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w Asthme : dédramatiser avec l’éducation thérapeutique w Le sommeil c’est la santé ! VOTRE SANTÉ w La Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail, au service des salariés, des entreprises et des retraités Santé Active Le magazine de votre Caisse d’Assurance Maladie de la Sarthe Régimes alimentaires Ne vous laissez pas prendre au piège ! DOSSIER SERVICE JUIN 2011 N°40 w w w

MAGAZINE SANTE ACTIVE DE JUIN 2011

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Le magazine des assurés sociaux de la Sarthe

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Page 1: MAGAZINE SANTE ACTIVE DE JUIN 2011

w Asthme : dédramatiser avec l’éducation thérapeutique

w Le sommeil c’est la santé !

votre sAnté

w La Caisse d’Assurance retraite et de la santé au travail, au service des salariés, des entreprises et des retraités

santéactiveLe magazine de votre Caisse

d’Assurance Maladie de la Sarthe

Régimes alimentairesNe vous laissez pas prendre au piège !

Dossier

serviCe

j u i n 2 0 1 1

n°40

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santéactive

saNté activeDate de parution : juin 2011

240 000 exemplaires Distribution gratuite

ne pas jeter sur la voie publique Dépôt légal : à sa parution

n°iSSn : 1289 - 2424editeur :

CPAM de la Sarthe - 178, avenue Bollée 72033 Le Mans Cedex 9

Tél. 36 46 - fax : 02 43 50 75 70 Directeur de la publication :

Patrick negaretrédactrice en chef : Sophie Guibot-Letestu

rédaction : Emmanuel Chevreul,

Claude Hubert, Bérengère de Porzamparc

Photographies : Ad’Hoc Photographie, Cnamts, Cpam

de la Sarthe, Getty-images, julie Bourges, phovoir, Waap

Conception-réalisation : Pollen - 06 83 20 37 23

impression : imaye graphic - 02 43 67 86 78

Les futurs enjeux de l’Assurance Maladie se profilent dès aujourd’hui. Favoriser l’accès aux soins et informer les assurés de façon personnalisée font partie de nos premières préoccupations.Les difficultés économiques ne doivent pas être un frein à la préservation de son capi-tal santé. Ainsi, votre Cpam propose une aide financière supplémentaire pour facili-ter l’adhésion à une complémentaire santé (voir page 11, Complémentaire santé). Mais notre rôle est aussi de vous prémunir contre les fléaux que sont les maladies cardio-vas-culaires, l’obésité, la lombalgie par la mise à disposition de services offerts par votre Caisse (retrouvez plus d’informations sur masanteactive.com).

Nos services deviennent de plus en plus personnalisés et accessibles grâce, notam-ment, à internet. Mon compte ameli est une porte d’entrée simple et efficace pour celles et ceux qui ont besoin de réponses personnalisées et rapides. Vous cherchez les tarifs d’un professionnel de santé ? Consultez ameli-direct.fr. Vous avez be-soin d’une attestation de carte Vitale ? Ouvrez votre compte ameli sur ameli.fr et imprimez-la directement. Une question à poser à un conseiller ? Depuis votre compte ameli, vous pouvez lui envoyer un e-mail. Des services accessibles, pratiques et pris en charge par votre Cpam. C’est aussi ça l’Assurance Maladie solidaire.

internet à votre service

éDito

L ’ a c t u a l i t é d e v o t r e C a i s s e d ’ A s s u r a n c e M a l a d i e d e l a S a r t h e

juin 2011 - n°40

Patrick NegaretDirecteur de l’Assurance

Maladie de la Sarthe

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sommAire

04 votre saNté> Asthme : dédramatiser avec l’éducation thérapeutique > Le sommeil, c’est la santé !

votre bieN-être> L’hospitalisation à domicile : pensez-y !

Près De chez vous> Arrêt cardiaque : des gestes qui sauvent> Géraldine Lalanne, conciliateurEtre à l’écoute des usagers insatisfaits

service> Carsat : au service des salariés, des entreprises et des retraités> M’T Dents : L’Assurance Maladie offre à vos enfants un rendez-vous chez le chirurgien-dentiste

QuestioNs/réPoNses> Carte Vitale : le sésame pour être bien remboursé

eN PratiQue

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Régimes alimentairesNe vous laissez Pas PreNDre au Piège > Le rapport de l’Anses : Les régimes trop restrictifs sont inefficaces > Réussir un régime : “il faut revenir à une alimentation naturelle et non industrielle”

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Asthme Dédramatiser avec l’éducation thérapeutique w w w Bien vivre avec son asthme, cela s’apprend. Au-delà des médicaments pas toujours nécessaires, une éducation thérapeutique plus générale permet de maîtriser son environnement pour atteindre une qualité de vie normale.

L’ asthme, “il faut apprendre à vivre avec” n’hésite pas à dire François Goupil,

chef du département des maladies respiratoires au centre hospitalier du Mans. “En 15 ans, la situation des asthmatiques a fortement changé”, constate-t-il. Cependant persiste une image : “l’asthme, c’est grave”. Elle est en partie liée à la prise de cortisone sous forme de comprimés ou de piqûre, avec des effets secondaires non maîtri-sés. Cela n’a plus cours. Depuis les années 80, “nous utilisons des corticoïdes inhalés, sans effets se-condaires importants, qui agissent

un peu comme de la crème sur la peau : directement. Par inhalation, le principe actif va sur les alvéoles du poumon”, explique François Goupil. Reste qu’il faut apprendre à inhaler correctement : vider ses poumons, inspirer et bloquer pour que les molécules actives aillent bien au contact des alvéoles pul-monaires. C’est un savoir faire pas si simple à acquérir… François Goupil plaide pour “une éducation thérapeutique du pa-tient”. Concernant les asthma-tiques, elle passe par un dialogue avec le médecin traitant et une consultation régulière de contrôle

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chez un pneumologue. Le patient apprendra à connaître sa mala-die et à en être le principal ac-teur. Le pneumologue vérifiera la technique d’inhalation, validera la compétence de l’asthmatique à suivre son traitement, proposera une épreuve de souffle pour éva-luer ses capacités.

