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Magazine automobile et organe officiel de l’ACS N° 241 / Décembre 2013 / CHF 5.50 DIDIER CUCHE Il y a une vie après le ski DIDIER DÉFAGO Un virage vers le sport auto? PIERRE-MARCEL FAVRE L’éditeur nous parle de belles carrosseries

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Numéro 241 - Décembre 2013

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Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

N° 241 / Décembre 2013 / CHF 5.50

didier cucheIl y a une vie après le ski

didier défago Un virage vers le sport auto?

Pierre-marcel favre L’éditeur nous parle de belles carrosseries

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Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque,distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie

Auto & Sport Magazine / avril 2011RédactionAv. du Bois-de-la-Chapelle 105CP 68 / 1213 OnexT 022 342 80 00F 022 342 65 [email protected]

Directeur de la publicationDominique Poupaert

Responsable de la rédaction et du sport automobileGérard Vallat

Rédacteur en chef ACSRoland Christen

Réalisation et créationAA Actual Pub SABenoît Stolz, Dominique Poupaert

PhotographiesARC - journalistes

Imprimé en SuisseSwissprinters Lausanne SA

PublicitéAA Actual Pub SACase postale 68CH - 1213 OnexT 022 343 03 43F 022 432 65 [email protected] Dominique Poupaert, Benoît Stolz

Tirage contrôlé REMP14’915

Tarif abonnement8 numéros CHF 38.-paraît 8 fois l’an

Prix de vente en kiosqueCHF 5.50

Editorial3Auto & Sport 241

Sommaireactualité automobileActu’auto .................................................4-5Politique routière .......................................20 Test auto - Seat Leon ST .................................22Test auto - Fiat Freemont .................................23

interviews exclusivesPortrait - Didier Cuche ....................................6-7Rencontre - Didier Défago ..........................10-11Portrait - Pierre-Marcel Favre ......................12-13Passion - Ernest Buri ................................ 14-15

sport autoLe jour de gloire est arrivé ....................16-17F1 et RTS, la fin d’une époque ..............18-19Le pilote du mois - Neel Jani ......................30

votre clubLe billet du président - Alain Saracchi .........24Le coin des membres ................................25La vie des sections ACS .......................26-28

p 10-11

p 6-7

p 18-19

NON MERCI !L

a hausse du prix de la vignette de 150 % a été massive-ment rejetée lors du référendum. Aujourd’hui, la première étape contre l’exploitation des usagers de la route est faite grâce aux initiateurs et à l’intervention des asso-

ciations automobiles, comme l’ACS et le TCS. Ces derniers ont permis d’éviter à la population d’être induite en erreur. C’est aussi grâce à Madame la conseillère fédérale, Doris Leuthard, qui, mal informée, a montré un manque de connaissance sur le dossier et fait quelques fausses déclarations lors de l’émission «Aréna» à la télévision. Sa stratégie étant de laisser entendre une hausse du prix de l’essence en cas de refus de l’augmentation du prix de la vignette.

Les électeurs suisses ne veulent plus de ce type de chantage. Depuis plusieurs années, les revenus considérables de la taxe sur l’essence ne sont plus totalement consacrés à l’améliora-tion ou à l’entretien du réseau routier. Ce «NON» montre que la population a donné un signal au législateur qu’il n’est plus dupe de cette supercherie. Les électeurs ont pu faire la différence, grâce au privilège qu’offre les référendums et offrir ainsi à nos politiciens une belle sortie de route.

Je vous souhaite chers amis automobilistes une bonne fin 2013 et pour l’an prochain, le meilleur.

L̓ agenda culturel de Suisse romande

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Le Magazine RegArt, l’agenda culturel de la suisse romande, vous présente chaque deux mois un choix exhaustif de manifestations culturelles :

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Vous pouvez ainsi planifi er et trouver des idées de sorties jusqu’à deux mois à l’avance. Par son format pratique, vous pouvez emporter le magazine avec vous à tout moment afi n d’avoir toujours un idée de sortie ou visite sous le pouce!

Renseignements au 021/728 93 93 ou sur www.reg-art.ch

LA CULTURE VOUS DONNE RENDEZ-VOUS CHAQUE DEUX MOIS

Directeur de la publicationDominique Poupaert

Responsable de la rédactionet du sport automobileGérard Vallat

Rédacteur en chef ACSRoland Christen

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RédactionAuto & SportCase postale 68CH-1213 OnexT 022 342 80 00F 022 342 65 [email protected]

Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque,distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie

Réalisation et créationAA Actual Pub SABenoît Stolz, Dominique Poupaert

PhotographiesARC - journalistes

Imprimé en SuisseBinkert Druck AG

Tirage contrôlé REMP14’923 exemplaires

ÉditeurACS section Vaud

Tarif abonnement8 numéros CHF 38.-paraît 8 fois l’an

Prix de vente en kiosqueCHF 5.50

Auto & Sport no 241 / Décembre 2013 / Couverture: Didier Cuche apprécie aussi porter la combinaison de pilote

Par Silvio BeerPrésident ACS Seeland Jura

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actu’auto4Auto & Sport 241

La nouvelle Classe C «dévoilée»Prévue en 2014, la nouvelle Classe C se voulait secrète. Certes Mercedes avait déjà montré son habitacle mais pensait tenir secret sa ligne. Raté, un média espagnol a profité de la mise en ligne provisoire d’images sur le site de Mercedes pour immédia-tement les télécharger. Erreur ou coup de pub à la «marketing viral» de la firme allemande ? Une chose est sûre, cette nouvelle Classe C aura de nombreux atouts pour séduire. Notamment, elle offrira plus d’espace et une version break verra même le jour à l’automne 2014 suivi par un coupé et un cabriolet en 2015.

Citroën Grand C4 PicassoVoici un bon monospace dans la gamme. Avec 17 cen-timètres de plus, le véhicule se positionne bien sur son segment et forcément offre un espace des plus intéres-sant. Configurable en 7 ou 5 places, le véhicule offre un grand volume et, en repliant le siège passager, il se trans-forme en véhicule idéal pour un déménagement. A noter que plusieurs finitions sont proposées avec en haut de gamme «l’Exclusive» qui vous offre l’aide au stationnement avant, des jantes alliage 17 pouces, des feux arrière à LED effet 3D, le Park assist et un régulateur de vitesse auto-adaptatif.

Nissan présente sa nouvelle MicraPas de grand chambardement mais un gros travail sur l’es-thétisme et l’apport de nouvelles fonctionnalités pour cette Micra, disponible uniquement en version cinq portes. Deux versions sont proposées : 80 ch et 98 ch. Le tableau de bord a été revu et la console centrale redessinée. Toujours ciblée pour la clientèle féminine, cette nouvelle Micra a de nombreux atouts et notamment sa consommation modérée.

La nouvelle Classe C avec la photo officielle du tableau de bord et la photo piratée. Info, intox ou joli coup de pub ? Réponse en mars 2014...

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5Auto & Sport 241

Volvo V60Depuis quelques années déjà, Volvo améliore sa gamme. Avec ce break V60, le constructeur continue dans sa lan-cée : qualité et élégance. Trouvailles, finitions... ce véhi-cule a tout pour plaire. Que ce soit au niveau de la vision extérieur ou de son intérieur, particulièrement bien réussi. Niveau sécurité, thème toujours bien suivi chez Volvo, signalons un régulateur de vitesse des plus performants, de ressources et l’alarme de franchissement de ligne.

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Pirelli : 50 ans de calendrierHommage à Helmut Newton, aujourd’hui décédé, pour ce calendrier 2014. En 1986 le célèbre photographe est mandaté pour le shooting du calendrier, mais en raison de problèmes familiaux, l’Australien doit abandonner le projet. Cependant, une partie des photos était déjà faite. 27 ans plus tard, pour le plaisir des yeux, retrouvez quelques clichés de l’un des photographes les plus doués de sa génération…

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portrait6Auto & Sport 241

Les après-ski de Didier CucheCela fera deux ans, le 19 janvier prochain, que Didier Cuche a tiré sa révérence sportive pour ranger ses lattes, avant d’entamer une après carrière préparée comme une épreuve de coupe du monde. Par Gérard Vallat

Retiré du cirque blanc à 38 ans, Didier Cuche n’a pas pour autant troqué les skis contre une douil-lette paire de charentaise, ce serait mal connaitre le bonhomme. Elu sportif suisse de l’année en 2010

et 2011, Suisse de l’année cette même année 2011, le charismatique Neuchâtelois a noué des liens très forts avec des partenaires qu’il représente maintenant au-delà du sport. Si on connait bien son attachement à Ovomaltine, marque au travers de laquelle il a communiqué une sorte de feuilleton sur ses casques de course, on découvre maintenant l’inté-rêt de Didier Cuche pour l’automobile. Soutenu par Audi au travers de l’équipe nationale, l’ancien champion a depuis prolongé ce partenariat à titre personnel, jusqu’à devenir instructeur de conduite pour la marque d’Ingolstadt. Un che-minement que nous a expliqué un Didier Cuche également membre de la section ACS Neuchâtel.

Comment se déroule la vie de Didier Cuche après la carrière sportive ?«Tout d’abord, je dois dire que je ne ressens pas de manque, la compétition à ski est dorénavant derrière moi. Avec le recul, je mesure encore mieux l’engagement et l’entraine-ment nécessaire pour évoluer à haut niveau. Je ne serais maintenant plus capable de me tirer la bourre en compétition, c’est un risque que je ne prendrais pas. Aujourd’hui, je vis une situation post-ski confortable, que je dois aux relations que j’ai nouées avec mes partenaires. Des sociétés avec les-quelles je collaborais auparavant, comme Ovomaltine, Head et Audi m’accompagnent dans ma vie actuelle. Parallèlement, j’ai développé de nouvelles relations avec différentes autres entreprises, telles l’horloger Corum et les vêtements Kjus. Je suis ambassadeur, parfois employé, de ces marques, en

fonction des différents événements organisés, mon agenda est bien rempli».

