M. ALAIN DESGAGNÉ, CRIA - Ordre | CRHA · Forum des états généraux 27 novembre 2007 Période de questions Atelier 2 - Rose Chamberland, s.o. 116 1 comme ex-praticien que comme

Forum des états généraux 27 novembre 2007

Pér iode de quest ionsAtel ier 2 -

Rose Chamberland, s.o. 114

M. ALAIN DESGAGNÉ, CRIA : 1

(Présentat ion non t ranscr i te) 2

3

Période de quest ions 4

5

MME SUZANNE GAGNON : 6

Merci beaucoup, Ala in. Nous avons une période d 'environ dix 7

minutes pour échanger des réact ions au champ évocateur 8

ou, s i vous voulez, au descr ipt i f de la profession. Alors, 9

commentaires, quest ions, de la part des gens. Je vais 10

commencer ic i avec madame qui ne s ’est pas prononcée 11

encore. 12

MME MANON SAINT-PIERRE : 13

Bonjour. Manon Saint-Pierre, Banque Nat ionale. 14

Alors, moi, je t rouve qu' i l y a un enjeu qu'on a dans nos 15

organisat ions à cause de l 'enjeu démographique qu'on 16

connaît , et je pense qu'on devrai t peut-être a jouter un 17

élément au niveau de la capaci té organisat ionnel le qu'on a 18

dans nos organisat ions, que ce soi t d 'at t i rer et de retenir 19

une main-d 'œuvre performante pour fa ire face au déf i 20

démographique qu'on connaît . 21


Merci beaucoup. Geneviève? 23

MME GENEVIÈVE FORTIER: 24

C'est p lus une quest ion que j 'a i parce que j 'a imerais ça que 25




ça soi t adressé éventuel lement. Et la quest ion que j 'a i, c 'est 1

quand on veut revoir le champ évocateur de la profession, i l 2

faut s 'assurer qu'on n 'empiète pas si je comprends bien sur 3

le terr i to ire des autres. 4

5

Ma préoccupat ion par rapport au fa i t qu 'on a cherché à 6

élargir le champ évocateur, puis c 'est t rès correct parce que 7

ça ref lète b ien l 'évolut ion qui se passe dans la profession, 8

ma préoccupat ion, c 'est p lus comment on va être capable de 9

t ravai l ler par rapport aux autres ordres professionnels. Est-10

ce qu'on n 'ouvre pas là la porte dans le fond du fa i t que ce 11

soi t beaucoup plus large parce qu' i l y a justement d 'autres 12

ordres professionnels qui pourra ient prétendre à pouvoir 13

venir jouer dans nos plates-bandes. Et s i te l est le cas, 14

comment on va s'assurer de moduler ça pour que notre 15

champ évocateur à nous soi t c la irement compris? Ce serai t 16

ça, c 'est p lus une quest ion qu'un commentaire. Je n 'a i pas 17

de réponse en le l isant en tout cas. 18


Merci . André? 20

M. ANDRÉ CHARETTE : 21

André Charret te, de l ’École des sciences de la gest ion, 22

UQAM. 23

En l isant le document, la seule chose qui m' inquiéta i t un peu 24

moi, c 'est , et je pense que ça m' inquiéta i t beaucoup plus 25




comme ex-prat ic ien que comme professeur en gest ion des 1

ressources humaines, voir à l 'é tabl issement et au maint ien, 2

c'est le premier verbe là qui m' inquiète un peu parce qu'on y 3

a fa i t a l lusion dans une autre intervent ion ce mat in. En 4

gest ion des ressources humaines, on est responsable d'a ider 5

les d ir igeants et les cadres de l 'entrepr ise à établ i r un, et là, 6

ça semble nous donner la responsabi l i té d irecte. Je sais 7

qu'on est t rès ambit ieux là, mais je me demande si on ne se 8

donne pas un rô le qui est t rop ambit ieux dans ce cas- là. 9


Ic i , et ensui te ce côté- là. 11

M. REYNALD BOURQUE : 12

Reynald Bourque, École de re lat ions industr ie l les. 13

Je voula is indiquer et je par le évidemment au nom de l ’École 14

