magazine - ARTEdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2005bul08.pdfdes cartes (Multidiffusion du 16 février) 19.00 Forum des Européens 19.45 ARTE Info 20.00 Le journal de la culture

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magazine

8DU 19 FÉVRIERAU25 FÉVRIER 2005

DO YOU BOLLYWOOD ?

Semaine indienne avec quatre films inédits

DIMANCHE 20/2THEMA Nababs et maharajahs Leurs palais et leur univers fastueuxont longtemps incarné le mondeirréel des contes de fées et des Mille et Une Nuits… (suite page 10)

LUNDI 21/2 CINÉMA Le mariage des moussons Dans le respect de la traditionpendjabi, une jeune femme du New Delhi contemporain s’apprête àépouser un inconnu… (suite page 13)

LES PRIME TIMESAMEDI 19/2L’AVENTURE HUMAINE Afghanistan,trésors en danger Après la destruction par les talibans,en mars 2001, des deux bouddhasde Bamiyan… (suite page 5)

Chaleur et poussière de James IvoryDimanche 20 février à 20.45

Roméo et Juliette de Franco Zeffirelli Dimanche 20 février à 00.40

Le mariage des moussons de Mira Nair Lundi 21 février à 20.45 et mardi 22 février à 15.10

Un homme et une femme de Claude Lelouch Lundi 21 février à 01.10

101 Reykjavikde Baltasar Kormákur Mardi 22 février à 01.25

De tout cœur de Mani Ratnam Mercredi 23 février à 22.45

Chori chori chupke chupke d’Abbas et Mastan Alibhai Burmawalla Jeudi 24 février à 20.45

Affaire(s) à suivrede Bernard BoespflugVendredi 25 février à 15.15

Laisse parler ton cœur ! de Karan JoharVendredi 25 février à 23.45

LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS

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MARDI 22/2THEMA Burqa, opium et talibans Où en est l’Afghanistan, trois ansaprès la chute du régime des talibans ? (suite page 19)

MERCREDI 23/2 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE 1944, la reddition de la colonne Elster Trois mois après le débarquementallié en Normandie, un général de division allemand… (suite page 23)

JEUDI 24/2CINÉMAChori chori chupkechupke Sur le thème de la stérilité féminineet du recours aux mères porteuses,un film exubérant et joyeux… (suite page 27)

VENDREDI 25/2 FICTIONL’enchanteur Comment une jeune fille coincéeentre sa mère, sa sœur et son copain va découvrir l’amour…(suite page 31)

SEMAINE INDIENNETout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Bollywood et le cinéma indien en quatre filmsinédits, trois docus et deux “Thema”.

“Musica” : Bollywood,le cinéma qui chante,samedi 19 février à 22.45

“Thema” : Nababs etmaharajahs, avec le film Chaleur et poussière de James Ivory,dimanche 20 février à 20.45

“Cinéma” : Le mariage des moussons, de Mira Nair,lundi 21 février à 20.45

Un siècle de cinéma indien,documentaire,lundi 21 février à 00.15

“Cinéma” : De tout cœur,de Mani Ratnam,mercredi 23 février à 22.45

“Cinéma” : Chori chori chupkechupke, d’Abbas et Mastan Alibhai Burmawalla,jeudi 24 février à 20.45

Tracks, spécial “Bollywood massala”,

jeudi 24 février à 23.25

“Thema” : Planète Bollywood,avec le film Laisse parler ton cœur ! de Karan Johar,vendredi 25 février à 22.25

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De tout cœur

Le mariage des moussons

Planète Bollywood

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14.00Biographie14.45Chronique d’une œuvre15.15Comedia17.25Kaléidoscope17.55Tracks(Multidiffusion du 17 février)

18.45Le dessous des cartes(Multidiffusion du 16 février)

19.00Forum des Européens19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15ART ET CULTURE“La vision”de Paul Gauguin20.45L’AVENTURE HUMAINEAfghanistan,trésors en danger21.35360°le reportage GÉO22.05Film Festival-Berlin22.45MUSICABollywood,le cinéma qui chante 23.45Metropolis00.40LA LUCARNEHelene Schwarz,muse du jeune cinéma allemand 01.55 (PDC : 01.45)

Les stars,leurs maîtresses et leurs amants(Multidiffusion du 13 février)

14.00Biographie Georg Stefan TrollerDocumentaire de Gero von Boehm(Allemagne, 2004, 43mn)ZDF

Journaliste, documentariste, long-temps correspondant de la télévi-sion allemande à Paris, GeorgStefan Troller a contribué à traversson Journal à forger l’image quel’Allemagne s’est faite de la Franceaprès la guerre. Né en 1921 àVienne dans une famille de four-reurs juifs, il doit fuir sa patrie en1938. Émigré en France puis auxÉtats-Unis, il revient en Autrichesous l’uniforme des GI – un épi-sode de sa vie qu’il raconta avec AxelCorti dans Welcome in Vienna.

14.45Chronique d’une œuvreMelancholiaRéalisation : Laurent Stine (Belgique, 2004, 27mn)Production : Camera Obscura ARTE G.E.I.E. / RTBF

Pour le musée des Arts contempo-rains du Grand-Hornu, en Belgique,le plasticien Anish Kapoor a ima-giné une œuvre monumentale de36 mètres de long et 7 mètres dehaut, intitulée Melancholia. Noussuivons les étapes de sa construc-tion avec l’artiste et le conservateur,Laurent Busine.

15.15 ComediaARTE FRANCE

Château en SuèdePièce de Françoise SaganMise en scène : Annick BlancheteauRéalisation : Yves Di Tullio (France, 1998, 1h43mn)Production : La CopatARTE FRANCE

Dans son château, l’extravagantefamille Falsen joue avec la vie desamants qui s’aventurent dans satoile… La première comédie deSagan, vaudeville poétique crééau Théâtre Saint-Georges en 1998. Sous-titrage pour sourds

et malentendants

Jazz in Marciac (2)Réalisation : Frank Cassenti(France, 2002, 18mn)Coproduction : ARTE France,Télescope Audiovisuel(Rediffusion partielle du 13 août 2002)

Le meilleur de la 25e édition duFestival de jazz de Marciac. Le pia-niste McCoy Tyner interprète“Trane like” de Coltrane, le saxoténor Charles Lloyd joue “SweetGeorgia bright” de Charles Lloyd,Shirley Horn chante “Here’s to life”d’Artie Butler et Phyllis Molinary.Suite et fin de Jazz in Marciacle samedi 26 février à 16.55.

17.25KaléidoscopeLes îles d’Aran,Inis Meain, IrlandeRéalisation : Claudio Pazienza(France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France,Panic Productions, Wajnbrosse ProductionsARTE FRANCE

Au large de la côte ouest del’Irlande se trouvent les trois îlesd’Aran, habillées de murets enpierre sèche et de monuments desdébuts de la chrétienté. Traditionet modernité s’y mêlent de façonunique. Inishmaan, l’île principale,est aussi la mieux préservée. Deuxcent vingt personnes y vivent aveccinq voitures et un pub…

19.00Forum des Européens Rédaction en chef : Jürgen Pfeiffer,Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez (France, 2005, 43mn)Coproduction : ARTE France,Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

Droit des pères : le réveil Anne-Sophie Mercier et MatthiasBeermann reçoivent le comédienMathieu Carrière, qui vit enAllemagne et milite pour ladéfense des droits des pères. Meilleur partage de la garde, congépaternité, statut pour les pères aufoyer… les pères tentent de se faireentendre. Faut-il changer la loipour imposer un droit des pères ? Multidiffusion le 21 février à 17.00

20.15 | ART ET CULTURE

“La vision”de Paul GauguinDocumentaire de Florian von Stetten (Allemagne, 2003, 26mn)NDR(Rediffusion du 10 mai 2003)

Décryptage de l’un des chefs-d’œuvre de Paul Gauguin, Lavision après le sermon.Inspiré par le synthétisme, lejaponisme et le cloisonnisme,Paul Gauguin peint, en 1888, La vision après le sermon (ou La lutte de Jacob avec l’ange). Sesaplats de couleurs vives cernés decontours noirs vont ouvrir unnouveau chapitre de l’histoire de la peinture et déboucher,quelques années plus tard, surl’abstraction pure et simple…Multidiffusion le 4 mars à 02.00

Câble et satellite14.00 - 19.00

samedi19/2 14.00 - 20.45

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Sous-titrage pour sourds et malentendants

Documentaire d’Ulrike Becker (Allemagne, 2005, 53mn)SWR

En août 2004, des spécialistes du Conseil internationaldes monuments et des sites de l’université d’Aix-la-Chapelle commencent à rassembler les fragmentsdes statues dynamitées par les talibans dans la val-lée de Bamiyan, en Afghanistan, et les mettent enlieu sûr. De son côté, l’archéologue afghanZemaryalaï Tarzi, longtemps exilé en France, se meten quête d’un troisième bouddha géant, une statuelégendaire dont on ignorait l’existence. Appelée “lebouddha couché”, elle serait, à elle seule, plusgrande que les deux autres réunies (300 mètres !)et serait enterrée quelque part dans la vallée. Maispersonne ne l’a vue depuis plus de mille ans. Pourla retrouver, Zemaryalaï Tarzi consulte le journald’un moine pèlerin chinois du VIIe siècle, HiuenTsang. L’archéologue est le premier à avoir obtenuune autorisation de fouilles depuis la chute durégime des talibans. Les indices qu’il a découvertssont encourageants…

L’art du GandharaEn mars 2001, les talibans dynamitent les célèbresbouddhas de Bamiyan. Ces statues, hautes respective-ment de 53 et de 38 mètres, étaient considérées commeles œuvres les plus achevées de la civilisation duGandhara, qui couvrait le nord-est de l’Inde, le norddu Pakistan et l’est de l’Afghanistan actuels. Du Ier auVe siècle de notre ère, sa brillante école de sculpture apermis l’émergence d’un art sacré bouddhiste forte-ment influencé par les canons esthétiques grecs. Lemystérieux troisième bouddha serait une merveille…Multidiffusion le 20 février à 14.00 et le 1er mars à 01.35

20.45 |L’AVENTURE HUMAINE

Afghanistan,trésors en dangerLa vallée des bouddhasAprès la destruction par les talibans, en mars 2001,des deux bouddhas de Bamiyan, de nombreux projetsde fouilles ont vu le jour. À partir d’un texte chinoisdu VIIe siècle, un archéologue remonte la piste d’unetroisième statue qui serait enterrée dans la vallée…

samedi19/220.45 - 22.05

L’AFGHANISTAN SUR ARTE

Afghanistan, trésors en danger,“L’aventure humaine”,

le samedi 19 février à 20.45

Burqa, opium et talibans,“Thema”, le mardi 22 février

à 20.45

Afghanistan, en chemin avec les nomades, “ARTE Découverte”,

le jeudi 3 mars à 19.00

Femmes de Kaboul, “La vie

en face”, le jeudi 3 mars à 22.30

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samedi19/2 22.05 - 01.55

21.35360°le reportage GÉOIls dansent avec les loupsRéalisation : Harald Pokieser(Allemagne, 2001, 26mn)ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 31 janvier 2004)

En Hongrie, les ours et les loupsqui tournent dans des films pren-nent leur retraite dans un refugeprès de Budapest.La caméra suit un ours qui attaqueun troupeau de moutons. L’animalattrape un agneau et l’entraînevers la forêt… Vous pensez assis-ter au spectacle parfois cruel de lanature sauvage ? Pas du tout ! Cetours a l’habitude d’être filmé et saproie était déjà morte. La scène sedéroule en effet dans un refugepour animaux situé en Hongrie, à20 km de Budapest. Zoltan Horkaiy vit en osmose avec une meutede seize loups, trente ours,quelques chevaux et un cerf.Installé à l’époque communistepour servir de maison de retraite auxbêtes qui avaient tourné dans desfilms, ce centre est aujourd’huifinancé en partie par la WSPA(World society for the protectionof animals). Zoltan Horkai com-plète les ressources du refuge enlouant ses animaux chéris pourdes tournages.Multidiffusion le 20 février à 14.55

En partenariat avec

(Allemagne, 2005, 1h)Production : Maz & Movie ZDF

La comédienne Loretta Stern et le journaliste GérardLefort sont en direct du Sony Center pour nous fairevivre le 55e Festival du Film de Berlin (qui a lieu du10 au 20 février) sous tous ses aspects. Au-delà de l’ac-tualité quotidienne, Film Festival-Berlin se proposed’aller plus loin dans l’analyse, en faisant parler et réagirles professionnels du cinéma et ceux qui font le fes-tival. Les films seront au cœur de l’émission : réali-sateurs, acteurs et autres personnalités marquanteslivreront leurs coups de cœur et leurs coups degueule, leurs réflexions et leurs analyses. Une largeplace sera également accordée aux réactions dupublic, ainsi qu’aux thèmes abordés et aux débatssoulevés dans les différentes sections du festival.

