Ô ma Carmen - · PDF fileEmmanuelle Brunat clarinette Joanie Carlier,basson ;Jéméry Tinlot,cor Pauline Depassio,contrebasse ... suppliant :Carmen le repousse.Il la poi

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Adaptation musicale de David Walter de l’opéra de Georges Bizet

pour 10 chanteurs et 12 instrumentistes

Mise en espace : Jean-Claude Mathon

Direction musicale : Bernard Tétu

Ô ma Carmen !


L’œuvre ultime de Bizet mêle

sans cesse l’a m o u r, l a

f ê t e, et la t r a g é d i e.

Cette adaptation rapproche l e

spectateur des personnages. L a

lumière s’y fait arène, la musique

y est sublimée par la simplicité

de la forme du spectacle.

Sans rien perdre du chef d’œu-

vre de Bizet, on gagne même

une troublante intimité.


Ô ma Carmen !Adaptation de l’opéra deGeorges Bizet pour 10 chanteurset 12 instrumentistes

Livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy,d’après la nouvelle de Prosper Mérimée.

2h avec entracte

Solistes de Lyon-Bernard TétuCarmen :Florence Villevière, mezzo sopranoDon Jose : Philippe Noncle, ténorMichaëla : Stéphanie Loris, sopranoEscamillo : Philippe Georges, basseFrasquita : Leila Zlassi, sopranoMercedes : Sarah Breton, mezzo sopranoet Thi-Lien Truong, mezzo-sopranoPhilippe Forget, ténorGilles Hanrion, ténorGuy Lathuraz, basse

Quatuor Tercea : Claire Bucelle, violon IAnne Camillo, violon II ; Céline Tison, altoClaire-Lise Demettre, violoncelle

Quintette Dzhari : Aurélie Becuwe, flûteFlavien Sauvaire, hautboisEmmanuelle Brunat clarinetteJoanie Carlier, basson ; Jéméry Tinlot, cor

Pauline Depassio, contrebasseCaroline Lieby-Müller, harpeJeremy Daillet, percussions

Direction musicale : Bernard Tétu

Mise en espace : Jean-Claude Mathon

Création lumières :Christian Mazubert

La SPEDIDAM (Société de Perception et de Distributiondes Droits des Artistes-Interprètes de la Musique et dela Danse) est une société d’artistes-interprètes qui gèreles droits de l’artiste-interprète (musicien, choriste oudanseur) en matière d’enregistrement, de diffusion et deréutilisation des prestations enregistrées.


Ô ma Carmen !

Carmen est devenue dans notre culture uneœuvre archétypale comme le sont les tragé -dies antiques.Quête incessante de liberté et toute puis -sance du destin : la tragédie de Carmen estdans cette déchirure. Carmen se veut libreet pourtant les cartes sont « sincères » : sondestin est scellé comme celui de chaqueh o m m e .L’œuvre ultime de Bizet est devenue uneréférence absolue dans le monde de l’opéra.Sa musique, comme la corrida, mêle sanscesse la fête et la tragédie.

Comme avec chaque mythe (littéraire oumusical), chacun le défend à sa façon.Beaucoup se sont déjà essayés à l’exerciced’interpréter Carmen en effectif réduit.Généralement, les chœurs sont sacrifiés.J’ai pensé au contraire qu’il fallait garder larichesse de l’invention mélodique deschœurs en la transformant en duos outrios. Habituellement masse anonyme,leschœurs passent alors à l’avant-scène,deviennent personnages et l’on découvrede grands airs.Dans « Ô ma Carmen !», la réduction del’œuvre se fait principalement en suppri -mant les reprises des airs, en raccourcis -sant en somme, sans jamais toucher à l’os -sature musicale générale et essentielle.Bernard Tétu

La version de Carmen que nous proposonsest basée sur l’intimité du drame qui senoue devant le spectateur.Musique et chant s’inscrivent dans le cerclequi se referme inexorablement telle la fata -lité.La lumière crée le lieu et s’y fait tour à tour,place, caserne, rempart, prison, montagne,arène…Seuls Carmen et Don José assument cesdeux seuls rôles, tous les autres chanteurssont tour à tour personnages et chœur decette tragédie.Les Chœurs et Solistes de Lyon-BernardTétu n’ont jamais aussi bien porté leurnom.Orchestration, chant, dispositif scénique seveulent dans leur simplicité au plus près del’action magnifiée par la musique deGeorges Bizet.Jean-Claude Mathon


Georges Bizet et CarmenCe n’est que dans les dernières années desa vie que Georges Bizet travaille à l’œuvrequi sera son plus grand succès, l'opéraCarmen. Il est alors malade du cœur et per-clus de rhumatismes.