Néanmoins, le ski occupe toujours une certaine place ?Evidemment, je suis très intéressé et attentif à ce qui se passe dans ce qui reste mon sport de prédilection. Enfant des montagnes neuchâteloises, je suis actif dans le soutien aux jeunes skieurs de l’arc jurassien, que ce soit au niveau financier, dans la recherche de partenaires et sponsors, mais également pour ce qui touche à l’aspect sportif bien entendu. Il existe maintenant depuis trois ans un système école et sport qui fonctionne bien dans notre région. Ce centre de performance labellisé suisse-ski travaille étroitement avec une école à Neuchâtel et une autre à Bienne. J’ai un grand plaisir à être partie prenante de cette aventure».

Comme Jean-Claude Killy, Luc Alphand, mais aussi plus proche de la Suisse Philippe Roux, vous êtes attiré vers l’automobile ?«C’est un point commun qui est certainement lié au plaisir que nous éprouvons à nous déplacer vite dans un élément

Une expérience riche en enseignement au volant d’une Formule Renault sur le circuit de Magny-cours

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7Auto & Sport 241

Les après-ski de Didier Cucheque nous devons dominer. Sur des skis, comme au volant d’une voiture, il y a de l’adrénaline, une pression à gérer, la recherche du contrôle du danger, une sensation de vivre sur le fil du rasoir. On peut résumer cela comme une addition de sensations qui se traduit par une saine addiction à assouvir».

Quel parallèle faites-vous entre le ski et le pilotage sur circuit ?«Le matériel est différent mais l’approche du réglage reste le même. Pour autant, je ne ressens pas encore les sensations qui permettent de changer les réglages d’une voiture, mais c’est assez proche du ski. Différents paramètres sont à mettre dans l’ordre pour avoir un ski rapide, je comparerais les carres aux pneumatiques, la chaussure aux amortisseurs et au volant. Le choix des trajectoires était pour moi instinctif, je l’ai acquis en grandissant sur des skis. C’est un feeling qui est pareil en voiture. La downforce et le grip d’une voiture sont à rapprocher de la prise de carre et l’affûtage des skis, c’est déterminant dans les courbes. Les lois de la physique sont à respecter, un virage trop serré à ski fait perdre du temps, c’est pareil en voiture. Je crois qu’un skieur, comme un pilote a une faculté à lire la vitesse et déclencher des réflexes au bon moment et au bon endroit. Vingt ans de compétition à haut niveau permettent d’approcher assez vite un degré de pilotage respectable en voiture, mais il faut rester réaliste, je n’ai pas l’âge de refaire une carrière. Mon but est essentiellement ludique, je veux prendre du plaisir au volant, en sécurité et sans autre ambition».

C’est cette recherche du plaisir qui vous a conduit au volant d’une monoplace de formule Renault ?«Effectivement, j’ai vécu une très belle expérience sur la piste de Magny-Cours dans le cockpit d’une FR 2.0 du team Jenzer, avec laquelle j’ai eu la chance de participer à trois courses. Je suis arrivé sur cet événement après une première

découverte du pilotage quelques mois auparavant, par l’inter-médiaire de mon partenaire Audi. J’étais convié à une jour-née événementielle sur le circuit du Nürburgring, puis de fil en aiguille, j’ai été invité à prendre le volant d’une Audi R8 LMS. Ce premier contact m’a permis de faire la connaissance de Rahel Frey, qui s’est chargée de m’inculquer les bases du pilotage. Une journée très intéressante qui a ensuite débouché sur une autre instruction de deux jours, encore plus pointue, qui m’a permis de franchir un nouveau cap et devenir moi-même instructeur sur quelques événements organisés pour les clients de la marque».

Une occasion d’avoir Didier Cuche comme instructeur ?«Pourquoi pas, quelques journées réservées aux clients Audi sont programmées cet hiver à Davos. Ces événements qui mêlent pilotage sur glace et ski sont très appréciés et j’ai personnellement hâte d’y être».

A l’écoute des conseils avisés de Rahel Frey

Attaché à la relève du ski helvétique auprès des jeunes

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zurich assurance8Auto & Sport 241

Eviter les incendies à Noël

ACS

Auto

12/

2013

L’hiver est la période idéale pour mettre à nouveau en marche les cheminées, les poêles en faïence et à bois et allumer plus de bougies. Cela crée une chaleur agréable et une atmosphère conviviale.

Malheureusement, rien qu’aux périodes de fêtes de fin d’an-née, environ 1’000 incendies ont lieu dans les habitations d’après les statistiques suisses relatives aux incendies.

Un feu du diable dans le salonLes cheminées et les poêles en faïence peuvent provoquer un incendie si des étincelles ou des morceaux de bois brûlants sortent du feu. Les objets facilement inflammables à proximité du poêle peuvent prendre feu, p. ex. les rideaux, les tapis et même les meubles rembourrés. Cela provoque régulièrement des incendies dans les maisons et les appartements selon le Centre d’information pour la prévention des incendies (Cipi). Il faut donc respecter une distance de sécurité entre le feu et les

Rien qu’à Noël et au Nouvel an, à peu près 1000 incendies ont lieu en Suisse dans les habitations. La plupart d’entre eux peuvent être évités.En prenant quelques précautions, il est facile d’éviter les incendies chez soi tout en ayant des bougies allumées et la cheminée en marche.

Roger Besse, Responsable marché Suisse romande, Zurich Suisse

objets inflammables. Afin que votre cheminée ne devienne pas un feu du diable, le Cipi recommande une barrière métallique ou un vitrage pour la cheminée. Ces dispositifs protègent de manière fiable mais seulement s’ils sont fermés. Une fois le feu éteint, les cendres de la cheminée peuvent encore long-temps être brûlantes. C’est pourquoi, vous devez les jeter dans des contenants ininflammables et en aucun cas dans des sacs poubelles ou des boîtes en carton.

Surveiller de près les bougies et le sapin de NoëlOutre les cheminées et les poêles en faïence, les bougies allumées sont souvent la cause d’incendies en particulier pendant la période de l’Avent. Bien qu’avertis, on a souvent tendance à laisser des bougies allumées dans une pièce ou on les pose sur des surfaces inflammables comme du papier ou du carton, ce qui est propice au déclenchement d’un incendie. Les bougies et à plus forte raison le sapin de Noël portant de vraies bougies doivent être placés à une distance suffisante des matières inflammables et toujours être sous surveillance. Il est également important d’arroser régulièrement le sapin de Noël. En effet, un arbre sec brûle très vite!

Et si un incendie se produit quand même?Si un incendie se produit malgré les mesures de précaution, il faut garder son calme et respecter les règles suivantes en début d’incendie: 1. Appeler les sapeurs-pompiers en composant le 118 et prévenir les personnes en danger. 2. Sauver les personnes et les animaux et fermer les portes, quitter l’habitation par les issues de secours. Si la cage d’escalier est enfumée, rester chez soi et attendre les sapeurs-pompiers à la fenêtre. 3. Eteindre l’incendie de manière appropriée, p.ex. n’utiliser jamais de l’eau pour éteindre un feu d’huile. 4. Informer les sapeurs-pompiers à leur arrivée. Sa propre sécurité est en l’occurrence toujours primordiale.

Etre bien assuré en cas d’incendiePour assurer ses biens personnels, une assurance inventaire de ménage avec couverture suffisante fait en général l’affaire. En cas d’incendie, il est fort probable qu’une partie importante du mobilier soit détruite ou inutilisable. C’est pourquoi, il vaut aussi la peine de contrôler de temps à autre le montant de cou-verture. Toute personne sous-assurée doit s’attendre en cas de sinistre à une réduction des prestations. Les propriétaires d’une maison ou d’un appartement nécessitent une assurance contre l’incendie. Dans la plupart des cantons, il est obligatoire d’assurer les bâtiments et aussi les logements en copropriété au moyen d’une assurance bâtiment contre les incendies.

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Les coûts s’élèvent à CHF 780. — par personne et par place, nuitée et repas inclus. Une participation sans nuitée à CHF 580. — est possible en option. Le repas est compris dans le prix des deux options. L’inscription peut être effectuée sous le lien suivant: www.mercedes-benz.ch/winterexperience . Vous y trouverez également des informations supplémentaires relatives aux dates et aux sites d’accueil.

Du 12 au 25 février 2014: A Samedan/St. Moritz; stage de pilotage sur le terrain de la base aérienne, nuitée à l’Hôtel Saratzin Pontresina, qualifié d’excellent.Du 28 février au 7 mars 2014: A Saanen/Gstaad; stage de pilotage sur le terrain de la base aérienne de Saanen, repas dans le Saanewald Loge à Saanenmöser très apprécié et bien situé.

La «Winter Experience» de Mercedes-Benz

Des automobiles prestigieuses, des sites d’accueil formidables: du 12 février au 7 mars 2014, Mercedes-Benz offre la possibilité de lancer un défi à l’hiver sur quatre roues. Dans le cadre d’un stage de pilotage exclusif sur la neige et la glace, les personnes intéressées peuvent vivre la fascination et le savoir-faire du quatre roues motrices 4MATIC de Mercedes-Benz. Ladite „Winter Experience“ s’arrête à Samedan- St. Moritz et à Saanen-Gstaad.Le stage de pilotage „Driving Days“, on ne peut plus réussi, qui s’est dé-

roulé en été a motivé Mercedes-Benz à proposer un temps fort à un entraî-

nement dispensé aux automobilistes intéressés, en hiver cette fois-ci afin

d’éprouver et d’encourager leur talent de conduite. Après une partie thé-

orique intéressante la veille au soir, les participant(e)s de la «Winter Expe-

rience 2014» de Mercedes-Benz seront mis personnellement à l’épreuve

un jour durant avec les modèles quatre roues motrices 4MATIC. Pour

pouvoir procéder à une comparaison palpitante, des modèles classiques

à roues motrices arrière de Mercedes-Benz seront mis à leur disposition.

