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Santé Active w Un hiver en pleine forme BIEN-ÊTRE w Votre Aide à la Complémentaire Santé évolue w w Mon compte Ameli : simple, rapide, efficace Le magazine de votre Caisse d’Assurance Maladie de la Sarthe DOSSIER SERVICE w w w OCTOBRE 2013 N°47 TMS : les étirements pour se préserver

Magazine santé active 47

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Le magazine de la Caisse d'Assurance Maladie de la Sarthe

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santéactive

w Un hiver en pleine forme

BIEN-ÊTRE

w Votre Aide à la Complémentaire Santé évolue

w w Mon compte Ameli : simple, rapide, efficace

Le magazine de votre Caisse d’Assurance Maladie de la Sarthe

Dossier

SERVICE

w w w

OCTOBRE 2013

N°47

TMs : les étirements pour se préserver

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N° 47 - OCTOBRE 2013 / sanTéacTive / 3

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N° 47 - OCTOBRE 2013 / sanTéacTive / 3

OCTOBRE 2013 - N° 47santéactiveédITo

L ’ a c t u a l i t é d e v o t r e C a i s s e d ’ A s s u r a n c e M a l a d i e d e l a S a r t h e

07 w Dossier

SoMMAIRE

04 voTre sanTé> Cancer du sein : Nathalie ou la force de la vie> Le diabète: une maladie de plus en plus fréquente

voTre bien-êTre> Pour un hiver en pleine forme

près De chez vous> L’armoire à pharmacie> La grippe arrive ! Faites-vous vacciner !

service> L’Aide pour une Complémentaire Santé évolue > Mon compte sur ameli.fr : simple, rapide et efficace !

> Un mode de transport adapté à mon état de santé, comment faire ?

en praTique

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Les TroubLes MuscuLo- squeLeTTiques : n’aTTenDez pas que La DouLeur s’insTaLLe !> Présentation des TMS

> 7 minutes d’exercices par jour

cet automne, prenez votre santé en main

sanTé acTive®

Date de parution : octobre 2013210 000 exemplaires

Distribution gratuite Ne pas jeter sur la voie publique

Dépôt légal : à sa parution N°ISSN : 1289 - 2424

Editeur : CPAM de la Sarthe - 178, avenue

Bollée 72033 Le Mans Cedex 9 Tél. 36 46 - fax : 02 43 50 75 70

directeur de la publication : Jean-Joseph RobineauRédacteur en chef :

Alain ForetCoordination :

Dorothée Slama, Amandine FerreiraRédaction :

Emmanuel Chevreul, Amandine Ferreira, Bérangère

de PortzamparcPhotographies :

David Piolé, Phovoir, CNAMTS, Cpam de la Sarthe

Conception graphique : Pollen - 06 83 20 37 23

Réalisation : Michaël Bazin - 06 28 04 11 19

Impression : Imaye Graphic - 02 43 67 86 78

04 10 14

Au-delà du remboursement de vos soins, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie vous in-forme sur vos droits et vos démarches et vous aide à être acteur de votre santé.Dans ce numéro d’automne, votre magazine vous invite à prendre en main votre santé en réalisant des tests de dépistage gratuits comme celui du cancer du sein dans le cadre d’ « Octobre rose » page 4, ou celui du diabète, maladie silen-cieuse et de plus en plus fréquente page 5.C’est aussi le moment de bien préparer l’entrée dans l’hiver page 6 et d’échapper à la grippe, virus qui peut engendrer des conséquences graves. Lisez nos recommandations en page 11 et pensez à vous faire vacciner !Parce qu’une douleur qui s’installe durable-ment est plus difficile à soigner, vous trouverez dans le dossier de ce magazine consacré aux Troubles Musculo-Squelettiques, informations, conseils préventifs et exercices pratiques pour lutter contre les TMS. L’occasion également de

présenter le nouveau programme de coaching de votre espace Santé Active, qui permet, grâce à l’intervention de professionnels de santé, de reconnaître, comprendre et soulager les Troubles Musculo-Squelettiques. Je vous propose de découvrir notre dossier spécial ainsi que notre nouvel atelier.Il y a aussi du changement du côté des complé-mentaires Santé ! En effet, les conditions d’accès et d’aide évoluent et de nouveaux droits sont désormais offerts aux bénéficiaires de l’Aide à la Complémentaire Santé (ACS). À découvrir en page 12.Enfin, comment ne pas rappeler que votre compte sur ameli.fr poursuit sa progression : plus de 100 000 adhérents en Sarthe et toujours plus de services à découvrir en page 13.Vous proposer des outils et vous accompagner afin de faciliter vos démarches pour une san-té active, c’est aussi ça le rôle de l’Assurance Maladie.