w un lien fort entre asthme et allergiesMais l’éducation thérapeutique pour les asthmatiques passe d’abord par “l’hygiène de vie” selon François Goupil. Elle concerne toutes les personnes sujettes à des allergies. “Les trois quarts des asthmes ont une composante allergique”, révèle François Goupil. Conseil de base : aérer l’intérieur de la maison pour lutter contre la prolifération des acariens ou de champignons favo-risés par l’humidité, se méfier des poils d’animaux, chat ou cheval en particulier… Dans cette logique où l’asthmatique cherche à se pré-server, certains métiers sont à en-visager avec prudence : boulanger- pâtissier, métiers de la santé, coif-feur, peintre, métiers liés au bois ou au ménage… tous les environ-nement à poussière. L’hygiène de vie concerne aussi la lutte contre le tabac. Beaucoup d’asthmatiques fument ! Mais pour autant faut-il s’interdire de faire du sport par exemple ? non. Même sous forme intensive, il est conseillé. Avec quelques précautions. Pour certains, une inhalation de ventoline prescrite un quart d’heure avant l’effort. Ou savoir prendre la décision de s’abstenir un jour particulièrement chaud.

votre saNté

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l’asthme en chiffres3,5 millions d’asthmatiques en France dont une majorité combine cet asthme avec une allergie.

L’asthme occasionne 840 000 jours d’hospitalisation et près d’un millier de décès par an.

Pour plus d’informations : www.asthme-allergies.org

Il faut apprendre à vivre avec !

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w w w C’est une évidence : un bon sommeil est synonyme de bonne santé. Mais, mettons-nous vraiment toutes les chances de notre côté pour se laisser tomber dans les bras de Morphée ?

le sommeil, c’est la santé !

D ormir profondément, avec régularité, permet de re-poser efficacement son

corps et son cerveau, de reconsti-tuer ses ressources énergétiques et ses défenses immunitaires pour mieux affronter la vie quotidienne et ses multiples aléas, physiques ou psychologiques. A l’inverse, des insomnies à répétitions peu-vent atténuer la vigilance, notam-ment au travail et au volant, et provoquer des accidents. Elles perturbent également les régula-tions hormonales et engendrent, par exemple, surpoids et diabète ou encore ralentissement de la croissance chez l’enfant…

Dans un second temps, il est capital d’adopter les bons ryth- mes. “il faut inverser la ten-dance ! Arrêter de se coucher de plus en plus tard et s’obliger à se lever plus tôt, à la lueur du jour, et à heure fixe… week-end compris”, poursuit le méde-cin. Ce dernier recommande aux personnes trouvant difficilement le sommeil, de proscrire les dî-ners copieux, toute forme d’ex-citant (alcool, cigarettes, café…) après 16 heures, les siestes longues et tardives, ainsi que les exercices sportifs en soirée. “Enfin, il est inutile de rester au lit lorsque l’on se réveille inop-portunément”, poursuit le doc-teur Marchand. “Au contraire, j’encourage tous mes patients à dédramatiser leurs insomnies et à les utiliser du mieux possible”. Cette attitude permet d’apprivoi-ser le manque de sommeil pour mieux le circonscrire.Gérer son stress et son temps, dormir entre 4h30 et 9h - à vous de trouver votre rythme en fonction de vos propres besoins physiologiques -, telles sont les conditions d’un sommeil réelle-ment réparateur.

Les Français semblent conscients de l’importance qu’il faut accorder au sommeil. Pour preuve : selon plusieurs études de l’OCDE*, nous dormons plus longtemps que nos homologues occidentaux soit, en moyenne, 8 heures et 6 minutes par jour. Pourtant, 5 à 6 millions de nos compatriotes déclarent souffrir d’insomnies qui, dans la majorité des cas, pourraient se soigner sans recourir aux médicaments. “Trop souvent, le lit n’est pas seulement utilisé pour dormir, mais aussi pour regarder la télévision, se nour-rir…”, constate le docteur François Marchand, spécialiste des patholo-gies du sommeil exerçant dans les hôpitaux Sainte-Anne et Salpêtrière à Paris.

w adopter les bons rythmesSelon ce praticien, deux causes majeures favorisent les troubles du sommeil : le mal-être et le non-respect des cycles naturels. “En ce sens, ce n’est pas l’insomnie qu’il faut soigner, mais sa cause”, souligne le docteur Marchand.Ainsi, pour mieux dormir il est avant tout conseiller d’apprendre à se relaxer, à évacuer l’anxiété. w w w

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votre saNté

Pour un bon dormeur, une sieste, même dans un fauteuil, fait toujours office de pause réparatrice dans la journée, à condition de n’être ni trop longue ni trop tardive. “Il est intéressant de connaître ses rythmes thermiques, car c’est au moment où la température de son corps est la plus basse que le sommeil est le plus profitable.

C’est le cas, notamment, après le déjeuner. A l’inverse, il faut éviter les siestes après le dîner”, explique François Mar-chand. Le médecin rappelle également qu’il faut être, en particulier, très attentif aux rythmes de l’enfant. “A l’école élémentaire, 10 % des enfants auraient encore besoin de faire une sieste”.

Faut-il Faire la sieste ?

* Organisation de coopération et de développement économiques

Il faut inverser la tendance ! Arrêter de se coucher de plus en plus tard et s’obliger à se lever plus tôt

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G éré par l’association Hy-giène Sociale de la Sarthe, le service d’hospitalisation

à domicile couvre les deux tiers des communes sarthoises. L’ou-verture récente de deux nouvelles antennes (La Ferté-Bernard et Conlie) permet à cette structure de prendre en charge jusqu’à 60 malades.

