Louise Ebrel invite... Ifig flatrès, Alain léon, Jean Floch, Pierrick Tarfivel, Sylvie Rivoallen, Christian

Rivoallen, Dremmwell, Red Cardell, Annie Ebrel, Les ramoneurs de Menhirs, Yann-Fañch Kemener.

Présente

Festival de Cornouaille5 bis, rue de Kerfeunteun29000 Quimperpresse@festival-cornouaille.com02 98 55 53 53

Samedi 25 jui l let 2009

Concert “ Louise Ebrel invite ” | Samedi 25 juillet | 21h |18/22 €

Festival de Cornouaille - service presse5 bis, rue de Kerfeunteun

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Communiqué de presse

Première partie :Annie Ebrel - chantJean Floc’h - Accordéon chromatiqueAlain Léon - GuitarePierrick Tardivel - Contrebasse+ Ifig Flatrès et Sylvie Rivoalen (chant ) Christian Rivoalen (narration)Deuxième partie :DremmwellRed CardellAnnie EbrelLes Ramonneurs de MenhirsYann-Fañch Kemeer

Après 3 décénnies de scène, Louise Ebrel enchantera notre soirée avec les artistes qui ont partagé son parcours musical.

Longtemps, Louise Ebrel et Denez Prigent ont, ensemble, écumés les festoù-noz et concerts de Bretagne et ailleurs pour voler chacun de leurs propres ailes. Cet été, Louise Ebrel nous proposera un bilan de ses rencontres, des plus anciennes (Yann-Fañch Kemener, Dremmwell) aux plus récentes et inattendues (Les Ramoneurs de Menhirs) en passant par les plus émouvantes (Annie Ebrel).

La soirée se déroulera en deux temps. Louise Ebrel sera d’abord accompagnée de Jean Floch, Alain Léon et Pierrick Tarivel pour une exploration de son patrimoine et de son histoire contée par Christian Rivoalen. Pour cette première partie, Louise Ebrel a choisi deux camarades de chant : Sylvie Rivoalen et Ifig Flatrès.

Dremmwel, le groupe de musique celtique, Red Cardell et son rock festif, Annie Ebrel, chanteuse comme sa mère, Yann-Fañch Kemener, le célèbre chanteur de Gwerz et les Ramoneurs de Menhirs et leur punk rock breton seront tous les invités d’un soir de Louise Ebrel pour la deuxième partie de la soirée.

Rendez-vous donc le samedi 25 juillet Espace Gradlon à Quimper pour cette soirée carte blanche offerte à Louise Ebrel par le festival de Cornouaille.

Dremmwell

Red Cardell

Yann-Fañch Kemener

Concert “ Louise Ebrel invite ” | Samedi 25 juillet | 21h |18/22 €

Louise Ebrel

Annie Ebrel vient du Centre Bretagne. Par-delà l'actualité musicale foisonnante que cette concise appellation géographique recouvre, l'expression est belle de sens. Avant même de situer sur la carte les localités de Carhaix, Poullaouen ou Scrignac, on ressent cette impression de gravitation et d'équilibre, d'attraction et de rayonnement, d'enracinement et de carrefour. Annie Ebrel rayonne de ce patrimoine puissant qui stabilise et fait la justesse de son attention au monde contemporain, de ce mélange d'enracinement et d'élan, de ce double état de fraîcheur et de maturité.

Annie Ebrel

Louise Ebrel est une des plus belle voix féminines de Bretagne. Elle fait partie d’une grande famille de chanteuses. C’est la fille d’Eugénie, l’une des trois célèbres soeurs Goadec. Enfant, elle a toujours entendu sa mère, sa grand-mère, Victorine Goadec, et ses deux tantes, Maryvonne et Anastasie, chanter pour rythmer le travail et

les heures de la journée. Leur répertoire était vaste, original et riche de Gwerz et de Kan a Boz. Les soeurs Goadec étaient également réputées pour leur Kan ha diskan. Elles excellaient dans l’art d’entraîner les danseurs dans des gavottes et des fisels effrénés.