Jean-Joseph robineauDirecteur de la Caisse Primaire

d’Assurance Maladie de la Sarthe

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Cancer du sein nathalie ou la force de la view w w En France aujourd’hui, près d’une femme sur huit risque de développer un cancer du sein. C’est fut le cas de Nathalie, qui à travers son témoignage, offre une vraie bouffée d’optimisme. Rencontre sans tabou.

voTre sanTé

“S i vos enfants ont des enfants, vous connai-trez vos petits en-

fants ! » C’est grâce à cette affir-mation du radiologue découvrant sa tumeur cancéreuse lors d’une mammographie que Nathalie Di Vincenzo s’est battue. « Je n’ai pas trop écouté le reste, je me suis accrochée à cette phrase pour tenir ». Découvert 9 mois juste après la mort de sa mère, c’est en ayant « une sensation bizarre » devant sa glace un matin que Nathalie Di Vincenzo s’est décidée à faire une mammogra-phie, 5 ans après la dernière. « Le verdict tombe, et c’est le drame et les larmes pour moi mais aussi pour mon entourage. Puis un certain désespoir car je ne veux pas laisser mes enfants, ni mon mari, ni moi ! Je veux vivre et je vais me battre. Moi l’ancienne hypocondriaque, je me découvre battante et pleine de vie ». Mais il faudra passer par deux opé-rations, une ablation complète de son sein, de la chimio et de nombreux désagréments dûs au traitement (perte de cheveux, brûlures aux mains). « Malgré cela, je n’ai jamais perdu espoir. Et on dit que le moral c’est 50 à 70 % de la guérison, non ? Et bien je peux en témoigner au-jourd’hui ! ». Nathalie reconnaît aussi qu’elle a bénéficié d’un en-cadrement humain d’exception. « Mon mari a été exceptionnel dans son soutien moral comme pratique à la maison, mon em-ployeur a gardé mon poste et sur-tout l’équipe soignante de l’hôpi-tal a été exceptionnelle ! Grâce au Plan Cancer mis en place nationalement, j’ai été entourée de façon remarquable. J’ai pu voir une psychologue dans mes nombreux moments de doute et de révolte, aussi bien pour moi que vis-à-vis de ma famille et

des réactions à avoir notamment dans la façon d’en parler aux en-fants. Je crois que tout le monde n’a pas conscience de la chance que nous avons en France, des soins et de l’écoute dont nous bénéficions ». Et c’est sur cette note définitivement positive que Nathalie Di Vincenzo, en pleine forme aujourd’hui, s’engage comme bénévole à la ligue contre le cancer pour partager son ex-périence et inciter les femmes non seulement à se faire dépister régulièrement mais aussi à rester positives.

w w w ocTobre rose

Pour la vingtième année consécutive en France, une campagne de lutte contre le cancer du sein est lancée lors du mois d’Octobre dit Rose.

Chaque année, le dépistage précoce permet de sauver des milliers de vie. Convaincre les femmes du rôle primor-dial du dépistage précoce est donc indis-pensable.

Il a pour objectif de détecter des anoma-lies susceptibles d’évoluer vers un cancer afin de les traiter efficacement. En Sarthe, les femmes de 50 à 74 ans reçoivent tous les deux ans une invitation (qui vaut prise en charge) pour aller dans un cabinet de

radiologie faire une mammographie. Deux lectures distinctes des clichés sont assurées avant d’informer la patiente sur le résultat final du dépistage, dans un dé-lai de 15 jours. Ces dépistages, totalement pris en charge par l’Assurance Maladie, permettent de participer efficacement à la lutte contre le cancer. Car la répétition des dépistages améliore le pronostic des cancers : plus tôt dépisté, un cancer est mieux soigné et guéri dans neuf cas sur dix. Alors n’hésitez plus !

Lors de ce mois d’Octobre Rose, de nom-breuses actions seront proposées dans votre département.

On dit que le moral c’est 50 à 70 % de la guérison, non ? Et bien je peux en témoigner aujourd’hui !

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voTre sanTé

w w w En France, près de 4 % de la population est atteinte de diabète. À l’occasion de la journée mondiale du dépistage du diabète, le 14 novembre prochain, retour sur une maladie bien accompagnée si elle est dépistée tôt.

Le diabète une maladie de plus en plus fréquente

L e diabète est une maladie chronique caractérisée par la présence d’un excès de

sucre dans le sang (l’hyperglycé-mie) et mesurée par un taux de glycémie à jeun égal ou supérieur à 1,26 g/l de sang. Il existe deux types de diabète. Le diabète de type 1, le moins fréquent et plu-tôt chez les jeunes, est dû à une absence de sécrétion d’insuline par le pancréas. Le diabète de type 2 est, quant à lui, dû à une mauvaise utilisation de l’insuline par les cellules de l’organisme. Il représente 90 % des diabètes et touche 4 % de la population en France, soit environ 2,5 millions de personnes. Des chiffres qui augmentent chaque année de fa-çon inquiétante. De plus, on es-time entre 500 000 et 700 000 le nombre de personnes diabé-tiques qui s’ignorent.

gnostiquer un diabète le plus tôt possible et de bien le contrôler. Ce qui permet d’éviter, ou au moins de retarder au maximum, les complications. En effet, le diabète est un facteur de risque cardiovasculaire, d’accident vas-culaire cérébral et d’insuffisance cardiaque.

w Le dépistage

Le diabète peut se manifester par plusieurs signes cliniques : une envie fréquente d’uriner, une soif plus intense et un appétit anormalement augmenté. Mais il est le plus souvent découvert au hasard lors d’un examen médical. Comme le diabète se caractérise essentiellement par une glycémie trop élevée, c’est ce signe qui va permettre de dépister et de confirmer la maladie. La mesure de la glycémie se fait à l’aide de tests sanguins, soit par l’intermé-diaire d’une prise de sang, soit à l’aide d’une simple goutte de sang (lecteur de glycémie). En cas de résultat positif, le test doit être réalisé au moins deux fois pour pouvoir confirmer le diabète. Le dépistage est proposé à toute personne présentant certains facteurs de risque : surcharge pondérale, présence de certains marqueurs métaboliques, hyper-tension artérielle, excès de cho-lestérol dans le sang ou antécé-dents familiaux.Dépister tôt un diabète permet de retarder, voire d’éviter les compli-cations. Alors pensez-y !

