans que les usagers ne s’en aperçoivent vraiment. Les professeurs sont les mêmes que les années précédentes. Le nombre de familles et d’inscrits est aussi sensiblement identique.« Ce passage en douceur est dû au fait que les nouvelles structures et le nouveau mode de fonctionnement se rapprochent de très près de celui mis en place depuis de nombreuses années à Plabennec » témoigne Yves eouzan. « en effet, l’école de musique de Plabennec, s’était toujours efforcée depuis sa création, à travers la politique d’enseignement menée par ses responsables pédagogiques succes-sifs, de faire appliquer scrupuleusement un projet pédagogique en conformité avec les schémas directeurs instaurés depuis des décennies et réactualisés par nos plus hautes instances d’enseignement artistique sur le territoire National et, en relation avec les autres établissements voisins sur notre territoire. »

une école qui a vécu grâce aux bénévolesUn passage de relais réussi que confirme daniel Impieri, le nouveau directeur, qui tient à saluer le travail fait par les bénévoles de l’association : « L’association qui a accompa-gné le fonctionnement quotidien de l’école de musique municipale était dynamique. elle a sû à la fois respecter les prérogatives des enseignants en matière de pédagogie, et être très près d’eux en matière d’investissements. Investissement en temps de bénévolat pour les manifestations musicales, mais aussi en termes d’achats d’instruments ou de matériels. Aujourd’hui le potentiel de ce site d’enseignement tient à la fois à la qualité de ses enseignants qu’à l’héritage cédé de manière exceptionnelle par cette associa-tion. elle lègue intégralement l’ensemble de son patrimoine à l’ePCC (des dizaines d’instruments de musique et de matériel mis à la disposition des élèves de Plaben-nec). elle montre par cette action fortement symbolique qu’elle fait confiance en cette nouvelle structure. elle lui reconnaît d’être, désormais à sa place, au service de tous ceux qui pratiquent de la musique. »Reste pour l’association à programmer une dernière assemblée générale pour prononcer la dissolution de l’association. La mairie de Plabennec tient à remercier tous les béné-voles qui, au cours des années, ont fait vivre cette école et ont contribué à la diffusion de la pratique musicale sur la commune.

École de musique

L’association passe le relais à l’ePccGérée sous statut associatif depuis sa création, l’école de musique de Plabennec est entrée en 2012 dans l’école de musique du Pays des Abers Côte des Légendes.

municipalité

12 • Janvier 2013

grands projets

du logement social pour qui ?beaucoup de clichés collent à la peau du « logement social ». Pourtant savez-vous que 64 % de la population, au vu de ses revenus, pourrait prétendre à un logement hLM ?Le logement social est nécessaire pour le bon fonctionnement d’une ville. Il permet de proposer des logements en location à des prix abordables. Il répond ainsi au besoin d’une population qui connaît de vraies difficultés à payer un loyer dans le parc privé (en y consacrant une part très importante de son budget). Il peut consti-tuer également une réponse de logement à une étape particulière de la vie d’une personne : une première installation pour

un jeune couple, une décohabitation lors d’une séparation, un logement adapté pour une personne âgée…

une demande à satisfaireen 2008 sur Plabennec, on recensait 170 logements sociaux. La majorité d’entre eux a été construite sous forme de petits pavillons, dans les années 1970 / 1980. or aujourd’hui, on constate que les locataires ont tendance à rester dans ces logements. en conséquence, l’offre à proposer aux per-sonnes faisant une demande hLM est rare.

Pourtant la demande est importante. elle concerne en majorité des personnes

Le logement socialDans les années à venir, plusieurs opérations de logement social vont voir le jour à Plabennec. Elles participeront au renouvellement urbain du centre-ville et permettront de proposer aux habitants actuels et futurs une gamme de logements diversifiée, à même de répondre aux besoins de chacun.

Le logement social

constitue souvent une réponse à une étape particulière

de la vie

municipalité municipalité

seules (plus de la moitié des demandes) et des familles monoparentales (près de 30 %). en général, ces personnes louent un logement dans le secteur privé (à des loyers trop importants pour leurs revenus ou dans des logements trop petits) ou sont hébergées dans la famille. toutes les communes de la CCPA sont concernées par cette demande. Mais Plabennec, en tant que ville-centre, bien dotée en commerces et services, ainsi que bien desservie par les lignes de transport en commun, doit y répondre.

