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Mai 2014 / Espaces

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Espaces est le plus important média de plein air au Québec. Notre mission : proposer aux adeptes d'activités de plein air, d'aventure, de voyages et de gastronomie, des médias et des événements qui contribuent activement à la réalisation de leurs intérêts.

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Page 1: Mai 2014 / Espaces

5 APPLICATIONS SPORTIVES ESSENTIELLES

S’ENTRAINER AU TRAVAILFAST FOOD (SANTÉ!) POUR ATHLÈTES

[ÉQUIPEMENT]QUÉBEC PLEIN AIR INC.SAC À DOS EFFICACESTOUT POUR CUISINER DEHORS

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Page 2: Mai 2014 / Espaces

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SommaireMAI 2014

04 En ligne

08 Espace libre

TOUS AZIMUTS14 Projet Karibu : faire 2 000 km… en ski de fond!

Pour apprivoiser l’hiver, rien de mieux que de vivre dehors pendant 120 jours et traverser le Québec! Incursion au cœur du projet Karibu entre Chibougamau et Mistissini afin de vivre au rythme du territoire avec quatre aventuriers qui n’ont pas froid aux yeux.

ENTREVUE24 Antoine Duchesne dans la cour des grands

En signant avec l’équipe française Europcar, à la fin 2013, le Québécois Antoine Duchesne entre cette année sur le circuit World Tour, la première division du cyclisme mondial. Le jeune coureur de 23 ans tentera de trouver sa voie parmi l’élite du vélo.

26 Déjouer les allergies alimentaires en voyage

CAHIER TONIK30 5 applications pour l'entrainement 32 Une journée parfaite d’entraînement34 Les marathons les plus fous!36 S’entrainer au travail38 Fast Food (santé!) pour athlètes40 Découvrir Madrid à la course

DESTINATIONS41 Redécouvrir nos parcs nationaux 44 Iles sportives de rêve50 Centre-du-Québec : un circuit, quatre services52 Vélo aux Îles de la Madeleine : pédaler contre vents

et marées

54 CHRONIQUE HIMALAYENNE : le domaine des Dieux

ÉQUIPEMENT56 Québec plein air Inc.58 Sac à dos efficaces60 Tout pour cuisiner en plein air

62 Art de vivre

64 Agenda

66 L’actualité du plein air, en 140 mots ou moins!

41Nos parcs nationaux recèlent des secrets bien cachés.

Voici des activités méconnues qui vous sortiront des sentiers battus lors de votre prochaine visite.

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L’ÉLECTRONIQUE TUERA-T-ELLE LE PLEIN AIR?La mesure de la performance, c’est l’un des aspects importants de la technologie. Sommes-nous devenus dépendants de ces nouveaux gadgets? [recherche mot-clé : électronique]©

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SENTIERS PEU FRÉQUENTÉS POUR RANDONNÉES TRANQUILLES Loin des foules et au plus près des beautés de la nature, voici cinq sentiers à inscrire dans votre programme de randonnées de l’été. [recherche mot-clé : randonnées]

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Page 6: Mai 2014 / Espaces

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8 mai 2014 espaces.ca

Quand je lisais la revue Espaces, bien avant que j’y travaille, j’avais toujours un sentiment d’excitation à l’idée de lire les articles d’un couvert à l’autre. Je faisais souvent le détour par ma boutique de plein air préférée pour en prendre un exemplaire tout en me créant de nouveaux besoins en regardant un peu trop longtemps les nouveautés de la saison.

Lorsque j’ai commencé à collaborer au contenu éditorial, je venais à peine de sortir du baccalauréat en journalisme. Un texte par ici, un reportage sur le terrain par là et quelques entrevues réalisées avec un faible réseau cellulaire au sommet de diverses montagnes plus tard, l’opportunité s’est présentée d’en devenir le rédacteur en chef. Et au lieu de sauter à pieds joints sur l’occasion, j’ai hésité.

Stupide? Peut-être. Peureux? Oui. Anxieux? Absolument! Je faisais évidemment du plein air depuis un bout de temps, mais je ne connaissais pas encore tous les détails de cet univers. Je croyais nécessaire de les maitriser avant de me lancer dans l’aventure. Judicieusement, quelques amis m’ont fortement encouragé à tenter ma chance. Et je ne regrette rien de cette aventure.

Chaque fois que je rencontre des gens du monde du plein air qui ont transformé leurs idées de fous en boulot de rêve, je repense à mes propres moments d’incertitudes face à l’inconnu. Comment j’hésite à faire le premier pas ou encore ce premier virage dans un couloir de ski abrupt, pour ensuite me rendre compte que l’aventure n’était « pas si pire que ça! » Heureusement, je franchis maintenant beaucoup plus rapidement cette première étape. C’est peut-être qu’à force de lire tous ces articles sur l’aventure, je ne les

considère pas seulement comme des phrases à éditer ou à corriger, mais aussi comme une fenêtre vers mes futures expéditions. Tous ces articles et images me donnent envie de partir à l’aventure. Je redeviens un simple lecteur, toujours avide d’inspiration et du désir de rêver à des territoires que je ne connais pas et que j’ajoute à ma liste de choses à faire durant cette vie. Cette édition est remplie d’histoires qui risquent d’avoir le même effet sur vous et qui vous donneront le gout de demander vos prochaines vacances à votre patron. À lire à vos propres risques!

Christian Lévesque, rédacteur en chef @chrislevesque

SE LANCER DANS LE VIDE!

///ESPACE LIBRE

ÉDITEUR : Stéphane Corbeil ([email protected])RÉDACTEUR EN CHEF : Christian Lévesque ([email protected])JOURNALISTE  : Antoine Stab ([email protected])COLLABORATEURS : Evelyne Deblock, Nathalie Rivard, Guillaume Roy, Frédérique Sauvée, David Savoie, Isabelle Marjorie Tremblay.PHOTO DE LA PAGE COUVERTURE : Région des Annapurna, en Himalaya. (© Yuru Taranik / Thinkstock)PUBLICITÉ : Richard Gamache, Directeur des ventes [email protected] / 450 672-0052, poste 402Jonathan Marcotte, Conseiller aux ventes Publications [email protected] / 450 672-0052, poste 426David Mene, Conseiller aux ventes Publications [email protected] / 450 672-0052, poste 428Marie-Ève Raymond, Coordonnatrice aux ventes Publications [email protected] / 450 672-0052, poste 430DESIGN : Sève création www.seve.ca RÉVISION : Hélène ParaireREVUE ESPACES 6 boulevard Desaulniers, bureau 500 Saint-Lambert (Québec) J4P 1L3 [email protected] www.espaces.ca

Tirage : 70 000 exemplaires distribués là où sont les amateurs de plein air. La revue ESPACES est la publication plein air ayant le plus grand tirage au Québec. La revue ESPACES est publiée six fois par année par Groupe Espaces, une division de Serdy Media.

PROPOSITIONS D’ARTICLES. ESPACES accueille avec plaisir et attention toute proposition d’articles et de photographies. Communiquez avec le rédacteur en chef pour en discuter. Le matériel non sollicité sera retourné si accompagné d’une enveloppe affranchie. ESPACES n’est pas responsable des textes, photographies ou autre matériel envoyés à son attention. Si vous ne conservez pas la revue ESPACES pour vos archives personnelles, veuillez vous assurer de la transmettre à un ami ou de la recycler. Les opinions exprimées sont celles des auteurs et ne sont pas nécessairement partagées par l’éditeur. Certaines activités présentées dans ESPACES comportent des risques importants de blessures pour ceux et celles qui les pratiquent. ESPACES et ses journalistes, collaborateurs, photographes et les autres membres de l’équipe ne recommandent pas la pratique de ces activités aux personnes qui n’en maîtrisent pas les techniques et habiletés requises. ESPACES n’est pas responsable des informations contenues dans les publicités. Toute reproduction du matériel publié dans ESPACES est interdite sans l’autorisation de l’éditeur. La forme masculine utilisée dans cette publication désigne aussi bien les femmes que les hommes. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec 2014. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 2014.

Mai 2014 :: Vol 19 :: No 5

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COUVERTUREDécouvrez notre nouvelle chronique himalayenne (en page 54) qui risque de vous donner l’envie de visiter bientôt cette magnifique région isolée.

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10 mai 2014 espaces.ca

TOUT AZIMUTS

Quel bilan faites-vous de cette expédition?Samuel Ostiguy : C’est l'accomplissement d’un rêve, qui a demandé trois ans de

préparation et de travail. Une expérience incroyable et intense de 41 jours, dont 27 jours de progression sur le continent, incluant le Forbidden Plateau, un genre d’énorme lac gelé, qui n’avait jamais été traversé par une équipe en autonomie. Notre chemin était parsemé d’embûches : peu d’informations avant le départ, à part Google Map. Du whiteout et une faible visibilité, des crevasses, des séracs et un fort risque d’avalanche... On a réalisé l’ascension du mont Walker, le plus haut sommet de la péninsule. Puis, une partie de l’équipe a pu grimper deux sommets vierges. Idéalement, on aurait aimé que toute l’équipe puisse le faire, mais cela n’a pas été possible.

Pourquoi?François Mailhot : Après 15 jours d’expédition, je suis tombé malade. On ne sait pas

encore très bien ce que c’était, sûrement un virus à incubation très lente. J’avais une fatigue extrême. Pendant quatre jours, j’ai dormi 22 heures sur 24, sans être capable de manger et de boire. Tout cela en pleine tempête, j’étais aussi atteint psychologiquement.

Quels ont été les moments les plus difficiles de l’aventure?FM : En plus de ma maladie, j’ai également fait une chute d’environ 25 à 30 mètres,

en haut du mont Harris pendant un whiteout. J’étais encordé avec Marina et Samuel. J’ai légèrement paniqué, car Marina n’était pas loin de tomber avec moi. Si elle tombait, automatiquement Samuel suivait... Ce fut un moment fort et désorientant sur une paroi de 50 mètres qui se terminait plus bas par une crevasse. Vraiment pas accueillant! Chaque minute qui passait me paraissait comme une heure. J’ai vu Alexandre apparaitre et me demander : « Ça va Frank? » Ça m'a enlevé 50 % du stress que j’avais. Heureusement, l’équipe a réussi à me sortir de là.

SO : Nous étions séparés en deux équipes, car la veille, j’étais moi aussi tombé dans une crevasse. J’avais accumulé de la fatigue à cause de ça, mais la chute de François fut plus difficile et un moment délicat de l’expédition. C’était totalement inattendu. J’étais le dernier de cordée. Marina était dans une position précaire, à trois mètres de la falaise. C’était sur moi que tout reposait pour nous dégager, en prenant le moins de risques possible. Ce fut un beau rendez-vous avec moi-même!

FM : On a vécu de belles émotions! Le départ en voilier pour le retour vers Ushuaïa a été impressionnant. Dans le passage Drake, l’hiver commençait et les nuits étaient plus longues. Il y avait une forte concentration d’icebergs. On faisait des roulements à l’avant du bateau pour diriger et les éviter, mais on ne voyait absolument rien! Ce fut les moments les plus stressants de l’expédition.

Quelles sensations avez-vous ressenties en territoire inexploré?SO : Beaucoup de fierté individuelle et d’équipe, après tant d’efforts pour y arriver.

Beaucoup d’humilité aussi face au défi de ne pas savoir quels obstacles on allait rencontrer sur le chemin du retour. C’était beau! On était complètement séduit par

l’environnement : l’aspect grandiose et gigantesque de l’Antarctique, des couchers de soleil flamboyants, des paysages hallucinants quand on se trouvait sur les sommets...

FM : On a touché du doigt l’essence même de l’aventure. Le feeling que l’exploration était à son maximum, à tout moment. Chaque jour, avec nos cartes pas très précises, c’était une nouvelle recherche d’itinéraire. On savait que l’on devait passer par tel endroit, sans savoir où exactement. Il fallait être très prudent : chaque fois que l’on s'élevait en hauteur, la température, le type de neige, les crevasses et les risques d’avalanches changeaient.

Quels ont été les moments mémorables de l’aventure?FM : Le Forbidden Plateau est un endroit constamment dans les nuages. Mais pour

notre première journée, on a eu un magnifique ciel bleu, sans vents avec une vue incroyable sur la mer. Ce fut l’une des plus belles choses que j’ai vues de ma vie, un privilège pour nous.

SO : Il y a aussi tous ces petits plaisirs. Se retrouver le soir tous ensemble dans la grande tente, avoir des délires au milieu de nulle part. On oubliait la journée difficile et le fait d’avoir mal partout. L’un des succès de notre aventure, c’est l’équipe elle-même : partir à autant de personnes, c’est un défi et un risque, mais pour nous, ce fut une force.

Votre expédition comportait un volet scientifique, notamment sur l’adaptation du corps humain aux conditions extrêmes. Quelles sont les premières conclusions?

FM : On a pu recueillir beaucoup de données grâce à l’Astroskin, un chandail de l’Agence spatiale canadienne. Une fois par semaine, je prenais la température de chacun au réveil. On faisait aussi des tests psychologiques et de rapidité. Sur le bateau, André-Anne a fait des prélèvements de notre salive et de cheveux. Les résultats bruts seront disponibles d’ici un mois, et l'on aura davantage de réponses d’ici six mois à un an.

SO : On a quand même pu observer quelques données intéressantes, notamment au niveau de la matière grasse. On s’est rendu compte qu’on en avait peu perdu à part François qui a perdu 20 livres. Cela va être intéressant de savoir s’il y a eu des carences, en vitamines et nutriments.

Appréhendez-vous le retour « à la civilisation »?SO : C’est un retour qui va être agréable. XP Antarctik s’est construit en trois volets :

explorer, documenter et inspirer. La première phase est terminée. Le volet scientifique est en cours. On se concentre désormais sur l’inspiration : donner des entrevues et des conférences, écrire un livre, faire le montage et la production de capsules vidéos et du film documentaire. On veut toucher un maximum de personnes, aller dans les écoles secondaires, pour partager notre aventure et les faire rêver et voyager. Le projet XP Antarctik est donc loin d’être terminé. On a encore du boulot!

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XP Antarctik

ODYSSÉE POLAIRE SUR L’ULTIME CONTINENTPAR ANTOINE STAB

Partis d’Ushuaïa vers l’Antarctique, les six Québécois membres de l’expédition XP Antarctik ont atteint l’objectif de parcourir une région inexplorée pour y gravir des sommets vierges. Samuel Ostiguy et François Mailhot, deux membres de l’équipe, nous racontent leur 41 jours d’aventure et d’exploration en terres australes.

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14 mai 2014 espaces.ca

POUR LE COMMUN DES MORTELS, aller coucher dehors en plein mois de février au nord de Chibougamau est une pure folie. En tentant l’expérience durant cinq jours sur la « migration » des quatre membres du projet Karibu, j’ai dû sortir de ma zone de confort dans tous les sens du terme.

Mes aptitudes en camping d’hiver étaient plutôt maigres avant d’aller rejoindre les Karibus. Mon expérience se résumait à quelques petites nuits, ici et là, où je n’avais jamais dormi bien loin d’un lieu pour me réchauffer. En me levant, la veille de mon départ, je me suis demandé pourquoi je quittais le confort de mon nouveau lit pour aller me donner le la misère. La réponse est venue rapidement : le gout de l’aventure, de la découverte et du dépassement de soi vaut bien plus que le confort!

C’est ce même gout de l’aventure qui a poussé les quatre aventuriers du projet Karibu, Jacob Racine, Bruno-Pierre Couture, Sébastien Dugas et Marie-André Fortin, à se lancer sur les traces de cinq aventuriers, André Laperrière, Claude Duguay, Robert Piché, Robert Quintal et Louis Craig, qui, en 1980, qui avaient traversé le Québec en ski de fond. « Quand j’ai entendu parler de cette expédition, c’est venu frapper mon imaginaire. Ça démontrait que c’est possible de faire des expéditions gigantesques chez nous. Je pouvais faire ça dans ma cour. Pas besoin d’aller au Népal ou en Antarctique », lance Jacob Racine.

Pour cette équipe de guides, l’aventure est avant tout humaine et dès le départ, il était primordial d’inclure une

femme dans l’équipe afin de former une équipe diversifiée, soutient Jacob. « Les femmes ne pensent pas de la même façon. Ça change la perspective du groupe et ça enrichit l’expérience », dit-il. Même son de cloche de Sébastien Dugas : « C’est important qu’il y ait une diversité dans une équipe. Ça permet de remettre en question des acquis et ça nous force à voir ce qu’on pourrait faire autrement. Ça nous permet d’en apprendre sur nous-mêmes et sur les autres. Dans une équipe, c’est bénéfique d’avoir une fille et des gens différents. »

Et ils sont tous sont bien différents les Karibus! Une chose les unit : la passion du plein air. Mais avant de devenir des guides, ils sont passés par des chemins forts différents. Il y a Jacob, le leader naturel, père d’un petit gars de trois ans et l’ainé du groupe (37 ans), qui a travaillé dans les communications avant de devenir guide. Bruno-Pierre, c’est l’ingénieur hyperactif de 27 ans, qui cherche à optimiser tout sur son parcours et qui de temps à autre lance un proverbe « ouzbek », tel que « le confort est l’énergie de celui qui ne veut pas relever de défis ». La charmante Marie-Andrée (33 ans) représente l’équilibre du groupe. Forte d’une expérience de sept ans d’enseignement au primaire, c’est elle qui doit tempérer – et subir – la surdose de fougue des « p’tits » gars. Et il y a Sébastien (33 ans), la force tranquille du groupe, qui médite sur l’environnement qui l’entoure et réfléchit toujours longuement avant de répondre savamment à une question banale.

Partis de Montréal en pleine tempête le 27 décembre

dernier, entourés de gadoue et de neige brune, les Karibus ont emprunté le P’tit train du Nord jusqu’à Val-David. Puis, les villages se sont distancés et la forêt mixte a laissé sa place à la grande forêt boréale. Seuls quelques petits bastions, forts accueillants, restaient alors sur leur passage avant de franchir la frontière de la civilisation.

C’est lors de leur arrêt à Chibougamau que je suis allé les rejoindre. André Laperrière, de l’expédition de 1980, était venu à leur rencontre. « Ça faisait longtemps qu’on attendait que l’expédition soit rééditée! », lance le cascadeur qui avait tenté de traverser le Québec en solo, en vain, dans les années 90. « À l’époque, on pensait que cette aventure pouvait devenir un classique comme les expéditions qui mène au Pôle Nord. » Dès le début du projet, les Karibus ont contacté les aventuriers de 1980 pour partager ce précieux moment avec eux et recueillir le maximum d’informations pour mener leur projet à terme. Un documentaire tissant des liens entre les deux générations de grands voyageurs est d’ailleurs en tournage.

Pendant cet arrêt à Chibougamau, l’équipe en a profité pour se reposer, réparer les bris d’équipement et faire le plein de victuailles. La bouffe, c’est le carburant qui leur permettra d’atteindre leur objectif. Chaque jour, ils doivent engouffrer entre 7 000 et 9 000 calories. Ce dernier ravitaillement en zone urbaine leur garantit une autonomie de 25 jours… et la plus grosse charge qu’ils auront à tirer. Selon leur poids et leurs aptitudes physiques, chaque Karibu prend le départ avec un traineau rempli de 150 à 200 livres de matériel!

Quelques kilomètres à l’extérieur de Chibougamau, nous chaussons enfin les skis sur le lac de la Belle-Baie. Guillaume Raby, un pompier forestier du coin, nous accompagne en ski de fond. Il a décidé de jouer au « sherpa boréal » en tirant d’abord le traineau de Jacob, d’une charge de plus de 200 livres. À la première petite butte, il bloque sec et lance en riant : « Vous allez capoter dans les Otish! »

Je n’ai que 100 livres de matériel à trainer et je trouve l’épreuve intense. De plus, la clé en camping d’hiver est de rester au sec… Plus facile à dire qu’à faire avec une telle charge à trainer quand on veut suivre des Karibus bien rodés, qui ont près de cinquante jours de ski hors-piste derrière la cravate. Une chance que le relief est plat!

En fin de journée, nous atteignons le fond du lac Galloway et nous installons le campement dans une tourbière pour la nuit. Nous tapons d’abord la neige à l’endroit où seront dressées nos tentes. Puis, dès qu’elles sont montées, les bruleurs s’allument pour faire fondre la neige et étancher notre soif. L’eau bouillante servira aussi à réhydrater nos soupers lyophilisés : du chili pour les Karibus et du bœuf Stroganoff pour moi.