w une maladie longue durée

Le développement du diabète de type 2 se fait très progressive-ment, et de façon insidieuse sur plusieurs années. Tout d’abord les cellules de l’organisme de-viennent résistantes à l’insuline. Cette résistance est normale avec l’âge mais elle est aggravée en cas de surpoids et d’obésité. Puis l’organisme va tenter de s’adap-ter en augmentant la production d’insuline par le pancréas. Enfin, après plusieurs années (10 à 20 ans), le pancréas s’épuise et ne peut plus sécréter suffisamment d’insuline pour réguler le taux de sucre dans le sang.

w Les complications

Plus le diabète est ancien, plus les risques de complications sont élevés. D’où l’importance de dia-

L’Assurance Maladie propose aux personnes de plus de 18 ans ayant un diabète, et prises en charge dans le cadre d’une Affection de Longue Durée (ALD), de bénéficier d’un service d’accompagnement gratuit et sans engagement appelé sophia.

Sophia intervient en relais du médecin traitant pour aider les patients à mettre en pratique ses recommandations. Il repose sur des échanges par téléphone avec un infirmier-conseiller en santé qui propose un soutien, des conseils personnalisés et l’envoi de documents d’informations spécifiques.

Pour en savoir plus : un téléphone 0 811 709 709 ou le site dédié ameli-sophia.fr

sophia, Le service D’accoMpagneMenT pour Les MaLaDes chroniques

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voTre bien-êTre

F atigue, stress, variations brutales de température, en hiver les défenses de

notre organisme peuvent être mises à mal et affaiblir notre sys-tème immunitaire tout comme notre moral. Une bonne alimen-tation, des activités au grand air et des distractions positives sont autant de possibilités pour rester en pleine forme.

w une alimentation équilibrée et hivernale

Si une alimentation équilibrée est un reflexe à avoir toute l’année, certains aliments sont à privilé-gier en hiver pour booster l’orga-nisme. Pour Floriane Charretier, diététicienne, “l’alimentation doit être particulièrement équilibrée pour que le système immunitaire y puise l’énergie dont il a besoin pour fonctionner au mieux”. Les vitamines B, C, D et E ainsi que les acides gras essentiels sont indispensables. On les retrouve dans les poissons gras (maque-reau, sardine, hareng, saumon), « ce sont les meilleures sources alimentaires de vitamine D. » La nature est bien faite, les fruits et légumes sont tout à fait adaptés pour défendre notre organisme. « Pensez à les consommer crus ou cuits à la vapeur afin de garder au maximum leur richesse nutritive », conseille Floriane Charretier. Et pour la vitamine C, qui aide à lutter contre les infections, consommez des agrumes : citrons, clémen-tines, oranges, pamplemousses (cf. encadré terrine d’agrumes). N’hésitez pas aussi à consom-mer des fruits et légumes secs (amandes, noix, abricots secs, lentilles) qui sont « des concen-trés en minéraux, notamment en magnésium (bon pour le mo-ral), en fer et en zinc, importants pour les défenses immunitaires. Quant aux huiles d’olive, colza, noix, elles fournissent des acides gras essentiels, ainsi que de la vitamine E, qui aident la peau à

rester souple et hydratée en dépit du froid ou du vent. Enfin, pensez à vous hydrater convenablement, même en hiver où la sensation de soif peut être moins présente, car le chauffage déshydrate ! « La meilleure boisson reste l’eau, mais les tisanes (à base de ro-marin, menthe, thym, sarriette, basilic, cynorrhodon, gingembre, échinacée) pour vous réchauf-fer pendant la saison froide sont parfaitement adaptées ainsi que le thé vert qui aide à éliminer les toxines », reprend la diététicienne.

w activités physiques et sorties au grand air

L’hiver, le froid ou le manque de lumière peuvent entrainer une baisse de moral. Il faut donc es-sayer de ne pas se priver de la lumière naturelle et de sortir au moins une heure par jour. Il est aujourd’hui prouvé que la pra-tique régulière d’un sport permet de fabriquer des endomorphines, les fameuses hormones du bien-être. Et le temps gris ne doit plus être une excuse puisque de nombreux sports se pratiquent en salle ! Et pour les petits bud-gets, une heure de musique et de danse dans son salon, assurent autant pour l’exercice physique que pour la détente. Pour le mo-ral, rien de mieux que de partager des moments et d’échanger avec ses amis ou ses enfants autour de jeux collectifs ou dans le cadre d’une activité physique.

w w w L’hiver approche avec son lot de petits ou grands maux dus au froid, à la baisse de moral ou au manque d’activité physique. Quelques conseils simples et pratiques pour l’aborder en pleine forme et le rester tout au long de la saison !

pour un hiver en pleine forme

L’hiver est la saison des rhumes, angines et gastro-entérites. Une bonne hygiène de vie aide toutefois à s’en préserver. Il est important d’inculquer à toute la famille le réflexe de se laver les mains régulièrement et notamment après un passage aux toilettes ou avant de se mettre à table. Des petits gestes simples qui peuvent vous permettre de passer entre les microbes !