de re lat ions industr ie l les, et quand je par le au nom de 15

l ’école, je voudrais préciser qu' i l s 'agi t à la fo is du corps 16

professoral , des associat ions étudiantes qui sont chez nous 17

t rès act ives et s iègent à l 'assemblée départementale, donc 18

ont part ic ipé aux discussions sur le document de l ’Ordre, sur 19

la posi t ion pr ise par l 'école. 20

21

Bref , je voudrais vous indiquer que de façon générale, nous 22

sommes en accord avec cet te proposi t ion qui ref lète b ien à 23

notre avis ce qu'est l 'univers et la profession des consei l lers 24

en ressources humaines et en re lat ions industr ie l les. 25





Merci beaucoup. Ce côté-ci? 2

M. NORMAND FAFARD : 3

Normand Fafard, consultant en gest ion de ressources 4

humaines depuis quelques années déjà. 5

6

Moi, je fa is du pouce sur une intervent ion récente à l 'e f fet 7

qu'on se casse le pompon à savoir comment on va se déf in ir 8

pour ne pas empiéter sur personne d 'autre, a lors qu'on est 9

systémat iquement empiété depuis des décennies. Les 10

avocats qui négocient les convent ions col lect ives, les 11

psychologues qui font de l ' in tervent ion en entrepr ise, 12

sélect ion, développement organisat ionnel, les inf i rmières qui 13

viennent fa ire santé sécuri té, i ls ont tous le droi t de fa ire ça 14

puis je pense qu' i ls sont compétents à le fa ire. Mais 15

pourquoi on ne s 'est pas préoccupé de ça avant et là, on est 16

tout f r i leux de dire oui , mais là, s i on s 'étend ic i , on s 'étend 17

là , on va empiéter chez l 'un et chez l 'autre. 18

19

On n 'a pas une profession qui est dél imitée avec des actes 20

réservés ou quoi que ce soi t . J 'a i l ' impression que c 'est un 21

faux débat là, à moins que la lo i nous empêche t rès 22

systémat iquement, mais s i ça nous empêche, nous, comment 23

se fa i t - i l qu 'on soit envahi par d 'autres professions qui font 24

un bon t ravai l , le point n 'est pas là, mais c 'est qu 'on n 'a pas 25




un carré de sable qui est juste à nous, et ça va être t rès 1

dif f ic i le. Puis i l y a même des économistes qui font de la 2

rémunérat ion, en passant. 3

4

Alors, on est quand même envahi de gauche et de droi te 5

puis je ne sais pas là s ' i l faut se préoccuper de ça 6

f inalement. 7


Merci . Geneviève et ensui te André. 9

MME GENEVIÈVE GUAY : 10

Bonjour, Geneviève Guay, je suis à Bel l Canada. 11

La quest ion que j 'a i est s implement sur l ' inclusion du 12

notamment dans les re lat ions de t ravai l à la f in du champ 13

évocateur proposé, puis évidemment ça va nous amener 14

dans la conversat ion de cet après-midi sur les t i t res. Mais 15

certa inement vous entendez de plusieurs prat ic iens ce mat in 16

qu'on est d 'avis que la, ce qui est englobant, ce sont les 17

ressources humaines, et le reste est en dessous, auquel cas 18

pourquoi on ferai t une place part icul ière aux re lat ions de 19

t ravai l dans le champ évocateur, tout cela étant d i t a lors que 20

je suis moi-même CRIA. 21


Merci . Monsieur Pel let ier. 23

M. PELLETIER : 24

Seulement une peti te remarque sur le mot « ef f ic ient ». 25




Habituel lement, même si dans la page suivante on di t que 1

« le terme ef f ic ient sous-entend ef f icace et product if », ce 2

n'est pas la façon. Habituel lement, on fa i t une dichotomie 3

importante entre l 'ef f ic ience et l 'ef f icaci té. Alors, l 'ef f ic ience, 4