Avec l’abondance de bois mort aux alentours du campement, nous décidons de faire un petit feu en profitant d’un splendide lever de lune. Après une grosse journée dans le corps, on se couche vers 20 h 30 pour refaire le plein d’énergie. En cette première nuit, je me demande si je serai en mesure de bien dormir.

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espaces.ca mai 2014 15

Par chance, il fait chaud pour la période de l’année : seulement -20 degrés!

Après quelques heures de sommeil, je me réveille un peu humide et je commets l’erreur de ne pas remédier immédiatement à la situation. Le reste de ma nuit a été misérable... Pour vivre dehors, et particulièrement quand on le fait pendant 120 jours, il faut être en mesure de résoudre ses problèmes sur-le-champ, souligne Marie-Andrée. « Dès que tu as un besoin, tu dois le combler, dit-elle. Manger, boire, avoir trop chaud, trop froid, être fatigué, il ne faut négliger aucun de ces aspects. Il faut chercher à améliorer son sort continuellement. » Ainsi, la zone de confort ne cesse de grandir au fil de l'aventure. « Avec le temps, le corps s’adapte, on développe des trucs, on utilise le matériel d’une meilleure façon. Au lieu de subir, on le vit. On s’approprie l’hiver », ajoute Jacob. Selon Sébastien : « Ce qui est le fun de vivre dehors, c’est qu’on revient à la base. Il faut être bien habillé, bien manger, bien dormir et de se gérer à travers tout ça. Essentiellement, c’est juste ça! », dit-il.

Pour les quatre guides diplômés du Cégep de Saint-Laurent, le camping d’hiver est un jeu d’enfant. Rien ne semble difficile et rien ne semble inquiétant. C’est lorsque l’environnement est hostile, comme en hiver, ou dans les moments critiques, lors de situation d’urgence, que l’on se rend compte à quel point l’expérience et les habiletés techniques comptent. Même si le froid en rebute plusieurs, les techniques pour profiter du camping en hiver sont à la portée de tous, estime Bruno-Pierre. « En suivant un cours de guide d’aventure, on a appris à travailler dehors. On a l’équipement, les connaissances et le rythme pour vivre ça aisément. » Pour lui, c’est plus qu’un loisir, c’est un mode de vie : « Cette aventure me

permet de faire ce que j’aime, être en plein air et jouer dehors. C’est comme ça que je vois la vie! », ajoute-t-il.

Jour 2 : contre le ventLa deuxième journée commence en force avec une

ascension de près de six kilomètres pour atteindre le lac Waconichi. Une fois arrivés au lac, on constate que le vent vient du nord-ouest et que l’on ne pourra pas sortir nos cerfs-volants pour se faire tracter. En plus de ce vent de 30 km/h et d'une température de -20 degrés, la neige abrasive donne l’impression de monter continuellement une côte.

Même si le travail est plus difficile, j’entre dans ma « zone » et j’avance avec acharnement contre le vent, un pas à la fois. La veille, tandis que le soleil était radieux, j’avais pourtant beaucoup plus d’appréhensions. J’avais l’impression de lutter contre les éléments, et plus particulièrement contre le froid. Étrangement, le vent nordique m’a aidé à trouver un équilibre. Au lieu de lutter contre les éléments, je commence à en faire partie. L’effort devient alors un lieu de recueillement. Je profite de chaque instant qui me permet de découvrir un nouveau territoire. Sans le savoir, je viens de franchir une barrière psychologique qui me permet de progresser avec plus de confiance et de légèreté au cours des prochains jours.

En fin de journée, j’aperçois Jacob au loin qui cale profondément dans la neige sans ses skis. En le rejoignant, il m’explique qu’il a brisé une fixation. Il sort un ski de rechange et c’est ainsi que la journée se termine. J’ai les jambes lourdes et je suis content qu’on s’arrête enfin, vers 16 h 30, pour ériger notre campement à l’abri du vent, sur le lac Waconichi. Alors que les Karibus s’en étaient jusque là tirés sans ampoules, j’ai les deux talons bien remplis après

seulement deux jours!Le lendemain, le vent a baissé et j’embarque dans la

routine de la migration vers Kuujuaq. Levés à 7 h, on fait bouillir de l’eau pour nous réchauffer le corps et pour hydrater notre gruau. De son côté, Bruno-Pierre, un ogre malgré ses 120 livres, ajoute un peu de riz (son mets préféré) à son mélange. Après le déjeuner, on brosse l’humidité accumulée sur nos sacs de couchage et sur nos tentes, on réchauffe les chaussons de nos bottes de ski dans notre manteau, on met de la crème solaire et on hydrate notre visage pour contrer les engelures et on plie bagage. Vers 9 h, les peaux de phoques sont sur nos skis (qui nous servaient de piquets de tente!) et c’est parti pour une autre journée vers le nord.

En dépit de la convivialité du campement, tout le monde entre dans sa bulle quand vient le temps de skier. Déterminés à atteindre leur objectif, les Karibus prennent rarement de pauses imprévues. Je dois donc garder le rythme pour ne pas me laisser distancer. À 11 h, c’est le temps de la pause matinale d’une quinzaine de minutes, pendant laquelle les Karibus carburent au gâteau Reine Élisabeth. Puis à 13 h, on s’arrête pour diner. Des nouilles instantanées et du jambon pour eux. Du salami, des noix et du fromage pour moi. Environ 45 minutes plus tard, c’est reparti jusqu’à 16 h, où l’équipe se rejoint pour déterminer combien de temps elle veut encore skier. À 17 h, on s’arrête pour monter le campement pour la nuit. On fait fondre de l’eau, on mange et on discute. Entre 20 h et 20 h 30 tout le monde est bien au chaud dans son sac de couchage.

Après trois jours de lacs, nous pénétrons maintenant dans un secteur forestier et le changement de paysage

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TOUT AZIMUTS

L'ASSOCIATION CANADIENNE DES GUIDES DE MONTAGNE (ACMG) VA ÉTENDRE SES OPÉRATIONS DANS L'EST DU PAYS À COMPTER DE CE PRINTEMPS. À l'heure actuelle au Québec, l'association compte seulement une poignée de membres. L'organisme, traditionnellement présent dans l'ouest, veut répondre à la demande croissante et mieux représenter les guides de tout le pays. L'association donne des formations qui touchent à la fois l'escalade sur roche et sur glace, les randonnées ainsi que le ski hors-piste. « Historiquement, les guides sont présents depuis 100 ans en Alberta et en Colombie-Britannique », affirme le président de l'ACGM, Marc Ledwidge.

Depuis son entrée en fonction à la fin de l'année dernière, Marc Ledwidge a voulu innover et avoir davantage de membres dans tout le Canada. C'est pour cette raison que l'association va prendre de l'expansion en Ontario, au Québec et dans les Maritimes. Il y aura notamment une première formation qui se donnera en mai dans les Laurentides. « Le défi sera d'amener des formateurs dans l'est du pays, mais à plus long terme, nous aurons des gens sur place », précise-t-il. Déjà, les membres du Québec ont signifié un intérêt pour une plus grande disponibilité des formations. Il pourrait y avoir une entente entre l'association et la Fédération québécoise de la montagne et de l'escalade (FQME), afin de reconnaitre des brevets, ce qui éliminerait certaines étapes de certification. Cela pourrait aussi toucher ceux qui travaillent dans des gymnases d'escalade. Mais tout est encore au stade des discussions entre les deux groupes.

Pour Dominic Asselin, qui est à la fois guide et membre de l'ACMG, cette expansion signifie que son métier pourra enfin être reconnu : « On est souvent vu comme des gens qui occupent un emploi d'été, ou qui n'ont pas de vrais métiers », dit-il. Le grimpeur a longtemps milité pour que l'association puisse agrandir ses activités. « C'est sûr que d'avoir une association professionnelle, qui est reconnue à l'international, qui offre une formation provenant des universités, ça va aider à faire reconnaitre le métier face aux institutions et aussi face aux clients. » Dominic Asselin espère qu'à plus long terme, il y aura un effet d'entrainement, et que les guides pourront mieux vivre de leur travail. Avec des clients plus sensibilisés aux avantages d'avoir un guide qualifié, cela pourrait créer une demande plus grande pour être accompagné par des gens compétents. À l'heure actuelle, des Québécois utilisent parfois les services de guides étrangers pour des voyages, alors qu'ils pourraient être encadrés par des gens de la province, déplore-t-il.

La réputation des guides québécois dans le monde pourrait aussi bénéficier de cette présence renforcée de l'ACMG, pense Dominic Asselin, avec ce qu'il compare à une certification comme une reconnaissance ISO dans d'autres domaines. « Toutes les personnes à qui j'ai parlé voudraient bien qu'on puisse offrir des cours dans l'est, des certifications pour faire évoluer le métier de guide. Par exemple, dans les Chic-Chocs, il y a des gens qui travaillent en tant que guide, mais les options pour développer le métier sont limitées », soutient le président de l'ACMG. Y aura-t-il une demande croissante pour les guides de montagne? « Tout à fait! », répond Marc Ledwidge. Avec une population vieillissante, il estime qu'il y a de plus en plus de gens qui auront du temps pour grimper et aller en montagne.

L'ACMG ÉTEND SES OPÉRATIONS VERS L'EST PAR DAVID SAVOIE

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PAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE

VOUS NOUS AVEZ POSÉ VOS QUESTIONS VIA LES RÉSEAUX SOCIAUX. VOICI NOS RÉPONSES À VOS INTERROGATIONS :

Pourquoi avons-nous parfois un point de côté lorsque l’on court? par Marie C.Cette douleur aigüe qui apparait lors d’un effort intense, le plus souvent localisée sous les côtes au niveau de l’abdomen, mais également parfois à l’épaule autour de la clavicule, est passagère et anodine. Il s’agit d’une crampe due à une mauvaise oxygénation des muscles intercostaux et abdominaux. Afin de prévenir l’apparition des points de côté, il vaut mieux avoir l’estomac léger avant l’effort, bien s’échauffer et veiller à adopter une bonne respiration basée sur des inspirations/expirations régulières. Si la douleur persiste, on peut également se pencher en avant et expirer profondément.

Pourquoi certaines personnes se font plus piquer par les moustiques que d'autres? par Annick G.Parce que les moustiques sont davantage attirés par leur odeur corporelle! Sueur, respiration et certains composants de crèmes hydratantes ou de shampoings dégagent de forts signaux olfactifs dont les moustiques raffolent! Les femelles, qui sont les seules à piquer, repèrent leur proie grâce à ses signaux sur une distance de plusieurs dizaines de mètres. Elles choisissent donc leurs victimes parmi les êtres vivants (humains et animaux) ayant la température corporelle la plus chaude et les odeurs les plus attirantes pour elles. En randonnée ou en camping, essayez donc de garder une bonne hygiène, sans toutefois vous bombarder de parfums ou de déodorants!

Pourquoi dit-on que manger de la neige peut déshydrater? par Julie L.Deux raisons à cela : tout d’abord la neige légère contient peu d’eau, qui est de surcroit déminéralisée et n’apporte que peu de nutriments et d’hydratation. Deuxièmement, la neige tombée au sol contient des bactéries qu’on ingère en la buvant et qui peuvent créer des maux de ventre et des diarrhées, source de déshydratation. Il est donc vrai que la neige n’hydrate pas efficacement l’organisme et qu’elle peut même conduire à la déshydratation de celui qui la boit. En cas de survie hivernale, il est donc recommandé de faire fondre la neige jusqu’à ébullition avant de la boire.

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20 mai 2014 espaces.ca

TOUT AZIMUTS

LES ESSENTIELS///PAR CHRISTIAN LÉVESQUE

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22 mai 2014 espaces.ca

DANS UNE AVENTURE QUI A DURÉ PRÈS DE 48 HEURES, YANNICK GIRARD ET LOUIS ROUSSEAU SONT PARVENUS EN FÉVRIER DERNIER À GRIMPER LA VOIE SENS UNIQUE, EN AFFRONTANT DES CONDITIONS PARTICULIÈREMENT BRUTALES.

Plusieurs grimpeurs ont tenté de relever ce défi dans le passé, mais personne n’avait encore réussi l’exploit. Ouverte en 1974 par Claude Bérubé et Stephan Frick, la voie se trouve dans un secteur éloigné des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, à Charlevoix. Pour y parvenir, il faut faire plusieurs kilomètres en ski et en raquette pour atteindre le pilier de roche qui mesure de plus de 200 mètres de haut. Même en été, la voie est rarement tentée.

Cette ascension hivernale, Yannick Girard la caressait depuis 2005. Ce mur avait attiré son attention à cette époque, et un an plus tard, il faisait la première ascension hivernale d'une autre voie, tout près, la Face ouest, moins difficile que Sens unique. Au cours des dernières années, il a donc peaufiné sa technique en escalade mixte pour ce projet. Déjà habitué aux longues voies (notamment en Patagonie), il lui fallait le partenaire idéal pour cette aventure. Louis Rousseau était le candidat tout indiqué. L'alpiniste québécois a tâté des sommets comme le Nanga Parbat et le Broad Peak. Le froid lui est familier, tout comme les efforts prolongés et brutaux.

Les deux grimpeurs désiraient faire l'ascension en style alpin : soit parvenir au sommet et redescendre le plus rapidement possible, en une seule poussée. Lors de la journée de l'ascension, la météo n'a toutefois pas été clémente. Le mercure oscillait entre -19 et -28 degrés Celsius, avec des vents violents et des bourrasques de neige pour agrémenter le tout. Le froid a été si intense, que même plusieurs jours après leur succès, Yannick Girard avait encore des doigts et orteils engourdis! « Le plaisir n'est pas arrivé sur le coup, je ne le cacherai pas! », dit-il.

L'approche prit plus de sept heures en ski pour arriver près de la base de la paroi, sur une neige glacée qui ne supportait pas leur poids. Il leur fallait encore enfiler des raquettes pour parvenir au pied du mur. De là, les aventuriers ont amorcé la section d'escalade. Ils ont grimpé jusqu'à la noirceur, avant d'établir un bivouac. Le lendemain, une des longueurs difficiles les attendait : la partie plus déversante de la voie, impressionnante et exposée. Les grimpeurs sont arrivés au sommet, et ils ont donné la cote de M6+ A1 – ce qui signifie aid climbing, parce qu’ils ont tiré à deux reprises sur des protections. « Si l'on avait pris le temps de faire tous les mouvements, on n'aurait pas eu à tirer sur la protection, et la voie aurait été M7 au lieu d'être une M6+ », soutient Yannick Girard, mais le duo voulait avancer rapidement. Et l'escalade ne s’est pas faite complètement avec des piolets : les deux athlètes devaient constamment se résoudre à mettre de gants pour faire certaines portions de fissures.

Selon Yannick Girard, cette ascension est la démonstration qu'il existe au Québec un terrain d'aventure pour l'alpinisme tel qu'il se pratique à Chamonix ou encore en Alaska, dans une moindre mesure. « L'escalade mixte et l'alpinisme, c'est encore marginal, ça inspire peut-être un peu plus l'élite, mais ça ouvre les horizons, explique Yannick Girard. Pour les Québécois, ce n'est pas encore la grosse affaire, grimper des voies de roche l'hiver, mais ça fait un peu sa place dans l'imaginaire ». Un film, réalisé par Ian Bergeron, devrait être mis en ligne au cours des prochains mois. La logistique pour le tournage a mis un certain poids sur le projet, mais pour les grimpeurs, cela permettra de mieux faire connaitre le potentiel du Québec pour la grimpe en hiver.

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fait du bien. Déjà, on remarque que les arbres se font plus petits. Dans une mer de conifères, où les cours d’eau se succèdent, je ressens pleinement le territoire. J’ai pris son rythme. Je skie la forêt boréale!

Traverser en ski plus de 2000 km à travers le Québec, c’est une façon unique de vivre au rythme d’un territoire immense, mentionne Sébastien Dugas. « On traverse le Québec à travers ses plans d’eau, ses milieux forestiers, mais de le faire en ski impose un rythme lent, ce qui rend le périple encore plus intéressant, car ça nous force à vivre le territoire et ça nous permet de découvrir pleins de petits détails », dit-il.

Nous empruntons un sentier de motoneige jusqu’à la Baie-du-Poste, un embranchement du lac Mistassini, le plus grand lac naturel du Québec. Le paysage est grandiose. La température a baissé et en plein milieu de la journée, il ne fait pas plus de -25 degrés. Cette température est presque la bienvenue lorsque l’on fait un effort soutenu. Mais, le pire ennemi des Karibus – le vent – est également de la partie. En plus du risque d’engelures, il ralentit grandement la progression du groupe. Vers 15 h 30, la fatigue s’empare de moi. D’un côté, Jacob me dépasse allègrement. Puis c’est Sébastien, qui file à toute allure sur ma gauche, malgré l’énorme charge qu’il traine. Ouf! Je me demande où ils trouvent l’énergie à cette heure. « C’est toujours un bon travail physique, mais c’est moins dur qu’au début », souligne Jacob.

À 16 h 30, les gars proposent à Marie-Andrée de continuer à skier trois kilomètres ou de s’arrêter derrière l’ile à une centaine de mètres. Exténuée, tout comme moi, elle choisit le plan à proximité. Je suis bien content de son choix. Dès que la tente est montée, elle va se coucher pour refaire le plein d’énergie.

En soirée, Bruno-Pierre s’étire longuement, car des maux de dos commencent à le déranger. Alors que les gars veulent souvent pousser la machine un peu plus, « Marie-Andrée nous force à mettre la pédale douce, ce qui fait qu’on est en forme tous les jours », dit-il. Et comme il reste près de 1 000 km à parcourir à ce marathon, mieux vaut prendre soin de son corps!

Je dors comme un bébé. Je me lève rapidement pour profiter du lever de soleil avec Sébastien. La réparation d'un bruleur et une entrevue à la radio repoussent notre départ à 10 h. C’est avec le sentiment du travail accompli que je franchis les sept derniers kilomètres qui nous mènent à la communauté crie de Mistissini. Comme tout projet d’envergure, traverser le Québec en ski semble démesuré, mais le pas le plus difficile à faire, c’est le premier. En y allant un pas à la fois, un jour à la fois, tout parait plus facile et réalisable. Parcourir 80 km en ski hors-piste et coucher cinq jours en camping d’hiver semblait une bonne épreuve pour moi. Une fois ces cinq jours terminés, j’y serais bien allé pour cinq autres jours, question de faire durer l’aventure.

En quittant les Karibus, j’imagine tous les paysages grandioses qu’ils découvriront au cours des deux prochains mois. Nitchiquon, Naococane, Brisay, Caniapiscau, Kuujjuaq. Juste les noms, dont plusieurs m’étaient inconnus jusqu’à tout récemment, me font rêver. Découvrir lentement un territoire qui s’étend sur trois zones climatiques, en observant toutes les nuances dans la gradation de la nordicité de la forêt mixte à la toundra arctique, ça fait rêver.

Deux semaines après les avoir quittés, près de la rivière Témiscamie, le froid intense et la grande quantité de neige au sol ont ralenti leur avancée quotidienne à près de 11 km au lieu des 18 km prévus. Comme les défis n’arrivent jamais seuls, la quantité de nourriture avait mal été prévue lors de leur dernier ravitaillement et ils devront faire de plus grosses journées pour atteindre leur prochain ravitaillement à temps. Pour eux, c’est la vraie « expédition » qui commence, alors qu’ils sont désormais complètement isolés du reste du monde, mis à part trois ravitaillements, pour le meilleur et pour le pire. C’est dans ces moments difficiles que la dynamique de groupe prend une importance capitale.

La réussite de leur défi dépendra de leur capacité à surmonter ces épreuves. Ils devront également être en mesure de franchir les rivières aux Feuilles et Caniapiscau avant que le printemps ne transforme les glaces en torrent. Mais peu importe le résultat, l’essentiel, c’est de s’amuser. « C’est comme si l'on avait juste ouvert la porte de la maison et qu’on serait partis jouer dehors! », explique simplement Marie-Andrée.

MERCI : L'équipement de camping d'hiver et de ski hors-piste nécessaire pour réaliser ce reportage a été gracieusement prêté par MOUNTAIN EQUIPMENT CO-OP (mec.ca).

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Projet Karibou 2 000 KM (!) en ski de fond

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Lors de l’annonce de votre recrutement dans une équipe du World Tour, vous disiez accomplir un rêve. Êtes-vous redescendu de votre nuage?

Mon rêve est enfin devenu réalité! Depuis deux mois, je roule 25 heures par semaine… souvent sous la pluie. Le petit nuage est bien parti! Même si je n’ai pas encore fait beaucoup de courses, j’ai hâte de pouvoir participer à celles qui arrivent, notamment les courses classiques du printemps. Les trois premiers mois de l’année ont beaucoup été consacrés à l’entrainement et la préparation de la saison, mais depuis le début du printemps, ça pédale beaucoup plus vite.