Des instructeurs très expérimentés démontreront comment le plaisir et

les conditions de sécurité fiables se concilient sur les On- et Offroad en

hiver également, comment on peut garder la tête froide lors de situations

de conduite difficiles et comment réagir correctement.

Le programme de deux jours de la «Winter Experience 2014» de Merce-

des-Benz, à la suite de l’arrivée individuelle des participant(e)s la veille,

comprend une nuitée à l’hôtel, repas inclus. Après un apéritif de bien-

venue, le premier bloc théorique suivra avec de nombreuses informa-

tions relatives à la technique de conduite pratiquée en hiver. Puis, les

participant(e)s pourront savourer un dîner pris en commun, échanger

en toute convivialité des expériences autour d’une table et déguster les

spécialités culinaires de la maison. La „Winter Experience“ commencera

le jour suivant à 8.30 heures et durera approximativement jusqu’à 17.00

heures. A cette occasion, six figures d’entraînement au total pourront

être effectuées à tour de rôle: le slalom, ledit «crochet ABS», la dérive

en boucle, l’Offroad, les manœuvres sur la neige et la glace ainsi que le

changement de voie. Réjouissez-vous d’ores et déjà des montées et des

descentes, des descentes en traversée et des déformations de la voie de

roulement dans des conditions hivernales.

Lancer un défi à la neige et la glace

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rencontre10Auto & Sport 241

«Garder un petit truc pour après»

Auto & Sport : Comment fait-on revenir la confiance après une saison difficile ?Didier Défago : Un gros débriefing a été fait, tant de la part des athlètes que des entraîneurs. On a corrigé

les choses qui n’ont pas fonctionné, mais on en saura plus d’ici deux ou trois mois.

Il y avait un point principal qui a fait que ça a moins bien fonctionné ?C’est plutôt l’accumulation de petites choses. On a eu pas mal de blessés ou d’athlètes qui sont revenus de blessure. A mon avis, la cause principale a été le manque de concur-rence durant les entraînements. Cette saison, on a créé des synergies entre les groupes, on s’est retrouvé entre 10 et 12 à s’entraîner ensemble. L’union fait la force, ça a toujours

été ma devise.

Vous êtes champion olympique en titre. Vous contenteriez-vous d’une médaille de bronze à Sotchi ? Elle me suffirait, ou je dirais plu-

tôt qu’une médaille est l’objectif. On a vu en 2010, les trois premiers

finissent en 9 centièmes, ça se joue à peu de chose.

Pour finir votre carrière en beauté ?C’est difficile à dire. Je suis conscient qu’il ne me reste pas 15 saisons. Il y a d’abord cette saison, et j’ai envie de me battre jusqu’à la dernière course. Après, je vais me poser pour savoir ce que sera mon avenir. Ce sera au maximum deux saisons, celle-ci et la suivante.

Le virage le plus difficile, le passage de la carrière sportive à la vie civile ?C’est difficile pour chaque sportif de haut niveau, que ce soit dans un sport d’équipe ou individuel. Je fais ce que j’aime, j’ai toujours cette motivation, cette envie d’avoir des pous-sées d’adrénaline dans mon sport. On ne va pas dire que tout est permis, mais pendant ces 2 minutes, personne ne me dit ce que je dois faire.

Le sport automobile pourrait-il combler à l’avenir ce besoin d’adrénaline ?Je pense, mais je suis conscient que ce sport est très difficile d’accès en Suisse. Ce qui me tiendrait à cœur, ce serait de participer à une épreuve du style Rallye du Valais.

Cela n’aurait pas été possible cette année ?Chaque chose en son temps. Je préfère garder un petit truc pour après ! C’est un sport qui demande des réflexes, mais qui exige aussi beaucoup d’expérience. L’expérience, ce

Sotchi en attendant le Rallye du Valais et le Dakar? Didier Défago avoue un penchant pour le sport automobile. Discussion à bâtons rompus... par Pierre Thaulaz

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11Auto & Sport 241

«Garder un petit truc pour après»sont les kilomètres. J’ai eu l’occasion de rouler cette année en formule Renault, sur le circuit annexe de Magny-Cours. J’ai également piloté une formule Ford à Bourg-en-Bresse, ainsi que des voitures groupe N sur un circuit-terre en Italie, en compagnie de Philippe Roux. Une année, je suis allé en Finlande avec une bande de copains. On a tourné sur glace, là le moniteur n’avait pas besoin d’expliquer les trajectoires. Ça coule de source. Il y a certaines choses que j’ai apprises, comme le transfert de masse de la voiture, les freinages. Par contre, je suis très mauvais en mécanique.

Et le rallye-raid ?C’est aussi quelque chose qui me trotte dans la tête. C’est plus l’expérience humaine qui m’intéresserait. J’ai lu le bou-quin de Luc Alphand sur sa première expérience du Dakar. Il était à fond d’entrée, son copilote disait : «On n’arrivera jamais au bout.» Le Dakar, je le compare à l’ensemble d’une saison de ski. On part, on cherche le rythme, on perd peut-être une heure pour ménager la mécanique, mais on peut en gagner deux le lendemain.

Cette année, vous étiez à Ollon-Villars ?Avec une California. Un cabrio, ce qui procurait un peu plus d’adrénaline. C’est la première fois que j’avais une Ferrari dans les mains. Les reprises sont plus violentes et je peux freiner plus tard. Mais la grosse différence avec le ski, c’est la carrosserie. Je ne dis pas que le sport automobile n’est pas dangereux, mais ils ont fait de gros progrès sur le plan de la sécurité du pilote. On a beau faire des progrès avec les skis et les filets au bord des pistes, c’est toujours l’athlète qui percute. Il n’y a pas de carapace autour.

La descente, ce qui se rapproche le plus du sport auto ?Il y a une ressemblance, surtout au niveau de la vitesse et

de la lecture des trajectoires. Il faut très bien connaître ses skis, comme il faut très bien connaître sa voiture. Mes skis, je sais exactement comment ils réagissent sous mes pieds. Tandis que la voiture…

Une évolution du matériel un peu similaire à la F1 ?Oui. On recherche toujours plus le petit centième. On voit aussi une énorme évolution dans les combinaisons, et on effectue des séances en soufflerie pour étudier sa position. Il y a certaines similitudes entre la mise au point de la voiture et la mise au point du matériel, chaussures, skis, affûtage des carres, préparation du ski avec le serviceman. Un peu comme l’ingénieur pour le réglage des suspensions de la voiture.

De la télémétrie à skis ?Ça n’existe pas, et tout ce qui est radio est interdit.

Du carbone dans les skis ?Plutôt du bois, au niveau du noyau, et de la fibre de verre. Il y a eu quelques essais avec le carbone, mais c’est un matériau rigide. Le ski doit pouvoir encaisser une grosse déformation et l’absorber le plus possible.

Vous roulez toujours Audi ?Oui. C’est un partenaire de la Fédération et de la Coupe du monde.

Quel modèle ?A6 3 litres diesel. Pour avaler des kilomètres, c’est extraordinaire.

Pendant la saison, vous conduisez ?Je ne suis pas nécessairement au volant. Rouler demande quand même une grosse attention, une grosse énergie, et 6-7 heures de route, ça fatigue un petit peu. En Europe, on fait tout en voiture, à part la Scandinavie. Ma voiture per-sonnelle, je la prends jusque chez l’entraîneur et je fais en général le trajet avec lui ou avec le serviceman.

Ça a évolué depuis l’époque des Roux et Collombin ?Ce qui a évolué, c’est qu’on peut rouler moins vite. Et puis, on n’est pas à l’abri d’un accident. Il faut prendre son mal en patience.

De mauvais souvenirs sur la route ? C’est vrai que j’ai eu un accident avec un motocycliste. Malheureusement, je lui ai coupé la route à une intersection. Malheureusement, ça arrive. C’est plutôt une faute, entre guillemets, d’attention.

Le sport automobile comme exutoire ?Tout à fait. Tester ses limites sur un circuit, avec une cer-taine sécurité, pour être beaucoup plus tranquille après, sur la route.

Et faire comme Philippe Roux ?Pourquoi pas ? Il dit chaque fois que c’est son dernier Rallye du Valais mais chaque année il est au départ.

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portrait12Auto & Sport 241

«Cela vaut largement un tableau»

Auto & Sport: Votre père était garagiste. C’était com-ment, vos dimanches en famille?Pierre-Marcel Favre: Grâce à son métier, on était parmi les rares à avoir une bagnole. Surtout, on en

avait de magnifiques, puisque c’étaient les voitures d’occa-sion du garage. Je me souviens surtout d’une DKW décapo-table fantastique. Mon père étant d’origine fribourgeoise, de Pont près d’Oron, on partait très régulièrement dans la région de Semsales. Et lorsqu’on quittait le canton de Vaud pour le canton de Fribourg, les routes étaient encore en terre.

C’était particulièrement frappant! On voit bien l’immense rattrapage effectué par le can-

ton de Fribourg.

Ces sorties du dimanche vous ont-elles donné le goût des voyages?J’ai visité 105 pays, je repars en Indonésie à la mi-novembre (réd.: interview réalisée fin octobre) pour découvrir des coins que je n’ai pas encore vus, à Bornéo notamment. Mais je ne pense pas que ce goût des voyages remonte à cette période. C’était quand même modeste comme parcours…

Des voyages un peu partout dans le monde, mais pas for-cément en voiture?Non. J’ai eu deux Aston Martin, plusieurs véhicules histo-riques, j’aime bien la voiture, mais sans folie. Ce n’est pas du tout une obsession.