Les bons gesTes

Dessert Terrine de pamplemousse à l’agar-agar

Ingrédients :• 1 pamplemousse• 1 orange• ½ citron jaune• ½ sachet de poudre d’agar-agar (2 g)• 1 c. à soupe de sirop d’agave (facultatif )

• ¼ de gousse de vanille

Pour 2 personnes

Préparation : 15 min Cuisson : 2 min

• Couper le pamplemousse en 2 parties.

• Tailler à vif la moitié du pamplemousse, en prenant soin de retirer les

pépins et la peau blanche puis le couper en petits dés.

• Presser l’orange, le demi citron et l’autre moitié de pamplemousse pour

en faire un jus.

• Verser le jus dans une casserole, ajouter l’agar-agar, la gousse de vanille

fendue sur la largeur et faire chauffer 2 min jusqu’à ébullition. Mettre la

casserole hors du feu pour ajouter les dés de pamplemousse.

• Dans un ramequin ou moule à cake (pour 6 à 8 personnes) verser la

préparation et laisser prendre au réfrigérateur plusieurs heures (1 à 4h).

Le conseil Santé Active : l’agar-agar est une algue utilisée comme

gélifiant qui apporte 0 calorie et en fait un aliment minceur.

Astuce : pour accélérer la prise vous pouvez mettre les ramequins au

congélateur quelques minutes.

Variante : dans le jus de pamplemousse, il est possible d’infuser un

thé de votre goût (menthe) à la place de la vanille.

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w w w Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) représentent, aujourd’hui, la première cause de maladie professionnelle en France. En 2009, 80 % des arrêts de travail étaient liés à ce type de pathologies qui regroupent les affections des membres supérieurs touchant les muscles, les tendons, les nerfs et les articulations. Conséquences de gestes mal accomplis de manière répétitives, mais aussi d’un environnement professionnel générateur de tensions, les TMS se traduisent par des lombalgies (mal de dos), cervicalgies, tendinites, syndrome du canal carpien…Si elles ne sont pas prises en considération rapidement, ces douleurs peuvent devenir chroniques et entraîner des arrêts de travail, voire une incapacité professionnelle. C’est pourquoi il est fortement recommandé de signaler les TMS dès les premiers symptômes à votre médecin traitant afin d’en déterminer la cause et de mettre en place les moyens, médicaux et techniques, pour y remédier. En outre, une politique de prévention rigoureuse à l’échelle de l’entreprise, ainsi que des exercices physiques réguliers et, plus globalement, une bonne hygiène de vie, permettent de lutter efficacement contre l’apparition des Troubles Musculo-Squelettiques.

Dossier07 >

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Les Troubles Musculo-squelettiquesn’attendez pas que la douleur s’installe !

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Les Troubles Musculo-squelettiques

E n 2011, les TMS représentaient, ainsi, 10,4 millions de journées d’arrêt de travail pour les assu-

rés du régime général et et plus d’un milliard d’euros de frais couverts par les cotisations des entreprises. Aucun sec-teur d’activité n’est épargné.

w sept minutes de gymnastique par jour

« La recrudescence des Troubles Mus-culo-Squelettiques (TMS) résulte d’une conjugaison de plusieurs paramètres », résume le docteur Patrice Bruggeman, médecin spécialiste en médecine phy-sique et de réadaptation.« Elle est, en premier lieu, liée à l’ac-croissement des sollicitations et des contraintes auxquelles le corps est ex-posé dans le cadre du travail. Le vieillis-sement de l’individu n’est pas assez souvent pris en compte. Or, il est cer-tain que l’on ne peut pas demander les mêmes efforts à quelqu’un selon qu’il a 20, 40 ou 60 ans. De plus, la séden-tarisation croissante des populations accroît le phénomène. »Afin de prévenir l’apparition des dou-leurs, le médecin conseille à chacun d’entretenir sa musculature et sa sou-plesse corporelle par des exercices physiques. « Sept minutes de gymnas-tique suffisent pour rester en forme et être endurant… à condition que l’on s’y astreigne quotidiennement », poursuit le docteur Bruggeman qui préconise aussi la pratique de la course à pied, de la marche nordique, du vélo d’apparte-ment, de la nage ou encore des jeux de ballon.

w Le mouvement c’est la vie, la vie c’est le mouvement

Par ailleurs, dès qu’une douleur mus-culo-squelettique apparaît, il est impor-tant de ne pas la laisser s’installer et de

consulter le plus rapidement possible un médecin afin d’analyser et de traiter le dysfonctionnement. « Trop souvent, les patients taisent leur douleur et préfèrent changer de geste plutôt que d’avouer leur mal, aggravant alors la situation en prenant une posture encore moins adaptée », explique le Docteur Brugge-man. « Au contraire, il n’est pas recom-mandé d’arrêter longtemps le geste incriminé, mais de faire évoluer l’envi-ronnement avec l’aide d’un ergothéra-peute, pour que le mouvement soit de nouveau en harmonie avec le corps ». C’est pourquoi les entrepreneurs doi-vent s’engager pleinement dans la lutte contre les TMS, notamment en laissant les spécialistes de ces pathologies in-tervenir sur le lieu de travail avec l’aide de la CARSAT et de la Médecine du tra-vail. « Il est recommandé de développer des espaces d’activités physiques au sein de l’entreprise. Ce sont des inves-tissements raisonnables qui favorisent incontestablement la diminution des arrêts de travail », assure le Docteur Bruggeman. « Il faut aussi encourager l’installation de matériel ergonomique et agir sur le contexte pour limiter les si-

tuations de stress. Il est en effet prouvé que les pathologies chroniques sont moins nombreuses chez les personnes d’une nature plutôt optimiste. »

w w w Souvent qualifiés de « mal du siècle », les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) n’ont cessé d’augmenter au cours de ces dernières décennies jusqu’à devenir la principale maladie professionnelle (34% des travailleurs, notamment, déclarent souffrir de problèmes de dos).

