Magazine des paroisses de l’Adour et du Leez, FLEUVE entre

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tarif au numéro : 2e, participation annuelle suggérée : normale 12e, soutien 18e

FLEUVEet rivièresen

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e Magazine des paroisses de l’Adour et du Leez,du Pays de Marciac, des Côteaux de l’Armagnac et du Catalan

Vacances en toute simplicité

paraboles 32• Le Gers fait son théâtre

pages II - III

rubrique

• Pèlerinage à Rome

page 6

rubrique• Jazz in Marciac accueille

la messe téléviséepage 16

2 Entre fleuve et rivières

Saint-Jacques-des-Côteaux d’Armagnac

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édito

parce qu’ils n’avaient pas été baptisés dans leur petite en-fance, Maxime et Adrian ont

reçu le sacrement du baptême l’un à la veillée pascale, et l’autre le 7 juin.Depuis deux ans ils cheminaient avec leur groupe de catéchèse et d’aumô-nerie. Ce petit mot d’encouragement pour Maxime, a été prononcé à la fin de la cérémonie :« Nous venons de vivre une très belle nuit de Pâques autour de Maxime et de sa famille ; autour de vous tous les enfants, qui l’avez entouré de votre présence. Maxime, le baptême t’a fait entrer dans l’Église. Elle est comme

une grande famille dans laquelle tu as ton nom, ta place et ton rôle. Tu as fait confiance en la Parole de Jésus. Acceptons que Jésus, le Ressuscité, fasse route avec nous, acceptons qu’il nous apprenne à aimer comme lui, de mieux en mieux. Alors nous devenons avec lui des « ressuscités ».Maxime, Jésus t’attend, impatiem-ment, tu peux t’approcher tel que tu es pour que ton cœur revive, pour que tes rêves renaissent, rebaptisés dans l’eau vive ! Jésus est là, entends sa voix, Jé-sus t’attend. »

M.-F. lepoutre

Temps pascal, temps des baptêmesVacances !

Être disponible pour le renou-veau, la détente, savoir rompre avec l’agitation, le stress de la vie quotidienne, qui n’en rêve pas à l’approche des beaux jours. c’est si facile parfois d’avoir trop de préoc-cupations, trop de soucis, trop peu de temps ! saurons-nous aller vers les autres… accueillir ce temps pour soi et y insérer un temps pour Dieu, pour la rencontre avec notre voisin, nos proches ? laissons-nous pousser par le vent de l’esprit, et remplis d’une énergie nouvelle, osons provo-quer l’échange, le partage. l’époque des vacances permet de choisir la vie mais il arrive cependant que nous nous heurtions à la souffrance physique, morale ; la nôtre ou celle d’autrui… au cœur même de nôtre impuissance, une main nous est tendue, celle de la tendresse divine révélée à chaque saison de la vie à travers l’écoute, l’amitié, la gaieté, le sourire, distribués inlas-sablement… participerons-nous au pèlerinage des malades à lourdes ? la nature se pare de ses plus beaux atours, ouvrons nos yeux, mettons nos cœurs à l’unissons, que d’émer-veillement à vivre, de joie, de paix à partager au gré de nos rencontres.cet été, donnerons-nous un peu de repos à notre corps, à notre esprit en pratiquant un sport ? irons-nous visiter des musées, entrerons-nous dans une église ? bon vent, bonnes vacances à tous.

r.D. et C.D. le baptême de maxime... ... et celui d’adrian le 7 juin dernier.

3Entre fleuve et rivières

Saint-Jacques-des-Côteaux d’Armagnac

baptÊmesaignan• Maxime Guizot• Adrian Dubourdieu• Chloée Betous• Mathéo Cazaubon

mariageaignan• Sandie Laberou et Thomas Lussagnet

DécÈsaignan• Marie Chechin• Henri Quintreau• Adolphe Thieffry• Maurice Curon (inhumation)• Marcel Laffourcade• Georgette Caumontfromentas• Suzanne Dupouy fustérouau• Albert Mole

Carnet

Bouzon-Gellenave accueille la paroisse

Dimanche 3 mai, fête de Saint-Jacques, la paroisse est ac-cueillie à Saint-Gô pour sa fête.

Comme chaque année, de nombreux participants, venus de toutes les com-munes et de plus loin encore, ont ré-pondu à l’invitation de partager la joie et l’amitié. La fête c’est un moment privilégié

pour s’accueillir...

pour partager...

pour se divertir, ici avec pillebourse-orchestra

pour prier...


Saint-François-du Pays de Marciac

Entre fleuve et rivièresABEILHÉ-AUTOSVÉHICULES NEUF & OCCASION

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Maladies génétiques

Mille espoirs à partager

au grand galop » était le thème choisi pour la journée Equi… Libre du 1er mai 2009 orga-

nisée à Armous et Cau, en faveur de l’ASTB. La Sclérose tubéreuse de Bourneville est une maladie génétique classée parmi les maladies rares. C’est à l’initiative de deux jeunes parents que l’association est née en 1991.À ce jour elle compte 500 adhérents ayant une organisation nationale. Son partenariat avec le centre de référence STB doit permettre de mieux connaître la maladie et de favoriser la mise en place de programmes d’études et de recherche. C’est au bénéfice de cette recherche qu’était programmée la ren-

contre équestre d’Armous et Cau, une fillette de la localité étant touchée par ce type de sclérose. Loueur d’équidés, Agnès, qui forme à l’équitation une vingtaine d’enfants et dix adultes était responsable des diverses manifesta-tions : carrousel avec huit poneys, pré-sentation par les jeunes des chevaux de l’écurie, danse country, démonstra-tion des métiers de la maréchalerie et de la sellerie, « baptêmes » à poney. La totalité des bénéfices, en particulier du repas qui comptait 150 couverts, a été versée à l’association. La solidarité n’est pas un vain mot.

