Magazine automobile et organe officiel de l’ACS

Xenia tchoumitchevaSur la route de la réussite

Salon 2014Notre coup d’oeil

alFa Romeo 4c Alfa réveille son histoire

No 243 | Avril 2014 | CHF 5.50

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3Auto & Sport 243

Directeur de la publicationDominique Poupaert

Responsable de la rédactionet du sport automobileGérard Vallat

Rédacteur en chef ACSRoland Christen

PublicitéAA Actual Pub SACase postale 68CH-1213 OnexT 022 343 03 43F 022 432 65 68sportmag@vtx.ch Benoît Stolz, Dominique Poupaert

RédactionAuto & SportCase postale 68CH-1213 OnexT 022 342 80 00F 022 342 65 68sportmag@vtx.ch

Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans autorisation. Magazine vendu en kiosque,distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés, lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie

Réalisation et créationAA Actual Pub SABenoît Stolz, Dominique Poupaert

PhotographiesARC - journalistes

Imprimé en SuisseIRL+ SA

Tirage contrôlé REMP14’408 exemplaires

ÉditeurACS section Vaud

Tarif abonnement8 numéros CHF 38.-paraît 8 fois l’an

Prix de vente en kiosqueCHF 5.50

Auto & Sport no 242 / Mars 2014 / Couverture:

sommaireactualité automobileRetour sur le Salon de l’auto 2014...............5-9Voiture d’exception - Alfa Romeo 4C .........16-18Test auto - Kia Soul ..................................... 22Test auto - Honda Civic Tourer ...................... 23Politique routière - Révision .......................... 24

interviewsPortrait - Xenia Tchoumitcheva .................10-11Auto-portrait - Maserati 3500 GT Superleggera «Touring» ..................................................12-13Rallye - Grégoire Hotz ..............................14-15

sport autoJaguar sort les griffes - XK-R GT3 ..............19-21Pilote du mois - Philipp Peter ........................ 30

votre clubPolitique routière - Stefan Holenstein ............ 25La vie des sections ACS ..........................26-28Le coin des membres .................................. 29

p 16-18

p 10-11

p 5-9

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RédactionAuto & SportCase postale 68CH-1213 OnexT 022 342 80 00F 022 342 65 68sportmag@vtx.ch

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PhotographiesARC - journalistes - Studio EF-Figie

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Prix de vente en kiosqueCHF 5.50

Auto & Sport no 243 / Avril 2014 / Couverture: Alfa Romeo 4C - détail

Or donc, l’initiative « Pour du 140 sur l’autoroute », lancée sur Facebook a enregistré un succès spectaculaire en début d’année. La Suisse pourra-t-elle un jour s’inspirer du système allemand, lequel n’impose aucune limitation et où les accidents ne sont pas plus fréquents qu’ici ? Cette initiative ne laisse personne indifférent. Le Parti des automobilistes helvétiques va ainsi dans le même sens et propose fortement un « Oui à des limitations de vitesse raisonnables », lancé au mois de mai 2013.

Sur FacebookIl est intéressant de relever que l’initiative de Marco Schläpfer, un entrepreneur très actif sur Internet a passé le cap des 100’000 « J’aime », cinq jours à peine après son lancement. Pas mal ! Très décidé, le Zurichois entend lancer une véritable initiative populaire. L’Alémanique expliquait simplement l’autre jour : « Mon but est de faire passer mon texte aux urnes en un temps record ! Histoire d’accélérer les choses je compte sur le soutien de nombreux automobilistes et particulièrement ceux issus de la suisse romande ».

C’est bien connu. L’union fait la force. Certes difficile, l’opération ne s’annonce pas impossible. Chez RoadCross, on a montré la couleur avec un scepticisme appuyé : «Beaucoup de conducteurs considèrent la vitesse maximale autorisée comme un minimum, ne respectant pas les distances de sécurité». D’autres personnes spécialisées pensent au contraire que l’idée du 140 est excel-lente tant il est vrai qu’à 120 on se traîne un peu sur nos diffé-rents tronçons autoroutiers du pays. Pour nous, on vote pleins gaz pour les 140 km/h. A suivre donc. De près.

Laurent Giovanola Président ACS Valais

Vive les 140 km/h !

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ACS

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Roger Besse, Responsable marché Suisse romande, Zurich Suisse

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L’offre suivante de Zurich m’intéresse: Conditions préférentielles pour les membres ACS:

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A retourner à: Automobile Club de Suisse, administration centrale, Wasserwerkgasse 39, 3000 Berne 13

Le printemps commence dès février pour les motocyclistes sérieux. Car pour se préparer sérieusement à la saison des balades qui approche, la simple pose de la plaque minéralogique ne suffit pas.

Etre prêt pour sapremière sortie à moto

Conduire une moto est formidable. Mais se déplacer sur un deux-roues motorisé en toute sécurité et plaisir devient de plus en plus difficile. Pour que la première sortie reste un plaisir malgré l’augmen-

tation du trafic routier et l’agitation, se préparer tôt pour la saison est une obligation. Un contrôle printanier du corps et de la machine, tout comme les premiers exercices de conduite et de freinage.

Se forger un regard de l’intérieurLes experts en circulation routière et en sécurité sont d’ac-cord là-dessus: il faut une préparation mentale pour les pre-mières ballades printanières, prendre conscience des défis et des risques liés à la conduite d’une moto. Par exemple, il faut simuler au mieux dans sa tête des situations péril-leuses, comme aborder correctement les virages ou freiner totalement. Cette technique de préparation mentale est

connue chez les amateurs de sports de vitesse, chez les skieurs ou ceux qui font du bobsleigh, par exemple. Avant une course trépidante, ceux-ci visualisent dans leur tête l’ensemble du parcours, virage après virage, pour s’appro-prier les trajectoires et le timing.

Les motocyclistes avisés se protègentOutre la protection pour la tête, les protections pour les parties sensibles du corps comme les extrémités repré-sentent aujourd’hui une partie importante de toute tenue vestimentaire moderne pour faire de la moto. En cas de chute, ces équipements peuvent protéger le motocycliste de blessures graves. En cas de chute grave, ce sont les jambes qui sont toujours exposées, d’où l’importance des protections pour genoux, tibias et pieds. La protec-tion dorsale doit obligatoirement faire partie de l’équipe-ment de base. De même, les motocyclistes intelligents ne négligent pas non plus les protections pour les épaules et les coudes.

Force musculaire et mobilitéPour enfourcher sa machine en étant bien préparé, il n’est pas nécessaire de faire de la musculation intensive. Ce qui importe avant tout, c’est d’être en bonne forme physique et d’avoir la mobilité nécessaire. A moto, ce sont avant tout le cou, les poignets et les doigts qui fatiguent. Avant la première sortie, les experts conseillent de faire quelques exercices de musculation ciblés au niveau des muscles cervicaux et du maintien et des doigts - par exemple en prenant dans sa main une balle de squash ou de tennis. Une chose est sûre: avec une préparation adéquate, le motocycliste passionné reste détendu et concentré, même sur de plus longs trajets. Et c’est ainsi que la première sortie garantit un début de saison des plus plaisants.

5Auto & Sport 243

retour sur le salon5Auto & Sport 243

Tour d’horizonQuelque 670’000 visiteurs se sont déplacés à Genève pour cet évènement mondial. Encore un franc succès pour la sphère automobile. Petit tour du Salon 2014 en images.

De gauche à droite :Stefan Holenstein (Directeur général de l’ACS),

Niklaus Zürcher (son prédécesseur),Mathias Ammann (Président central de l’ACS) et Jean Todt (Président de la FIA) sur le stand ACS

retour sur le salon6Auto & Sport 243

Les superlatifs du SalonQuels sont les modèles les plus marquants aperçus au Salon de l’Auto ? Satanée question ! Sans considération préalable voici quelques voitures au superlatif ! Par Roland Christen

Le cabriolet Maserati est riche en promesses

La Jaguar XK-R se tient toujours

prête à bondir

La Jeep Renegade est une invitation

vers les grands espaces

La Ferrari California se

passe de tout commentaire

Intéressante mais guère séduisante, cette étude Akka

La Citroën C4 illustre un retour aux sources

la plus aérée

la plus féline

la plus aventurière la plus tentatrice

la plus futuriste

la plus élémentaire

7Auto & Sport 243

Les superlatifs du Salon

La VW Phaeton n’a

pas vraiment une vocation

populaire

Mitsubishi Lancer de l’East African

Safari Rallye 1974

En la matière, Mansory est

imbattable

La Mercedes Classe E cabriolet

en impose par son style

Cette Honda F1 de 1964 rappelle tant

de souvenirs

Avec 315 ch ce concept Kia Stinger

est riche en promesses

la plus imposante

la plus africaine

la plus kitsch la plus distinguée

la plus nostalgique

la plus vitaminée

quizz salon8Auto & Sport 243

Saurez-vous les associer?