Simplement un outil?Un outil et, à l’extrême, c’est aussi une sculpture. Une très belle carrosserie, je reviens à Aston Martin, cela vaut large-ment un tableau.

Vous n’avez plus d’Aston Martin?Non. J’ai vendu la V8 Vantage l’année dernière, mais rien n’est définitif.

Quand vous avez débarqué la première fois en Albanie, il n’y avait pas de voitures dans la capitale. La voiture en ville, c’est la vie?Je fais partie de ceux qui ne sont pas du tout hostiles à la voiture en ville, même si elle cause des embouteillages. D’ailleurs, bon nombre de ces embouteillages sont provo-qués par des autorités qui s’acharnent à dresser des obs-tacles de tous les côtés, ce qui ralentit le trafic et pollue un maximum. Cette politique est malsaine. Ce qui compte, c’est la fluidité du trafic, un nombre important de parkings de proximité, et que les transports publics ne soient pas en lutte avec le transport privé mais en complémenta-rité avec lui. On oublie que les voitures d’aujourd’hui polluent infiniment moins qu’hier. Elles consomment beaucoup moins et consommeront toujours moins. La voiture électrique en est à ses balbutiements, elle va prendre de l’importance, et n’oublions pas les véhicules à gaz naturel. La principale cause de la pollution, ce sont les chauffages domestiques et non les voitures.

Par rapport à d’autres pays, l’automobiliste suisse est-il davantage brimé?

Ce qui est sûr, c’est qu’on a tendance à surenché-rir de manière systématique. On le voit aujourd’hui

avec les problèmes bancaires, et c’est également le cas avec la voiture. Un peu plus de responsabilité, ça

ne fait pas de mal, c’est même souhaitable dans tous les domaines.

Editeur dont la renommée a largement dépassé les frontières, Pierre-Marcel Favre n’est pas insensible au charme d’une belle carrosserie. Normal, son père avait les plus belles… Par Pierre Thaulaz

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13Auto & Sport 241

«Cela vaut largement un tableau»

En 2012, vous avez cédé la majorité de vos parts à Vera Michalski. Vous conservez la présidence des Editions Favre?Apparemment (il se retourne sur son immense bureau, avec vue sur la cathédrale de Lausanne).

C’était important de garder cette indépendance?La question ne se pose ainsi. Lorsqu’on a une entreprise et que le l’on veut s’assurer de sa dura-bilité au-delà de soi-même, il faut s’organiser. Je suis sur un projet de bouquin en rapport avec l’éter-nité, tout en sachant fort bien que vous et moi on n’est pas éternels. Dans cet esprit, l’accord sur l’actionnariat de la maison d’édition avec Libella (réd.: la maison d’édition de Vera Michalski) était une bonne chose.

Vous êtes officier de la Légion d’honneur…Je suis aussi officier des Arts et des lettres. Double officier, c’est déjà un peu plus rare.

C’est important pour vous ces reconnaissances?C’est important pour absolument tout le monde. Il n’est pas désagréable que certains considèrent que vous avez réalisé des choses valables.

Vous avez étudié l’architecture, vous êtes ouvert à plein de sujets. Ça a été difficile de choisir?Oui, parce qu’on peut avoir des pulsions contra-dictoires. J’ai même passé une licence de pilote professionnel, et je me suis demandé à l’époque si j’allais poursuivre dans cette voie. Il y a un car-refour, on ne peut pas tout faire…

Vous n’êtes pas un adepte du péage urbain?Le type qui a inventé ça, on devrait lui renvoyer la balle et l’enfermer lui, plutôt que nous enfermer.

Vous avez fondé le Salon du livre qui était un immense suc-cès. Vous avez connu moins de réussite avec le Musée de l’automobile…Pour le Salon du livre, j’avais les coudées totalement franches et j’ai rencontré peu d’obstacles lors de sa réalisation. Le Musée de l’automobile, c’était exacte-ment le contraire. Il y avait un nombre de partenaires extrava-gant, des contradictions à gérer. J’ai décidé malgré tout d’ouvrir et j’ai dit à ceux qui voulaient le pouvoir qu’ils pourraient le prendre à l’ouverture. Ce que j’ai fait.

Comment était partie l’idée?Le restaurateur de Palexpo m’avait dit: «M. Favre, les halles d’exposition, les restaurants et les par-kings sont vides une grande partie de l’année. Est-ce qu’on ne pourrait pas faire quelque chose de plus permanent?» Sachant qu’il y avait à Genève une histoire de l’automobile, le Salon de l’auto, l’autoroute, soit un certain nombre de bonnes conditions, j’ai formulé cette idée de Musée de l’automobile. Et comme personne ne bougeait une oreille, je leur ai dit: «Vous voulez que je le fasse?»

La même concurrence entre auteurs qu’entre collectionneurs?Elle n’est pas de la même nature, mais la compé-tition entre auteurs est une réalité.

Vous avez édité plus de 1’400 livres. Si vous ne deviez n’en garder qu’un?On ne peut pas réduire… S’il y a eu une telle pro-duction, c’est qu’il y a à coup sûr quelques cen-taines de livres qui ont le mérite d’exister.

Il n’y en a pas un qui reste sur votre table de chevet?Je ne suis pas à ce point nombriliste. Au contraire, j’ai une bibliothèque avec un exemplaire de chaque bouquin publié.

Votre moment préféré? Lorsque le livre sort?L’intérêt du métier, c’est la multiplicité des ren-contres. Il faut faire connaissance en profondeur avec les gens, après, c’est la concrétisation, la gestation. La sortie du livre, c’est une satisfaction.

photo: Corminboeuf

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passion14Auto & Sport 241

«On a dû mettre trois vaches en garantie»

Auto & Sport : Que représente cette Land Rover de 1963 ? Ernest Buri : J’avais 14 ans et demi lorsque j’ai lu dans la Feuille d’avis de Lausanne que l’armée

désirait acquérir des Land Rover pour remplacer ses Willys. Quand j’ai fait part à mon père de mon projet d’acheter une Land Rover semi-privée à l’armée, il s’est foutu de moi : «Il faut oublier. On ne peut pas acheter un véhicule comme ça, on n’a déjà rien.» J’ai répondu : «Je vais essayer de me débrouiller.»

Et de 14 ans et demi à 19 ans, vous avez mis de l’argent de côté ?Oui. Je vendais des lapins, je faisais des remplacements

agricoles, déjà du temps de l’école. En 9e année, j’allais traire tous les matins à Domdidier avant de remonter à Oleyres. J’ai revu mon régent 40 ans plus tard à une assem-blée des communes vaudoises. Il m’a dit : «Je me faisais du souci pour toi. Tu arrivais toujours à 7 heures, mais à moitié foutu.» J’ai mis quelques francs de côté et quand je suis parti en Suisse allemande, mon patron m’a dit : «100 francs par mois, c’est le tarif usuel pour les pommeaux de Suisse romande, si tu bosses bien je te donne 200 francs.» Le véhicule coûtait 12’000 francs, mais on ne payait que la moitié en intégrant l’armée. A 19 ans, j’avais pu mettre 3’000 francs de côté, il en manquait encore 3’000. Mon père n’avait pas un rond, alors on a dû mettre trois vaches en garantie pour pouvoir toucher ces 3’000 francs à la banque.

Land Rover de 1963Moteur essence 1560 cm3, 75 ch, 4 vitesses, 7 places, soupapes en tête, phares d’obscurcissement (11 ans à l’inspection durant la guerre froide!), pneus diagonaux Maloya de l’armée dans un coin du garage et ceinturons pour attacher les enfants…

50 ans après… C’est une belle histoire que nous confie Ernest Buri, propriétaire depuis le 1er novembre 1963 d’une Land Rover de l’armée suisse. Par Pierre Thaulaz

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15Auto & Sport 241

Vous avez donc intégré l’armée ?Oui, mais auparavant, je suis allé toucher la Land Rover à Thoune, le 1er novembre 1963. On devait rouler en principe 700 kilomètres avant d’entrer à l’école de recrues, pour l’avoir bien en main. Je me suis présenté à Bière le 20 juillet 1964. Comme j’étais bilingue, le commandant de l’école m’a pris à part : «C’est vous qui ferez mon chauffeur !» J’étais bien content, jusqu’à ce test de condition physique sur 50 mètres, réalisé au huitième jour. Au bout de la piste, de vieux toubibs civils nous examinaient : «Tu vas tout de suite t’asseoir ici !» Je me suis assis sur le tabouret, on a fait venir mon caporal et le sergent-major. Je me sentais bien, mais ils m’ont emmené à l’infirmerie, puis à la clinique La Source, à Lausanne. Le lendemain, je suis rentré à la caserne : «Buri, demain vous allez toucher vos habits civils. Vous posez votre matériel militaire, vous rentrez à la maison !»

Le cœur ?On me prédisait la mort à 30 ans. Mon médecin de famille m’a rassuré : «Il faut faire attention, ne pas bosser jusqu’à ce que tu verses. Et puis, pas d’alcool, pas trop de folies et une vie régulière.» C’est ce que j’ai fait et je suis toujours là.

Et vous avez gardé la Land Rover…Je pleurais en rentrant de Bière. J’aimais la disci-pline, je voulais faire un bout de carrière militaire. Quelques jours après, Berne m’a proposé deux variantes. Soit je redonnais le véhicule à l’armée et on me remboursait les 6’000 francs, soit je payais encore 6’000 francs et je le gardais. J’ai dit au père : «Je veux la garder, j’ai déjà vécu avec cette voiture.» Cette fois, il a dû mettre toutes les vaches de l’écurie en garantie.

