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MA GUERRE D’ALGÉRIE EN KABYLIE interprétée par Yves Mugler lecture en public extraits de UN PITON SÉPARÉ DU RESTE DU MONDE de Claude Georges Picard journal d’un appelé (1961-1962)

Ma guerre d’Algérie en Kabylie, Journal d’un appelé ... · J'ai ouvert les barbelés à huit heures et je suis ... Depuis quelques jours j'ai adopté une jeune chienne

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Ma guerre d’Algérie en Kabylie, Journal d’un appelé (1961-1962) | lecture en public 1

MA GUERRE D’ALGÉRIEEN KABYLIE

interprétée par Yves Muglerlecture en public

extraits de

UN PITON SÉPARÉ DU RESTE DU MONDEde Claude Georges Picard

journal d’un appelé (1961-1962)

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Ma guerre d’Algérie en Kabylie, Journal d’un appelé (1961-1962) | lecture en public 2

De janvier 1961 à la fin février 1962, période qui souffre d’une pénurie de témoignages, Claude

Georges Picard relate sa guerre d’Algérie, celle d’un sursitaire affecté au 28e Bataillon de chasseurs alpins, au-dessus du village d’Imaghdacene en grande Kabylie. Il est à la fois soldat-instituteur-infirmier-écrivain public improvisé. Ce village acquis à la rebellion entretien des rapports très complexes avec la petite garnison du poste (une vingtaine d’hommes).

Ce manuscrit, unique en son genre, n’a pas d’équivalent.L’auteur est tout d’abord d’une honnêteté intellectuelle rare, il dit vraiment ce qu’il pense, raconte ce qu’il voit. Confronté aux réalités d’une vraie guerre, il évolue [...] tout comme certains acteurs de ce drame à huis clos sur un piton perdu dont, par précaution, pour ne pas froisser les vivants ou leurs descendants, il ne donne pas la vraie identité. Sursitaire et bien informé grâce à son transistor, il suit aussi l’actualité franco-algérienne, comme les discours du général de Gaulle.

À ma connaissance, il est un des très rares à dire ce qu’il tente de faire, simple appelé, pour saisir sa hiérarchie contre l’abus des tortures et autres exactions dont se rendent responsables ses supérieurs...

Sur le plan de la forme, elle est exceptionnelle !Ce sursitaire est pétri de culture, il a lu Camus, Saint-Exupéry, Céline, Hemingway... auteurs qu’il cite fréquemment et dont les maximes lui permettent d’affronter l’adversité.

En trente ans de recherche sur l’Algérie, je n’ai jamais vu un style si dépouillé d’une telle qualité.

À chaud, ce carnet en 1962 avait de quoi inquiéter car il ne travestissait rien des vicissitudes de la guerre camoufflée alors par l’appellation officielle d’ « opération de maintien de l’ordre ». En décembre 1962, le Parisien libéré refuse le manuscrit pour l’obtention du « grand prix vérité », car à cette époque le conflit algérien est ostracisé, mais la très grande qualité du manuscrit est cependant reconnue [...]

Jean-Charles JauffretProfesseur émérite d’histoire contemporaine

UN PITON SÉPARÉ DU RESTE DU MONDE

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Ma guerre d’Algérie en Kabylie, Journal d’un appelé (1961-1962) | lecture en public 3

Marseille 10 janvier 1961Partis hier de Normandie, le train a traversé la France de nuit. Braves gens dormez tranquilles, vos enfants déguisés en soldats ne veulent pas vous réveiller.Tassé dans mon coin de compartiment je lis Voyage au bout de la nuit. Bien sur, ce n'est pas la guerre de Céline dans la boue et les tranchées… C’est la mienne. Pas une Grande Guerre, on l’appelle « Pacification » ! Allons à la pacification, puisqu’il est interdit d'aller à la guerre !

Samedi 28 janvierHier soir « Au petit Fell » notre foyer, beuverie, bagarre, coups et pleurs. Les larmes viennent facilement aux yeux des hommes enivrés par la bière, l'ennui, la monotonie, le cafard et l'enfance pas si lointaine.Ce matin à 10 heures rassemblement général et obligatoire de toute la population d'Imaghdacène sur la place du village. L'adjudant-chef demande à la population de se rallier. Un soldat kabyle traduit :— Faites comme les villages voisins, rejoignez la France ! Nous vous distribuerons des armes pour vous défendre contre les Fells qui vous rançonnent. C'est votre intérêt. Vous aurez de la nourriture, une école, un dispensaire. Nous vaccinerons vos enfants. Réfléchissez ! Je veux la réponse dans trois jours ! »Nous remontons à 11/39. Un Pipper de reconnaissance survole le poste. Il annonce l'arrivée des T6 qui surgissent, tirent leur roquettes et remontent en chandelle avant de disparaissent derrière les crêtes enneigées du Djurjura.L'adjudant-chef est retourné chercher au village une jeune femme suspecte. Elle s'appelle Daouia. Il l'interroge en la frappant d’un nerf de bœuf qu'il a baptisée « gomme à effacer le sourire ». Allongé sur mon matelas, j'entends les cris de Daouia. Après son interrogatoire, l'adjudant-chef ordonne d'enfermer la prisonnière dans une cave, un simple trou creusé au centre du poste et obturé par une lourde planche.