c'est la mei l leure ut i l isat ion des ressources, puis 5

indépendamment des résul tats, tandis que l 'e f f icaci té, c 'est 6

l 'a t te inte des résultats, donc, l 'a t te inte d 'object i fs. 7

8

Mais je pense que l 'u t i l isat ion du terme « ef f ic ient » dans le 9

champ évocateur, i l est t rompeur, i l est l imité, i l devrai t être 10

changé. 11


Merci . Ce côté-ci . 13

M. JAMES THWAITES : 14

Simplement un pensez-y b ien; pour avoir feui l le té le si te de 15

l 'ADMA, je pense qu' i l faut vra iment, ça, c 'est un secteur qui 16

pourrai t poser problèmes ef fect ivement. I l y a un degré de 17

chevauchement entre un certain nombre d’ordres 18

professionnels. I l faudrai t peut-être jeter un coup d 'œil t rès 19

sérieux à ce que ADMA di t de GRH à l ' in tér ieur de leur 20

programme parce qu' i ls semblent toucher à tout , tout , tout, 21

tout , tout , dans l 'administrat ion, ce qui soulève la quest ion 22

chez nous de gest ion générale indépendamment de GRH 23

comme te l le. 24

25




Deuxième élément, pour avoir feui l le té le s i te de l ’ordre en 1

Ontar io en mat ière de gest ion des ressources humaines, i l y 2

a une certa ine tendance vers la gest ion générale ou une 3

certa ine di lut ion de ce côté- là. Parce qu'on remarque que les 4

nouvel les exigences dans le rapport annuel qui est sort i pour 5

2006, les nouvel les exigences qui seront appl iquées 6

désormais vont exiger de quelqu'un pour entrer dans la 7

profession neuf crédi ts, c ’est-à-dire t ro is cours en GRH; 8

c'est la seule exigence, a insi que les deux examens qu'on va 9

imposer. 10

11

Alors, i l y a toute une sér ie de choses qui se passent en 12

même temps et je pense qu' i l faut être au courant de tout 13

cela. 14


Merci . Pierre-Paul? 16

M. PAUL-ANDRÉ LAPOINTE: 17

Oui. Alors, j 'essaie de prendre des minutes ic i et là pour 18

marteler mon point de vue de façon mi l i tante, et caetera. 19

20

Non, écoutez, moi, je pense qu'on n'a pas de dif f icu l té avec 21

la déf in i t ion du champ évocateur. Je pense que ça 22

représente b ien ce que l 'on fa i t . I l faut inclure évidemment le 23

« notamment » là à la sui te, te l qu ' i l é ta i t présenté à l 'écran. 24

Et de toute façon, pour moi, c 'est tout à fa i t en accord avec 25




notre posi t ion commune qu'on a, les universi tés. 1

2

Ça i l lustre b ien la contradict ion quand on a déf in i dans 3

l 'exposé de si tuat ions, les autres documents, où on a une 4

vis ion réductr ice, mais quand on parle de la déf in i t ion de la 5

profession, avec ce t i t re évocateur, là , on é largi t et on est 6

confortable avec ça parce que nous, ça inclut les t ro is 7

dimensions pr incipales. Ça inclut tous les acteurs et ça 8

représente b ien aussi les quatre rô les que représente la 9

fonct ion ressources humaines. 10

11

Et donc, nous, on se sent à l 'a ise avec ça et c 'est là qu'on 12

voi t , quand on est conf ronté à l 'Of f ice des professions, i l 13

faut jouer la s i tuat ion de manière beaucoup plus précise et 14

beaucoup plus en respectant les règles du jeu, et on ne peut 15

pas se permettre des dér ives, comme le fa i t en fa i t l 'exposé 16

de si tuat ions qui nous a, je d ira is, un peu st imulé dans nos 17

réact ions peut-être un peu vives, te l que ç 'a été présenté 18

tout à l ’heure. Voi là. 19


Raymond, commentaire, ce côté- là? 21

M. RAYMOND BEAULIEU : 22

Raymond Beaul ieu, 33 ans de prat ique en gest ion des 23

ressources humaines, incluant les re lat ions de t ravai l , puis 24

gradué de l ’Ecole des re lat ions industr ie l les. 25




1

Dans le champ évocateur, ce qui me, premièrement, on 2

pourrai t être p lus concis naturel lement comme quelqu'un l 'a 3

dit tantôt , s i on englobe les re lat ions de t ravai l à l ' in tér ieur 4

de la GRH. 5

6

Deuxièmement, le mot « harmonieux », pour moi, est un pet i t 7

peu troublant dans le sens qu'un cl imat de t ravai l favorable 8

ou propice, parce qu' i l y a quelque chose de péjorat i f dans 9

harmonieux, où on pourra i t conclure que s ' i l y a conf l i t , on 10

ne fa i t pas notre job , a lors qu'une part ie de notre t ravai l est 11

beaucoup de gérer les conf l i ts et d 'en fa ire ret i rer le mei l leur 12

bénéf ice à l 'entrepr ise, et non pas l 'harmonie tota le, pure et 13

vierge qu'on pourra i t souhaiter possib lement. 14

15