Elle a combien de kilomètres aujourd’hui ?370’000. Et comme c’est un véhicule qui a sur-tout travaillé à la campagne, car on faisait aussi les champs et du débardage en forêt, ça corres-pondrait à un demi-million de kilomètres. La boîte de vitesses est d’origine, la boîte de transfert est neuve et le différentiel arrière a été changé.

Un véhicule qui a beaucoup servi ?Dès que je suis rentré de l’école de recrue, j’ai commencé le déneigement pour la commune. L’hiver, quand les routes n’étaient pas très bonnes, je descendais les chars de betteraves à la gare et je remontais de l’engrais pour les pay-sans, bloqués avec leurs tracteurs. La Land Rover a aussi fait des enterrements, elle a accueilli des cercueils ! J’allais également chercher le vin pour

la commune avec le char agricole ordinaire qui n’était pas équipé de freins directs. Je roulais à 25 km/h pour ne pas casser les 2’000 bouteilles. Et quand on montait à Gstaad avec deux chars de paille, les gendarmes nous arrêtaient et vérifiaient si les attelages étaient bien entretenus. Avant de repartir, on profitait du quai de la gare pour placer le second char sur le premier. A 9 heures du soir, on était de retour.

Ce véhicule, c’est toute votre vie ?C’est ma doublure. J’aurais pu m’en débarrasser mais mon fils m’a dit : «Celle-là, tu la gardes dans la famille.» On l’a amenée dans un atelier spécialisé à Gland où elle a été restaurée.

Votre femme n’a jamais été jalouse ?Elle possédait une VW Coccinelle. Quand mon père a vu que ça donnerait quelque chose, une fille de la ville qui marie un terrien, il m’a averti : «La fille, tu peux l’avoir mais la bagnole je ne la veux pas.» Alors on a vendu la VW et acheté un vélomoteur… Mais on avait toujours la Land Rover.

Elle aimait la conduire ?Pas trop. La Coccinelle était plus petite, elle m’a pété deux ou trois fois le rétroviseur.

Votre fils a roulé dans le désert avec la Land Rover. Ça lui a plu ?Il l’a plantée une fois mais c’est lui qui a été le moins ensablé. Il est comme moi, il n’est pas téméraire. Et la Land Rover, il la connaît aussi bien que moi.

Vous n’avez jamais dépassé les frontières ?Les moyens financiers ne le permet-taient pas. On devait être à la mai-son du 1er janvier au 31 décembre.

Quel âge avez-vous ?70 ans dans quelques mois.

La même émotion face à la Land Rover qu’à 19 ans ?C’est de la nostalgie pure. J’ai réussi à tenir et elle est toujours là. Gabriel est fier de dire : «C’est celle à mon père, celle de son école de recrue.» Quand j’aurais fermé les yeux, ils en feront ce qu’ils en veulent.

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sport automobile16Auto & Sport 241

Le jour de gloireest arrivéVainqueur des 6 heures de Bahrein au volant de la Toyota TS030 Hybride, avec ses équipiers Stéphane Sarrazin et Anthony Davidson, Sébastien Buemi a signé son premier succès de niveau mondial. Par Gérard Vallat

Réserviste de Red Bull en F1, Sébastien Buemi patiente en espérant que la roue tourne, hélas la tendance économique

actuelle n’est guère favorable à un retour de l’Aiglon dont le talent n’est plus à prou-ver. Un talent au service de Toyota, qui lui a permis de s’imposer lors de la dernière course du championnat du monde d’endu-rance. Après sa 2e place aux 24 Heures du Mans, voilà le pilote Toyota replacé sur l’orbite du succès. Il ne fait guère de doutes qu’il figurera parmi les favoris au titre mondial en 2014. Champion en titre de la discipline, Marcel Fässler a quant à lui vécu une saison qui ne lui a pas permis de conserver sa couronne, malgré trois victoires à Spa, Sao-Paulo, et Shanghai, auxquelles il faut ajouter les 12 heures de Sebring hors championnat. Deuxième à Bahrein, le Schwytzois sera lui aussi sur les rangs du championnat 2014. Un cham-pionnat WEC duquel sera également Neel Jani, notre pilote du mois qui vient d’être rejoint par Mark Weber chez Porsche.

Marcel Fässler, Benoit Treluyer et

André Lotterer

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17Auto & Sport 241

Après sa bonne saison en FR 3.5, Nico Muller a été invité à prendre le volant de deux monoplaces de GP2 sur le circuit d’Abu Dhabi. Peut-être une piste 2014 pour le jeune et talentueux bernois, mais on évoque également une possibilité de volant au sein de l’équipe Audi Motorsport. A suivre…

Invaincu depuis 2009, Edoardo Mortara a décroché sa 6e victoire d’affilée dans les rues de Macao. Aussi à l’aise au volant de son Audi R8 LMS GT3 que dans le baquet de la même voiture version Cup, le Genevois s’est imposé deux fois dans l’ancienne colonie portugaise cette année. Mais la plus belle de ces victoires est certainement celle qui l’a opposé à Alexandre Imperatori lors de la «Macao GT Cup». Au volant d’une

Mortara gagne, Imperatori en embuscade

Nico Muller

Porsche RSR, l’autre genevois menait la course jusqu’à l’amorce de l’avant dernier tour, quand Edoardo Mortara, parti en 2e position, profitait d’une légère hésitation du pilote Porsche à dépasser un attardé. Glissé dans un trou de souris, Mortara s’envolait vers son 6e succès, tandis que le malheureux Imperatori de faisait souffler la 2e place par la McLaren de Danny Watts. Troisième, il jurait de prendre sa revanche en 2014.

Malgré 3 victoires cette saison, Marcel Fässler a cédé la couronne mondiale à ses équipiers de l’Audi n°2

Mortara (audi) et Imperatori (Porsche) au coude à coude

Et de 6 pour Edoardo Mortara Belle 3e place pour Alexandre Imperatori

Fin de saison en apothéose pour Sébastien Buemi qui la conclutpar une victoire à Bahrein

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sport automobile18Auto & Sport 241

F1 et RTS, la fin d’une époque !

Symbolique, le clap de fin de l’ère du moteur V8 atmosphérique ponctue également le retrait de Mark Weber, le «rétrogra-

dage» de Felipe Massa chez Williams, puis l’arrivée de Pastor Maldonado et ses pétros-dollars dans le rôle d’équi-pier de Romain Grosjean, mais aussi la création de l’explosif tandem Alonso/Raikkonen, au sein d’une Scuderia Ferrari qui promet une saison… «intéres-sante». Autre nouveauté notoire pour les téléspectateurs suisse qui vivront leur

passion télévisée par l’intermédiaire d’une nouvelle voix. Après six années pleines, durant lesquelles il avait réussit la transition avec Jacques Deschenaux, Maïque Perez quitte à son tour son baquet de commentateur. Attiré par les sirènes du hockey sur glace, un sport dans lequel il occupe le poste de res-ponsable de la communication au sein du Lausanne Hockey Club, celui que l’on peut désormais nommer «l’ancien Monsieur F1» de la RTS nous parle de ses années passées sur les circuits.

Comment êtes-vous arrivé à commen-ter les Grands Prix de F1 ?«C’est un long chemin qui a débuté alors que j’étais encore adolescent. Je devais avoir une quinzaine d’années quand j’ai commencé à faire de la radio associa-tive à Lausanne par hobby. J’y suis resté durant cinq ans, avant d’aller à Radio Framboise, devenue Rouge FM. Au début, je faisais un peu «bouche-trou», mais c’est devenu plus sérieux dès le moment où j’ai réellement commencé mon stage de journaliste durant quatre ans. Ensuite je suis passé à TVRL, la télé lausannoise pendant un an, avant d’être engagé par la TSR en 2000. D’abord à Fribourg pendant un an, avant d’entrer au service des sports, mais la F1 c’était pour plus tard».

Vous aviez pour objectif de suivre la F1 ?«On m’avait demandé quels étaient les sports que je préférais. C’était le hockey sur glace, le football, le rallye que je suivais de près, et la F1, mais je savais bien sûr que Jaques Deschenaux, le spécialiste, était en place. La ques-tion s’est posée ensuite de savoir si je serais intéressé de prendre la suite après la retraite de Jacques. Ma réponse a été immédiate et dès cet instant j’ai été «formé» au paddock en accompagnant Jacques Deschenaux sur différents Grands Prix en Europe. J’avais commencé par commenter quelques séances d’essais qualificatifs en 2004 ou 2005, et c’est naturellement que j’ai pris la suite dès 2008. Il faut dire qu’il n’y avait pas vraiment d’intéressé par la F1».

En fait vous avez été adoubé par Jacques Deschenaux ?«Tout à fait, on peut dire ça. J’ai eu la chance d’intégrer le milieu de la F1 par l’intermédiaire de Jacques Deschenaux qui le connaissait depuis de longues années. Jacques était connu de tous les acteurs de ce sport et il est une ency-clopédie vivante de la F1. Les quatre années de «formation» m’ont bien aidé

Le nuage de fumée du Renault V8 dans lequel a pris fin le brillant exercice 2013 de Romain Grosjean est tombé comme un couperet qui illustre assez bien la situation actuelle d’une F1 en pleine mutation. Par Gérard Vallat

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19Auto & Sport 241

F1 et RTS, la fin d’une époque !évidemment. J’étais bien préparé, mais après il faut savoir affirmer sa person-nalité et son style. Jacques me disait «surtout, ne fais pas du Deschenaux» ! Alors évidemment, le changement ne convient pas toujours à tout le monde et j’ai longtemps entendu «c’était mieux avant», mais aussi, «enfin du change-ment». C’est inévitable».

