PRUNIERM A I S O N D E V E N T E S A U X E N C H È R E S

28, rue Pierre Mendès-France - 27400 Louviers - Tél. 02 32 40 22 30 - Email : jeprunier@prunierauction.com - www.prunierauction.com

UN AUTRE REGARD SUR LA HAUTE ÉPOQUEDimanche 25 octobre 2015 Louviers, 14 h 15 Ce catalogue réunit plus d’une centaine d’œuvres illustrées. Les objets récoltés au cours de ces derniers mois offrent un éventail large et souvent inédit de l’art médiéval à l’art baroque. S’y distinguent des œuvres rares comme le coffret de messager à images, le parement de marbre d’un palais vénitien, un non moins remarquable tableau caravagesque d’un jeune homme au panier de figues ou cette suite d’émaux de Limoges datée des années 1550. Ces objets, profanes ou plus souvent religieux, nous éclairent sur l’importance de l’art dans notre quotidien. Mais cette vente est avant tout un hommage à Monique et Xavier Garban, fidèles collectionneurs et amis normands, aujourd’hui disparus. Un grand nombre d’objets présentés dans cette vente meublait leur manoir du pays d’Auge.

OCTOBRE 2015

AHAUTE ÉPOQUE

LOUVIERS

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25DIMANCHE

14 h 15

51. Lame épitaphe en pierre calcaire, Paris, XVe siècle. H. 69,5 , L. 53, P. 16 cm. Détail.

L’ARBRE

DE VIE

UN AUTEL PORTATIF

Cette œuvre de petit format est inédite. Elle a été décou-verte en Normandie. Il s’agit d’un triptyque qui s’inscrit dans la pure tradition de l’époque médiévale en Italie. Il corres-pond au type d’autel portatif destiné à la dévotion privée qui connut une grande diffusion à Sienne dès les débuts du XIVe siècle. La construction est marquée par la différence d’échelle entre la figure centrale et les scènes latérales. Le style est influencé par l’art byzantin. La Vierge porte l’Enfant sur son bras gauche et le regarde avec tendresse. Il s’en dégage un amour maternel, mélancolique, pressentant le supplice. Elle est entourée de saints comme saint François, sainte Claire et saint Martin (?). Nous sommes en présence d’une icône domestique qui se trouve à mi-chemin entre l’art et l’artisanat.

13. Autel portatif. Tempéra sur bois, Sienne ? Début du XIVe siècle

POUR UNE FAÇADE DE PALAIS VÉNITIEN

« La noble cité qui se nomme Venise est aujourd’hui la plus belle et la plus plaisante du monde, pleine de toutes sortes de belles et bonnes choses. » (Martin du Canal, Storia di Venezia, deuxième moitié du XIIIe siècle. Ce qui caractérise la plastique vénitienne à l’époque romane se lit dans les balustrades de la cathédrale de Torcello ou bien sur celles de la façade de Saint Marc avec entre autres des compo-sitions comprenant des paires de paons, des griffons, des lions, des aigles, disposés en symétrie rigoureuse et réalisés d’après les modèles des tissus sassanides et byzantins. Ve-nise qui grandit devient la maîtresse de la lagune puis de la mer et transmet au monde l’art byzantin qu’elle assimile pour créer un art original.

Beaucoup d’éléments sculptés d’origine byzantine ont fait l’objet de réemploi à l’époque médiévale pour parer les façades des palais vénitiens. Notre parement de marbre, découvert en Normandie, provient d’une de ces façades. Il est dans la lignée de plusieurs groupes comme celui de la fontaine des Turcs, datée vers 1100. Les mesures et les oiseaux affrontés sont comparables. Un deuxième exemple reprenant la même thématique apparaît dans l’arbre de vie du palais Falière. Les oiseaux affrontés sont souvent associés à la fontaine ou à l’arbre de vie qui représente le baptême du Christ. Notre sculpture est ainsi un rare témoignage du XIIe siècle à Venise.

11. Groupe en marbre sculpté en haut-relief. Venise, XIIe siècle, H. 80,5, L. 36,5, P. 10 cm.

VIERGE À L’ENFANT, DUECENTO Ce panneau que l’on peut dater de la deuxième moitié de la fin du XIIIe siècle est un document rare. Il a été réalisé conformément à l’iconographie byzantine. L’archaïsme de la composition est accentué par des lignes qui soulignent les traits du visage. Le voile rouge qui couvre la tête de la vierge (le voile blanc le remplacera au XIVe siècle) atteste de l’époque primitive d’une œuvre du sud de l’Italie.

12. Vierge à l’enfant. Tempera sur fond d’or. 23 x 16 cm

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LA ROSE

ET LE GLAIVE« L’épée, je suis mortelle contre toute autre arme, ni lance, ni hache, ni dague ne prévalent contre moi… » L’épée est l’arme par excellence associée à la chevalerie. Elle est l’arme du combat, du tournoi, symbole du pouvoir, person-nage de roman, arme royale de saint ou du bourreau. Elle est née parfaite.

« Roland frappe sur une pierre dure […]. L’épée grince fort mais ne se casse ni se brise, haute vers le ciel elle a rebondi. Quand le comte voit qu’il ne la brisera pas, avec

tendresse il fait sa plainte tout bas, pour lui. Eh, Duran-dal, comme tu es belle et si sainte ! Dans ton pommeau

à or, il y a bien des reliques […]. Qu’il ne soit pas couard, celui qui te possèdera !

J’aurai par toi conquis de grandes terres qui maintenant sont à Charles à la barbe fleurie ; l’empereur en est célébré et puissant. »

34. Ange en chêne sculpté en ronde bosse. Il est représenté de-

bout tenant dans sa main gauche une colonne. Pays-Bas, fin XIVe.

Manque les ailes. H: 72,5cm

36. Epée en fer, vers 1300. L. 99 cm

39. Ange musicien. Fresque polychrome et or transposée sur toile se-

lon la technique du «strappo». Italie, fin du XVe siècle. 32,5x24 cm.

19. Saint Jean. Vitrail composé d’éléments du XIIIe siècle. Diam. 21 cm

est l’arme par excellence associél’arme du combat, du tournoi, synage de roman, arme royale de est née parfaite.

« Roland frappe sur une pierrefort mais ne se casse ni se briserebondi. Quand le comte voit qu

tendbadasa

à o[…]. Qu’il ne soit pas couar

J’aurai par toi conquis de grandsont à Charles à la barbe fleurieiee ;et puissant. »

34. Ange en chêne sculpté éé en ronded

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36. Epée en fer, vers 1300. L. 99 c9 m

39. Ange musicien. Fresque polychrom

lon la technique du «strappo». Italie, fin

19. Saint Jean. Vitrail composé d’éléme

toute autre arme, ni lancent contre moi… » L’épé

« L’épée, je suis mortelle contre tni haca he, ni dague ne prévalen

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OBJETS DOMESTIQUES

95. Vase en majolique. Venise,

vers 1550. H : 34,5 cm.

176. Plat à offrandes.

en laiton repoussé à l’effigie du

doge Pasqual Cigogna (Venise,

1509-1595). Venise, fin XVIe

siècle. Diam 32 cm.

125. Cabinet studiolo à deux

corps en intarsia de bois

indigènes. Italie du Nord, fin du

XVIe siècle. H : 178 L : 124 P :

49 cm.

61. Coffret boîte et son

couvercle à décor sur toutes

ses faces de fleurs et putti en

pastiglia. Travail Siennois, vers

1500. H : 23 L : 45 P : 21 cm.

67. Autel domestique. Vierge

à l’enfant en stuc polychrome

et doré. Encadrement d’époque

Toscane fin XVe. 37x35,5 cm

DE VENISE, FLORENCE OU SIENNE

L’intérieur domestique aux XVe et XVIe siècles joue un rôle essentiel dans la création et la culture italienne. La maison urbaine se pare de nombreux objets et crée une atmos-phère de richesse combinant la peinture, la sculpture, les meubles, la céramique, les objets en métal et les objets archéologiques ainsi que les textiles. Les quelques objets

présentés témoignent de l’évolution de la société où la femme tient une place essentielle. L’espace de vie de la maison apparait en harmonie avec l’architecture extérieure. La peinture représente parfois ces espaces les combinant avec des scènes religieuses.