Le père de Louise était également un très bon chanteur. Sa voix était belle et elle portait loin sur la route lorsqu’il chantait à plein poumons pour annoncer son arrivée à la ferme.

Dans un tel environnement familial, la jeune Louise va très vite aimer chanter. Elle saura rapidement placer sa voix et, très jeune, elle va acquérir un vaste répertoire.

Pendant longtemps, Louise Ebrel n’a chanté que pour le cercle familial. Elle était une des plus belles voix d’une famille qui pourtant n’en manquait pas.

Ce n’est que très récemment qu’elle s’est décidée à chanter en public, notamment à l’invitation de Denez Prigent puis d’Ifig Flatrès. Elle se produit sur scène pour la première fois en 1973, aux Fêtes de Cornouaille. A partir de là, elle enchaîne les prestations et les rencontres.

En 1994, elle enregistre un disque de kan ha diskan avec sa mère, dont ce sera le dernier enregistrement. Elle enchaîne immédiatement avec un album solo.

Elle a joué avec Dominique Bouchaud (harpe celtique), ou encore Yann-Fañch Kemener. En 2004, elle enregistre un nouvel album avec Ifig Flatrès, son compère de kan ha diskan depuis 1996, et les musiciens Pierrick Tardivel et Philippe Gloaguen : Tre Tavrin ha Sant Voran. Depuis quelques années elle se produit régulièrement avec le groupe Dremmwel, dans un concert intitulé “Un tamm amzer”

Toujours curieuse, elle participe à plusieurs albums de groupes et musiciens bretons (Dremmwel, Red Cardell, Les Ramoneurs de menhirs et évidemment Denez Prigent). Elle prête également sa voix à des créations théâtrales comme L’Abri du Marin d’Alain Meneust.

Annie Ebrel est née à Lohuec, au nord de la Cornouaille, aux portes du Trégor, dans une famille d'agriculteurs. On y parle breton au naturel. On y chante dans la tradition du pays, on y danse aux accents du kan ha diskan. Très tôt, elle fait danser, mais poursuit son apprentissage, notamment auprès de son maître, le chanteur Marcel Guilloux, et en participant au travail documentaire mené alors par toute une génération de jeunes artistes bretons tout à la fois soucieux de racines et d'ouverture. À partir de 1992, elle multiplie les compagnons de scène, tels Erik Marchand, Yann Fañch Kemener... et surtout Nolùen Le Buhé.Avec le groupe Dibenn, Annie Ebrel défriche de nouvelles terres du chant breton, ouvrant à son tour la voie à d’autres chanteuses et chanteursAu Théâtre de la Ville, Marcel Guilloux est à ses côtés, mais aussi le contrebassiste italien Riccardo Del Fra qu'elle a rencontré auprès du guitariste Jacques Pellen.

Une relation forte et durable se noue avec Riccardo Del Fra et se cristallise en un duo (le disque Voulouz Loar 1998) bientôt devenu sextette (spectacle Flouradenn 2001). On craint de voir Annie s'effacer à l'ombre de son compagnon, au contraire, elle rayonne sur l'--uvre de ce jazzman de réputation internationale et s'épanouit à ses côtés, profitant de sa science au travers de ses conseils, mais poursuivant son chemin personnel, en solo, avec le groupe Ilù,, en trio pour un travail polyphonique avec Murielle Quelen et Enora de Parscau.