A

C

E

B

D

F

Dans le cadre du Salon de l’Auto, les visiteurs apprécient à leur juste valeur les carrosseries rutilantes. Va pour la robe !Toutefois le tableau de bord mérite aussi qu’on s’y attarde. Par Roland Christen

1) Seat Leon Cupra2) McLaren 650S3) Hyundai i30

4) VW Scirocco5) Dacia Duster6) Subaru VIZIV2 Concept

Voici 6 tableaux de bord et 6 modèles présentés au Salon cette année. Êtes-vous fin connaisseur ? Vous souvenez-vous les avoir vus lors de votre visite ? Ou encore, aurez-vous remarqué un détail révélateur ?

Le jeu consiste à retrouver à quelles autos correspondent les tableaux de bord ci-dessous. Réponses en bas de page.

Réponse : A-3 | B-2 | C-5 | D-6 | E-1 | F-4

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10Auto & Sport 243

«J’ai une mentalité de mec !»Icône de la mode, princesse du web et… passionnée de vitesse. Au volant, Xenia Tchoumitcheva affirme même une certaine masculinité. Par Pierre Thaulaz

Auto & Sport : Sur quoi travaillez-vous en ce moment ?Xenia Tchoumitcheva : Mon activité principale, c’est le site Chicoverdose sur lequel j’anime un blog. Parallèlement, et également sur Internet, je suis en

train de mettre en place avec un partenaire un service de transport aérien haut de gamme, mais avec un discount sur la première classe et la business classe. J’ai plusieurs activités dans le business online, public ou privé.

Votre blog est consacré au luxe. Y a-t-il un rapport avec l’automobile ?Oui. Je teste beaucoup de voitures, la plupart du temps très rapides. Je le fais pour mon plaisir et quelquefois aussi pour mes sponsors.

Vous vivez à Londres ?Je vis à Lugano, mais je suis très souvent à Londres.

Votre activité principale, c’est donc sur Internet que ça se passe ?Oui. Aujourd’hui, 250’000 personnes me suivent sur les réseaux sociaux.

Ce monde du luxe vous plaît vraiment ?Ce n’est pas le luxe à proprement parler. D’ailleurs, je suis en train d’élargir la gamme des thèmes abordés. Je désire ouvrir mon blog à toutes les femmes qui ont fait carrière, et ce dans tous les domaines. Des personnalités du monde de la mode, mais aussi des avocates ou des femmes médecins, toutes vont écrire pour moi. Ce blog que j’animais seule va se transformer en une plate-forme ouverte à toutes les femmes qui ont quelque chose à dire.

Les femmes ont-elles besoin d’être soutenues pour réus-sir leur carrière ?Personnellement, je n’ai pas été aidée, et je pense que beaucoup de femmes sont dans mon cas. C’est pour ça que je veux leur donner un espace pour s’exprimer et montrer aussi ce qu’elles ont réalisé.

Vous n’avez donc pas besoin d’aide pour avancer ?Sans doute, mais j’ai tout de même beaucoup de gratitude enves les gens qui me suivent. Parce que, indirectement, ils m’aident beaucoup.

Etes-vous satisfaite de votre début de carrière ? Est-ce que ça va assez vite à votre gré ?Je suis très contente parce que je vois les résultats, ce qui me conforte dans ce que je fais.

On vous voyait uniquement comme la femme sexy. Est-ce différent aujourd’hui ?Disons que pour moi, c’est un passage. Beaucoup d’images me concernant reflètent encore la belle femme sexy, mais je suis en train de lentement corriger cette image pour qu’elle colle davantage avec ce que je fais en ce moment. Avant, on m’engageait pour des soirées un peu mondaines, aujourd’hui on me demande de faire des speechs pour les leaders dans les banques ou de donner des conférences. C’est une manière différente d’être bookée…

La prochaine étape de votre carrière ?Je vais continuer à développer et gérer mes activités dans le business online.

Ou vous voit sur les plateaux télé, notamment chez Laurent Ruquier. C’est important pour vous de passer d’une culture à l’autre ?Absolument. Je suis une enfant de plusieurs cultures, je parle plusieurs langues et j’adore en apprendre d’autres. J’estime que ça ouvre l’esprit, c’est pour ça que j’aime bien m’engager dans différents pays. Avec Internet, toutes mes activités se sont sensiblement internationalisées.

L’automobile, c’est quelque chose d’important pour vous ?Oui, parce que j’adore conduire. Et j’ai un petit peu une men-talité de mec plutôt que de fille.

Ce qui veut dire ?Sur un blog, une fille va peut-être d’abord montrer ses vête-ments. Moi, je préfère conduire une automobile.

Aimez-vous aussi la mécanique ?Je ne suis pas experte en tout mais le basique, oui. J’ai testé à plusieurs reprises des voitures rapides sur des pistes d’essai. Et là, clairement, on m’a appris les bases.

Vous avez donc roulé sur circuit ?Oui. Allez voir mon blog, une vidéo le prouve !

Avez-vous une préférence pour les marques italiennes ?Peut-être…

Avez-vous des accords de sponsoring avec les constructeurs ?Je change souvent. Avant j’avais Mercedes, là je suis en train de discuter avec plusieurs constructeurs parce que la marque doit me correspondre. Je ne peux pas conduire quelque chose qui ne me plaît pas.

En voiture, vous êtes parfois à côté du conducteur ?Non, jamais à côté. Ou alors à l’arrière, s’il y a un chauffeur…

Vous roulez vite ?J’ai tendance, oui…

Un peu trop vite ?Oui, un petit peu. Je dois être très attentive.

Avez-vous des routes préférées ?J’aime bien rouler du côté de Milan, sur une route qui me plaît beaucoup.

Préférez-vous rouler seule ?Seule, avec de la musique, la plupart du temps du Hip-Hop.

Puisque la vitesse vous intéresse, suivez-vous les courses de formule 1 ?Hum, je les connais très bien.

Les pilotes de formule 1, c’est ça ?Je n’ai pas dit ça…

Vous êtes aussi journaliste ?J’ai une collaboration avec Bilan, pour qui je réa-lise des interviews et tente de donner les recettes de mon succès. J’écris aussi des articles pour un magazine américain de luxe ainsi que pour un maga-zine alémanique qui parle de culture. Et je rédige tous les articles pour mon site Internet. Voilà, je ne suis pas journaliste, mais je me débrouille.

Le but est de faire le maximum de choses ?Non. J’aime bien faire ce que j’aime, et le faire bien…

12Auto & Sport 243

auto-portrait

«Réchauffez-moi d’abord!»Bonjour, je m’appelle Maserati 3500 GT Superleggera «Touring», je suis arrivée en Suisse en 1960 et n’ai jamais vraiment réussi à m’habituer au climat. Par Pierre Thaulaz

Franchement, je faisais peine à voir dans ma carrosse-rie de Boudevilliers, dans le Val-de-Ruz. Le chrome de mes roues à rayons s’était envolé depuis des lustres et mes organes vitaux – en particulier le moteur

6 cylindres en ligne de 230 ch – reposaient dans des caisses. Je n’avais pourtant que 15 ans en 1975, l’année où Maserati faillit disparaître, liquidée froidement par Citroën… Mon futur sauveur avait découvert cet entrefilet dans la presse spécia-lisée : «Les connaisseurs et amateurs automobiles garderont sans doute un souvenir enthousiaste de la marque Maserati. Ils conserveront soigneusement les modèles encore dispo-nibles qui ont désormais valeur de collection.» Sans doute pensait-il que j’allais prendre de la valeur ? Mais comment

lui en vouloir puisque c’est grâce à lui que je suis encore en vie. Et puis, il doit sacrément tenir à moi puisqu’il vient de se débarrasser d’une allemande pour me faire de la place dans le garage. C’est que je mesure près de 5 mètres…

«Tout le monde a dansé…»Il a fallu attendre 15 ans pour que mon sauveur se décide à me redonner vie. Les restaurateurs sont presque tous

13Auto & Sport 243

«Réchauffez-moi d’abord!»

14 décembre 1914 Ouverture à Bologne de l’Atelier Alfieri Maserati

1926 Premier modèle, type 26 de 1500 cm3

(8 cylindres à compresseur) qui délivrait 115 ch.