“L’hospitalisation à domicile est une alternative à l’hospitalisation traditionnelle. Elle offre la pos-sibilité de rester chez soi pour recevoir les mêmes soins que dans un hôpital, avec les mêmes exigences sanitaires, dans la mesure où l’état du patient est stabilisé en amont”, résume Céline Piveteau directrice de l’HAD en Sarthe. “Dans cet es-prit, nous intervenons auprès de patients atteints de pathologies aigües ou chroniques, néces-sitant la plupart du temps des traitements complexes”. L’HAD assure notamment des soins médicaux et paramédicaux, des soins palliatifs, réalise des pan-sements nécessitant plus de 30 minutes de soins quotidiens et de nombreux autres soins. “nous accompagnons le ma-lade, mais aussi sa famille qui est impliquée pleinement dans le processus”.

w Des professionnels à votre écouteL’équipe d’hospitalisation à do-micile est, par nature, pluridis-ciplinaire. Elle comprend des infirmiers, des aides-soignants, des psychologues, des assis-tantes sociales et des médecins coordinateurs qui soutiennent et conseillent le médecin traitant. Ce dernier reste prescripteur du-rant toute la prise en charge. “Sur le département, nous employons une cinquantaine de profes-sionnels et travaillons aussi, sur

Conlie et La Ferté-Bernard, avec des infirmiers libéraux”, précise Céline Piveteau. “notre service n’intervient que sur prescription médicale. Au préalable, nous nous rendons systématiquement au chevet du patient quand il est hospitalisé puis à son domicile pour mettre en place le projet thé- rapeutique, planifier l’installation du matériel médicalisé et, surtout, appréhender les besoins du ma-lade et de la famille”.

Depuis 2009, l’HAD est reconnue comme un mode d’hospitalisa-tion à part entière et, par consé-quent, est prise en charge par l’Assurance Maladie dans des conditions similaires à celles d’un séjour à l’hôpital. Aujourd’hui, la volonté des pouvoirs publics est de développer cette pratique de l’hospitalisation à domicile qui permet de limiter l’affluence dans les hôpitaux et, répond à une évolution des mœurs. Bien en-tendu, c’est également le confort du patient qui est au cœur de ce dispositif. Souvent, l’hospitalisa-tion à domicile renforce l’autono-mie et le moral des patients, et offre une plus grande proximité avec l’équipe médicale.

w w w Un service d’hospitalisation à domicile (HAD) est opérationnel en Sarthe depuis une dizaine d’années. Tout d’abord réservé aux habitants du Mans et de la périphérie mancelle, l’HAD a étendu son rayon d’action.

L’hospitalisation à domicile : Pensez-y !

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votre bieN-être

Notre objectif est d’appréhender les besoins du malade et de la famille

Les équipes de l’HAD pren-nent en charge des patients de tous âges, y compris des jeunes. Les “moins de 18 ans” représentent 20 % des ma-lades de la HAD. “Comme pour les malades adultes, nos soins sont très diversifiés : du soin palliatif à des soins post chirurgicaux”, souligne Céline Piveteau. “Ce mode

d’hospitalisation peut être très bien adapté aux besoins de la jeunesse”. De plus, les domaines de la santé susceptibles d’être pris en charge sont de plus en plus ouverts : cancérologie, orthopédie, périnatalité, neurologie, gériatrie, cardiologie, psychiatrie, par exemple.

uN service ouvert à tous

l’hospitalisa-tion à domicile en chiffresEn 2010, 10 000 journées d’hospitalisation à domi-cile ont été assurées en Sarthe. Durant la même année, l’HAD en Sarthe a pris en charge 234 patients différents.La durée moyenne de soins est de 25 jours.

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Ne vous laissez pas prendre au piègew w w Avec l’arrivée des beaux jours, les magazines rivalisent de Unes alléchantes pour présenter le dernier régime “miracle” qui promet de faire perdre rapidement ses kilos avant d’enfiler le maillot ! Mais attention, un régime n’est pas un acte anodin. Il peut même avoir des effets néfastes s’il n’est pas raisonnable et encadré par un professionnel de la santé. Le point sur les bons réflexes et les mauvaises habitudes.

L es Français grossissent et pourtant les rayons des librairies sont envahis par les livres de régimes à l’heure

où les ventes de produits alimentaires dits “light” explosent. Pourquoi un tel phéno-mène ? S’il ne faut pas nier que certains doivent se mettre au régime, et par consé-quent envisager des modifications alimen-taires, encore faut-il savoir ce qu’il faut changer dans son assiette ! “Lors d’une consultation, un jeune obèse s’étonnait de ne pas perdre du poids alors qu’il buvait

un litre et demi par jour… D’eau ? lui ai-je demandé. non, de jus de fruits indus-triels ! me répondit-il”, raconte le docteur Laurent Chevalier, consultant en nutrition. Avec la succession de messages parfois contradictoires entre les industriels de l’ali-mentation, les autorités sanitaires ou son propre entourage, les gens qui souhaitent maigrir sont perdus et finissent par avoir de mauvaises habitudes croyant bien faire. Au risque de reprendre ses kilos et de perdre, au passage, toute estime de soi.

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Régimes alimentaires

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w l’évaluation du risque des régimesLa population française grossit, c’est un fait, le surpoids et l’obésité touchent res-pectivement 32 % et 15 % des Français de plus de 18 ans. Pour ces personnes, la mise en place d’un régime alimen-taire est donc recommandée, mais il doit se faire avec un suivi médical. une autre partie de la population pratique des régimes alimentaires dans un but purement esthétique. Elle s’inspire des derniers régimes à la mode, sans avoir toujours conscience des dangers qu’ils peuvent représenter. C’est dans cette optique que l’Anses (l’Agence nationale de Sécurité Sanitaire) a publié un rapport fin 2010 reprenant les 15 régimes les plus populaires du moment* afin d’étu-dier leur efficacité et leurs impacts sur les apports nutritionnels. Le résultat de cette étude est sans appel, les régimes amaigrissants, pratiqués sans recom-mandation ni suivi par un professionnel, présentent des risques plus ou moins graves pour la santé.

w trop de carencesDans les régimes étudiés, la plupart mo-difient radicalement les apports alimen-taires. Si certains sont hypocaloriques et d’autres hyperprotéinés, tous empê-chent de couvrir les apports nutritionnels journaliers nécessaires et provoquent des carences. Trop de sel, pas assez de fibres ou de fer, manque de vitamine D, les privations engendrées par ces ré-gimes peuvent avoir des conséquences