Cet opéra, qui est une des oeuvres les plusconnues de Bizet à l'heure actuelle, a pour-tant connu un échec le soir de la "pre-mière" représentation, le 3 mars 1875(avec dans le rôle de Carmen, CélestineGalli-Marié). Ni le public, ni les critiques necomprirent la valeur de cette œuvre ; tropindécente, ellesera censurée dans l'indiffé-rence du public. Il faudra attendre quecette oeuvre soit complétée de récitatifspour que Carmen devienne un grand opéraet connaisse un succès définitif, mais Bizetmeurt le 3 juin 1875, le jour de 31è repré-sentation. Ce n'est qu'après la mort deBizet (trois mois jour pour jour après la pre-mière représentation), que son génie allaitenfin être reconnu.

Carmen est aujourd’hui l’opéra français leplus joué au monde.

Opéra en 4 actes

L’action se situe à Séville et dans ses envi-rons, dans les années 1820.

Premier acteC’est la rencontre du brigadier Don José etde Carmen, une cigarière qu’on doit incar-cérer et que le brigadier est chargé de sur-veiller. Don José s’éprend de sa prisonniè-reet la laisse échapper.

Deuxième acteCarmen chante et danse à la taverne deLillas Pastia : le torero Escamillo se faitavantageusement remarquer. Survient DonJosé : il est éperdument amoureux. A lasuite d’une rixe il déserte pour suivreCarmen dans les montagnes.

Troisème acteDans un repaire de contrebandiers. DéjàCarmen s’est lassée de Don José que safiancée Micaela vient chercher pour leramener vers sa mère mourante. Escamilloquant à lui donne rendez-vous à Carmenaux prochaines corridas de Séville.

Quatrième acteAux portes des arènes de Séville. C’est letriomphe d’Escamillo, au bras duquels’avance carmen. José parait hagard etsuppliant : Carmen le repousse. Il la poi-gnarde et se laisse arrêter...


Bernard Tétu, direction Bernard Tétu exerce une triple activité dechef d’orchestre, de chef de chœur et deprofesseur de direction.

Il dirige régulièrement de nombreuxorchestres symphoniques et des ensemblesde musique contemporaine ou de musiqueancienne.

Il est très souvent sollicité en France et àl’étranger (Allemagne, Belgique, Espagne,A n g l e t e r r e, Po l o g n e, I s r a ë l , Chine etCanada...) en tant que chef, juré de grandconcours international et professeur d’in-terprétation.

Fondateur en 1979 des Chœurs del’Orchestre National de Lyon, Bernard Tétudirige l’ensemble vocal professionnel lesSolistes de Lyon et a dirigé les principauxchœurs professionnels français (Chœursd’Opéra, Chœur de Radio France, GroupeVocal de France ...).

Il a enregistré plus de trente disques(Diapason d’or, Orphées d’or, 10 deRépertoire...) et a réalisé en particulier lespremiers enregistrements mondiaux de LaNaissance de Vénus de Gabriel Fa u r é ,d’Athalie de Mendelssohn. Ses enregistre-ments de Brahms, B e r l i o z , Debussy etCaplet sont désormais des références.

Curieux de toutes les musiques, BernardTétu a fait connaître de nombreuses oeu-vres inédites de musique ancienne et demusique contemporaine. Après les premiè-res auditions du King Arthur de Purcell oudu Livre Vermeil de Montserrat, on lui doitla restitution et les premiers enregistre-ments d’œuvres de M.A. Charpentier, de

M.A. Ingegneri ainsi que la création d’œu-vres d’Antoine Duhamel, Gilbert A m y,Maurizio Kagel, Maurice Ohana, J e a nFrançaix, Philippe Hersant...

Il a créé au Conservatoire NationalSupérieur de Musique de Lyon la premièreclasse en France destinée à la formation dechefs de chœurs professionnels : u n esoixantaine de chefs de chœur sortis de saclasse sont actuellement en poste enFrance ou à l’étranger.

Bernard Tétu est Commandeur des Arts etL e t t r e s, membre de l’Académie desSciences, Belles lettres et Arts de Lyon, il areçu le Prix Jacques Cartier et le Prix del’Académie des Beaux Arts à l’Institut deFrance.