C’est pourquoi plusieurs opérations vont permettre dans les années à venir de proposer une soixantaine de logements supplémentaires.

des logements de qualité, bien situésLes principales opérations sont situées en centre-ville (rue du Penquer et rue de Kerséné). Permettant de reconstruire la ville sur elle-même, elles vont offrir à leurs futurs résidents toutes les commodités d’un centre-ville : les commerces et les ser-vices à proximité immédiate, les transports en commun pour relier l’agglomération brestoise… en outre, construits dans des collectifs respectant les normes bbC, ces logements seront très bien isolés et peu énergivores. bref, tout est fait pour limiter les charges pesant sur les mé-

nages (factures d’énergie, mais aussi possibilité de se passer d’une voiture). Une donnée appréciable pour ces ménages aux revenus modestes !

une offre diversifiée, pour répondre au besoin de chacunLes opérations actuelles se réalisent en majorité sous forme de collectifs. C’est un choix politique pour densifier le centre-ville, dans le cadre d’opération de renouvel-lement urbain. Mais c’est aussi un moyen de favoriser la rotation des locataires, afin que le logement social accomplisse sa mission : offrir au plus grand nombre une solution de logement à un prix abordable ; mais ne rester qu’une étape dans une vie.Créer de petits immeubles permet aussi de proposer plus de petits logements (t2 ou t3) ce qui correspond mieux à la composition actuelle des ménages : sou-vent des personnes seules, avec un ou deux enfants (qui peuvent être en garde alternée), des personnes âgées seules, des jeunes couples…

Mais les familles ne sont pas oubliées. L’immeuble rue du Penquer comptera ainsi deux grands logements. et dans l’éco quar-tier de Landouardon, huit logements

de type « intermédiaires », c’est-à-dire groupés mais avec des entrées privatives, avec un jardin, permettront également d’accueillir des familles et d’assurer une certaine mixité sociale dans ce nouveau quartier.

Prendre en compte le vieillissement de la populationdans les années à venir, de nombreuses personnes devenues âgées vont souhaiter s’installer en centre-ville pour se rappro-cher des commerces et des services. vu le montant relativement faible des pensions de retraite, beaucoup d’entre elles pour-raient être logées dans le parc hLM. La commune a donc souhaité créer des loge-ments adaptés. Réalisée par habitat 29, l’opération de Kerséné leur proposera ainsi 28 logements, sûrement plus petits que leur maison actuelle, mais mieux adaptés à la prise en compte du vieillissement et plus faciles à chauffer, dans deux immeubles, dont un équipé d’un ascenseur.deux logements accessibles aux per-sonnes handicapées seront également réalisés dans l’immeuble rue du Penquer.

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Janvier 2013 • 13

municipalité

14 • Janvier 2013

service public

mémo• rue du Penquer : 19 logements dont 2 adaptés au handicap, Brest métropole Habitat (BmH), mise en location en 2014• rue de Kerséné : 26 logements, Habitat 29, mise en location en 2015• scaven, 2 logements, armorique Habitat, mise en location en 2014• Landouardon, 8 logements, aiguillon construction, mise en location en 2014• roz ar vern, 9 logements, armorique Habitat, mise en location en 2013Pour faire une demande HLm pour ces nouvelles opérations ou pour les logements HLm déjà existants sur la commune, vous pouvez vous adresser au ccas (centre communal d’action sociale) en mairie ou contacter directement un de ces quatre opérateurs HLm.

>>> répondre à l’urgenceen partie financé par de l’argent public, le logement social permet aussi de proposer une solution de logement à des personnes temporairement en difficulté. Ainsi la com-mune possède deux logements d’urgence. La vocation est d’accueillir temporaire-ment (6 mois maximum) un ménage qui se retrouve brutalement sans logement dans une situation d’urgence (décohabi-tation en raison de violences conjugales, expulsion, suites d’un incendie…). bénéfi-ciant d’un accompagne-ment social, tout est fait pour que ces personnes trouvent une solution de logement plus pérenne au terme du bail.

des opérations qui font cohabiter loge-ments et activitéssituées en plein centre-ville, les deux principales opérations (rue du Pen-quer et rue de Kerséné) se prêtaient à accueillir en rez-de-chaussée des activités commerciales ou de service. en effet, on constate en centre-ville un manque de locaux commerciaux ou de service.L’opération rue du Penquer permettra ainsi de réaliser 212 m de cellules commerciales

neuves, aux normes d’accessibilité et ou-vertes sur la Place du Champ de foire. elles renforceront ainsi le front commercial de la rue et participeront au nouveau dyna-misme de la place.des locaux para médicaux sont envisagés également dans le cadre d’opérations fu-tures. Présentant une entrée et un accueil commun, ils permettraient d’installer de nouveaux professionnels de santé. La Mai-rie recherche actuellement ces profes-sionnels et aimerait pouvoir accueillir des

praticiens de spécialités encore absentes sur la commune (sage-femme, dermato-logue, ophtalmologue, psychiatre….) pour renforcer l’offre de soins.

Pourquoi modi-fier les tarifs de l’eau ?JYP : Une politique municipale durable e t r e s p o n s a b l e

consiste à inciter les consommateurs à économiser l’eau potable. Pourquoi ? Pla-bennec consomme environ chaque jour 900 m3 venant des forages de Locmaria et 400 m3 provenant du captage sur l’Aber Wrac’h à Kernilis. or ces ressources sont toutes deux limitées. Parallèlement, les besoins de Plabennec sont toujours crois-sants car la population augmente et les activités économiques se développent.en outre, les tarifs actuels ont pour consé-quence de favoriser les gros consomma-teurs : plus on consomme, plus le tarif est attractif. est-ce normal ? dans un objectif à la fois incitatif et équitable, il s’agit pour nous de remédier à ce paradoxe pour arri-ver à une facturation plus équilibrée et plus juste pour tous.