Madeleine péfau

«

MarciacQui balaie l’église ?

« baptêmes » à poney.

Nulle oreille juvénile ne semble avoir perçu l’appel concernant le grand ménage de l’église à la veille de Pâques. Malgré leur dé-sir de partage, seuls quelques se-niors sont restés maîtres du ba-lai. La venue du renfort espérée est-elle pour un peu plus tard ?

baptÊmesmarciac• Camille Virysaint-justin• Romane Sazy

mariagejuillac• Laetitia Bellocq et Jérémie Goudenne

DécÈsmarciac• Alice Trouillet• André Meline• Roger Abadie• Jacqueline Taraslaveraët• René Pellefigue monpardiac• Michel Delmaspallanne•Jean Garciatillac• Bernard Jouveshomme• Martine Poprzen

Carnet


Saint-François-du Pays de Marciac

Entre fleuve et rivières

Art et foi

Marie-Madeleine pénitente à la grotteEgarée dans un coin de la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix, la peinture de Marie-Madeleine a su attirer le regard de quelques fidèles, impressionnés par la beauté qui se dégageait du tableau malgré son état déplorable.

À l’initiative de généreux dona-teurs et avec l’aide du diocèse, de la paroisse et l’autorisation

de la mairie la restauration de la toile représentant Marie-Madeleine péni-tente à la grotte a été décidée. L’as-sociation Marciac, culture, patrimoine, tradition a participé à la remise en état du cadre.Sur cette peinture, pas de signature, pas d’indice de provenance, pas de date, toutefois l’œuvre semblerait avoir été conçue au XVIIe ou XVIIIe siècle. Elle émanerait, en toute certitude, d’un artiste de talent, capable de re-donner vie à cette pécheresse trans-formée par le repentir. C’est à Magali Chaillan, restauratrice de tableaux à Montauban, que fut confié le minu-tieux travail d’une exigeante remise en état. Dégradé par le temps et l’oubli, la toile allait nécessiter de nombreuses heures de recherche et de soins judi-cieux pour retrouver son intégrité.Après réalisation, l’œil ne pouvait soupçonner les retouches effectuées pour recréer le tissu initial pas plus qu’il ne pouvait deviner l’empreinte des teintes retrouvées analogues à celles qu’avait choisies le peintre.

patrimoine de pays

C’est dans le cadre de la journée du patrimoine de pays que le 13 juin eut lieu la présentation officielle de ce ta-bleau restauré avec art. L’église Notre-Dame accueillait, à cette occasion, les autorités ecclésiastiques, des élus, des représentants de la paroisse Saint-François du pays de Marciac, ainsi que des membres de l’association MCPTA.

Une conférence sur Marie-Madeleine, la Provence et les Dominicains (gar-diens de retour à la grotte de la Sainte-Baume en 1 859) a réuni un auditoire très intéressé par l’exposé d’Yves Bri-donneau, président de l’association des Amis de la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximim.Un exposé du frère dominicain, Henri Dominique de Spéville de la Sainte-Baume allait donner une connotation plus religieuse. Le lendemain, il concé-lébrait la messe dominicale, l’après-

midi étant réservée aux conférences suivies d’un débat avec le public.Longue vie à cette peinture d’une Marie-Madeleine imprégnée par l’amour de son Dieu.

M. péfau

NB : Si dans vos archives vous dé-couvrez un élément (texte, image) se raportant à ce tableau ayez la gen-tillesse d’en faire part à Robert Gobin (9, place de l’Hôtel de Ville à Marciac). Par avance merci.


Armagnac et Rivière-Basse

Entre fleuve et rivières

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300 collégiens et lycéens accompagnés par 80 adultes, parents ou animateurs, sont partis de Nogaro, Auch ou L’Isle-Jourdain, le jour de Pâques.

les sept bus qui composaient le convoi sont arrivés… Dix-neuf heures plus tard pour une pre-

mière journée à Assise. Après une trop brève évocation de Saint-François et Sainte-Claire dans cette belle ville, c’est à Rome que se déroulera le sé-jour. Il serait bien sûr trop long de résu-mer tout ce qui a été visité et vécu. Ce furent cinq journées de découvertes aux sources de notre histoire, avec ce que cela comporte de rencontres, de temps de prière et d’expérience de vie en groupe. Églises, Colisée, Forum, catacombes, musées, audience ponti-ficale, emplirent un programme dense. Un minimum de temps libre, qui n’était pas de tout repos, avait toutefois été prévu pour faire du shopping, expéri-menter les bus et le métro, ou s’initier à la dégustation des glaces italiennes. Longues marches, longues journées et courtes nuits n’entamèrent pas le moral des troupes. Le beau temps ai-dant, tout se déroula au mieux alors que déplacer 380 personnes exigeait une discipline acceptée par tous, ce qui fut le cas. À la grande satisfaction de Dominique Fournet, la responsable diocésaine qui avait, avec son équipe, minutieusement mis au point l’en-semble de la logistique, aucune perte ne fut à déplorer.Si de nombreux participants parta-

geront leur enthousiasme avec mille explications et anecdotes, rares se-ront ceux qui pourront vous raconter le voyage du retour... bien plus court qu’à l’aller, et particulièrement calme. Tout le monde dormait !