À voir à 00.40 : un portrait de Helene Schwarz, muse

du jeune cinéma allemand, par Rosa von Praunheim.

22.05

Film Festival-BerlinInterviews et débats avec les cinéastes et les stars,tour d’horizon complet des films en compétition,coups de projecteur sur les différentes sections du festival…Loretta Stern et Gérard Lefort nous font vivre en direct la Berlinale 2005.

L’actrice Loretta Stern, à l’affiche de nombreux téléfilms et pièces de théâtre en Allemagne, est aussimezzo-soprano et chanteuse de jazz.Gérard Lefort est critique de cinémapour Libération.

Chaque jour, en direct de Berlin, les critiques des films en

compétition, des interviews et des sujets d’ambiance sur

> www.arte-tv.com


le mercredi 16 février à 22.40


TROIS ÉMISSIONS EN DIRECT

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22.45 |MUSICA

Bollywood, le cinéma qui chanteEn Inde, le succès d’un film repose avant tout sur les chants et les danses. Les compositeurs de musique de films sont des stars, les BO s’arrachent avant même la sortie en salle. Petit tour dans les coulisses de Bollywood,à la rencontre de ceux qui font et qui aiment le cinéma indien.

Le compositeur A. R. Rahman est une superstar dela musique de film. En Asie, ses disques se vendentmieux que chez nous ceux de Britney Spears etMadonna réunies. Ses BO sont dans les bacs avantmême la sortie des films en salle. Si la BO marche,le film marchera. Asha Bhosle est bien placée pourle savoir : depuis des années, elle prête sa voix auxvedettes féminines dès que celles-ci doivent chanter.Quand le grand public a découvert son visage, lorsde l’apparition des chaînes de télévision musicalesil y a une vingtaine d’années, elle avait passé le capde la cinquantaine et était déjà une grande dame ducinéma indien. Chants et danses des films indiens

mêlent des influences puisées un peu partout : dansle flamenco, la musique classique ou les dernierstubes à la mode. Mais le spectateur sait tout de suitequ’il s’agit d’un mélange made in India, car la tou-che typique est là. L’impact qu’ont sur le public lamusique et les scènes chorégraphiées est un peucomme celui des immenses affiches, peintes à lamain, qui font la promotion des films à travers lepays : la palette de couleurs déployée décide de l’ef-fet produit. Compositeurs, interprètes, réalisateurs,acteurs et fans de films indiens racontent leur fas-cination pour ce cinéma (en)chanté, dans un docu-mentaire ponctué d’extraits de films à grand succès.

samedi19/2

Documentaire de Nele Münchmeyer(Allemagne, 2004, 58mn)

Avec : A. R. Rahman, Asha Bhosle,Shahrukh Khan…

Coproduction : ARTE, ZDF ZDF

Retrouvez les stars du

cinéma indien sur :

www.arte-tv.com/bollywood

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AINE IND IENNE

23.45Metropolis(Allemagne, 2005, 52mn)ZDF

Cologne et ses artistesLe nom de Cologne est étroite-ment lié à de grands artistes denotre temps – Sigmar Polke,Gerhard Richter, RosemarieTrockel… Cologne, capitale del’art : le slogan revient sans cessedans les discours des hommespolitiques. Mais les mesuresconcrètes sont rarement en faveurdes artistes. Par exemple, il arécemment été décidé de dissou-dre le “CAP”, une communautéartistique très vivante installéedans le quartier de Nippes. Lesanciennes fabriques transforméesen ateliers vont devenir des appar-tements – c’est plus rentable…Visite du CAP et de sa magnifiquearchitecture industrielle, et débatavec des artistes et des hommespolitiques autour de l’éternellequestion : l’art ou l’argent ?

La 55e BerlinaleAvec Cannes et Venise, le Festivaldu film de Berlin fait partie desgrands événements qui agitentchaque année le monde ducinéma. La 55e édition s’ouvre le10 février, et Metropolis se prometd’en explorer toutes les facettes,de la compétition officielle auTalent Campus en passant par lefestival de films pour enfants.

Le duo Tal & GroethuysenYaara Tal et Andreas Groethuysenjouent ensemble depuis dix-neufans et ils forment aujourd’hui l’undes duos de piano les plus connusau monde. Plutôt que de secontenter des standards, ils exhu-ment des raretés, par exemple descompositions inconnues de MaxReger ou de Brahms. Ils jouent àBerlin, Londres, New York, Pragueou Tokyo, publient des disquesgénéralement primés… Leur inté-grale de l’œuvre pour piano àdeux mains de Mozart sort enfévrier.

Christo et “The Gates”Le nouvel “emballement” deChristo et Jeanne-Claude, “TheGates”, doit être inauguré le 12février à Central Park. C’est uncheminement marqué par descentaines de portails, concrétiséspar des étoffes jaunes. Le réalisa-teur Albert Maysles suit le travaildu couple d’artistes, et Metropolisnous présente cette œuvre enconstruction à travers le point devue très personnel de Maysles.

Multidiffusion le 20 février à 18.05

00.40 | LA LUCARNE

Helene Schwarz,muse du jeunecinéma allemand Documentaire de Rosa von Praunheim(Allemagne, 2004, 1h10mn)ZDF

Grande dame du cinéma alle-mand, confidente de plusieursgénérations de créateurs, HeleneSchwarz a toujours œuvré encoulisses et son nom est inconnudu grand public. Rosa vonPraunheim lui rend hommage.Secrétaire depuis 1966 de l’Écolesupérieure de cinéma et de télé-vision de Berlin, Helene Schwarza vu défiler dans son bureau tousceux qui ont fait le succès ducinéma allemand. De WolfgangPetersen, qui a poursuivi sa car-rière à Hollywood, à WolfgangBecker (Good bye Lenin !), deTom Tykwer (Cours, Lola, cours !)à Christian Petzold (Fantômes,coproduit par ARTE FranceCinéma et sélectionné à laBerlinale 2005), ils ont été nom-breux à lui confier leurs soucis deréalisateurs, en herbe ou confir-més. En 1968, lorsque des étu-diants en cinéma avaient été ren-voyés de l’école pour caused’agitation politique, elle avaitjoué les médiatrices et était mon-tée en première ligne dans lesmanifestations de soutien. L’andernier à la Berlinale, le jour deses 78 ans, Helene Schwarz s’estvu remettre la “caméra de laBerlinale”.

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Helene Schwarzentourée deWolfgang Becker,Rosa vonPraunheim et Tom Tykwer.

Plusieurs films coproduits par ARTE sont présentés à la 55e Berlinale. Ci-contre Le promeneur du Champ-de-Mars, de Robert Guédiguian.

14.00Afghanistan,trésors en danger(Multidiffusion du 19 février)

14.55360°le reportage GÉO(Multidiffusion du 19 février)

15.50L’enfant des Lumières (2)(Multidiffusion du 18 février)

17.35Cuisines des terroirsLa Biélorussie(Rediffusion du 6 juin 2004)

18.05Metropolis(Multidiffusion du 19 février)

19.00MAESTROBernstein dirigeTchaïkovski 19.45ARTE Info20.00Karambolage 20.10ARTE Météo20.15DANSEBill T. Jones, solos 20.45>00.40THEMANababs et maharajahs20.45 FilmChaleur et poussière 22.50Le collier de Patiala23.45Maharajahs et simples patrons00.40Roméo et Juliette(Multidiffusion du 14 février)

19.00 | MAESTRO

Bernstein dirigeTchaïkovskiConcerto pour violonRéalisation : Humphrey Burton (Allemagne, 1975, 41mn)ZDF(Rediffusion du 4 novembre 2001)

L’unique concerto pour violon de Tchaïkovski, interprété parBoris Belkin sous la direction deLeonard Bernstein.L’Orchestre philharmonique deNew York interprète, sous la direc-tion de Leonard Bernstein, leConcerto pour violon et orchestreen ré majeur op.35 de Piotr IllichTchaïkovski avec, en soliste, levioloniste d’origine russe BorisBelkin. Ce concert, enregistré en1974 au Carnegie Hall, réunit ainsideux maîtres et une formation derenom dans l’une des œuvres lesplus populaires du répertoire pourviolon. L’unique concerto pourviolon de Tchaïkovski est célèbrepar ses mélodies, mais aussi par sesimmenses difficultés qui exigentdu soliste une technique et unevirtuosité sans faille.

C h o r é g r a p h e m a j e u r,l’Américain Bill T. Jones est aussiun danseur exceptionnel, un per-formeur dont la présence surscène électrise le public. Cettefacette de son art s’impose demanière magistrale dans ses solos.Seul dans un studio, Bill T. Jonesexprime la violence, la douceur,l’émotion. Sa vitalité n’est nullepart plus visible ni plus commu-nicative que dans ces quatre cour-tes pièces : Ionization (sur unemusique d’Edgar Varèse), Chaconne(sur un extrait de la Partita en rémajeur pour violon seul de J.-S.Bach) et Tea for two, sur la célè-bre chanson interprétée ici parBlossom Dearie, qui inspire à BillT. Jones deux improvisationsradicalement différentes(montrées l’une en ouver-ture, l’autre à la fin du film).


Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

dimanche20/2 14.00 - 20.45

20.15 | DANSE

Bill T. Jones, solosChorégraphe et interprète : Bill T. JonesRéalisation : Don Kent (France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France, Bel Air Media, On Line ProductionsARTE FRANCE

Quatre courtes pièces chorégraphiées et dansées par Bill T. Jones.Exceptionnel.

Les bons élèves de la classe :Marie et Pierre Curie.