à court et moyen terme. Première conséquence, et la plus dommageable, c’est la reprise de poids quasiment iné-vitable. Selon l’étude de l’Anses, 80 % des personnes qui ont fait un régime reprennent du poids au bout d’un an, et 95 % au bout de 5 ans ! Les autres conséquences d’un régime trop draco-nien touchent à la santé même du pa-tient : incidence sur les reins, pertes de cheveux, fragilisation des os ou encore apparition de troubles alimentaires, no-tamment chez les jeunes… Dans tous les cas, un régime strict et une reprise de poids par la suite provoquent des troubles du comportement alimentaire et parfois de véritables détresses. Pour conclure ce rapport, l’Anses rappelle

que “rien ne peut remplacer, en terme de santé, une alimentation équilibrée, diversifiée, en veillant à ce que les ap-ports énergétiques journaliers ne dé-passent pas les besoins”.

w se prendre en main… mais pas tout seul !une fois l’inefficacité de ces régimes dé-montrée, il n’en reste pas moins que les Français grossissent et que le surpoids entraîne de nombreuses complications (diabète, risque cardio-vasculaire, etc.). Le premier réflexe pour entamer un régime est donc d’aller voir un profes-sionnel (médecin traitant, nutritionniste, diététicien…) qui pourra encadrer et soutenir le patient, car une période de régime implique des hauts et des bas, et le surveiller médicalement, afin que le corps reste en bonne santé, tout en s’allégeant. un régime encadré par un professionnel lié à une activité physique régulière sont donc les deux règles de base pour mai-grir et se stabiliser.

* Selon les ventes en librairie ou les consultations sur internet

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w w w En novembre 2010, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (Anses) a rendu public un rapport d’étude pour juger l’efficacité des derniers régimes à la mode. Le résultat est clair : ils sont inefficaces et peuvent même être dangereux pour la santé.

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Le rapport de l’Anses les régimes trop restrictifs sont inefficaces

Vous recherchez des idées pour cuisiner équilibré ? Vous avez envie de cuisiner bon et sain ? Découvrez la ligne Nutrition Active, service de conseil en nutrition de votre CPAM. Tous les mercredis de 13h30 à 17h30, une diététicienne vous répond et vous conseille de manière personnalisée. Un numéro à retenir : 02 43 507 500 (coût d’un appel local).

Je veux maNger mieux. Qui Peut m’aiDer ?

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Dossier

08-09

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Réussir un régime “il faut revenir à une alimentation naturelle et non industrielle”

w w w Le docteur Chevalier, consultant en nutrition au CHU de Montpellier, et auteur de l’ouvrage “Je maigris sain, je mange bien”, nous donne quelques pistes pour réussir un régime sur le long terme.

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D à la lecture du rapport de l’anses, on découvre que les régimes sont inefficaces. mais alors, comment faire pour mai-grir, quand on est en surpoids ?

Les recommandations de l’Anses sont intéressantes, il faut avoir de bonnes habitudes alimentaires et faire du sport. Mais cela ne suffit pas si on veut maigrir ! il faut effectivement faire un régime avec l’aide d’un professionnel, qui en assurera le suivi. Les gens ont besoin d’être coachés. Et bien souvent, au premier rendez-vous, on corrige les erreurs et les mauvaises habitudes ali-mentaires, parfois cela peut suffire.

D Quelles sont ces mauvaises habitudes alimentaires ?

il y a souvent un apport insuffisant en fruits et légumes, parfois des excès de consommation de fromage, pour cer-tains de chips…Pour les plus jeunes il faut reprendre à la base. un exemple très simple, les céréales du petit-dé-jeuner sont-elles indispensables ? Le marketing a réussi à nous faire croire qu’il fallait en consommer le matin pour bien démarrer sa journée ! C’est faux, certaines céréales sont bourrées de sucres et autres additifs et de com-posés néoformés lors de leur cuisson (acrylamide). Vive le petit-déjeuner classique avec du pain, un peu de beurre et de confiture ou du miel. L’en-semble de ce petit-déjeuner vous per-mettra de tenir jusqu’au repas de midi. De plus, le simple fait de mastiquer le pain est un acte utile pour la digestion ! Même attitude pour les sodas, bur-gers, chewing-gum et autres produits

souvent d’origine anglo-saxonne, ce sont des habitudes alimentaires ina-daptées sauf s’il s’agit de prises très occasionnelles.

D Quels sont alors les bons réflexes à avoir ?

Tout d’abord, on vide ses placards et son frigo des biscuits, chips, yaourts aromatisés et autres crèmes dessert ! nombre de ces produits industriels sont remplis de sucres, de graisses,

et autres additifs, qui n’apportent pas grand chose, nutritionnellement par-lant, sauf une forme de dépendance au sucre et au gras dont le corps re-demandera, et toujours en plus grande quantité. il faut apprendre à “décon-ditionner” son corps de tous ces ali-ments transformés. Revenir à des pro-duits simples et sains qui assurent une meilleure perception des phénomènes de faim et de satiété : des fruits et des légumes de saison, des viandes maigres et du poisson, des laitages ultra frais. Cuisiner aussi et prendre le temps pour déjeuner. Et puis, il faut boire de l’eau, et rien que de l’eau. Supprimer les boissons sucrées pour vous et vos enfants, surtout à table ! Pourquoi ne pas retrouver certains ré-flexes de nos ancêtres (chasseurs-cueilleurs) en l’adaptant au XXie siècle ? C’est très important de donner de bonnes habitudes alimentaires aux enfants, ils vous remercieront plus tard.

w w w régime ou Pas, c’est la saNté Qui Prime !

Un régime alimentaire devient nécessaire si vous êtes en surpoids. Dans le cas contraire, il s’agit plutôt de (re)trouver un équilibre alimen-taire qui vous garantira l’apport de nutriments variés et en quantité suffisante. Pour faire le point sur votre poids, vous pouvez calculer votre indice de masse corporelle, IMC. Pour une personne qui pèse 62 kg et mesure 1,70 m, la formule sera IMC = 62 / (1,70 x 1,70) = 21,5.