Quels sont donc les changements ?d’abord, deux catégories d’usagers seront distinguées : les particuliers et les profes-sionnels. Pour cette dernière catégorie, on ne peut pas appliquer un tarif lié au volume consommé puisque leurs besoins en eau dépendent de leur activité. Ils se verront donc appliquer un tarif unique « profes-sionnel ». Celui-ci évoluera dans les années à venir pour arriver à un « prix coûtant » de l’eau. L’ensemble des professionnels consommant 37 % de l’eau distribuée, ils paieront donc à terme 37 % de la facture

totale. L’évolution sera très échelonnée dans le temps. Ils seront largement infor-més sur les techniques d’économie d’eau et la recherche éventuelle d’autres ressources d’eau (forages individuels…). Ils auront le temps de s’équiper.

et pour les particuliers, quelle est la logique retenue ?Pour eux, on distinguera l’« eau vitale » qui correspond aux 15 premiers mètres cubes et qui sont indispensables, de l’« eau utile » ( jusqu’ à 100 m3), puis de l’« eau de confort », avec plusieurs paliers de confort. L’eau vitale sera peu chère. L’eau utile sera facturée à un prix accessible pour les besoins normaux des familles. Le tarif augmentera ensuite plus on va vers l’utilisation de l’eau pour du confort. Au final, l’usager est res-ponsabilisé : pour faire diminuer sa facture, il faudra avoir une utili-sation raisonnée de l’eau potable. Car, dans la plupart des cas, on peut agir pour optimiser ses consomma-tions d’eau : préférer une douche à un bain, s’équiper de régulateurs de débit, récupérer l’eau de pluie pour l’arrosage du jardin…

À partir de quand seront appliqués ces nouveaux tarifs ?Les nouveaux tarifs qui seront votés en 2013 s’appliqueront sur les consommations d’eau réalisées à partir du 1er janvier 2013. Mais l’usager ne sentira l’évolution qu’à partir de 2014, puisque la facturation se fait sur les consommations de l’année passée.

Ce choix a été fait pour ne pas prendre les usagers à défaut. Les règles sont donc connues à l’avance. À chacun maintenant de faire attention à sa consommation d’eau pour payer moins. À ce propos, je rappelle que la Mairie octroie une subvention aux particuliers qui s’équipent en systèmes de récupération d’eau de pluie pour un usage domestique (pour alimenter le lave-linge et les WC par ex.)1.

municipalité municipalité

Janvier 2013 • 15

service public

1- se renseigner en mairie pour plus d’information

Le service de l’eau passe aux tarifs progressifsFaut-il payer au même prix l’eau pour se laver et se nourrir et l’eau pour remplir sa piscine ? Pour responsabiliser les plabennecois sur leur consommation d’eau potable, mais aussi pour assurer à tous l’accès à ce bien précieux, le service municipal de l’eau passe à la tarification progressive à partir de 2013. Entretien avec Jean-Yves Piriou, adjoint au développement durable.

municipalité

16 • Janvier 2013

acteurs

juriste de formation, Fabienne brites, 38 ans, est fonctionnaire territoriale depuis 12 ans. Après avoir exercé différentes mis-sions dans des communes plus ou moins grandes, elle a occupé le poste de directrice Générale des services pendant trois ans à Chauconin-Neufmontiers, commune de 2 600 habitants située en seine-et-Marne, département dont elle est native.Fabienne brites a été recrutée pour rem-placer Grégory breton à partir du 1er janvier 2013. elle prend donc le poste de direc-trice Générale des services au sein de notre ville.

« je trouve ce métier et le service public passionnants. Amoureuse de la bretagne et plus particulièrement du nord du Finis-tère, j’ai le plaisir de devenir dGs de Pla-bennec et de travailler pour ce territoire qui veut aller « War araog atao » !

éducatrice de jeunes enfants, élodie a re-joint l’équipe du Multi-accueil « ti Loustic » en tant que directrice adjointe. depuis son arrivée, elle assure le remplacement d’Isa-belle MoReAU sur le poste de directrice, secondée par Nadia PAUGAM. élodie dit avoir adhéré de façon naturelle aux valeurs de la Maison de l’enfance, centrées sur le respect du rythme de l’enfant et de son

développement, sur l’accueil de chaque enfant dans son individualité, avec l’objec-tif de favoriser son épanouissement et son autonomie. « j’ai été séduite par l’esprit et la dynamique de l’équipe. j’ai découvert ici des projets de service qui ne m’étaient pas familiers, tels le bilinguisme précoce, et l’Agenda 21, qui je trouve, enrichissent notre projet global. »

une nouvelle directrice générale des services

Élodie gauthier

éducatrice de jeunes enfants

fabienne brites

Venant de la région parisienne, Fabienne Brites vient de prendre la direction de la commune qui compte 8200 habitants et une centaine d’agents municipaux.