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LES SECRETS DU CHÂTEAU DE

MARCY UN COFFRET À IMAGE ATTRIBUÉ À JEAN D’YPRES

Ce coffret en bois dans un état de conservation exception-nel peut être attribué à l’atelier du Maître des Très Petites Heures d’Anne de Bretagne (ou Jean d’Ypres actif à Paris de 1480 à 1500). C’est un objet rare. Le coffret se présente comme une boîte quadrangulaire ; il en existe quatorze à la BNF, une vingtaine recensée en main privée auxquelles s’ajoute une cinquantaine de spécimens conservés dans les musées et bibliothèques d’Europe et d’Amérique. La boîte est en hêtre, gainée de cuir, renforcée par des bandes de fer. Sur le côté des attaches sont destinées aux passages de courroies pour le transport ; à l’intérieur du couvercle une image de Sainte Marguerite d’origine, collée et clouée, imprimée, coloriée au pochoir et légendée d’une prière en latin adressée à la sainte. Elle est représentée richement vêtue, agenouillée dans une tour terrassant le dragon. La palette de l’estampe est limitée au jaune, rouge et vert ca-ractéristiques du style de Jean d’Ypres.

Jean D’Ypres né à Tournai produit des enluminures, des des-sins pour livres imprimés, des cartons de vitraux ou de tapis-series. Les images de grande valeur témoignent des débuts de l’estampe désignée sous le nom d’incunable. 5 200 xylo-graphies sont référencées aujourd’hui, pour la plupart en un exemplaire unique ; seuls 7% connaissent plusieurs tirages. Production parisienne de courte durée entre 1490 et 1500. Il ferme par une serrure ouvragée, décorée de motifs végétaux et serpent stylisé. Sur le couvercle est dissimulée une logette, sous les ferronneries, sorte de cache destinée à abriter une page de papier ou de parchemin servant de feuille de route. C’est une boîte « de sûreté » qui pouvait contenir des livres de liturgie ou des livres d’heures ou des lettres à transporter. Il servait donc ainsi au transport et/ou bien pouvait devenir un objet de piété. Retable portatif, coffret de pèlerinage, boîte pour messager, nombreuses sont les spéculations de son usage. L’histoire de ce coffret est très particulière et inédite car des correspondances et lettres de la fin du XIXe siècle re-tracent l’histoire du transport du courrier de la ville de Coucy, près de Saint Quentin, au château de Marcy. « Vieille boîte fermant à secret qui servait à transmettre les messages entre le Château de Marcy et la commune et vice versa ». Références : -Vente Marie et André Jammes, Paris 2007. -La revue des Musées de France, 2011.

52. Coffret à estampe (vers

1490-1500) avec représentation

de Sainte Marguerite.

H : 12 L : 18 P : 26cm.

84. Plat à offrande en laiton re-

poussé. Au centre du plat saint

Georges terrassant le dragon.

Le bord de l’aile orné de motifs

feuillagés. France, vers 1500.

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PRÉDELLE DE RETABLE DU MAÎTRE

DE CERVERA

Le retable à l’origine était situé derrière l’autel et accueillait des objets li-turgiques. Les reliques et la multiplication des

images entraînent un agrandissement de ces autels qui de-viennent plus monumentaux. Faits d’orfèvrerie de pierre, de terre cuite, ils sont le plus souvent de bois en ces terres catalanes, supportant peintures et sculptures. Spectacu-laires, ils peuvent être enrichis de plusieurs volets. Chaque peinture devient un tableau de dévotion et investit panneau central, prédelle et couronnement, le tout souligné par des encadrements gothiques qui renforcent l’aspect monumen-

tal et architectural. Ainsi les quatre scènes de la passion du Christ que nous présentons proviennent d’une prédelle de retable monumental. Ils sont attribués au maître de Cerve-ra, vers 1490. et représentent pour le premier panneau le Christ au Mont des Oliviers et le baiser de Judas, le Christ devant Caïphe et le portement de croix.

46. Ecole catalane. Le Christ au mont des Oliviers et le baiser de

Judas et Le Christ devant Caïphe et le portement de croix, deux

tempéras sur panneau de résineux, 60,5x128 cm et 60,7x121 cm

50. Tête de Saint Jacques le Majeur en noyé sculpté en ronde-

bosse. Le saint protecteur est coiffé d’un large chapeau décoré de la

coquille du pèlerinage. Espagne Fin XVe. H : 13cm.

VIERGE DE SAGESSE

Vierge à l’Enfant, couronnée, trônant. Groupe en noyer, sculpté polychrome et doré. Marie est représentée assise dans une position frontale, vêtue d’un long manteau en plis cassés. Elle présente, assis sur ses genoux, l’Enfant Jésus bénissant et tenant le monde. L’esthétique sobre confère une grande sérénité à notre sculpture que l’on peut locali-

ser dans un atelier catalan de la fin du XIIIe-début XIVe. Elle présente un bel état de conservation notamment dans les carnations des visages.

18. Vierge à l’enfant, bois polychrome,

Catalogne, XIIIe-XIVe siècle, H. 58 cm.

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LES LARMESDE LA VIERGE

ENTOURAGE DE QUENTIN METSYS LA DÉPLORATION

Cette peinture réalisée dans les années 1520 est caracté-ristique de l’art flamand. Elle est conservée dans la même famille depuis 1904. Le Christ est entouré par trois person-nages à mi-corps : la Vierge, saint Jean et Nicomède. La Vierge soulève le bras de son fils et essuie ses pleurs avec son voile. Le corps du Christ est mis en valeur par le linceul qui dessine une courbe harmonieuse mais surtout par le fond d’or. Une ancienne attribution présente le tableau comme un œuvre typique de Quentin Metsys (1466-1530). La scène de la déploration est simplifiée et concentrée. Chaque person-nage est comme habité par une peine silencieuse.

70. La déploration. Huile sur panneau. H. 52,5cm, L. 67 cm.

Provenance : vente 1904, Rudolph Lepke’s kunst-Actions-Haus,

Berlin, lot n° 112. Collection comte et contesse de Prêt de Roose de

Calesberg, château Vordensteyn, Schoten, Anvers 1945. Collection

Constant J. Neuhuys, 1980. Exposition Passie Hasselt, 1988.

Reproduit dans le catalogue sculpture dans le Brabant, Louvain,

1971. Reproduit dans le catalogue de l’exposition Erasme à Louvain,

1969.

35. Tête de vierge ou de sainte. En pierre calcaire, Normandie,

début XVe siècle. H. 16 cm.

SAINT DENIS

Le couronnement de Saint Denis. Groupe de retable en noyer composé de six personnages. Deux évêques, por-tant la tiare, et deux clercs intronisent un évêque. L’ecclé-siastique est représenté assis sur un fauteuil en X sculpté de fenestrages et de têtes zoomorphes. À ses genoux un moine lui présente le livre des Saintes Écritures. Sur le côté gauche, une jolie représentation de courtines. Picardie, XVe

siècle.

55. Le couronnement de Saint Denis. Groupe de retable en chêne.

XVe siècle. H: 31, L: 25,5cm

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IMAGESSACRÉES

LE CHRIST AU MONT DES OLIVIERS

Une fois arrivé sur le Mont des Oliviers, le Christ s’éloigna de ses disciples et s’agenouilla pour adresser à Dieu la prière du sacrifice. Le texte de Luc fait allusion à l’apparition de l’ange porté par un halo de nuages dorés qui déchirent le paysage. Habillé dans un tourbillon d’étoffes écarlates, il montre le symbole de la Passion. Les disciples sont représentés endormis tels que le Christ les trou-va après sa prière. Au loin, on aperçoit la ville de Jérusalem d’où sortent le Christ et les soldats romains qui l’emmènent au supplice.