J.s.J.

Pèlerinage à Rome

Aux sources de l’Église

Des enfants témoignent• pierre : Ce que j’ai préféré c’est la grandeur et la beau-té du Colisée. Impressionnant. En plus, on s’est bien amusés avec mon groupe de copains. • margaux : Je n’avais jamais vi-sité un musée aussi grand que celui du Vatican. On avait un au-diophone, c’est super-pratique, on entend tout sans avoir besoin d’être à côté du guide. Heureuse-ment car il y avait un monde fou. • marie : Je n’ai pas aimé visiter les catacombes. L’idée qu’il y avait 40 000 personnes enterrées autour de moi m’a fait froid dans le dos et puis toutes ces toutes petites niches pour les bébés, quelle horreur ! • eugénie : moi j’ai aimé les ca-tacombes. C’était intéressant

de voir que les romains avaient crée une vraie cité souter-raine des morts. J’aurais bien voulu voir plus d’ossements. • Yan : j’ai bien aimé la fontaine de Trévi. Elle prend toute la façade d’un immeuble et on a l’impression que les statues vont sortir du mur. • célia : J’ai vu le pape pour la pre-mière fois en vrai mais l’audience était un peu longue car tout était traduit dans toutes les langues. J’ai été éblouie par la chapelle sixtine et l’église Saint-François à Assise. • audrey : À Assise et à l’église Saint-Clément, on a visité trois églises superposées ; on a l’impres-sion de voyager à travers le temps. Si mon prof d’histoire pouvait nous raconter comme cela ce serait plus intéressant.

sur la place saint-pierre

Christiane Fitzpatrick, céramiste

Les deux piedsdans la glaise

Église du Gers en mouvement

Accueillirles vacanciersCe dimanche 3 mai, nous avons vécu un temps fort très bien organisé avec la Pastorale des Réalités du Tourisme et des Loisirs (PRTL) dans la paroisse de Saint-Benoît-de-l’Adour-et-du-Leez. Quel était le but ? Associerla découverte du terroir, de ses réali-tés économiques et de son patrimoine ecclésial. Oui, la foi chrétienne,et pas seulement catholique,s’inscrit dans ce mystère merveilleux de l’Incarnation. Donc toutce qui concerne l’homme et sa viede tous les jours concerne Dieu.Telle est notre foi.Profitons donc de ce temps.des vacances à venir pour un accueil chaleureux et concret des vacanciers. Nous aurons à cœur de leur faire découvrir les réalités de notre dépar-tement rural et la richesse de notre patrimoine, la beauté des traditions et de notre culture, la joie des pro-duits de la terre et de l’héritagereçu de nos ancêtres. Que notre Gerssoit une terre d’accueil et d’émer-veillement devant tout ce que l’homme peut faire au servicede la création et de ses frères !

+ Maurice Gardès, archevêque d’auch

ce 12 mai 2009

IParaboles 32

Originaire de la régionde Cannes, Christiane,avec son mari Philips’installe à Jégun en 1972.Ensemble, ils pratiquentla poterie.

adolescente au lycée Lamartine, à Paris, Christiane s’initie aux activités manuelles. Des années

plus tard, elle s’orientera tout naturelle-ment vers la céramique. En 1963, elle émigre aux USA « pour découvrir le Nouveau Monde » ; elle travaille chez un orthodontiste, puis à l’office du tourisme de New York; elle épouse un Américain, Philip Fitzpatrick. Ils ont un enfant, Jonathan. En 1969, la famille revient en France « pour échap-per à la vie trépidante et artificielle de New York ». Pendant trois ans, à Paris, Christiane suit des cours de céramique. En 1971, la famille vient dans le Gers, à Jégun : « ni eau, ni électricité; une an-née de travaux; mais une qualité de vie proche de la nature ! » En 1972, Chris-tiane et Philip peuvent ouvrir leur atelier « La Clé des Champs ». Ils font revivre

la faïencerie gersoise du XVIIIe siècle. Philip meurt à 43 ans. Jonathan, scout à cette époque, accompagne toujours, à 23 ans, les scouts de Flamarens. En 2005, Christiane va à Compostelle et, depuis, participe à l’accueil des pè-lerins « pour rendre une partie de ce qu’elle a reçu sur le chemin. Notre par-cours, ajoute-t-elle, s’est construit jour après jour, sans plan préconçu, avec de grands bonheurs et de grands mal-heurs. Mais globalement, il correspond à ce que nous cherchions : en plein dans la réalité, les deux pieds dans la glaise. »

pierre lauzin

Allo ! Monseigneur

Découverte

Le Maquis de MeilhanQuelle intense émotion lorsqu’on parcourt les ruines calcinées

du « Priou ». Cette ferme vacante accueillait le maquis du doc-

teur Raynaud et du commandant Marcellin. C’est là que va se

dérouler la tragédie. Dès janvier 1944 existe au sud de Masseube un groupe de ré-

sistants. A l’annonce du débarquement en Normandie, 6 juin

1944, ce maquis voit affluer des jeunes et des moins jeunes

désireux de libérer le pays.

Le groupe attend impatiemment un parachutage, les hommes

sont très peu armés. Le « Priou» est situé sur un mamelon en-

touré de crêtes boisées. Dans la nuit du 6 au 7 juillet des troupes

allemandes, parties de Lannemezan, encerclent le maquis.