Je trouve ce métier

et le service public passionnants

municipalité municipalité

Janvier 2013 • 17

éducation

dès l’élaboration de l’agenda 21, les enfants ont été associés à la démarche développe-ment durable de la commune. Ainsi, après une animation en classe pour comprendre la notion de développement durable, un concours de dessins avait été organisé pour créer le logo de l’agenda 21 municipal.

sensibiliser les futurs citoyensL’objectif des actions proposées dans le programme annuel est de participer à la sensibilisation des citoyens de demain. Il s’agit, à travers le jeu, car les animations sont souvent ludiques, de susciter un inté-rêt, une réflexion que les enfants pourront partager en classe, avec l’équipe pédago-gique, mais aussi avec leurs parents, au sein de la famille. Les enfants sont friands de ces questions et se font souvent « ambas-sadeurs » des causes qui les intéressent…

un programme attractif, sans cesse renouveléLes sujets en matière de développement

durable ne manquent pas, que ce soit de l’éducation à l’environnement, une sensibilisation aux comportements plus écologiques ou bien une attention sur les ingrédients pour favoriser la vie en société. Chaque année des thèmes variés, adaptés aux différents âges des élèves sont ainsi proposés aux classes.Par exemple, l’animation du super eco Môme ou l’opération trak o Watts, ont permis de transmettre aux élèves de CM les enjeux des économies d’énergie mais aussi de leur apprendre des éco gestes pour qu’ils puissent eux-mêmes agir au quotidien.Plusieurs animations sur le thème de la consommation responsable (« savoir manger, savoir acheter », « le secret des légumes ») ont permis, à travers des exemples concrets et des expériences, d’aborder la relation entre ce que l’on mange et les saisons, l’origine géogra-phique des aliments, la place des embal-lages (et donc des déchets)…

Chaque année le Maire, accompagné de l’Adjointe à l’enfance et du Policier Muni-cipal, reçoivent les élèves de CM2 pour évoquer avec eux les règles du « bien vivre ensemble ». Les enfants sont invités à avoir un comportement civique, notamment en ayant le respect des personnes, en parti-culier les plus fragiles, et des équipements communaux.Cette année, vu le succès des visites propo-sées lors de la Fête de l’eau, des animations sur le circuit de l’eau domestique seront programmées en fin d’année pour les CM1. Les enfants bénéficieront d’une anima-tion en classe puis d’une sortie : soit une visite de la station d’épuration, soit une randonnée vélo en lien avec le circuit de l’eau sur la commune. Ces visites seront commentées par les agents municipaux du service de l’eau.

concertation avec les enseignantsChaque année, le contenu du programme d’animations se fait en lien avec les ensei-gnants. des formations à l’attention des équipes pédagogiques sont également proposées, pour qu’elles puissent elles-mêmes réaliser des animations et pour-suivre la sensibilisation des enfants tout au long de l’année. Comment jardiner aux jardins partagés avec les enfants, découvrir les zones humides sont ainsi des thèmes qui ont déjà été abordés.

enfin, les enfants de l’accueil de loisirs ne sont pas oubliés. des animations inter-générationnelles qui mêlent les enfants avec des personnes âgées (notamment de la Maison de Retraite) sont ainsi pro-grammées de temps en temps. Autour d’un thème, par exemple « les cinq sens et l’art de la dégustation », elles permettent de créer des échanges et de partager en-semble un bon moment.

des animations pour les enfantssensibiliser au dÉveloppement durable

Depuis 2008, dans le cadre de l’agenda 21, la municipalité propose tout au long de l’année scolaire un programme d’animations pédagogiques. L’objectif est de sensibiliser les enfants aux thèmes liés au développement durable.

intercommunalité

18 • Janvier 2013

un itinéraire historiqueLe tracé de la véloroute suit le tracé du train patates qui a fonctionné dans la première moitié du xxe siècle. Partant de brest, celui-ci permettait de se rendre à Plabennec en passant par Gouesnou, puis vers l’Aber-Wrac’h via Plouvien et Lanni-lis ou vers Lesneven via Le drennec. Pour l’instant seules les sections situées sur le territoire de la CCPA ont été aménagées.La véloroute s’inscrit dans un schéma dé-partemental de voies vertes et véloroute qui permettra à terme de sillonner tout le département à vélo. La véloroute des Abers traverse le Nord Finistère et permet ainsi de créer un itinéraire alternatif à celui de la véloroute qui longera la côte.

des travaux en plusieurs étapesLes travaux déjà réalisés ont porté principa-lement sur la réfection de la voirie. Certains tronçons en très mauvais état ont en effet nécessité des moyens importants. Une fois les voies remises en état, une signalisation, conforme aux normes départementales, a été apposée pour indiquer l’itinéraire et les distances.enfin, pour terminer, des pôles d’accueil et d’information seront réalisés. Ceux-ci seront constitués d’un panneau d’infor-mation, d’un abri contre les intempéries, d’un stationnement vélo et véhicules, d’un point d’eau et de poubelles et tables de pique-nique.Les parties urbaines de l’itinéraire restent à aménager afin d’améliorer la sécurité et la signalisation. Une étude menée par la CCPA est en cours afin d’évaluer les travaux à réaliser. L’ensemble du projet est financé par le département du Finistère, la CCPA et les communes concernées.

une manière différente de découvrir notre territoireouverte en juillet, la véloroute a vite été adoptée par les cyclistes et les piétons. Les

La véloroute des abers, une réalisation communautaireAprès avoir fait réaliser une étude de faisabilité, la CCPA a décidé en 2010 de créer une véloroute sur son territoire. En collaboration avec l’Agence de Développement, la Communauté de Communes réalise aujourd’hui les travaux de voirie et de signalisation pour donner vie à ce beau projet.