71. Panneau de retable portant une inscription Petrus Claeif invenir et faciebat (1616). 100 x 71 cm

SAINT JEAN

Cette sculpture représentant saint Jean est en bois de tilleul, dé-capé et ciré, probablement polychrome à l’origine. Elle apparte-nait à un groupe évoquant la crucifixion au Golgotha. Saint Jean debout, les cheveux au vent, a le visage aux sourcils contractés. Il devait présenter le calice dans la main gauche et bénir de la main droite. Il se redresse, regardant vers le Christ. La dy-namique est accentuée par le mouvement des étoffes qui semblent bouger. Un amas de tissus aux plis complexes qui rappelle les œuvres de Niclaus Weckmann, actif à Ulm vers 1480-1520 ou Martin Lebzelter, actif à Bâle à la même époque. En effet, les gros plis anguleux, l’agence-ment du manteau, rappellent aussi la Vierge à l’Enfant du musée de Strasbourg, réalisée par le même artiste.

73. Saint Jean, tilleul. Vers 1480-1520. H. 59 cm

VIERGE À L’ENFANT DE LA FIN DU XVe SIÈCLE

Cette sculpture en terre cuite de la Vierge a été réalisée par moulage. Elle a conservé sa polychromie. Une tête ronde, un manteau aux plis courbes, sont les caractéristiques des belles madones salzbourgeoises. Elle est la femme de l’apocalypse, enveloppée de soleil, la lune sous ses pieds. Elle offre l’image symbolique de l’immaculée conception selon laquelle la Vierge conçut, immaculée, exempte du péché originel.

40. Vierge à l’Enfant, terre cuite, Salzbourg, fin XVe siècle. H. 116 cm

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POUR LE REPOS DES

DES ÂMESPROJET POUR UN MONUMENT FUNÉRAIRE

Le développement à la fin du XVIe siècle du tombeau orné de l’effigie priante du défunt a beaucoup influencé les grands monuments de Saint-Denis. Les tombiers se spécialisent dans la statuaire funéraire alimentée par les nombreuses commandes des puissantes familles. Ces artistes produisent des dalles, des bustes de priant, des marbres précieux polychromes où ils mettent en valeur la richesse des costumes. Notre statue rappelle la statue fu-néraire de Valentine Balbiani, morte en 1572, réalisée en marbre par Germain Pilon. Elle s’inscrit dans un style ma-niériste influencé par l’Italie combinant les éléments clas-siques et gothiques. Les détails des costumes, des bijoux témoignent de la position sociale au détriment de l’émotion. Cette sculpture en albâtre, partiellement dorée, sculptée en haut-relief a été réalisée pour un monument funéraire.

La reine agenouillée sur un coussin est représentée en prière la tête levée vers le ciel ; elle est vêtue d’une

robe de cour à décor de feuilles d’acanthes. Sur ses épaules, un manteau couvert d’un semis de

fleurs de lys atteste d’une origine royale.

91. Sculpture en albâtre, anciennement doré.

France, fin XVIe. H. 19 cm.

92. Pendentif en argent, orné de pierres, perles

et émaux à décor ajouré de feuillages, masca-

rons et personnages masculins et féminins.

France, époque XVIe siècle, H. 4,8 cm.

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PHILIPPE LE FEVRE, CHANGEUR ET BOURGEOIS DE PARIS

Stèle épitaphe en pierre calcaire sculptée sur deux faces. Sur la première face dans un encadrement mouluré, une représentation de saint Christophe et du donateur en prière. Sur l’autre face, un texte relate le don de prières et d’oraisons pour le repos de l’âme du donateur. Le texte est daté du 24e jour de juillet de l’an 1408. Travail parisien du début du XVe siècle, collection de Courcelles.

51. Lame épitaphe en pierre calcaire, Paris, XVe siècle.

H. 69,5 , L. 53, P. 16 cm

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JEAN POILLEVÉ, MAÎTRE ÉMAILLEUR

C’est au milieu du XVIe siècle que les émaux de Limoges connurent un grand succès avec plusieurs familles dont les Limosin. Les six plaques que nous présentons peuvent être attri-buées au maître orfèvre Jean Poillevé, identifié sous le nom de maître Kip, actif dans cette ville vers 1550. Le style graphique pour ces grisailles modulées de tons pastel est caracté-ristique de sa production. L’artiste a travaillé à la spatule et à l’aiguille, la couche blanche placée sur une couche noire après séchage et avant cuisson. Il s’agit d’une suite de 6 plaques de la Passion du Christ réalisée d’après l’œuvre gravée sur bois d’Albrecht Dürer. Les scènes sont les suivantes : l’entrée du Christ à Jérusalem, Jésus chassant les mar-chands du temple, la Dérision, la Flagellation, la Résurrection et L’apparition de la Vierge. Les parties claires sont rehaussées de tons pastel dégradés de bleus, verts, ocres et violets.

MAJOLIQUES

Nous proposons dans cette vente plusieurs majoliques italiennes dont cette coupe à godron dite “crespina”. Elle appartient au type des “ belle donne” suivant le courant de la poésie d’amour très prisé à la renaissance. Elle représente Laure de Noves « belle dame » que Pétrarque chanta au XIVe siècle. Cette coupe ornée d’un profil féminin porte l’inscription « Laura ». Le bassin présente un caractère rayonnant orné de feuilles d’acan-thes bleues et ocres en alternance. Faenza vers 1550, attribuée à Virgiliotto Calamelli.

94. Coupe en majolique. Faenza 1550, attribué à Calamelli. H. 11, D. 25 cm.

89. Suite de 6 plaques de la passion du Christ d’après l’œuvre gravée sur bois d’Albrecht Dürer. Chaque

plaque mesure 13 x 9,5 cm

90. Diptyque, Émail, Limoges, fin XVIe siècle ? H. 17, L. 11,5 cm

MAJOLIQUES ITALIENNES ET GRISAILLES DE

LIMOGES

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ANTONIO VÁZQUEZ

RETABLE DE LA VIE DE LA VIERGE

L’ÉCOLE DE VALLADOLID

Ce retable, découvert dans les Pyrénées, par son enca-drement de style plateresque et par ses peintures, est très proche de celui qu’Antonio Vázquez a peint pour l’Église du Couvent des «Huelgas Reales», de Valladolid entre 1538 et 1540, dédié aussi à la Vie de la Vierge. Le sujet central représente la pitié, sujet que l’artiste a déjà interprété plu-sieurs fois de façon dramatique. Le musée Archéologique de Valladolid conserve un autre panneau où l’on retrouve certains personnages du Calvaire. L’encadrement du style plateresque est formé dans le sens vertical par trois niveaux dénommés en espagnol « calle » ou rue et dans le sens horizontal par les « piso » ou étage. La prédelle porte le nom de banc. Y sont représentés à côté des apôtres saint Pierre, saint Paul, saint Philippe et saint Barnabé, les portraits des donateurs encadrant la pietà. Le corps principal du retable est divisé en trois épisodes de la vie de la Vierge avec Sainte Anne. Enfin dans la partie supérieure, le calvaire, saint Jé-rôme et saint François. Antonio Vázquez est une des figures importantes de l’école de Valladolid. Auteur de la chapelle des Alderetes en 1536 à l’église de Simancas et du retable de la crucifixion à l’église de Santa Maria de Nieva (1541). Une des caractéristiques de l’artiste est sa délicatesse qui évoque le quattrocento. L’artiste comme dans ce retable aime représenter des scènes en plein air et soigne particu-lièrement les arbres dans le lointain

101. Retable de la vie de la Vierge.

attribué à Antonio Vázquez (1485-1563). 261x216 cm

88. Philippe II (1556-1598) Escudos en or. Séville ? Poids : 15g.

132. Deux panneaux de boiserie en bois polychrome. école de Val-

ladolid, fin XVIe siècle. H. 63, L. 36 cm.