Comment se sont déroulés votre préparation hivernale et les stages avec l’équipe Europcar?

J’avais un peu peur de la charge de travail plus intense. J’étais dans l’inconnu et je m’attendais à être rapidement « dans le rouge » et hors de ma forme. Le premier stage, en décembre, ç'a été compliqué, car je suis arrivé en Europe seulement la veille, après 22 heures de voyage. Le lendemain matin, on partait rouler cinq heures à plus de 2 500 mètres d’altitude. Le reste de la semaine fut de la même intensité. Ce fut dur, mais j’ai réussi à passer à travers. Le deuxième stage, en janvier, s’est très bien passé. Je suis arrivé en Europe, une semaine et demie en avance. J’ai eu le temps de bien rouler avant. Je m’en suis mieux sorti.

Comment s’est déroulée votre intégration? Tout s’est très bien passé. J’ai senti que j’arrivais dans une équipe prête à

m’accueillir, qui en avait déjà l’habitude, comme ce fut le cas avec David Veilleux il y a quelques années. Les stages sont pratiquement les seuls moments de l’année où tous les membres de l’équipe sont réunis. Cela permet de voir des coureurs avec qui tu rouleras moins par la suite. C’est donc un bon moment pour rencontrer et connaitre tout le monde.

Après avoir participé à plusieurs courses du World Tour, quels changements avez-vous pu observer par rapport aux années précédentes?

Pour l’instant, j’ai surtout couru des courses de préparation, mais les quelques épreuves Pro Tour auxquelles j’ai participé ont été les plus dures de

toute ma carrière. Ça ne roule pas forcément plus vite, c’est la même vitesse sur toutes les courses, mais sur le circuit Pro Tour, les distances de course sont plus longues. Question logistique, préparation et encadrement, tout est aussi plus professionnel. Tout ce que tu as à penser, c’est de mettre tes souliers dans ta valise avant de partir. Après ça, tu embarques dans le bus et toute l’organisation autour de toi se met en marche! Pour le moment, mon rôle est d’aider l’équipe et de rouler correctement. Mon ambition est d’apprendre mon métier au contact des meilleurs coureurs.

Y a-t-il des épreuves auxquelles vous aimeriez participer dès cette année? Je suis sur le programme de toutes les Classiques en Belgique. On est

environ 10 coureurs pour toutes ces épreuves. J’ai donc 80 % de chances de les faire presque toutes. Si je roule moins bien, je vais peut-être en sauter quelques-unes. Je vais courir les courses que j’ai toujours rêvées. C’est dur d’en demander plus! Je n’ai pas d’autres courses en tête. Pour les Grands Tours (NDLR Tour d’Italie, Tour de France et Tour d’Espagne), j’ai moi-même demandé de ne pas en faire cette année, parce que je sens que je ne suis pas prêt. En plus des Classiques, je suis aussi très impatient de refaire les Grands Prix Cyclistes de Québec et Montréal, en septembre. J’ai couru deux fois à Québec, une fois à Montréal et il n’y a rien qui puisse décrire la sensation que ça procure : pourvoir courir devant sa famille sur des courses qui font partie du plus haut niveau mondial, voir les pancartes d’encouragement à ton nom et les gens crier à ton passage. C’est un feeling incroyable! En plus, ce sont deux très belles courses, avec une très bonne organisation et une logistique impeccable. De plus en plus de coureurs veulent venir sur ces courses, car ils savent que c’est une belle course, où l’on est bien reçu.

Intégrer l’équipe du Canada pour participer aux championnats du monde, c’est quelque chose auquel vous aspirez?

Oui! Cela m’arrive d’y penser quelquefois, mais pas tout le temps. Si l'on me sélectionne, j’irai avec grand plaisir, mais cela dépend quel rôle j’aurai. Si c’est pour aider Ryder Hesjedal (vainqueur du Tour d’Italie en 2010, 6e sur le Tour de France 2010) pourquoi pas? Mais y aller sans véritables ambitions, juste pour finir la course, ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse. En revanche, je voudrais bien participer au Grand Prix cycliste de Saguenay et au Tour de Beauce avec l’équipe nationale, parce que je serais au Québec pendant cette période. Cette année, j’aimerais aussi faire les Jeux du Commonwealth, pour vivre l’expérience d’une compétition comme celle-là.

Et les Jeux olympiques, au Brésil en 2016? Oui, vraiment! Beaucoup de gens parlent du Tour de France, comme

l’épreuve reine en cyclisme, mais il en existe plein d’autres tout aussi intéressantes. D'ailleurs, le Tour de France et les autres grands Tours restent des compétitions avec des expériences similaires à d’autres courses du calendrier. En revanche, participer aux Jeux, c’est une expérience totalement différente, que j’aimerais connaitre. La course olympique reste une course comme une autre, mais j’espère pouvoir dire un jour : « Je suis un olympien »!

Comment jugez-vous l’évolution du cyclisme professionnel québécois? Il s’améliore. Il n’y a qu’à voir comment des gars comme David, François

Parisien (NDLR : membre de l’équipe UCI World Tour Argos-Shimano en 2013) ou Guillaume Boivin (NDLR : actuel coureur l’équipe UCI World Tour Cannondale) sont allés aussi loin. Cela démontre que les Québécois et les Canadiens méritent pleinement leur place. On n’est pas juste une gang de joueurs de hockey!

En signant avec l’équipe française Europcar, à la fin 2013, le Québécois Antoine Duchesne entre cette année sur le circuit World Tour, la première division du cyclisme mondial. Le jeune coureur de 23 ans, natif de Saguenay, nous confie son état d’esprit, son rôle dans l’équipe et ses ambitions. Loin de vouloir suivre les traces du jeune retraité David Veilleux, il veut surtout apprendre et trouver sa propre voie parmi l’élite du cyclisme mondial.

/// ENTREVUE ANTOINE DUCHESNE

DANS LA COUR DES GRANDS

PAR ANTOINE STAB

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UNE ALLERGIE ALIMENTAIRE PEUT-ELLE CONSTITUER UN FREIN AUX VOYAGES? DANS CERTAINS CAS, ELLES COMPLIQUENT BIEN LES CHOSES. MAIS ALLERGIES ET INTOLÉRANCES ALIMENTAIRES SONT CONCILIABLES AVEC L’AVENTURE. À CONDITION DE PARTIR BIEN PRÉPARÉ!

Tim Haveman est atteint de la maladie cœliaque; une intolérance au gluten. Pour lui, manger sans gluten est une obligation. Une simple bouchée de pain ou une croustille de blé et il souffrira de désordres digestifs, d’extrême fatigue et même de malaises dans les heures qui suivent. Le diagnostic de sa maladie, il y a huit ans, a changé sa vie : nouveau régime alimentaire, restrictions drastiques et importante sensibilisation auprès de ses proches. Jeune officier d’artillerie dans les Forces canadiennes, il a dû également quitter son poste, puisqu’il n’est plus capable de manger les rations conventionnelles fournies aux soldats en entrainement et sur le terrain. Il n’est plus tout à fait comme les autres…

Malgré ses nouvelles habitudes de vie, rien n’a altéré son gout pour l’action et l’aventure. Ses montagnes Rocheuses natales demeurent son terrain de jeu préféré pour de longues randonnées en arrière-pays, agrémentées de tortillas de maïs, de salades de riz ou encore de chili… sans aucune trace de blé, bien sûr : « Il faut accepter que nos choix de voyage soient plus restreints, que beaucoup de choses soient influencées par notre régime alimentaire et que ça influence aussi la vie des gens qui voyagent avec nous », explique-t-il. Malgré sa maladie, Tim s’en va ce printemps au Pôle Nord en ski de fond dans le cadre d’une expédition caritative menée par des vétérans de l’armée. Les personnes allergiques ou intolérantes doivent simplement mieux préparer leur voyage que les autres, selon lui : « Avec les années d’expérience et un réseau de contacts, j’ai appris à repérer les destinations et les compagnies aériennes qui proposent des repas sans gluten. Il faut cependant rester hypervigilant sous peine d’inconfort en voyage. Le plus

dur, c’est de s’imposer une hygiène de vie exigeante à laquelle aucune exception ne peut être permise ». Pas même une petite bière (d’orge en général, contenant donc du gluten!) après une longue journée d’expédition…

Près de 4% de la population québécoise est atteinte d'une allergie alimentaire. Un nombre en constante augmentation avec 18 % des enfants allergiques de plus dans les dix dernières années. Si l’absorption de gluten ou de lactose provoque un sérieux mal-être aux personnes intolérantes, certaines allergies plus importantes peuvent conduire à de graves crises (digestives, cutanées, cardiaques), voire même à la mort en cas de non-injection d’adrénaline. « C’est pourquoi nous ne lésinons pas sur les mesures de prévention, le contrôle des ingrédients et la formation des cuisiniers locaux dans le cadre de nos séjours », explique Julie Betelu de l’agence de voyages d’aventures Karavaniers. Elle estime qu’environ un client par groupe (une personne sur huit en moyenne) déclare une quelconque intolérance ou allergie alimentaire. « Les destinations touristiques comme le Pérou, le Népal ou la Tanzanie connaissent plutôt bien la problématique et offrent facilement des alternatives de repas aux voyageurs allergiques. C’est par contre plus délicat en Mongolie ou même au Maroc où nous sommes parfois confrontés à des restaurateurs et des familles d’accueil de groupes qui ne comprennent pas l’importance de bien trier les aliments ni les conséquences que peuvent avoir des noix dans la soupe d’une personne allergique! » La présence d’un voyageur allergique dans un groupe demande donc une extrême vigilance : « Notre équipe décortique toutes les étiquettes des aliments qui serviront en expédition, comme les barres tendres », continue Julie Betelu. Il nous est même arrivé un jour de demander à tous les membres d’un groupe de ne pas s’approcher d’une participante sévèrement allergique aux arachides lors de la pause collation. C’était une question de vie ou de mort pour elle! » Cette charge supplémentaire de temps et d’organisation pour les agences de voyages n’a pas encore affecté le prix des séjours. « On y réfléchit sérieusement, dit Julie Betelu, car on estime que les repas d’un voyageur allergique coutent entre 60 $ et 75 $ de plus par semaine par rapport à un client non allergique. » Il faut dire

DÉJOUER LES ALLERGIES ALIMENTAIRES EN VOYAGEPAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE

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que la plupart des professionnels québécois d’expéditions font appel aux cuisines d’Happy Yak pour préparer des repas lyophilisés sur mesure, dont le cout est alors plus cher de deux dollars par rapport aux produits traditionnels. Sans gluten, sans protéine de lait, sans œuf ou sans noix, les ingrédients de chaque sachet sont minutieusement inspectés par Christine Chénard, nutritionniste et fondatrice d’Happy Yak : « Les clients allergiques m’appellent et je discute avec eux de leurs besoins et des spécificités de leur alimentation », explique-t-elle. « J’adapte ensuite mes recettes au cas par cas et travaille conjointement avec mes fournisseurs afin d’intégrer des ingrédients qu’ils toléreront. Ce n’est pas toujours rentable

de passer du temps sur certaines commandes, mais j’essaye à ma façon de permettre aux gens de partir en voyage sans trop de soucis. »

Les personnes allergiques réussissent ainsi de plus en plus à abolir les contraintes logistiques qui se dressent devant leurs rêves d’aventure : « Avec l’ampleur que prend le phénomène, surtout chez les jeunes générations, c’est une réalité à laquelle nous devons nous habituer », constate François-Xavier Bleau de l’agence d’expéditions Terra Ultima. « Nous avons eu plusieurs cas de personnes souffrant d’allergies sévères lors de nos treks au Kilimandjaro. Puisqu’il arrive souvent dans un groupe des personnes végétariennes ou qui ont des préférences alimentaires, nous essayons de traiter chaque individu selon ses besoins. » Et si cela devenait normal d’être un cas particulier?

8 CONSEILS POUR BIEN PRÉPARER SON VOYAGE :

- Portez une identification MedicAlert : les médailles et les bracelets de cette fondation canadienne portent une inscription reconnue par les professionnels de la santé dans le monde entier. En cas d’urgence à l’étranger, surtout dans les pays de langues étrangères, ils comprendront immédiatement que vous avez des spécificités médicales.- Informez ceux qui vous accompagnent : il est important de mettre au courant la famille ou les amis avec qui vous partez en voyage de vos allergies et de la manière dont ils peuvent vous venir en aide en cas d’urgence.- Prenez vos précautions : pensez à emporter au moins deux doses d’Epi-Pen ainsi que des auto-injecteurs supplémentaires dans votre valise. Apportez également vos propres aliments pour le déjeuner et les collations.- Oubliez les « tout inclus », privilégiez les appartements-hôtels : puisque les buffets d’hôtels comportent toujours un risque de contact entre les aliments, choisissez des hébergements où vous pourrez vous-même cuisiner et ainsi manger sans soucis.- Renseignez-vous et prévenez vos hôtes : faire des recherches sur les ingrédients couramment utilisés dans le pays de destination est primordial. Il est également recommandé de mettre au courant le chef cuisinier ou le propriétaire du B&B de vos allergies (si possible lors de la réservation afin qu’ils puissent s’organiser en conséquence).- Montrez patte blanche à l’aéroport : ayez toujours avec vous une lettre du médecin certifiant vos allergies et la nécessité d’avoir vos seringues d’adrénaline en cabine (document à télécharger sur le site l’Association québécoise des allergies alimentaires).- Avertissez la compagnie aérienne avec laquelle vous voyagez : au moment de la réservation du billet ainsi qu’à l’embarquement, mentionnez vos allergies alimentaires. Des plateaux-repas spéciaux vous seront servis et le personnel de bord prendra toutes les mesures nécessaires au bon déroulement de votre vol.- Une image vaut mille mots : si vous voyagez à l’étranger, pensez à imprimer une photo du ou des aliment(s) allergène(s). Vous serez ainsi certain de vous faire comprendre dans toutes les langues du monde. Le site Allergy Action propose également une foule de traductions des aliments et des phrases importantes à dire pour avertir ses hôtes dans leur langue.

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FAST FOOD (SANTÉ!) POUR ATHLÈTES

Les marathons les plus fous!

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À LA COURSEUNE JOURNÉE PARFAITE D’ENTRAÎNEMENT

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CYCLISME ET COURSEStravaDe nombreux coureurs et cyclistes ne jurent que par cette application. Le système est fort simple : grâce à un signal GPS, Strava suit tous vos mouvements, pour vous fournir par la suite une avalanche de données : la distance et la vitesse moyenne de votre dernière sortie, des graphiques pour vous montrer la variation de votre vitesse dans le temps. De quoi combler les amateurs de chiffres et de tableaux! Bref, l'idéal pour bien jauger votre entrainement, aussi bien en vélo qu'à pied. Pour un surplus de motivation, les utilisateurs peuvent s'inscrire à des défis – dont certains changent régulièrement. Sans compter que vous pouvez vous comparer à vos amis ou à des athlètes professionnels! COUT : GRATUITÉvaluation par les utilisateurs : Versions : iPhone, Android

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Gymboss 2L'application est dans mon téléphone intelligent depuis un moment, et elle n'est pas près d'en partir! Gymboss parait indémodable et demeure efficace. Malgré quelques défauts – certains utilisateurs se plaignent de l'absence de sonneries par moments –, cette application fera le bonheur de tous les athlètes qui font des entrainements par intervalles, ainsi que les adeptes du Crossfit. Établir vos routines peut prendre du temps, mais cela en vaut l'effort : vous pouvez en créer autant que vous le voudrez, et vous pourrez les configurer comme bon vous semble – pas mal pour une application gratuite! Comme quoi, il ne faut pas sous-estimer la catégorie « beau, bon et pas cher ».COUT : GRATUITÉvaluation par les utilisateurs : Versions : iPhone, Android

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Votre entrainement, votre parcours et l'organisation de votre prochaine sortie sont à portée de main dans votre téléphone. Voici des suggestions pour les applications les plus intéressantes, mais la plupart d'entre elles sont en anglais.

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ENTRAINEMENT

UNE JOURNÉE PARFAITE PAR DAVID SAVOIE

À quoi ressemblerait une journée idéale d'entrainement pour du vélo ou de la course à pied? Voici comment optimiser vos sorties.

D'ABORD, QUELLE EST LA MEILLEURE JOURNÉE pour s'entrainer pour les athlètes amateurs? « Dimanche! », répond Jean-Yves Cloutier, coauteur de Courir au bon rythme, fondateur du club Les Vainqueurs et entraineur de course à pied. « Parce que pour la plupart des gens qui travaillent la semaine, à ce moment-là, ils ont déjà eu deux nuits complètes pour récupérer (vendredi et samedi), ce qui fait qu'ils sont plus en forme. » L’entraineur recommande de faire un entrainement en volume lorsqu'on a beaucoup de temps. En semaine, les séances sont plus courtes, et s'organisent autour de l'horaire, ce qui ne permet pas de travailler la distance.

Tous les entraineurs recommandent de planifier son horaire et d'avoir un programme d'entrainement avant même de mettre le pied dehors. L'idée de se bâtir un plan d'entrainement – notamment avec un coach – c'est qu'il y aura une fluctuation de l'effort, réparti en différentes phases, de façon à travailler tous les aspects du sport, pour être fin prêt lors de la compétition ou de la saison de performance.

Dans le cas d'un triathlon ou d'un marathon, il faut découper son horaire en fonction du temps qu'il vous reste avant votre épreuve; une approche qu'on surnomme en anglais planning backward, indique le directeur général du Peak Centre, Pierre Hutsebaut. Bien sûr, avant d'entamer la course, il faut se réchauffer. Mais avant d'embarquer sur votre vélo ou de faire les premières foulées, des étirements sont de mises : « De l'automassage, avec un rouleau, est quelque chose de primordial pour amorcer sa séance d'étirements », explique Vincent Lagarde, du centre d'entrainement L'Écurie, où les entraineurs travaillent beaucoup la mobilité.

Il faut viser les quadriceps, les mollets et les grands fessiers. Pour les coureurs, une balle sous le pied ou sous la hanche aidera aussi à détendre les muscles pour les rendre plus souples afin qu’ils produisent une meilleure performance. Les coureurs gagnent à se délier les muscles stabilisateurs du genou, explique Vincent Lagarde, pour les renforcer par la suite. Ces muscles sont souvent faibles ou blessés, et les réhabiliter permet de stabiliser l’articulation.

Enfin, l’entrainement peut débuter. Mais avec une journée complète, il ne faut pas viser à s'exténuer. Pour le cyclisme, les deux entraineurs s'entendent sur un point : plus n'est pas toujours mieux! Une sortie de course à pied pourrait durer environ une heure, jusqu'à un maximum de deux heures et demie, selon votre but. Pour le vélo, des sorties de six heures sont envisageables. Plus longtemps, cela devient trop fatiguant pour le corps. Et l'entrainement devient contre-productif. La fatigue peut devenir chronique, et vous tombez en contreperformance ou vous risquez des blessures.

À la course, il faut être prudent, rappelle Jean-Yves Cloutier. Selon lui, les coureurs, de façon générale, vont à un rythme qui est trop rapide, ce qui se traduira par des blessures sur le long terme : « 80 % des coureurs qui n'ont pas de programme courent 30 secondes trop vite au kilomètre », affirme le président du club de course Les Vainqueurs. « Il faut plutôt courir en mettant les freins, mentionne-t-il. Plusieurs personnes me disent qu'elles font des “extras”, mais des “extras”, c'est de l’improvisation! »

L'importance (relative) de la techniquePlanifier une journée d'entrainement, c'est bien, mais encore faut-il qu'il s'agisse

d'une bonne journée sur tous les plans. Il faut notamment que la technique soit au point pour le vélo. « En vélo, tout le monde pense savoir pédaler, alors que personne ne fait très attention. Les gens investissent beaucoup d'argent sur l'équipement, mais peu de temps ou d'argent sur comment pédaler efficacement », soutient Pierre

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Vous avez commencé à courir parce qu’il suffisait de passer la porte. Puis vous vous êtes laissé prendre au jeu : la rythmique, l’aisance des mouvements et, bien sûr, la légèreté après l’effort. Aujourd’hui, vous ne pouvez plus vous en passer. Vous êtes un coureur.

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Hutsebaut. S'entrainer à l'intérieur et acquérir de l'expérience permettra de savoir quels muscles relaxer pour en faire travailler d'autres, quand changer de vitesse, comment bien répartir son poids sur les pédales. C'est un tout autre son de cloche du côté de la course à pied : « Il faut avant tout un programme et de bonnes chaussures avant la technique. On est faits pour courir, ça vient naturellement », estime Jean-Yves Cloutier. Selon lui, la technique se travaillera avec le temps, à moins qu'il n'y ait des problèmes évidents dès le départ.