1940 Les frères Maserati quittent la société

1957 Fangio devient champion du monde sur Maserati 250F

1958Maserati sous contrôle administratif

1968Rachat de Maserati par Citroën

1975 Citroën au bord de la faillite, Maserati en

liquidation judiciaire, reprise par De Tomaso

1993Maserati rachetée par Fiat en 1993, propriété de Ferrari dès 1997

2014Présentation de la Maserati Alfieri Concept au Salon de Genève

Les 100 ansde Maserati :

devenus des amis. En 1990, à la fin de l’opération renais-sance, une grande broche a été organisée à l’intérieur de la carrosserie Fornallaz, à Buttes. Les épouses étaient pré-sentes, tout le monde a dansé autour de moi. A commencer par le sellier, un type formidable mais qui ne savait pas tenir les délais. Je me souviens de cette solennelle mise en garde de mon sauveur : «Monsieur Boss, à partir de lundi je serai là tous les matins à 9h, on prendra le café et les croissants, et le vendredi soir je repartirai avec la voiture.»

Ma robe est griffée Touring, un grand nom de la carrosserie italienne. Sa spécialité ? Les structures de tubes recouverts d’une mince tôle en aluminium. On ne m’appelle pas pour rien Superleggera ! Si j’ai des défauts ? Certains disent que mon système de refroidissement d’huile est un peu… lym-phatique. Mais pas plus que mon sauveur. Lors de notre première virée sur autoroute, il n’a pas réalisé tout de suite que je possédais une cinquième vitesse. A sa décharge, les premiers modèles n’en possédaient que quatre ! C’est que je suis plus subtile que j’en ai l’air, avec mes freins à disque à l’avant, mes trois carburateurs et mon double allumage à régler. Une voiture italienne, ça a besoin d’être réchauffée gentiment avant de rouler. Du coup, il me sort du garage, me met en marche et revient au bout de 5-10 minutes. Et là, je suis chaude !

rallye14Auto & Sport 243

«J’ai commencé à 8 ans!»Septuple champion suisse des rallyes, Grégoire Hotz vient de fêter ses 40 ans, dont 32 au volant d’une automobile… Par Pierre Thaulaz

Auto & Sport : Franchement, pensiez-vous devenir sept fois champion suisse ?Grégoire Hotz : Non. D’ailleurs, ça agace un peu les gens. On nous dit : «Mais pourquoi ne partez-vous

pas à l’étranger ?» Le championnat d’Europe, j’en ai souvent rêvé, mais pour le faire bien, c’est deux semaines par rallye, si l’on compte les tests, les déplacements et tout le reste. Ma vie, c’est le garage avec mon frère. Et maintenant nos deux garages…

Difficile de trouver des sponsors ?Dommage qu’une marque ne se décide jamais à soutenir un sportif suisse. J’ai bénéficié une fois d’une entrée chez Parmigiani, grâce au directeur des finances qui avait fait de l’assistance en rallye dans sa jeunesse. J’ai passé le premier palier et ça s’est arrêté là.

Il y a eu deux périodes dans votre carrière ?L’avant-terre française, jusqu’à la fin 2003, et l’après-terre française, à partir de 2005. Je n’ai quasiment pas roulé en 2004, pour revenir sur une ou deux courses en 2005.

Vous avez beaucoup appris en France ?Déjà, on apprend à rouler avec un seul passage. Et c’est plus facile de revenir sur l’asphalte après avoir fait de la glisse.

Le championnat suisse, un bon niveau ?La plus belle saison pour moi reste 2007, avec la présence de Sieber, Ballinari et Galli, tous sur des Super 1600.

Votre meilleure performance ?La victoire devant Basso au Rallye du Valais 2009.

La même motivation quand il y a moins de concurrence, comme en 2013 ?On n’est peut-être pas toujours aussi bon, mais on essaie de faire le maximum. En 2013, on a battu en Italie un gars qui avait gagné ses 26 derniers rallyes. On a aussi remporté le général en France (réd. : Rallye du Suran) devant une WRC. Par contre, on a eu de la poisse au Rallye du Valais.

Comme au Rallye du Chablais ?La pompe à essence nous a joué un sale tour. J’ai dit à la presse que c’étaient les consignes d’écurie. Pour protéger Loeb (rire) !

Le but est de battre le record de Loeb ?J’ai encore le temps d’en faire dix, surtout si je roule aussi longtemps que Snobeck en France.

En 2014, vous ratez le premier rallye de la saison ?On va rater toute la saison ! On sera peut-être au départ du Rallye du Valais avec la Peugeot 208 R5. La seule certitude, c’est qu’on fera le Rallye du Tessin au volant d’une Ford Focus WRC.

Donc pas de 8e titre ?Il y aura un 8e titre, mais pas cette année. J’aime le rallye, j’aime rouler, j’ai besoin de ça.

Hotz-Ravasi sur Peugeot 207 S2000 | Photo : www.project-diffusion.ch |

15Auto & Sport 243

«J’ai commencé à 8 ans!»

Les 7 titresGrégoire Hotz a remporté sept titres de champion suisse avec deux navigateurs

Etienne Calame en 1999 (Renault Mégane Maxi), 2000 (Mégane Maxi), 2001 (Citroën Saxo kit-car),puis Pietro Ravasi en 2007 (Renault Clio S1600), 2008, 2010 et 2013 (toujours sur Peugeot 207 S2000).

De grands projets, style Monte-Carlo ?Non, c’est une somme trop importante sur une épreuve où tout peut s’arrêter après une spéciale.

Une course qui vous fait rêver ?Ce qui me ferait rêver, c’est d’intégrer un team d’endurance en piste. J’aimerais pouvoir partager quelques instants avec mes enfants, partir en camping-car... Je ne dis pas que je vais pouvoir jouer au foot avec mon fils pendant les 24 Heures du Mans, mais l’approche est différente.

Le rallye, c’est plus difficile à faire partager ?J’ai mes mécanos, ma petite bulle.

Il faut être un peu égoïste pour être pilote ?Oui, et malheureusement je l’ai payé un peu au niveau familial.

Le rallye fait partie de votre vie ?Oui, et il fait aussi partie de l’entreprise. C’est quand même un pilier publicitaire.

Votre première course ?A 14 ans, les 100 Tours de Lignières.

Vous saviez conduire à quel âge ?J’ai commencé à livrer des voitures avec mon papa à l’âge de 8 ans ! On partait à Lausanne, je le suivais. C’était il y a plus de 30 ans, il y a prescription, non ?

Il avait confiance…C’était quand même de la folie.

Votre grand-père s’est tué au Rallye Monte-Carlo, en 1952…Tout à fait. D’habitude, ma grand-mère

était à ses côtés. Pour une fois, elle n’avait pas pu l’accom-pagner car elle devait s’occuper des enfants.

Après, elle a continué le rallye ?Oui. Elle a gagné la Coupe des dames au Monte-Carlo

C’est elle qui vous a donné envie de faire du rallye ?Non. Quand tu commences à conduire à 8 ans, c’est sûr que tu as envie de faire de la course automobile. Mes enfants n’ont pas cette envie. J’ai acheté un kart à mon fils mais il préfère le hoc-key. Ma fille veut être vétérinaire ou avocate, ça me convient très bien. Voilà, s’ils pouvaient ne pas me suivre dans cette voie…

A cause de la sécurité ?Je n’ai pas envie d’avoir peur pour mes enfants. Même si on peut se faire plus mal en hockey qu’en rallye.

Au garage, comment vous répartissez-vous les tâches avec votre frère Valentin ?On est complémentaires. Je m’occupe de la mécanique, de l’après-vente, mon frère a une formation bancaire, il est plus dans la gestion, la vente. Je le dis clairement : «C’est le meilleur vendeur que je connaisse.»

Un pilote détecte tout de suite le souci mécanique…On est très proches de nos clients et on ne laisse rien en sus-pens. Chez nous, si tu as un problème, tu peux toujours tomber sur Grégoire Hotz.

Un garage à Travers et maintenant un deuxième à La Chaux-de-Fonds ?On l’a repris et on a tout refait.

Vous imaginez-vous rouler à 60 ans ?Si je peux, oui. J’aime les commissaires, j’aime les mécanos. J’entends parfois : «Greg a la meilleure voiture.» Je n’ai pas for-cément la meilleure voiture mais mes mécanos sont motivés. Il suffit de voir cette petite flamme dans leurs yeux quand on fait péter un temps.