Et i l y a un aspect qui manque, selon moi, c 'est le respect 16

des lo is. Lorsqu'on par le de spécif ic i té de la personne, je 17

comprends, mais i l y a aussi tout un aspect légal , Charte des 18

droi ts de la personne et toutes les lo is sur les normes et 19

standards du t ravai l , puis lorsqu'on commence, moi, j 'a i 20

t ravai l lé dans la grande entrepr ise, mais là, maintenant, je 21

t ravai l le un pet i t peu avec la PME, et c 'est absolument 22

aberrant de voir que des fo is, i ls sont absolument, i ls ne 23

sont pas au courant ou i ls sont au courant mais i ls se foutent 24

carrément des standards minimaux prévus par les normes du 25




t ravai l . 1


Merci beaucoup, on va prendre une dernière intervent ion 3

avant de conclure. 4

MME VIRGINIE BRONSARD : 5

Virgin ie Bronsard, vice-présidente Culture engagement chez 6

Sodexho, d ip lômée en RI et aussi en gest ion aux HEC. 7

8

Moi, ce qui me dérange dans la déf in i t ion, c 'est que pour 9

moi, la première part ie, e l le s'appl ique à tout bon 10

gest ionnaire. Je ne m'attendrais à r ien de moins d 'un bon 11

gest ionnaire, d 'établ i r un c l imat de t ravai l harmonieux et 12

d'un environnement où les gens se retrouvent, qu ' i ls soient 13

eff icaces. 14

15

Donc pour moi, cet te déf in i t ion- là ne vient pas dist inguer la 16

contr ibut ion stratégique parce que je considère qu'un 17

professionnel en ressources humaines a un rô le stratégique, 18

un pouvoir d ' in f luence, et pour moi, ça ne capture pas bien 19

la valeur a joutée du t i t re. 20

21


Merci beaucoup. Merci énormément. I l y a eu des bel les 23

pistes là de réf lexion pour fa ire un complément au t ravai l 24

déjà amorcé. On a entre autres par lé de capaci té 25




organisat ionnel le qu'on ne t rouve pas tout à fa i t dans la 1

déf in i t ion actuel le; tout l 'équi l ibre entre une déf in i t ion 2

concise et englobante et le fa i t d 'y avoir ou pas des champs 3

plus précis dans la not ion de « notamment » là, vers les 4

re lat ions de t ravai l ou autres; la not ion d 'ef f ic ience qui a été 5

soulevée; toute la not ion d 'harmonieux, respect des lo is. 6

7

Alors, i l y a certa inement là un équi l ibre qu'on devra revoir 8

au niveau du champ élargi . On est , c 'est drô le que ce mat in, 9

ça devienne si c la ir , on d i t depuis des années que notre 10

carré de sable est un peu large et les barr ières ne sont pas 11

t rès, t rès, e l les sont t rès perméables. Alors oui , 12

effect ivement, i l y a d 'autres professionnels qui viennent 13

t ravai l ler dans notre giron et qui font b ien, comment nous on 14

t rouve notre p lace à l ' in tér ieur de ça, sans devenir ce que 15

les anglophones appel lent pirrochio . 16

17

Alors, merci . Ce sont de t rès t rès bonnes idées à retourner 18

au groupe de t ravai l et à l ’Ordre qui se d ir ige vers une 19

décis ion dans les prochains mois. Ç'a été un grand grand 20

plais ir et un grand honneur d 'animer ces ate l iers du mat in 21

avec vous. Je vous souhaite bon appét i t et on se retrouve 22

ic i , Stéphanie, heure précise, une heure tapant dans la 23

même sal le. Merci . Dans la sal le à côté? Très b ien. 24

25


Ate l ier 3 -


Un pet i t point d ' informat ion : pour ceux et cel les intéressés à 1

voir la l is te des gens qui ont part ic ipé à la réf lexion sur les 2

compétences, e l le va être, à part i r de demain, sur le s i te des 3

états généraux de l 'Ordre. I l y a déjà d 'a i l leurs des gens 4

dans la sal le qui y ont part ic ipé, qui vous en par leront peut-5

être pendant le lunch . 6

Merci . 7

8

(AJOURNEMENT POUR LE DÉJEUNER) 9

10

ATELIER 3 – POUR MIEUX PRÉPARER LES FUTURS 11

CRHA ET CRIA À L’EXERCICE DE LA PROFESSION 12

13

MME GENEVIÈVE FORTIER, CRHA, vice-présidente, 14

Ressources humaines McKesson Canada: 15

… Ensuite, deux intervenants, Al i Béjaoui, d irecteur du 16

Département de re lat ions industr ie l les de l ’Universi té du 17

Québec en Outaouais, et Jean-François Dal la ire, CRIA, vice-18

président ressources humaines et format ion au groupe 19

Promutuel viendront présenter leur point de vue sur la 20

quest ion. 21

22

Chacun d 'entre eux par lera pendant une dizaine de minutes. 23

Leurs présentat ions seront suivies d 'une période de discus- 24

sion que j 'animerai et qui vous permettra de vous exprimer 25

Documents

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