Quoi manger?Au chapitre de la nutrition, nos entraineurs sont

unanimes : l'alimentation joue un rôle primordial dans l'entrainement et la performance. Et s'entrainer n'est pas un laissez-passer pour la malbouffe! Il faut aussi faire attention à manger en fonction de ce qu'on fait : « On ne peut pas penser qu'on va faire décemment un entrainement à 19 heures le soir, si l'on n'a mangé qu'une salade à midi », rappelle Pierre Hutsebaut.

« La course et le vélo sont deux sports d'endurance, donc au niveau alimentaire, ça se ressemble beaucoup », précise Evelyne Deblock, nutritionniste. Le glucide deviendra le meilleur ami de l'athlète, mais il ne faut pas négliger le reste non plus comme les lipides et les protéines. Juste avant une sortie, vaut mieux éviter les protéines et les lipides : « Si la personne fait une sortie d'une demi-journée (deux à trois heures), souvent le repas avant l’entrainement ainsi qu'un apport en glucides et liquides pendant l’effort est suffisant », soutient la nutritionniste.

Pendant votre sortie, il faut rester hydraté. Une déshydratation de 2 % à peine est suffisante pour causer une diminution de la capacité physique. La nutritionniste suggère de prévoir 10 millilitres de liquide par kilogramme de poids corporel par heure quand la sortie excède une heure. Sa suggestion : le traditionnel mélange de jus d’orange coupé de moitié avec de l’eau et additionné d’une pincée de sel peut remplacer une boisson énergétique de type Gatorade.

Après votre journée d'exercice, vaut mieux miser sur des glucides faciles à absorber, et environ 0,5 gramme de protéines par kilogrammes de poids. Evelyne Deblock suggère notamment un lait au chocolat. Malheureusement pour les amateurs de vins et de bières, vaut mieux laisser de côté toutes boissons alcoolisées avant et après les entrainements. « Ça retarde la récupération et la formation du glycogène », explique la nutritionniste.

Le meilleur pour la finÇa y est, l'entrainement est complété, les souliers sont

rangés, la journée tire à sa fin. Et il faut déjà songer à demain. C'est l'aspect du repos – aussi important que tout le reste. « Le repos, c'est plus que le sommeil », dit Pierre Hutsebaut. C'est pourquoi il faut aussi prévoir du repos actif. « Au lieu de ne rien faire, si l'on fait de l'exercice à basse intensité, qui ne nous essouffle pas, on se sent mieux après », explique le directeur général du Peak Center. Surtout après toute une journée d'entrainement difficile!

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MÉDOC région de Bordeaux, en France.Parcours : circuit vallonné à travers une soixantaine de vignobles et de châteaux du Médoc bordelais.Distance : 42 kmParticularités : course à pied ponctuée de dégustations de vin, de fromage et de foie gras dans une ambiance festive où 90 % des coureurs sont déguisés.Prochaine date : 13 septembre 2014

GRANDE MURAILLE DE CHINE Grande Muraille de Chine, à Tianjin (à 120 km de Pékin).Parcours : circuit vallonné permettant de courir 18 km sur la Muraille de Chine, le reste à travers un paysage de rizières et de petits villages de campagne.Distance : 42 km, demi-marathon, et fun run de 8,5 km.Particularités : les coureurs doivent grimper 5 164 marches en pierre tout au long du parcours.Prochaine date : 17 mai 2014

L’EMPIRE KHMER D’ANGKOR site des ruines du temple Angkor Wat (Cambodge).Parcours : circuit à travers les temples et sites historiques de l’ancien empire des Khmers.Distances : 42 km et demi-marathon.Particularités : la course se déroule au beau milieu du site le plus célèbre et touristique du Cambodge.Prochaine date : 17 août 2014

BIG FIVE Entabeni Game Reserve (Afrique du Sud), située entre Johannesburg et le parc national Kruger.Parcours : circuit à travers la savane sud-africaine.Distances : 42 km et demi-marathon.Particularités : cette course tire son nom des cinq animaux les plus célèbres de la savane africaine (le lion, le léopard, l’éléphant, le rhinocéros et le buffle) que les coureurs sont amenés à croiser, s’ils sont chanceux, le long du parcours.Prochaine date : 21 juin 2014

COURIR POUR LA COMPÉTITION, C’EST BIEN. Mais courir pour le dépassement de soi en terres inconnues, c’est une expérience inoubliable! Bouclez vos valises et n’oubliez pas vos souliers de course! Embarquement immédiat pour un tour du monde des marathons les plus fous de la planète.

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MARATHON DES SABLES Sud du Maroc.Parcours : dunes, palmeraies, oueds asséchés et plateaux caillouteux; par une température qui peut atteindre 50 °C.Distance : 240 kmParticularités : les concurrents participent à six épreuves de 20 à 80 km, dont un marathon et une étape de 80 km qui se déroule en partie de nuit, avec sur leur dos leur nourriture pour une semaine.Prochaine date : avril 2015

EVEREST camp de base de l’Everest, Népal.Parcours : le circuit débute au camp de base de l’Everest (à 5 364 mètres d’altitude) et se termine à Namche Bazaar (3 446 m), après un parcours de descentes à travers les montagnes himalayennes.Distances : 42 km et demi-marathon.Particularités : Plus haut marathon du monde, cette course débute par un trek d’acclimatation de plusieurs jours.Prochaine date : 29 mai 2014

SOLEIL DE MINUIT à 400 km au nord du cercle polaire, en Norvège.Parcours : circuit plat à travers la ville de Tromso, avec vue sur les iles norvégiennes.Distances : 42 km, demi-marathon, 10 km, fun run de 4,2 km et course pour enfants.Particularités : course de nuit qui se déroule pourtant à la lueur du soleil de minuit qui ne se couche jamais en été dans cette région nordique.Prochaine date : 21 juin 2014

BIG SUR à 400 km au nord du cercle polaire, en Norvège.Parcours : circuit vallonné sur route entre le Pfeiffer Big Sur State Park et Carmel, dans la baie de Monterey.Distances : 42 km et demi-marathon.Particularités : cette course permet de courir sur la mythique Highway One avec des paysages à couper le souffle sur l’océan Pacifique et la côte californienne.Prochaine date : avril 2015

PÔLE NORD base polaire de Barneo, Pôle Nord.Parcours : Circuit sur la neige et la glace du Pôle dans un décor de banquises et d’icebergs.Distances : 42 kmParticularités : course à pied sous des températures de -10 °C à -30 °C selon les années.Prochaine date : avril 2015

NOUVEL AN À ZURICH Zurich, Suisse.Parcours : circuit à travers la ville de Zurich, en majeure partie longeant la rivière Limmat.Distances : 42 km, demi-marathon, 10 km et courses pour enfants (le 31 décembre à 20 h).Particularités : marathon de nuit qui s’effectue à la lampe frontale avec départ à minuit sous les feux d’artifice.Prochaine date : 1er janvier 2015

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Dans les locaux de Pixmob, une entreprise montréalaise qui transforme les foules en écran

lumineux, une délégation de partenaires brésiliens, américains, espagnols et français sont en visite pour planifier le futur de cette technologie qui pourrait créer une révolution dans le monde du spectacle. Malgré l’horaire chargé, sur les coups de 11 h, tout le monde enfile shorts et espadrilles pour une séance d’entrainement avec une entraineuse privée de U.N.I. Training. « Je suis convaincu que de faire du sport le midi contribue à réduire le niveau de stress et mieux supporter la pression. De plus, avec les voyages, ça aide à se remettre du décalage », témoigne David Parent, président-directeur général de Pixmob, qui fait du sport cinq fois par semaine lorsqu’il est au pays.

Afin de partager les bienfaits du sport avec sa cinquantaine d’employés, David Parent et son associé Vincent Leclerc leur offrent des séances d'entrainement de groupes et un énorme panier de fruits leur est livré chaque jour. « Avec du repos, de l'exercice et une meilleure alimentation, tout le monde est gagnant. Les individus ont une meilleure qualité de vie et l'entreprise a un meilleur rendement », ajoute-t-il.

Pour rejoindre cette clientèle d’affaires, Chris Ince, propriétaire de U.N.I. Training a implanté son gym dans un espace commercial, en 1999. Alors qu’il visait d’abord les employés individuellement, il s’est rendu compte de l’énorme potentiel qu’il pouvait développer en offrant des entrainements de groupe pour les entreprises : « C’est bénéfique pour les employés et l’entreprise de faire des séances d’entrainement ensemble. En plus d’apporter des bénéfices pour la santé et de réduire le stress, ça améliore le moral de l’équipe et ça crée des liens entre les employés. Ça crée un meilleur esprit d’équipe! », souligne l’entraineur. Et c’est sans compter que les employés sont généralement plus productifs après l’entrainement et souvent, moins malades.

La bougie d’allumage pour offrir des entrainements de groupe pour les entreprises est venue après que la présidente de LCC vins et spiritueux, Dominique-Ann Coffin, qui fréquentait la salle d’entrainement de U.N.I., a lancé l’idée de faire des courses en équipe à ses employés. Au départ, quatre à cinq personnes ont répondu à l’appel et se sont mises à l’entrainement pendant un été. Puis, l’équipe a grandi et aujourd’hui, neuf personnes s’entrainent à l’année pour participer à des courses de 10 km et des demi-marathons. Pour motiver les troupes, l’employeur paie 50 % des frais d’adhésion au gym. Et ça rapporte! Depuis que les employés courent ensemble, l’équipe de travail est plus soudée que jamais et l'an dernier, ils se sont même payé un séjour en Floride afin de participer à un demi-marathon.

DES LEADERS QUI DONNENT L’EXEMPLE« Pour favoriser les saines habitudes de vie au travail,

ça prend un dirigeant qui fait du sport et qui veut partager sa passion », estime Pierre Lavoie, triathlonien et instigateur du Grand Défi qui porte son nom. « C’est quand un employeur réalise qu’il peut aider ses employés à profiter de tous les bienfaits du sport qu’il passe à l’action », dit-il. Et Pierre Lavoie fait partie de ces leaders qui donnent l’exemple.

Pour les sportifs, Pierre Lavoie est l’employeur de rêve : ses employés peuvent s’entrainer pendant les heures de travail et ils sont payés pour le faire! Ceux qui n’en profitent pas doivent travailler pendant ce temps-là. Cette heure passée entre collègues de travail crée une dynamique de groupe très productive, explique le triathlonien. De plus, dans les locaux du Grand Défi Pierre Lavoie (GPDL) à Boucherville, un gymnase avec tapis roulants, rameurs, haltères et douche a été aménagé. « 80 % des personnes qui commencent à s’entrainer le soir abandonnent, alors que 80 % de ceux qui le font le matin ou le midi vont persévérer. On veut encourager nos employés à s’entrainer. Dès

l’embauche, on veut créer une dynamique qui favorise l’activité physique. C’est dans nos valeurs », souligne Pierre Lavoie. En s’entrainant, ses employés sont plus allumés, dynamiques, et productifs : « L’heure que tu leur donnes, ce n’est pas une perte, c’est un avantage. »

L’homme qui fait bouger le Québec base sa logique sur son expérience personnelle lorsqu’il travaillait en usine au Saguenay. Pour être plus performant dans ces compétitions, il s’est mis à courir pour aller au travail, à manger des repas moins copieux, et à s’entrainer sur l’heure du diner. « En bougeant, le corps sécrète de l’adrénaline et de l’endorphine pendant plusieurs heures et je me suis rendu compte que j’étais plus réveillé et dynamique au travail », se souvient-il.

LE GRAND DÉFI ENTREPRISEAprès avoir stimulé des milliers de jeunes à bouger,

Pierre Lavoie s’attaque aux saines habitudes de vie dans les entreprises. Depuis 2011, il sillonne le Québec avec sa « machine de guerre », une unité mobile d’évaluation santé et un groupe d’experts qui motive les entreprises à prendre le virage santé. Au total, 20 entreprises de 200 à 1 000 employés, dont Ernst & Young, TVA, Niobec, Rio Tinto Alcan et Desjardins, font partie des convertis.

Le Groupe Germain, une entreprise hôtelière, a aussi pris le virage, après qu’Hugo Germain, directeur du développement, soit sorti transformé de son expérience au GDPL en 2012. « Je n’étais pas actif et je voyais ça comme un gros obstacle. Pour participer au défi, je me suis entrainé pendant trois mois. Je me suis mis en forme et j’ai perdu 20 livres. Ç’a changé la façon dont je vis ma vie », commente celui qui s’entraine maintenant quatre fois par semaine.

Emballé par cette métamorphose, Hugo Germain a voulu partager son expérience avec ses employés. En 2013, le Groupe Germain a donc formé deux équipes pour participer au GDPL, et en moins d’une semaine, ils avaient recruté dix cyclistes pour faire

ENTRAINEMENT

EST-CE QUE VOTRE EMPLOYEUR VOUS PERMET DE VOUS ENTRAINER PENDANT LES HEURES DE TRAVAIL? POUR ÊTRE EN MESURE DE STIMULER LEURS EMPLOYÉS, RÉDUIRE L’ABSENTÉISME AU TRAVAIL ET FAVORISER LA RÉTENTION DU PERSONNEL, DE PLUS EN PLUS D’ENTREPRISES METTENT EN PLACE DES PROGRAMMES POUR FAVORISER LES SAINES HABITUDES DE VIE.

S’ENTRAINER AU TRAVAILPAR GUILLAUME ROY

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Client : Maison de la course Titre : 221 modèles & notre expertiseNo d’annonce : 140321 Publication : ESPACES Format : 8 po x 3,25 po Couleur : 4 couleursDate de livraison : 21 mars 2013

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la boucle de 135 km. De mars à juin, tout le bureau s’est mis à vibrer au rythme du Grand Défi, alors que les employés récoltaient des fonds pour la fondation et pour améliorer les infrastructures sportives dans des écoles faisant partie du défi « Lève-toi et bouge ». Au final, les employés ont été en mesure de recueillir plusieurs milliers de dollars. Une somme qui pourra faire la différence dans les écoles de la province qui ne reçoivent que 500 $ annuellement pour améliorer leurs infrastructures sportives!

En voyant toute l’énergie positive et la mobilisation des employés autour des saines habitudes de vie, le Groupe Germain a décidé d’aller un peu plus loin en participant au Grand Défi Entreprise. Calqué sur le système de cubes énergie récoltés dans les écoles secondaires, des équipes de cinq employés doivent récoltés un maximum de « cubes » de saines habitudes alimentation, d’activité physique et d’arrêter de fumer. Mais ce n’est pas nécessairement les plus sportifs qui gagnent le concours, car beaucoup de points sont accordés aux centimètres de tour de taille perdus, aux fruits et légumes mangés et pour la réduction de consommation de cigarettes.

Après une présentation du projet qui permet de bien comprendre l’importance de la nutrition et de l’activité

physique, tous les employés reçoivent un bilan de santé complet avant d’entreprendre la compétition qui dure 13 semaines. « Chaque jour, les équipes mesurent leur progrès. Tout le monde compare ses lunchs. Ça mobilise les gens, ça resserre les liens et ça crée un bon environnement de travail », commente Hugo Germain. Avoir des employés en santé, c’est bénéfique pour l’organisation, selon ce dernier, mais c’est aussi bonne façon de leur dire merci. « On veut qu’ils sachent qu’on se préoccupe de leur santé », lance l’entrepreneur, qui note également des impacts positifs sur la productivité de ses employés.

Ayant récemment déménagé dans de nouveaux locaux, le Groupe Germain y a aménagé un petit gym et les employés peuvent s’entrainer au bureau gratuitement. Ils achètent aussi une quantité industrielle de fruits – ce qui permet de gagner beaucoup de cubes de saine alimentation. Finalement, l’équipe de direction est à l’écoute de ses employés, lesquels ont proposé d’essayer d’autres sports au travail, comme le karaté ou le Pilates.

Un changement d’attitude qui rapporte gros!Il n’est toutefois pas nécessaire d’investir d’énormes

sommes d’argent pour induire un changement dans les habitudes de vie. L’idée est d’abord de créer une atmosphère de travail. C’est ce qu’a fait l’entreprise

Ciment Québec, basée à Saint-Basile-de-Portneuf. Après qu’un groupe de la direction ait participé au GDPL en 2012, le Grand Défi Entreprise a été lancé aux employés de l’entreprise.

Sur les 213 travailleurs, 165 participants ont répondu à l’appel et ont cumulé des statistiques impressionnantes. En trois mois, ils ont fait 9 714 heures d’entrainement, soit 4,9 h/personne/semaine. En moyenne, chacun a perdu 3,7 cm de tour de taille et un total général de 769 livres! Quatre personnes ont arrêté de fumer alors que 13 ont diminué leur consommation de nicotine. Pendant la même période, l’âge du cœur moyen, mesuré par l’équipe de médecins, est passé de 53 à 51 ans.

Pour parvenir à ces résultats, Ciment Québec a investi dans des prix pour récompenser les équipes, mais c’est avant tout une atmosphère de saines habitudes de vie qui a été instaurée : « Les employés ont tellement embarqué qu’une ambiance vraiment spéciale s’est créée dans l’usine. Les gens ne parlaient que de ça. Ils organisaient des courses et des séances de spinning. Même la cantine a dû complètement changer son menu », souligne fièrement Myriam Pagé, coordonnatrice aux communications. De plus, pendant ce défi, Ciment Québec a remarqué une diminution du taux d'utilisation de l'assurance courte durée et de soins médicaux. Avec un tel succès, l’entreprise compte refaire le Grand défi Entreprise cette année dans sa division béton, qui comprend 700 employés.

Ciment Québec et le Groupe Germain sont des exemples d’entreprises qui sont passées à l’action. Depuis quelques années, les saines habitudes de vie deviennent une valeur importante pour toutes les couches de la société, mais particulièrement dans nos écoles : « Les employeurs devront s’adapter à cette nouvelle réalité s’ils veulent garder leurs employés, car la nouvelle génération exigera ces programmes santé au travail », dit-il. Avec la pénurie de main-d’œuvre appréhendée d’ici quelques années, préparez-vous à bouger, même au travail!

1 % POUR BOUGER PLUS « Le gouvernement devrait permettre aux entreprises d’utiliser le 1 % dédié à la formation des employés pour instaurer des pratiques sur les saines habitudes de vie », dit Pierre Lavoie. Cette mesure permettrait à plusieurs entreprises d’aller chercher ce crédit d’impôt d’une manière différente. « Le gouvernement doit aider les PME, qui n’ont souvent pas les moyens d’investir, en leur donnant des leviers financiers. Qui va en profiter? D’abord l’employé, puis l’employeur et finalement le gouvernement, en réduisant la pression sur le système de santé. C’est une mesure “win-win-win”. Il faut arrêter de faire entrer les Québécois 10 ans trop tôt dans le système de santé. Arrêtons de parler d’espérance de vie et parlons de qualité de vie. Pour y parvenir, on doit créer un environnement favorable à l’activité physique. On doit être imaginatifs », explique Pierre Lavoie. Au gouvernement, les mentalités changent et on commence à voir l’importance de faire bouger la population. « Pour accélérer le processus de changement, le virage santé doit impliquer les entreprises. Les employeurs et le gouvernement doivent devenir des modèles de réussites et représenter des vecteurs de changement vers une société plus en santé », conclut Pierre Lavoie

S’ENTRAINER AU TRAVAILPAR GUILLAUME ROY

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38 mai 2014 espaces.ca

NUTRITION

FAST FOOD (santé!) pour athlètesPAR EVELYNE DEBLOCK, M.SC., DT.P. NUTRITIONNISTE DU SPORT

Vous décidez de partir à l’aventure sans avoir pris le temps de déjeuner ou d’apporter un lunch. Vous vous dites que vous arrêterez dans un comptoir de restauration rapide et que vous pouvez bien vous le permettre, car vous allez dépenser de l’énergie. Mais pour bouger correctement, il faut consommer les bons nutriments! Quels sont les meilleurs choix et ceux à éviter?