Le trac avant le départJe me dis toujours : «Et si je n’y arrivais pas ?»

Comme Eric Ferreux à l’époque ?Peut-être. C’est sympa d’être comparé à ces grands pilotes. Les voitures d’au-jourd’hui vont très vite mais elles offrent

un tel confort en suspensions et en freins que pour se mettre

dehors il faut vraiment rater une note. Une R5 Turbo ou

une Lancia 037, c’était un autre problème quand

ça partait. Il fallait avoir des couilles

à l’époque !

voiture d’exception16Auto & Sport 243

Alfa Romeo réveille son histoireRessuscitant une dynamique qui puisait ses sources dans sa génétique sportive, la marque au Biscione réactive cette mémoire du sport avec la surprenante berlinette Alfa Romeo 4C. Par Gérard Vallat

Etroitement inspiré de la célèbre Alfa Romeo 33 Stradale de 1967, le coupé 4C reprend l’architec-ture de son aïeule, moteur central, poids plume et retour à la propulsion. De quoi donner le ton de

l’objectif visé par le constructeur de Balocco. Sans faire de l’analyse industrielle et commerciale, on peut toutefois évoquer la situation sur le marché de la marque italienne qui ne brille pas par l’offre de son catalogue. Néanmoins, la récente fusion du groupe Fiat/Alfa Romeo avec Chrysler permet d’appréhender l’avenir avec optimisme, ainsi que l’a exprimé Sergio Marchionne, nouveau patron de FCA (Fiat-Chrysler Automobiles) lors du dernier salon de Genève. S’appuyant sur la présentation de la nouvelle Alfa Romeo 4C Spider, le big boss veut investir dans la force des marques incarnant la tradition de leur pays d’origine. Fort du poids de cet argument, il s’est donné la mission de redorer le bla-son Alfa Romeo et développer la marque aux Etats-Unis, en

misant sur les aspects technologiques et le design italien. Un programme également planifié pour l’Europe, actuellement sous le charme de la 4C que nous avons eu la chance de tester aujourd’hui.

Gueule d’amourTrès fidèle au concept présenté en 2011 au salon de Genève - conforme en cela à l’ensemble des concepts actuels - l’Alfa Romeo 4C affirme d’emblée son caractère. On s’autorisera à dire qu’elle a de la gueule cette voiture. Magnifique avec ses courbes à la fluidité virile, la 4C envoûte le regard qui s’attarde sur sa voluptueuse chute de reins après avoir été attiré par la carrure de ses ailes avant. Inspirée de la 33 Stradale, pimenté des airs du concept Scarabeo de 1966, ce coupé qui vient mettre ses roues sur le terrain de chasse de la Lotus Elise, affiche son identité par la fameuse calandre de la marque milanaise, qui s’ouvre sur un capot

17Auto & Sport 243 17Auto & Sport 243

Alfa Romeo réveille son histoireen V encadré de deux curieux optiques à LED. Quelque peu torturés ces optiques restent affaire de goûts, mais des phares plus sobres sont maintenant proposés sur la nou-velle version Spider de l’Alfa Romeo 4C présenté à Genève. Compacte, avec ses 3900mm de longueur pour une largeur de 1190mm, cette «mini Supercar» ne peut renier un autre air de famille, héritage direct de sa grande sœur 8C, produite de 2008 à 2010. De son ainée, elle a conservé l’arrière et ses gros feux ronds, ainsi que l’aileron intégré, deux sorties d’échappement et un diffuseur joliment dessiné. Autre détail visuel retenant l’attention, les ouïes placées sur le haut des ailes arrière qui achèvent l’apparentement de la 4C à la 33 Stradale, son illustre cousine des sixties. Changement d’atmosphère radical à l’intérieur, où la fibre de carbone de la monocoque et les sièges baquets ergonomiques nous ramènent instantanément au XXIe siècle. Autres éléments du siècle 3e millénaire, l’écran numérique LCD du tableau de bord, au travers duquel on obtient l’intégralité des infor-mations de conduite, mais aussi le manettino du DNA qui permet trois options de réglages, Dynamique, Normal et All Weather, pour modifier le comportement de la voiture. Il suffit d’une pression prolongée sur le Sélecteur en position dynamique pour désactiver les assistances de stabilité et l’anti-patinage, un geste qui offre un vrai «mano à mano» entre le conducteur et la voiture.

L’Alfa Romeo 33 Stradale de 1967 (ci-dessus) a fortement inspiré les lignes de la 4C

voiture d’exception18Auto & Sport 243

Fiche technique Alfa Romeo 4C Moteur Transversal 4 cylindres en ligne 1742 cm³ 16 soupapes injection directe Turbo

Puissance Maxi 240 ch (177 kW) à 6000 tr/min (Régime Maxi 6500 tr/min)

Couple Maxi350 Nm (35.7 mkg) de 2100 à 4250 tr/min

Ratios138 ch/l.

Transmission Propulsion + autobloquant

Boîte de vitesses6 rapports commande séquentielle (double embrayage)

Freins AvDisques ventilés acier percés (305mm) étriers fixes 4 pistons

Freins Ar Disques ventilés acier percés (292mm) étriers flottants mono piston

Dimensions3989mm x 1860mm x 1183mm

Empattement 2380mm - Voies : AV 1639mm / AR 1606mm

Poids annoncé895 kg à sec

Rapport Poids/Puissance3.7 kg/ch

Boule de nerfCalé dans le baquet, entouré du carbone de la coque appa-rent dans l’habitacle, on se trouve vraiment dans l’ambiance d’une voiture hors normes. Ultra légère, construite à la manière de la dernière McLaren 650S, avec ses éléments de châssis avant et arrière greffés sur sa monocoque carbone, l’Alfa Romeo 4C ne pèse que 895 kilos à vide. Disposé en position transversale juste derrière le dossier des baquets, le 4 cylindres de 1750 cm3 développe 240 chevaux, pour un excellent rapport poids puissance de 3,7 kg/ch. Allez, moteur et en route pour une virée qui nous mènera jusqu’en haut de Saint-Cergue, route bénie pour cette petite boule de nerfs. Accordé pour donner de la voix au travers d’un échap-pement étudié, le petit propulseur nous émoustille, avec des prises de régime parfaitement assistés par la boîte de vitesses séquentielle à double embrayage. Commandée par de petites palettes au volant, cette boîte rempli parfaitement son rôle, bien que certains essayeurs lui aient reproché une petite lenteur ! Peut-être une déformation professionnelle, qui les amène parfois à comparer l’incomparable. Nous nous trouvons sur une voiture géniale, commercialisée à un prix que personne n’aurait osé imaginer lors de la présentation du concept C4 en 2011 ! Proposée à CHF 66’000.- en prix de base, cette Alfa Romeo 4C semble venue d’une autre planète. Mais, chaque médaille ayant son revers, il faudra faire très vite pour avoir la chance d’en posséder une, seu-lement quelques centaines d’exemplaires seront disponibles chaque année.

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sport auto

Jaguar sort les griffes à Safenwil

Aperçue l’année dernière au Nürburgring, lors de l’ultime manche de la série Blancpain Endurance, la Jaguar XK-R GT3 du team Emil Frey Racing affute ses griffes pour cette saison. Par Gérard Vallat

Fredy Barth, Lorenz Frey et Gabriele Gardel

sport auto20Auto & Sport 243

Hyper actif dans l’univers du sport automobile, notre pays possède non seulement des pilotes de grand talent, mais aussi quantité d’équipes de toutes dimensions. De Jenzer Motorsport à Sauber F1,

chaque discipline est représentée, et toutes ont un pied à terre en Suisse. Revenu à la compétition après plusieurs décennies de pause, le team Emil Frey Racing restaure sa philosophie du sport au travers d’un ambitieux programme GT articulé autour du Coupé Jaguar XK-R, une marque qui est dans le giron de l’importateur alémanique depuis plus d’un demi-siècle. Cheville ouvrière de cette renaissance, Fredy

Barth, ce Zurichois qui a habité Lausanne, peut être qualifié de plus romand des suisses alémaniques. Multipliant les casquettes à Safenwil, au sein de ce repère de passionnés qui ont pris le pari fou de hisser leur Jag «Swiss Made» parmi la crème des GT produites directement par leurs construc-teurs, Fredy Barth nous en dit plus.