L’approche se fait à pied, sans bruit, favorisée par la brume

matinale. À l’aube, le combat s’engage, inégal, désespéré :

800 hommes armés de mortiers et de mitrailleuses lourdes

contre 90 maquisards pourvus d’armes légères. Il durera deux

heures. Un obus de mortier vient pulvériser le camion chargé

des rares muni-tions. Il met le feu aux bâtiments. La position devient in-tenable. Les Nazis massacreront les derniers survivants et mutileront les morts. Un mémorial a été édifié en 1949 sur l’emplacement du combat «du Priou».

Comme tous les ans, une messe sera célébrée avec participa-

tion des autorités civiles et militaires, le dimanche 5 juillet, et le

lendemain, à 21 heures, une veillée rassemblera les gersois. Ils

y seront nombreux pour témoigner.

Jacqueline Durand-Dardenne

Des pièces de théâtre jouées dans les plus petits villages, des troupes nombreuseset variées, une action des pouvoirs publics pour ces spectacles :les Gersois en bénéficient toute l’année ; l’été venu, les vacanciers aussi.

le Gers fait son théâtre. Comme partout, il y a les spectacles de fin d’année scolaire, et les jeux

scéniques ou parades des lieux tou-ristiques ou des cérémonies d’anniver-saires. Mais ce département compte aussi un nombre important de troupes de théâtre. Les recenser est difficile en raison de leur variété (depuis la troupe qui joue surtout pour la fête locale jusqu’à des structures permanentes). Le chiffre de trente troupes (une par canton !) est certainement en dessous de la réalité.

À côté du spectacle, on trouve sou-vent des ateliers d’initiation au monde du théâtre, destinés aux enfants aussi bien qu’aux adultes. Pour le financement, les droits d’en-trée, on s’en doute, ne suffisent pas. Il est fait appel parfois à des dons et à l’apport du bénévolat, mais le plus souvent, c’est la municipalité qui in-tervient. De son côté, « Circuits » (voir par ailleurs) met en œuvre des ac-tions culturelles en direction des pu-blics exclus des pratiques culturelles, en favorisant l’éducation artistique

et culturelle en milieu scolaire, et les rencontres entre le grand public et les artistes. À savoir : Le Conseil Général du Gers propose des « Pass » culturels, (5 euros) aux familles bénéficiant de la prime de rentrée scolaire. Des réductions de ta-rifs sont accordées aux bénéficiaires du RMI, aux jeunes, aux chômeurs. Votre Journal n’a pu rencontrer que « Circuits » et deux troupes. Au lecteur d’aller, cet été, au devant des autres.

Jacques Fauré

Été culturel

Le Gers fait son théâtre

II Paraboles 32légende

Église du Gers dans la société

le petit Chaperon rouge,version tréteaux de l’armagnac

La troupe des « Tréteaux de l’Armagnac », qui compte une dizaine de professionnels intermittents du spectacle, a été fondée en 2001 pour créer un pre-mier festival itinérant en 2002. Active tout au long de l’année par divers ateliers pour enfants et adultes à Eauze et Vic-Fezensac, ainsi qu’au foyer rural de Pa-vie, la compagnie se produira cet été dans une bonne partie du Gers, promenant ses spectacles du Houga à Saint-Blancard, en passant par Lavardens, Vic-Fe-zensac, Eauze, Nogaro ou Samatan.Toute l’équipe travaille actuellement à la mise au point de la création pour l’été 2009, une nouvelle adaptation scénique du célèbre roman de François Rabelais « Gargantua ». Sous la houlette de son directeur Gilles Richalet, la troupe a fait le pari de raconter l’ensemble de ce roman truculent en vieux français : « Cela surprend un peu au début, mais on entre vite dans la magie du texte », assure le mana-ger, qui se veut rassurant, car la langue du XVIe siècle est moins complexe et alambiquée que celle du XVIIe, une fois que les « précieuses » furent passées par là. À côté de ce projet d’envergure, la troupe reprend avec plaisir son succès de l’été dernier, une version actualisée et personnelle du « Petit Chaperon rouge », qui a déjà réjoui bien des spectateurs, gersois et tou-ristes de passage.

a. Hdv

Les Tréteaux de l’Armagnac

Rabelais dans le texte

Été culturel

Le Gers fait son théâtre

Église du Gers dans la société

IIIParaboles 32

Circuits

Irriguer le département

La Petite Pierre

Pourle milieu rural

Le nom « Circuits », bien connu dans le Gers, recouvre plusieurs réalités. Il y a d’abord la structure associative « Circuits Scène Conventionnée » au service des arts du cirque.Elle apporte son soutien à la créa-tion et à la diffusion du « spectacle vivant ». Elle propose plusieurs dis-ciplines (cirque, théâtre, musique, danse, etc.) en permanence à Auch et, en itinérance, sous son chapi-teau. Qui dit chapiteau, dit « Circuits No-mades » qui est une autre réalité, répondant à une mission d’irrigation artistique du département. Des spec-tacles professionnels y sont program-

més et le chapiteau est mis à dispo-sition des acteurs locaux désireux de développer des projets festifs.Circuits, c’est encore un pôle « arts du cirque », qui accueille des compagnies en résidence, en coproduisant des spectacles et en organisant CIRCA, festival du « Cirque Actuel » avec ren-contre des écoles de cirque, chaque année, fin octobre.L’association est soutenue par la Ville d’Auch, le Ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil Général du Gers et le Conseil Régional Midi-Pyrénées.