20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2004, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE FranceARTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00,Karambolage décrypte les socié-tés française et allemande defaçon ludique et impertinente. Au sommaire : les dix noms de per-sonnalités les plus souvent donnésaux écoles françaises ; l’origine del’expression “des châteaux enEspagne” ; un objet très allemand :le Stammtischaschenbecher.> www.arte-tv.com/karambolage

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Le violoniste Boris Belkin.

(Heat and dust)Film de James Ivory

(Royaume-Uni, 1982, 2h04mn, VF) Scénario : Ruth Prawer Jhabvala,

d’après son romanAvec : Julie Christie (Anne),

Greta Scacchi (Olivia),Shashi Kapoor (le Nawab),

Zakir Hussain (Inder Lal), ChristopherCazenove (Douglas Rivers),

Julian Grover (Mr. Crawford),Susan Fleetwood (Mrs. Crawford)

Image : Walter LassallyDécors : Maurice Fowler

Musique : Richard Robbins(Rediffusion du 12 juin 1995)

Jeune journaliste à la BBC,Anne arrive en Inde où sagrand-tante Olivia a fini sesjours de manière tragique dansles années 20. Mariée à un hautfonctionnaire britannique enposte à Satipur, celle-ci tombasous le charme du Nawab deKhatm. Enceinte, mise au bande la communauté britannique,elle disparut de la société avantde mourir dans l’oubli. Suivantles traces de cette aïeule scan-daleuse, Anne va connaître uneaventure similaire…

Humanisme et esthétisme “J’ai toujours été intéressé par lagrandeur et la décadence des civi-lisations, (…) l’effort d’une civili-sation pour en pénétrer une autreet laisser une trace derrière elle”,explique James Ivory. Avec Chaleuret poussière, il poursuit sa collabo-ration avec la romancière RuthPrawer Jhabvala et le producteurIsmail Merchant : c’est leur huitièmefilm “indien”. Une fois encore, ilnous communique son émerveille-ment pour l’Inde, dont on découvreà la fois le passé colonial et le visage

contemporain par le truchement desdestins parallèles d’Olivia et d’Anne.“La rencontre entre les deux cultu-res est-elle possible ?”, se demandeIvory, qui déploie tout le raffinementesthétique devenu sa marque defabrique. Au-delà du contentieuxindo-britannique, le réalisateurinterroge les rapports de classe et deculture, comme il le fait aussi quandil adapte Henry James (LesEuropéens), Jean Rhys (Quartet) etE. M. Forster (Chambre avec vue,Maurice, Retour à Howards End).Multidiffusion le 28 février à 23.55

dimanche20/2 20.45 - 00.40

20.45>00.40 |THEMA

Nababs et maharajahsLeurs palais et leur univers fastueux ont longtemps incarné lemonde irréel des contes de fées et des Mille et Une Nuits :“Thema” raconte la splendeur des maharajahs, puis leur déclinparallèlement à l’émergence de l’Inde moderne.

ARTE FRANCE

20.45 FilmChaleur et poussièreLe destin de deux Anglaises en Inde : dégustez le charme subtil de Julie Christie et Greta Scacchi et le raffinement esthétique de James Ivory.

Le maharajah Bhupindar Singh avait un appétit insatiable

pour les bijoux, les Rolls Royce et les épouses européennes.(Le collier de Patiala à 22.50).

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AINE IND IENNE

Greta Scacchi (la tante Olivia) : une Anglaise en Inde.

En 1928, Bhupindar Singh (1891-1938), souverain de Patiala, auPenjab, passe commande auprèsde Cartier du plus grand bijoujamais réalisé : un collier de 2 930diamants, dont le fameux DeBeers (234,5 carats). Le mahara-jah, dont la cour est réputée pourson faste, souhaite affirmer sapuissance… Des archives fontrevivre les prodigieuses fêtes, lesdécors éblouissants. Mais la chutede l’Empire britannique puis l’ac-cession de l’Inde à l’indépen-dance, en 1947, portent un coupà cette magnificence. La loi d’a-bolition des trésors d’État, votéepar le gouvernement d’IndiraGandhi en 1971, accélère la

déchéance des maharajahs. Leursprérogatives sont progressivementabolies. Les possesseurs de bijouxn’ont plus le droit de les exporter.C’est alors que le collier de Patialadisparaît… Mais la famille desmaharajahs de Patiala a su s’a-dapter et conserve un rôle poli-tique important. Aujourd’hui, ledescendant de Bhupindar Singh,le capitaine Amarinder, estPremier ministre de l’État duPenjab. En 1998, Eric Nussbaum,joaillier chez Cartier, a retrouvé lamonture du collier et s’est lancédans une restauration aussi fidèleque possible du bijou, mais sansle précieux De Beers…Multidiffusion le 2 mars à 01.30

En Inde, après la proclamation del’indépendance, les maharajahsavaient pu conserver leurs biens,leur titre et même percevoir unsalaire. En 1970, Indira Gandhidécide d’en finir avec ce statut privilégié. Depuis, les anciens maîtres se sont recyclés. Ils sontdevenus diplomates, ont créé dessociétés ou ont aménagé leurspalais en hôtels de luxe. Ainsi, lemaharajah Shriji a transformé sasomptueuse résidence d’Udaipur,au Rajasthan, pour y accueillir deshôtes étrangers. Brillant hommed’affaires, il vit à l’occidentale etcela ne provoque pas chez lui d’états d’âme. En revanche,Yuvrai, prince héritier d’une des

plus anciennes dynasties d’Inde etde confession musulmane, vit àWankaner (État du Gujarat) selondes rites séculaires. Son épouseréside dans le zenana, une aile dupalais interdite aux hommes. Il nevoit pas très bien l’intérêt de fairevenir des touristes, même s’il a deplus en plus de mal à financerl’entretien des bâtiments…Multidiffusion le 4 mars à 01.30

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22.50Le collier de PatialaDocumentaire d’Yvon Gérault (France, 2002, 52mn)Coproduction : ARTE France, Idéale Audience(Rediffusion du 27 avril 2003)

Symbole du faste dans lequel a vécu Bhupindar Singh, le collierde Patiala comptait 2 930 diamants. À travers l’histoire de cejoyau, disparu puis restauré, Yvon Gérault raconte les derniersfeux de l’Inde des maharajahs.

23.45Maharajahs et simples patronsDocumentaire de Catherine Marciniak et Sarina Singh(Australie/Allemagne, 2002, 52mn)ZDF(Rediffusion du 27 avril 2003)

Un maharajah doit-il ouvrir son palais aux touristes ou continuerà vivre comme ses ancêtres ? Portraits de deux famillesprincières qui révèlent un monde méconnu.

14.00Les rayons salvateurs(Multidiffusion du 14 février)

14.45LolaLa belle et la bête(Multidiffusion du 7 février)

15.15Jim la nuit(Multidiffusion du 17 février)

17.00Forum des Européens(Multidiffusion du 19 février)

17.45F, 60 ans, cherchecolocataire (1) (Multidiffusion du 14 février)

18.10Moscou-Vladivostok (1)(Multidiffusion du 14 février)

19.00ARTE DÉCOUVERTELa maca,l’aphrodisiaque des Incas 19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELatin dancers (1)

20.45CINÉMALe mariage des moussons22.35GRAND FORMATSans ma fille 00.05ARTE Info00.15Un siècle de cinéma indien 01.10 Un homme et une femme(Multidiffusion du 10 février)

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

La maca, l’aphrodisiaque des Incas Documentaire de Basile Sallustio (Allemagne, 2004, 43mn)WDR

Quand les laboratoires pharmaceutiques veulent s’approprier le droit d’exploiter une plante connue au Pérou depuis l’époque des Incas…

1. Tout pour la danseLes huit couples du club de dansede Bremerhaven sont des ama-teurs rompus à toutes les subtili-tés du cha-cha-cha, de la rumba,du jive et du paso doble. L’ entraî-nement, mené de main de maîtrepar Horst Beer, occupe leurs soirées et leurs week-ends. Pourrester au top, les danseurs doivent

soigner leur forme et renouvelerles chorégraphies, dans un genrequi demeure cependant très codi-fié. Au sein du club, l’ambianceest bonne mais la concurrence estvive. Car seuls les meilleurs serontsélectionnés pour participer auxchampionnats…Multidiffusion le 28 février à 17.45



lundi21/2 14.00 - 20.45

Chez les Incas, la maca, “la reine desAndes”, était réputée favoriser lavirilité et la fertilité. Aujourd’hui,les paysans des hauts plateauxapprécient sa haute valeur nutri-tive. Or, les chercheurs occidentauxont décelé dans ce tubercule despropriétés anti-oxydantes et anti-

cancéreuses – une découverte quia attiré l’attention de l’industriepharmaceutique. De nombreuxlaboratoires étrangers essaient doncde s’assurer les brevets d’exploita-tion de la précieuse plante. Ce quidonne lieu à un conflit entre l’OMCet les signataires de la Convention

sur la diversité biologique, qui veu-lent éviter le pillage des ressourcesnaturelles dans des pays à l’équili-bre écologique fragile.Multidiffusion le 28 février à 14.00

Pérou (lundi), Afrique australe

(mardi), Mexique (jeudi) : des plantes

qui soignent dans “ARTE Découverte”.

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Latin dancers (1)Feuilleton documentaire de Sigrun Matthiesen et Peter Behle (Allemagne, 2004, 5x26mn)Production : MBTVZDF(Rediffusion du 7 juin 2004)

Huit couples amateurs s’entraînent pour les prochainschampionnats de danse latino-américaine… Sueur, discipline et sensualité, tous les soirs à 20.15 jusqu’à vendredi.

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(Monsoon wedding)Film de Mira Nair

(Inde, 2001, 1h49mm, VOSTF)Scénario : Sabrina Dhawan

Avec : Vasundhara Das (Aditi Verma),Parvin Dabas (Hemant Rai),

Naseeruddin Shah (Lalit Verma),Lillete Dubey (Pimmi Verma), Shefali Shetty

(Ria Verma), Vijay Raaz (P. K. Dubey),Tilotama Shome (Alice)

Image : Declan QuinnMontage : Allyson C. Johnson

Musique : Mychael DannaProduction : Mirabai Films, Pandora Films,Key Films, IFC Productions, Paradis Films

ARTE FRANCELION D’OR AU FESTIVAL DE VENISE 2001

Aditi, clandestinement éprise d’un homme marié,est promise à Hemant, un ingénieur informaticien expatrié à Houston. Dans la fébrilité des préparatifsde la noce et pendant que les convives affluent dansla demeure de son père, la belle est tentée de fuir. Sousun ciel de plomb, la fête menace de tourner défini-tivement à l’orage lorsque sa cousine Ria fait écla-ter au grand jour les agissements pédophiles d’un onclevenu d’Amérique. Mais comme un mariage pluvieuxse doit d’être heureux, l’amour s’en mêle…

Pendjab storyRévélée en 1988 par le succès de Salaam Bombay !,qui suivait les errances d’un enfant des rues, Mira Nairconnaît un nouveau triomphe avec ce film très dif-férent, Lion d’or au festival de Venise en 2001.Souhaitant donner une vision positive de son pays,elle s’intéresse cette fois à la communauté pendjabi

et à la bourgeoisie de classe moyenne dont elle-mêmeest issue. Elle intègre d’ailleurs au casting des mem-bres de sa famille qui, sur des rythmes entraînants,dansent aux côtés de stars de renom comme la chan-teuse Vasundhara Das (qui interprète la mariée) oul’acteur Naseeruddin Shah, légende du cinéma indien(qui joue le père). Le mariage donne l’occasion à laréalisatrice de réunir les générations, dans un joyeuxdésordre où la tradition ne parvient plus à contrôlerune jeunesse qui s’émancipe au vent de l’Occident.Tourné en un mois seulement, le film a la fraîcheurspontanée d’une fête où panne d’électricité, confu-sion des sentiments et intempéries contrarient enpermanence le cours des événements. Cette succes-sion d’imprévus est emportée par une joie débor-dante, qui se traduit à l’écran par une formidableexplosion colorée.Multidiffusion le 22 février à 15.10

20.45 |CINÉMA

Le mariage des moussonsDans le respect de la tradition pendjabi, une jeune femme du New Delhicontemporain s’apprête à épouser un inconnu. Une comédie dramatiquesavoureuse de vivacité sur une société indienne en pleine mutation.

lundi21/220.45 - 22.35

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AINE IND IENNE

lundi21/2 22.35 - 01.10

Le grand réalisateur indien Mrinal Sen,sélectionné à Cannes en 1983 avec Affaireclassée, porte un regard très personnel sur l’histoire du cinéma de son pays, qui a débuté voilà un peu moins d’un siècle.