Si votre IMC est inférieur à 18,5, vous êtes trop maigre ; entre 18,5 et 25, c’est parfait ; entre 25 et 27, vous avez une légère surcharge pondérale ; entre 27 et 30, la sur-charge devient franche ; au-delà de 30, les médecins parlent d’obésité ; à partir de 40, cette obésité vous met en danger.

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Près De chez vous

w w w Face à un arrêt cardiaque, la rapidité d’intervention est essentielle. Connaissez-vous les gestes qui sauvent ?

i l y a trois minutes… trois pe-tites minutes pour interve-nir, pour entretenir l’irrigation

des cellules du cerveau par un massage cardiaque et/ou le bouche-à-bouche, ou l’utilisation d’un défibrillateur face à un arrêt cardiaque, en attendant que les secours arrivent. C’est donc ca-pital d’avoir les bons réflexes, les bons gestes avant de donner le relais au personnel médical. “Au-delà des trois minutes, il y a des lésions irrévocables au niveau du cerveau”, explique nicole Quesne, infirmière et bénévole au sein du club Cœur et santé du Mans. En France, il y a 50 000 personnes par an qui meurent prématurément d’un arrêt cardiaque. 90 % des arrêts cardiaques sont fatals s’il n’y a pas de prise en charge im-médiate. Sept fois sur dix ils se dé-roulent devant témoins… et 20 % de ces témoins ne savent pas faire les gestes de premiers secours. Devant ces chiffres, nicole Quesne réagit, d’autant qu’une comparai-son avec les pays nordiques n’est pas à notre avantage… 30 % de personnes y sont formées, alors que nous, actuellement, nous ap-prochons les 10 %. En 2006, nous n’étions que 3 % !C’est donc un travail de formation auquel s’attelle le club Cœur et santé du Mans en lien avec la Fé-dération française de cardiologie(1) et en partenariat avec l’Assurance

Maladie. Cette formation de deux heures est très simple selon nicole Quesne. Elle en veut pour preuve la facilité avec laquelle des enfants de dix, douze ou treize ans s’appro-prient ces “bons” gestes lors d’in-terventions dans les établissements scolaires sarthois. Des formations sont aussi dispensées pour les adultes à l’ancienne école d’infir-mière(2). L’association intervient aussi dans le cadre des ateliers santé de l’espace Santé Active de la CPAM. Au sein de l’atelier “San-té du cœur”, les gestes de l’ur-

gence cardiaque sont présentés de manière théorique par le doc-teur Lardy et une formation aux gestes pratiques est dispensée. Ce n’est donc pas la difficulté de l’apprentissage qui freine, mais plutôt le fait de surmonter l’image d’un arrêt cardiaque et ses consé-quences. De toutes manières, face à un accidenté cardiaque, plus pos-sible de faire l’autruche. Pour nicole Quesne, les étapes sont hiérarchisées : 1 - faire le 15 pour alerter les secours. 2 - effectuer des massages cardiaques et le bouche-à-bouche. 3 - récupérer un défibrillateur. Les défibrillateurs sont très utiles mais ils ne sont pas la panacée, selon l’ancienne infir-mière. C’est plutôt la formation du plus grand nombre aux gestes qui sauvent qui permettra de surmon-ter un arrêt cardiaque.

(1) l’ARCAM, l’Association Régionale de Cardiologie Anjou Maine regroupe les clubs Santé du Cœur du Mans, celui de Laval, d’Angers et de Saumur.(2) Ancienne école d’infirmière du Mans, route de Degré, 3e samedi de chaque mois de 15 à 17h, sur inscription au 02 43 25 50 18.

Arrêt cardiaque Des gestes qui sauvent

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atelier santé du cœur Votre Cpam propose, à l’espace Santé Active, le programme Santé du Cœur. Ce sont des ateliers qui vous apprennent à protéger votre cœur pour prévenir les maladies cardio-vasculaires. Comment ? En faisant évoluer votre mode de vie vers des habitudes plus saines. Ce programme vous concerne particuliè-rement si vous êtes sujet au stress, au surpoids, au tabagisme ou si vous avez des antécédents fami-liaux. Un atelier “Premiers gestes d’urgence” sensibi-lise aux réflexes à adopter face à un arrêt cardiaque et forme les participants au massage cardiaque et à l’utilisation d’un défibrillateur.

les DéFibrillateurs eN accès libre

Il y en a quatorze au Mans actuellement et bien d’autres en Sarthe. Le principe du DAE, Défibrillateur Automatisé Externe est d’administrer un choc électrique qui réenclenche les pulsations cardiaques. Après utilisation, il faut reprendre rapidement les gestes de l’urgence cardiaque : massage et bouche-à-bouche jusqu’à l’arrivée des secours. Vraiment accessibles par tous, ils sont d’un usage facile. Il suffit de suivre la notice écrite ou une voix qui vous guide. Un décret de mai 2007 autorise et même préconise à toute personne, même non médecin, de l’utiliser.

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Près De chez vous

Géraldine Lalanne, conciliateur“etre à l’écoute des usagers insatisfaits”w w w Le conciliateur a pour mission de faciliter les relations entre la Caisse Primaire d’Assurance Maladie et ses différents publics. Rencontre avec Géraldine Lalanne, conciliateur à la CPAM de la Sarthe.

D vous êtes le nouveau conciliateur de la cpam. Quel est votre rôle ?

Géraldine Lalanne : En cas de litige entre la Caisse Primaire et l’un de ses usagers, je suis en quelque sorte un médiateur. Mon rôle consiste à les aider lorsque subsiste un différend administratif entre eux et l’Assurance Maladie ou entre un professionnel de santé et un assuré. il s’agit de rappro-cher la position des deux parties et de rechercher la solution ou la réponse appropriée. Le concilia-teur est donc un contact important avant de recourir à une procédure juridique.

D Dans quels cas vous contacter ?

GL. : Vous devez être usager de la Caisse primaire d’Assurance Maladie de la Sarthe c’est-à-dire assuré, employeur ou profes-sionnel de santé. Ensuite, vous pouvez saisir le conciliateur si :

> vous êtes bénéficiaire de la Couverture Maladie universelle et en cas de difficultés d’accès aux soins et/ou de non respect des limites tarifaires par le pro-fessionnel de santé.