REPAS ÉVITEZ CECI ET MANGEZ CELADÉJEUNER • Choisir des produits céréaliers de grains entiers

pour permettre une libération d’énergie graduelle • Choisir une source de protéines pour couper

l’appétit et nourrir les muscles• Boire un liquide pour rester hydraté longtemps

• Rôties de pain blanc, beurre et confiture• Bagel fromage à la crème• Œufs frits, saucisse, bacon • Beignes, danoises, muffins, croissants • Céréales raffinées et sucrées (Froot Loops,

Frosted Flakes, etc.) • Mokaccinos

• Rôties de blé entier, beurre d’arachide ou fromage• Œuf à la coque ou poché, jambon, fromage cottage• Céréales riches en fibres avec lait ou yogourt, fruits séchés

et noix • Barre de céréales et yogourt à boire• Omelette aux légumes, rôties de blé entier et salade

de vrais fruits• Sandwich au poulet et jus de légumes

DINER/SOUPER• Choisir des produits céréaliers de grains entiers

combinés avec une source de protéines pour vous soutenir jusqu’en fin de journée

• Éviter les aliments riches en gras qui prendront trop d’énergie à digérer et risqueront de vous alourdir

• Soupe à base de crème, soupe aux nouilles• Sandwich au saucisson, thon ou œuf• Hot dogs, hamburgers, poulet ou poisson frit ou

pané, ailes de poulet• Poutine, frites, croustilles• Salade César, salade de pommes de terre ou

de macaronis• Pâtes sauce crémeuse ou huileuse (carbonara,

sauce rosée, pesto) • Plat de viande et sauce brune• Plat en croûte (quiche, pâtés au poulet ou de

saumon, tourtière)• Pizza pepperoni ou au fromage

• Soupe minestrone, aux légumineuses, bœuf et légumes• Sandwich à la dinde, poulet, tofu• Fajitas ou roulé au poulet grillé • Hamburger traditionnel avec légumes (laitue, tomate, chou)

ou végéburger• Salade verte garnie de thon, poulet, tofu avec vinaigrette

servie à part et accompagnée d’un petit pain de grains entiers

• Pomme de terre au four• Pâtes avec une sauce à base de légumes (spaghetti sauce

à la viande, pâtes sauce aux tomates et fruits de mer) • Petite pizza végétarienne à croute mince

DESSERT • Éviter les aliments riches en gras ou en sucres

simples concentrés

• Galette d’avoine, biscuits• Bonbons • Crème fouettée

• Barre de céréales• Galette de riz • Fruit frais ou compote • Yogourt à boire • Pouding à base de lait (tapioca, pouding au riz)

BOISSONS • Choisir des liquides nutritifs plutôt que des

calories vides

• Milkshake• Mokaccinos• Boisson aux fruits • Boisson gazeuse• Café • Boisson énergisante (type RedBull)

• Lait UHT ou boisson de soya en tétrapak• Café au lait • Jus de légumes • Jus de canneberge • Thé, tisane • Eau plate ou pétillante • Boisson énergétique (type Gatorade)

COLLATIONS • Rechercher des glucides riches en fibres

combinés à des protéines faibles en gras

• Pâtisserie • Barre de chocolat • Noix ou fruits séchés enrobés de chocolat ou de yogourt • Bonbons • Croustilles de pomme de terre ou de banane• Crème glacée

• Barre de céréales • Fruits séchés (abricots, dattes, canneberges, raisins secs) • Amandes natures • Fromage <20 % m. g. • Bretzels, craquelins de riz • Popsicle aux fruits

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LES REPAS PRIS DANS LES RESTAURANTS DE FAST FOOD sont riches en mauvais gras, ce qui est loin d’être optimal pour la performance. Un apport élevé en lipides avant un entrainement n’est pas recommandable en raison de la lenteur de la digestion, de l’absorption et de l’assimilation de ce type de molécule. Pour convertir ces lipides en une forme d’énergie utilisable, cela peut prendre jusqu’à six heures!

Un « trio quart de livre » format moyen fournit environ 55 grammes de lipides, soit l’équivalent de 11 cuillérées à thé de beurre. Pour un seul repas, c’est énorme! Cela représente les besoins quotidiens en lipides pour une personne. La qualité des gras pose aussi problème : même si les restaurants ont fait des efforts pour réduire les sources de gras trans, il en reste partout et ils peuvent avoir un impact sur la santé des artères.

Comme ce n’est pas une bonne idée de consommer trop de gras, immédiatement avant ou pendant un exercice intense, on leur favorisera les glucides. Ils sont plus faciles à digérer et à métaboliser que les autres nutriments. Prendre un muffin au bleuet accompagné d’un café latte moka moyen fournira à peu près 100 grammes de glucides, dont environ 70 g de sucres simples (soit l’équivalent de 14 cuillérées à thé de sucre). La glycémie peut augmenter rapidement avec telle dose de sucre simple. Le corps va sécréter de l’insuline et faire chuter le taux de sucre (parfois de façon assez importante) pour causer de l’hypoglycémie et une baisse soudaine d’énergie lors de l’exercice. Afin de fournir de l’énergie plus durable lors de l’effort, il est préférable de limiter les sources de sucres simples concentrés et de choisir des glucides à faible index glycémique, comme les céréales de grains entiers. À l’inverse, des glucides à indice glycémique élevé aideront à récupérer rapidement après l’effort en facilitant la mise en réserve du glycogène dans les muscles.

Après l’activité physique, on doit penser à remplacer les liquides et les électrolytes perdus, mais aussi à remplacer les glucides utilisés et à réparer nos muscles. C’est le moment idéal pour prendre un aliment sucré, mais combiné à une source de protéines. On pourra alors déguster sans culpabilité notre café latte moka ou notre lait au chocolat!

La quantité de sel dans les aliments de restauration rapide dépasse aussi le maximum suggéré quotidiennement (2 300 mg de sodium), mais cet apport en sodium peut augmenter la soif et vous encourager à boire davantage. Si vous allez faire ou avez fait un exercice d’endurance, un apport plus important en sodium pourrait alors favoriser une meilleure hydratation.

Dans ces restaurants, les grosses portions ainsi que le vaste choix de nourriture incitent à manger plus qu’il ne le faut, ce qui est aussi susceptible de vous nuire. Considérez plutôt l’envie de manger un aliment en particulier comme un désir à satisfaire et mangez-le en quantité réduite. Évitez les repas en gros format : vous pensez peut-être en avoir plus pour votre argent, mais c’est votre corps qui en paiera le prix! Choisissez les mets dans leur format ordinaire, avec un minimum d’ingrédients ajoutés.

Si l’on est mal pris, la restauration rapide offre maintenant des choix plus sains. On peut donc choisir des glucides riches en fibres combinés et des protéines faibles en gras, pour permettre une libération d’énergie graduelle, couper l’appétit et nourrir nos muscles, sans nous alourdir pour le restant de la journée.

Evelyne Deblock a complété son diplôme de baccalauréat en nutrition à l’Université de Montréal et détient une maitrise en nutrition sportive. Elle est membre de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ) et a toujours travaillé auprès d’une clientèle sportive, que ce soit avec des athlètes d’endurance, de sport d’équipe, de fitness, ou avec des adultes qui aspirent à retrouver la forme et la santé.

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Madrid. Un vendredi matin de septembre. Au fil de mes pas rythmés, je découvre la capitale espagnole aux aurores. J’ai une journée bien chargée de visites touristiques, mais cette course matinale me remplit d'énergie et c'est aussi la meilleure façon de me réveiller solidement.

Écouteurs en place, à la porte de mon hôtel, j’ai descendu l'avenue grouillante La Gran Via (La Grande Voie). D'un bond de gazelle, je fais mes premiers pas de course le long de cette artère, l'une des plus animées et encombrées de la capitale. Saturée de voitures et piétons à toute heure, je me réjouis de la découvrir à son meilleur, tôt le matin. Étendue sur 1,5 kilomètre, La Gran Via offre pignons sur rue à des centaines de restaurants, théâtres, hôtels, cinémas et magasins. Mes premiers pas de course me permettent d'apprécier ce qui caractérise La Gran Via : son architecture élégante et grandiose. Je découvre la ville en ayant constamment les yeux en l’air.

Construite entre 1910 et 1930 pour relier la Plaza de Espana à la rue de Alcala, la rue rassemble des édifices magnifiques. Il y a le Telefonica, premier gratte-ciel de Madrid, érigé en 1929, admirable pour sa façade néoclassique d'inspiration new-yorkaise. Je note aussi les courbes et contre-courbes du bâtiment néobaroque Casino Militar ainsi que l'Edificio Metropolis avec ses statues et colonnes corinthiennes. Je suis sous le charme de sa tourelle et sa coupole influencées par le style pompier français avec sa statue ailée Victoire.

Comment courir sans s'arrêter devant tant de beauté? Je bifurque vers la gauche pour sillonner les rues étroites du quartier Chueca, plus intime avec ses pubs, restos à tapas et petites boutiques. Je reprends le rythme pour revenir vers La Gran Via. Je me sens interpelée par la déesse de la terre, Cybeles qui, sur son char conduit par deux lions massifs, séduit depuis 1780 les piétons au carrefour de La Plaza de Cibeles. Ce lieu est sans doute le rond-point le plus célèbre et l'une des plus belles places de Madrid. À l'arrière-plan : le Palacio de Comunicaciones, pompeux édifice. On m'a parlé de son intérieur de vitraux, de ses colonnes et de son sol en marbre. Je poursuis ma course me promettant de m'y arrêter au retour. Les battements de mon cœur sont maintenant réguliers. Continuons!

Je suis un peu perdue et j'aime ça! Quelle direction prendre dans une ville qu'on arpente pour une première fois? Le brouhaha urbain commence à m'étourdir. Il fait chaud, mais la quiétude n'est pas loin. Madrid compte quatre grands poumons pour se purifier et contrer l'effet polluant des milliers de voitures qui y circulent.

Je traverse trois grandes rues, puis la Plaza de la Independencia en direction du parc Jardin del Retiro. Je m'arrête pour admirer les ornementations de la Puerta de Alcala : un arc de triomphe néoclassique de cinq arches. À la fin du XVlle siècle, elle marquait la limite de Madrid. Pour moi, c'est la porte d'entrée de l'Histoire.

J’arrive enfin dans le Parque del Retiro, plus de 108 hectares, si cher au cœur des Madrilènes. Jardin de retraite du souverain Philippe lV au 17e siècle, il fut rendu public en 1869. Je cours en zigzaguant sans trop penser à mon itinéraire. Dans ce labyrinthe fait de chemins de petites roches, de sentiers verts étroits, d'avenues, d'escaliers, j'apprécie ces multiples face à face avec le passé. Je me retrouve au bord d'un romantique lac artificiel (estanque) – où l'on peut louer des barques – bordé de quelques cafés-terrasses. Je découvre un magnifique jardin à fleurs, puis une allée de cyprès. Je me permets du surplace pour quelques clichés pris sur le vif. Ça sent bon et le chant des oiseaux caresse mes oreilles!

En voyant les statues en marbre dans le Paseo de las Estatuas, j'ai l'impression que les rois Alphonso l, Charles ll, et Sanches lV m'encouragent à courir! Les pieds sur la petite roche, je m’essouffle vers le Palacio de Cristal, tout de verre et de métal, en brillance et transparence. J'avance. Le sourire suspendu et l'envie de crier mon enthousiasme. Courir dans le parc où les rois et les reines espagnoles du 17e siècle se détendaient me donne des ailes et éveille mon imaginaire. Je croise d'autres coureurs. Jogger dans une ville étrangère, c'est s'y fondre et oublier un moment qu'on est touriste.

Il est temps de penser au retour à l'hôtel. Je me promets de revenir demain, car je n'ai vu que la moitié du parc! Sur le plan, je localise la Rosaleda, une roseraie de 4 000 rosiers, réalisée en 1915, une pépinière municipale tout au sud, plusieurs autres portes d'accès et une petite chapelle du temps où Madrid était encore un village. Et demain, c'est samedi! Le parc aura un tout autre visage : familles, musiciens, jongleurs, amuseurs de rues se rassembleront près du lac et les terrasses fourmilleront à l'heure du lunch.

À bien y penser, je laisserais mes écouteurs à l'hôtel demain. Après tout, la musicalité de cette ville est bien assez entrainante pour me faire courir à sa découverte!

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MADRID À LA COURSE PAR ISABELLE MARJORIE TREMBLAY

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PAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE

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Dans les airs :Parc national des Grands-JardinsVIA FERRATA Principalement fréquenté par les randonneurs et les campeurs, le parc national des Grands-Jardins a ouvert l’été dernier ses parois aux amateurs de hauteur. On peut donc découvrir désormais les splendeurs du parc le long d’un parcours de via ferrata aménagé sur la falaise du mont du Lac des Cygnes. Une belle manière de combattre son vertige dans un cadre sécuri-taire (39 $ par adulte).

Parc national du Mont-OrfordESCALADE Vous connaissez par cœur les sentiers des Crêtes, du mont Chauve et du pic de l’Ours? Alors, pourquoi ne pas vous mesurer cet été au moins connu pic aux Corbeaux, ou plus particulière-ment, à ses parois d’escalade? Ce site grandiose destiné aux grimpeurs de niveaux intermé-diaire et expert offre une grande variété de voies sportives (de 5.5 à 5.13b), quelques voies mixtes ainsi qu’un secteur de surplomb pour les plus avancés.

Par l’eau :Parcs nationaux d’Aiguebelle et de la GaspésieCANOTLes superbes lacs de faille La Haie et Sault sont les vedettes incontestées du parc national d’Aiguebelle et ils révèlent aisément leur magnifique paysage depuis la passerelle qui les tra-verse. Une autre perspective permet toutefois d’apprécier la majesté de leur panorama, à bord d’un canot ou d’un kayak. Même expérience fort agréable au parc national de la Gaspésie, plus connu pour ses montagnes que pour son lac Cascapédia. Il offre pourtant des rivages sauvages propices à l’observation des orignaux.

Parc national du Lac TémiscouataCANOT-CAMPING Et si l’on découvrait le parc national du Lac-Témiscouata non pas par ses sentiers, mais par ses plans d’eau? Le Petit lac Touladi offre un parcours de 8 km jusqu’aux sites de canot-camping situés sur le bord du Grand lac Touladi. Une excursion nautique facile et très accessible qui promet de beaux couchers de soleil depuis la tente ou la table de pique-nique.

NOS PARCS RECÈLENT DES SECRETS CACHÉS. VOICI DES ACTIVITÉS MÉCONNUES QUI VOUS SORTIRONT DES SENTIERS BATTUS LORS DE VOTRE PROCHAINE VISITE.

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Parc national de la Yamaska

Parc national des Grands-Jardins

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Parc de la Pointe-Taillon KAYAK-CAMPING Le lac Saint-Jean n’a pas la réputation d’être une mer intérieure pour rien. Avec ses rives à perte de vue et ses eaux chaudes, il constitue, avec la rivière Péribonka, deux plans d’eau enchanteurs pour la pratique d’activités nautiques. Avec ses emplacements de camping rustique à même les plages de sable du lac, le parc national de la Pointe-Taillon propose des excursions sur deux jours en kayak-camping (parcours intermédiaire de 20 km ou difficile de 44 km).

Parc du Fjord-du-SaguenayVOILELes excursions en kayak de mer sur le fjord sont très populaires, mais avez-vous déjà pensé à naviguer en voilier sur les eaux du parc? En partenariat avec la compagnie Voile Mercator, le parc national du Fjord-du-Saguenay propose à ses visiteurs des sorties à la journée afin de s’initier à la voile en douceur tout en découvrant le fjord sous un nouveau jour. À condition, bien sûr, d’avoir le pied marin!

Parc national de la Jacques-CartierRAFTINGLa rivière Jacques-Cartier est incontestablement le joyau du parc national du même nom. Mais peut-être n’avez-vous jamais pensé à la descendre en miniraft? Cette activité familiale et sécuritaire s’apparente au rafting en eau vive à ceci près que l’embarcation pneumatique est insubmersible et qu’elle est beaucoup plus facile à manœuvrer. De quoi vivre l’expérience d’une descente de rivière, avec ou sans guide, avec les sensations de l’eau vive mais sans les risques de chavirement.

Parcs nationaux du Mont-Tremblant, des monts Valin, de la YamaskaSUP Tous les trois réputés pour la qualité et la beauté de leurs sentiers pédestres, les parcs nationaux du Mont-Tremblant, des monts Valin et de la Yamaska dévoilent volontiers les charmes de leur territoire depuis les rives de leurs lacs. Debout sur une planche de surf, les adeptes de stand up paddleboard peuvent ainsi naviguer au rythme des coups de pagaies sur les eaux calmes des plans d’eau. Cette activité d’origine hawaïenne qui combine le surf et le kayak est proposée sur le lac Monroe du parc du Mont-Tremblant, sur la rivière Valin dans le parc des monts du même nom ainsi que sur le réservoir Choinière, dans le parc de la Yamaska. Location de la planche, de la pagaie et de la veste de flottaison aux centres de découverte et de services de chacun de ses parcs.

Parc national d’OkaPLANCHE À VOILE De manière autonome ou sous l’encadrement des moniteurs du centre nautique du parc, la pratique de la planche à voile est idéale sur les eaux calmes d’Oka. À

la fois nautique et à voile, ce sport méconnu permet de jouer avec le vent et les vagues tout en profitant des belles journées estivales. De quoi changer un peu de la bronzette et du volley sur la plage…

Sous l’eau : Parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-PercéPLONGÉE Vous pensez avoir tout vu de l’île Bonaventure et de son célèbre Rocher Percé? Le parc possède l’un des plus beaux fonds marins au Québec et il va falloir enfiler votre combinaison de plongée pour partir à sa découverte. Crabes, oursins, étoiles de mer, pêches de mer, corail, homards et méduses constituent la multitude d’espèces qui s’y reproduisent en abondance, pour le plus grand plaisir des plongeurs. Pour plus d’infos, renseignez-vous auprès du club nautique de Percé.

Parc national ForillonPLONGÉE Non loin du Rocher Percé, le parc national Forillon offre lui aussi des fonds sous-marins remarquables, dotés d’une biodiversité qui ne cesse d’attirer les plongeurs en vacance en Gaspésie. Trois sites sont particulièrement renommés : Petit-Gaspé, Grande-Grave et Anse-Saint-Georges, pour la pratique de la plongée sous-marine ou pour la plongée en apnée. Renseignez-vous auprès de Plongée Forillon qui organise des sorties quotidiennes autant pour les novices que les plongeurs accrédités.

Par voie terrestre :Parc national du mont MéganticVÉLO DE MONTAGNE Saviez-vous qu’il est possible de réaliser de très beaux parcours cyclables de type cross-country dans le parc national du mont Mégantic ? Les 28 km de sentiers polyvalents du secteur de l’Observatoire, utilisés pour le ski de fond en hiver, permettent de s’amuser à travers un réseau de chemins forestiers à la surface inégale à souhait pour la pratique du vélo de montagne. Plusieurs jolies boucles de 5, 8, 11 et 17 km sont réalisables.

Parc national de la MauricieVÉLO DE MONTAGNE Activité phare du parc national de la Mauricie, le canot n’est pourtant pas son seul plaisir estival. Un circuit d’une trentaine de kilomètres en gravier et sable permet la pratique du vélo de montagne dans un environnement forestier rafraichissant et tranquille. Le parcours sillonne les sentiers 3, 7, 8, 9 et 6 à partir de l’aire de pique-nique du lac Bouchard jusqu'au lac du Pimbina. D’autre part, la route Promenade est ouverte aux cyclistes qui voudraient rouler une soixantaine de kilomètres sur un parcours asphalté dans les limites du parc.

Parc national de PlaisanceVÉLO Les baies, étangs et marécages qui constituent les différents habitats aquatiques du parc national de Plaisance offrent un environnement propice à l’observation de la faune et de la flore. C’est à bicyclette qu’il est le plus agréable de partir en exploration dans le parc, à travers son réseau d’une trentaine de kilomètres sur les sentiers de la Petite Presqu'île, de la Grande Presqu'île et du secteur de Thurso. Un parcours sans auto ni feux de circulation !

Sous la terre : Parc national d’AnticostiSPÉLÉOLOGIE Parmi les curiosités de l’île d’Anticosti, la Grotte-à-la-Patate offre une expérience de spéléologie à travers l’une des plus longues cavités souterraines publiques du Québec (625 mètres). Les familles peuvent pénétrer dans la première salle aux allures de cathédrale tandis que les plus curieux s’aventureront plus loin dans les étroits tunnels souterrains. On peut visiter la grotte par soi-même ou en compagnie d’un guide-naturaliste après s’être munis de préférence d’un casque et d’une lampe frontale.

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Iles sportives de rêve PAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE

Envie d’évasion insulaire cet été? Voici sept iles du bout du monde sélectionnées pour leur large éventail d’activités et leur degré élevé d’aventure. Un voyage de rêve sans même besoin d’engager de traducteur. À quand le départ?