Documentaire d’Alexis Kouros et Kari Tervo(Finlande, 2002, 1h29mn)Coproduction : ARTE, YLEYLE(Rediffusion du 13 janvier 2003)

On se souvient de l’aventure deBetty Mahmoody et de sa fille de5 ans, qui avaient dû passer dix-huit mois en Iran contre leur gréavant de réussir à s’enfuir et deregagner les États-Unis. Cette his-toire est ici présentée sous unautre angle. Le documentaire,constitué notamment d’un entre-tien d’une grande force émotion-nelle avec Bozorg Mahmoody, lepère de l’enfant, s’attache à resi-tuer l’affaire dans le contexte de l’époque. Les années 80 ont étémarquées par des événementsdramatiques et une tensionextrême entre l’Iran et les États-Unis : affaire des otages améri-cains à Téhéran (de novembre1979 à janvier 1981), guerre Iran-Irak (1980-1988), scandale del’Irangate (1986). Lors de sa sor-tie, le livre de Betty Mahmoody

mettait de l’huile sur le feu enallant dans le sens d’un sentimentanti-islamiste et anti-iranien. Pour Bozorg Mahmoody, qui à l’époque du documentaire n’avaitpas revu son enfant depuis seizeans, sa fille et lui ont avant toutété victimes d’une machine depropagande et de considérationsd’ordre politique.

Les droits de chacun“Il y a dans ce film du mouve-ment, de l’excitation et du senti-ment. Le père parle à sa fille enla suppliant de se souvenir de sonenfance. La caméra s’approche dece visage âgé et de ces yeuxembués de larmes. Il n’y a pas desolutions apportées par cette his-toire, mais Sans ma fille soulève denombreuses questions à propos dela parenté, des droits de chacunet de la relativité des perspectivesinhérentes aux différentes cultu-res.” (Anu Silverberg, journalisteau quotidien finlandais HensinginSanomat)

22.35 | GRAND FORMAT

Sans ma filleOn se souvient du livre Jamais sans ma fillede l’Américaine Betty Mahmoody et de sonadaptation cinématographique. Après le drame de la mère, voici la version du père,l’Iranien Bozorg Mahmoody. Où il apparaît qu’une histoire familiale peut se confondre avec l’histoire politique.

Documentaire de Mrinal Sen(Inde/Royaume-Uni, 1998, 54mn)ZDF

La production cinématographique démarre enInde en 1912, un peu plus tard qu’en Europe ouaux États-Unis. Ses sujets sont alors puiséspresque exclusivement dans la mythologie et lesrécits populaires et il faudra attendre les années30 pour voir apparaître les premiers films abordantdes sujets de société. Pather Panchali, de SatyajitRay, est le joyau qui apporte à l’école cinémato-graphique indienne la reconnaissance interna-tionale. Image en noir et blanc, mise en scèneréaliste et montage soigné : le film se rattache àla grande tradition du cinéma européen muet.Aujourd’hui, avec quelque huit cents productionsannuelles, dont beaucoup sont tournées dans lesquatre langues principales du pays, le cinéma

00.15

Un siècle decinéma indien

indien est l’un des plus productifs du monde etgénère plus de cinq cents millions d’euros derecettes, dont un quart seulement est réinvestidans la production de films.

Aux sources du cinéma populaire Si l’Inde possède un cinéma d’auteur au réalismeaffirmé, cinéma dont Satyajit Ray a été le représen-tant incontestable, le cinéma commercial indien, lui,s’est très vite tourné vers les films chantants et dan-sants. Historiquement, l’importance des films musi-caux n’a cessé de croître et ces derniers sont devenusle moteur du développement de l’économie ducinéma. Dans ce pays polyglotte, la danse et leschants ont permis de fédérer tous les publics, fon-

dant une sorte d’espéranto national. Dès ses débuts,le cinéma populaire indien plonge ses racines dansla tradition du conte populaire, art où des conteursparcouraient le pays, récitant et rejouant les épiso-des des textes du Mahabharata, du Ramayana, et oùle spectacle ne se terminait que lorsque les musiciensétaient à bout d’inspiration. L’âge d’or du cinémaindien se situe au cœur des années 50 et 60, époqueà laquelle les cinéastes s’impliquaient dans la viesociale et politique : influencé par le cinéma sovié-tique, le réalisateur Mehboob Khan décrivait parexemple le monde paysan et l’injustice du mondeféodal à travers Mother India (1957), considérécomme l’Autant en emporte le vent indien. Lire nos articles pages 16 et 17.

lundi21/2

Bollywood, le cinéma qui chante,

“Musica”, samedi 19 février à 22.45

Nababs et maharajahs, “Thema”,

dimanche 20 février à 20.45

Le mariage des moussons,

“Cinéma”, lundi 21 février à 20.45

Un siècle de cinéma indien,

lundi 21 février à 00.15

De tout cœur, “Cinéma”,

mercredi 23 février à 22.45

Chori chori chupke chupke,

“Cinéma”, jeudi 24 février à 20.45

Tracks, jeudi 24 février à 23.25

Planète Bollywood, “Thema”,

vendredi 25 février à 22.25

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AINE IND IENNE

La grande famille ducinéma indien (ci-contre :Le mariage desmoussons, lundi à 20.45).

Les Français découvrent enfin la saveur et les épices du cinéma indien. Les récentssuccès en salle de Devdas et Lagaan, et larétrospective “Vous avez dit Bollywood !”,organisée en février 2004 par le CentrePompidou à Paris, ont marqué les esprits.Mais que représente vraiment le cinémapopulaire indien aujourd’hui ? Au-delà d’unBollywood sans doute chimérique, il seraitplus juste de parler du film musical commeLE genre autour duquel s’organisent toutesles autres productions (historique,religieuse, mythologique), articulées de manière très codifiée autour d’au moinssix chants et six danses.

Société sous influence

Avec huit cents films produits par an àBombay, le cinéma est l’une des industriesles plus florissantes du pays. Destinéd’abord à un marché local, ce cinémacommercial s’exporte à merveille,influençant au passage le cinéma égyptien.

L’énergie du cinéma indien est telle qu’ilconditionne jusqu’aux modes de vie desIndiens : Devdas, qui a connu un succèsconsidérable, a influencé la mode des sariset même celle des mariages. Quant àAmitabh Bachchan (La famille indienne, de Karan Johar) ou à Shahrukh Khan,l’acteur de Devdas (qui joue dansd’innombrables films dont De tout cœuret Laisse parler ton cœur !, diffusés parARTE les 23 et 25 février), ce sont devéritables divinités. Mais rares sont les filmsqui parviennent jusqu’à chez nous, et tout un pan de la production, d’inspirationmythologique et religieuse, nous échappe.La société contemporaine indienne seretrouve en effet dans des fictions où leréalisme a été sacrifié au profit de scénariossimplissimes, mais qui constituent le pointd’orgue autour duquel sont constammentinterrogées les valeurs morales. Le cinémapopulaire indien, à travers ses déchirementsfamiliaux, ses amours contrariées, ses combats sociaux et politiques, brodés

à partir de récits traditionnels, peut être vu comme le miroir et l’expression d’uninconscient collectif.

Cinéma du désir

Derrière la critique de l’esclavage portée par le film Mother India pointait l’idée(inconsciente) d’un pays en train de naîtreet de se reconnaître dans son indépendance.Aujourd’hui, De tout cœur de Mani Ratnamet Asoka de Santosh Sivannous parlentaussi bien des mariages arrangés et duterrorisme que de la non-violence. Surtout,dans une nation marquée par le puritanismeet la censure, le cinéma musical populairepermet aussi l’expressiond’un érotisme étouffé parailleurs. Ce qui fait courirBollywood, c’est peut-êtreça : un cinéma du désirplus que de l’acte.

Donald James

Bollywood offrirait-il un easy cinéma fait de spectacles luxuriants,colorés et sucrés ? S’il semble réducteur de le cantonner à cestéréotype, le film musical indien n’en est pas moins un genre trèscodifié, et s’exporte de plus en plus… Retour sur un phénomène à l’occasion de la programmation “Inde” sur ARTE.

Qu’est-ce qui fait courir

DevdasLe mariage des moussons

Bollywood ?

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“L’Europe demeure le seul pôle à conquérir”Interview express de Nadine Tabouriech,spécialiste du cinéma indien.

Existe-t-il une production de films indiens pourl’exportation ?Le cinéma hindi commercialde Bollywood s’exporte trèsbien et depuis longtemps dansle monde entier. En Afrique,en Australie, dans toute l’Asie,au Canada, en Grande-Bretagne. L’Europe demeure le seul pôle à conquérir. De ce fait, il y a en cemoment, de la part desprofessionnels indiens, un fortdésir de percer sur ce marchéet on entend parler de“crossoverfilms”, susceptiblesde séduire le marché européenavec des scénarios faisantintervenir soit des personnageseuropéens, soit des thèmesplus adaptés à la cultureeuropéenne. Quelques filmsont déjà été produits, maiscontrairement à l’attente des producteurs, ils n’ont pas convaincu les distributeurseuropéens. Il s’agirait doncd’une fausse bonne recette.

Les films qui ont du succèsen Inde sont-ils ceux qui sontdistribués chez nous ?Non, très peu de films indiensà succès sont distribués enFrance. Seuls Laagan, Devdaset dernièrement Mother India,

un film ancien, ont à la foisrecueilli un succès dans leurpays et sont sortis en France.

Quel est le rôle du cinéma en Inde ?Il s’agit avant tout d’undivertissement populaire, trèspopulaire, je dirais même quec’est le deuxième sport nationalaprès le cricket ! On va aucinéma en famille. Le spectacledure trois heures, on y oublieson quotidien et on se projettedans l’écran. Les héros desfilms sont des modèles à partirdesquels on se construit dès saplus tendre enfance. Le cinémaest présent partout dans la vie,sur les affiches publicitaires,dans la mode – les saris sontceux des derniers films à succès–, à la radio – qui diffuse à 80% des musiques de films – et même dans les mariages, les réunions familiales, lors des conversations entre amis.Un taxi vous parlera du dernierfilm plus que de la pluie et du beau temps !