Lundi 27 févrierCe matin, ouverture de l'école-mosquée. Un grand bonheur pour moi. C’est l'école des enfants, des mamans. C'est aussi mon école.J'ai ouvert les barbelés à huit heures et je suis descendu seul au village. L'adjudant-chef m'a souhaité bonne chance, quelques compagnons m'ont regardé partir. Je lisais dans leurs pensées : « Tu vas te faire couper les couilles ».Accueilli par une explosion de joie, une centaine de gosses, filles et garçons accompagnés de leur mère, rassemblés sur la grand-place du village. Je suis surpris par un tel accueil. Habituellement, le maître d'école s'avance vers ses élèves avec un cartable bourré de livres… moi, je vais vers eux avec des grenades dans les poches. Chacun veut me toucher, me propose un œuf, les femmes me baisent les main…Dans ce village du bout du monde, la France n'a envoyé que ses gendarmes et aujourd’hui ses soldats. Aucune route, aucune école, pas d'électricité.Dans la nuit, j'entends sur mon transistor l'annonce de la constitution de l’OAS : Organisation Armée Secrète.

EXTRAITS

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Dimanche 5 marsDéjà sept jours d’école. L'enthousiasme des enfants est immense. Lecture et calcul les passionnent. Le matin, une marée d'enfants m'attend devant les barbelés du poste. Dès qu’ils m'aperçoivent, ils crient mon nom ; quand je remonte au poste, ils me raccompagnent.Se doutent-ils que, dans la nuit, je ressortirai pour aller tendre une embuscade à leur père, oncle ou frère ? Ainsi va la guerre sans nom !

Samedi 20 maiL'entretien avec le capitaine au sujet des médicaments s'est bien passé. Désormais les médicaments seront avalés devant moi. J'ai compris : je ne serai pas le pharmacien des Fellaghas.Un poste militaire enlevé par les Fells, à quelques kilomètres d'ici. Trahison d’un FSNA. Les Fells égorgent les sentinelles, pénètrent dans le dortoir, mitraillent les dormeurs. Armes, munitions, FSNA et Fells disparaissent dans la nuit. Bilan : 21 tués.Ouverture des négociations d'Évian. La paix est à portée de main… ou de fusil.Depuis quelques jours j'ai adopté une jeune chienne. Née à 11/39, elle est vite devenue mon inséparable compagne. Je l'ai baptisée « Pax ». Elle me suit partout, fait les rondes avec moi, fait l'école avec moi, dort à mes côtés. Les enfants du village l'ont adoptée.Depuis le massacre du poste d'Amam, la peur habite nos nuits. Personne n'en parle, tout le monde y pense. Moi je l'écris, ma peur, sans illusion sur ma bravoure ! Mais eux, l'écrivent-ils dans leurs lettres aux familles, aux fiancées ? J'en doute. Seul le silence est grand. Et encore plus grand quand, revenus dans leurs foyers en réponse au « Comment c'était là-bas ? », ils hausseront les épaules en murmurant « bof » dans leur barbe.

Jeudi 10 AoutCongrès FLN à Tripoli : les différentes factions s’affrontent.Je ne parviens plus à prendre assez de recul pour réfléchir, analyser ma vie ici, ma vie de schizophrène, écartelé entre le poste et le village. J’aimerais tant pouvoir comprendre ! Les mots sont ma seule arme. Hélas ! elle s’enraye trop souvent. Je me bats contre les Fells, l'ignorance, la maladie, la solitude, la peur… Faudra-t-il que je me batte contre les mots ? Ces salauds ne veulent jamais venir quand j'ai besoin d’eux. Ils se planquent dans les pages des dictionnaires, comme les Fells dans la forêt. J'aimerais qu’ils viennent me harceler jour et nuit, mais la « semeuse de pissenlits » ne veut pas les lâcher.Ecrire pour tenter de comprendre, écrire pour ne pas capituler, écrire pour résister au mensonge, écrire comme on prie ! Enfant je savais prier. Un jour j'ai compris et j'ai cessé de prier. Je regrette de ne plus savoir dire : « Je vous salue Marie, Notre père qui êtes aux cieux ». J'ai essayé, toute mes tentatives ont avorté. C'est la prière de Prévert qui me vient aux lèvres : « Notre père qui êtes aux cieux, restez-y ! ».