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CHASSES PRINCIÈRES

BRUXELLES, VERS 1600

Cette importante tapisserie représente plusieurs groupes de chasseurs ter-rassant ours et taureaux sauvages. Cavaliers, chasseurs et chiens sortent de la forêt avec tumulte. Au lointain des villages et architectures surplombent le paysage. Cette tapisserie s’inscrit dans la lignée des ateliers bruxellois qui ont produit ce type de tentures représentant des chasses depuis le XVe siècle. La tapisserie n’est plus rattachée au produit de l’artisanat comme ce fut longtemps le cas. La splendeur de l’iconographie et la qualité de l’exé-cution artistique ont hissé cet élément de décor dans la catégorie noble des “Beaux-Arts”. Ces objets sont d’ailleurs considérés comme l’art monumen-tal par excellence des provinces du Nord. 146. tapisserie. Flandres, Bruxelles époque fin du XVIe siècle. Belle conservation des

couleurs. 340 x 517 cm.

MORTIER DE CHARLES LE FUZELIER

Cet objet usuel, signé et daté, appartient à la production d’un fondeur, un art mal connu souvent méprisé remis en lumière par la récente exposition du musée d’Ecouen. Un art très riche comme en témoignent les statues des fondeurs de la ville de Rouen de 1636. Dans ce document une liste impressionnante d’objets dépendant du domaine des bronziers. Des textes précisent que « tous maîtres dudit métier pourront faire vendre toute mar-chandise en dépendant, comme canons, mortiers d’artifice, machine de guerre, cloches, clochettes, mortiers d’apothicaires, timbres à horloges, cymbales, miroirs de glace, moulles d’estainier, chandeliers, câdelabres, anges, pommettes, landiers, marmites et chaudières de fer, cloches de fer à cuivre, poullies, poix à peser, chantepleurs, siboire, assensoirs, so-leil, mouchettes, lampes, estriers, garde d’épées, éperons et toute sorte de blougues tant à harnois de carosse, chaize, bahus que scelles de cheval, dés à coudre… Tous les dits ouvrages doivent être de bonne et loyale es-tophes suivant que les ouvrages le requierent, clairement fondues, tournez et reparez et ce, sous la visitation des gardes dudit métier. »

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BRUXELLES, VERS

Cette importante taprassant ours et taurela forêt avec tumultele paysage. Cette taqui ont produit ce tysiècle. La tapisserie fut longtemps le cascution artistique ont “Beaux-Arts”. Ces otal par excellence de146. tapisserie. Flandre

couleurs. 340 x 517 cm

248. Important mortier d’appothicaire en

bronze à décor d’une frise représentant une

scène de kermesse. Sur le col, un cachet de

fondeur avec armoiries et inscriptions : «

je suy fondu pour Charles le Fuzelier, fait à

Cambray, 1611 ». H. 30, D. 37,3 cm.

179. Pertuisane en fer gravé et doré, Italie du

Nord vers 1600. H : 43 cm

113. Plaque de cheminée aux armes de

FRADIN Ambroise, écuyer, seigneur de Bessé

et de Paizay Le Chapt. Elle présente tous les

caractères de la Renaissance. Au sommet des

armoiries un heaume empanaché entouré

d’un mufle de lion, de cuir découpé, de chutes

de fleurs et de feuillage. Blason sur le sceau

d’Ambroise FRADIN, seigneur de Bessé en

1550. En son centre un écu au chevron entou-

ré de trois grappes de raisins non feuillées.

H: 89 L: 76 cm.

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ÉCOLE ALLEMANDE (VERS 1580) D’APRÈS L’ŒUVRE GRAVÉE D’HEINRICH ALDEGRAVER

Ces deux huiles sur panneau, formant paire, représentent deux épisodes de cette figure traditionnelle de l’art religieux le bon samaritain. Le premier panneau met en scène l’assis-tance du bon samaritain à un voyageur laissé pour mort par un brigand. Le second pan-neau dépeint une scène de don. Cet ensemble illustre avec la parabole du bon samaritain la notion du prochain selon l’évangile de saint Luc. On peut noter une remarquable finesse dans le rendu des personnages ainsi que le soin tout particulier apporté aux détails à tra-vers l’architecture, le monde végétal et animal. Ces deux tableaux ont été réalisé d’après l’œuvre gravée d’Heinrich Aldegraver né à Paderborn en 1502, un artiste qui travailla dans la ville de Soest en Westphalie.

137. Le Bon Samaritain. Deux huiles sur panneau de chêne, non parqueté. H. 11,2, L. 13,1cm

102. Grand plat d’apparat à ombilique en étain dit bassin de la tempérance. Décoré sur le bord de l’aile

des allégories des sciences et des arts : l’arithmétique, la musique, la géométrie et la littérature. Dans le

centre du plat, la tempérance et une représentation des quatres éléments. À l’arrière une médaille d’étain

représente le profil du potier François Briot. Montbeliard, 1580-1590. D. 45 cm.

139. Petit pichet ou cruche en grès à décor d’une tête d’homme barbu et de cinq têtes de personnages

représentés de profil. Sur la panse une inscription. Allemagne, Cologne, vers 1550, H. 15 cm

LE BON

SAMARITAIN

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CABINET DE

CURIOSITÉS LES CHEMINS VERS LA CONNAISSANCE

La fin du Moyen âge et le début de l’époque moderne sont marqués par les découvertes des grands voyages. L’Homme appréhende les dimensions de la Terre et du Cosmos, puise des idées et des modèles dans l’art et la culture antique. Il étudie le corps humain et ce nouveau savoir change la vision du monde. Les savants collectionnent, classifient, interprètent les objets d’art, les instruments, les ossements, les objets du quotidien. Les pièces de monnaies reflètent l’histoire du passé, les trouvailles archéologiques res-suscitent les mondes oubliés. On recherche une vue d’ensemble sur le savoir universel.

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C’est avec la Réforme qu’apparaissent les collections particulières et les cabinets de curiosité rassemblant des objets d’art et des sujets liés à l’histoire naturelle. C’est la rupture avec le Moyen Âge où les objets étaient liés ex-clusivement à la dévotion privée. Mais il faut rappeler la vanité des choses et que la vie est éphémère. Les objets se mettent au service de ces nouveaux centres d’intérêt pour nourrir la curiosité des humanistes, des géographes ou autres scientifiques. Rares, ils peuvent rappeler les vertus comme ce plat de Briot mais parfois ils se pré-sentent aussi comme des objets décoratifs rattachés à l’apparat comme les noix de coco montées, les hanaps ou les couverts ornés de têtes de turc.

Dans la pure tradition du cabinet de curiosités du XVIe siècle, l’archéologue Alexandre Sagnier décrit l’intérieur de son ami Paul Faucher, seigneur de Bollene en 1903, membre perpétuel de l’académie du Vaucluse, mort en 1907. « La chambre au nord du premier étage était ré-servée à ce qu’on appelait autrefois le cabinet de curiosi-tés. Les murs étaient couverts de gravures et tableaux. Au centre de la pièce une longue vitrine plate à double face recueillait “les trouvailles” : silex taillés ou polis, les ca-chets de cire ou de plomb, les monnaies gallo-romaines, des lettres, des parchemins précieux, des tabatières… Le long du mur, du mobilier ancien, des vêtements et des armes du XVIIe siècle et bien sûr près de la fenêtre, sur un présentoir un long arbre généalogique[…] Dans la cave, une cinquantaine de morceaux de mosaïque gallo-ro-maine qu’il fit installer à grands frais dans le vestibule de son hôtel particulier. Enfin, dans un meuble à deux corps, des pièces paléolithiques, néolithiques ou gallo-ro-maines qu’il installa dans cette pièce qu’il fit appeler le petit musée. » De nombreux d’objets décrits dans cet in-ventaire sont restés in situ. Certains sont présentés dans cette vente.

198. Cadran solaire en bois, laiton et papiers imprimés. Il porte la

signature H. Heringer. France, XVIIIe siècle. H : 17 cm.

138. La kermesse des fous, huile sur panneau de chêne, 73x106 cm.

Parquetage. Martin Van Cleve, attribué à (Anvers, 1520-1570).

9. Centaure. En marbre de Carrare d’après l’antique. Ancienne collection Cohen. H : 72 L : 67 cm

164. Louis XIII (1610 1643). Demi Louis d’or 1642 Paris. À l’avers, le buste lauré de Louis XIII et au revers une croix grecque à double montant se terminant par une couronne royale à chaque extrémité. Au centre un A dans un cercle. Il s’agit ici de la qualité la plus rare pour ce millésime. TBE, Or, poids : 4grs.