La véloroute permet de

découvrir le territoire communautaire

sous un autre angle

intercommunalité intercommunalité

Janvier 2013 • 19

touristes sont ravis de cette nouvelle réali-sation qui leur permet de découvrir notre campagne sous un autre angle. L’intérêt est aussi quotidien car la véloroute permet de se rendre à son travail, à son école ou collège, aux équipements sportifs…La véloroute est la première phase du schéma vélo de la communauté de communes. La deuxième sera la réalisation d’un réseau de circuits vélo reliant toutes les communes de la communauté entre elles.Cette réalisation est la concrétisation d’un projet com-munautaire porté par l’ensemble des communes. elle montre la volonté

d’un développement durable du territoire. À chacun maintenant de profiter pleine-ment de cet équipement !

La véloroute des abers, une réalisation communautaire DÉFINITION D’UNE VELOROUTE

Une véloroute est un itinéraire pour cyclistes à moyenne et longue distance d’intérêt dépar-temental, régional, national ou européen, reliant les régions entre elles. Les vélo routes empruntent tout type de voies, y compris celles à partager avec les véhicules motorisés, dans la mesure où elles sont sécurisées. Une véloroute peut égale-ment comprendre des sections de voies vertes qui sont des aménagements en site propre réservés aux déplacements non motorisés des cyclistes, rollers et personnes à mobilité réduite. Généralement les vélo routes sont réalisées sur d’anciens tra-cés de lignes de chemins de fer, ce qui confère aux itinéraires des pentes en général assez faibles et donc praticables par tous.

Inauguration de la véloroute le 9 septembre dernier

patrimoine

20 • Janvier 2013

tanguy malmanche

tanguy Malmanche est né le 7 septembre à saint-omer en Artois. son père Gus-tave Malmanche, originaire de brest est commissaire de la marine et demeure à l’époque à Paris. Une mutation au port du Ponant ramènera la famille à la pointe bretonne. C’est ainsi que le jeune Mal-manche partage sa vie entre la rue traverse à brest et le manoir du Rest à Plabennec, berceau de la famille paternelle. Il profite de ses séjours au village de Locmaria pour s’imprégner de cette bretagne mystérieuse et poétique. Cette immersion en terre léonarde nourrira l’imaginaire et l’oeuvre de Malmanche durant toute sa vie.

marie rous, la conteuse du moulin du rest

À Plabennec, tanguy fréquente la famille Coant du moulin du Rest qui ne parle que le breton, et plus particulièrement l’épouse, de son nom de jeune fille Marie RoUs. C’est

par elle qu’il apprend le breton et de qui il entend les légendes et les histoires du pays. elle aura une influence décisive sur l’œuvre du futur dramaturge. “Il pouvait quitter La bretagne, il était breton à jamais. Il emportait un paysage intérieur, un état d’âme, une aspiration typiquement bre-tonne : le goût de recréer un monde où le rêve et la réalité, la poésie et le réalisme, le bon sens et la folie, le possible et l’impos-sible se fondent”*. Marie Rous s’éteint en 1903, âgée de 67 ans. Le moulin du Rest s’arrête en 1974, au départ à la retraite du petit-fils Louis Coant. A sa mort tanguy Malmanche écrit : “Qu ‘elle fût occupée aux pires besognes domestiques, ou sur le point d’aller au lit, elle m’accueillait avec le même sourire, et se mettait, avec une égale bonne grâce, à la disposition de son tyran. elle avait un répertoire inépuisable d’histoires et de discours. C’est par elle que j’ai connu les gens de sa race, leur philosophie candide et profonde. Par elle, j’ai touché du doigt le cœur des hommes et l’âme des jeunes filles. Marie Rous n’est plus : mais je vais encore souvent causer avec elle, et je n’ai plus le remords de l’avoir dérangée !”