D comment gérez-vous ensuite les réclamations ?

GL. : Chaque demande est traitée de manière personnalisée et gra-tuite, bien entendu. A la réception d’une réclamation, j’adresse un accusé de réception et je m’en-gage à traiter aussi rapidement que possible chaque dossier, en tenant compte de sa complexité et des intervenants impliqués. Le demandeur est régulièrement informé de l’avancement des dé-marches entreprises. Et enfin, je propose au demandeur, ainsi qu’aux parties mises en cause, un avis argumenté qui consti-tuera, je le souhaite, une réponse acceptable par tous.

Ce rôle permet d’entretenir le lien social entre l’Assurance Maladie et ses usagers afin qu’aucun d’entre eux ne soit exclu de notre système de protection sociale solidaire.

> vous restez insatisfait(e) des réponses apportées par la Cpam à votre réclamation initiale ; > vous avez des difficultés à trouver un médecin traitant ou à obtenir un rendez-vous avec un médecin spécialiste dans un délai raisonnable ;

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Votre Caisse primaire d’Assurance Maladie ac-corde des aides financières pour faciliter à tous l’accès aux soins. L’aide pour une complémen-taire santé, l’ACS, est un dispositif national* qui participe au financement de votre complémen-taire santé. Seulement, cette aide peut ne pas suf-fire. Dans ce cas, votre Cpam complète l’ACS par le versement d’une aide locale supplémentaire. Ainsi, vous pouvez bénéficier d’une aide totale comprise entre 125 et 625 € et ce chaque année.

vous y avez droit, si :> vous bénéficiez déjà d’un accord pour l’ACS mais vous n’avez pas encore adhéré à une mu-tuelle au cours des 6 derniers mois ;> vous n’avez pas fait de demande d’ACS mais vous êtes susceptible d’en bénéficier au regard de vos ressources.

Environ 2,5 millions de personnes en France ont droit à ces aides financières ; pourquoi pas vous ? Pour étudier vos droits, contactez un conseiller au 36 46.

Complémentaire santé…Des aiDes FiNaNcières Pour vous aiDer

montAnt Des AiDes en fonCtion De L’âGe

Tranches d’âges Chèque Santé ACS Aide supplémentaire Aide Totale - de 16 ans 100 € 25 € 125 € De 16 à 49 ans 200 € 50 € 250 € De 50 à 59 ans 350 € 75 € 425 € + de 60 ans 500 € 125 € 625 €* Votre magazine Santé Active de septembre 2010, page 13 : ACS, vous y avez peut-être droit !

Pour contacter le conciliateur, plusieurs possibilités > par téléphone au 36 46> par e-mail à partir de votre compte ameli “contacter ma Caisse”> par courrierMadame le ConciliateurCaisse Primaire d’Assurance Maladie de la Sarthe178 avenue Bollée72 033 Le Mans cedex 9

N’oubliez pas de joindre à votre envoi toutes les pièces justificatives et préciser votre numéro de sécurité sociale.

Page 12: MAGAZINE SANTE ACTIVE DE JUIN 2011

Carsat : la Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail

au service des salariés, des entreprises et des retraités w w w Depuis juillet 2010, les Caisses Régionales d’Assurance Maladie (CRAM) sont devenues les CARSAT. Si certaines missions ont été transférées aux Agences Régionales de Santé, la CARSAT voit ses 3 grandes missions de service public réaffirmées auprès des salariés, des entreprises et des retraités.

12 / saNtéactive / juin 2011 - n° 40 n° 40 - juin 2011 / saNtéactive / 13

L a Caisse d’Assurance Re-traite et de la Santé Au Tra-vail (Carsat) des Pays de la

Loire compte 12 agences retraite et 7 antennes de service social, implantées dans toute la région. Elle a trois grandes missions de service public : la mise à jour du compte retraite individuel et son paiement ; la prévention et la ta-rification des risques profession-nels ; l’aide et l’accompagnement des assurés en difficulté.

w information des futurs retraités et versement des pensionsLa Carsat s’occupe des retraites des salariés du régime général. Son objectif est de gérer un compte individuel permettant un calcul rapide et juste de la re-traite. Elle informe les salariés, futurs retraités, et elle assure le versement des pensions de re-traites des quelques 675 000(1) retraités des Pays de la Loire dont 113 300 en Sarthe, soit plus de 4 milliards d’euros ver-sés chaque année. Dès 55 ans, l’assuré est invité à contacter la Carsat au 39 60 (prix d’un appel local) ou via le site in-

ternet www.carsat-pl.fr. il pourra ainsi obtenir un rendez-vous pour rencontrer un conseiller retraite. Celui-ci l’informera de ses droits à la retraite et des dispositifs dont il peut bénéficier (poursuite d’activité, cumul emploi-retraite, retraite progressive…). Depuis la loi Fillon de 2003 et l’instau-ration d’un droit à l’information (DAi), tout assuré reçoit à partir de 35 ans puis tous les 5 ans, un document de la Carsat qui ré-capitule le nombre de trimestres déjà cotisés.

w Pour la prévention des risques professionnelsLa Carsat s’occupe également de la santé au travail et notam-ment de la prévention des ac-cidents du travail et maladies professionnelles. Dans cette op-tique, elle visite les entreprises et organise des actions et des manifestations pour améliorer la sécurité et prévenir ainsi les risques professionnels. Pour les entreprises de moins de 200 sa-lariés, elle peut même apporter des aides financières, en cas

de travaux d’amélioration (inso-norisation des locaux, nouveaux systèmes d’aération…). Ces investissements ont pour objectif d’éviter des accidents du travail, pour le profit de tous : salariés, chefs d’entreprise et assurance maladie.

w l’aide et l’accompa-gnement des assurés en difficultéLe Service social de la Carsat aide les personnes fragilisées par la maladie, le handicap ou l’acci-dent en mettant en œuvre des ré-ponses sociales adaptées aux be-soins des personnes. il intervient dans trois domaines, en articula-tion avec la Cpam : l’accès aux soins, le maintien dans l’emploi et la préservation de l’autonomie. Quant à l’Action Sociale de l’As-surance Retraite, elle favorise le maintien à domicile des personnes âgées fragilisées mais encore au-tonomes.