Après avoir uni sa voix à d’autres langages musicaux contemporains, le bagage rempli de toutes ces expériences, Annie Ebrel crée en 2004 un spectacle solo : « Une Voix Bretonne ». Une création qui fait la part belle à la voix nue, traditionnelle et moderne. Du chant solo et a capella, des textes et des mélodies commandés à différents auteurs (chanteurs, musiciens, femmes et hommes de lettre…) de Bretagne et d’ailleurs, elle nous propose un spectacle qui a pour cadre une journée, du matin au soir, ou une année et ses quatre saisons ou une vie de la naissance à la mort. Textes courts en breton ou en français, chant breton contemporain, effets sonores et harmonisation. Elle se crée ainsi un répertoire sur mesure et défriche de nouvelles terres du chant avec une grâce rare et une très grande générosité. Elle s’adjoint pour ce spectacle les talents des auteurs et compositeurs Riccardo Del Fra, Lors Jouin, Marcel Le Guilloux, Jean-Yves Le Roux, Kristen Noguès, Tangi Thierry, Louis-Jacques Suignard, du couturier Pascal Jaouen pour les costumes, et du cinéaste Lucas Belvaux pour la mise en scène. »*« Une voix bretonne » est une production :Théâtre de Cornouaille – scène nationale de Quimper, Un Théâtre Pour la Musique / Théâtre de la Ville – Paris, Dre Ar Wenojenn – Centre Bretagne avec l’aide de la SACEM

Aujourd’hui Annie Ebrel se lance dans une nouvelle aventure musicale, en quartet cette fois. Avec l’harmoniciste Olivier Ker Ourio, le percussionniste Bijan Chemirani et le guitariste Pierrick Hardy, elle prépare un album et un spectacle pour 2007. A la fois un aboutissement de toutes ses rencontres musicales passées et un nouvel élan vers l’avenir avec des musiciens d’horizons divers mais tous portés par la même vision poétique.

* D’après le texte de Franck Bergerot pour le programme du Théâtre de la Ville de Paris.

Musicien autodidacte, Pierrick TARDIVEL commence la musique par la basse électrique qu’il pratique au sein de groupes de rock du pays Bigouden. Peu à peu, Pierrick TARDIVEL découvre le Jazz et sa rencontre avec André LOSQUIN, éminent trompettiste bigoudin, lui ouvre les portes du be-bop et des grands accompagnateurs comme Sam JONES ou Paul CHAMBERS.Fasciné par leur jeu et leur son, Pierrick TARDIVEL se convertit à la contrebasse en 1993, délaissant dès lors la basse électrique.Par la suite, il multiplie les expériences musicales dans le domaine du Jazz et de la chanson française tant sur scène qu’en studio (JAZZ BE GOOD QUINTET, TRIO TONTON GEORGES, Laurent DROUET,...).Toujours à la recherche de nouvelles expériences, la musique bretonne ne tardera

pas à le séduire. Le groupe DIBENN avec lequel il crée un spectacle et enregistre un album entre 1996 et 1998, lui ouvre la porte d’un monde musical dans lequel on ne cessera de le voir évoluer, que ce soit en concert (SEDRENN, DIBENN,...) en Fest-Noz (DARHAOU, KOUN,...) ou en studio ( KOUN, SEDRENN,...).

DISCOGRAPHIE :# DIBENN : Dibenn (An Naer 101) Grand Prix Coop Breizh 97, Prix France 3 «Du-Mañ Du-Se» sélection des meilleurs disques de l’année 97 du journal Libération.# SEDRENN : De l’Autre Côté (KMCD 96)# POKES DE CRIEE : Toul Du Cru (Coop Breizh)# Laurent DROUET : Le Temps Des Nouilles# Laurent DROUET ET LES P’TITS ROBERTS : En Bas Tête en l’Air# Jihad DARVICHE : Les Trois Paroles et Autres Contes# KOUN : C’est en Souhaitant Bonsoir# KEJ (An Naer Produksion 2001)

Patrick Tardivel

Accodéoniste, sonneur de bombarde et de clarinette, originaire du Pays Bigouden (29). Il découvre la musique très jeune notamment auprès du maître sonneur Yann ar GALL, puis craque pour "l’accordéon gavotte" du Centre Bretagne. Accompagnateur de nombreux acteurs de la musique traditionnelle, il s’attache, actuellement, à refondre l’accordéon, ainsi que son jeu, pour mieux s’adapter aux tempéraments du chant breton dans ses formes les plus anciennes.