186. Crâne de bison priscus. Bison peuplant les plaines d’Europe, contemporain du Mammouth et du Rhinocéros laineux. L : 90 cm.

205. Couteau en pierre dure et fer niellé d’or. Art moghol, XVIIe siècle

194. Bijou Pierres semi-précieuse, et intaille antique en cristal de

roche. Epoque XVIIe siècle.

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POUR LE PLAISIR DES

PRINCES

126. Willem Key (attribué à). Breda, 1515, Anvers

1568. Portrait de jeune fille en buste. Huile sur

panneau de chêne dans sons cadre d’époque en

bois sculpté et marquetté d’ivoire, d’écaille et de

cabochons d’argent. H. 40, L. 31 cm.

181. Pokal composé d’une noix de coco avec

monture vermeil décoré de frises de fleurs et feuil-

lages, mascarons et godrons, le fretel en forme de

bélier tenant un écu armoirier. 1596 à Hermanns-

tadt. Poinçon de maître orfevre.

H. 28, poids total : 84 g.

184. Hanap en vermeil. Nuremberg vers 1600.

Poinçon du maître orfèvre Lorenz Ott (1582-

1632). H. 18 cm, poids total : 525 g, musée

national de Nuremberg.

183. Johann Heinrich Kohler. Mendiant en ivoire

sculpté. Dresde, vers 1600. H. 13 cm

182. Coupe en corozo et vermeil ciselé de scènes

représentant la vie d’un ermite. Dans le creux de la

coupe, une fleur à cinq pétales. Allemagne du sud

vers 1600. H. 3,8, D. 8 cm.

La fin du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle marquent l’âge d’or de l’orfèvrerie rhé-nane dont Augsbourg et Nuremberg sont les centres les plus brillants, produisant des objets baroques, faisant preuve d’une grande créativité. Le hanap que nous présentons en est un des plus beaux exemples. Ces pièces figuraient sur les tables de festins, toujours vermeillées et souvent associées à d’autres matières comme les pierres dures, le cristal et l’ivoire.

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PIERRESDURES

CABINET EN PIERRES DURES

Les cabinets en marqueterie de pierres dures polychromes sont l’objet de commandes de plus en plus importantes à la fin du XVIe siècle. Ils sont réalisés dans l’esprit de la re-naissance italienne et du goût de l’antique. Rome se spé-cialise dans la production de tables, cabinets et coffrets puis ce sera Florence, Milan, Prague, les Gobelins à Paris, Naples et Madrid comme ce coffret italien qui ouvre en façade par 6 tiroirs ornés de pierres dures et précieuses comme le lapis-lazuli, l’agate, le jaspe et l’onyx.

185. Cristal de roche. H22 cm L33 cm.

191. Cabinet en « pietra dura » en placage d’ébène, pierres dures

et bronze doré. Ce cabinet appartient à une production romaine

de style baroque. Atelier romain ? 1re moitié du XVIIe. H : 40 L : 67

P : 32cm. Petites Restaurations.

152. Suite de 3 bustes en bois doré et relaqué, travail romain vers

1600. H : 71 cm.

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L’EMPREINTE DE

CARAVAGEUN PORTRAIT CARAVAGESQUE

Ce tableau, resté inédit jusqu’à notre vente, s’intègre dans une série de tableaux de belles dimensions de la mouvance du mouvement caravagesque, si populaire en ce début du XVIIe siècle. Le personnage qui occupe le devant de la scène, habillé de riches vêtements à dominance rouge sombre, est sculpté par la lumière, se détachant ainsi du fond. Les mains puissantes accentuent la monumentalité de la représentation dramatique. Le devant du tableau est occupé par un panier de figues, symbolisant l’érotisme et la luxure, présenté par ce jeune homme. Ce tableau, qui peut être daté des années 1620, a été exécuté sur une toile à la trame épaisse qui semble nous indiquer une origine

romaine. Le style rappelle Giovanni Baptista Caracciolo (1578-1635). Notre œuvre est en rupture avec le mouve-ment maniériste.

149. Le jeune homme au panier de figues

Huile sur toile, vers 1620, coll. Garban. 114x88 cm

151. Le cortège. Grisaille sur toile, école maniériste, Italie du Nord,

fin XVIe siècle. 70 x 112 cm

218. Saint Pierre. Huile sur toile, fin XVIIe siècle. 57x42 cm

167. Cabinet. Italie du Nord, époque XVIIe siècle. H. 30, L. 42, P. 25cm.

153. Miroir à « cartoccio » en bois doré sculpté de grandes feuilles

de choux. Travail romain, début du XVIIe siècle. H : 97 L : 70 cm.

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L’ADORATION

DES MAGES CLAUDE VIGNON (1593-1670)

Notre composition est très proche du tableau du maître-au-tel de l’église Saint-Gervais et Saint-Protais à Paris. L’œuvre peut être datée de la fin de la période parisienne vers 1642 lorsque l’artiste atteint l’apogée de son art. Avec ses arrières plans occupés par des personnages et des nuées, il s’agit d’un travail préparatoire pour une œuvre monumentale sou-lignée par des empattements de matière sur les vêtements, caractéristiques chez Vignon. Au centre de la composition, l’ange Gabriel assiste la Vierge, le front ceint d’un diadème, elle présente l’Enfant à l’un des rois mages qui dépose à ses pieds un vase d’or. Sur la droite, un ange, deux ché-rubins, Joseph et Melchior. Les autres rois mages accom-pagnés de pages, assistent à la scène dans une lumière presque irréelle comme irradiée. Ce tableau a été présenté et approuvé par l’experte attitrée de l’artiste Madame Paola Pacht-Bassani qui le joindra au supplément du catalogue raisonné en préparation. Enfin, dans une composition à la pierre noire du musée de Tours, n° d’inventaire 1997.3.1, nous retrouvons la même construction.

155. Claude Vignon, l’adoration des mages.

Huile sur cuivre, vers 1640. 29x35,8 cm

156. Ecole anversoise, vers 1600. La passion du Christ. Huile sur

cuivre attribuée à Franz Francken. Le tableau porte deux poinçons

dont celui de la main d’Anvers. H: 28, L: 36,5 cm

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NATURES MORTES AUX

GIBIERS L’ÉCOLE ANVERSOISE

Au XVIIe siècle, les natures mortes décoratives comme les bouquets de fleurs ou encore les animaux, obtiennent un vif succès auprès d’une clientèle anversoise enrichie par le commerce maritime. On parle d’opulence flamande. Les compositions, somptueuses au chromatisme chaleureux sont mises en valeur par l’éclairage théâtral d’une fin d’après-mi-di. Notre œuvre Chiens et gibiers appartient à la production de cette grande génération d’artistes actifs dans cette ville portuaire. Ils s’inscrivent dans la mouvance de Jean Fyt, F. Snyders, Paul de Vos ou David de Coninck. Réalisées en paire, nos deux œuvres portent des numéros d’inventaire d’un riche propriétaire : 78W2R et 85W2R. Le sujet central est un paysage avec des perspectives de village et de bois. La scène du premier plan est une scène de chasse traitée avec pittoresque notamment avec le coq rouge flamboyant dans les branchages pour l’un et les perdrix dans les blés pour l’autre. Mais au-delà de la repré-sentation décorative c’est une vanité qui est ici sous-jacente.