(1) Chiffres Carsat pour l’année 2009, étude de juillet 2010

service

un numéro de téléphone unique pour tout renseignement sur la retraite :> le 39 60 > et un site internet :www.carsat-pl.frUne adresse pour le siège : Carsat 2 Place de Bretagne 44932 Nantes cedex 9

Le service social de la Carsat est un interlocuteur privilégié si votre état de santé risque de compro-mettre la reprise ou la poursuite de votre activité professionnelle. Il vous informe, vous conseille et vous soutient par un accompagnement individuel. Un assistant de service social vous apporte des informations personnalisées sur les droits, les aides, les dispositifs existants, les interlocuteurs clefs et leurs rôles respectifs. Dans une relation de confiance, il vous aide à rechercher une solution dans votre entreprise ou à vous engager dans un nouveau projet professionnel, en vous orientant vers un emploi adapté ou une formation appro-

priée. N’hésitez pas à contacter le service ou à répondre aux propositions qu’il vous adresse si vous êtes confronté à un arrêt de travail de longue durée (supérieur à 90 jours), ou si le médecin- conseil estime que votre reprise d’activité peut être source de difficultés.

Pour contacter le service social > Numéro de téléphone : 36 46 (prix d’un appel local depuis un poste fixe)> e-mail : [email protected]> Adresse : 178 avenue Bollée 72033 Le Mans cedex 9

zoom service social coNserver moN emPloi malgré moN état De saNté

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w instaurer de bons réflexesL’opération M’T Dents a été lan-cée en France en 2007 et incite les parents à emmener leurs en-fants chez le chirurgien-dentiste. Prendre l’habitude d’un contrôle à échéance régulière, c’est don-ner à ses enfants les bons ré-flexes pour avoir des dents en pleine santé.C’est dans cette optique que l’As-surance Maladie prend en charge à 100 % la visite chez le chirur-gien-dentiste à des âges clés. Ce contact avec un chirurgien-den-tiste est très important car il per-met de dédramatiser l’image par-fois négative qu’on a du praticien. En effet, trop de gens attendent d’avoir mal aux dents pour aller consulter, et par conséquent, ils associent le chirurgien-dentiste à la douleur. Or un contrôle régu-lier, idéalement annuel, permet d’assurer un bon entretien de ses dents et d’éviter ainsi des soins plus importants qui peuvent être parfois douloureux et coûteux.

w l’examen de prévention bucco- dentaireLe mois précédant l’anniver-saire des 6 ans, 9 ans, 12 ans, 15 ans ou 18 ans de votre en-fant, vous recevez chez vous une feuille bleue intitulée “examen de prévention bucco-dentaire”. Vous avez 9 mois pour prendre rendez-vous pour votre enfant chez le chirurgien-dentiste de votre choix à qui vous présente-rez cette feuille, assurant ainsi la totale prise en charge de cet examen de prévention. Le chirur-gien-dentiste effectuera alors un

n° 40 - juin 2011 / saNtéactive / 13

service

w w w Vos enfants ont 6, 9, 12, 15 ou 18 ans ? L’Assurance Maladie prend en charge à 100 % un examen bucco-dentaire chez le chirurgien-dentiste. Sachez profiter de cette opportunité car des dents régulièrement contrôlées sont des dents en pleine santé !

M’T Dents

l’assurance maladie offre à vos enfants un rendez-vous chez le chirurgien-dentiste

lière et où il est bon de leur rap-peler quelques règles simples afin d’éviter les caries ! Enfin à 18 ans, l’apparition des dents de sagesse nécessite une vé-rification du chirurgien-dentiste pour qu’elles puissent se dé-velopper correctement.

Autant d’actes de surveillance ou de soins qui sont pris en charge par votre Caisse d’As-surance Maladie pour que vos enfants puissent mordre la vie à pleine dent !

contrôle de la bouche de votre enfant et éventuellement des soins (hors orthodontie). il rap-pellera à l’enfant les consignes pour un brossage de dents effi-cace, mais aussi quelques règles simples d’alimentation afin de préserver la bonne santé de ses dents, comme ne pas manger de sucre juste avant de se coucher, par exemple.

w Des âges clésil est très important de surveiller les dents dès 6 ans, un âge clé avec la perte des dents de lait et l’apparition des premières dents définitives. A 9 ans, dents de lait et dents définitives cohabitent et demandent une attention parti-culière. Puis arrive l’âge des 12 et 15 ans, où les ados ont parfois une hygiène dentaire moins régu-

M’T dents : les bons réflexes pour avoir des dents en pleine santé

Depuis 4 ans, et en partenariat avec l’inspec-tion académique et le Comité d’Hygiène Sar-thois Bucco-Dentaire (CHSBD), la CPAM de la Sarthe organise des actions de sensibilisation dans les écoles primaires classées “ambition réussite“. L’objectif est de rencontrer des en-fants dont les parents n’ont pas toujours le ré-flexe, faute de moyens parfois, d’aller chez le chirurgien-dentiste. L’animation d’une heure est faite par un chirurgien-dentiste qui donne des conseils de brossage. Il rappelle aussi les

règles d’hygiène bucco-dentaire de base tout en incitant les enfants à consulter réguliè-rement un chirurgien-dentiste, notamment grâce au dispositif M’T dents ! Les enfants reçoivent en cadeau un kit dentaire avec un gobelet et une brosse à dents, et des supports éducatifs sont distribués aux professeurs. Pour cette année scolaire 2010-2011, 17 classes ont ainsi été visitées sur 7 écoles au Mans et à Coulaines, soit près de 330 élèves de CP.

Des actioNs sur le terraiN

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Page 14: MAGAZINE SANTE ACTIVE DE JUIN 2011

30 % des assurés n’auraient pas leur carte Vitale avec eux chez le médecin

14 / saNtéactive / juin 2011 - n° 40

QuestioNs/réPoNses

Carte Vitale

le sésame pour être bien rembourséw w w Etre bien remboursé est une préoccupation de chacun. Pour répondre à cette attente, votre carte Vitale est indispensable.

sements dans un délai de cinq jours. De plus, dans certains cas, cela vous évite de faire l’avance de frais sur la partie prise en charge par l’Assurance Maladie.