Discographie :Termajik’Norkst’ Régis Huby Bevillon Gorce "kerne izel"

Jean Floc’h

Ifig Flatrès est un représentant de la jeune génération de chanteurs bretons qui se révèle dans les années 1990. Né en 1967 et originaire de Combrit - Sainte Marine en pays Bigouden, il développe auprès de ses parents son intérêt pour la langue bretonne. Les quelques années passées en Alsace pour les études et le travail participent à la prise de conscience de la richesse de sa culture. De retour en Bretagne, dans une période de dynamisme culturel, il a été sensible, comme beaucoup, aux noms du renouveau breton et s'est interessé aux grands porteurs de tradition comme les Soeurs Goadec. A l'écoute de collecteurs, à Dastum (René Hénaff, Daniel Jéquel, Joel Monfort...) ou ailleurs (Dédé Daniel, les soeurs Le Mut....), ou de passeurs de mémoire (Nicole et Pierre Pochic...), il découvre la place du répertoire chanté de son pays Bigouden natal. Le chant dans la société traditionnelle en Basse-Cornouaille, souvent éclipsé par la renommée et la virtuosité de ses sonneurs, était comme ailleurs en Bretagne, une pratique courante et importante (veillées, fin de travaux agricoles, mariage, usine...). Sans doute plus ouverte aux influences et

aux modes apportées par la vie maritime et citadine, la Basse Cornouaille a délaissé plus facilement son répertoire de mélodies et de danse. Malgré des pertes irrémédiables et des incertitudes, le chant est resté dans des mémoires, à raviver et à relier... Ifig Flatrès associe ainsi, dans son approche du chant traditionnel, deux types de rertoire, l'un issu du Centre-bretagne et l'autre de la Basse-Cornouaille. En 2004, aux côtés de Louise Ebrel, sa commère de kan ha diskan depuis 1997, il enregistre, chez Coop Breizh, l'album Tre Tavrin ha Sant Voran. Il chante aussi en fest-noz avec Christian Rivoalen. Il a travaillé également avec Olivier Struillou, titulaire des orgues de la cathédrale de Quimper, sur un programme de chant et cantiques traditionnels. Il a intégré en 2005 la formation Oktopus Kafé composée de Jean Floch, Alain Léon, Pierrick Tardivel. Le quatuor revisite le répertoire traditionnel, en particulier celui du Pays Bigouden, s'inspire de lectures (Per-Jakez Hélias) et de pérégrinations pour composer, faire voyager et rêver...

Ifig Flatrès

Christian et Sylvie Rivoalen

“Sylvie et Christian Rivoalen , frère et soeur, ont commencé à chanter ensemble en Kan ha Diskan lors du mariage d’amis commun, depuis le virus de ne les a pas quitté. Baignés depuis leur plus tendre enfance dans un milieu bretonnant, il sont originaires du pays gavotte, c'est donc naturellement que cette danse prend une part très

importante dans leur répertoire. Ils s’inspirent de grands exemples tels que François Ménez, Catherine Guern ou les soeurs Goadec. Les nombreux Fest Noz qu'ils ont animés leur ont fait rencontré aussi de nombreux chanteurs encore vie dont le style où le vécu les ont influencés : Les Frères Quéré, Erik Marchand, Nolùen Le Buhé où encore Valentine Colleter. Ensemble ils ont remporté le 1er prix de Kan ha Diskan au Trophée Per Guillou à Carhaix en 1998. Le frère et la soeur se font parfois des infidèlités pour chanter en kan ha diskan avec des amis comme Nolùen Le Buhé, Ifig Flatres, Nanda et Ifig Troadec, seuls en concert, ou, pour vivre d’autres aventures musicales. Sylvie Azéline a ainsi participé aux côtés d’Annie Ebrel à la création de War ‘l Leur “Dans ar vuhez” et a chanté avec Christian Duro sur le CD de “Termajik” unanimement salué par la critique. Elle a participé aussi au trio "Bazh Valan" formé