Vendredi 11 aoûtAu poste, l'après-midi a été consacrée à la torture. Ceux qui ne participent pas et ne supportent pas les cris des suppliciés montent le son de leur transistor ; d'autres assistent au « spectacle ». Un peu plus tard, coup de théâtre : le vieillard emprisonné dans la cave s'est pendu. Oujdi, son fils, terrorisé, recroquevillé dans le fond de la cave, nous fixe d'un regard absent. L'adjudant-chef lui hurle dessus : « Putain ! arrête de nous regarder, et viens habiller ton père ! »Dans la soirée, une rafale de pistolet-mitrailleur masquera le suicide en évasion…

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Vendredi 18 aoûtL'exécution de Madjar est prévue pour cette nuit. Le capitaine lui a dit :— Tu es libre. Tu peux rentrer chez toi. On va te raccompagner. Ne quitte pas ta maison jusqu'à nouvel ordre ! »Croit-il à sa liberté ? J'en doute. Trop faible pour s’évader.À 22 heures, l'adjudant-chef nous explique le déroulement de l'opération : maquiller l'assassinat de Madjar en règlement de compte FLN. Deux FSNA frappent à la porte de la maison de Madjar et demandent à le voir, au nom du FLN. Aucune réponse. L'adjudant-chef ordonne de passer par le toit. Les deux hommes enlèvent quelques tuiles et sautent à l'intérieur de la maison. La porte s'ouvre de l'intérieur. Madjar sort pieds nus, en slip, poussé dans le dos par le canon d'un pistolet mitrailleur. Il me frôle, me regarde, se tait, il a compris.Nous parcourons une centaine de mètres. «  Halte  » ordonne l'adjudant-chef. Il s'adresse à Madjar, pitoyable dans sa semi-nudité :— Alors tu ne sais vraiment rien ?— Non.— Je vais te tuer, tu sais…— Tue-moi !— Allez marche !Deux coups de feu claquent dans la nuit. Madjar s'écroule, face contre terre. Du sang sort de sa bouche. Je regarde, absent, non concerné. Nous regagnons le poste. Les chacals hurlent dans le lointain. Nous arrosons notre exploit au foyer avec force bière. Les hommes restés au poste, avides de détails, se sentent frustrés.Ces lignes sont écrites sans émotion 24 heures après l'exécution. Moi aussi j'ai l'impression d'être mort. Je ne ressens rien. Je n'y peux rien, c'est ainsi : constat d'indifférence.Journal de bord de 11/39 : « Le 19 Août à 22h15, une sentinelle du poste de 11/39 entend deux coups de feu tirés par une arme de chasse. La patrouille envoyée découvre à l'entrée nord du village d'Imaghdacène, le cadavre de l'ex-chef du village qui venait d'être libéré. À côté du cadavre, deux étuis de cartouches vides prouvent que cet homme vient d'être victime d'un règlement de compte FLN. Le chef de village venait de fournir à l’armée des renseignements sur les rebelles. »En buvant une bière après l'exécution de Madjar, l'adjudant-chef a dit, satisfait de lui, « on a tué Madjar ». Ce « on » m'a fait mal. J'aurais préféré entendre « je ». Il a raison l'adjudant chef, « on a tué Madjar »... et ce « on » englobe l'humanité tout entière.

Samedi 23 décembreJe n'ai plus rien à confier à ce cahier et pourtant je n'ai pas tout dit. Un bon soldat se tait ! Ainsi se perpétuent les guerres. Le silence qui verrouille les lèvres est la semence de la barbarie à venir.Avec qui, avec quoi, sur ce piton au cœur du plus beau paysage du monde, avais-je rendez-vous ? Nous avions tous rendez-vous avec nous-mêmes. Il est des jours où nous avons tous envie de savoir qui nous sommes. J'ai seulement une petite partie de la réponse. Mon avenir me donnera la suite. On ne tire pas le bilan de sa vie à vingt ans. Mes « chances » de devenir un salaud restent intactes. Nous verrons cela plus tard...

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Ma guerre d’Algérie en Kabylie, Journal d’un appelé (1961-1962) | lecture en public 6CE QUE LES HISTORIENS, UNIVERSITAIRES, JOURNALISTES ONT DIT SUR

« Un piton séparé du reste du monde »

« Témoignage émouvant et précieux sur la guerre d’Algérie. »Benjamin Stora, historien

« Un vrai document. »Michel Winock, Professeur émérite sciences Po Paris

« Un texte majeur sur la guerre d’Algérie... la forme est exceptionnelle. Je n’ai jamais vu un style dépouillé d’une telle qualité. »Pr Jean-Charles Jauffret, Sciences-PO Aix-en-Provence

« On ne peut que souhaiter qu’un tel livre soit largement diffusé tant en France qu’en Algérie. » Pr Gilbert Meynier, Université Lyon Nancy