D J’ai entendu qu’il fallait mettre sa carte vitale à jour. est-ce vrai ?

Mettre à jour sa carte Vitale, chaque année, est un réflexe indis-pensable. Cela garantit que les in-formations contenues dedans sont actualisées et correspondent à la réalité de votre situation. Dans le cas contraire, vous pourriez subir des retards de remboursement.

ouvert votre compte, vous com-plétez un formulaire de déclaration de perte/vol de votre carte Vitale. Vous pouvez également contacter votre Caisse au 36 46 (prix d’un appel local depuis un poste fixe).

D est-ce que j’ai besoin systématiquement de ma carte vitale quand je vais chez mon médecin ?

Oui, elle est essentielle pour être bien remboursé. Vous la présen-tez aux professionnels de santé (médecin, pharmacien, labora-toire…) de façon systématique, ce qui vous garantit des rembour-

D Je n’ai plus de carte vitale. Par contre, j’ai reçu un imprimé “ma nouvelle carte vitale”. Que dois-je faire ?C’est simple. Lorsque vous rece-vez l’imprimé “ma nouvelle carte Vitale”, il vous suffit de :> coller votre photo d’identité agréée ;> joindre la photocopie de votre pièce d’identité ;> signer l’imprimé après avoir vé-rifié l’exactitude des informations ;> envoyer le tout dans l’enve-loppe prévue à cet effet.Vous recevrez votre nouvelle carte Vitale avec photo à votre domicile.

D Je n’ai plus de carte vitale et je n’ai reçu aucune information de ma caisse Primaire. Quelles sont les démarches à entreprendre ?

Dans ce cas, vous devez contacter votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Sur ameli.fr, après avoir

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Pourquoi se compliquer la vie ?OuVREz VOTRE COMPTE AMELiTous vos services sont accessibles en ligne depuis votre compte ameli.fr. Suivez vos remboursements en temps réel, demandez une attestation, commandez votre carte européenne d’assurance maladie, déclarez la perte ou le vol de votre carte Vitale, contactez votre caisse d’Assurance Maladie. Rapide, simple et pratique, n’attendez plus et faites comme 7 millions de Français, ouvrez votre compte ameli !

Page 15: MAGAZINE SANTE ACTIVE DE JUIN 2011

ameli-direct.fr Pour s’informer avant de choisirGrâce à ce site de l’Assurance Maladie, vous trouvez facilement les adresses et tarifs des professionnels de santé et des établissements de soins. Carte Vitale, secteur conventionnel, parcours de soins coordonnés… autant d’éléments à prendre aussi en compte avant de choisir le profes-sionnel de santé dont vous avez besoin.

n° 40 - juin 2011 / saNtéactive / 15

eN PratiQue w w w Vous souhaitez en savoir plus ? Vous recherchez une information complémentaire ? Un contact près de chez vous ? Retrouvez des ressources pour aller plus loin et trouvez les réponses à vos questions. Devenez, vous aussi, acteur de votre santé !

sur le net...

mtdents.info.frLe site qui aide vos enfants à prendre

soin de leurs dents.

Quiz, jeux, informations pratiques… ce site

vous conseille de façon ludique sur la santé

bucco-dentaire de vos enfants. Faites-les

participer, ce site est aussi conçu pour eux. ils

apprendront en jouant grâce à la petite souris,

au pourrito chrono ou au carie killer.

Par téléphone au 36 46de 8h à 19h du lundi au vendrediPar internet sur www.ameli.fr > Rubrique “Mon compte”

vos conseillers assurance maladie vous répondent

a lire...w laurent chevallier je maigris sain, je mange bien - Editions Paillard

asthme-allergies.orgPour avoir les informations essentielles sur l’asthme et les allergies, surfez sur ce site. Asthme et grossesse, l’asthme chez l’enfant, identifier une allergie… vous obtiendrez des explications claires sur vos préoccupations.

w ostéoporose : rendez-vous le 20 octobreLa journée Mondiale contre l’Ostéoporose se déroulera le 20 octobre 2011 à l’hôpital du Mans. Les objectifs sont d’informer sur une maladie osseuse qui fragilise l’os et est responsable de fractures, douleurs et handicap. Quels en sont les facteurs de risque, comment la dépister, la prévenir et la traiter ? Cette journée, destinée au grand public, sera gratuite et animée par les professionnels de santé de l’hôpital et leurs collègues libéraux. > Plus d’information prochainement sur www.ch-lemans.fr

w a vos baskets ! Le samedi 3 septembre,la Ville du Mans et Antarès fêtent le sport120 associations sportives de la ville du Mans seront réunies sur le site d’Antarès le samedi 3 septembre. Rencontres, échanges, découvertes… seront à l’honneur lors de Sport en fête. Participez également à l’Eco Tour, parrainé par Décathlon et la Cpam de la Sarthe, une marche de 5 kilomètres pour visiter toutes les installations sportives performantes, dans un cadre exceptionnel. A travers le MMArena, le circuit de l’ACO, le circuit de karting Alain Prost, l’hippodrome des Hunaudières, l’étrier sarthois, le vélodrome et Antarès, vous pourrez découvrir ces lieux insolites, inscrivez-vous sur [email protected]

Pour en savoir + > Consultez le site : www.antareslemans.com > Rendez-vous sur la page Facebook “Sport En Fête”

nuTRiTiOn : et si vous faisiez le point ? Alimentation, activité physique, som-meil… en une heure le bilan nutrition Active vous conseille pour améliorer votre quotidien. Ce service, initié par l’Assurance Maladie de la Sarthe, est animé par une diététicienne.

Prenez rendez-vous au 36 46.Les bilans ont lieu à la CPAm, 178 avenue Bollée, les mardis et jeudis de 13h30 à 17h30.

A coté de chez vous...1vie3gestes.com

Les gestes qui sauvent en vidéo, les organismes de formation, des informations sur les arrêts cardiaques… Retrouvez des conseils essentiels sur le site des gestes qui sauvent.

Dans vos agendas...

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