159. Portrait d’homme, école française vers 1600. Huile sur toile. H : 17,5 L : 13,5 cm.

201. Hanap en en bronze argenté, France vers 1600. H. 27 cm

217. Natures mortes aux gibiers. Paire d’huiles sur toile vers 1650. 141 x 134 cm

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ENTRE SOCIÉTÉ ET INTIMITÉ

Au siècle d’or, le portrait hollandais prend toutes ses lettres de noblesse. Le développement du commerce fait des Pays-Bas la plus grande puissance mondiale. Les bourgeois se font portraiturer à l’occasion de tout événement familial, portrait individuel, collectif ou de guildes. Notre tableau est divisé en trois parties : les époux, la nourrice et l’enfant et deux femmes témoins de la scène. Il nous présente une famille soucieuse du pouvoir et de la réussite sociale où l’homme affiche opulence et richesse. Il tend les bras vers son enfant. À ses côtés, son épouse porte une robe au col plat à dentelle. Ils apparaissent dans une situation égalitaire assis au même niveau. Le couple est naturel aux conven-tions simples dans l’éthique puritaine des Pays Bas de cette époque où le travail est recommandé par la religion.

Ce portrait familial est le symbole de la durée éternelle du mariage et passe à travers sa représentation un message de la bonne morale.

214. Jan Mytens La Haye, 1602-1666. Portrait de famille, huile sur

toile, daté 1641, 85x114 cm.

165. Petit cabinet de table en écaille, ébène et ivoire plaqué sur

toutes ses faces à décor de motifs géométriques. Poignées, garni-

tures, prises en mufle de lion et pieds en forme de chimères. Il ouvre

par quatre tiroirs en façade. Anvers. Epoque XVIIe. H : 17,5 L : 31,5

P : 20,7cm.

213. Ecole Hollandaise, époque XVIIe siècle. Portrait d’enfant au cha-

peau noir. 23 x 18 cm.

L’ENFANT AU CHAPEAU NOIR

Jan De Bray (1627-1697). Fils du peintre Salomon de Bray (1597-1664), il mena toute sa carrière de peintre à Haar-lem où il se spécialisa dans le genre du portrait. En 1650, il devint membre de la guilde de Saint Luc. Ce portraitiste de talent a réalisé principalement des portraits individuels ou des doubles portraits mais plus rarement de grandes com-positions. Notre portrait représente un enfant à mi-corps qui rappelle l’influence d’Anton Van Dyck. Il est habillé d’un cos-tume caractéristique de la mode de cette époque. De par sa qualité notre tableau rappelle l’œuvre intitulée « jeune garçon âgé de six ans » conservé au Mauritshuis à la Haye et datant de 1654. Ancienne collection du Northampshire puis fran-çaise depuis 2001.

PORTRAITS DE FAMILLE

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LES DESSINS DE NICOLAS

COYPEL NICOLAS COYPEL (1690-1784)

Cet artiste, mort trop jeune, à la vie mal connue, présente un corpus d’œuvres peintes ou dessinées peu abondant. Si les toiles sont le plus souvent signées, les dessins sont fréquemment sans rapport avec les grandes compositions décoratives. Les dessins authen-tifiés sont rares. Il s’agit pour le premier dessin, d’une étude d’anges et putto, exécutée pour un plafond. Ce dessin signé, fortement influencé par Le Corrège, est caractéristique des œuvres de la fin de sa vie comme le dessin l’assomption au musée du Louvre réalisé en 1730. Le deuxième dessin double face est une étude de portraits et de vieillard. Il porte

le cachet de collection E.C. (E. Callando). Ces dessins reflètent une complète maîtrise du nouveau style rococo dans la lignée d’un François Lemoyne et illustrent une modernité des années 1720, rompant avec les époques précédentes plus officielles.

216. Nicolas Coypel (1690-1784) attribué à. Dessin double face. Hommes et études de portraits à la

pierre noire et sanguine. 29x21 cm

215. Nicolas Coypel (1690-1784) attribué à. Etude de plafond, dessin à la pierre noire. Signé. 29 x 26 cm

192. Dieu le Père. Sculpture

en terracotta par J.B Mezangeau,

originaire de la ville du Mans.

H : 20,5 L : 37 cm. XVIIe siècle

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1. Deux éléments de pavement de mosaïque à décor de motifs géomé-triques. Ils proviennent probablement d’une villa ou de thermes. Les tesselles sont noires, jaunes, roses et bleues. Travail gallo-romain. Collectés dans la région du Vaucluse vers 1900. H : 46 L : 50 cm et H : 60 - L : 71 cm. Ancienne collection Paul Faucher. 500/1000 €

2. Cinq éléments provenant de corniches et de linteaux en pierre calcaire et marbre sculptés de frises d’oves, d’enroulements, de palmettes et de rais de cœur. Travail gallo-romain. Collectés dans le Vaucluse vers 1900. H : 30 L : 51 cm ; H : 40 L :51 cm ; H : 30 L :50 cm ; H : 23 L : 47 cm ; H :41 - L :60 cm. Collection Paul Faucher. 800/1000 €

3. Fragment de jambe provenant d’une sculpture monumentale en pierre. La jambe est recouverte d’une toge, le pied chaussé d’une sandale. Epoque gallo-romaine. Collecté dans le Vaucluse. H : 47 cm. Collection Paul Faucher. 500/1000 €

4. Collection de céramiques et verreries d’époque gallo-romaine, certaines présentant des marques de potiers. Récoltées dans le Vaucluse vers 1900. Ancienne Collection Paul Faucher. On y joint une collection de pierres polies datant de la préhistorique (cinq haches, lieu de découverte au XIXe avec étiquettes mentionnant les villes de : Bollene, Barry, Venasque, Montboucher, Saint Lestitret et une hache à douille datant de l’âge du bronze). 500/600 €

5. Lacrimoire en verre de couleur verte avec irisations. Epoque antique, I-IIème siècle après J-C.H: 10 cm. 200/300 €

6. Buste en bronze à patine verte reposant sur un socle de forme carrée. Cet élément provient probablement d’un meuble. Epoque romaine ou gallo-romaine. H: 8 cm. 300/400 €

7. Broche formée d’une feuille d’or antique à décor en repoussé de motifs géométriques. Elle est plaquée sur une monture en or postérieure (non poinçonnée). Poids : 17grs. 300/400 €

8. Cruche à eau en terre. Elle est munie d’une anse et d’une prise. Travail antique. H: 45 cm. Parfait état. 300/400 €

9. Le Centaure. Groupe en marbre de Carrare sculpté en ronde-bosse repré-sentant un centaure acéphale. Notre ensemble présente la même attitude que le centaure de Borghèse exposé au Louvre. Ancienne collection Cohen. Travail d’après l’antique. H : 72 L : 67 cm. 20 000/25 000 € - Photo p. 28

10. Chapiteau corinthien en marbre.Travail gallo-romain. Collecté dans le Vaucluse vers 1900. H : 30, L : 54, P : 39cm. Provenance : collection Faucher. 400/500 €.

11. Groupe en marbre sculpté en haut-relief dans la tradition byzantine. Cet élément servait pour la décoration de la façade d’un palais. Venise XIIe-XIIIe siècle. H : 80,5 L : 36,5 P : 10 cm. Anciennes restaurations, usures, manque les pattes de l’aigle. Il peut être comparé à celui de la fontaine de vie vendu à Londres en juin 2015. 6000/8000 € - Photo p. 4

12. Vierge à L’Enfant. Tempera sur fond or. Italie du Sud, XIIIe-XIVe siècle. Manque l’Enfant. H : 23 L : 16 cm. 4000/5000 € - Photo p. 4

13. Retable domestique en forme de triptyque. Italie, vers 1350. H : 52 L :47 P : 5,5 cm. 6000/8000 € - Photo p. 4

14. Jean II Comnène (1118-1143) Constantinople. A L’avers le Christ pan-tocrator. Au revers le couple impérial. TB (Malheureusement percé) Or, poids : 5grs. 200/300 €

15. Chapiteau en pierre calcaire orné de feuilles d’acanthe sur deux re-gistres. Sud de la France, XI-XIIe siècle. H : 31 L : 27 P : 21,5 cm. Provenance : collection Faucher. 400/500 €

16. Chapiteau en marbre monoxyle à décor anthropomorphe. Quatre visages sculptés sont présentés en alternance avec quatre figures en pied les yeux soulignés de plomb. Sud de la France, XIIe siècle. H : 28,5 L : 22 cm. 2000/3000 €

17. Mortier en pierre calcaire. Les quatre prises sculptées de coupes stylisées. Sud de la France, XIIe-XIIIème. H : 24cm L : 48 cm. Bel état. Provenance : collection Faucher. 400/500