Colette sabathé

la salle de spectacle de la petite pierre, actuellement en chantier.

le chapiteau de « Circuits » se déplace partout dans le Gers

Créée en 1998 par Dimitri Votano et Eric Puertolas, l’association « La Petite Pierre » a vu le jour pour dé-fendre et développer la culture en milieu rural. Située à Jégun, elle comprend des professionnels et une soixantaine de bénévoles. Jacque-line Magniez en est l’administratrice. L’association emploie six salariés et accueille en permanence la compa-gnie de théâtre «Kiroul». Elle orga-nise des ateliers de théâtre et réalise régulièrement des stages de théâtre, écriture et chant. En 2009, un rendez vous mensuel a été organisé, soit sur le lieu (Jé-gun), soit dans un des villages envi-ronnants. (Programme complet sur www.petitepierre.free.fr) A l’aide de dons et avec des béné-voles l’association a restauré une petite chapelle, «La Peyrette», pour en faire une salle des spectacles, qui a encore besoin de fonds pour être aménagée, l’association étant à but non lucratif. La Petite Pierre organise chaque année le festival « N’amasse pas mousse» qui aura lieu cette année les 19 et 20 septembre à Castéra-Verduzan.

bernadette armengaud

Nouvellespauvretés en rural

Église du Gers dans son temps

IV Paraboles 32

brèves diocésaines

année saint paul Un rassemblement diocésainpour clore l’année Saint-Paulaura lieu le samedi 27 juin,cathédrale d’Auch 18h,avec une célébration de la Parole, présidée par Mgr Gardès.

Jeunes D’auCH À lourDes Pour les 14-30 ans, un temps de randonnée, du 15 au 23 août, d’Auch à Lourdes, puis trois jours,à Lourdes, au service des malades. contacts :• Christine [email protected] 89 98 94 10 • et/ou abbé Marc [email protected] 62 68 83 83).Date limite d’inscription : 5 juillet.

boulaur Le samedi 11 juillet, à l’abbayede Boulaur, a lieu la professionsolennelle de sœur M.-Amélie(Marie-Amélie Devred).Le samedi 2 mai avaiteu lieu la profession solennellede sœur Anne. Par la professionsolennelle, une religieuse s’engage définitivement, après plusieursannées de noviciat et de vœuxtemporaires, à suivre le Christpar la pratique des vœuxde pauvreté, chasteté et obéissance, dans le cadre d’un institut religieux (ordre, congrégation ou abbaye).

Musique liturGique Du 26 juillet au 2 août,stage de musique liturgiqueà Lourdes avec ateliers d’animation d’assemblée, de direction de chœur, de cithare, de guitare, de flûte,de clavier etc.

pèlerinaGes Du 10 au 18 septembre :Pèlerinage sur les pas de Moïse (Égypte et Jordanie).Du 8 au 18 novembre, pèlerinageen Terre Sainte. Il est encore temps de s’inscrire.

@site internetdu diocèse :

http://catholique-auch.cef.fr

Depuis une vingtaine d’années les grandes agglomérations s’embourgeoisent, les foyers

modestes en sont évincés et viennent renforcer une précarité de plus en plus présente hors des villes. En rural (qui n’est plus synonyme d’agricole), on trouve des salariés de petites entreprises privées, avec des revenus modestes. Confrontés au chô-mage, ils risquent très vite de sombrer dans la précarité. On a tendance à penser que quelqu’un qui possède sa maison est « tiré d’affaires » mais sou-vent ce n’est qu’une apparence. Les sollicitations de consommation sont moins nombreuses en rural, et on consomme peut-être moins. Mais le chauffage de la maison, le carburant nécessaire aux distances de déplace-

ments rendent, entre autre, difficile de vivre avec un SMIC. En effet, les distances de déplacements augmen-tent avec la suppression de certains services. Actuellement une commune sur deux ne possède pas de commerce de proximité et sur les 10.000 com-munes les plus isolées de l’Hexagone, 50% possèdent une école, 30% une boulangerie, 27% un bureau de poste (régression accrue ces derniers mois), 18% un médecin et 13% une banque. Ces réalités et ces chiffres concernent l’ensemble de la France. Dans le Gers, le Conseil diocésain de pastorale invite les chrétiens à prendre à leur compte ce regard nouveau sur le monde rural. Votre journal en reparlera.

Maryvonne ligeron

billet

nous nous présentons devant lui comme des pauvres qui atten-dent de recevoir la nourriture

pour vivre. Jésus traduit cet amour en disant : « Prenez, ceci est mon corps ». En réponse, nous offrons notre vie, pour qu’il la façonne à l’image de son amour. Ceci est primordial et ne doit pas être occulté, ni banalisé. Jusqu’au IXe siècle environ, deux formes persistent : recevoir l’hostie dans la bouche ou dans la main. Peu à peu, la première se généralise pour être la seule jusqu’en 1970. À cette date, les Conférences d’évêques ont autorisé les deux manières de faire,

ainsi spécifiées : Le fidèle s’avance, tendant la main ouverte à plat au ministre, ou la bouche ouverte, lan-gue tendue. Le ministre lui présente l’hostie et le fidèle répond clairement : Amen. Puis, il consomme l’hostie. S’il l’a reçue dans la main, c’est face au ministre qu’il la porte à sa bouche et la consomme. Il retourne ensuite à sa place. L’expression « prendre l’hostie » de-vrait être bannie. Même en commu-niant dans la main, on ne prend pas l’hostie, on la reçoit.