Auto & Sport : Ton omniprésence sur ce programme Jaguar explique-t-il ton retrait du WTCC ?Fredy Barth :«On peut interpréter cela de cette manière. La saison dernière j’ai fait dix courses avec la BMW qui ont été vraiment difficiles. Plusieurs raisons expliquent cela. Tout d’abord, la BMW n’était pas la voiture la plus compétitive, et ensuite j’étais seul dans l’équipe à utiliser cette voiture, ce qui limite évidemment l’échange d’informations. Pour cette saison, le règlement WTCC a changé et je n’ai pas obtenu de volant dans une voiture compétitive. C’est une des raisons qui m’a poussé à m’investir totalement dans le programme Jaguar».

On t’avait déjà vu dans le cockpit de la Jaguar en 2012, puis tu es passé maintenant à la partie opérationnelle de ce programme. Comment a commencé cette histoire ?«Cela remonte à 2010, quand j’étais coach de Lorenz Frey qui débutait le sport automobile au volant d’une Aston Martin. De cette relation j’ai fait la connaissance de Walter Frey, le père de Lorenz, qui avait lui-même pratiqué le sport automobile dans les années 70. Je pense que le fait que son fils se soit lui aussi mis à piloter a réveillé les souvenirs sportifs de la famille Frey, dont le grand-père Emil avait jeté les bases. A l’époque, il existait un team Emil Frey Racing et de fil en aiguille, l’idée de ressusciter l’esprit de cette équipe a fait son chemin. On s’est posé la question du championnat auquel nous pourrions participer, et la série GT Blancpain Endurance s’est rapidement imposée comme étant la plus appropriée. La catégorie GT3 est en pleine expansion et nous avons décidé de construire une Jaguar, étant donné que la société Emil Frey importe cette marque depuis des années. Aujourd’hui, je suis un peu le chef d’orchestre de cette équipe. Le challenge me plaît».

N’est-il pas compliqué de cumuler autant de fonctions et de piloter également ? «Oui, c’est un peu compliqué d’être en charge de la gestion de l’équipe, du personnel administratif, et technique, avec tout ce que cela implique, pour ensuite prendre le volant quand c’est mon tour. Nous sommes actuellement huit per-sonnes à temps plein engagés sur le programme. C’est beaucoup de travail, mais je sais que tous ceux qui me connaissent ne sont pas étonnés, j’ai toujours fonctionné de cette manière».

Au niveau de la voiture, beaucoup de choses semblent avoir changé depuis la première sortie en 2012 ?«On peut dire que tout a changé. Auparavant, la majorité des pièces et composantes de la voiture étaient l’œuvre de sous-traitants. Maintenant, depuis que nous sommes installés dans nos locaux de Safenwil tout a changé. Nous maitrisons davantage les opérations et nous avons conclu

des partenariats techniques avec des gens et sociétés de grandes compétences».

Le logo Emil Frey figure sur les F1 Sauber, avez-vous des liens techniques avec cette équipe ?«Nous pourrions envisager un accord avec Sauber pour un soutien au niveau de l’aérodynamique qui pourrait passer par leur soufflerie, mais à ce jour nous en sommes encore au stade de projet. En revanche, nous pouvons maintenant annoncer officiellement que nous sommes liés à la société Illmor de Mario Illien pour le moteur et l’électronique et que Jaguar a depuis peu un regard bienveillant sur notre projet. Nous travaillons avec l’espoir, un jour, de mettre en piste la nouvelle Jaguar F-Type».

Mais, finalement ce n’est pas un peu audacieux de construire une voiture de course dans ces conditions, face à tous vos concurrents dont les GT sont produites directement chez le constructeur, avec tout ce que cela implique au niveau des moyens ?«C’est sûr que c’est un handicap face à nos concurrents. Nous manquons d’expérience, nous n’avons jamais construit de voiture, raison pour laquelle nous créons des synergies avec des partenaires de haut niveau. Nous sommes un peu comme David contre Goliath, la passion nous porte mais nous sommes bien décidés à compenser par notre motivation».

Quels sont les pilotes pour cette saison ?«Comme l’année dernière, Lorenz Frey, Gabriele Gardel et moi-même. Nous formons un équipage complémentaire, avec un pilote d’expérience qui est Gabriele Gardel, avec notam-ment deux victoires de classe en GT au Mans. Et puis, nous sommes très liés à la marque Jaguar, Lorenz par sa famille, et Gabriele est agent de la marque au Tessin. Nous évalue-rons un quatrième pilote pour les 24 heures de Spa, mais nous souhaitons former un équipage entièrement suisse».

Comment se sont déroulés les tests de pré-saison au Castellet. Vous sentez-vous prêts à débuter la saison ?«Difficile de dire que nous sommes prêts avec un tel projet, sur lequel nous récoltons régulièrement des informations. Nous construisons toutes les pièces, et après les tests nous avons constaté quelques défauts à corriger au niveau de la transmission. Malgré cela nous avons aligné les kilomètres au Castellet et on devrait être à Monza pour la première manche Blancpain».

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test Kia soul

Coup de cœur pour une bonne âme !Soul signifie «âme» en français. Elle vient de faire entièrement peau neuve et se présente sous des traits tentateurs qui devraient lui permettre de gagner du terrain sur un marché où la concurrence est rude. Par Roland Christen

Depuis le début de sa commercialisation en Suisse qui remonte à 2009, la Soul a enregistré un résultat relativement modeste avec à peine 1’200 exem-plaires vendus. La nouvelle génération devrait lui

conférer un élan plus vif. D’autant qu’elle possède désor-mais des nouveaux atouts dans son jeu.

Chic et propretD’abord il y a la forme. Les lignes quelque peu tourmentées de la génération précédente ont été abandonnées, elles ont cédé leur place à des traits plus précis, plus équilibrés qui donnent à cette Soul l’allure vague d’une Range Rover

Evoque qui aurait rétréci au lavage. Et pour dynamiser davan-tage encore sa présentation, cette Kia Soul est proposée avec des couleurs flamboyantes bicolores qui lui confèrent un air printanier de bon aloi. Dans l’habitacle la qualité de la finition a sensiblement progressé, elle est mise en valeur par une sellerie cuir comportant des surpiqûres et des sur-faces traitées avec des éléments en laque de piano et en aluminium. C’est à la fois chic et propret. Compte tenu des dimensions compactes de cette Kia Soul (longueur 414 cm, largeur 180 cm, hauteur 161 cm) elle se révèle remarqua-blement spacieuse. A preuve son coffre qui peut atteindre 1’233 litres en rabattant le dossier arrière.

Essence et dieselCôté motorisation, ce crossover est disponible avec un groupe 1.6 litre qui existe en configuration essence (140 ch, couple de 166 Nm) et turbodiesel (128 ch, 260 Nm). La boîte mécanique à 6 rapports est de série, une boîte auto-matique à 6 vitesses est disponible en option. A l’usage la version turbodiesel est la plus agréable grâce à la souplesse que lui confère son couple de 260 Nm. Des motorisations à essence plus petites mais suralimentées par turbo devraient être disponibles ultérieurement. Par ailleurs, une version électrique a été présentée au Salon de Genève, elle devrait être commercialisée bientôt, en revanche pas question d’une exécution 4x4 ! La nouvelle Kia Soul est déjà dans les concessions, prix à partir de 22’250 francs.

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test honda civic tourer

Faites place !Ancêtre des modernes crossovers et SUVs, le break classique garde tout son attrait, voire son pouvoir de séduction. Le tout nouveau break Honda Civic Tourer illustre parfaitement ce propos. Par Roland Christen

Première constatation : ce Tourer possède des lignes équilibrées fort agréables. Mais au-delà de cette allure dynamique, l’argument majeur est l’espace utile. En effet, banquette arrière relevée ce modèle

comporte un coffre d’une capacité de 624 litres, ce qui en fait le break le plus compact du segment où il se positionne. Car, 624 litres, cela représente trois grandes valises. Mais ce Tourer peut faire encore mieux, car en rabattant le dossier de la banquette arrière le volume passe à 1’688 litres. Pour illustrer ce propos, lorsqu’on pousse un cri dans le volume utile, c’est tout juste si on ne s’attend pas à entendre de l’écho ! Les techniciens et designers Honda ont déployé des trésors d’imagination pour exploiter au mieux les dimensions de ce Tourer, pour preuve le réservoir à carburant disposé sous les sièges avant, ce qui génère évidemment un gain de place appréciable.