Propos recueillis par Donald James

Nadine Tabouriech a programmé en

février 2004 la rétrospective “Vous

avez dit Bollywood !” au Centre

Georges-Pompidou à Paris.

SEMAINE INDIENNE

14.00La diva et le cochon(Multidiffusion du 15 février)

14.45Hippocrate15.10Le mariage des moussons(Multidiffusion du 21 février)

17.00Quand l’Afrique rêve de foot17.45F, 60 ans, cherchecolocataire (2) (Multidiffusion du 15 février)


19.00ARTE DÉCOUVERTELa pharmacie du désert 19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE Latin dancers (2)

20.45>22.45THEMABurqa, opium et talibans 20.45L’or est vert en Afghanistan21.30Les prisonnières de Kaboul22.00Au pays des talibans22.45 (PDC : 22.50)

FICTIONSur quel pied danser ?00.20 (PDC : 00.25)

ARTE Info00.35Die Nacht / La nuit 01.25101 Reykjavik(Multidiffusion du 7 février)

14.45Hippocrate(Allemagne, 2005, 26mn)ZDF

Au sommaire cette semaine : peut-on prévenir les troubles physiqueset psychiques (problèmes car-diaques, hypertension, insomnie,dépression, ulcère) provoqués parde mauvaises conditions de travail(horaires décalés, stress, harcèle-ment moral…) ? Quelles sont lesnouvelles thérapies pour luttercontre l’énurésie nocturne chez lesenfants de plus de 6 ans, due moinssouvent à des troubles psychiquesqu’à un déséquilibre hormonal ?Quelles sont vraiment les vertus desvitamines de synthèse ?

17.00Quand l’Afriquerêve de footDocumentaire de John Buche(Autriche, 2002, 43mn)ARTE FRANCE

Ils sont nombreux, les gaminsd’Afrique à rêver d’une carrièresportive en Europe. Ils sont égale-ment nombreux, les agents recru-teurs qui les abreuvent de bellespromesses. Les équipes locales,elles, sont très heureuses de ven-dre leurs joueurs à l’étranger, carles clubs européens financent gras-sement des écoles de foot afin derepérer de futurs champions…

Certaines espèces végétales quipoussent en Namibie et dans le désert du Kalahari ont des ver-tus utiles dans le traitement dedivers syndromes et maladies.Chercheurs, naturopathes et agri-culteurs travaillent à de nouvellesméthodes de production, en s’ef-forçant de trouver un moyen derémunérer équitablement lesBochimans, détenteurs de secretsthérapeutiques centenaires, et de

veiller à la protection de l’envi-ronnement. Comment faire, parexemple, quand un groupe phar-maceutique américain s’intéresseau cactus hoodia, connu desautochtones comme coupe-faimet qui ferait merveille dans lesrégimes amaigrissants ?Multidiffusion le 1er mars à 14.00




2. Le couple parfaitMiriam et Christian habitentHambourg et font chaque soirdeux heures de route pour venir àl’entraînement. Dirk et Kevin s’ai-ment et dansent ensemble au seindu club. Anna, danseuse depuisl’âge de 3 ans et très ambitieuse,

s’entraîne dès qu’elle peut malgréses rhumatismes... Tous partici-pent aux sélections. Mais seulsseize danseurs sur les vingt-deuxdu c lub de Bremerhaven participeront aux championnatsd’Allemagne…Multidiffusion le 1er mars à 17.45


mardi22/2 14.00 - 20.45



La pharmacie du désert Documentaire de Daniel Oliver Bachmann et Rolf Jost (Allemagne, 2004, 43mn)ZDF

Les chercheurs et l’industrie pharmaceutique s’intéressent à certaines plantes qui poussent en Afrique australe,dont les vertus thérapeutiques sont connues des Bochimansdepuis des siècles.




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Deux tiers de la production mondiale d’opium brut,qui sert à la fabrication de l’héroïne, viennentd’Afghanistan. La culture du pavot dont provient l’opium est officiellement interdite, mais on sait bienque dans certaines régions, c’est la seule activité quipermette aux populations de survivre. Les raisonsne tiennent pas tant à la géographie et au climat qu’àla faiblesse des infrastructures et à la pauvreté des habi-tants. Certes le pavot est une plante résistante et peuexigeante qui s’accommode de la sécheresse et de

l’altitude. Mais dans un pays où l’on manque cruel-lement de systèmes d’irrigation et de routes, il estsurtout plus facile à faire pousser et à transporterque les céréales et les légumes. Et il se vend beau-coup plus cher. Avec la chute des talibans, la situa-tion n’a fait que s’aggraver, car beaucoup d’anciensmoudjahidin se sont justement reconvertis dans cetteculture. En l’absence d’alternative économique, lesprojets du gouvernement et de l’ONU pour supprimerles champs de pavot sont totalement inefficaces.

20.45>22.45 |THEMA

Burqa, opium et talibansL’Afghanistan aujourd’huiOù en est l’Afghanistan, trois ans après la chute du régime des talibans ? Le processusdémocratique a-t-il pris le pas sur les traditions tribales ? Enquête autour de troissujets cruciaux : la culture du pavot, la situation des femmes et l’influence des talibans.

Dans le nord de l’Afghanistan, on fait travailler les enfants dans les champs de pavot.

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Soirée présentéeet animée par Hervé Claude

SWR(Déprogrammation du 9 novembre 2004)

20.45L’or est vert en AfghanistanDocumentaire de Harald Brand et Ghafoor Zamani (Allemagne, 2004, 44mn)

Malgré la volonté affichée du gouvernement et de l’ONU de l’interdire,la culture du pavot est redevenue l’une des principales ressources de l’Afghanistan. Reportage au Badakhstan, dans le nord du pays. L’AFGHANISTAN SUR ARTE

Afghanistan, trésors en danger,“L’aventure humaine”,


Burqa, opium et talibans,

“Thema”, le mardi 22 février

à 20.45

Afghanistan, en chemin avec les nomades, “ARTE Découverte”,

le jeudi 3 mars à 19.00

Femmes de Kaboul, “La vie

en face”, le jeudi 3 mars à 22.30

22.45 - 01.25mardi22/2

Téléfilm de Jacques Fansten (France, 2000, 1h33mn)Dans la collection “Petites caméras”Scénario : Jacques FanstenAvec : Dominique Blanc (Jeanne), Jimmy Noufel (Julien),Pierre Lacan (Pierre), Anne Le Ny (la juge d’instruction),Aurélie Verillon (Rita), Tolsty (un SDF), Maya Borker (Monique),Jean-Pol Brissart (le docteur)Image : Bertrand MoulyMontage : André ChaudagneCoproduction : ARTE France, Télécip, Les Films de la Boissière,L’îlot FilmsARTE FRANCE(Rediffusion du 13 avril 2004)

Marie, célibataire, a 35 ans. Un jour, à un carrefour,un jeune SDF donne un coup de pied dans la por-tière de sa voiture parce qu’elle ne lui a pas donnéd’argent. Marie sort, furieuse, pour s’expliquer aveclui. Inexplicablement, elle tombe sous le charme dugarçon. Julien a 16 ans. Marie l’installe chez elle etse met en tête de l’aider malgré lui. Cahin-caha, ilss’apprivoisent et Julien se confie…

22.45 |FICTION

Sur quel pied Une jeune femme se prend d’une étraEntre eux se noue une relation forte, dde célibataire à solitaire. Un film déran

À Kaboul, une partie de la popu-lation a repris un mode de viemoderne imprégné du modèleoccidental, comme avant l’arri-vée des talibans au pouvoir. Maispour nombre d’Afghans, c’estune façon de vivre dépravée, quine correspond pas aux principesde l’islam. L’influence des tali-bans est-elle donc encore siforte ? Ghafoor Zamani, le réali-sateur de ce documentaire, estpachtoun et vit en Europe depuistrente ans. Avec son équipe, ils’est enfoncé au cœur du payspachtoun, fief traditionnel des

talibans. Y trouvent-ils toujoursrefuge ? Quels sont leurs objec-tifs maintenant ? Un voyage dif-ficile et risqué sur près de 450 kmde routes et pistes poussiéreuseset caillouteuses, jusqu’au fameuxcol du Kyber.

20.45>22.45 |THEMA

Burqa, opium et talibans

La plupart des cinquante-cinqfemmes actuellement détenues àla prison de Kaboul sont là pouravoir enfreint les règles de lamorale dominante. Le plus sou-vent, c’est à leurs pères, leurs frè-res ou leurs maris qu’elles doiventd’être derrière les barreaux. Carmalgré la nouvelle Constitution,les femmes sont loin d’avoirobtenu une véritable liberté. Et la

situation est encore plus inquié-tante en dehors de la capitale.Dans les campagnes, c’est le droittribal pachtoun et la charia isla-mique qui s’appliquent, aujour-d’hui comme hier. Illustrationavec l’histoire de Scharifa, quis’est enfuie du domicile conjugalparce que son mari la maltraitait,et de Maika, accusée d’avoir par-ticipé à l’assassinat de son mari.

Voyage au cœur du pays pachtoun.

21.30Les prisonnières de KaboulDocumentaire de Wiltrud Kremer (Allemagne, 2004, 29mn)

La situation des femmes s’est-elle réellement améliorée depuis la chute des talibans ? Reportage sur des Afghanesincarcérées à Kaboul et sur deux organisations qui viennent en aide aux femmes en détresse.

22.00Au pays des talibansDocumentaire de Ghafoor Zamani (Allemagne, 2004, 43mn)

Les talibans ne sont plus au pouvoir, mais ont-ils vraiment perdutoute influence ? Reportage en pays pachtoun, leur fief de toujours.

La “Thema” est multidiffusée le 23 février à 15.15.

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mardi22/2

danser ?ange passion pour un SDF de 16 ans. de mère à enfant, de femme à homme,ngeant, avec Dominique Blanc.