18. Vierge à l’Enfant couronnée trônant. Groupe en noyer sculpté entoilé polychrome et doré. Vers 1300. H : 58 cm. Accidents, manques, xylophages. 18000/20000 - Photo p. 12

19. Vitrail. Notre modèle est composé d’éléments de verre plat, colorés dans la masse. France, deuxième moitié du XIIIe siècle. Diam : 21 cm. 1000/1200 € - Photo p. 6

20. Le calvaire. Élément en cuir gaufré représentant le Christ, Saint Jean et la Vierge. Ils sont encadrés par trois groupes de soldats et cavaliers romains. Epoque XIVe siècle. H : 34 L : 47,5 cm. 2500/3000 €

21. Monstre en pierre calcaire sculptée en ronde-bosse. France XIVe-XVème. H : 36 L : 46 P : 22 cm. 2500/3000 €

22. Élément d’architecture en pierre calcaire sculptée sur les quatre faces de portraits dans des médaillons. Travail mosan, époque XIVe. H : 26,5 P :24,5cm. 500/800 €

23. Tête de prophète ou de roi en pierre calcaire sculptée en demi-ronde bosse. Cette figure massive, trapue et expressive devait être placée au-dessus du portail d’une façade de cathédrale et plus probablement dans la galerie des rois et des prophètes. Elle appartenait à une statue colonne colossale fortement inspirée de l’antiquité. Malgré la mutilation de la mâchoire cette sculpture a conservé toute sa charge émotionnelle. Normandie ou Île de France circa 1250. H : 37 L : 34 P : 26cm. 800/1000

24. Pichet à décor géométrique de lignes rouges sur fond vert. Ce pichet à bec verseur et anse plate a été réalisé en pâte blanc crème à glaçure plombifère partielle. Cette pièce était liée au service de la table et présente une décoration caractéristique de la Saintonge. Très à la mode, ces pichets étaient exportés vers les ports anglais ou des Pays-Bas à partir de la Rochelle. XIIIe-XIVe. H : 19,5 cm. 800/1000 €

25. Pichet ou cruche à bec verseur en pâte claire à glaçure verte plombifère. Décor de lignes circulaires en creux. Saintonge XIIIe-XIVème. H : 16,5 cm. 800/1000 €

26. Pichet ou cruche à bec verseur en pâte claire à glaçure verte plombifère. Décor de lignes circulaires en creux. Saintonge XIIIe-XIVème. H : 21,5 cm. 800/1000 €

27. Pichet ou cruche à bec verseur en pâte claire à glaçure plombifère à décor de motifs géométriques. Saintonge XIIIe-XIVe. H : 19,5 cm. 800/1000 €

28. Collection de 10 carreaux de pavement en terre vernissée à décor de fleurs, soleil, motifs géométriques, damiers et rosaces. France XIIIe-XIVe siècle. 500/600 €

29. Suite de 12 carreaux en terre à décor en pastillage de motifs géomé-triques, de fleurs de lys, de mufles de lion et de blasons. Normandie, Bessin XVe siècle. 700/800 €

30. Aquamanile en bronze à patine verte, la panse piriforme reposant sur une base tripode. Le bec verseur décoré d’un motif zoomorphe. France, XIVème. H : 25 cm. L’anse accidentée. 1000/1500 €

31. Bougeoir « à moustaches » en bronze à patine verte reposant sur une base tripode. Très bel état de conservation. France XIVe. H : 15,5 cm. 3000/4000 €

32. Feuille provenant d’un psautier. France fin XIIIe. H : 46 L : 30 cm. 2000/3000 €

33. Sainte femme en pierre calcaire sculptée en ronde-bosse. Elle tient dans sa main gauche le livre des Saintes Ecritures. Normandie fin XIVe. H : 66 cm. Accidents et manques, traces de polychromie. 3000/4000 €

34. Ange en chêne sculpté en ronde-bosse. Pays-Bas, fin du XIVe siècle. Manque les ailes. H: 72,5 cm. 8000/10000 € - Photo p. 6

35.Tête de Vierge couronnée en pierre sculptée en demi-ronde bosse. Normandie? XIV-XVe siècle. H: 16 cm. 1300/1500 € - Photo p. 14

36. Épée en fer battu. Lame à gorge. Quillons droit et pommeau décoré d’un symbole chevaleresque. Patine de fouille. Epoque, XIVe siècle. H : 99 cm. 3500/4000 € - Photo p. 6

37. Saint diacre en noyer sculpté en ronde-bosse polychrome. Le saint est debout la tête tonsurée. Il porte une aube et une dalmatique. Normandie début XIVe. H : 113 cm. 1500/2000 €

38. Le Péché Originel. Fresque en grisaille transposée sur toile selon la tech-nique du «strappo». Adam et Eve sont représentés dans le Paradis terrestre. Eve présentant le fruit défendu qu’elle vient de cueillir de l’arbre ou se cache le serpent. Italie du Nord, fin du XVe siècle. 122x293 cm. 9000/10000 €

39. Ange musicien. Fresque polychrome et or transposée sur toile se-lon la technique du «strappo». Florence, fin du XVe siècle. 32,5x24 cm. 5000/6000 € - Photo p. 6

40. Vierge à l’Enfant en terre cuite polychrome. Europe du nord, époque XVe siècle. H: 116 cm.  35 000/40 000€ - Photo p. 16

41. Portrait d’ecclésiastique ou de pèlerin en pierre calcaire sculptée en demi-ronde bosse anciennement polychrome. Bourgogne, époque début du XVe siècle. H : 19 cm. 4000/5000 €

42. Vierge à l’Enfant en noyer sculpté en demi-ronde bosse. Elle est repré-sentée debout la tête couronnée, vêtue d’une robe bleue recouverte d’un manteau. France, XVe siècle. H : 83 cm. Accidents et manques. 1500/2000 €

43. Deux panneaux de boiserie peints à la tempera d’anges tenant des blasons et phylactères. Toscane ou Ombrie, époque XVe siècle. 36x36 cm et 37x37 cm. 4000/5000 €

44. Saint Roch et son attribut en pierre calcaire sculptée en profond relief. Est de la France fin Xve. On y joint une tête d’ange de la même époque . 800/1000 €

45. Paire de pique-cierges en laiton décorée de trois nœuds, les piques en fer forgé. Allemagne, fin du XVe siècle. H : 63,5 cm. 1000/1200 €

46. Ecole aragonaise ou catalane attribuée au maître de Cervera, vers 1490. Quatre scènes de la Passion du Christ provenant d’une prédelle de retable monumental. Tempéra et huile sur panneau de résineux avec renforts d’origines au revers. Le premier panneau représente le Christ au Mont des Oliviers et le baiser de Judas. 60,5 x 12,8 cm. Le deuxième panneau représente le Christ devant Caïphe et le Portement de Croix 60,7 x 121 cm. Bel état de conservation. Provenance : vente Versailles, 1966. 22 000/25 000 € - Photo p. 12

47. Petit coffre en chêne orné de 6 panneaux sculptés de fenestrages. En façade un panneau central de plus petite dimension est orné de fleurs de lys. Serrure à moraillon. Poignées en fer forgé d’origine pour le transport. France, fin du XVe siècle. H : 65 L : 96 P : 52 cm. Accident à un pied arrière, manques et plateau postérieur. 500/600 €

48. Plaque de cheminée en fonte de fer représentant dans 2 registres Saint Jean et Saint Jean Baptiste sous des arcatures feuillagées. Les deux saints sont représentés auréolés debout tenant leurs attributs. Beau rendu du plissé des vêtements. France, vers 1490-1500. 109 x 77 cm. 3000/3200 €

49. Saint Antoine en pierre calcaire au grain très fin sculptée en ronde-bosse. Le saint est représenté debout de face en habit de pèlerin. Il porte la barbe et les cheveux longs. Son manteau à capuche est rejeté sur ses épaules sculptées de profonds plis. Dans la main gauche il tient le bâton de pèlerin et une tintenelle, dans la main droite le livre des Saintes Ecritures, à ses pieds le cochon son attribut. Normandie, époque fin du XVe siècle. H. 62 cm. Remarquable état de conservation. . 7000/8000 €