Claude baudé

Quelle que soit la forme du geste de la communion,il s’agit de recevoir de Dieu le signe de son amour.

Dans les zones rurales, la pauvreté est diffuse et difficile à détecter, bien que présente.

Le geste

Recevoir l’hostiedans la main ou dans la bouche

Armagnac et Rivière-BassePèlerinage à Rome

Des jeunes témoignent

après un jour passé dans la très belle ville d’Assise sur les pas de saint François et sainte

Claire, nous sommes arrivés à Rome, ville éternelle et céleste ! Quatre jours où nous nous sommes régalés à visi-ter ses monuments : le forum, le Coli-sée, les églises Sainte-Agnès, Sainte-Constance, Saint-Jean-du-Latran, Sain-Clément, les catacombes de Sainte-Priscille et bien sûr les musées du Vatican et la chapelle sixtine... Le mercredi nous avons assisté à l’au-

dience papale, les jeunes étaient très enthousiastes et impressionnés car notre groupe a été cité par le Saint-Père. Ce pèlerinage fût une expérience unique pour tous et un élan d’espé-rance pour notre Église... Les jeunes étaient ravis de rencontrer d’autres jeunes et aussi des prêtres et des sé-minaristes. L’Église gersoise est bien vivante, soyez en assurés... Nous gar-dons tous d’excellents souvenirs en at-tendant le prochain pèlerinage !

Hélène Fabre

Trois cent jeunes ont participé au Pèlé à Rome : six jours intenses. Retrospectives...

elles étaient au pèlerinage à rome : Hélène, audrey et thérèse

De Marciac à RomeCe pèlerinage de six jours fut une merveilleuse étape sur la route de chrétiens pour l’équipe de jeunes encadrés de responsables et de pa-rents. Ce furent six jours de partage, de moments de prière, de chants, de rencontres dont celle inoubliable avec

sa sainteté Benoît XVI. Sous le soleil du ciel et dans celui des cœurs se dé-roula le marathon des visites dans les rues d’Assise, de Rome sur les pas de l’apôtre Paul.

M. péfau

Entre fleuve et rivières 11

De Riscle à RomeGrâce à la paroisse et aux familles chrétiennes qui ont aidé au finan-cement, nous avons pu partager un temps très fort lors de notre pèleri-nage. Il nous marquera à vie et nous ne sommes pas prêt d’oublier ces temps de prière, et de joie partagés. Merci pour ce bonheur.

Chantal lucenay responsable de l’aumônerie


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Pour la journée diocésaine de la Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs, présidée par Mgr Gardès, 150 à 200 personnes sont venues, en car ou en covoiturage, pour se retrouver sur les trois sites choisis : Saint-Mont, Labarthète et Sarragachies

le temps est brumeux mais l’ac-cueil chaleureux au foyer de Saint-Mont. Café et petits gâ-

teaux avec remise de badges colorés et nominatifs avant de gravir la pente raide vers l’église romane et le mo-nastère du XIe siècle. Là, plusieurs intervenants prennent la parole pour présenter la paroisse, les différentes équipes et activités ainsi que l’histoire des lieux. Puis, suivra la visite du mo-nastère contigu à l’église.Car et voitures se dirigent vers Labar-thète, village aux coteaux verdoyants. C’est l’occasion de visiter un domaine d’agrotourisme et de ses produits (foie gras, floc, armagnac, vins, chambres d’hôtes, centre équestre). Les différents producteurs font part de leur savoir-faire.Il est près de 13 heures. Il fait grand soleil. La « corne de rappel » de Ber-nard se fait entendre. Il est temps de reprendre la route en direction de Sar-ragachies pour le partage d’un pique-nique géant où Mgr Gardès nous re-joint. Mot d’accueil du maire. Moment convivial très apprécié. Les échanges des idées et des mets vont bon train.15 heures déjà. Nous sommes invités à nous rendre à l’église de Sarraga-chies du XIe siècle pour une tranche d’histoire locale. Après un temps de prière, Mgr Gardès nous rappellera que nous sommes des pèlerins de l’ab-solu, en route vers nous-mêmes, vers

les autres, vers Dieu. « Marcher c’est aller à la rencontre de tous ceux qui nous ont précédés, nous sommes hé-ritiers de toute une histoire… Tissons des liens de solidarité et d’humanité durant cette marche, non seulement pour rendre grâce à Dieu, mais insé-parablement de nos frères humains. »Nous cheminerons avec la Vierge noire, en bois du XVe siècle, posée sur un lit de feuillage, en direction de la chapelle de Laleugue, sanctuaire ma-rial du XVIIIe siècle, situé à 30 minutes Des haltes de prières rythmeront notre

marche. Il fait chaud, l’ombre est rare, un verre d’eau pris à l’ombre des prunus, près de la chapelle, sera le bienvenu.Bien sûr, pour les personnes fatiguées, une voiture ou le car sont mis à disposition.

Visite des retablesAprès un bref recueillement à la cha-pelle et la visite de ses retables, nous gagnons l’église de Sarragachies où la messe sera concélébrée par Mgr Gar-dès et une dizaine de prêtres. Rappe-lons quelques mots de monseigneur : « Nous sommes appelés à vivre notre

Dimanche 3 mai : premier pèlerinage diocésain

Pour une première, c’est une réussite !

célébration à l’église de sarragachies.