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Die Nacht / La nuit Une émission proposée par l’Atelier de recherche d’ARTE France

Imaginée par Paul Ouazan (France, 2005, 52mn)ARTE FRANCE

Danse avec les p’tits loulousAvec Sur quel pied danser ?, Jacques Fansten signeun film dérangeant qui égratigne le confort douilletde nos certitudes. À travers la rencontre de Marie etJulien, il concentre les effets de la guerre larvée quese livrent deux mondes aux valeurs diamétralementopposées. Marie incarne un univers urbain policé,teinté de morale judéo-chrétienne, où l’on s’ennuie pro-fondément. Julien est en marge de ce monde bientranquille. Laissé-pour-compte ? Rien n’est moins sûr.Quand la ville dort, le petit peuple des bas-fonds seréveille – un univers de petits voyous et de margi-naux que Jacques Fansten se garde bien de clouer aupilori. Ce film sur notre mauvaise conscience ne gra-touille ni ne chatouille là où on pourrait s’y atten-dre. Il nous laisse nous dépêtrer avec notre conscience.À chacun de trouver “sur quel pied danser”.Multidiffusion le 24 février à 15.15


14.00Los Alamos et les héritiers de la bombe(Multidiffusion du 16 février)

14.45Capté !15.10>17.10Burqa, opium et talibans (Multidiffusion du 22 février)

17.10Cuisines des terroirs(Multidiffusion du 20 février)



19.00ARTE DÉCOUVERTETerra Preta, le trésor noir de l’Amazonie 19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELatin dancers (3)

20.45LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE1944, la reddition de la colonne Elster21.40 (PDC : 21.45)

ARTE Reportage22.35Le dessous des cartes22.45 (PDC : 22.50)

CINÉMADe tout cœur 01.20ARTE Info01.30Court-circuit (le magazine) n° 21302.20 (PDC : 02.15)

Comix (7) – Mattotti(Multidiffusion du 12 février)

14.45Capté !Rédaction en chef : Samuel Luret(France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France,Belleville ProductionsARTE FRANCE

À Paris, les équipes mobiles“familles” du Samu socialconnaissent malheureusement unfranc succès ; à Aix-en-Provence,la compagnie du Cirque désac-cordé s’est installée dans le quar-tier populaire de Jas-le-Bouffan ;dans l’Atlas marocain, Brahim amonté une association pourenrayer l’exode des jeunes ; enFrance, l’association Démocratieet courage lutte contre le racismeen intervenant dans les écoles, lescentres de vacances…

La région amazonienne a-t-elleété, il y a plus de cinq siècles,habitée par des peuples capablesde rendre la terre fertile sans l’épuiser ? Dans les profondeursde l’enfer vert, l’archéologue bré-silien Eduardo Neves et son col-lègue américain Jim Petersen onttrouvé des traces de villagesconstruits là où la terre était noire et particulièrement riche.

Agronomes et pédologues s’ef-forcent de percer les secrets decette terra preta do Indio, car ilssont convaincus que l’homme estintervenu pour la rendre fertile.Restaurer les modes de culturetraditionnels pourrait permettrede sauver cette région du globede la déforestation et de la pra-tique des brûlis.Multidiffusion le 2 mars à 14.00

3. Stress et strassHorst Beer a sélectionné l’équipequi ira aux championnats. Anna nefait pas partie des heureux élus etle vit très mal. Thies, lui, doit s’ha-bituer à sa nouvelle partenaire,Marnie, âgée de 16 ans seulement.Dirk est chargé de dessiner lescostumes pour la compétition. Maisses choix ne font pas l’unanimité.Quelques frictions en perspective…Multidiffusion le 2 mars à 17.45


mercredi23/2 14.00 - 20.45


Terra Preta, le trésornoir de l’Amazonie Documentaire de Peter Adler (Allemagne, 2004, 43mn)MDR

Dans la forêt amazonienne, non loin de Manaus, des découvertesrécentes laissent penser que les Indiens avaient développé, avantl’arrivée des Européens, une agriculture florissante.




MB

TV

Documentaire de Barbara Dickenberger et Mike Conant (Allemagne, 2003, 59mn)

HR(Rediffusion du 21 janvier 2004)

Dès le 1er août 1939, le général d’origine prussienneBotho Henning Elster (1894-1952) participe aux opé-rations militaires allemandes, d’abord à la tête d’unités blindées. Un temps en réserve de l’état-majorde la Wehrmacht – où il a l’impression d’être mis auplacard parce qu’“antinazi” –, il est finalement affectéen France en 1943. Entre avril et septembre 1944, ildirige la Feldkommandantur de Marseille puis cellede Biarritz. Lors du repli, Elster, à sa grande surprise,est chargé de commander une arrière-garde de 25 000hommes. Tout en remontant vers le nord, il prendsecrètement contact, d’abord avec la Résistance puisavec les Américains, pour préparer sa capitulation.Convaincu de la défaite imminente de son pays, Elsterestime qu’il faut épargner la vie des soldats. Mais il

ne veut se rendre qu’à une unité militaire régulière.Ce sera chose faite le 14 septembre 1944 à Beaugency,sur la Loire, où la 822e Military Police Company amé-ricaine entérine sa reddition. Jusqu’en février 1947,Elster sera prisonnier de guerre, d’abord desAméricains puis des Britanniques. Pendant sa capti-vité, il essuie les insultes de nombreux codétenusallemands. Quelques semaines avant la capitulationde l’Allemagne nazie, il a d’ailleurs été condamné àmort par contumace… Des entretiens avec des his-toriens, des résistants, des civils et des proches du géné-ral Elster permettent de dresser le portait de cethomme, traître pour les uns et héros pour les autres.Multidiffusion le 25 février à 16.45

En partenariat avec

20.45 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

1944, la reddition de la colonne Elster

mercredi23/220.45 - 22.45

En 1944, trois mois après le débarquement allié en Normandie,un général de division allemand organise une spectaculaireopération de reddition. Portrait de Botho Henning Elster, hérospour les uns, traître pour les autres.

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mercredi23/2 22.45 - 02.20

21.40ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale(2005, 52mn)ARTE G.E.I.E.

ARTE Reportage : chaquesemaine, 52 minutes pour regar-der et comprendre le monde.Présenté en alternance parVladimir Vasak et Andrea Fies.À l’heure où l’on assiste à un replinational du traitement de l’infor-mation, ARTE se veut une fenêtresur l’Europe et sur le monde.Quand la majorité des magazinestélé se concentrent quasi exclusi-vement sur des faits de société,ARTE Reportage fait le pari des’ouvrir aux enjeux planétaires.Chaque semaine, l’émission déve-loppe des grands thèmes de l’ac-tualité internationale à traverstrois reportages.Multidiffusion le 24 février à 16.50

22.35Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Natacha Nisic(France, 2002, 10mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 8 juin 2002)

Le Japon (3) : Le territoire Le Japon est composé de plus desix mille îles. Le dessous des car-tes explique comment l’aménage-ment du territoire a permis detransformer cet archipel en unseul État, troisième puissance éco-nomique mondiale malgré la crisedes années 90.Multidiffusion le 26 février à 18.45

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AINE INDIENNE

(Dil se) Film de Mani Ratnam(Inde, 1998, 2h31mn, VOSTF)Scénario : Tigmanshu Dhulia, Mani RatnamAvec : Shahrukh Khan (Armakanth Varma), Manisha Koirala(Meghna), Preity Zinta (Preeti Nair)Image : Santosh SivanMontage : Suresh UrsMusique : A. R. RahmanProduction : Shekhar Kapur, Mani Ratnam, Ram Gopal VarmaZDF

Armakanth Varma est reporter pour All India Radio.À l’occasion des cinquante ans de l’indépendancedu pays, il est envoyé dans les territoires frontalierspour interroger les populations locales sur l’évolu-tion de leurs conditions de vie. Pendant son trajet,il rencontre une mystérieuse jeune femme dont iltombe éperdument amoureux. Leurs chemins secroisent, s’écartent, se rencontrent à nouveau.Malgré l’insistance d’Armakanth, l’inconnue conti-nue de le repousser violemment. Derrière ce refus secache un secret qu’elle ne peut lui révéler…

L’héritage de l’histoireLoin des romances habituellement tournées àBollywood, De tout cœur surprend par son caractèreéminemment politique. Au-delà de l’histoire d’amourentre les deux protagonistes, c’est la situation conflic-tuelle héritée de la partition de l’Inde en 1947 quiconstitue la toile de fond du film (même si l’actuelletension au Cachemire n’est jamais mentionnée entant que telle). L’héroïne, Meghna (Manisha Koirala),est membre d’un groupe terroriste et elle est prête à tout sacrifier à sa cause : son amour pourArmakanth, interprété par le célèbre acteur indienShahrukh Khan ; sa vie, car elle prépare un attentatcontre le gouvernement lors des cérémonies du cin-quantième anniversaire de l’indépendance. ManiRatnam n’hésite pas à dénoncer les violences commisespar l’armée indienne, qui pille les villages, viole lesfemmes, massacre les habitants. Cette trame poli-tique est bercée par une musique envoûtante de A. R. Rahman et des scènes de comédie musicale plushabituelles dans le cinéma bollywoodien.

En partenariat avec

LuciaCourt métrage d’animation de Felix Gönnert(Allemagne, 2004, 8mn)Production : École supérieure de cinéma etde télévision HFFRBB

La petite Lucia est hospitalisée.Au milieu de la nuit, elle seréveille et part à la découverte deslieux. Dans la salle réservée auxmédecins, elle découvre des cli-chés radiographiques…

L’escalierCourt métrage de Frédéric Mermoud(France/Suisse, 2003, 21mn)Production : Tabo Tabo FilmsGRAND PRIX, VEVEY 2002 GRAND PRIX,

NICE 2002 MEILLEUR COURT MÉTRAGE,

CABOURG 2002 PRIX SPÉCIAL DU JURY, ROME

2002 GRAND PRIX, PANTIN 2003 PARDINO

D’OR, LOCARNO 2003 GRAND PRIX, LILLE 2004

Une adolescente découvre les pre-miers émois amoureux. Son quo-tidien se déroule dans une caged’escalier. C’est là qu’elle quitteson petit copain avant de rentrerchez elle ; c’est là aussi qu’ellerencontre sa copine, que se jouentles émotions fortes de sa jeuneexistence…

Milos FormanC’est après l’interdiction enTchécoslovaquie de son film Aufeu les pompiers ! (1967) queMilos Forman s’installe auxÉtats-Unis. Il réalise d’abordTaking off, une satire des classesmoyennes plutôt mal accueillieoutre-Atlantique. Suivent Vol au-dessus d’un nid de coucou, Hair,Ragtime, Amadeus (qu’il tourneà Prague), Valmont, Larry Flintet enfin Man on the moon. Septfilms aux succès inégaux, maisqui semblent tous hantés parune conscience éternellement àla marge.

mercredi23/2

01.30Court-circuit (le magazine) n° 213Rédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault (France, 2004, 45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Court-circuit (le magazine)est rediffusé le vendredi à 15.15.

À découvrir également le vendredi

25 février : Two cars, one nightde Taika Waititi,

Mademoiselle Bérangère de Laetitia Dupont et Affaire(s) à suivre de Bernard Boespflug.

En liaison avec www.arte-tv.com

22.45 |CINÉMA

De tout cœurQuelque part en Inde, une gare, la nuit.Un journaliste croise une jeune femmeenveloppée dans un grand châle… De l’amour au terrorisme, un filmpolitique et poétique qui aborde un sujet sensible.

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Lucia

14.00Les maîtres de l’eau(Multidiffusion du 17 février)

14.45Album de famille15.15Sur quel pied danser ?(Multidiffusion du 22 février)

16.50ARTE Reportage(Multidiffusion du 23 février)


18.10Dans les petits papiers(Multidiffusion du 17 février)

19.00ARTE DÉCOUVERTESecrets et traditions de la médecine mexicaine 19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELatin dancers (4)

20.45CINÉMAChori chori chupkechupke23.25Tracks00.15 (PDC : 00.20)

LA VIE EN FACEAu rythme du silence01.15ARTE Info01.30Claude Lévi-Strauss(Multidiffusion du 18 février)

14.45 Album de famille Le 4e âge Rédaction en chef : Laure Siaud et MarieClaude SchultzRéalisation : Marie Frapin Roche(France, 2005, 26mn) Coproduction : ARTE France, GédéonProgrammesARTE FRANCE

En Europe, le nombre de person-nes âgées dépendantes augmentede façon significative et les poli-tiques de prise en charge sont trèsdifférentes d’un pays à l’autre. ÀMalte, leur prise en charge reposesur trois socles : la famille, l’Égliseet l’État. Au Royaume-Uni,compte tenu du manque de placeet du rejet des maisons de retraitepar les personnes âgées, de nou-velles solutions sont explorées.