écrivain et auteur dramatiqueTanguy Malmanche est un écrivain breton, originaire de Plabennec. La nouvelle salle culturelle construite au sein de l’espace Champ de foire portera son nom.

il avait beaucoup d’imagination et de vérités

humaines en lui

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L’exil vers Paris, la Bretagne en bandoulière

“Quand j’ai du quitter le manoir du Rest, j’ai emporté mes effets dans ma malle, et mon monde dans ma tête. Plus tard, j’ai voulu conserver celui-ci dans des feuilles de papier, pour le cas où je perdrais ma tête.”Après ses études secondaires à brest, tan-guy Malmanche devient pensionnaire au collège stanislas à Paris, fait du droit à Rennes en 1893-1894 et obtient une licence de lettres à Paris. Il entre aux Chemins de Fer de l’ouest qu’il quitte pour les Assu-rances, mais préférant son indépendance, il vit à Courbevoie (hauts-de-seine), le jour effectuant des travaux de mécanique sur son établi, comme “maître de forge” et le soir s’adonnant à son œuvre littéraire. .“quand descend le soir, quand mon corps engourdi pèse lourdement vers la terre, quand se ferment mes yeux devant la vilenie du monde, et devant sa misère, mon esprit aime à s’envoler de l’autre côté des étoiles pour contempler mon pays tant aimé, là-bas, et pour y conserver d’anciennes choses disparues avec nos grands-parents, ceux du très, très vieux temps”.Il s’éteint à Clichy-la-Garenne (hauts-de-seine) le 20 mars 1953, emporté par une hémiplégie.

L’œuvre du dramaturge.

dès 1898, il fait paraître quelques poèmes en breton dans la revue l’hermine. C’est comme dramaturge qu’il se révèle. sa première pièce, Marvailh an ene naonek (le Conte de l’âme qui a faim) publiée en 1900 est jouée au manoir du Rest, pour la première fois, le jour de la toussaint 1901, avec comme interprètes : tanguy Malmanche (jean Marec) ; Marie Rous

(La Mère) ; Urien Coant (L’Ankou). La pièce est jouée par la suite à l’Athénée saint-Germain à Paris en 1905. écrite vers 1900, Gwreg an toer (la Femme du couvreur) ne paraît qu’en 1943 ; An Intanvez Arzhur (la veuve Arthur), composée en 1907, est publiée en 1973. Mais en 1923, il imprima lui-même, à 50 exemplaires, sur une presse à bras de sa fabrication, un chef-d’œuvre, Gurvan, mystère en vers, en 3 actes. Puis

ce furent en 1931 Ar baganiz (les Païens), en 1943 buhez salaün lesanvet ar Fol (la vie de salaün surnommé le Fou), en 1950 An Antekrist (l’Antéchrist). Malmanche à aussi écrit, en français, des contes qui ne manquent ni de truculence ni d’humour (la tour de plomb, Kou le Corbeau) et des versions de ses pièces de théâtre qui sont très loin de valoir les originaux en breton.*Les Cahiers de l’Iroise, oct. dec 1963

écrivain et auteur dramatique

guy moign, metteur en scène et comédien de la compagnie solilesse, a présenté la pièce Kou le corbeau cet été au festival tanguy malmanche à Plabennec, mise en scène par nell raymond. epris de l’œuvre du dramaturge, il témoigne : “Il y avait en lui un génie dramatique, il

savait raconter des histoires, il avait beaucoup d’imagination et de vérités humaines en lui. Il utilisait beaucoup l’ironie, le sarcasme et l’humour. Personnalité étonnante, créateur à part entière, on ne peut le comparer à personne. Il arrivait qu’on le com-pare à Wiliam shakespeare ou à synge. “Il faudrait qu’on dise que je ressemble à moi-même!” répondait-il dans la préface de salaun ar Foll. C’est un grand dommage que l’on connaisse pas plus son œuvre.”

goulc’han Kervella a zo rener strollad ar vro Bagan. savet e deus meur a oberenn deus tan-guy malmanche ha da gentañ penn ar Baganiz. ur skrivagner meur er vro eo tanguy mal-manche evit goulc’han : “Pa neus bevet e Plabenneg, spered ar vro a zo chomet en-ennañ an dra-se n’eus

lakaet anezhan da skrivañ. Anat eo ar vuhez en deus bet amañ zo deuet goudeze er maez en e kontadennou hag e pezhiou c’hoari. Klask bezhañ anavezet en doa, setu perag en deus troet pezhiou e galleg da vezhañ e Pariz gant strollajou braz. en den diheub oa, n’edo ket staget dar relijion, skrivañ gant ur spered digabestr.”

comment cela marche ?Le dispositif concerne les plus gros mar-chés de travaux de la commune. Concrète-ment, chaque entreprise retenue s’engage à embaucher sur le chantier, sous forme de CCd ou de recours à l’intérim, une personne orientée par la Maison de l’emploi ou ses partenaires. La durée du contrat doit cor-respondre à 5 % du nombre d’heures total nécessaire à réaliser le marché. Pour aider les entreprises à honorer cet engagement, une personne à la Maison de l’emploi du

Pays de brest accompagne les entreprises dans le recrutement et le suivi des per-sonnes concernées.sur les chantiers actuels, la part du travail réservée à l’insertion grâce aux clauses d’insertion sociale représente un volume d’heures conséquent : on compte déjà 2 234 heures sur les chantiers de la rue Maréchal Leclerc et sur la salle omnis-ports René Le bras. Les travaux du Champ de foire intégreront aussi ce dispositif et permettront ainsi d’offrir un nombre d’heures d’insertion important.