MadagascarMadagascar, ou l’ile-continent comme on la surnomme parfois, est une terre rouge et fertile qui offre une véritable mosaïque de paysages. Des plages de sable blanc aux hauts plateaux montagneux en passant par les pistes de brousse encadrées de baobabs géants, Madagascar abrite le meilleur de la nature africaine en un territoire relativement concentré. En plus de sa nature exubérante et généreuse, l’ile est reconnue pour être un site de biodiversité animale parmi les plus précieux de la planète.

Au sein de sa faune endémique, on connait bien le caméléon et le lémurien, emblématique de Madagascar, mais on peut aussi faire connaissance avec les tenrecs (sorte de hérissons), les fanalokas (chats musqués) ou encore les ayes-ayes (petits singes). Terre insulaire oubliée du temps, Madagascar est également un terrain d’aventure pour tous les amateurs de plein air. La côte nord-ouest, autour de Nosy Bé, est parsemée d’archipels et de baies profondes qui se prêtent admirablement bien aux activités nautiques telles que le kayak de mer ou les croisières à bord de chalands, les embarcations malgaches traditionnelles. On privilégiera le centre de l’ile et ses hauts plateaux pour la randonnée et même, pourquoi pas, l’alpinisme avec l’ascension du pic Boby (2 658 mètres d’altitude). Quant à la côte est, elle abrite les Pangalanes, une succession infinie de lagunes, rivières et canaux qui constituent une exceptionnelle artère fluviale pour la pratique du canoë et du kayak de rivière. Ceux qui raffolent des aventures « extrêmes » ne seront pas en reste puisque l’ile regorge de sites parfaits pour la spéléologie, le canyoning ou encore le parapente et l’escalade.

Heures d’avion : 20 h avec escale (à Paris le plus souvent)Chaleur :

Randonnée : ☆☆ Activités nautiques : ☆☆☆ Sports extrêmes : ☆☆☆

CorseAvec plus de 2 700 heures d’ensoleillement par an et une température moyenne de 26 degrés en été, la Corse vous promet un séjour sous le signe de la douceur méditerranéenne. Cette ile française, située à 70 km des côtes toscanes et à 170 km de la Côte d'Azur, offre 1 000 km de côtes qui alternent entre plages de rêve, falaises granitiques et criques intimes aux eaux cristallines. Ile aux mille et un visages, la Corse abrite également des massifs rocheux et montagneux qui attirent les randonneurs du monde entier. Sentier de grande randonnée devenu mythique, le GR20 traverse l’ile du nord au sud sur plus de 180 km. Cette aventure d’une quinzaine de jours (à raison de 6 à 7 heures de marche quotidienne avec nuitées en refuge), sur ce qui est souvent qualifié de «chemin le plus difficile d’Europe», permet de sillonner la chaine de montagnes du centre de l’ile et de rallier ainsi plusieurs petits villages isolés. Et ensuite, pourquoi ne pas prendre de la hauteur, en parapente par exemple, afin d’admirer à la fois le littoral déchiqueté et les crêtes acérées qui se découpent sur le ciel bleu azur? À moins de préférer faire trempette dans les eaux chaudes méditerranéennes et découvrir, avec masque et bouteilles de plongée, la richesse préservée des fonds marins de la réserve de Scandola. Enfin, puisque les traditions culturelles et gastronomiques sont si fortes sur l’ile de Beauté, vous ne pourrez repartir sans avoir gouté aux saveurs de ses châtaignes et de ses agrumes, aux douceurs salées de sa charcuterie, à l’onctuosité de ses fromages ou encore au caractère de ses vins et de ses liqueurs alcoolisées. Bon appetitu (en corse)!

Heures d’avion : 11 heures avec escale (à Paris le plus souvent) Chaleur : ☼

Randonnée : ☆☆☆ Plongée : ☆☆ Parapente : ☆☆

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GuadeloupeBasse-Terre, Grande-Terre, La Désirade, Les Saintes et Marie-Galante sont les iles de rêve qui constituent l’archipel de la Guadeloupe. Cinq iles qui misent sur les cinq sens de leurs visiteurs : voir l’une des plus belles baies du monde à Terre-de-Haut, toucher les impressionnantes roches gravées de la réserve géologique de La Désirade, gouter aux fruits exotiques, sorbet coco et aux rhums de Marie-Galante, sentir les effluves soufrés du volcan actif de la Soufrière et enfin écouter le fracas des cascades, le bavardage des oiseaux de la forêt tropicale ou encore le bruit du vent lors d’un saut en parachute au-dessus de la Grande-Terre. La Gwadloup (en créole) est un département d’outre-mer français faisant partie des Antilles, non loin de la Martinique, de la République dominicaine et de Puerto Rico. Autant dire une situation géographique privilégiée au milieu de la mer des Caraïbes. Surnommée l’ile Papillon en raison de la forme ailée de son territoire, la Guadeloupe devient une destination de plus en plus réputée pour le tourisme actif avec, au menu, des expériences riches en émotions fortes. Les meilleurs sites de plongée se trouvent par exemple autour de l’ilet Pigeon, appelé communément Réserve Cousteau, tandis que le parc national de Guadeloupe, septième parc national de France, est un paradis de verdure et de baignade en cascade. Sans oublier le kitesurf, le vélo de route et les régates en voilier à l’instar de la célèbre Route du Rhum entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre.

Heures d’avion : 14 heures avec escale(s)Chaleur : ☼ ☼

Randonnée: ☆☆☆ Plongée : ☆☆ Voile : ☆☆☆

TahitiGigantesque terrain de jeu nautique de plus de cinq millions de km2, la Polynésie française est une destination idyllique pour les amateurs de croisière à la voile. Entouré d’eaux calmes et limpides, l’archipel de la Société est un excellent point de départ pour une aventure nautique, que l’on soit marin débutant ou navigateur chevronné. On hisse généralement les voiles à Raiatea, justement nommée l’ile de la Voile et réputée pour la qualité de ses mouillages et son emplacement au cœur de l’archipel. De là, il est possible de rejoindre en quelques heures seulement les iles de Huahine, Bora Bora, Maupiti, ou encore Tahaa. Nombreuses sont les compagnies locales qui louent les services de skippers afin de faire découvrir, de manière personnalisée, les perles du Pacifique Sud. Pour ceux qui préféreraient garder les pieds sur la terre ferme, Tahiti est considérée comme l’ile Reine. Possédant le seul aéroport international de la région, elle est la porte d’entrée de la Polynésie française par voie aérienne. On y pratique la randonnée pédestre au cœur de vallées sauvages, mais aussi le canyoning dans des marmites naturelles au pied d'impressionnantes cascades. Enfin, pour les amateurs de sports de glisse, Tahiti et ses côtes sont le paradis du kitesurf, de la planche à voile et, bien évidemment, du surf avec plus d’une trentaine d'emplacements désignés, dont trois de renommée mondiale. Le peintre Gauguin et le chanteur Jacques Brel ont succombé aux délices de la Polynésie, pourquoi pas vous?

Heures d’avion : 17 heures avec escale(s) Chaleur : ☼

Plongée : ☆☆☆ Voile : ☆☆☆ Surf : ☆☆☆

Nouvelle-Calédonie« Caillou » (son surnom) de 18 000 km2, la Nouvelle-Calédonie est un archipel d’Océanie qui puise son caractère dans les multiples influences de ses voisins néo-zélandais, australiens mais aussi fidjiens et papouasiens (de Papouasie-Nouvelle-Guinée). La promesse d’un séjour varié au cours duquel on pourra assister à des épreuves de rodéo lors de la fête annuelle du bœuf à Bourail, mais également nourrir des bébés requins à la nurserie de Nimek avant de terminer la journée par l’exploration souterraine de l’ile des Pins qui abrite une dizaine de grottes dont la plupart cachent des rivières creusées dans la roche. Parmi les autres atouts naturels de la Nouvelle-Calédonie, on compte plusieurs sites pour la

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Nouvelle-Calédonie...la suitepratique de l’escalade de roche. Les grottes de Koumac offrent par exemple une quinzaine de voies aménagées sur des falaises creusées de galeries tandis que le site des roches Notre-Dame est un ensemble de 130 voies grimpant sur des parois aux crêtes acérées, émergeant curieusement de la forêt épaisse. Sans oublier le lagon turquoise de Lifou ou encore le parc des Grandes Fougères digne d’un décor des films Parc Jurassique. Et que diriez-vous de terminer ce séjour en beauté avec la dégustation du bougna, le plat traditionnel calédonien composé de tarots, ignames, banane et poulet? Ce mets est relevé avec du lait de coco, enveloppé dans des feuilles de bananier et cuit dans un four traditionnel.

Heures d’avion : 30 heures avec escales

Chaleur : ☼☼☼☼☼

Escalade : ☆☆☆ Randonnée : ☆☆ Plongée : ☆☆☆

Saint-Pierre-et-MiquelonPetites terres insulaires françaises perdues au milieu des eaux du bastion canadien, les iles de Saint-Pierre-et-Miquelon méritent un détour d’une ou plusieurs journées lors d’un séjour à Terre-Neuve (à 25 km de sa côte). Dernière parcelle de Nouvelle-France en Amérique du Nord, l’archipel est aujourd’hui considéré comme une collectivité d’outre-mer rattachée à la métropole française. Il est composé de trois iles : Saint-Pierre, la plus grande et la plus habitée, Miquelon-Langlade reliées entre elles par un isthme de sable et l’ile aux Marins, presque déserte. Autrefois peuplé par des pêcheurs normands, bretons et basques attirés par la forte population de baleines aux alentours, Saint-Pierre-et-Miquelon vit encore de l’industrie de la pêche. Mais c’est son identité particulière qui attire aujourd’hui les visiteurs. Tout comme les provinces canadiennes voisines, l’archipel présente un très beau territoire côtier et vallonné propice à la randonnée. Les tours à pied de l’Anse à Dinand et du Cap Miquelon offrent des points de vue à couper le souffle sur les vagues qui viennent s’écraser contre les falaises. Sans oublier les sports nautiques, voiliers, catamarans et kayak de mer afin d’aller saluer de plus près les baleines qui apprécient toujours autant la région.

Heures d’avion : 3 heures avec ou sans escale

Chaleur : ☼

Randonnée pédestre : ☆☆ Nautisme : ☆☆☆

Autres iles francophones à mettre sur sa liste :

- Iles Saint-Martin (Caraïbes)- Saint-Barthélémy (Caraïbes)

- Martinique (Caraïbes)- Sainte-Lucie (Caraïbes)

- Wallis et Futuna (océan Pacifique)- Mayotte (océan Indien)

- Seychelles (océan Indien)- Ile Maurice (océan Indien)

- Ile de la Réunion (océan Indien)

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Iles KerguelenCet archipel des Terres australes et antarctiques françaises est, de très loin, la destination de rêve la plus insolite. Les iles Kerguelen, jadis surnommées iles de la Désolation, ne peuvent faire rêver que les explorateurs dans l’âme, ceux qui veulent voir à quoi ressemble le bout du monde! Volcaniques, ces iles sont recouvertes en partie par une calotte glaciaire et offrent des paysages de fjords profonds et de lacs balayés par les vents, semblables à ceux de l’Islande. Autrefois fréquentées par les chasseurs de phoques et de baleines, les iles Kerguelen abritent aujourd’hui la station de Port-aux-Français, une base logistique, technique et scientifique desservie par le navire Marion Dufresne lors d’un ravitaillement quatre fois par an. Une douzaine de touristes peuvent prendre part à ce voyage extraordinaire vers l’Antarctique (au départ de l’île de la Réunion). Il dure 28 jours, la moitié en mer et l'autre moitié sur l'archipel de Crozet, l'archipel de Kerguelen et l'ile d'Amsterdam. Ceux qui ont réalisé cette aventure se souviennent de l’ambiance unique qui réside parmi les scientifiques et les marins, que ce soit à bord du navire ou sur la base elle-même. La découverte d’un monde inconnu et d’un mode de vie particulier qui séduira tous ceux qui se sont un jour imaginés aventuriers des Pôles.

Heures d’avion : 25 heures jusqu’à Saint-Pierre de la Réunion puis la traversée.

Chaleur : ☼ ☼

Navigation : ☆☆ Aventure : ☆☆☆

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Centre-du-Québec

UN CIRCUIT, QUATRE SERVICES PAR ANTOINE STAB

Drummondville à Bécancour (110 km)La première journée de ce circuit cycliste consiste à rouler 110 km et vous fera emprunter le Circuit des traditions et la Route verte pour vous rendre vers Saint-François-du-Lac, Pierreville, Nicolet et finalement Bécancour. Une première étape qui possède toutes les qualités ce que l’on attend d’une entrée d’un repas : suffisamment garnie et travaillée pour mettre en appétit les affamés de la bicyclette, sans pour autant les décourager au point de les écœurer du reste du circuit. Ainsi, le trajet, loin d’être complètement plat, est une succession de routes de campagne sinueuses et plutôt bien entretenues, avec quelques petites côtes intéressantes, assez pentues pour vous faire mouliner et pousser un peu le cardio.

Soyez attentif au début de votre parcours, lors de la traversée de la forêt Drummond – le plus grand massif boisé issu de plantations sur la rive sud du Saint-Laurent. Si vous êtes discret (et chanceux), il est possible d’apercevoir, déambulant dans l’intimité de la pinède, la faune qui y a élu domicile, notamment des biches et des cerfs.

À Nicolet, après avoir emprunté la piste cyclable (nommé aussi Parc multifonctionnel), l'ultime portion du trajet, en forme de U, vous donnera la possibilité de couper un peu sur l’itinéraire prévu, si l’énergie vous manque en fin de parcours. Surtout que les derniers kilomètres peuvent décourager les plus fatigués : une longue ligne droite d’environ 11 kilomètres sur le boulevard Port-Royal. Heureusement, les deux flèches argentées de l’église Saint-Grégoire vous aideront à garder le cap et le moral pour rejoindre Bécancour et l’auberge Godefroy, votre point de chute de la journée.

Bécancour à Saint-Ferdinand (130 km)À peine remis de l’entrée, il faut attaquer le plat principal. Et il est costaud : 130 kilomètres champêtres qui longent la rivière Bécancour en direction de l’est, vers Princeville, Plessisville et Saint-Ferdinand – situés sur les contreforts des Appalaches. Sur papier, cette étape pourrait en rebuter certains. Sur le terrain, le parcours est un long faux plat. À l’œil nu, on a l’impression de rouler sur du plat. Pourtant, le dénivelé est toujours en légère montée. Résultat : après plusieurs heures, la fatigue se fait clairement ressentir.

Cependant, le gros morceau du jour est encore devant : la dernière partie du parcours constitue les 20 kilomètres les plus difficiles des quatre jours. De Plessisville à Saint-Ferdinand, le trajet est une succession de trois longues montées. La route n’aide pas non plus : la 165 Sud est très achalandée! Soyez donc prudent, car la circulation peut y être dense. Un beau défi, surtout avec plus de 100 kilomètres dans les jambes, qui fait aussi partie du charme de ce circuit cyclotouristique. À cœur vaillant rien d'impossible!

Toutefois, si vous ne vous sentez pas (ou plus) capable de rouler cette dernière section, il est possible de communiquer avec le Manoir du lac William, votre point de chute du jour, pour qu’on vienne vous chercher et ainsi vous épargner les derniers 20 kilomètres. À Saint-Ferdinand, vous pourrez profiter des installations du Manoir pour prendre un repos bien mérité et reprendre des forces pour le lendemain : spa, massage, et bon repas avec une vue imprenable sur le lac William...

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Dans la cartographie régionale du plein air, le Centre-du-Québec se fait plus discret que les autres régions. Pourtant, ce territoire touristique recèle de fantastiques destinations. C’est notamment un terrain de jeu idéal pour le vélo de route, comme ce circuit cyclosportif d’environ 350 kilomètres qui vous emmènera du fleuve Saint-Laurent aux contreforts des Appalaches. Une excursion champêtre préparée comme un repas quatre services qu’on déguste avec plaisir.

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Saint-Ferdinand à Victoriaville (40 km)Oui, le digestif arrive avant le dessert! Un petit 40 km en toute simplicité. En partant de Bécancour sur la route 165 vers Plessisville, il vous faudra reprendre les quelques côtes de la veille, mais dans l’autre sens. Elles sont courtes, mais bien abruptes. Passé ces 10 kilomètres, le reste de la route est une réjouissante balade vers Sainte-Anne-d’Halifax, puis Norbertville et Victoriaville. Vent dans le dos sur une route très souvent descendante, vous avalerez les 30 autres kilomètres, avec l’énergie d’un glouton jamais rassasié.

Victoriaville à Drummondville (70 km)Ça y est! Vous êtes rendu au dessert. Le circuit cyclogourmand s’achève par une douceur de 70 km. La quatrième journée est un concentré de tout ce que vous avez pu voir les jours précédents : de belles routes forestières sur la piste cyclable (revêtement en gravier et poussière de pierre) du Parc linéaire des Bois-Francs en direction de Warwick, et routes champêtres vers Saint-Séraphine et Saint-Lucien. Avant votre retour à Drummondville, vous longerez la rivière Saint-François sur le chemin Hemmings. Durant les quelques kilomètres qui restent encore à parcourir avant de terminer la boucle, on se prend à rêver devant les magnifiques propriétés qui bordent le cours d’eau. Malgré que l’on soit repu d’un repas bien garni en tout point, on savoure les derniers coups de fourchette, les derniers tours de pédalier, avec 350 kilomètres dans les jambes, mais aussi avec l’esprit léger et le gout de revenir pour une prochaine dégustation cyclogourmande!

Infos et réservation : 1 888 816-4007 poste 300 • tourismecentreduquebec.com

Prix du forfait : à partir de 473,50 $ par personne en occupation double, service inclus et taxes en sus.

Prestations : quatre nuits en hébergement quatre étoiles, quatre petits déjeuners, quatre soupers table d’hôte (quatre services), rangement sécuritaire pour le vélo, itinéraire détaillé remis lors de la réservation. Boite à lunch et transport de bagages en frais additionnels.

Date : entre début mai et fin octobre.

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Vélo de routeCalifornie, la route des vins : 17 au 25 mai ou 4 au 12 octobre

Arizona, la grande chevauchée : 1er au 8 novembre

Montréal-Boston : 2 au 8 août

Nevada et Death Valley : 19 au 26 octobre

Utah : “Road Trip” 19 au 28 septembre

Cuba, province de Holguin en boucles : 24 au 31 octobre

Cuba, la grande traversée : 22 novembre au 7 décembre

Hawaii, au-dessus des volcans : 25 octobre au 7 novembre

Vélo de montagne

Côte ouest canadienne, à son meilleur : 14 au 27 juillet

À la conquête de l’Ouest : 6 au 20 septembre

randoGrands parcs de l’Ouest, en confort : 9 au 19 octobre

Parcs de l’Ouest américain, en camping : 11 au 23 mai ou 14 au 26 septembre

Les Rocheuses canadiennes, en camping : 19 au 26 juillet

Traversée des Chic-Chocs : 22 au 27 juillet

KaYaK / Canot

Fleuve Yukon : plusieurs départs 15 juin, 6 et 20 juillet, 3 et 31 août, 7 septembre

Baie Georgienne, Ontario : 19 au 26 juillet ou 16 au 23 août

Le Bic, Québec : 28 au 30 juin, 9 au 11 août, 30 août au 1er septembre

Îles Mingan, Québec : 5 au 16 juillet

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Ce reportage a été réalisé grâce à Tourisme Centre-du-Québec, Gilles Morin du Club Plein Air 5 Saisons (clubpleinair5saisons.com) et Louis Garneau Sports (louisgarneau.com).

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PÉDALER CONTRE VENTS ET MARÉESPAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE

C’est indéniable, les Îles de la Madeleine sont bénies du dieu Éole! Mais en surveillant les prévisions météorologiques, on peut partir à deux roues dans le même sens que les vents et bénéficier d’un sacré coup de pouce sur ces longues routes côtières. Une expérience inoubliable à vivre sur les trois iles principales de l’archipel madelinot.