Dès qu’une douleur musculo-squelettique apparaît, il faut consulter le plus rapidement possible un médecin afin d’analyser et de traiter le dysfonctionnement.

w w w un nouveau service sanTé acTive pour LuTTer conTre Les TMs

C’est pour inciter les assurés et les entreprises à suivre toutes ces recommandations qu’un programme Santé Active est mis en place, donnant un nouvel élan à la lutte contre les TMS. Animé par des professionnels de santé (médecins, masseurs-kinésithérapeutes, médecins du travail…) sous forme de trois ateliers, le programme TMS Santé Active permet de reconnaître et de comprendre les Troubles Musculo-Squelettiques, de les soulager grâce à des exercices simples, et de retrouver l’aisance du mouvement.

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Dossier08-097 minutes

d’exercices par jourw w w Ces quelques étirements effectués chaque jour vous aideront à prévenir et à soulager les TMS.

Les étirements doivent être exécutés de façon régulière :au moins 3 fois par semaine.• Ne pas forcer, l’exercice doit être indolore et confortable.• Éviter les mouvements brusques.• Tenir la position au moins 30 secondes et répéter 2 à 3 fois.• Penser à bien respirer en soufflant lentement.

Mode d’emploi

• Position de départ : à genoux assis sur les talons.• Étendez vos bras devant vous en posant les mains et

le front au sol.• Faites glisser vos mains le plus possible en avant sans

décoller les fesses des talons.

Effectuer une pression glissée du poignet vers la paume de la main.

Répéter une dizaine de fois sur chaque main.

Étirer les fléchisseurs du poignet en ramenant les doigts vers soi, bras tendu, épaule basse.

Maintenir 1 minute par avant-bras.

Position de départ : debout, dos de la main sur la table doigts fléchis, poignets en flexion, coudes tendus.

Position de départ : debout, face de la main à plat sur la table les doigts vers soi, poignets en extension, coudes tendus.

Position de départ : debout, main à plat contre le mur à hau-teur de l’épaule, poignet en extension à 90°, coude tendu, épaule basse.

Position de départ : debout, dos de la main à plat contre le mur à hauteur de l’épaule, poignet en flexion à 90°, coude tendu, épaule basse.

Maintenir la position 30 secondes et répéter l’exercice 3 fois.

Maintenir la position 30 secondes et répéter l’exercice 3 fois.

w étirement des avant-bras

w Massage du canal carpien

w étirement des fléchisseurs du poignet

w étirement du chat

w étirement global du membre supérieur

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près De chez vous

w w w Une armoire à pharmacie est certainement le petit meuble qu’on trouve le plus chez les français. En cet automne, il est bon de vérifier que son contenu est à la fois utile et sans danger.

N ul besoin d’avoir une ar-moire à pharmacie pleine, il est donc judicieux de

faire le tri régulièrement, de vé-rifier les dates de péremption, et d’avoir les essentiels pour les petits bobos ou les premiers se-cours. Attention cependant, en cas de doute, il est indispensable de demander l’avis du pharma-cien ou du médecin traitant.

w pensez au tri spécifique !

Avant de regarder son contenu, assurez-vous déjà qu’elle n’est pas accessible aux enfants. L’ar-moire à pharmacie doit être en hauteur ou sécurisée. Lors du tri, mettez les médicaments périmés, inutiles ou presque vides dans un sac à part et non dans la poubelle domestique. En effet, il ne faut jamais perdre de vue que les mé-dicaments contiennent des pro-duits chimiques qui doivent être recyclés spécifiquement. Ils ne peuvent donc être jetés avec les déchets domestiques, au risque de retrouver des traces des an-nées plus tard dans l’environne-ment. Le tri est donc à remettre à votre pharmacien qui les fera parvenir à l’organisme de récupé-ration et de traitement Cyclamed.

w quelques indispensables

Gardez bien à l’esprit que les dosages et les médica-ments pour les enfants sont différents de ceux pour les adultes. Maintenant que votre tri est effectué, il est temps de vérifier que votre armoire à phar-macie est remplie de manière utile et que son contenu est sans danger. Voici quelques indispen-sables à avoir chez soi. Pour les maux de tête, les états grippaux et la fièvre, un antal-gique type paracétamol atté-nuera efficacement les douleurs.