Alain Léon

d'Yves Berthou et Ronan Pellen, Yves l'a également invité à chanter sur son CD " War roudoù Leon Bras". Rodolphe Burger l'a invité à partager la scène du Quartz lors d'un concert pour un duo avec Erik Marchand Christian quant à lui chante avec “La Godinette” composé de Christian Anneix, Jean Baron, Pierrik Lemou, Yann Fañch Perroches et Hélène Brunet, dans le spectacle “Le Canal de Nantes à Brest”. Il a remporté avec Christophe Le Menn, le Grand Prix 2002 du Kan ar Bobl à Pontivy. “

Voilà vingt ans que le groupe DREMMWEL parcourt les routes, déballant sa musique bretonne de fest noz en concert, de pub en théâtre et festival tant en Bretagne, en France qu'à l'étranger (Belgique, Pays de Galles, Suisse, Écosse, Autriche, USA, Pays Bas, Angleterre…)..

Bombardes, biniou, hautbois, accordéons, violon, guitares, percussions s'accordent avec une belle complicité sur un terrain d'entente: les musiques traditionnelles de Bretagne dans lesquelles se faufilent des motifs personnels. Anecdotique il y a peu, la harpe est devenue la véritable signature du groupe. Trop souvent confinée dans

la tiédeur des salons elle s'encanaille désormais sur les planches. Parce qu'elle est capable de passer de l'accompagnement à la mélodie avec une aisance rythmique et harmonique, il n'y avait aucune objection à ce qu'elle ne trouve une place de choix dans la musique à danser.Créer des arrangements originaux en préservant le caractère breton, offrir aux danseurs un rythme confortable, fusionner les sources de la tradition avec les idées d'aujourd'hui, telles sont les raisons qui ont valu à DREMMWEL d'être repéré ici et là pour ses choix mélodiques, ses compositions, la variété de son répertoire, son dynamisme et ses couleurs musicales sans cesse renouvelées.En portant un regard sur sa région d’origine, le groupe a, lors de la parution de “ Glazig ” son dernier album, insufflé une nouvelle vie aux gavottes oubliées du Pays de Quimper. Celles ci se sont rapidement propagées jusque dans les endroits les plus inattendus et connaissent aujourd’hui un sacré succès auprès des danseurs. Et puis, à la faveur

DREMMWEL

Red Cardell est un groupe originaire de Quimper, dont la formation remonte à 1992. Il naît de la rencontre 3 ans auparavant du guitariste chanteur Jean Pierre Riou, et de l'accordéoniste Jean Michel Moal au sein du groupe Penfleps, mélange de Rock, de musique Kabyle et Bretonne, qui se produit, entre autres, aux Transmusicales de Rennes en 91 et au Printemps de Bourges en avril 92. Dès le départ Red Cardell sinscrit dans le courant des groupes indépendants de l'époque, gérant lui même ses tournées et la production de ses albums. Le premier, « Rouge », sort en 1993. (Disque aussi suprenant qu’ inclassable, les Red Cardell c o n j u g u e n t , m a i t r i s e m u s i c a l e , humour, folie pure et lucidité. C h r i s t o p h e Thomas – Best). Le groupe joue énormément : bistrots, assos, petits festivals. 3 ans et pas loin de 450 dates plus tard, Red Cardell s'impose sur la scène indépendante avec pas moins de 16 000 exemplaires vendus du deuxième album « Douleur » et un passage aux Eurockéennes de Belfort. (Une formule à trois qui dégage une émotion et une énergie rugissante où l’expérience de la scène est omniprésente. ça bouge à l’ouest !). Le folk rock est en vogue, le groupe ressent cependant le besoin de souffler un peu, après la tournée suivant la sortie de « Trois » en 1997, dont le point d'orgue est un passage remarqué à 2 h du matin, au Festival des Vieilles Charrues en juillet 1998. (Trois est un disque à résonance universelle