Saint-Benoît de l’Adour et du Leez

baptÊmesarblade-le-bas

• Quentin Coussié

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• Rémi Monlucq

• Charlotte Bentegeat

• Kévin Bluteau

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• Gabrielle Labat

riscle

• Lucille Sabatier

• Mélyne Sabatier

• Malia Dupouy

tarsac

• Alix Da Costa

• Nathan Demeillat

DécÈsbarcelonne-du-gers

• Henri Dubosc, 85 ans

• André Aguer, 58 ans

bernède

• Nicole Garoste

lelin-lapujolle

• Pierre Gayrin, 85 ans

maumusson-laguian

• Marino Polesel, 93 ans

riscle

• Henriette Castaing, 89 ans

• Daniel Dupouy; 70 ans

• Marie-Thérèse Molle, 65 ans

• Jeanne Areny, 87 ans

saint-germé

• Roger Dudon, 85 ans

tarsac

• Luciene Lacamoire, 97 ans

Viella

• Léonie Lacamoire, 99 ans

• Yvette Xenophane, 81 ans

• Denise Sansous, 84 ans

Carnetparoissial

Dimanche 3 mai : premier pèlerinage diocésain

Pour une première, c’est une réussite !

vocation baptismale. Avoir l’audace d’être les disciples vivants dans notre monde d’aujourd’hui. Etre en commu-nion avec la nature qui nous entoure. Essayons de marcher à la rencontre de Dieu et en repartant, essayons de partager avec les autres notre foi. Re-mercions le travail fait par la pastorale du tourisme qui œuvre dans un sens profond entre l’humain et le spirituel. Dieu nous donne rendez-vous dans le service des uns et des autres. Que notre vie tout entière soit un pèleri-

nage. Rien de ce que nous vivons n’est étranger à Dieu. »Le verre de l’amitié clôture cette ren-contre. Les premières gouttes de pluie encourageront à partir à regrets. À l’an prochain, ailleurs, pour une autre expérience. Cette réussite est l’œuvre de nombreux bénévoles, des munici-palités et des organisateurs qui n’ont pas ménagé leur peine. Grand merci à tous.

G. plouvier et n. Furet

le cloître du monastère de saint-mons.

marche, prière avec mgr gardès.Discours de m. Dutoit.


Saint-Vincent-du-Catalan


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En 1982, M. Bouix sait qu’un orgue de grande va-leur, mais en piteux état de conservation se trouve dans l’église Saint-Pierre. Aussi, avec quelques amis, il crée l’association des Amis des orgues

lassociation des Amis des or-gues s’est fixé pour objectifs, bien sûr de restaurer l’instrument

de l’église Saint-Pierre, mais aussi de promouvoir la connaissance de la mu-sique. Huit années ont été nécessaires pour réaliser les travaux de restaura-tion de l’orgue, aujourd’hui en parfait état et qui ne demande plus qu’à être accordé avant chaque récital.L’essentiel de l’activité de l’associa-tion se concentre donc maintenant sur l’organisation de concerts, à raison de trois par an. L’un d’entre eux est ré-servé à l’orgue, généralement accom-pagné de cuivres ou flûtes, alors que les autres affichent des répertoires et des formations par principe diversifiés. Le seul critère auquel il n’est jamais dérogé est la qualité des exécutants.Tous appartiennent ou participent à des orchestres d’audience internatio-nale. Cette année, en collaboration avec le foyer rural, une manifestation a été ajoutée au programme : « les Amusycoeurs ». Ce groupe a animé une journée entière consacrée au jazz, en donnant un concert éducatif qui

a accueilli près de 400 enfants, et un concert « tout public » en soirée. Un succès et une belle expérience.Il va sans dire que la venue de ces ar-tistes ne serait pas financièrement en-visageable sans le carnet d’adresses étoffé de madame Bouix, l’actuelle présidente. Elle même violoniste de haut niveau, fait appel à ses nombreux « complices » en musique, lesquels se déplacent d’abord par amitié. Mais c’est aussi la centaine d’adhérents fidèles et les bénévoles qui font que l’envisageable devient possible.

J. saint-Joanis

Le Houga

Les Amis des orgues aiment aussi le jazz

le Quatuor gabriel fauré se produira le 2 août à l’église de toujun.

Au programme• Le 2 août, à l’église de Toujun, le quatuor à cordes Gabriel Fauré joue-ra des œuvres de Schubert, Mendels-sohn et Beethoven.• Le 25 septembre, à l’église Saint-Pierre, les chœurs basques Oldarra donneront un concert au bénéfice de l’association « Autisme 31 ».

Les messes cet été Pour les mois de juin, juillet et août les messes du 1er et 3e samedi du mois seront à 19 h.


Saint-Vincent-du-Catalan

baptÊmessainte-christie d’armagnac• Margaux Doatnogaro• Axelle Bergere-Campagne• Emma Varennes• Nolan Jose Carvas• Laura Goudenecheaveron bergelle• Gwenaelle Bretecherpanjas• Eliot Sucere

mariagesmanciet• Stéphane Piton et Marie-Hélène Bernesnogaro• Franck Maumen et Angélica Cousso

DécÈssaint-martin d’armagnac• Andrée Ducampsaint-griède• Jacqueline Lafontnogaro• Yvette Elia Bois• Francis Arroues• Louis Lamanivecaupenne-d’armagnac• Rita Fontaine• René Daudignonle Houga• Claudine Fantin• Michel Laurentloissan• Odette Castexbouit• Antoinette Couecq• Auguste Gonzalezmanciet• Elia Bianchi• Christiane Dhezespas• Joseph Jaurrey• Renée Capin• Jean Capinmonguilhem• Josette Drapiersainte-christie d’armagnac• Jeanne Druilhet• Bernard Michel Barrailaveron bergelle• Angèle Breuillaujuzan• Renée Tauzincravencères• Jean Marquetbourouillan• Lydie Godart• Marie-Rose Cheoux