Pour les adultes, un anti-spas-modique soulagera les douleurs abdominales. En cas de nez bouché et pour toute la famille, un flacon à l’eau de mer est un produit à la fois utile et naturel. Pour les petites égratignures et autres bobos du quotidien, on s’équipe d’un antiseptique qui ne pique pas (en spray c’est pra-tique). Les brûlures légères ou les coups de soleil ? Une émul-sion apaisante pour tous. Et pour les bleus, les hématomes et les bosses, une pommade contre les contusions à base d’arnica.Enfin pour compléter la liste, dans

toute bonne armoire à pharmacie on trouve aussi un thermomètre médical, du sparadrap et des compresses stériles. Petite as-tuce pratique : notez à l’intérieur de votre armoire à pharmacie le numéro de téléphone de votre médecin traitant et celui des ur-gences (numéro du Samu : 15) pour qu’ils soient toujours à votre portée et à celle de vos enfants ! Attention aux faux-amis : en cas de toux, il faut savoir que les sirops antitussifs ne se conser-vent que quinze jours. Il est donc fortement déconseillé de les conserver dans votre armoire à pharmacie. Si la toux persiste, on consulte son médecin. Quant aux traitements sous prescription médicale (type antibiotiques), on ne les réutilise surtout pas, même pour une pathologie qui semble similaire, mais on rapporte les boîtes non-terminées à sa phar-macie. De manière générale, en cas de doute ou de symptômes persistants, on ne s’improvise pas pharmacien et on va chez son médecin traitant. Vous voilà à présent bien équipé pour passer l’hiver !

L’armoire à pharmacie

Du nouveau sur ameli-sante.frLes listes des médicaments pour 53 thèmes de santé sont désormais en ligne sur le site ameli-sante.fr

Vous pouvez y accéder depuis la rubrique « Quel traitement ? » pour chacune des pathologies concernées et consulter la notice correspondante pour la plupart des médicaments.

Les déchets d’activité de soins à risque infectieux, dits les DASRI, sont les déchets qui présentent un risque infectieux ou de contamination pour l’homme et son environnement. Il faut donc les traiter spécifiquement. Ces déchets concernent les patients en automédication (les diabétiques) et les professionnels de la santé (infirmières, médecins). La loi oblige ces personnes à trier ces déchets et à les jeter dans des collecteurs spécifiques, « les boites jaunes ». Seul le matériel piquant, coupant ou perforant doit être collecté (aiguilles, seringues, cathéters). Les patients en auto traitement peuvent se procurer gratuitement des conteneurs vides dans toutes les pharmacies. Une fois remplis, il faut les ramener ou les déposer dans un point de collecte spécifique.

Le saviez-vous ?

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près De chez vous

La grippe arrive ! Faites-vous vacciner ! w w w Comme chaque hiver, la grippe saisonnière risque de toucher un grand nombre d’assurés. Pensez à vous faire vacciner dès ce début d’automne ! Cela reste le meilleur moyen de prévenir cette maladie qui peut se révéler mortelle.

T ous les ans, le virus de la grippe contamine des milliers, voire des millions

de personnes, générant d’im-portants désagréments (fortes fièvres, fatigue intense, courba-tures, toux, complications res-piratoires dans les cas les plus graves...) et provoquant même des décès. La grippe n’est pas un simple rhume ! C’est pourquoi il faut bien avoir conscience des dangers qu’engendre cette mala-die, la prendre très au sérieux et ne négliger aucun moyen de s’en prémunir.La vaccination est la première précaution à prendre. Efficiente deux semaines après l’injection, elle est fortement recommandée et prise en charge par l’Assu-rance Maladie pour les publics les plus sensibles au virus : per-sonnes âgées de 65 ans et plus ou atteintes de certaines affec-tions chroniques, femmes en-ceintes, individus obèses, proche famille des nourrissons de moins de 6 mois, résidents d’un éta-blissement de soins de suite ou d’hébergement médicosocial et certains professionnels de santé. On peut souligner, notamment pour ces personnes, que les mé-dicaments homéopathiques ne peuvent se substituer aux vaccins contre la grippe (recommandation du Haut Conseil de Santé Pu-blique).D’une année sur l’autre, le virus grippal est différent du précé-dent. Par conséquent, il est in-dispensable de se faire de nou-veau vacciner chaque automne et sans attendre que l’épidémie n’atteigne le département. En outre, les enfants de moins de 9 ans n’ayant jamais été vaccinés contre la grippe doivent recevoir deux injections à quatre semaines d’intervalle.Toutes les statistiques le confir-ment : le vaccin demeure le meilleur traitement préventif

contre la grippe. Il réduit considé-rablement les risques de contrac-ter le virus et, dans tous les cas, en atténue très nettement les ef-fets. Disponible dès la fin du mois de septembre dans les pharma-cies, il est, bien évidemment, sans danger.

w Des gestes simples pour éviter la contamination

Des gestes simples permettent également de limiter la transmis-sion du virus. Ces pratiques sont complémentaires du vaccin, mais ne le remplacent en aucun cas.

Il est, ainsi, fortement conseillé : – de se laver régulièrement les mains (avant et après les repas, après s’être mouché, avoir éternué ou toussé, être allé aux toilettes, avoir caressé un animal et, plus généralement après chaque sor-tie), de préférence avec du sa-von liquide. Frottez bien pendant trente secondes et séchez les mains avec une serviette propre ou à l’air libre ;– privilégiez les mouchoirs jetables et ne les utilisez qu’une fois ;– portez un masque si vous êtes enrhumé et que vous rendez visite à une personne fragile ;– évitez d’emmener les nourrissons dans les lieux publics en période d’épidémie ;– ouvrez les fenêtres régulière-ment pour aérer et diminuer la concentration en microbes ;– évitez de serrer les mains et d’embrasser pour dire bonjour ;– ne portez pas vos mains directe-ment sur vos yeux, votre bouche ou votre nez sans les avoir lavées au préalable.