« Un des rares livres sincères écrit par un soldat français. Il vaut son pesant de vérité. »Le matin d’Alger

«  Merci pour ce beau travail de mémoire et merci au village d’Imaghdacène qui a su exprimer sa reconnaissance. »Pr Mourad Boukela, Université d’Alger

« Vous avez marqué l’Histoire, notre Histoire, nos remerciements pour tout le bien que vous avez fait à la population d’Imaghdacène. »Association du Village d’Imaghdacène, Kabylie

« Un témoignage unique qui ne fait aucune concession sur les faits, une interrogation profonde sur le drame de conscience qui fut celui de la jeunesse de l’époque. »La Provence

« Nul doute que votre témoignage fera référence pour tous les historiens. »Jean Granier, Philosophe, Professeur université de Rouen

« D’une traite ! Ainsi ai-je lu votre puissant témoignage. Une voix admirable et sincère. » Jean-François Roseau, auteur de «Au plus fort de la bataille » Ed Pierre Guillaume de Roux«  Pendant la guerre d’Algérie, c’est vous qui m’avez sauvé la vie car, vous savez, je me faisais torturer... » Lettre du 17/8/69 de Madjid (16 ans en 1961)

CE QUE L’AUTEUR A DIT SUR LA LECTURE EN PUBLIC DE SON TEXTE

« Yves, je voulais te faire part des nombreux et élogieux retours suite à ta lecture. C’est le mot « émotion » qui revient dans toutes les conversations. Émotion donnée, émotion ressentie, émotion partagée. Je tenais à te le dire. »Claude Georges Picard

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Ma guerre d’Algérie en Kabylie, Journal d’un appelé (1961-1962) | lecture en public 7

CLAUDE GEORGES PICARD

JEAN-CHARLES JAUFFRET

YVES MUGLER

Né en 1937 dans le Haut-Doubs, Claude Georges Picard a été appelé en Algérie de janvier 1961 à la fin février 1962 dans la région de l’Akfadou en Kabylie, où il tiendra son carnet personnel dans lequel il consignera son quotidien de soldat, ses reflexions d’homme...Claude Georges Picard vit en Provence où il a exercé la kinésithérapie jusqu’en 2002.

Après une carrière de professeur agrégé d’histoire et docteur es lettres dans le secondaire, il a été maître de conférences à l’ESM de Saint-Cyr, puis professeur d’université à Montpellier III. Il a enseigné l’histoire de la présence française en Afrique à l’université de Paul Valéry. Depuis le 9 septembre 2016, il est professeur émérite, après avoir dirigé 30 thèses d’histoire contemporaine et deux HDR.Ancien directeur du département d’histoire et du master de recherches « Histoire militaire comparée, géostratégie, défense et sécurité  » de Sciences Po Aix, il est spécialiste de la guerre d’Algérie. Auteur de nombreux ouvrages, il fait figure d’expert pour les engagements militaires en opérations extérieures et les questions de géopolitiques.

Speaker professionnel depuis 1982, Yves Mugler exerce en tant que comédien Voix-Off pour la Radio, la Télévision et les sociétés de productions audiovisuelles.Spécialisé dans le commentaire et la narration, il a réalisé de nombreux commentaires pour des films documentaires et divers contenus multimédia, dont des programmes pédagogiques audiovisuels.Il a également interprété une centaine de livres audio et se produit régulièrement dans le cadre de lectures en public.www.yvesmugler.com

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Ma guerre d’Algérie en Kabylie, Journal d’un appelé (1961-1962) | lecture en public 8

TECHNIQUE

CONTACT

PRIX DE LA REPRÉSENTATION

Durée de la lecture : 60 minutes

Équipe : 1 comédien

Accessoires à fournir : 1 table (ou pupitre) + 1 chaise (ou tabouret haut) +1 lampe de lecture

Sonorisation  : pour les lieux équipés d’une sonorisation, le comédien pourra fournir son microphone HF personnel (à brancher sur la régie de la salle)

Installation : 30 minutes

Yves MUGLER25 faubourg Saint Georges - 84350 CourthézonTél. 06 12 28 63 [email protected]

cette lecture peut également être suivied’un échange en présence de Claude Georges Picard

et/oud’un débat avec Jean-Charles Jauffret

(selon disponibilités)

DéfraiementsTrajet AR depuis Courthézon (Vaucluse)en voiture (0,8 €/km) • en train au départ d’Avignon (TGV 2ème classe)

Hébergement à prévoir sur placeen fonction de l’heure de la représentation et de la distance

360,00 € TCC (Toutes Charges Comprises)

Rémunération en cachet artistique (intermittence spectacle) via le GUSO

→ Inscription et déclaration en ligne sur : https://www.guso.fr

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PRESSE

La Provence, dimanche 9 avril 2017