Le malheur de Sébastien Buemi d’avoir perdu son volant en F1 a fait le bonheur des téléspectateurs ?«Je connaissais Sebastien depuis quelques années. J’avais fait sa connais-sance lors d’un meeting sur lequel j’ac-compagnais Jacques Deschenaux, je crois que c’était en 2005. Buemi roulait en formule BMW en marge de la F1 et Jacques avait décidé de faire un sujet sur ce jeune gars vaudois qui semblait prometteur. C’est vrai que son «mal-heur» que j’espère passager, de ne plus être titulaire en F1 nous a permis de nous offrir un consultant de choix. Mais j’avais également commenté quelques courses avec Romain Grosjean quand il était en GP2, mais c’était avant le pas-seport français».

Vous avez eu la chance de vivre le retour de deux Suisses en F1 ?«C’est vrai que depuis Marc Surer il n’y

avait eu que quelques passages éclairs de Suisses, avant l’arrivée de Sébastien Buemi et Romain Grosjean. C’était fantastique de vivre ces événements. Même si du côté de Grosjean on a un peu mis de côté son passeport suisse. Mais c’est la règle du jeu, la France l’a énormément soutenu, alors la consé-quence inévitable était qu’il aille dans un sens plus tricolore. Les attachés de presse le dirigent davantage vers les chaines françaises que la RTS».

On regrette que notre télévision ne consacre pas davantage d’espace aux autres disciplines du sport automobile dans lesquelles les pilotes suisses brillent ?«Hélas, j’ai le même regret. Les diri-geants de notre télévision se sentent

affranchis de leur devoir d’information en diffusant la F1. Ils estiment qu’ils ont fait leur part de sport automobile. C’est vrai qu’il y a beaucoup de réus-site de nos compatriotes dans ce sport qui passent sous silence. J’ai toujours tenté d’informer des résultats dont j’avais connaissance lors des retrans-missions, mais hors ce schéma il est très compliqué de pouvoir en parler. J’ai beaucoup poussé pour que nous nous intéressions davantage à l’endurance et au Mans en particulier. D’autant plus que notre consultant est pilote officiel d’un constructeur, que Marcel Fässler a gagné deux fois les 24 Heures, qu’il y a Rebellion, un team Suisse en LMP1 et d’autres en LMP2. La réponse était niet ! Ce n’est pas faute d’avoir essayé, Je suis le premier à le regretter».

Maïque Perez et Sébastien Buemi, un duo de choc

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««

politique routière20Auto & Sport 241

Erreur de castingAlors que tous les instituts de sondages prévoyaient un scrutin très serré, le résultat de la votation sur l’augmentation de la vignette autoroutière est inespéré. Par Charles Friderici

Charles Friderici

Plus de 60 % des citoyennes et des citoyens ont refusé un projet mal ficelé et flou qui a démontré une totale méconnaissance de ses dossiers par Madame la Conseillère fédéral Doris Leuthard et de bien d’autres

hommes politiques. Je préfère ici parler de méconnaissance des dossiers plutôt que de « tromperie » selon les termes employés par les opposants à cette augmentation de 150 % de ce petit auto-collant qui garni nos pare-brises.

Première erreur de casting !Le terme de « tromperie » pouvait paraître excessif. Il s’est pourtant avéré exact au soir du scrutin, lorsque même les partisans de cette augmentation reconnaissaient que pas 1 franc ne serait consacré à la réalisation du grand contourne-ment de Morges ou que la vignette ne serait pas obligatoire sur les routes qui éviteraient Le Locle et la Chaux-de-Fonds.

indépendamment des mots d’ordre des partis et des associations,je voterais « non » à ce projet démentiel, concocté par des hommes

et des femmes politiques qui veulent avant tout plaire à leurs électeurs

Contrairement à ce que prétendent les associations éco-logiques (verts, ATE, etc.), étrangement muettes durant la campagne, les citoyennes et citoyens n’ont pas voté contre l’amélioration du réseau routier, mais contre le chèque en blanc donné aux autorités fédérales pour utiliser leurs deniers à des fins contraire aux buts de la loi.

Les usagers de la route ne veulent plus être considérés comme des « vaches à lait » !Comme nous l’avons affirmé dans ces colonnes, le Conseil fédéral aurait dû procéder par étapes, d’abord définir clai-rement un fonds d’infrastructures routières (FIR) et ensuite prévoir son financement (50 % des droits de base sur les huiles minérales, surtaxe autoroutière, vignettes, etc.). En inversant le processus, il s’exposait à un cinglant revers.

FAIF = nouvelle erreur de castingEn présentant son message sur les investissements ferro-viaires, le Conseil fédéral avait prévu justement un montant de 3,5 milliards de francs destiné en priorité à rétablir un équilibre entre les infrastructures ferroviaires entre Suisse alémanique et Suisse occidentale. Les Chambres fédérales ont alourdi un projet, pourtant déjà conséquent, et ont porté

ce montant à 6,4 milliards, ce qui semble largement exagéré.Le 2 décembre au matin, sur les ondes de la Première, Monsieur Benedikt Weibel, ancien Président de la Direction générale des CFF, qu’on ne peut taxer d’adversaire des transports publics, mettait en garde contre les surinvestis-sements qui, à terme, engendrent des coûts d’exploitation disproportionnés. Que dirait-on d’une petite commune (et elles existent) qui construirait une salle multi-fonctions, une piscine couverte et divers aménagement luxueux pour béné-ficier de subventions cantonales et fédérales, sans prévoir que ces infrastructures engendreront des coûts d’exploita-tion. C’est un peu le rôle d’apprentis sorciers qu’on joué les Parlementaires !

Nous ne sommes pas adversaires des nouvelles infras-tructures ferroviaires, bien au contraire, ceci en vertu de la

complémentarité des modes de transports. Mais il ne faut pas exagérer, surtout lorsque la majorité des dites infras-tructures sont réalisées sur le dos de personnes qui n’ont pas ou peu de possibilités de les utiliser. C’est ainsi que l’augmentation de la TVA la fera supporter à l’ensemble des habitants de ce pays, que les contribuables ne pour-ront déduire plus qu’une partie de leurs frais de transports sur leurs déclarations d’impôts et que les ponctions sur les usagers de la route sont définitivement ancrées dans la loi.

Encore une fois, le manque de vision globale du Conseil fédéral et des Chambres est flagrant. Il y a plus de 30 ans une commission fédérale a planché sur une « Conception globale suisse des transports » (CGST) qui nous apparaît aujourd’hui comme assez équilibrée. Le monde politique n’a eu de cesse de démanteler ces travaux pour en retirer ce qui lui semblait favoriser les transports publics.

Remettons l’église au milieu du village et travaillons ensemble à un rééquilibrage des moyens financiers qui profiteront tant aux usagers des transports publics qu’à ceux de la route.

Page 21: Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

Allumez vos phares.Désormais,

aussi de jour.

21Auto & Sport 241

bon conseilDes vacances qui tombent à l’eau à cause de cambrioleurs

Monsieur Franco P. de Locarno* voulait partir une semaine avec son amie pour des vacances bien-être en Autriche et profiter de l’occasion pour assister à une comédie musicale à Salzbourg.

La joie que tous deux s’étaient faite à l’idée de massages, de musique et d’un bon repas est toutefois partie en fumée lorsque, deux jours avant la date prévue pour le départ, des cambrioleurs ont saccagé l’appartement de Monsieur Franco P. La porte de derrière donnant sur la terrasse a été

forcée et ne pouvait plus se fermer correctement. Quelques meubles, en partie des objets de famille de valeur, ont été très endommagés, les voleurs ayant essayé d’ouvrir les tiroirs fermés à clé.

Monsieur Franco P. n’était plus d’humeur à partir en vacances. Et pour couronner le tout, les cambrioleurs ont fait des dommages considérables qui ont forcé Monsieur Franco P. à rester chez lui les jours suivants pour régler ses affaires avec la police et avec son assurance inventaire du ménage. L’annulation des vacances de la Toussaint n’était pas là le plus gros problème mais l’annulation de dernière minute de l’hôtel, du package bien-être et du concert a occasionné des frais élevés. Il a même parfois dû payer la totalité du prix. Néanmoins, en tant que membre ACS, Monsieur Franco P. n’a pas dû supporter lui-même les frais d’annulation. En effet, en tant que partenaire d’ACS, Zurich Assurances a pris en charge les frais d’annulation de l’hôtel et le prix des billets. Le couple a pu refaire le voyage plus tard et se remettre de ses émotions.

Avez-vous des questions sur la couverture ACS Premium? Rendez-vous sur www.acs.ch pour de plus amples informations sur tous les produits ou appelez-nous au: +41 31 328 31 11 – nous nous ferons un plaisir de vous conseiller!

Lorsque quelqu’un pénètre chez vous par effraction, c’est déjà suffisamment grave mais pour réparer les dommages survenus suite au cambriolage, Monsieur Franco P. de Locarno* a dû en plus annuler les vacances qu’il avait prévues.

Debora Virgilio, responsable du service Traitement des sinistres Assistance, Zurich Suisse (* le nom et le lieu ont été modifiés)

La conduite de jour feux allumés sera obligatoire à partir du 1er janvier 2014. Cette modification de la loi sur la circulation routière fait partie du programme Via sicura et a comme but de baisser

le nombre des accidents routiers.

Jusqu’ici, en Suisse, il était recommandé aux véhicules de rouler avec les feux allumés pendant la journée. A partir du 1.1.2014, cette recommandation est rempla-cée par une obligation. La Suisse s’adapte ainsi aux normes de nombreux pays d’Europe.

Circuler la journée avec les feux allumés est une mesure facile pour contribuer à la prévention des accidents. En roulant de jour avec les feux de croisement ou de cir-culation diurne enclenchés, les véhicules sont mieux perceptibles. Le risque d’accident est donc diminué pour chacun, motorisé ou non.