La grippe n’est pas un simple rhume ! C’est pourquoi il faut la prendre très au sérieux.

w w w queLLe procéDure à suivre pour se Faire vacciner Lorsque L’on apparTienT à L’un Des pubLics Les pLus sensibLes au virus ?

> Si vous avez déjà été vacciné dans le cadre d’une précédente campagne, rendez-vous chez votre pharmacien qui vous remettra gratuitement le vaccin, sur présentation de l’imprimé de prise en charge adressé par la Caisse d’Assurance Maladie. Rendez-vous ensuite chez votre infirmier pour vous faire vacciner. Vous pouvez aussi vous faire vacciner par votre médecin traitant au cours d’une consultation habituelle.

> Si vous n’avez jamais été vacciné, rendez-vous chez votre médecin traitant muni de l’imprimé envoyé par votre Caisse d’Assurance Maladie. Votre praticien vous prescrira le vaccin s’il le juge nécessaire.

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L’aide pour une complémentaire santé évolue w w w Au cours de ces derniers mois, plusieurs mesures ont fait évoluer l’Aide pour une Complémentaire Santé (ACS). Celle-ci est désormais accessible à un plus grand nombre d’assurés et garantit des droits nouveaux, jusqu’alors uniquement ouverts aux bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle (CMU).

L’ ACS permet aux assurés les plus modestes, mais dont les revenus sont su-

périeurs au plafond fixé pour ob-tenir la CMU, de bénéficier d’une complémentaire santé. Attribuée pour un an par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie au profit de chaque membre du foyer, après examen d’un dossier, elle se présente sous la forme d’une at-testation-chèque à faire valoir au-près de l’organisme de son choix (comparez et évaluez bien vos be-soins avant de prendre votre dé-cision). Celui-ci doit alors déduire le montant de l’aide du coût de la cotisation annuelle.

w Des droits renforcés et élargis

Depuis ce début d’année 2013, suite à la signature de l’avenant 8 à la convention médicale entre l’État et les médecins, les droits des bénéficiaires de l’ACS ont été renforcés, voire élargis.1/ Le principe de dispense d’avance de frais a été réaffirmé et systématisé.2/ Les médecins se sont enga-gés à ne pas imposer de dépas-sements d’honoraires aux assu-rés bénéficiant de l’ACS, comme c’était déjà le cas pour les per-sonnes couvertes par la CMU et le Tarif Spécial de Solidarité (TSS).3/ L’Aide pour une Complémen-taire Santé donne à présent droit au Tarif de Première Nécessité (TPN) qui se traduit par une ré-duction du coût des abonne-ments et de la consommation d’électricité et de gaz de l’assuré, à condition que celui-ci ait choisi EDF pour prestataire, ou l’une de ses filiales. Cette aide ne né-

cas de déménagement, l’assuré doit indiquer à EDF qu’il bénéficie du Tarif de Première Nécessité.

w Des plafonds rehaussés de 8%

Suivant cette même volonté de soutenir plus fermement les personnes aux ressources mo-destes, les barèmes nationaux d’attribution de l’Aide pour la Complémentaire Santé ont été revalorisés de 8%, au 1er juillet 2013, tout comme ceux de la Couverture Maladie Universelle. Ces aides sont attribuées suivant le montant des ressources, cal-culé sur les douze derniers mois (au moment de la demande), en tenant compte du nombre de per-sonnes vivant au sein du foyer.

Ainsi, peuvent désormais bénéfi-cier de l’ACS : Les foyers constitués d’une per-sonne dont le montant des res-sources est inférieur à 11 600 € sur les douze derniers mois.Les foyers de deux personnes dont le montant des ressources est inférieur à 17 401 € sur les douze derniers mois.Les foyers de trois personnes dont le montant des ressources est inférieur à 20 881 € sur les douze derniers mois.Les foyers de quatre personnes dont le montant des ressources est inférieur à 24 361 € sur les douze derniers mois.Au-delà de quatre personnes, il faut ajouter 4 641 € par individu supplémentaire dans le foyer.

cessite aucune démarche, dans la mesure où la liste des bénéfi-ciaires de l’ACS est directement transmise par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie à EDF. Ce-pendant, il faut impérativement que les coordonnées données à la CPAM correspondent précisé-ment à celles que détient EDF pour que le fournisseur d’élec-tricité puisse appliquer le Tarif de Première Nécessité. C’est pourquoi chaque assuré est in-vité à vérifier l’exacte correspon-dance des informations indiquées sur les documents officiels de la CPAM et d’EDF. De même, en

service

Depuis ce début d’année 2013, les droits des bénéficiaires de l’ACS ont été renforcés, voire élargis.

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votre grossesse, en vous rappe-lant entre autres les dates de vos prochains examens médicaux.

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quesTions/réponses

un mode de transport adapté à mon état de santé, comment faire ?

• Si je suis véhiculé(e) par un taxi conventionné, un véhicule sanitaire léger ou une ambulance

Je suis remboursé(e) de 65% à 100%* sur la base des tarifs de rem-boursement de l’Assurance Maladie.

D puis-je choisir un autre mode de transport que celui prescrit par mon médecin ?