L’ÎLE DU HAVRE-AUBERTPédaler sur le tronçon de la route 199, entre l’île du Cap-aux-Meules et l’île du Havre-Aubert, avec la

mer pour horizon sur plus de 180°, procure une sensation à la fois étrange et exaltante. Ce long ruban d’asphalte se déroule le long de l’interminable dune du Havre-aux-Basques, fragile barrière de sable qui se dresse contre les assauts répétés des vagues. Cette route sur laquelle il est si délicieux de rouler par une paisible journée peut se révéler un défi de taille un jour de grand vent, comme il en existe tant aux Îles de la Madeleine. Elle est pourtant la seule et unique voie d’accès à l’île du Havre-Aubert, pointe sud de l’archipel madelinot. Depuis la selle de son vélo, il est fréquent d’y observer d’un côté, les baigneurs de la baie de Plaisance qui se baissent pour ramasser les plus beaux coquillages du Québec, de l’autre, les « kitesurfeurs » dansant élégamment sur la pointe des vagues soufflées par les vents. Puis le sable blanc laisse place au gazon vert qui tapisse les collines du Havre-Aubert. Celles-ci sont ponctuées de jolies maisonnettes aux murs colorés qui forment le village de l’ile sud. Une trentaine de kilomètres s’affichent au compteur et midi sonne l’heure d’une pause gourmande. Le Café de la Grave est l’étape tout appropriée pour recharger ses batteries au son d’un concert de violon et de guitare improvisé par les propriétaires. Cette enseigne fait partie du site historique de la Grave, une enfilade d’anciens bâtiments de pêche reconvertis en boutiques d’artisans et de restaurants.

L’ÎLE DU CAP-AUX-MEULESCentre névralgique de la vie aux Îles de la Madeleine, l’ile centrale abrite trois villages au charme singulier :

Cap-aux-Meules (la « capitale » des îles de la Madeleine où accostent les traversiers), L’Étang-du-Nord avec son petit port et son épave de bateau réhabilitée en œuvre d’art et Fatima qui donne accès à l’immense plage de la Dune-du-Nord. Un circuit cycliste sur route permet de relier ces trois attraits madelinots tout en sillonnant tantôt la campagne, tantôt la côte déchiquetée et ses belles falaises rouges. Au départ du port de Cap-aux-Meules, les deux-roues ont le loisir d’emprunter la piste cyclable qui longe la baie de Plaisance en direction de Gros-Cap. Deux choix ensuite : atteindre la côte ouest via les petits chemins résidentiels (Le Pré, Chiasson, Molaison) ou bien faire un détour par l’église Saint-Pierre-de-La Vernière tout en bois d’un blanc éclatant. Il ne faudra pas manquer non plus la Butte-du-Vent (ascension à pied) pour découvrir un superbe panorama de 360 degrés sur les iles. Les amateurs de bières locales continueront leur chemin vers la microbrasserie À l’abri de la Tempête, au bout du chemin Coulombe, tandis que les autres préféreront s’arrêter au petit port de L’Étang-du-Nord et ses boutiques de cerfs-volants. À mi-chemin de cet itinéraire, le Cap-du-Phare est un lieu tout indiqué pour un pique-nique dégusté face aux embruns salés de la mer. S’ensuit une série de collines à grimper puis à redescendre comme seules les iles peuvent en offrir. Un vrai délice à savourer depuis son guidon. Une pause sera amplement méritée au Cap-de-l’Hôpital, dans les environs de Fatima, qui donne accès à une plage à perte de vue. Il n’est pas rare que les cyclistes y côtoient des cavaliers venus chevaucher sur le sable blanc et doux de la Dune-du-Nord. La boucle se termine sur les hauteurs du Grand-Ruisseau, point de vue épatant sur Cap-aux-Meules et ses gros bateaux de croisière ancrés dans le port. Une jolie sortie, facile et accessible à toute la famille, totalisant une trentaine de kilomètres.

L’ÎLE DU HAVRE-AUX-MAISONSSitué au nord de l’archipel, le secteur de Havre-aux-Maisons offre une mosaïque de paysages aussi

variés que l’archipel compte d’accents différents! Tante Emma, une humoriste originaire de la Pointe-aux-Loups et devenue ambassadrice des iles, a d’ailleurs fait des drôles de prononciations des Madelinots le sujet principal de son spectacle. On prononcera alors désormais Havio-Maisons puisque les insulaires ont l’habitude de supprimer les « r », et on roulera sur ses chemins de gravaille (ou gravelle en bon québécois).

Plus sérieusement, le tronçon qui traverse cette ile est court, mais époustouflant. Si l’on souhaite s’écarter de la circulation (existante, mais peu dangereuse) de la route 199, les cyclistes peuvent faire un léger détour par le chemin de la Pointe-Basse et apprécier le spectaculaire panorama sur les Échoueries et la Butte-Ronde qui est digne des plus beaux décors des Highlands écossais! La route débouche ensuite sur la plage de la Dune-du-Sud et rejoint la Route verte (la 199). S’ensuit une longue et venteuse étape le long de la route principale qui relie entre elles les îles du Havre-aux-Maisons, Pointe-aux-Loups, Grosse-Île et Grande-Entrée. Un itinéraire de rêve, entre ciel et mer, pour ceux qui aiment les routes du bout du monde. Après avoir véritablement fait corps avec la mer le long de la Dune-du-Nord, le parcours conduit à Grosse-Île, bastion anglophone dans une mer d’Acadiens, puis à Grande-Entrée qui offre plusieurs lieux de pique-nique ou de restauration face au panorama, par temps clair, des iles centrales et du sud. Du côté du golfe du Saint-Laurent, on pourra descendre quelques minutes de sa selle à la pointe Old-Harry où le sable blanc de la plage se fond dans le bleu gris de la mer déchainée. Superbe!

Cet itinéraire, du port de Cap-aux-Meules jusqu’à la pointe de la Grande-Entrée, représente une soixantaine de kilomètres. Il est indispensable de réserver les services d’une navette pour revenir au point de départ..

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À VOIR

THE SUMMIT En aout 2008, 11 alpinistes trouvent la mort sur le K2 (8 611 m). Le documentaire The Summit, réalisé par Nick Ryan, revient sur ce sombre épisode. Durant les premières secondes du film, deux phrases apparaissent : « 11 alpinistes sont morts sur le K2 au tout début du mois d’aout 2008. Ce fut les 48 heures les plus meurtrières de l’histoire de cette montagne. » D’entrée, le ton est donné : sec, brut, implacable. Et il le restera pendant toute la durée (1 h 35) du documentaire avec des entrevues des rescapés, des images d’archives et des reconstitutions immersives. On est hypnotisé, happé par cette histoire terrible. On est loin des films catastrophiques à la sauce hollywoodienne : la réalité y est bien plus complexe, car ici, il n’y a pas de vérité officielle. Chaque personne interrogée raconte sa version des faits sur les raisons qui ont conduit à ce drame : les conditions extrêmes, les erreurs humaines et techniques, etc. Projeté en compétition dans divers festivals, le film a remporté de nombreux prix. À voir en anglais sur iTunes, YouTube, Amazon, Google Play, Sony PlayStation et Microsoft Xbox.(thesummitfilm.com)

Voici la première d’une série de chroniques sur l’Himalaya. À l’ombre des plus hauts sommets du monde, il y a tant à écrire… et encore plus à voir!

PRÉSENTÉE PAR///CHRONIQUE HIMALAYENNE

PAR ANTOINE STAB

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3 TREKS POUR DÉCOUVRIR L’HIMALAYA

Si vous avez toujours rêvé de randonner au sein des sommets himalayens, voici les destinations népalaises idéales pour réussir un premier contact avec ces géants.

LA VALLÉE DE KATMANDOULa ville de Katmandou est située à 1 135 mètres

d’altitude et agit sur tous les voyageurs de la région comme un aimant. La capitale népalaise a vu défiler beaucoup de monde au profil bien différent : aventuriers, alpinistes, randonneurs, hippies, gens en quête de spiritualité, etc. La vallée de Katmandou (composée de trois villes : Katmandou, Bhaktapur et Patan) offre un grand nombre de treks comprenant des dénivelés moins exigeants que dans certaines autres régions de ce coin de pays. Autour de la capitale, ce sont principalement des vallons et des collines qui se succèdent, mais toujours avec des points de vue majestueux sur les hauts sommets. Les randonnées durent généralement entre trois et quatre heures de marche par jour, pour se rendre de village en village. Une introduction en douceur, idéale pour ceux qui voudraient jauger leurs aptitudes de randonneur dans un décor déroutant, fascinant et hors de leur zone de confort.

LE TOUR DES ANNAPURNA ET NAAR-PHULe tour des Annapurna est un incontournable des

treks au Népal. Il existe une variante méconnue à cet itinéraire : les vallées du Naar-Phu. Ouvertes au tourisme depuis seulement 2002, elles ont gardé un cachet authentique et sauront vous faire vivre toutes les facettes que l’on attend : hautes montagnes, paysages et culture avec une population aux origines tibétaines. Seule contrainte : c’est une zone restreinte. Il vous faudra un permis spécial pour vous y rendre, et il est limité à sept jours maximum. Comptez toutefois environ 16 jours de randonnée pour l’ensemble du trek, avec des marches à une

altitude moyenne de 3 500 mètres et deux cols importants à franchir.

LE TOUR DU MANASLULe tour du Manaslu (8 156 m) est moins populaire

que le camp de base de l’Everest ou le tour des Annapurna, mais il recèle de nombreux atouts : une région isolée (donc moins achalandée), une nature riche qui change selon l’altitude du trek qui passe de 400 mètres (et sa jungle luxuriante) à 5 600 mètres (et les hautes montagnes comme décor). C’est également une zone de transition entre différentes cultures comme celle du bouddhisme grâce à la proximité géographique du Tibet et ses habitants qui y ont trouvé refuge pour fuir les soldats chinois. Enfin, vous pourrez aussi vous rendre au camp de base du Manaslu et voir les alpinistes amorcer l’ascension du huitième plus haut sommet du monde. Comptez environ 20 jours de randonnée, avec des journées de huit à neuf heures de marche.

QUAND Y ALLERDeux saisons sont particulièrement propices pour y

randonner :/ Octobre à novembre : la saison idéale pour le trekking en Himalaya. C’est le début de la saison sèche, avec un climat avantageux pour la randonnée : les journées ensoleillées offrent un horizon dégagé, les températures sont douces (autour de 15°C), mais peuvent descendre durant la nuit (jusqu’à -10°C à 4 000 mètres d’altitude)./ Avril à mai : c’est la fin de la saison sèche. L’hiver laisse place au printemps et le climat est comparable à celui de la période automnale avec des températures agréables pour randonner avec le bourgeonnement des fleurs et des arbres. / À éviter : la période qui s’étend de la mi-mai à septembre : c’est la mousson! Il pleut pratiquement tous les jours, rendant les sentiers moins praticables et les nuages bouchent la vue sur les sommets.

OÙ DORMIRCela dépend du choix et de l’endroit de votre trek.

Il existe en général deux types d’hébergements : les lodges (de petites maisons en pierres) ou la tente de camping (qui offre plus de liberté sur le choix du lieu de repos).

Pour lutter contre l’augmentation du nombre de détritus sur les pentes de l’Everest, le ministère du Tourisme népalais vient d’imposer une mesure radicale : tous les alpinistes qui tenteront l’ascension du plus haut sommet du monde (8 848 m) devront ramener 8 KILOS DE DÉCHETS, en plus de leurs propres déchets. Un bureau installé au camp de base veillera au respect de la règle. Dans le cas contraire, le dépôt de 4 000 dollars demandé aux expéditions de l’Everest ne sera pas rendu. Chaque saison, ce sont 50 tonnes de déchets qui sont abandonnées sur la montagne.

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Quand vient le temps de trimballer son équipement électronique lors d’une expédition, il faut s’assurer qu’il soit bien protégé. Fabriquée d’après de rigoureuses normes militaires, la gamme de produits Nanuk – conçus par l’entreprise québécoise Plasticase – se forge une place de choix sur le marché international.

Légères, étanches et pratiquement indestructibles, les mallettes Nanuk possèdent un design plus sophistiqué et elles sont munies de fermoirs plus intelligents, selon le

directeur des ventes Frank Vitiello. « Et en plus, on est moins cher que Pelican! » dit-il en faisant référence au leader mondial de cette gamme de produits.

Pour transporter votre appareil photo lors d’une sortie en kayak de rivière ou simple-ment pour protéger votre iPhone et votre GPS de la pluie lors d’une longue randonnée, ces mallettes, fabriquées grâce à un procédé d’injection de plastique (à Terrebonne), sont conçues pour le plein air par l’équipe interne de Plasticase, qui emploie 70 personnes. La gamme Nanuk, qui a lancé ses deux premiers modèles il y a sept ans, a rapidement pris de l’expansion grâce à une réponse fort positive des consommateurs. Depuis, la demande croît d’environ 35 % annuelle-ment. D’ici la fin de l’année, cette gamme offrira plus de 18 choix de mallettes. Le prix des plus populaires varie entre 30 et 100 $, alors que les prix de la nouvelle gamme Nano, conçue pour les petits appareils électroniques, avoisinent 30 $.

D’abord lancée en 1984 sous le nom de Résentel, l’entreprise en faillite fut vendue à Jean-Pierre Grenier et prit le nom de Plasticase en 1996 après une restructuration majeure. Compte tenu des couts élevés des moules pour les mallettes (entre 20 000 $ et 450 000 $ par moule), peu d’entreprises sont présentes sur ce marché estimé à un milliard de dollars mondialement. « Sur le marché mondial, ça ne représente pas un volume phénoménal, mais c’est une belle niche à exploiter », dit Frank Vitiello.

Au cours des prochaines années, Plasticase, qui exporte déjà dans 40 pays, souhaite profiter de la croissance internationale pour conquérir de nouveaux marchés tout en continuant à suivre la stratégie initiale : offrir la meilleure mallette étanche multi-usage sur le marché. x

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Aimeriez-vous pouvoir partir en voyage sur un coup de tête toutes les fins de semaine? Pour plusieurs adeptes de plein air, les motorisés Safari Condo sont synonymes de liberté sur roues.

En s’achetant un Westfalia dans les années 1990, Michelle et Daniel Nadeau, amoureux de plein air, ont adoré la liberté que ça leur apportait. Peu importe la température ou la destination, tout y était pour manger et dormir confortablement!

M. Nadeau adorait le principe, mais moins les Volkswagen : « On a voulu aménager un modèle américain juste pour nous, mais on s’est rendu compte que ça serait beaucoup trop cher. Alors, on a décidé d’en produire une quinzaine annuellement pour rentrer dans notre argent », commente Michelle Nadeau, directrice des relations client. Ils en ont finalement vendu 50 la première année. Au cours des

dernières années, Safari Condo a métamorphosé, à Saint-Frédéric de Beauce, entre 80 et 100 véhicules par an destiné à la clientèle de plein air principalement du Québec et de l’Ontario.

Comparativement à ce que l’on retrouve sur le marché du motorisé, la clientèle de Safari Condo recherche de plus petits modèles, mobiles, plus verts, où l’on peut aussi bien dormir dans le véhicule que s’en servir pour aller visiter des amis. Depuis 1999, les modèles de Safari Condo sont en constante évolution grâce aux commentaires des clients, et à une utilisation intense des propriétaires. « On est les plus gros utilisateurs de nos produits. On couche dans le camion cinq mois par année, même l’hiver », souligne Mme Nadeau. Extrêmement motivés, les adeptes de ce type de véhicule organisent des rencontres été comme hiver pour partager leur passion du grand air.

Travaillant initialement avec le modèle Safari de GM, l’entreprise offre aujourd’hui les modèles Savana de GM, Express de Mercedes et ProMaster de Dodge. Avec un modèle vide, Safari condo aménage l’intérieur avec des banquettes, des lits, un frigo, un coin-repas, de l’espace de rangement et parfois même une toilette et une douche. Pour faire fonctionner les appareils électriques, des panneaux solaires sont ajoutés sur le toit du véhicule.

Comme les motorisés se détaillent entre 60 000 et 110 000 $ selon les modèles, seuls les « maniaques » qui s’en servent intensément rentabiliseront l’investissement. L’entreprise, qui compte une cinquantaine d’employés, a donc lancé les roulottes Alto, il y a six ans, pour diversifier sa clientèle. Ces roulottes d’aluminium de très haute qualité se vendent entre 25 000 et 32 000 $.

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3-EXOS 38Lancée en 2008, la gamme Exos s’agrandit en 2014 avec l’arrivée de l’Exos 38. Conçu pour les grandes randonnées, ce sac veut répondre aux exigences de légèreté qu’attendent les marcheurs au long cours. Il est efficace d’un point de vue de l’énergie : en plus d’être extrêmement léger (1,05 kg pour 38 l), il possède une armature en aluminium avec une traverse interne offrant un biosoutien et permettant un bon transfert de poids sur la ceinture et donc une meilleure gestion de l’effort.OSPREY, Exos 38 | 190 $ | ospreypacks.com

4-AIRZONE TREK +L’AirZone Trek + est un sac de randonnées quatre saisons, qui est complètement ajustable. La ceinture AdaptiveFit convient à un large éventail de formes de la hanche et s'adaptera à votre forme. Il suffit de fixer la ceinture et tirer la bande de réglage fermement : la ceinture va se resserrer autour de vos hanches pour supporter la charge du sac. Le filet AirZone limite les points de contact entre le sac et le dos et apporte une bonne circulation d’air. Trois capacités de base : 33 l, 35 l ou 45 l, mais avec un volume extensible de 7 ou 10 litres supplémentaires, selon le modèle.LOWE ALPINE, AirZone Trek + 35+45 | 190 $ l | lowealpine.com

5-SLOGGTout en sobriété, le Slogg mise sur sa robustesse et son étanchéité : il est conçu en nylon haute ténacité de 840 deniers avec enduit de polyuréthane sans PVC sur les deux surfaces. Il sera le compagnon idéal lors d'une sortie nautique pour garder vos affaires au sec. La fermeture repliable renforcée offre une bonne résistance aux intempéries et les bretelles respirantes en mousse perforée sèchent rapidement. Trois volumes sont proposés : 35, 70 et 115 litres. En version Deluxe (seulement pour le 70l et 115l), le Slogg se dote d’une armature en mousse avec des tiges en aluminium, comparable à ce que l’on retrouve sur les modèles de sac alpin de MEC, et assure ainsi une meilleure stabilisation de la charge et un transfert le poids plus efficace sur les hanches.MOUNTAIN EQUIPMENT CO-OP, Slogg | 35 l = 75 $ • 70 l = 95 $ | mec.ca

6-GEAR HAULERPolyvalence et capacité à s’adapter à vos besoins : ceci est d’abord un sac de voyage de type « duffel ». Avec une large ouverture et une contenance de 48 litres, on peut y ranger efficacement tout son équipement. Il comprend également plusieurs poches pour ranger les appareils technologiques (ordinateur, tablettes, etc.). Le tout sans craindre l’eau puisqu’il est étanche et résistant. Mais son intérêt tient aussi dans le fait qu’il peut s’utiliser comme un sac à dos, grâce aux courroies de sac à dos détachables avec panneau arrière qui évacue l’humidité et des courroies porte-charge avec sangle de poitrine.EAGLE CREEK, Gear Hauler | 160 $ | eaglecreek.com

1-CREON ZIPAvec la gamme Creon (Crea pour les femmes), Mammut met en avant un nouveau système de ventilation, appelé « 4 Stream » : le système empêche efficacement la transpiration en assurant une ventilation de l’air chaud par quatre côtés. L’écartement au niveau des épaules permet également à l'air chaud de s'échapper vers le haut, grâce à un effet « cheminée ». Avec une capacité de 28 litres, il est fait pour les randonnées d’une journée et les excursions à vélo. Une fermeture éclair permet d’accéder rapidement au compartiment principal et mieux ranger ses affaires. Son cadre anatomique en M épouse les formes du corps, répartit la charge sur toute la largeur du dos et la transfère directement dans la ceinture abdominale. MAMMUT, Creon Zip | 110 $ | mammut.ch

2-ASYMMETRICIdéal pour les randonnées alpines de plusieurs jours, ce sac se distingue par un design simple, ergonomique et qui mise avant tout sur la stabilité : un système dorsal, appelé Tergolight, ventilé et moulé muni d’un cadre intégré à réglage individuel, offre un transfert équilibré de la charge pour une tenue stable et près du corps. Trois accès au compartiment principal permettent d’accéder à vos affaires. Enfin, la marque allemande a mis au point un système de compression rapide, à l'aide des sangles de compression latérales doubles. Deux volumes au choix : 42+8 l et 52+8 l pour homme / 38+8 l et 48+8 l pour femme.VAUDE, Asymmetric 48+8 ou 52+8 | 220 $ | vaude.com

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LE PLAISIR DES LONGUES FINS DE SEMAINE DE CAMPING ESTIVALES ARRIVE. POUR CUISINER BIEN ÉQUIPÉ, VOICI LES ACCESSOIRES INDISPENSABLES À ACHETER AVANT LE DÉPART.