Conduite de jour feux allumés dès 2014

Deux possibilités : feux de croisementou feux de circulation diurneDe nombreux véhicules sont équipés de feux de circulation diurne d’usine. Ils fonctionnent lorsque le moteur est mis en marche. Les véhicules non équipés peuvent être adaptés ultérieurement par le garagiste. Une autre possibilité est d’allumer conséquemment ou automatiquement les feux de croisement. Rendez visite à votre garagiste afin de connaître la meilleure des solutions pour votre véhicule.

En circulant dans les tunnels, à la tombée de la nuit ou par mauvais temps, les feux de circulation diurne sont insuffisants, car ils sont trop peu puissants et n’éclairent qu’à l’avant du véhicule. Dans de tels cas, il reste donc obligatoire d’enclencher les feux de croisement.

ACS, TCS et ASTAG lancent une campagne d’information commune.

Vous trouverez plus d’informations dans le flyer annexé au présent journal: «Allumez vos phares. Désormais même de jour.»

Page 22: Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

test seat leon st22Auto & Sport 241

Le break chicPas de doute, il a fière allure le nouveau break Seat Leon ST. Après avoir été révélé au Salon de l’Auto de Francfort en septembre dernier, le voilà qui arrive sur nos routes et il ne manque pas d’arguments. Par Roland Christen

D’abord il y a la robe. Un capot joliment galbé, des flancs soulignés par des moulures tendues, des surfaces vitrées généreuses : cette fière Ibérique possède des arguments de séduction

redoutables. Et puis il y a la mécanique. A cet égard, éco-nomie d’échelle oblige, le constructeur espagnol n’avait que l’embarras du choix en allant faire son marché au sein du groupe Volkswagen auquel il est rattaché depuis 1986.

Gamme étendue de moteurs1.2 TSI de 85 ch ou 105 ch ; 1.4 TSI de 122 ou 140 ch ; voire 1.8 TSI de 180 ch : voilà pour les moteurs à essence.

Mais il y a aussi les groupes diesel : 1.6 TDI de 105 ch ; 2.0 TDI de 150 ch avec un couple de 320 Nm, et enfin, cerise sur le gâteau, 2.0 TDI poussé à 184 ch et un couple de 380 Nm. La consommation moyenne pondérée de cette dernière version se situe à seulement 4,3 l/100 km avec des émissions de CO

2 de 112 g/km. C’est franchement de

la belle mécanique et surtout très raisonnable en termes de consommation.

Dans l’air du tempsEt ce n’est pas tout, tant s’en faut. Le client a aussi le choix entre toute une série d’équipements qui vont du freinage multi-collision embarqué (de série) au détecteur de fatigue en passant par les assistants de feux de route, le maintien de la trajectoire, la régulation automatique de la distance, le système de régulateur de vitesse et la distance de sécurité défini: j’en passe et des meilleurs. Ainsi, ce break s’affirme comme une voiture moderne, bien dans l’air du temps. Il est proposé avec toute une série de packs permettant à l’utilisateur d’obtenir un véhicule quasiment sur mesure en fonction de ses besoins. Le caractère utilitaire – ou familial, selon l’application – est quant à lui mis en évidence par la soute dont la capacité va de 587 à 1470 litres.

Concurrence interneAu sein même de la famille Volkswagen, la Seat Leon ST a une concurrente, sinon un clone, à savoir le break Skoda Octavia. Alors, où se situe la différence ? N’est-ce pas une forme de concurrence interne ? La réponse à cette double question est somme toute très simple : Skoda propose un modèle qui se veut d’abord rationnel, lucide, empreint de sagesse. Le break espagnol, lui, joue davantage sur la séduc-tion et surtout l’émotion. Après tout il existe bien des familles dont les enfants se ressemblent mais dont les trajectoires personnelles divergent…

Page 23: Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

23Auto & Sport 241

test Fiat Freemont

L’italo-américainePar Roland Christen

Fiat Freemont, qu’est-ce que c’est? Cette question des quidams me l’ont posée une dizaine de fois alors que je m’extrayais de l’habitacle de ce grand 4x4 après l’avoir garé. La réponse est pourtant toute simple.

En effet, si aux Etats-Unis ce modèle est bien connu sous la dénomination Dodge Journey, sur le vieux continent ce robuste et grand 4x4 a reçu l’appella-tion Fiat Freemont. Pour l’heure ce véhicule connaît

encore un succès confidentiel mais c’est sûr qu’il mériterait bien mieux, d’autant que son prix inférieur à 40’000 francs en configuration 4x4 le positionne très avantageusement sur un marché où, il est vrai, la concurrence est sévère.

Diesel et essenceMa voiture d’essai était le modèle haut de gamme animée par un moteur quatre cylindres turbodiesel 2.0 litres (170 ch), traction intégrale et boîte automatique à six rapports. Son prix: 42’800 francs avec un équipement extrêmement complet, inclus système de navigation. Et pour les harpagons il existe même une version qui joue à fond la carte de la modestie. Elle reçoit alors un V6 essence de 3.6 litres (280

ch) et est proposée à partir de 39’350 francs. La différence la plus significative se situe évidemment au niveau de la consommation: 8,4 l/100 km pour le modèle V6 et 6,4 l/100 km pour la version diesel (données d’usine).

Confiance immédiatePas de doute, cette Fiat est plus américaine qu’italienne. Du constructeur turinois elle possède un certain chic, de la marque Chrysler – qui s’est mariée avec Fiat en 2009 – le Freemont hérite des avantages pratiques. Il y a de la place, beaucoup de place et l’accès à bord est très facile. D’emblée le conducteur se sent en confiance, le temps tout de même de s’habituer à des dimensions généreuses: 4,89 mètres de long pour 1,88 mètre de large et 1,72 mètre de haut. Pourtant, même dans des ruelles étroites cette italo-amé-ricaine fait montre d’une grande aisance grâce notamment à la position de conduite surélevée et aux divers radars qui signalent une approche excessive d’un obstacle. Le comportement routier respire la santé, même sur des routes au revêtement douteux le Freemont révèle une motri-cité difficile à prendre en défaut. En revanche le confort routier gagnerait à être optimisé, la suspension étant passa-blement ferme. Que disait donc le milliardaire Ostgood (inter-prêté par Joe E. Brown) amoureux de Daphné (Jack Lemmon) qui lui révèle être un homme à la fin du film «Certains l’aiment chaud»? A oui: «Nobody is perfect!»

Page 24: Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

le billet du président24Auto & Sport 241

La vignette,c’est non !

Avec 60,5 % de non, la Conseillère fédérale Doris Leuthard prend une énorme claque et n’a pas su sentir le vent tourner. A vouloir trop tirer sur le pianiste, celui se

rebiffe. Le citoyen n’a pas été dupe. Les soixante francs n’auraient pas été destinés à l’amélioration de nos autoroutes, mais à remplir les caisses fédé-rales comme les 10 milliards de ces dix dernières années. Les arguments du Conseil fédéral n’ont pas convaincu l’électeur. Il faut dire que les raisons avancées pour une augmentation de 150 % sen-taient l’arnaque à plein nez, ce d’autant plus que la Conseillère fédérale a laissé entendre que les taxes sur les carburants subiraient une augmen-tation de 12 à 16 cts voire 29 cts dans un avenir plus lointain. Pour elle, puisque les automobiles modernes, bourrées d’électronique, consomment moins, l’impôt sur le carburant ne remplit plus suf-fisamment les caisses de l’état, il faut donc trouver des fonds et le carburant est une source idéale qui, pour le moment, ne se tarit pas. La facilité, alors que nos élus fédéraux pourraient tout aussi bien réduire drastiquement le train de vie de l’Etat. Mais évidemment, faire payer le lampiste appelé auto-mobiliste ou camionneur est beaucoup plus facile et surtout, ne demande aucun effort de recherche d’économies dans le budget fédéral.

L’ACS et le TCS ont mené une campagne d’enfer contre cette mesure anti automobile. Ce qui nous gêne, c’est la même prise de position des Verts et de l’ATE qui ne veulent pas entendre le mot automobile. Cela leur donne de l’urticaire. Mais encore plus gênant, c’est la prise de position du PLR qui a soutenu le Conseil fédéral. C’est dire le peu d’intérêt de nos élus quand il s’agit de défendre les usagers de la route.

Cet échec de la présidente du Département de l’économie était à prévoir. Les automobilistes ont été trop sollicités financièrement depuis de nom-breuses années et sont toujours les dindons de la farce. Vignette, impôts cantonaux, visite pério-dique des véhicules payante, contraventions de plus en plus salées, horodateurs, macarons, taxes élevées sur les carburants ou encore radars ont fini par les mettre sur les pattes de derrière. Que leur a-t-on donné en contrepartie ? Rien ! Les auto-rités communales et cantonales ont provoqué des

bouchons en fermant ou en rétrécissant les rues et les axes importants. La traversée de la rade est renvoyée aux calendes grecques, la troisième voie Genève - Lausanne reste dans les cartables. Quant à l’agrandissement du contournement de Genève il faut d’ores et déjà l’oublier. Ce n’est pas dans l’air du temps. Genève passe souvent après les demandes de subventions de Zürich. C’est la triste réalité.

Mais ne nous leurrons pas ! Dans quelques mois, quand la mayonnaise sera retombée, nous serons à nouveau confrontés à un projet de loi qui détour-nera le résultat du 24 novembre dernier, comme ce fut le cas pour la TVA et bien d’autres lois remises sur l’échiquier après le refus du peuple jusqu’à ce que celui-ci baisse les bras. D’où la réflexion du citoyen : «de toute façon ils font comme ils veulent ! ! !». En plus de l’augmentation de la taxe sur les carburants de 12cts, au minimum, Doris Leuthard annonce déjà son intention de relever la TVA de 0,1 % pour compenser ce non. Il fau-dra s’attendre à un billet de train plus onéreux. Mauvaise perdante elle devra tout de même se méfier du retour de manivelle, car il reste toujours aux opposants la possibilité du référendum et de l’initiative tout en espérant que les chambres ne la suivront pas sur ce terrain.