servi par des artistes engagés et sincères. Michel Toutous – Ar Men). L'époque est différente, les petits lieux moins nombreux, le groupe plus mûr aussi. Leur quatrième album « Rock'n roll comédie » sort en 2000 sur un label de Major. Le projet est ambitieux, mais n'atteint pas les objectifs attendus. Ian le batteur quitte Red Cardell en 2001. L’arrivée de Manu Masko, invite à une ouverture aux musiques électroniques et une relecture du répertoire. Commence alors une intense période de travail ou se succèdent concerts et sorties d'albums. Le groupe sort quatre albums en deux

ans, deux lives, « La Scène » en 2002, « Bal à l’Ouest » en 2004. (Avis de tempête annoncée depuis la Bretagne !. Ce grand Bal à l'Ouest enregistré à l'aide d'un simple magnéto quatre pistes lors de la tournée 2004 des Red Cardell a le mérite de vouloir faire danser les gens. Alors bien-sûr, notre oreille

s'accroche d'abord aux arrangements recherchés de ce déjà huitième opus, mais l'intérêt d'un disque comme celui-ci, c'est de faire exploser des textes puissamment écrits et volontairement populaires. » Anne Cécile Charenton – Francofans). Deux disques en studio, « Cardelectro » et « Sans Fard » en 2003. (Red Cardell s’illustre par son impact mélodique et trouve son ampleur quand l’accordéon vient illuminer les compositions et souligner les voix séduisantes. Rock’n Folk). En décembre 2004 Red Cardell crée son premier spectacle au Théâtre de Cornouaille Scène Nationale de Quimper, « Red

RED CARDELL

d’une amitié qui s’est renforcée à l’occasion de l’enregistrement du disque, une collaboration régulière s’est établie depuis 2001 entre DREMMWEL et la chanteuse Louise Ebrel. Ensemble ils se sont déjà produits sur de nombreuses scènes et ont créé « Un tamm amzer », spectacle dans lequel le chant breton a capella côtoie des instrumentaux d’origine traditionnelle et se fond dans des arrangements spécialement imaginés.

Cardell fait son bal », mis en scène par Jean Beaucé. La première a lieu en mars 2006. Ce travail à partir d’archives sonores, s’enrichit en 2005 de la rencontre à Kiev et dans les Carpates de musiciens Ukrainiens.. L'album du spectacle, « Naître », reçoit le Grand Prix du Disque du Télégramme 2007. (Au final, Naître est peut-être le meilleur album de Red Cardell et certainement l'une des belles surprises de cette première moitié d'année. Si vous avez du mal à vous procurer ce superbe disque (ah, les problèmes de distribution !), allez jeter un œil sur le site du groupe : A découvrir d'urgence. Thierry Busson – Crossroads). (Ca désarçonne au début et après ça envoute. Les Cardell font valser leurs gavottes dans tous les sens. Le choc des cultures fonctionne. Red Cardell mixe avec brio trad, rock et electro avec des incursions dans le reggae et le dub. Incroyable. Eric Nahon – Longueur d’ondes). Red Cardell poursuit ses collaborations musicales avec Gourtopravci et Sergïi Okrhimtchuk (Fabuleux invités soirée inoubliable, l’anniversaire de Red Cardell restera dans les mémoires. Eliane Faucon- Dumont- Le Télégramme), le groupe de Rap Al Ktraxx, ou Dr Das l'ancien bassiste et fondateur du groupe Asian Dub Foundation. Pour fêter les quinze ans du groupe, et dans la logique de son travail depuis 2002, les musiciens décident alors de contacter des artistes rencontrés au cours de leur parcours. Le nouvel album : « Le Banquet de cristal » sort en avril 2008 chez Keltia Musique. Red Cardell revisite son répertoire en compagnie de Thomas Fersen et Pierre Sangrã, Miossec, Yann Tiersen, Dan Ar Braz, Stéphane Mellino des Négresses Vertes, Alkatraxx, Gérard Blanchard, Louise Ebrel, Les Frères Guichen, Dr Das, Oleg Skrypka et Gourtopravci, Farid Aït Siameur de Tayfa, Jimme O Neill des Silencers, Ronan le Bars et le Bagad Kerné.