Suspension adaptativeSur le plan technique, cette Honda Civic Tourer se distingue du fait qu’il s’agit de la première voiture produite en grande série qui possède une suspension arrière adaptative. En ajustant automatiquement et en temps réel le débattement de la suspension aux conditions routières, cette technolo-gie assure à la fois un excellent confort aux vitesses éle-vées tout en demeurant ferme et agile en conduite sportive. L’utilisateur a le choix entre trois configurations - Confort, Normal et Dynamique - qui ont pour point commun une sta-bilité et un confort optimal, indépendamment des conditions de charge et de la manière de conduire.

Deux moteursMoteur turbodiesel 1,6 litre de 120 ch avec un couple de 300 Nm ou moteur à essence de 1,8 litre développant 141 ch/174 Nm (ce dernier étant disponible aussi bien avec une boîte manuelle qu’une transmission automatique tan-dis que le turbodiesel est uniquement proposé avec une boîte manuelle). De prime abord, à la lecture des données techniques, ces deux motorisations peuvent paraître un peu faibles, en réalité à l’usage elles se révèlent tout à fait suffisantes, car elles offrent un remarquable rendement. Il est vrai que dans le domaine des moteurs, Honda possède une formidable expérience puisque le constructeur japonais produit annuellement près de 25 millions de propulseurs destinés non seulement aux voitures et aux motos, mais aussi pour des bateaux et des applications domestiques comme des motoculteurs, par exemple.

Ce break Honda Civic Tourer est indiscutablement un véhicule généreux é tous égards. A commencer par le prix : 27’500 francs pour la motorisation essence et 29’500 francs pour la version diesel de base : il y a là de quoi inspirer les conces-sionnaires qui ont procédé au lancement commercial à la fin février, juste avant l’ouverture du Salon de Genève.

politique routière24Auto & Sport 243

Modifications de la législation routière applicables au 1er janvier 2014

Interdiction de conduire sous l’influence de l’alcool

L’ordonnance sur les règles de circulation routière (OCR) stipulait, jusqu’au 31 décembre 2013, que le conducteur sous l’effet de l’alcool devait s’abstenir de conduire sans chiffrer exactement à quel moment

le conducteur se trouvait sous « l’effet de l’alcool ».

Au 1er janvier 2014, une nouvelle notion est entrée en vigueur, celle « d’influence de l’alcool » et cette notion a été quantifiée. « Il y a influence de l’alcool si la personne présente un taux d’alcool de 0,10 pour mille ou plus, ou qu’elle a une quantité d’alcool dans l’organisme entraînant un tel taux. »

Plusieurs groupes de conducteurs étaient déjà soumis à des exigences plus sévères que la normale et les articles qui les concernaient dans différentes ordonnances ont été concen-trés dans l’article 2a de l’OCR. La conduite sous l’influence de l’alcool est interdite, entre autres, dans le transport de personnes à titre professionnel, dans le transport de mar-chandises au moyen de voitures automobiles lourdes, aux conducteurs de véhicules lors de courses d’apprentissage et aux jeunes conducteurs. Mais analysons de plus près ce que cela signifie. Dorénavant, les conducteurs utilisant des voitures automobiles lourdes transportant de la marchandise sont sou-mis au 0.1 pour mille. Sont concernés tous les conducteurs de véhicules dont le poids total dépasse 3.5 tonnes soit les conducteurs de camions, de véhicules articulés lourds, de tracteurs industriels et de tracteurs agricoles lorsqu’ils trans-portent de la marchandise. A noter que tous ces conducteurs sont soumis qu’ils soient professionnels ou non. Par contre, les conducteurs de véhicules de travail (véhicules à plaques bleues), de véhicules d’habitation qui ne transportent pas de marchandise et de camions vides ne sont pas soumis quel que soit le poids du véhicule.

L’ancienne législation prévoyait que les conducteurs effectuant des transports professionnels de personnes avaient l’interdic-tion de consommer de l’alcool durant les 6 heures précédant la prise du travail ainsi que durant leur activité. Dorénavant, cela est plus simple, mais seuls sont concernés les conducteurs effectuant des transports professionnels. Sont donc exclus les transports non professionnels ainsi que les transports à vide.

Les moniteurs de conduite étaient déjà soumis au taux de 0.1 pour mille et, par similitude, la restriction s’est appliquée également aux accompagnants, aux élèves conducteurs en course d’apprentissage ainsi qu’aux conducteurs titulaires d’un permis à l’essai. Mesdames, Messieurs, si vous avez consommé un peu d’alcool, prenez le volant plutôt que de servir d’accompagnateur à votre enfant.

Personne ne contestera ces mesures de sécurité routière, par contre nous pouvons nous interroger sur certaines aber-rations. Constatez par vous-même:• Leconducteurd’unegruede70tonnesestsoumisau 0.5 gr/mille;• L’agriculteur conduisant un tracteur et sa remorque, l’ensemble chargé à 18 tonnes est soumis au 0.1gr/mille;• L’entraineurd’unclubdefootconduisantunautocarde18 tonnes transportant les jeunes enfants du club est soumis au 0.5 gr/mille;• Leconducteurprivéeffectuantundéménagementpour son propre compte avec un petit camion de 7,5 tonnes est soumis au 0.1 gr/ mille.

Conducteurs, je suis certain que vous ne prendrez pas le volant si vous êtes sous influence de l’alcool. Mais attention aux lendemains de fêtes. Les maux de tête vous guettent mais également le taux d’alcool résiduel. Si vers minuit, votre taux d’alcool atteint 1 gr/mille, celui-ci peut encore atteindre 0.4 gr/mille à 6 heures du matin.

L’éclairage du véhiculeL’utilisation de l’éclairage des véhicules n’a pas subi de grands changements surtout pour les nombreux conducteurs qui met-taient déjà en pratique la nouvelle législation.

Dorénavant, entre le lever du jour et la tombée de la nuit, l’utili-sation des feux de circulation diurne ou des feux de croisement est obligatoire pour les véhicules automobiles, c’est-à-dire toutes les voitures automobiles et les motocycles.

L’utilisation des feux de brouillard et des feux arrière de brouil-lard n’est autorisée que si la visibilité est considérablement réduite pour cause de brouillard, de bourrasque de neige ou de forte pluie. La notion de « lors de visibilité inférieure à 50 mètres » a disparu du texte de loi.

Mais attention, si les feux de brouillard du véhicule qui vous précède vous gênent, c’est peut-être que vous êtes trop près de lui.

Gardez vos distances et la bonne humeur !

Révisions

Sylvaire Coquil, Directeur du CFR Savigny

25Auto & Sport 243

politique routière

Après FAIF, la voie est libre pour la route!

Les valeurs de référence du fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (FORTA) ayant été fixées dès juin 2013 par le Conseil fédéral, ce dernier a mis en consul-tation un projet en ce sens le 26 février dernier. L’ACS se

félicite de cette volonté d’inscrire le FORTA dans la Constitution, mais rejette en bloc le financement de projets ferroviaires par ce nouveau fonds. Dans les agglomérations, il est tout aussi urgent de réaliser des infrastructures pour le transport individuel moto-risé. Pour ces raisons, l’ACS demande de nouveau avec insistance de cesser d’utiliser à d’autres fins les ressources affectées à la route et de mettre en œuvre un financement équitable des transports au sens de l’initiative « vache à lait ». Si vous vous êtes, vous aussi, rendu à Genève entre le 6 et le 16 mars dernier pour assister à la 84e édition du Salon de l’auto, vous avez sûrement constaté, peut-être avec étonnement, que Genève reste l’eldorado de l’industrie automobile, avec de nombreuses premières mondiales. Et comme presque tous les ans, la thèse selon laquelle les choses bougent justement au moment du salon sur le front de la politique des transports s’est vérifiée. Il est vrai qu’il est urgent d’agir en termes de maintenance et de dévelop-pement de l’infrastructure des routes nationales suisses. Aussi, l’Automobile Club de Suisse se bat, d’une part, pour la mise à disposition d’un vaste programme contraignant de développement du réseau de routes nationales et, d’autre part, pour la création d’un fonds pour l’infrastructure routière FORTA visant à garantir la continuité du financement. Le programme de développement de l’infrastructure routière s’appuiera dans sa formulation sur l’arrêté actualisé sur le réseau de routes nationales, tel qu’il a été adopté en 2012 par les Chambres fédérales.

Tant que le financement croisé du transport ferroviaire n’est pas supprimé, et tant que la caisse fédérale utilise un pourcentage important des recettes issues des redevances sur le trafic routier pour le budget général de l’État, l’ACS, tout comme les autres associations automobiles, refuse toute augmentation du prix de l’essence.