Dans le Yucatan, don Susanno,botaniste et spécialiste de médecinemexicaine traditionnelle, tient deson père et de son grand-père unsavoir sur les plantes médicinalesprobablement aussi vieux que lacivilisation maya ou aztèque. Lecodex établi au cours des sièclesouvre la voie à de fantastiquesdécouvertes. Ainsi, une prépara-tion contre le diabète a été récem-ment mise au point. Elle est tiréed’une plante appelée cecropia etgénère beaucoup d’espoir, car lediabète touche de plus en plus degens à travers le monde…Multidiffusion le 3 mars à 14.00




4. Peurs sur la pisteDevant une salle comble, les dan-seurs ont procédé à la répétitiongénérale. L’occasion pour Horst,l’entraîneur, de repérer quelquespetites erreurs et de remettre lespendules à l’heure. La pressionmonte et Alex commence à seposer des questions ; Sven etAntje, unis sur la piste comme àla ville, se disputent continuelle-ment ; et Yvonne a des douleursterribles au pied. Or, le cham-pionnat d’Allemagne approche…Multidiffusion le 3 mars à 17.45



jeudi24/2 14.00 - 20.45


Secrets et traditions de la médecine mexicaineDocumentaire de Jantje Hannover (Mexique/Allemagne, 2004, 43mn)ZDF

Les Indiens du Mexique se soignent à partir de recettes et de plantes découvertes à l’époque précolombienne. Des chercheurs viennent de mettre en évidence l’efficacité d’une de ces plantes dans le traitement du diabète.




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Film d’Abbas et Mastan Alibhai Burmawalla(Inde, 2001, 2h40mn, VOSTF)

Scénario : Shyam Goel, Javed SiddiquiAvec : Salman Khan (Raj Malhotra),

Rani Mukherjee (Priya Malhotra),Preity Zinta (Madhubala),

Amrish Puri (Kailashnath Malhotra)Image : Thomas Xavier

Musique : Anu MalikProduction : Nazim Hassan Rivzi

ZDF

Quelque temps après son mariage avec Raj Malhotra,héritier d’une riche famille indienne, Priya tombeenceinte. Le couple file le parfait amour. Mais la jeunemariée est victime d’un accident et perd son bébé.Toute la famille de Raj est là pour la soutenir. Mais toutle monde comptant sur une nombreuse descendance,les mariés décident de cacher un fait plus grave : Priyane pourra plus jamais avoir d’enfant. La jeune femmepropose alors à son mari de faire appel à une mère por-teuse. Raj rencontre Madhubala : belle, jeune, enpleine santé, c’est la femme idéale pour tenir ce rôle,sauf qu’elle est prostituée. Priya ne devra jamais riensavoir sur son passé…

Tendre alchimieUn mariage traditionnel, des scènes de danse magis-trales, une mélodie festive, une famille exubérante,un humour décalé… on retrouve dans Chori chori

chupke chupke tous les leitmotive du cinéma bolly-woodien. Pourtant, le film aborde un sujet taboudans la société indienne : la stérilité féminine et lerecours aux mères porteuses, traité d’une manièreludique et émouvante à la fois. L’arrivée de Madhu,une fille de la rue particulièrement vulgaire, est pourle moins rocambolesque : sans gêne, elle multiplieles gaffes. Raj décide alors de transformer son lookdéjanté et de lui apprendre les bonnes manières avantde la présenter à son épouse. Progressivement, lajeune femme s’intègre à la famille et lie une intenseamitié avec Priya. Derrière la joie environnante secache pourtant la souffrance de deux femmes, l’unequi assume difficilement une stérilité qu’elle doitcacher, l’autre qui se sent toujours décalée dans unmonde auquel elle n’appartient pas. Un film pleinde tendresse qui doit beaucoup à l’alchimie entre lestrois principaux acteurs.

20.45 |CINÉMA

Chori chori chupke chupke

Sur un sujetgrave – la stérilitéféminine et lerecours aux mèresporteuses –, un filmfleuve, exubérant etjoyeux, dans la pluspure tradition ducinémabollywoodien.

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AINE INDIENNE

jeudi24/2 23.25 - 01.30

Bollywood massalaEn marge du cinéma populaire,un genre un peu particulier séduitle public indien : des films de sérieZ peuplés de femmes bandits, demonstres en plastique et de chairhumaine, comme Kis kis ki kis-mat et A story of a call girl.Violents et érotiques, ils donnentdu piment à Bollywood.

Afro-punk powerÀ New York, de jeunes Noirsdéçus par le conformisme du rapse sont emparés d’une musiquede Blancs, le punk-rock, qu’ils ontfusionné avec le dancehall, le rapou le funk. Groupes phares de l’afro-punk : TV On The Radio,Game Rebellion, Tamar Kali, Italeeet Shrine To Black Madonna.

Kristian von HornslethCorruption, fellation, subversion :ses sculptures et ses toiles 100 %explicites font du Danois Kristianvon Hornsleth l’artiste le plus poli-tiquement incorrect du moment.

The MelvinsFormé en 1984, The Melvins,groupe vénéré par Kurt Cobain etBeck, a laissé sa marque dans l’his-toire du rock comme précurseurdu grunge. Buzz Osborne, chan-teur et guitariste, revient sur le sonpuissant de toute une génération.

ElectrocuteMinijupes et guitares électriques :c’est la recette d’Electrocute, duoélectro-pop composé d’uneAméricaine et d’une Autrichienneissues de l’underground berlinois.

Multidiffusion le 26 février à 17.45

> www.arte-tv.com/tracks

Documentaire de Joachim Bihrer et Claus Hanischdörfer(Allemagne, 2002, 59mn)SWR(Rediffusion du 25 juillet 2003)

Sarah Neef, sourde de naissance, s’est découvert unepassion pour la danse à l’âge de 3 ans, à l’issue d’unereprésentation de La belle au bois dormant. Sa mèrelui fait alors prendre des cours, après avoir essuyé lerefus de huit écoles de danse. En 1989, à 8 ans, Sarahse produit pour la première fois en public dans unechorégraphie de sa composition. Elle joue aussi de laflûte et du piano, et parle allemand, anglais, françaiset russe. Confiée très jeune à la célèbre orthopho-niste suisse Susanna Schmid-Giovannini, elle n’a pasbesoin d’interprète, lit sur les lèvres et est capablede parler. Elle n’a jamais appris le langage des sourds.Et elle entend à sa manière, en “ressentant”…

La danse dans la peauLes réalisateurs ont accompagné Sarah Neef pendantsix mois et ont pénétré l’étrange univers d’une dan-seuse et musicienne sourde, monde silencieux maisnon dépourvu de rythme. Ils dressent le portrait de cetteétonnante femme à la volonté de fer, la filment répé-tant son spectacle L’amour de la lune (du théâtredansé sur des œuvres de Mendelssohn, Chopin et Debussy). Depuis 2000, Sarah Neef travaille avec deux musiciens, le violoncelliste EkkehardHessenbruch et le pianiste Tobias Rückert.

00.15 | LA VIE EN FACE

Au rythme du silenceSarah Neef est sourde de naissance. Après son bac, qu’elle a passé dans un lycéenormal, elle décide de se consacrer à sa passion,la danse. Le film suit ses premiers pas dedanseuse professionnelle.

“J’écoute de tout mon corps. Les sons graves avec le ventre, les sons aigus avec mon visage et ma peau.” (Sarah Neef)

23.25TracksMagazine musicalRédaction en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

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AINE INDIENNE

sortie DVD

15.10Court-circuit (le magazine) n° 213Rédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault(France, 2004, 1h34mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Rediffusion de l’émission dumercredi 23 février enrichie dedeux courts et d’un moyenmétrage.

Two cars, one nightCourt métrage de Taika Waititi(Nouvelle-Zélande, 2002, 11mn, VOSTF,noir et blanc)Production : Defender Films Limited(Rediffusion du 5 mai 2004)MEILLEURE PERFORMANCE, MEILLEUR SCÉNARIO,

NEW ZEALAND FILM AWARDS 2003

MEILLEUR COURT MÉTRAGE (PANORAMA),

BERLINALE 2004

En attendant leurs parents, deuxgarçons et une fille se rencontrentsur le parking d’un bar en rasecampagne…

Mademoiselle BérangèreCourt métrage de Laetitia Dupont(France, 2003, 3mn)Coproduction : La Poudrière, ARTE France

Pour la première fois depuis deslustres, Bérengère a un rendez-vous galant…

Affaire(s) à suivreMoyen métrage de Bernard Boespflug(France, 2002, 52mn)Production : Comic Strip ProductionMENTION, CLERMONT-FERRAND 2002

MEILLEURE MISE EN SCÈNE, AUBAGNE 2002

Dans le cadre d’une enquête sur defausses factures, un chef d’entre-prise est gardé à vue par deuxinspecteurs de la police financièrede Marseille…

Depuis 1994, Phelophepa, le trainde l’espoir, apporte les soins debase aux habitants des régions iso-lées d’Afrique du Sud. Financé pardes sponsors et des donateurs pri-vés, il se compose de seize wagonsqui accueillent la pharmacie, lessoins médicaux, dentaires, oph-talmologiques et psychiatriques.Les patients sont traités par desmédecins diplômés, assistés d’unequarantaine d’étudiants de der-

nière année formés dans diversesspécialités. À ce jour, sept millionsde personnes, surtout des femmeset des enfants, ont bénéficié desoins grâce au train de l’espoir. Lefilm montre l’extrême dénuementet la patience infinie de ces popu-lations qui n’hésitent pas à fairetrente kilomètres à pied ou à atten-dre leur tour plusieurs jours dansun froid glacial.Multidiffusion le 4 mars à 14.00

5. La victoire à tout prixAprès avoir passé les quarts definale et les demi-finales, l’équipedu TSG Bremerhaven est sacréechampionne d’Allemagne 2003.Mais les danseurs n’ont pas letemps de se reposer sur leurs lau-riers, car il reste peu de tempsavant les championnats dumonde. Le temps presse d’autantplus qu’Yvonne s’est cassé le piedet doit être remplacée…Multidiffusion le 4 mars à 17.45



vendredi25/2 14.00 - 20.45

14.00Une affaire juteuse(Multidiffusion du 18 février)

14.45ARTE Europa15.10Court-circuit (le magazine) n° 21316.451944, la reddition de la colonne Elster(Multidiffusion du 23 février)


18.10L’art de l’imprimerie(Multidiffusion du 18 février)

19.00ARTE DÉCOUVERTEPhelophepa,l’espoir sur les rails 19.45ARTE Info20.00Le journal de la culture20.10ARTE Météo20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRELatin dancers (5)

20.45FICTIONL’enchanteur22.25>02.45THEMAPlanète Bollywood22.25 (PDC : 22.30)

Bollywood remixed23.45 FilmLaisse parler ton cœur !



Phelophepa, l’espoir sur les railsDocumentaire de Beatrice Sonhüter (Allemagne, 2004, 43mn)BR

Pour soigner les populations pauvres et rurales d’Afrique du Sud, un train équipé comme une véritable clinique sur rails sillonne le pays.