En l'an 1985, les cousins cornemuseurs (Eric et Jean-Pierre) sont invités à sonner sur " vive le feu " avec les Bérurier Noir. Le morceau sort sur un Maxi 45tours " Joyeux merdier ". Une série de concerts suivra la sortie du disque, dont celui de Nöel 85, à Paris, Quai de la gare. Ils reviendront sonner avec les Béru aux Trans musicales de Rennes en 2003.Pour Astropolis à Brest, en 2005, ca sera Richard qui sonnera avec Eric. Ce couple de sonneurs confirmés joue ensemble depuis 89.Ils sont lauréats de nombreux concours et remportent le trophée " Matelin An Dall" au Festival de Lorient en 2005 et 2006. Ils ont également joué aux bagadoù d'Auray et de Quimperlé.En 2006, ils sortent un album de musique traditionelle

Bretonne " Kerne Izel" (consacré aux terroirs Aven et Bigouden). Sur ce disque, ils invitent Louise Ebrel, Momo et Loran Béru pour participer à l'album. Louise Ebrel chante une gavotte d'honneur et Momo chante un " an dro " yaw ha yaw ha yaw! Loran, accompagné de sa guitare endiablée et de sa fidèle boite à rythmes met le feu au trad Breton et le public est conquis ! Les générations se mélangent et la danse les emporte rapidement. Face à l'engouement du public Breton, les compères décident de ne pas en rester là ! Ainsi naissent " Les Ramoneurs de Menhirs ".Leur nouvel album " Dañs an Diaoul " déborde d'énergies!Des reprises de trad Breton avec une bonne dose de Punk RockDes reprises de trad Punk à la sauce BretonneLa fusion est détonante !!!Les textes en Breton réveillent l'esprit d'une Bretagne Libre ...

LES RAMMONEURS DE MENHIRS

Yann-Fañch Kemener« Une des plus belles voix de France, meilleur interprète de la gwerz, voix d’or de la musique bretonne …» Yann-Fañch Kemener, venu au chant breton par les berceuses maternelles, fait depuis quelques années une quasi unanimité dans le monde de la musique et du chant.Dès les années soixante-dix, avec quelques rares passionnés ou érudits, Yann-Fañch Kemener collecte chants et contes auprès des anciens, véritables passeurs d’une culture alors menacée de disparition, d’oubli.Parallèlement il est initié, oralement et a capella, aux techniques vocales des chanteurs de fest-noz. Yann-Fañch Kemener parcourt villes et campagnes de Bretagne, à la faveur de la renaissance des musiques « trad et folk ».Il réalise dès lors ses premiers enregistrements

discographiques : des comptines pour enfants, du kan ha diskan (chants à deux voix), des gwerzioù (récits épiques), des sonioù (chants de circonstance), soit une dizaine de titres depuis 1975.Déjà meneur de gwerziou, le chanteur forme à l’âge de la maturité un duo avec Didier Squiban, le pianiste forgé au classique et au jazz. Les deux artistes enchaînent les concerts et les succès avec, notamment, Enez Eusa (diapason d’or 1996) et Ile-exil (ffff Télérama). Toujours pour mieux chanter le terroir, les îles et les légendes bretonnes, il participe au disque « l’Héritage des Celtes » (Dan Ar Braz – disque d’or – grand prix de l’Eurovision).

En 2000, Yann-Fañch Kemener engage une collaboration fructueuse avec Aldo Ripoche, violoncelliste, membre de l’ensemble baroque Stradivaria, directeur musical de l’Académie Paul Le Flem. Elle a donné naissance à un premier enregistrement « l’Heure Bleue – An Eur Glaz » associant une voix bretonne à un instrument du répertoire classique – suivi de : « An Dorn – la Main », nouveau spectacle et nouveau CD (2004 – Bravo de Trad magazine - choc du Monde de la Musique – Grand prix de l’Académie Charles Cros), « Dialogues » avec la pianiste Florence Pavie.