Aussi l’ACS demande-t-il le rattachement de l’initiative « vache à lait », déposée le 10 mars 2014 auprès de la Chancellerie fédé-rale à Berne avec 114 326 signatures certifiées, au projet FORTA susmentionné. Les recettes issues du trafic routier doivent servir sans exception au financement de l’infrastructure routière. Il est hors de question d’augmenter les redevances ou d’accumuler à l’avance des impôts tant que la décision sur l’initiative « vache à lait » n’a pas été prise. Dans le cadre de la consultation au sujet du FORTA, il faut également vérifier les critères appliqués jusqu’à présent pour l’affectation des ressources aux projets liés au trafic d’agglomération. Pour l’ACS, il est primordial que la contribution fournie par les usagers de la route pour le trafic d’agglomération serve exclusivement à améliorer les flux des transports dans le trafic routier. Les principes de causalité et d’affectation des redevances sur le trafic routier doivent également être respectés dans le domaine du trafic d’agglomération.

La route est sans conteste le principal vecteur de transport. Finançant l’infrastructure des transports en Suisse à coups de milliards de francs, l’automobile compte parmi les principales filières économiques. Les chiffres suivants en disent long : les Suisses parcourent environ 122 milliards de kilomètres par per-sonne et par an, dont 80 % sur les routes et 16 % sur le rail.

Stefan Holenstein, Directeur général Automobile Club de Suisse

Suite au verdict sans appel prononcé par le peuple et les États le 9 février 2014 sur le financement et l’aménagement de l’infrastructure ferroviaire (FAIF), il est urgent de concrétiser les projets visant l’indispensable développement du réseau de routes nationales et de créer un fonds pour couvrir le financement de l’infrastructure routière.

« après le projet ferroviaire FaiF du 9 février 2014, la voie est libre pour un financement équitable des transports et pour le fonds pour l’infrastructure routière Forta ! »

L’ACS exige par ailleurs que les ressources générées par les auto-mobilistes bénéficient effectivement à ces derniers. Autrement dit: outre les recettes à affectation obligatoire issues des redevances sur le trafic routier – impôt sur les huiles minérales, surtaxe sur les huiles minérales, redevance pour l’utilisation des routes natio-nales – l’impôt sur les véhicules automobiles doit également servir à alimenter le fonds pour l’infrastructure routière.

Le Conseil fédéral et l’administration sont appelés à préparer sans délai une proposition efficace pour la mise en œuvre de l’initia-tive «vache à lait» et, en même temps, à concrétiser les projets liés au fonds annoncé pour l’infrastructure routière. Il faut enfin clarifier la situation et assurer une plus grande transparence sur les flux de ressources. Un changement de cap dans la politique des transports s’impose d’urgence.

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sections Acs

the club

Ne Jeu-concours

ACS au circuit de Lignières - 30.4 et 1.9.2014

Concours et remise de prix du 10 mars 2014

Une remise de prix extraordinaire et que du bonheur pour les 20 gagnants de ce fabuleux concours. En premier prix, Mme Micheline Matthey l’heureuse gagnante d’une superbe Renault Twingo aux cou-leurs de l’ACS.

Notre liste de gagnants disponible sur notre site internet :www.acs.ch/ch-fr/sektionen/neuchatel/Liste_des_gagnants_-_concours_10.03.2014.pdf

En exclusivité avec une nouvelle ambassadrice et pilote incontournable Maude Studer du PEACH TEAM, votre section ACS neuchâteloise, en colla-boration avec Sports-Promotion, vous proposent 2 après-midis découvertes de pilotage sur circuit le mercredi 30 avril et le lundi 1er septembre 2014. A ne manquer sous aucun prétexte !

Ce stage s’adresse à vous ! - tous les passionnés (de tous niveaux) qui désirent découvrir le plaisir du pilotage sur circuit. Des pilotes professionnels encadreront les participants afin d’offrir à chacun la possibilité de progresser en toute sécurité. L’horaire sera de 13h à 17h et le prix CHF 210.00 pour les membres de notre section (réduction de

De gauche à droite : Mme S. Lehmann, Mme M. Matthey,M. C. Hurni | Photos M. Claude Comte

Nous profitons également de remercier notre fidèle photographe,M. Claude Comte, ainsi que nos précieux sponsors :

CHF 20.-). Renseignements disponibles sur notre site internet, par e-mail acs.neuchatel@acs.ch, ou par téléphone, au 032 725 81 22.

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Assemblée générale, 106e édition et 106 participants !

Nouveau ! - Cours de conduite actuelle pour tous

La traditionnelle assemblée générale de l’Auto-mobile Club Suisse section neuchâteloise s’est déroulée au restaurant de l’Aubier le mercredi 19 mars 2014.

Sous la présidence de Christophe Hurni, une cen-taine de membres ont répondu présents et des invités de prestige tels que Messieurs Bernard Chassot, Sgtm représentant le corps de police, Philippe Burri, Directeur du service cantonal des automobiles et de la navigation, Cap. Alain Saudan, Chef de la police de la circulation, Marc Arlettaz, ingénieur trafic et circulation et Jean-Pierre Wuthrich, Président de l’ASTAG NE-JU ont répondu positivement à l’invitation.

En collaboration avec des professionnels de conduite, nous vous accueillons à nos nou-veaux cours. Vous n’aurez plus de secrets pour connaître les règles de la circulation et pour-suivre votre route en toute sécurité.

Mme Sandra de Cocatrix et M. Eric Bourquin, vous attends les 17 juin et le 29 juillet 2014 de 14h à 17h30 pour vous donner toutes les ficelles du bon conducteur :• 2x45minutesdepratique et maintien d’une conduite à niveau• 60minutesdethéorie,codedelaroute et nouvelles lois en vigueur • Courssurmesureengroupede4personnes et 2 moniteurs• Théorieetpratiqueavecvoituredefonction• Bilan,conclusionetréponsesàvosquestions• Collationincluse

Cette soirée fut également l’occasion de féliciter les bons résultats des pilotes neuchâtelois.

Au total de 200 courses où 31 coureurs ont pu être félicités et ont touché des primes.

Le président a remercié la commission sportive pour son organisation, tous les membres du comité, la Zurich Assurances pour leur aide et soutien, ainsi que ses plus fidèles membres de l’ACS de plus de 25, 40 et 50 ans de sociétariat.Les convives se sont ensuite retrouvés pour un apéritif dînatoire offert par l’ACS en toute convivia-lité. Merci à l’Aubier, là où la vie circule… aussi.

Un prix exceptionnel de CHF 130.- pour les membres ACS, (Contribution de l’ACS, section neuchâteloise de CHF 20.- et de CHF 50.- du SCAN avec justificatif de participation et sur demande du participant).

Pour plus d’information visitez notre site internet www.acs.ch/neuchatel ou envoyez votre demande par e-mail acs.neuchatel@acs.ch ou par télé-phone, au 032 725 81 22.

A noterSuivez nos événements sur www.acs.ch/ch-fr/sektionen/neuchatel/Events.asp et ne manquez pas de nous retrouver lors de nos prochaines manifestations !

ACS FribourgCase postale 1051701 FribourgT +41 26 341 80 20F +41 26 347 15 25acs.fribourg@acs.ch

ACS GenèveClos de la Fonderie 19Case postale 12051227 CarougeT +41 22 342 22 33F +41 22 301 37 11acs.geneve@acs.ch

ACS NeuchâtelAvenue des Pâquiers 16Case postale 212072 Saint-BlaiseT +41 32 725 81 22F +41 32 725 81 21acs.neuchatel@acs.ch

ACS Les RangiersCase postale 1302882 Saint-UrsanneT +41 32 422 65 22F +41 32 421 42 15acs.lesrangiers@acs.ch

ACS Seeland-JuraHugi Strasse 22501 BienneT +41 32 323 15 25F +41 32 323 71 69acs.seeland-jura@bluewin.ch

ACS ValaisRue du Scex 331950 SionT +41 27 322 11 15F +41 27 322 33 21acsvalais@tvs2net.ch

ACS VaudChemin des Gavardes 7Case postale 1361073 SavignyT +41 21 331 27 22F +41 21 331 27 29acs.vaud@acs.ch

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the club

Vd 110e assemblée généralede l’ACS Vaud 2014

Samedi 10 mai 2014 à 10h au Centre de formation routière (CFR) de Savigny Chemin des Gavardes 7 La Claie-aux-Moines.

Parking sur placeConvocation et bulletin d’inscription encarté dans cette édition.