Si mon médecin me prescrit un transport, en taxi conventionné ou en véhicule sanitaire léger, je peux aussi prendre les transports en commun ou utiliser une voi-ture particulière, accompagné(e) ou non. Je serai remboursé(e) de la même manière (à 65% ou 100%) et selon le mode de trans-port réellement utilisé.

* Dans la limite des tarifs de remboursement de l’Assurance Maladie.

selon la catégorie de la voiture et la distance parcourue.

• Si j’utilise les transports en commun

Je suis remboursé(e) de 65% à 100%* sur la base :– des dépenses engagées pour

un transport en métro, RER, tramway, autobus, autocar ;

– d’un billet de 2e classe pour un transport en train ;

– du billet le moins cher pour un transport en avion ou en ba-teau de ligne régulière sous certaines conditions.

D dans quels cas mes frais de transport sont-ils pris en charge par l’Assurance Maladie ?

Mes frais de transport peuvent être pris en charge si :

– je dois être hospitalisé(e) pour une hospitalisation complète, partielle ou ambulatoire ;

– je ne peux pas me déplacer seul pour recevoir des soins liés à mon Affection de longue durée (ALD) ;

– je me déplace pour des soins liés à mon accident du travail ou ma maladie professionnelle ;

– je réponds à une convocation de contrôle du service médical de l’Assurance Maladie ou d’un médecin expert ;

– je dois être allongé(e) ou sous surveillance constante.

D quelles sont les conditions pour que mes frais de transport soient pris en charge ?

Pour être pris en charge, mon transport doit :– être justifié médicalement ;– concerner un des motifs ci-

dessus ;– faire l’objet d’une prescription

médicale établie à priori (avant le transport).

Dans tous les cas, seul le méde-cin est habilité à juger si mon état de santé justifie une prescription de transport et le mode de trans-port le mieux adapté à mon état de santé.

D comment serais-je remboursé(e) par l’assurance Maladie ?

• Si je prends mon véhicule personnel

Je suis remboursé(e) de 65% à 100%* du tarif des indemnités ki-lométriques en vigueur, variables

Seul le médecin est habilité à juger si mon état de santé justifie une prescription de transport et le mode de transport le mieux adapté.

> Rendez-vous sur le site ameli.fr de votre caisse rubrique « Soins et remboursements/Combien serez-vous remboursé ?/Frais de transport ».

pour en savoir pLus

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14 / sanTéacTive / OCTOBRE 2013 - N° 47 N° 47 - OCTOBRE 2013 / sanTéacTive / 15

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Les 15 et 16 novembre au parc des expositions du Mans

Le salon Tremplin Retraite organisé par les caisses de retraite, vous aide à préparer et réussir votre passage à la retraite. Sous forme de stands et de conférences, le salon aborde des thèmes aussi riches et variés que les services à la personne, la santé et le bien-être, les loisirs et la vie associative, les droits et le patrimoine.

Pour l’occasion, venez découvrir les ateliers de coaching proposés par votre espace Santé Active, ainsi que le Service d’assistance ménagère à domicile SAMdoMI 72 destiné aux malades isolés.

Informations et programme sur le site tremplinretraite.fr

Tremplin retraite

vous ou l’un de vos enfants, partez étudier à l’étranger

Si vous partez faire des études en Europe dans un État de l’Union européenne, de l’Espace économique européen ou en Suisse, demandez au moins deux se-maines avant de partir, votre Carte Européenne d’As-surance Maladie (CEAM) en vous connectant à votre compte ameli ou auprès de votre caisse d’Assurance Maladie. Cette carte vous permet d’attester de vos droits à l’Assurance Maladie et de bénéficier d’une prise en charge sur place de vos soins médicaux, se-lon la législation et les formalités en vigueur dans le pays de séjour. Valable un an, elle est individuelle et nominative.

Si vous partez faire des études hors de l’Europe, consultez la page « Vous partez faire vos études à l’étranger » de la rubrique « droits et démarches » du site ameli.fr pour plus d’informations.

Favoriser un remboursement rapide de vos prestations en évitant les erreurs

Les numéros de sécurité sociale des enfants sont parfois uti-lisés à tort sur les feuilles de soins. Pour un remboursement plus rapide, indiquez toujours sur votre feuille de soin le nu-méro de sécurité sociale sur lequel les droits de votre enfant sont ouverts.

semaine du diabèteDu 19 au 23 novembre à l’espace santé active Des ateliers informatifs et des dépistages vous seront proposés à l’espace Santé Active lors de la semaine du diabète qui se tiendra du 19 au 23 novembre 2013.N’hésitez pas à venir vous renseigner à l’espace, place de la République au Mans.

ateliers maternitéParticipez à un atelier maternité, 3 dates au choix : le 22 octobre, le 27 novembre ou le 18 décembre.Échangez autour de votre grossesse avec d’autres femmes enceintes, entourée d’une conseillère Santé Active et d’une sage-femme qui vous délivreront infor-mations pratiques et conseils pour prendre soin de votre santé et de celle de votre enfant. Examens de santé, congés maternité et paternité, alimentation, venez trouver les réponses à vos questions à l’espace Santé Active.22 octobre, 27 novembre et 18 décembre, de 17h à 19h, espace Santé Active, place de la République - Le Mans.

Inscription obligatoire :• sur mon compte ameli • par téléphone au 36 46 • sur masanteactive.com• ou directement à l’espace Santé Active,

place de la République au Mans

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