Après avoir conquis le titre national allemand, les danseursamateurs se lancent dans la grande aventure des championnatsdu monde.

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Téléfilm de Bénédicte Brunet(France, 2000, 1h30mn)

Scénario : Bénédicte BrunetAvec : Estelle Perron (Mathilde), Pierre Baux

(Antoine Durand), Francine Bergé (Suzanne Thubeauville, la mère),

Frédéric Gorny (Olivier), Emmanuelle Lafon(Florence, la sœur), Philippe Brunet (René),Jean-Pierre Skalka (Arnaud), Sarah Roussel

(Clémence), Diane Pierens (Françoise)Image : Nathalie Durand

Son : Didier SaïnDécors : Patrick Durand

Musique originale : NakedCoproduction : ARTE France,Sunday Morning Productions

ARTE FRANCE(Rediffusion du 10 novembre 2000)

20.45 |FICTION

L’enchanteurComment une jeune fille coincée entre sa mère, sa sœur et son copain va découvrir le goût de l’amour et de la fugue. Un premier film impressionnant, acerbe et romantique,porté par une grâce exceptionnelle.

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Grenoble. Mathilde, étudiante d’une vingtaine d’an-nées, vit avec sa mère, Suzanne, qui déprime dansune maison bourgeoise décrépite. Autour deMathilde gravitent également son petit ami, sa sœuret son père, dans un petit monde provincial étouf-fant. Un jour, un homme, Antoine Durand, débarquedans sa vie. Durand a les clés des machines à confi-serie et des sorties d’autoroute. Il semble libre,inquiet et fragile. Il lui fait croire à l’amour etMathilde disparaît avec lui…

Trop de bonheurC’est un film comme il est interdit d’en montrer à latélévision, où tout doit rester simple. Un film où il ya trop d’amour, de solitude, d’humour, de souffranceet de caresses. Un film pour les jeunes femmes diffi-ciles, les mères foldingues, les hommes faibles et lespères absents. Un film d’aujourd’hui, donc, quiaffronte les petits conflits de notre époque avec une ten-sion impressionnante. Bénédicte Brunet possède unerare envie de filmer, une énergie parfois brouillonnemais toujours convaincante. Sa caméra compose, vire-volte, accélère, et le film louvoie avec elle entre la

romance provinciale et l’expérimentation pure. Une fila-ture sur l’autoroute devient un morceau de bravourefilmé et monté à l’oreille ; le travail sur le son, tout commela musique originale de Naked, sont remarquables. Cetteattention maniaque aux détails doublée d’une écrituretrès fine témoignent d’un vrai tempérament de femmeà la caméra, qu’on n’a pas vu depuis l’explosifTravolta et moi de Patricia Mazuy. Mais ce qui achèvede nous enchanter, c’est l’attention généreuse à tousles personnages : le film de Mathilde est aussi le filmd’Olivier, l’amant lamentable, de Florence, la sœurconvenable, voire du père, l’amateur de karaoké. Dansun casting irréprochable, avec Estelle Perron, vue dansle merveilleux Bonheur de Cédric Kahn, émerge lafigure de la mère, impressionnante Francine Bergé,qui s’empare de chaque scène avec un talent gran-dissant. D’où vient que l’on puisse avoir envie de tantraconter, de la folie des uns et du corps des autres,avec autant de violence, de doute et de grâce ?Multidiffusion le 27 février à 01.00


En partenariat avec

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22.25 - 02.45vendredi25/2

Pour le savoir, Herbert Krill aenquêté dans plusieurs directions,de Bombay à la Californie en pas-sant par Londres et… le Tyrol, lieude tournage très recherché par leséquipes indiennes. La demandedes spectateurs occidentaux avi-des de découvrir d’autres univers

cinématographiques, l’importancegrandissante des communautésindiennes à l’étranger et l’ouver-ture économique de l’Inde : autantde facteurs qui, pour le réalisateur,ont propulsé le cinéma indien endehors des festivals et des cerclesd’initiés. Un voyage dans les stu-

dios de Bombay, une étude inéditede la musique indienne actuelle,le témoignage de comédiens, deréalisateurs et de producteurs et, biensûr, des extraits de films compo-sent un panorama passionnant duseptième art indien, de sa diver-sité et de sa vitalité.

22.25>02.45 |THEMA

Planète

Avec près de huit cents films par an, le cinéma indien est plus productifqu’Hollywood. Les grandes épopées colorées pleines d’action, desentiment, de musique et de danse qui sortent des studios de Bombaypartent à la conquête du monde. Découvrez la planète Bollywood !

ZDF

22.25Bollywood remixedLe cinéma indien à la conquête de l’OccidentDocumentaire de Herbert Krill (Allemagne/Autriche, 2003, 1h17mn)

À quoi tient le récent succès des films sortis de la fabrique à rêves indienne,jusqu’ici méconnue du public occidental ?

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AINE INDIENNE

Retrouvez les stars du

cinéma indien sur :

www.arte-tv.com/bollywood

Anjali a reçu son prénom en sou-venir de la meilleure amie de sesparents. La rencontre des deuxAnjali va bouleverser leur vie…Sur une trame d’amours contra-riées, un plaisir des sens avecforce couleurs, musiques et dan-ses. Un film bollywoodien aumeilleur sens du terme.La mère d’Anjali est morte à sanaissance et son père Rahul l’élève seul. Chaque année, pourson anniversaire, sa grand-mèreremet à l’enfant une lettre rédigée

par sa mère à son intention. Ledernier message, transmis à Anjalile jour de ses 8 ans, lui révèle l’origine de son prénom. Celui-cilui vient d’Anjali Sharma, lameilleure amie de Rahul et deTina lorsqu’ils étaient encore à l’école. Mais le mariage de Rahulavec Tina a fait éclater le trio, etdans sa dernière lettre, Tinademande à sa fille de réunir lesdeux amis d’autrefois. Or, AnjaliSharma est maintenant fiancée etva bientôt se marier…

Les trois moustiquairesAvec Kajol, Rani Mukherjee etShahrukh Khan, trois des vedettesles plus populaires du cinémaindien, Karan Johar pouvaitcompter sur un succès. Habituésà jouer ensemble, les trois acteursexcellent aussi bien dans les scè-nes dramatiques que dans lesséquences musicales, soutenuespar une brillante chorégraphiequi rappelle sciemment celle deGrease. Laisse parler ton cœur !est l’un des premiers films à avoir

trouvé un public en Europe et auxÉtats-Unis au-delà des commu-nautés indiennes immigrées.Appartenant à une célèbre dynas-tie du cinéma indien, le jeuneréalisateur est l’un de ceux quiont le plus contribué à la percéedu cinéma de Bollywood dans les salles occidentales, notam-ment avec son deuxième film, La famille indienne, sorti enFrance en 2004.

Lire nos articles pages 16 et 17.

vendredi25/2

23.45Laisse parler ton cœur !(Kuch kuch hota hai)Film de Karan Johar (Inde, 1998, 2h57mn, VOSTF) Scénario : Karan JoharAvec : Shahrukh Khan (Rahul Khanna), Kajol (Anjali Sharma),Rani Mukherjee (Tina Malhotra), Farida Jalal (Mrs. Khanna)Image : Santosh Thundiiayil ; Montage : Sanjay SanklMusique : Jatin-LalitProducteur : Yash Johar

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F A XARTE à Jérusalem et à Ramallah

Une délégation ARTE conduite par Jérôme Clémentse rendra du 23 au 25 janvier à Jérusalem etRamallah. Cette mission a plusieurs finalités.Premièrement, un accord sera signé à Jérusalemavec l’Israeli Broadcasting Authority pour ladiffusion des programmes d’ARTE une heure par semaine sur IBA3. Deuxièmement, à Ramallah, la programmation de treize coproductions de la chaîne sera lancéedans la “salle ARTE” du Centre culturel franco-allemand. Cette salle a été nommée ainsi car la chaîne a contribué à son équipement et s’est engagée à nourrir sa programmation.Dans ce lieu, le 25 janvier, Thierry Garrel, directeurde l’unité documentaires d’ARTE France, tiendra un séminaire de réflexion sur le documentaire et ses nouvelles écritures. À son initiative sera également lancé un atelier de formation et de production documentaire réservé à dix jeunes réalisateurs palestiniens. À l’issue de l’atelier, cinq ou six projets serontsélectionnés. Une fois réalisés ils constitueront un film de 90 minutes, Chroniques de Palestine.

W E BSur arte-tv.com Berlinale Chaque jour, du 10 au 20 février, l’actualité de la 55e Berlinale : critiques de films, interviewsexclusives, les films d’ARTE en compétition. Et enexclusivité, la chronique Web de Gérard Lefort.

BollywoodLes films marquants depuis 1990, les réalisateurs,une bibliographie, une galerie de photos des starsdu cinéma indien… Sans oublier un quiz qui vousfera gagner livres, DVD, CD, sacs, etc.www.arte-tv.com/bollywood

LAVIE

D’ARTE

Un Fipa d’or pour ARTELa 18e édition du Festival international des programmes audiovisuels vient de décerner le Fipa d’or (catégorie musique et spectaclesvivants) au Rossignol de Christian Chaudet (une coproduction ARTE France, Agat Film & Cie,EMI Music, Mikros Image). Cet opéra deStravinski, avec Nathalie Dessay, sera diffusé par ARTE le 16 avril prochain.Par ailleurs, dans la catégorie fiction, le jury a décerné un Fipa d’argent au téléfilm Jusqu’au bout, écrit et réalisé par MauriceFailevic (une coproduction VLR Productions, VFFilms Production, avec la participation de France 3et d’ARTE France).

Sur arteradio.com

RicochetsUne fiction radiophonique de David ChomentowskiDans un TGV, un voyageur trouve une lettre jetéed’un train de la mort il y a soixante ans… DavidChomentowski s’est inspiré des témoignages dedéportés recueillis dans les Lettres de Drancy(Taillandier 2002, Points-Seuil). Son texte, bref etsobre, évite toute allusion directe pour seconcentrer sur les souvenirs heureux. Le mélangediscret des sons, train, mer, voix, feu, renforce unenarration poignante. Une brève fiction sonore(12mn) à l’occasion du 60e anniversaire de lalibération d’Auschwitz. Elle est égalementproposée en version allemande au féminin.

En ligne à partir du 26 janvier 2005www.arteradio.com

Contact presse Julien Bidet / Clémence Fléchard01 55 00 70 47 / 01 55 00 73 [email protected] / [email protected]

Contact presseFrédérique Champs (spectacles)Dorothée van Beusekom (fiction)01 55 00 70 45 / 01 55 00 70 46

Le rossignol

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Contacts

LA SEMAINE PROCHAINE

L’IDOLELa rencontre entre une jeune comédienne prête à se

suicider par vengeance et un cuisinier chinois à la

retraite. Une comédie dramatique pleine de sensualité,

réalisée par Samantha Lang et injustement passée

inaperçue lors de sa sortie.

“CINÉMA”

MERCREDI 2 MARS À 22.45

vivonscurieux.

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magazine - ARTEdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2005bul08.pdfdes cartes (Multidiffusion du 16 février) 19.00 Forum des Européens 19.45 ARTE Info 20.00 Le journal de la culture