ItinéraireDès le giratoire de la Claie-aux-Moines prendre la direction de Savigny, puis la 2e route à droite (Zone industrielle en Publoz). Le centre de formation rou-tière se trouve à 300 m de la route cantonale

Les nouveaux conducteurs doivent suivre 2 jours de cours de formation complémentaire (cours 2 phases) dont 1 jour sur circuit et 1 jour sur route. Il est conseillé de suivre la 1ère journée dans les 6 mois qui suivent l’obtention du permis de conduire A ou B.

Programme9h30 : Réception des participants(café/croissant)

10h : Ass. gén. statutaire selon ordre du jour

11h : Visite du centre et partie récréativeAnimations et cascades par : MM Jonathan Grossenbacher et Stéphane Riesen

11h30 : Apéritif et collation

Cours 2 phases pour les jeunes conducteurs

Rallye du Chablais

Remise : CHF 80.- pour les membres de l’ACS VaudConditions : 1) être membre de l’ACS Vaud (valable également pour les membres junior et les membres partenaires).2) participer à un cours organisé par le CFR.

La onzième édition du Rallye du Chablais se dérou-lera les jeudi 22 mai (vérifications techniques), vendredi 23 mai et samedi 24 mai 2014.

Les reconnaissances auront lieu les samedi 17, dimanche 18 et jeudi 22 mai 2014.

www.rdch.ch

ACS VaudAutomobile Club de Suisse

Chemin des Gavardes 7Case postale 136

1073 Savigny

Heures d’ouverturelu | ma | je | ve

9h à 12h30 - 13h à 17h

mer | sa | diFermé

Nos collaborateurs et ceux du Centre de Formation Routière (CFR) de Savigny se réjouissent de vous recevoir et de vous faire visiter les installations modernes dont vous pouvez bénéficier.

contacts et infos

Auto & Sport 243 29

le coin des membresle coin des membres

Petites annonces

Offrespéciale

ACS - Le shop

3 lignes gratuitesLigne supplémentaire: CHF 1.80 par ligne, en timbre-postePhoto: 25xFrs. 0,90, en timbre-poste(merci de les joindre à votre annonce)

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ayant attrait à l’automobile

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Délai 15 jours avant parution du magazineÀ envoyer à Auto & Sport magazineCase postale 68 • 1213 Onex

Je profite avec plaisir de ces offres et commande (merci de bien vouloir remplir les blancs)______ (nombre) PowerBank _______(nombre) ResQme

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Prière de remplir le talon et de le retourner àACS-Shop • Wasserwerkgasse 39, 3000 Berne 13, par fax au +41 31 311 03 10, ou sur Internet www.acs.ch

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pilote du mois30Auto & Sport 243

A l’image de tout pilote, Philipp Peter avait un rêve de F1 qu’il a finalement dirigé vers les épreuves d’endu-rance, avec notamment une belle 3e place sur une Audi R8 aux 24 Heures du Mans de 2002. L’année

suivante, le Tessinois remportait les 12 heures de Sebring au volant de cette même Audi du team Joest. Des performances qui faisaient de Philipp Peter l’un des pilotes phares de notre pays. Mais avant cela, c’est en monoplace qu’il avait fait parler de lui, avec notamment quelques victoires et podium en Indylight. Une série qu’il a fréquentée en 1998 et 1999, pour se classer au 3e rang général la seconde saison. Citons encore pèle-mêle, ses titres en Supertourisme allemand et avant cela celui de la formule 3 autrichienne, mais aussi un magnifique parcours en GT ponctué également de podiums et victoires. Tant d’heures de gloire que Philipp Peter range maintenant au rayon des souvenirs à côté de son casque.

Dans quelles circonstances as-tu pris cette décision de te retirer du sport automobile ?«Différentes choses m’ont amené à prendre cette décision. Tout d’abord, il est devenu très difficile de gagner sa vie avec le sport automobile actuel. Ensuite, j’ai eu la chance de faire la connaissance de personnes qui m’ont amené vers d’autres horizons professionnels. En faisant le bilan de ma carrière, je constate que j’ai eu beaucoup de chance de réaliser mes rêves sportifs avec parfois du succès. J’ai fait plus de 400 courses, des podiums et de belles victoires, dont la dernière à Barcelone l’année dernière. Maintenant, j’ai une famille et je veux être auprès de mes enfants pour les voir grandir. Ce n’était pas facile, mais j’ai pris la bonne décision».

Vers quel domaine diriges-tu ta nouvelle vie ?«J’ai toujours eu la crainte du lendemain, la peur du vide en me demandant ce que je ferais après la carrière. Pour cela, depuis déjà cinq ans j’ai entrepris une activité dans le domaine immobilier. Désormais, je vais me consacrer entiè-rement à ce métier, qui en certains points à des rapports avec ce que j’ai vécu en sport automobile».

On se souviendra que tu as été l’un des premiers pilotes Red Bull ?«Oui en effet, j’ai été un des pionniers, avec Karl Wendlinger et Dieter Quester. J’ai eu cette chance d’être soutenu par Monsieur Mateschitz, que je remercie. D’ailleurs je porte toujours ses couleurs lors de mes interventions de consul-tant F1 sur la TV suisse italienne».

Quel est ton meilleur et ton pire souvenir du sport automobile ? «Il en restera beaucoup, des bons comme des moins bons. La 3e place au Mans en 2002 restera le meilleur absolu, avec la victoire aux 12 heures de Sebring, mais aussi ma victoire en Porsche Supercup à Monaco. Moins bons, sur-tout les déceptions, les désillusions et les fausses joies provoquées par des promesses faites et jamais tenues par certaines personnes. Mais le bilan est très positif et tout ça fait partie du sport automobile».

As-tu fait la carrière que tu visais ?«Récemment, j’ai relu une interview que j’avais donnée dans les années 90, dans lequel je disais que mon but était la F1. J’ai un petit regret de ne pas avoir atteint cet objectif, mais j’ai réussi à vivre de ma passion durant près de 20 ans. Alors en cela, oui j’ai atteint mon objectif».

Comment juges-tu le sport automobile actuel ?«Je me vois comme l’un des derniers Mohicans, tellement les choses ont changé. La télémétrie a tout changé, et surtout les jeunes arrivent toujours plus tôt, comme dans tous les sports. Je ne sais pas s’ils auront la chance que nous avons eus de vivre un jour de leur sport».

Que peut-on souhaiter à Philipp Peter ? «Avant tout, je veux penser à remercier toutes les personnes qui m’ont soutenues durant ma carrière. Ma famille, mes amis, tous mes partenaires, la presse et toute cette famille du sport automobile qui m’a permis de vivre des années si riches. Une page se tourne, une nouvelle s’ouvre, la vie continue».

Philipp Peter tire sa révérenceAprès 25 ans d’une brillante carrière, Philipp Peter a décidé de tourner la page pour se consacrerà sa famille et donner une nouvelle orientationà sa vie professionnelle. Par Gérard Vallat

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Protection juridique circulation à l’étranger pour éviter que vos vacances tournent à la catastrophe

Adriana C., mannequin de profession et en route pour une séance photos, ne regardait ni le paysage ni les autres automobilistes; elle a doublé par la droite à une vitesse bien trop élevée – tout en téléphonant.

Elle n’a donc pas vu venir la voiture des Wagner, qui tournait à droite sans infraction aucune, et l’a percutée. Non seule-ment la voiture a été endommagée, mais madame Wagner a été légèrement blessée. Sur les lieux de l’accident, Adriana a déclaré à la police que la faute était aux touristes.

Après que madame Wagner a été examinée par les secours, son mari a insisté auprès de la police pour que les lieux de l’accident soient examinés et les détails soigneusement consi-gnés. Ensuite, il a téléphoné à Orion pour expliquer la situation. La juriste de service l’a renseigné sur les points importants et lui a fixé un rendez-vous.

Grâce au rapport de l’accident et aux témoins affirmant qu’Adriana C. était au téléphone, Orion a obtenu du tribunal le remboursement des coûts de réparation du véhicule et des frais médicaux de madame Wagner ainsi qu’une indemnisation

pour la perte des vacances. Le procès, qui a duré deux ans, a coûté au couple 14’900 EUR. Mais ces coûts ont été pris en charge par Orion – les Wagner n’ont donc subi aucun dom-mage financier.

Chez les Wagner, les vacances commencent d’habitude dès qu’ils montent en voiture. La route qui les mène à leur bungalow en Italie traverse des paysages magnifiques… Mais, cette fois-ci, le voyage de rêve a viré au cauchemar.

Texte : Alice Fahrion, Orion Protection juridique, Responsable marketing & communication

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