Qui sont les bénéficiaires ?Cette part de travail est réservée à des personnes engagées dans un parcours d’insertion professionnelle. Il s’agit de personnes au RsA ou bénéficiaires des minima sociaux, des demandeurs d’emploi de longue durée (inscrits à Pôle emploi depuis plus de 12 mois), de jeunes sans qua-lification… des personnes pour lesquelles trouver un emploi en ces temps de crise s’avère très difficile. Accompagnée par les organismes de l’emploi, cette expérience professionnelle, qui dans certains cas peut

être la première, constitue pour la per-sonne un tremplin vers l’emploi.

des clauses doublement utilessans coûter un centime à la collectivité, le dispositif des clauses d’insertion sociale est pour la commune un levier pour lutter contre le chômage des personnes les plus défavorisées sur le marché de l’emploi. Pour les entreprises, notamment celles du bâtiment, c’est aussi une opportunité de recruter de futurs collaborateurs, dans des secteurs qui peuvent connaître des difficultés de recrutement.de nombreuses collectivités dans le Finis-tère intègrent désormais ces clauses dans leurs marchés. 742 bénéficiaires ont ainsi pu en profiter depuis 2006, et près d’un tiers d’entre eux a ensuite pu accéder à un emploi durable. Le dispositif des clauses d’insertion sociale illustre bien le principe du développement durable, en profitant du développement économique pour ren-forcer la cohésion sociale au niveau local.

AGENDA 21

22 • Janvier 2013

Comme elle s’y était engagée dans son agenda 21, la commune profite de ses marchés publics pour faire de l’insertion sociale. Elle prévoit ainsi dans ses marchés les plus importants de réserver un certain nombre d’heures à des personnes engagées dans un parcours d’insertion.

favoriser le retour à l’emploi

tribune libre

de l’amateurisme à tous les étages

françois Hollande : « ma priorité, la seule, c’est l’emploi »

Notre maire, récemment élu député, à la faveur de la vague rose du printemps dernier a tout dernièrement convié les cinq élus d’opposition de son conseil municipal à l’inauguration de sa permanence. ordre et contre ordre, puisque la veille des festivités, ces mêmes élus ont reçu un message de Monsieur le député, leur pré-cisant qu’ils avaient reçu cette invitation par erreur et que par conséquent, ils ne devaient pas en tenir compte. dans le genre absence de professionnalisme, on peut difficilement faire mieux.bref si cette mésaventure est sans conséquence pour l’avenir de Plabennec, l’amateurisme dont la majorité fait preuve dans l’aménagement du centre-ville est bien plus préjudiciable. Les Plabennecois en subissent en ce moment les conséquences.en effet, un réaménagement de centre-ville ne doit pas être conçu uniquement dans le but de créer du lien social, argument « choc »que la municipalité ne cesse de mettre en avant pour

justifier ce projet, mais doit aussi contribuer au développement économique de la ville.La municipalité a échoué dans la phase de conception de ce projet, elle n’a pas su appré-hender avec clairvoyance, l’impact généré par l’implantation d’une salle culturelle sur le champ de foire :• l’emprise au sol de la salle (environ 1600 m2) sacrifiera encore des places de parking, dans un contexte économique morose, nul besoin de pénaliser l’accès aux commerces et services qui contribuent au dynamisme économique de notre ville ;• la contrainte liée à l’implantation de la salle lui impose une taille ridicule (417 places assises ou 1000 debout). Ceci est largement insuf-fisant :• pour répondre à l’offre culturelle ;• et pour permettre le rayonnement de Pla-bennec reconnu « pôle urbain structurant » dans le pays de brest.L’investissement avoisinera, pour salle et amé-

nagement de la place seulement, les 4 mil-lions d’euros ht et il faudra y ajouter le budget annuel de fonctionnement avec, entre autre, l’embauche d’un régisseur.Par ailleurs, les aménagements des voies contournant l’îlot champ de foire/église n’in-citeront pas les automobilistes à s’arrêter et consommer.Ce projet figurait dans le programme électoral de 2008, il faut par conséquent le réaliser à n’importe quel prix pour apporter la preuve que les promesses sont tenues. Nous déplorons que le principe de la démocratie participa-tive (concept cher à nos dirigeants locaux) n’ait à aucun moment été appliqué lors des différentes phases en amont d’un projet qui impacte de façon si importante notre paysage urbain. Pour finir, nous aurons l’occasion de nous exprimer sur la question du suivi de ce chantier ultérieurement car nous redoutons que cela se déroule comme pour la rue Maré-chal Leclerc.