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Si le baptême des tout-petits est donné par la volonté des parents, celui des adultes répond à un désir de foi responsable

axelle, jeune étudiante de 20 ans, a été baptisée à Nogaro pendant la veillée pascale par

l’abbé Charles Ferran. À 18 ans, elle était venue rencontrer le prêtre qui l’avait vue grandir à Aignan, l’abbé Paul Lemarchand, pour lui demander le baptême.Ses parents avaient souhaité qu’elle fasse ce choix librement le jour où elle le jugerait bon, et l’occasion s’est présentée lorsqu’on lui a proposé de devenir marraine. Marraine, certes ! Mais comment encadrer la vie reli-gieuse de son filleul lorsqu’on n’est pas soi-même baptisé ? Comment fait-on lorsqu’on a toujours voulu faire la démarche mais que le temps du caté-chisme est passé ? Pendant deux ans Axelle a rencontré régulièrement un petit groupe motivé avec lequel elle a appris, posé des questions, lu, décou-vert. Elle s’est interrogée, elle a consa-

cré du temps alors qu’elle passait son bac, puis un BTS, puis lorsqu’elle avait déménagé à Tarbes et assouvissait sa passion de l’aviation et des voyages.La préparation au baptême est une démarche exigeante et prenante, dés-tabilisante aussi parfois. Elle s’est dé-roulée en trois étapes avec l’attention bienveillante de Mgr Gardès. L’appel décisif, le premier dimanche de Ca-rême a été un temps fort, toujours entouré par sa petite équipe. C’est un temps de cheminement en commun, récompensé par de grandes émotions et un réel approfondissement de nos connaissances et de notre foi person-nelle. Aussi, quelle joie de voir Axelle radieuse, recevoir le baptême au mi-lieu de ceux qu’elle aime. Souhaitons à Axelle de tenir toutes ses promesses. Elle est en bonne voie et le mérite.

bénédicte agnus

le baptême, un temps de cheminement en commun.


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Armagnac et Rivière-BasseLe jour du Seigneur

Jazz in Marciac accueille la messe téléviséeDans le cadre du festival, le « Jour du seigneur » (France 2) retransmettra en direct la messe du dimanche 2 août célébrée en l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Marciac . Le groupe Gospel « The sensational Nightingales » participera à cette célébration.

la mission du jour du Seigneur : an-noncer l’Évangile à la télévision. Diffusée en direct cette messe

mettra en lien quelque 800 000 per-sonnes par la prière, les chants, le té-moignage de toute l’assemblée. « Une présence réelle traverse les écrans et relie les croyants. »

une communauté se prépare

Un lien quasi hebdomadaire relie l’or-ganisation du « jour du Seigneur » aux responsables du festival, pour la partie logistique (une trentaine de personnes et plusieurs camions à gérer) et bien-sûr à la communauté paroissiale qui a la lourde mission d’être au service de mil-liers de fidèles « invisibles mais réels ». Un contre-témoignage serait de venir à la messe pour être vu ou de rester chez soi devant la télé pour mieux voir ! Comme lors de nos assemblées domi-

nicales chacun doit avoir le soucis de rencontrer le Seigneur dans sa Parole et dans son Pain. L’ac-cueil fraternel des festi-valiers doit marquer notre assemblée. La passion des chants Gospel peut ne pas être de suite un acte de foi mais un temps d’élévation spirituelle que les chrétiens doivent fa-voriser.

une technique au service du spirituel

Vendredi 31 juillet, arrivée des camions et des techniciens pour la mise en place du matériel dans l’église. Samedi de 14 heures à 18 heures : tous les acteurs de la célébration (enfants de chœurs, équipe liturgique, chorale, Gospel, et le prêtre) feront les mises au point pour évi-

ter toute improvisation. L’église sera fer-mée. Le dimanche matin les fidèles se-ront accueillis dans l’église de 10 heures à 10 h 30 et recevront les dernières consignes avant le direct à 10 h 55.Belle aventure missionnaire par l’ouver-ture à d’autres cultures, par le Gospel et le témoignage tout simple de notre célébra-tion de foi à tous les frères inconnus. Déjà un grand merci à celles et ceux de notre paroisse et du secteur pastoral qui œu-vrent pour la réussite de cette célébration.

Charles Ferran

la mission du jour du seigneur : annoncer l’évangile à la télévision.

bimestriel — rédaction : 9, rue du Château — 32 400 Riscle — Tél. 05 62 69 71 80 — directeur de publication : Abbé FerranConception réalisation : bayard service edition grand sud-ouest

Technoclub bat. h — 4 rue Jean-Amiel — 31 700 Blagnac — Tél. 05 62 74 78 20 — [email protected]

Secrétaire de rédaction : Fabrice Reinle - Maquette : Laetitia Landois — Mise en page : Corinne CabaretRégie publicitaire : Tél. 05 62 74 78 20 Imprimerie : sRi — 31 240 L’union — CppAp : 0409 L 78 752 — issN : 0183-2913dépôt légal : 2e Trim. 2009 (2 135) — participation annuelle suggérée : 12e — participation de soutien : 18e

Crédits photos : Entre fleuve et rivières (sauf mentions spéciales)

Documents

Magazine des paroisses de l’Adour et du Leez, FLEUVE entre