Jean-Claude Mathonmise en espaceAprès des études de psychologie, J e a n - C l a u d eMathon est comédien depuis 1975.Ses études au Conservatoire du Havre ter-minées, il crée sa propre compagnie puistravaille dans différentes troupes de ladécentralisation théâtrale.Depuis une quinzaine d'années, il s'inté-resse et participe à des spectacles lyriqueset musicaux comme récitant, comédien,assistant à la mise en scène, metteur enscène dans différentes maisons d'opéradont Ly o n , B o r d e a u x , Pa r i s, St Etienne,Rennes, au Festival de Lille, à la fondationR o y a u m o n t , au Fe s t i val de la Chaise-Dieu… Il travaille régulièrement sur le répertoiremédiéval avec Emmanuel Bonnardot etl’Ensemble Obsidienne.Il est associé au travail d’André Fornier etde sa compagnie L’Opéra théâtre en tantque directeur d’acteurs ou en tant quecomédien.En 2005, il a mis en scène P a s s i o n sAndalouses spectacle musical théâtraliséavec l’Ensemble Instrumental Jean-WalterAudoli dans différents théâtres de la ban-lieue parisienne.Il vient d’écrire et de jouer Notre demeurec’est l’horizon, un spectacle musical etthéâtral créé dans le cadre de musiques denotre temps à Charenton en mars 2006,exploitation à Lyon, Sens, Fécamp…

Pour les Solistes de Ly o n , J e a n - C l a u d eMathon a mis en scène plusieurs concerts-spectacles :- Mozart à la recherche de La Flûte enchan -tée au Musée des Beaux-Arts de Lyon et entournée nationale depuis mars 2000 - en mai 2001, un spectacle autour dePoulenc et Max Jacob,- pour la saison 2001/2002 Festin de musi -q u e s dans une tournée européenne(Angleterre, Allemagne)Il collabore aussi avec les Solistes de Lyon-Bernard Tétu et le quatuor Debussy dans lespectacle Cordes vocales et instrumentaleset se fait comédien sous la directiond’André Fornier dans un spectacle autourde Berlioz, Berlioz intime.


Solistes de Ly o n - B e r n a rd Tétu Les Solistes de Lyon-Bernard Tétu réunis-sent des chanteurs qui concilient leur inté-rêt pour la musique de chambre vocale etleur activité personnelle de soliste (récital,oratorio ou opéra). Riche de personnalitésmusicales variées, cette formation abordedans les meilleures conditions une partieimportante du répertoire.

Elle interprète notamment la musiqueromantique avec piano ou petite formationinstrumentale et la musique française desXIXè et XXè siècles, en particulier les réper-toires oubliés ou méconnus, tels que lesenregistrements des œuvres vocalesd’André Caplet( distingués par plusieursrécompenses) ou le premier enregistrementmondial de La naissance de Vénus d eGabriel Fauré (EMI).

Les Solistes de Lyon-Bernard Tétu font éga-lement entendre les grandes œuvres moder-nes ou contemporaines à 12 ou 16 voix réel-les (Messiaen, L i g e t i , D u s a p i n , H e r s a n t . . . ) . I l sont été notament invités et dirigés dans cerépertoire par Mauricio Kagel, P i e r r eB o u l e z . . .

Avec cet ensemble, Bernard Tétu s’attacheà faire un travail de recherche (créations,redécouvertes de pages musicales mécon-n u e s, c o n c e r t s - l e c t u r e, confrontation destyles et d’époques en concert...) jetant despasserelles entre les musiques, entre leconcert et le spectacle, associant parfoisdanseurs ou comédiens aux musiciens. Unepart de leur activité est aussi consacrée àdes interventions pédagogiques, pour queleur travail soit partagé par le plus grandnombre et trouve sa résonance auprès detous les publics.

L’EXPRESS«...Toutes les formations ne peuvent, bienévidemment, pas friser l’excellence commecelle de Bernard Tétu à Lyon... »Laurence Debril

DIAPASON«...Bernard Tétu s’impose comme l’un desacteurs les plus marquants du renouveaufrançais du chant choral ... .»Benoît Fauchet

LE MONDE DE LA MUSIQUE«..Aujourd’hui, Bernard Tétu est à la tête detrois ensembles aux effectifs et aux répertoi -res soigneusement différenciés : un chœursymphonique, un Chœur d’Oratorio et lesSolistes de Lyon. Tous trois sont placés sousle signe de l’excellence et se prêtent auxexpériences les plus diverses, souvent moti -vées par la curiosité et l’esprit de décou -verte... »Lætitia Chassin

Les Solistes de Lyon-Bernard Tétu sont subventionnéspar le Ministère de la Culture, la Région Rhône-Alpes,

le département du Rhône et la ville de Lyon.