dès son élection le président a tenu ses pre-miers engagements : la réduction de 30 % des rémunérations des membres du gouvernement et du président, le plafonnement des salaires des dirigeants des entreprises publiques, la création des postes dans l’éducation natio-nale, l’augmentation de 25 % de l’allocation de rentrée scolaire, l’augmentation du sMIG, le rétablissement de la retraite à 60 ans.Puis sont venues les premières mesures fortes « pour changer la France », en partant du constat accablant de l’état de l’économie et de l’industrie françaises des 10 dernières années : une dette publique représentant plus de 90 % de la richesse nationale (+ 600 milliards les 5 dernières années), un chômage croissant, une croissance à l’arrêt et un décrochage productif.Notre perte de compétitivité contribue aux déséquilibres des finances publiques, et à la dif-fusion du chômage. elle n’est pas seulement un enjeu pour nos entreprises ; elle menace aussi

notre niveau de vie et notre protection sociale. Pour mobiliser tous les acteurs économiques il fallait une démarche globale . C’est le Pacte national Croissance Compétiti-vité et emploi lancé par le Gouvernement de jM Ayrault. son ambition est double : doter enfin notre pays d’une stratégie claire dans la mondialisation ; garantir par la performance économique, et non plus par les déficits, la qualité de notre système de solidarité natio-nale. en somme être plus compétitifs pour être plus solidaires, et non comme le préconisent les libéraux et la droite être moins solidaires pour être plus compétitifs.Pour garantir aux tPe (très petites entreprises), PMe et etI (entreprises de taille intermédiaire) des financements performants et de proximité, ce sont notamment la mise en place de 500 M€ de financement de trésorerie, le lancement de la banque Publique d’Investissement, et la réforme à venir du secteur bancaire et de la

fiscalité de l’épargne, pour orienter les finan-cements vers les entreprises.Industries et services verront leurs capacités d’investir et d’embauches stimulées par la mesure massive du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICe), qui en 2015 allégera leur coût du travail pour les bas salaires à hauteur de 20 milliards d’euros annuels (10 dès 2013, 15 en 2014).La loi créant les emplois d’avenir (publiée au jo du 27 octobre 2012) s’adresse notamment aux jeunes sans diplôme de 16 à 25 ans et vise à faciliter leur insertion professionnelle et l’accès à une qualification. Les Contrats de génération, autre engagement de F. hollande, qui devraient permettre l’embauche de 500 000 jeunes d’ici 5 ans, sont également sur les rails.Concilier performance et solidarité, compéti-tivité et justice sociale : un enjeu collectif fort.

groupe des Élus minoritaires « plabennec demain »

groupe des Élus majoritaires « vivre plabennec »

Janvier 2013 • 23

L’agenda pour ne rien manquer des rendez-vous du premier semestre 2013 à plabennec

jANVIER> stratégie pour deux jambons, théâtreSamedi 19 - 20h30 Ville de PlabennecSalle Marcel Bouguen> Little Lou tour, concert pour enfantsDimanche 27 - 17h30 Ville de PlabennecSalle Marcel Bouguen

FÉVRIER> rando vttDimanche 3 - 8h / V.S.P.Club rugby> foire aux greffonsSamedi 9 - journée Société d’horticultureMaison du Lac> conférence sur les rosiersSamedi 16 - 14h Société d’horticultureSalle Marcel Bouguen> BraderieDimanche 24 - journée Vitrines de PlabennecSalle Marcel Bouguen

mARS> courses cyclistesDimanche 10 - 14h / V.S.PCreach la Motte> foire à la puericultureDimanche 24 - journée Les FripouillesSalle Marcel Bouguen> melimaloDimanche 31 - 17h Ville de PlabennecSalle Marcel Bouguen

AVRIL> Plab’ mobile, l’accessibilité pour tousSamedi 6 - à partir de 14h Ville de PlabennecParking Roz ar Vern> marché de printempsVendredi 19 - 16h / OMCParking Roz ar Vern> foire aux multimediaDimanche 21 - journée APE Ecole du LacSalle Marcel Bouguen

> dom Pont, humourVendredi 26 Entraide pour la vieSalle Marcel Bouguen> conférence sur les géraniumsMercredi 30 - 20h30 Société d’horticultureMaison du Lac

mAI> tournoi du muguetSamedi 4 - après midi Pongiste club Kerveguen> Printemps des arts de la rue en Pays des abersDimanche 5 / CCPA Loc Brevalaire> Bal des années 80Samedi 11 - 20h30 Volleyball Salle Marcel Bouguen> Printemps des arts de la rue en Pays des abersSamedi 18 / CCPAPlouguerneau> music battleSamedi 18 - soirée Arzou Da ZontSalle Marcel Bouguen> spectacle adosVendredi 24 - 20h30 Vis Ta MineSalle Marcel Bouguen> fête de l’enfanceSamedi 25 - à partir de 14hSalle Abbé Le Guen

jUIN> théatrale 29, festival de théâtre amateurSamedi 1er - 20h Ville de PlabennecSalle Marcel Bouguen> fête des écolesDimanche 2 - journée Ecole Ste AnneEcole Ste Anne> Printemps des arts de la rue en Pays des abersDimanche 2 / CCPAPlouguin> apéro muscial et fest-nozVendredi 14 - soirée Kroaz HentSalle Marcel Bouguen> carnavallée des abersSamedi 15 Pump Up The VolumeSite Abbé Le Guen> randonnée cyclo “Le tour du Pays des abers”Vendredi 21 - 14h30 AC Plabennec et CCPAKerveguen> championnat de france de cyclismeJeudi 20 au Dimanche 23 CCPAcommunes de la CCPA

Fête de l’Enfance

Litte Lou Tour

Arts de Rue

Carnavallée des Abers

Championnats de France de cyclisme