Nous devrons nous attendre à d’autres joutes politiques dans un proche avenir, restons sur nos gardes.

Le peuple suisse a tranché : il n’y aura pas d’augmentation de la vignette autoroutière.

Par Alain SaracchiPrésident ACS Genève

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the club

Auto & Sport 241 25

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26Auto & Sport 241

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de la hausse de la vignette. Neuchâtel a bel et bien soutenu sa sœur du haut du canton.

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27Auto & Sport 241

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de Suisse, section

Neuchâtel, vous

souhaite ses

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@@@

Informations de fin d’année

Les dîners de l’ACSNous vous rappelons que tous les derniers mardis de chaque mois, Monsieur Henri Zwicky, Président de la commission d’animation de l’ACS GENEVE organise des dîners sur un thème différent dans un restaurant peu connu de la région! Si vous sou-haitez recevoir les convocations pour ces dîners contactez notre secrétariat au 022 342 22 33 ou directement auprès de Monsieur Zwicky au 022 734 25 76.

Horaires de fin d’annéeNous vous informons que durant les fêtes de fin d’année notre secrétariat sera fermé du lundi 23 décembre 2013 au vendredi 3 janvier 2014 inclus. La centrale de dépannage reste à votre entière disposition 24 heures sur 24!

Nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de fin d’année et vous remercions pour votre fidélité à notre Club.

GeAfin de faciliter la communi-cation et si vous souhaitez recevoir régulièrement des informations sur les diverses activités de votre section, nous vous proposons de nous communiquer votre adresse E-mail. Pour ce faire, envoyez-nous un courriel à l’adresse suivante:

Votre adresse mail

Quelques nouvelles de votre section, avant les fêtes de fin d’année!

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28Auto & Sport 241

sections Acs

Vd L’ACSPlus qu’une assurance...

Un « Club » d’automobilistes !Bien plus qu’une simple assurance dépannage...

L’ACS défend les multiples intérêts de ses membres !

Participation à l’élaboration de la politique routière et défense de la mobilité privée auprès des autorités politiques

Actions en faveur de la sécurité et éducation routière des élèves et des apprentisFormation des conducteurs (jeunes et moins jeunes)

Cours pour l’obtention du permis en deux phasesCours de sensibilisation à la conduite hivernale

Cours pour l’âge d’or (mise à niveau des connaissances)ACS Drive Events pour davantage de sécurité et de joie au volant

Prestations de base du ClubPremière consultation juridique gratuite

Expertise technique de votre véhicule avant un contrôle périodiqueRemise de 5 % sur les assurances véhicules et ménage auprès de Zurich Assurances

Carte ACS-VISA Classic comprise dans la cotisationCarte ACS-AGIP sans frais de facturation et rabais de 3.5 cts par litre de carburant

Carte Camping de l’ACS pour obtenir des réductions en Suisse et à l’étrangerAbonnement gratuit au magazine « Auto - Sport ACS »

Lettre d’information « www.acs-info.ch », site internet « www.acs-vd.ch »Site internet « www.acs.ch », le monde virtuel de l’ACS

ACS-Shop, la boutique en ligne de l’ACSVoyages musicaux ACS, organisation de voyages culturels

Réservation de billets et de chambres d’hôtel lors des GP de F1 et de motosACS Drive Events pour davantage de sécurité et de joie au volant

Conseils et renseignements gratuits pour l’organisation de votre mobilitéConditions spéciales « Membre ACS » auprès des sociétés partenaires de l’ACS

Où trouver une telle palette de prestations ailleurs ?Automobile Club de Suisse

www.acs-info.ch

ACS FribourgCase postale 105

1701 FribourgT +41 26 341 80 20F +41 26 347 15 [email protected]

ACS GenèveClos de la Fonderie 19Case postale 1205

1227 CarougeT +41 22 342 22 33F +41 22 301 37 [email protected]

ACS NeuchâtelRue de la Treille 5

Case postale 17702001 Neuchâtel

T +41 32 725 81 22F +41 32 721 44 80

[email protected]

ACS Les RangiersCase postale 130

2882 Saint-UrsanneT +41 32 422 65 22F +41 32 421 42 15

[email protected]

ACS Seeland-JuraHugi Strasse 22501 Bienne

T +41 32 323 15 25F +41 32 323 71 69

[email protected]

ACS ValaisRue du Scex 33

1950 SionT +41 27 322 11 15F +41 27 322 33 [email protected]

ACS VaudAvenue de Rumine 9

1005 LausanneT +41 21 331 27 22F +41 21 331 27 29

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Où contacter votre sections

L’ACS VAUD VOUS SOUHAITE UNE BONNE ROUTE

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Fermeture de nos bureauxLes bureaux de l’ACS Vaud seront fermés du 8 au 10 janvier pour cause de déménagement.Dès le 13 janvier, vous pourrez nous retrouver dans nos nouveaux bureaux au

Centre de Formation Routière de SavignyChemin des Gavardes 7

La Claie aux Moines1073 Savigny

Les heures d’ouvertures seront modifiées comme suitlundi, mardi, jeudi et vendredide 9h à 12h30 et de 13h à 17hLe mercredi nos bureaux seront fermés(les messages peuvent être déposés au secré-tariat du CFR)Les numéros de téléphones et de télécopie restent inchangésT +41 21 331 27 22 | F +41 21 331 27 29

En cas de panne ou d’accident, le numéro d’ur-gence est le +41 44 628 88 99

Le secrétaire général Charles Friderici peut être atteint au +41 79 213 39 31

Informations pratiques

Page 29: Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

Vous souhaite de bonnes fêtes de fi n d’annéeet une heureuse année 2014

Vous souhaite de bonnes fêtes de fi n d’annéeet une heureuse année 2014Vous souhaite de bonnes fêtes de fi n d’année et une heureuse année 2014

Toute l’équipe de larédaction du magazine...

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Neel Jani membre dela famille Porsche

pilote du mois30Auto & Sport 241

Le secret a été bien gardé durant de nombreux mois, mais au cœur de l’été une annonce officielle a intrônisé Neel Jani au sein du département Motorsport de Porsche. Par Gérard Vallat

Le titre n’existe pas, mais si on devait le créer il ne ferait aucun doute que Neel Jani serait sacré cham-pion du monde LMP1, division «teams privés». Fer de lance du team Rebellion depuis 2009, pour lequel

il a piloté des Lola motorisées successivement par Judd, Aston Martin et Toyota, celui qui fut le 3e homme de Red Bull, avant Sébastien Buemi, a enfin atteint son objectif : décrocher un contrat de pilote d’usine. Evalué par Porsche il y a déjà quelques saisons, le Biennois n’avait peut-être pas encore la maturité nécessaire pour rayer la F1 de ses pensées, mais à l’aube de ses 30 ans, les idées sont claires et l’objectif définit. Cap sur Le Mans.

Cela fait trois mois que tu es pilote Porsche, comment vis-tu cette nouvelle situation ?«Pendant quatre ans j’ai piloté pour un team privé qui enga-geait des châssis Lola. Cette voiture était connue, presque sans surprises. Nous connaissions parfaitement les quali-tés, mais aussi les défauts de la Lola. Un avantage pour une structure privée. Maintenant, être dans un team offi-ciel change complétement les données. Tout est nouveau, l’équipe, le châssis, le moteur etc.. Les ressources sont incomparables avec une équipe privée. Par exemple, si une commande me semble mal placée, elle sera déplacée, modi-fiée ou reconstruite pour le test suivant. Deux cent cinquante personnes travaillent sur ce programme, alors presque tout est possible, ce qui procure un confort de travail et une progression presque illimitée. Je retrouve un cadre de travail que j’avais connu lorsque j’étais chez Red Bull».

Le règlement LMP1 a changé pour 2014, la Porsche que tu pilotes en essais depuis quelques temps est-elle très différente des voitures actuelles ?«On peut dire que tout sera différent en 2014. Les dimen-sions de la voiture et des pneumatiques changent, comme les moteurs qui sont soumis à une règle

de consommation. De fait, l’aérodynamique change, nous avons aussi moins de grip du pneu, mais la vitesse de pointe est supérieure. Il faudra être capable de définir un bon set-up».

A quelle fréquence se déroulent les essais ?«Nous sommes sur un circuit chaque fois différent en Europe, toutes les deux semaines environ. On a roulé à Monza, au Castellet, en Allemagne et aussi sur la piste d’essais Porsche. Il y a beaucoup de travail».

Quels sont les points sur lesquels portent l’essentiel du travail ?«Il n’y a pas de point précis. Tout est nouveau, nous devons tout mettre en place, tant au niveau de la voiture que de son environnement. L’équipe apprend à mieux se connaitre chaque jour. Nous travaillons sur tous les aspects du retour de Porsche en LMP1».

Connais-tu les noms de tes équipiers pour la saison ?«Non, rien n’est définit pour la composition des équipages actuellement. Je peux seulement dire que Romain Dumas, Timo Bernhard et moi avons quasiment le même gabarit. On peut utiliser le même siège, c’est un avantage. On verra».

Quel sentiment ressens-tu d’être pilote Porsche officiel ?«Actuellement, nous sommes dans une période de tests, je ressens une situation normale de travail, sans pensée émotionnelle. Mais, lorsque je serai au départ de la première course, surtout au Mans, je réaliserai vraiment ce que cela représente de tenir le volant d’un prototype avec l’insigne Porsche, après Jo Siffert et Herbert Muller. Au niveau de l’histoire du sport automobile».

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