Florence Villevière,mezzo-sopranoEngagée à l’Atelier lyrique de l’Opéra de

Lyon en 1994, elle poursuit parallèlement

ses études musicales au CNSMD de Lyon

où elle obtient en 1997 le Diplôme

d’Etudes Nationales de Musique et de

Chant dans la classe de Margreet Hönig.

En août de cette année, elle est lauréate du

concours International de Marmande (1er

prix de répertoire français) et devient pen-

sionnaire du Nouveau CNIPAL de Marseille

pour une saison. Depuis, ses activités sont

partagées entre l’opéra, le concert et le

r é c i t a l . Elle chante dans de nombreux

théâtres français et étrangers des rôles tels

que : Linette (L’amour des 3 oranges de

P r o kofiev) et Chérubin (Les Noces de

Figaro de Mozart) à l’Opéra national de

Lyon, Ariodante de Haendel à l’Opéra de

Montpellier et de Marseille, Sandrina (La

station thermale de Vacchi) au Théâtre

Lyrique de la Scala de Milan, Filindo (La

Finta cameriera de Latilla) au festival de

Royaumont et à l’Opéra Théâtre Sylvia

Montfort de Paris, l’Opéra de Rennes et de

Besançon...

Elle participe aussi en soliste à de nom-

breux concerts dans différents festivals tels

que ceux d’Aix-en-Provence, d’Avignon, les

Nuits de Fourvière à Ly o n . . . avec les

Solistes de Lyon-Bernard Tétu, l’Orchestre

Lyrique de Région Provence. En récital, elle

se produit notamment au festival de Radio

France et de Montpellier, à l’Amphithéâtre

de l’Opéra de Lyon; au Studio de l’Opéra

Bastille dans des programmes de mélodies

françaises (Debussy, Ko s m a , Po u l e n c ,

Satie...) et espagnoles (de Falla, Lorca,

Montsalvaje...) qu’elle affectionne particu-

lièrement. Elle partage son temps entre sa

carrière d’Artiste Lyrique et l’enseignement

à la Maîtrise de l’Opéra de Lyon et au

Centre de La Voix Rhône-Alpes.


Philippe Noncle, ténorAprès ses études de musicologie, PhilippeNoncle obtient un 1er prix de chant auConservatoire national de Strasbourg. Il seperfectionne au CNIPAL à Marseille puisest lauréat du Prix spécial du jury auconcours international de chant deMarmande.Sa carrière de concertiste l’amène à travail-ler avec des ensembles comme LaSymphonie du Marais, Le Concert del’Hostel-Dieu dans des programmes baro-ques français : Rameau, Lully, Delalande,Marchand sur de nombreuses scènes tellesque l’Opéra de Nancy, le Théâtre de laMonnaie à Bruxelles ou dans le cadre duFestival d’Ile de France. Il a interprété auFestival international Bach de Lausanne lesMuskalisches exquiem de Schütz, l aPassion selon St Mathieu de Bach au festi-val de St Donat, le Stabat Mater d eBoccherini au Festival du Vieux Lyon, leMessie de Hændel à Saou chante Mozart,Elias, les 7 paroles du Christ en croix de C.Fanck avec les Solistes de la cathédrale deGenève, la Cantate Ste Cécile de B. Brittenà Laon, la Sérénade pour cor et ténor de B.Britten au Théâtre de Villefranche s/Saône(69). Son répertoire lyrique lui fait connaî-tre les scènes de l’Opéra comique, l eThéâtre impérial de Compiègne, les opérasde Vevey et de Fribourg en Suisse.Philippe Noncle participe étroitement auxcréations de la compagnie Bernard Rozetavec laquelle il a chanté aux dernières

éditions des Fêtes nocturnes de Grignandans des adaptations des Les Rustres deGoldoni et de Cyrano de Bergerac et bien-tôt un spectacle autour des écrits de C.Debussy Monsieur croche au Théâtre desMarronniers à Lyon.Il a en projet la création de Candide de J.M.Curti au Grand Théâtre de Genève et la VieParisienne au Théâtre du Ranelagh à Paris.


Bernard TétuDirection musicale

Jean-Claude MathonMise en espace

F l o rence Vi l l e v i e reCarmen

Philippe NoncleDon Jose

Philippe GeorgesEscamillo

Stéphanie LorisMichaela

Leila ZlassiFrasquita

Sarah BretonMercedes

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