GAMELLES POUR DEUX À deux, c’est toujours mieux! C’est pourquoi la compagnie suédoise Light My Fire a conçu cet ensemble de gamelles, verres et ustensiles pour duo de campeurs. Solides, légers tout en étant minimalistes, ces accessoires sont ingénieusement pensés. On encastre les deux assiettes l’une sur l’autre pour fermer hermétiquement le récipient contenant les fameuses Spork (cuillère, fourchette et couteau à la fois). Les verres sont quant à eux pliables, histoire d’économiser de la place dans le sac à dos. Le kit est offert en deux couleurs afin de pouvoir différencier ses outils de ceux de son compagnon. LIGHT MY FIRE, Pack’n Eat Kit | 40 $ | lightmyfire.com

ENSEMBLE FAMILIAL DE GAMELLES ET CASSEROLES POUR CUISINERLe seul défaut de cet ensemble de cuisine? Les tasses sont tellement bien isolées qu’elles ne tintent même plus lorsqu’on trinque entre amis! Le Système Flex 4 (pour quatre personnes, aussi disponible pour trois) comprend une grande casserole d’une capacité de plus de 5 litres, une autre de 3,2 litres, quatre assiettes profondes pratiques à tenir d’une seule main ainsi que deux couvercles-passoires et quatre tasses. Très utile pour du camping entre amis et surtout en famille! Le tout est encastrable à la manière des poupées russes et donc facilement transportable en canot-camping ou autre aventure.MSR, Système Flex 4 | 160 $ | cascadedesigns.com

ENSEMBLE D’USTENSILES Cet ensemble de GSI Outdoors rassemble 11 accessoires plus utiles les uns que les autres comme une planche à découper, une salière-poivrière, un fouet à manche rétractable, une éponge, deux contenants étanches pour l’huile et le vinaigre, etc. Le tout est à ranger dans une valisette compacte et légère dotée de nombreux élastiques pour le maintien des ustensiles. De quoi apporter un minimum de confort, même au fond du bois. .GSI OUTDOORS, Gourmet Kitchen Set 11 | 40 $ | gsioutdoors.com

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RÉCHAUD AVEC RECHARGE DE BATTERIELa nouvelle mode dans la cuisine en plein air : générer de l’électricité tout en cuisinant! Après l’avant-gardiste Biolite, voici que Power Practical lance aussi un réchaud qui permet de recharger la batterie de votre téléphone cellulaire, GPS ou encore lampe frontale grâce à la chaleur dégagée par la combustion. Contrairement aux panneaux solaires, on peut recharger ses batteries jour et nuit, même s’il pleut. La charge dure entre 20 et 90 minutes pour un téléphone cellulaire, l’équivalent d’un chargeur sur prise de courant.POWER PRACTICAL, The Powerpot V | 150 $ | thepowerpot.com

FOUR ULTRALÉGER À vous les bons petits plats en camping avec ce four léger et transportable dans le sac à dos (poids de 340 g). Pour varier des sachets lyophilisés ou des spaghettis préparés sur le réchaud, cet ensemble de cuisson – comprenant une plaque chauffante qui diffuse la chaleur ainsi qu’un couvercle avec thermomètre intégré – permet de cuire des aliments sous une membrane réfléchissante à l’aide de la plupart des réchauds à bruleur unique. Facile à installer et à utiliser, ce four peut cuire du pain, des biscuits, des lasagnes et la plupart de vos envies gourmandes les plus folles…BACKPACKERS PANTRY, Ultralight Outback Oven | 46 $ | backpackerspantry.com

BRIQUET POUR RÉCHAUDSi vous manquez vous carboniser les doigts chaque fois que vous tentez d’allumer votre réchaud, vous allez apprécier le nouvel accessoire Burny d’Optimus. Empli d’un mélange de butane et de propane, ce petit briquet dégage une flamme puissante, facile à diriger vers le bruleur ou sous la buche de votre feu. Avec sa flamme ajustable et sa résistance au vent, ce briquet deviendra vite votre meilleur allié en camping. Remplissage très simple grâce à une large ouverture de la réserve de carburant.OPTIMUS, Burny | 30 $ | optimusstoves.com

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PAVILLON ALEXIS-DUBUCNOUVEAU CHALET HAUT DE GAMME AUX MONTS-VALINPAR NATHALIE RIVARD

NID DOUILLETEn décembre dernier, le parc national des Monts-Valin a ouvert le Pavillon Antoine-Dubuc, dans le nouveau secteur de la Baie-d'Alexis. Ce nouveau chalet fraichement rénové de style lodge haut de gamme a été construit au milieu du siècle dernier par Antoine Dubuc, un notable de Chicoutimi, pionnier de la villégiature et du plein air au massif des Monts-Valin. Il peut accueillir huit personnes en occupation simple et comprend deux salles à manger, dont une avec foyer, deux cuisines complètes, ainsi que deux salles de bain complètes avec douches. Le jour, il servira de relais pour les départs et les arrivées de la vallée des Fantômes et sera accessible au grand public qui pourra venir s'y réchauffer et manger une collation, avec cependant certaines sections réservées aux clients en hébergement. Le soir, il sera entièrement réservé aux clients qui y passent la nuit. C'est le seul refuge du parc, facilement accessible aux enfants et aux familles.

HÉBERGEMENT AU PAVILLON ANTOINE-DUBUC : 37,50 $/personne/jour + taxes, transport en sus. Pas de tarif spécial pour les enfants. On peut louer de la literie pour 17 $ + taxes.

AUTRES HÉBERGEMENTS DANS CE SECTEUR : les trois nouveaux chalets EXP à 300 m de la Baie-d'Alexis ou les 3 chalets Nature en bordure de la Baie-d'Alexis.

TRANSPORT JUSQU'AU PAVILLON : comme il est situé à 10 km du stationnement, on peut s'y rendre avec les bagages en autobus à chenille ou encore en skis ou en raquettes. Pour le bus, c'est 37,50 $ aller ou 55,75 $ aller-retour par adulte ou 28,28 $/aller ou 40,25 $/aller-retour plus taxes pour les enfants. Un forfait familial pour le transport aller-retour coute 125 $ plus taxes. Le transport comprend deux bagages par personne d'un maximum de 40 lb chacun, incluant les denrées alimentaires prévues pour la durée du séjour qui peuvent être transportées dans des glacières.

INFOS : sepaq.com/pq/mva

BONNE TABLESUR PLACE :Comme le Pavillon est situé loin de tout, vous devez apporter toute votre nourriture pour pouvoir cuisiner et préparer vos repas pendant votre séjour. Deux cuisines complètes vous permettront de cuisiner comme si vous étiez à la maison.ACTIONSUR PLACE :Raquette, ski de fond et randonnée pédestre : accès à la célèbre vallée des Fantômes et au réseau de sentiers de longue randonnée hivernale totalisant 70 km, ainsi qu'au réseau de sentiers de la station de ski du Valinouët qui fait plus de 20 km. En été, les sentiers seront ouverts pour la randonnée pédestre.

ACTIVITÉS NAUTIQUES : en été, la baignade, le kayak et le pédalo seront offerts dans la Baie-d'Alexis. AUX ALENTOURS : comme on peut accéder au secteur de la Baie-d'Alexis en voiture pendant la belle saison, on peut profiter aussi plus facilement des attraits à l'extérieur du parc, comme la pêche et le canotage au lac Martin-Valin ou le vélo de montagne sur les routes en gravier. On peut également visiter le Parc Aventures Cap Jaseux, ou le Centre d'interprétation des battures et de réhabilitation des oiseaux de Saint-Fulgence (CIBRO).

MANOIR DU LAC WILLIAM À SAINT-FERDINANDPar Antoine Stab

Niché dans le pittoresque village de Saint-Ferdinand, le Manoir du lac William fut l’un des premiers chalets construits sur les rives du lac. Depuis, cette halte de huit chambres est devenue un incontournable de la région du Centre-du-Québec, un hôtel quatre étoiles de 55 chambres, six salles de réunion et réception, un spa détente et un restaurant avec vue sur le lac.

NID DOUILLETCela fait 20 ans que la famille Lessard, à l’époque propriétaire du magasin de sport de l’autre côté de la rue, a repris le Manoir du lac William. Petit à petit, année après année, les Lessard ont développé le potentiel touristique de l’hôtel. Dernier aménagement en date, et non le moindre : la construction, à la fin de l’année 2011, d’une nouvelle aile permettant d’offrir aux clients une piscine intérieure, de nouvelles aires de spa et surtout 21 suites de très belle facture avec une vue imprenable sur le lac. Multiple lauréat régional des Grands Prix du Tourisme québécois depuis 2002, le Manoir a remporté en 2013 l’argent au niveau national, dans la catégorie hébergement 40 à 199 unités.

PRIX : plusieurs forfaits à partir de 126,50 $ / personne jusqu’à 789,50 $ / personne.INFO : 1 800 428-9188 • manoirdulac.com

BONNE TABLESUR PLACE« Mon équipe et moi espérons vous transmettre, humblement, l’essence même et l’amour que nous avons pour cette belle région ». Dès la première page de la carte du restaurant du Manoir, le chef Hugo Joannette-Hamel et sa brigade donnent le ton de ce que sera votre repas : une cuisine fine et délicate pour une carte qui l’est tout autant. Difficile d’ailleurs de faire son choix dans le menu, tant chaque plat est une invitation à la gourmandise. Le Manoir dispose également de son propre fumoir, pour y faire boucaner les poissons du lac (truites, dorés, brochets). Une fois le repas terminé, on se dit que l’on reviendra y jouer de la fourchette le plus vite possible. Surtout que la carte change tous les trois mois. Une preuve de plus de la qualité de cette halte gastronomique !ACTIONSUR PLACEAvec un lac « au bout du jardin », le Manoir pouvait difficilement ne pas proposer d’activités nautiques : pédalos, canots et kayaks sont disponibles gratuitement.

Enfin, il est également possible de pratiquer le ski de fond sur les pistes de La Clé des Bois (skicledesbois.com), un centre qui compte neuf sentiers, de niveau facile à difficile.AUX ALENTOURS VÉLO Le Parc linéaire des Bois-Francs est aménagé sur une ancienne voie ferroviaire entre Tingwick et Lyster, 77 kilomètres de piste sur une surface de roulement en poussière de pierre et une dénivellation maximale de 2 %. Idéale pour une balade tranquille en famille. (819 758-6414 • parclineairebf.com)

RANDONNÉE OU RAQUETTE À Saint-Joseph-de-Corlaine, les sentiers pédestres des 3 Monts s’étendent sur 1 200 hectares, soit 20 km de sentiers balisés et aménagés, en toute saison, de niveau facile à intermédiaire. Les monts Oak (460 m), Kerr (494 m) et Caribou (558 m) vous offriront un panorama sur la région des Chaudière-Appalaches. En hiver, les sentiers sont praticables à pied, en raquettes ou à ski nordique. (418 423-3351 • 3monts.ca)

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Manoir du lac William

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MAI4 MAI// DEMI-MARATHON INTERNATIONAL OASIS DE LÉVISVille de QuébecSi vous ne vous sentez pas (encore) capable de courir les 42 km d’un marathon, tentez l’expérience au demi-marathon international de Lévis. En 2013, l’épreuve avait déménagé et changé de nom de rive, de Québec à Lévis. Ce changement est définitivement assumé pour l’édition 2014. Au programme : le 21,1 km, un circuit de 10 km et une course de 2 km pour les plus jeunes coureurs (entre 7 et 14 ans), pour que chacun puisse participer à cette épreuve urbaine en fonction de son propre niveau. (418 694-4442 • couriraquebec.com)

11 MAI// DEAD END RACE Mont Habitant, Saint-SauveurCrossfit, Spartan Race, Tough Mudder et autres boot camps… Les courses à obstacles connaissent un succès croissant depuis quelques années et le Québec ne fait pas exception. Une nouvelle course débarque à Saint-Sauveur, le 11 mai : la Dead End Race. Après avoir monté sur le télésiège pour se rendre au sommet du mont Habitant, les coureurs devront affronter 40 obstacles : tunnels, murs, glissades, pneus et encore bien d’autres, dans une atmosphère particulièrement boueuse. Ce plaisir terreux pourra également être partagé avec les plus jeunes (moins de 13 ans) avec la course « Les petits Survivants » avec seulement 10 obstacles conçus pour eux et à leur échelle. (514 559-7132 • deadendrace.com)

16 MAI// COURSE NOCTURNE DE MONTRÉALCoureurs noctambules, cette course est pour vous! Le 16 mai se tiendra, pour la deuxième fois dans les rues de Montréal, une épreuve de course à pied de nuit, tout simplement nommée la Course nocturne de Montréal, au Parc olympique. Trois distances sont au programme de cet événement : 1 km, 5 km et 10 km, sur la piste cyclable du parc Maisonneuve, dans la pénombre de la nuit. Le départ et l’arrivée se feront sur l'Esplanade Financière, au pied du Stade olympique. De quoi insuffler l’esprit de la flamme aux participants. (514 434-8352 • coursenocturnedemontreal.com)

17 MAI// RAID DE SAGUENAY CONTRE L’ÉPILEPSIEParc de la rivière du moulin, ChicoutimiDeuxième édition de cette course multidisciplinaire qui se déroule au parc de la Rivière-du-Moulin, dans

l’arrondissement de Chicoutimi. Cinq épreuves sont prévues : 6 km en course à pied cross-country, 7,4 km en patins à roues alignées, du crossfit, 2,5 km en kayak et 11,4 km en vélo de montagne. Il est possible de participer aux cinq épreuves en équipe de cinq, en duo ou en solo. Cet événement a pour but de consci-entiser le grand public sur l’épilepsie et amasser de l’argent pour la recherche contre cette maladie. En 2013, une cinquantaine d’équipes avaient pris part à la première édition, permettant de récolter 1 000 dollars.(facebook.com/RaidDeSaguenayContreLEpilepsie et inscriptionenligne.ca/raiddesaguenay)

19 MAI// TRAIL DU COUREUR DES BOISStation touristique de DuchesnayL’organisation Courir à Québec lance en 2014 une nouvelle épreuve qui vient enrichir son programme déjà bien fourni : comme son nom l’indique, le Trail du Coureur des Bois est une course de trail running, sur les sentiers de la Station touristique de Duchesnay. Trois épreuves sont proposées : le Grand Trail, un parcours d’environ 18 km; le Petit Trail Oasis, un parcours d’environ 8 km et le Trail des jeunes Tanguay, un parcours d’environ 1,6 km. (couriraquebec.com)

DU 25 MAI AU 1ER JUIN// FESTIVAL GO VÉLO MONTRÉALAnciennement Féria du Vélo, la grand-messe annuelle du vélo revient en 2014 pour fêter sa 30e édition avec un nouveau nom et quelques nouveautés : le parc La Fontaine sera le nouveau site de départ pour les traditionnels Tour la Nuit, escapade nocturne de 22 km, le vendredi 30 mai, et le Tour de l’Île. Ce défi, le dimanche 1er juin, vous fera rouler (25 km, 50 km, 50 km Express, 100 km Express) à votre rythme pour voir les rues de Montréal autrement. Pour marquer ses 30 ans, le festival propose la gratuité pour les 12 ans et moins désirant participer au Tour de l’Île et au Tour la Nuit, ainsi qu’une épreuve inédite, 130 km pour faire véritablement le tour de l’île de Montréal. Quelques jours plus tôt, le 25 mai, les coureurs pourront se mettre en jambe avec le Défi Métropolitain, avec au choix : 75, 100 ou 150 km. (514 521-8356 • veloquebec.info)

24 MAI// ROUGE CHALLENGE 2014Halte-camping Chutes des 7 Sœurs, Grenville/RougeLe Rouge Challenge est une compétition de kayak en eau vive, ouverte à tous les descendeurs qui s’affronteront sur deux des sections les plus techniques de la rivière Rouge. Deux épreuves sont

AGENDA DU PRINTEMPS/// PAR L'ÉQUIPE ÉDITORIALE

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ATTESTATION D’ÉTUDES COLLÉGIALES EN

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Une formation d’avant-garde pour des gens interpellés par les questions

environnementales qui veulent du concret : travailler à protéger les milieux côtiers.

Description du programmeL’AEC en Écogestion des risques côtiers vise à former des personnes aptes à eff ectuer la gestion durable des milieux côtiers, de plus en plus perturbés par les impacts liés aux changements climatiques et par les nombreuses activités qui s’y déroulent.

Au terme de sa formation le technicien en gestion des milieux côtiers sera capable de caractériser un milieu côtier, d’utiliser et entretenir les principaux équipements, de lire des cartes, des plans et des devis, de tracer le profi l de côte, de connaître le cadre légal et normatif de ces milieux, de participer à des mesures d’intervention sur le terrain et au déploiement de plans d’urgence, le tout dans le respect de l’environnement naturel et des communautés côtières.

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Pour informationGroupe Collegia – Centre des Îles-de-la-Madeleine15, Chemin de la Piscine, L’Étang-du-Nord (Québec) G4T 3X4Tél. : 418 986-2437 ou 418 986-5187, poste 6224

au programme de cette 4e édition : une course contre la montre en équipe de deux, puis une séance de « Boater X », dans lequel tous les kayakistes présents partent en même temps du haut du cours d’eau, le but étant d’arriver le premier en bas. Les parcours seront accessibles pour les spectateurs par un sentier de randonnée pédestre balisé qui longe la rivière. Préparez vos imperméables, ça risque de mouiller un peu… (kayakpourlavie.ca)

24 MAI// XTRAIL ASICS SUTTON Mont SuttonConsidéré comme l’une des plus belles courses à faire au Canada, le Xtrail Asics fait partie de la série nord-américaine Trail Runner Trophy Series, qui en compte au total 138 à travers le Canada et les États-Unis. Pour sa 6e édition, les coureurs emprunteront les sentiers singletrack (sentier étroit où il n’est pas possible de passer à deux) balisés du mont Sutton, du Parc d'environnement naturel de Sutton, pendant 21 km, 10 km, 6,5 km ou 1 km (pour les enfants), afin de lutter contre les différents obstacles naturels : racines, roches, boues, ruisseaux, orignaux… (xtrailrace.com)

31 MAI// GRAN FONDO TREMBLANT Mont-Tremblant2E ÉDITIONLe Gran Fondo Mont-Tremblant, « grand tour » en italien, est une randonnée cyclosportive et non une course, à travers les routes sinueuses, vallonnées et boisées des Hautes-Laurentides, autour de Tremblant. Trois distances au choix selon votre niveau d’habileté et la vitesse moyenne de la randonnée : le Molo Fondo, 45 km pour une sortie de 1 h 45 à 2 h 30 pour les cyclistes de calibre récréatif/débutant; le Medio Fondo, une boucle de 80 km, entre 2 h 45 et 3 h 45; le Grand Fondo, 125 km (entre 3 h 30 et 5 h 30), réservé aux cyclistes de haut calibre avec une vitesse adéquate et ajustée au rythme des cyclistes. Les trois pelotons seront encadrés par des véhicules motorisés et des escortes policières qui assureront la sécurité et la fermeture partielle des artères routières. (granfondotremblant.ca)

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TOURS DE L’ÉRABLELes 17 et 18 mai prochains, la région de Québec accueillera les tout premiers Tour de l’érable qui lanceront chaque année la saison des cyclosportives de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC). Au

programme : une course élite inscrite au calendrier officiel des épreuves de sélection de l’Équipe du Québec, une cyclosportive de 65 km et une autre de 90 km ouverte à 500 participants seulement et un rallye pédestre dans une érablière pour les 6 à 15 ans. À l’arrivée, un repas gastronomique à l’érable (!) sera préparé pour répondre aux besoins des sportifs après l’effort physique.

1 % SUR L’EVERESTAu moment où vous lirez ces lignes, les aventuriers qui s’attaqueront à l’Everest seront sur le point de tenter leur chance pour gagner le sommet. Depuis 1990, le taux de succès des grimpeurs sur cette montagne a plus que triplé pour atteindre 56 % en 2012. Le taux de mortalité est quant à lui resté très bas : soit 1 % (10 morts) en 2012. L’amélioration du matériel et de la formation des guides y est pour beaucoup, mais des embouteillages sont maintenant fréquents sur le toit du monde. En 2012, 234 grimpeurs ont touché le sommet… la même journée!

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SYMPOSIUM DE PLEIN AIRDu 12 au 18 mai prochain, prenez la route de Gaspé pour assister au Symposium de plein air. Au menu : formations pour les professionnels et pratiquants avancés qui désirent améliorer leurs connaissances, partage des connaissances du monde du tourisme d’aventure, ateliers et activités pour les néophytes. Bref, du plaisir pour tous ceux qui oseront se rendre sur place pour l’évènement. Réservez votre place en ligne pour vous assurer une place de camping (rustique évidemment!) : explorateur (495 $), aventurier (245 $) ou voyageur (10 $). [symposiumpleinair.ca]

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