50. Tête de Saint Jacques le Majeur en noyer sculpté en ronde-bosse. Le saint protecteur est coiffé d’un large chapeau décoré de la coquille du pèlerinage. Espagne, fin du XVe siècle. H : 13 cm. 300/500 € - Photo p. 12

51. Stèle épitaphe en pierre calcaire sculptée en bas-relief sur deux faces. Philippe Le Fèvre, changeur et bourgeois de Paris. Sur la première, dans un encadrement mouluré, une représentation de Saint Christophe et du donateur en prière. Sur l’autre face un texte relate le don de prière et d’oraison pour le repos de son âme par le donateur. Le texte est daté du 24ème jour de juillet de l’an 1408.Travail parisien du début du XVe siècle. Collection De Courcelles. H : 69,5 L : 53 P : 16 cm. 2000/3000 € - Photo p. 18

52. Coffret de messager à estampe vers 1490-1500 avec une représentation de Sainte Marguerite. Ce coffret en bois dans un état de conservation excep-tionnel peut être attribué à l’atelier du Maître des Très Petites Heures d’Anne de Bretagne (Jean d’Ypres, Paris 1480-1500).L’histoire de ce coffret est très particulière, voir inédite, car des correspondances et lettres de la fin du XIXe siècle retracent l’histoire du transport du courrier de la ville de Coucy, près de Saint Quentin, au château de Marcy. H : 12 L : 18 P : 26 cm. Références : -Vente Marie et André Jammes, Paris 2007. -La revue des Musées de France, 2011. 10 000/20 000 € - Photo p. 10

53. Vierge de pitié en pierre sculptée en haut-relief polychrome et or. La Vierge est présentée assise portant sur ses genoux le corps du Christ en une longue composition triangulaire. Centre de la France, vers 1480. H : 24 L : 23,5 P : 10 cm. 2500/3000 €

54. Saint Antoine en bois sculpté en ronde-bosse polychrome et or. Bourgogne, fin du XVe siècle. H : 49 cm. Accidents à la dorure. 6000/7000 €

55. Le couronnement de Saint Denis. Groupe de retable en noyer composé de six personnages. Picardie, XVe siècle. H: 31 L: 25,5 cm. 12000/13000 € Photo p. 14

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56. Soldats et marchands, deux groupes en chêne sculpté provenant d’un retable. Brabant, vers 1500. H. 44,5 cm. 6000/7000 €

57. Panneau provenant d’une crédence en chêne sculpté en profond relief représentant dans une arcature sur fond de fenestrage une tête de fou sortant de la gueule d’un dragon. France, XVe siècle. H : 37 L : 27 cm. 200/300 €

58. Saint Eloi bénissant en chêne sculpté en demi-ronde-bosse. Il est repré-senté debout coiffé de la mitre et tenant la crosse. A ses pieds un animal couché symbole de son martyr. Vers 1500. H : 30 L : 11 P : 7 cm. 700/800 €

59. Charles V. Pièce d’or «franc à pied». Poids: 3, grammes. BE. D: 3 cm. 1400/1500 €

60. Orfroi en fils de soie, fils d’argent et fils d’or représentant sous une arcature gothique Saint Michel en armure terrassant le démon. Dans la main gauche il tient la balance du jugement dernier. France ou Flandres, fin du XVe siècle. H : 55,5 L : 22 ,5 cm. 400/500 €

61. Coffret boîte et son couvercle à décor sur toutes ses faces de fleurs et putti en pastiglia. Travail Siennois, vers 1500. H : 23 L : 45 P : 21 cm. 8000/9000 € - Photo p. 8

62. Ecole Italienne début XVIIe, attribuée à Andrea Vaccaro, Portrait de femme en buste, Huile sur toile. 98,5x68 cm. Rentoilage. 8000/10000 €

63. Serrure à moraillon en fer forgé. La platine sur fond de velours rouge est ornée de frises de feuillages et de fenestrages. Le moraillon orné d’un serpent. France, vers 1500. H : 20 L : 17,5 cm. 400/500 €

64. Coffre d’apparat en bois sculpté de 8 panneaux à fenestrages et pi-nacles. Au centre de la façade sur un panneau aveugle anciennement peint sa serrure à moraillon. H : 78 L : 153 P : 58 cm. Plateau d’origine. Accidents et xylophages.5000/6000 €

65. Tympanon en noyer polychrome à sept cordes métalliques. La table de résonance polychromée rouge, jaune et noire est peinte de rinceaux et ajourée de rosaces. Italie, fin du XVe siècle. L : 88 l : 40 P : 6,5 cm. 6000/8000 €

66. Petite cassone en bois peinte à la tempera. Elle est décorée de feuillages stylisés du blason de la famille Benucci. Italie, fin du XVe siècle. H. 25, L. 39,5, P. 22 cm. 2500/3000 €

67. Autel domestique. Vierge à l’Enfant en stuc polychrome et doré. Enca-drement d’époque. Toscane fin XVe. 37x35,5 cm. 8000/10000 € - Photo p. 8

68. Paire de panneaux en bois doré, à décor peint de tête de putti, Italie fin XVIe. H 11,5, L. 43,5 cm. et H. 13,5, L. 43 cm. On y joint un panneau sculpté en haut relief d’une tête d’ange, fin XVIe. 19,5x32,5 cm. 2000/3000

69. Ange en pierre sculptée en haut relief, Italie vers 1500. H. 32,5 cm. 2000/3000 €

70. La Déploration, entourage de Quentin Metsys. Panneau de chêne, parqueté, fond d’or. Vers 1520. Une ancienne attribution présente notre tableau comme une œuvre typique de Quentin Metsys, 1466-1530. H : 52,5 L : 67 cm. Prove-nance : -Vente de 1904 chez Rudolph Lepke’s Kunst-Auctions-Haus, Berlin, lot numéro 112.-Collection Comte et Comtesse de Prêt de Roose de Calesberg, château Vordensteyn, Shoten, Anvers 1945.-Collection Constant J.Neuhuys, 1980.-Exposition Passie Hasselt, 1988-Reproduit dans le catalogue sculpture dans le Brabant, Louvain 1971.-Reproduit dans le catalogue de l’exposition Herasme à Louvain, 1969. 60 000/80 000 € - Photo p. 14

71. Le Christ au Mont des Oliviers. Huile sur panneau de chêne. Cette œuvre porte une inscription en bas à droite (apocryphe ?) : « Petrus claeis in venit et facietat 1616 ». 100 x 71 cm. Accidents, petits manques et quelques soulève-ments de peinture. 10000/12000 € - Photo p. 16

72. Buste de Vierge à l’Enfant sculpté en craie blanche en demi-ronde-bosse. Marie est vêtue d’une robe au col enrichi d’orfrois, sur la tête une couronne. Le visage d’une grande douceur est particulièrement soigné et gracieux. Les yeux en amande, les sourcils à peine esquissés. Dans sa main droite elle tient l’Enfant-Jésus. On peut noter une remarquable exécution dans le rendu des doigts de la Vierge. La mère et l’enfant sont représentés dans une attitude intimiste. On peut attribuer notre sculpture à un atelier du Val de Loire ou de Normandie dans les années 1490-1500. Cette sculpture s’apparente à un groupe de grandes statues. L’attitude de la Vierge s’oppose au mouvement de l’enfant. La couronne anciennement fleurdelisée pourrait indiquer une provenance prestigieuse d’une grande abbaye. H : 66 cm. 4500/5000 €

73. Saint Jean l’Evangéliste. Sculpture en tilleul vers 1510. Atelier de Martin Leb-zelter actif à Bâle de 1492 à 1520. Souabe. H : 59 cm. 18000/20000 € -  Photo p. 16

74. Évêque en noyer sculpté en demi-ronde-bosse. Il est représenté assis sur une chaire. Il est coiffé d’une mitre et sur ses épaules une cape recouvre son vêtement sculpté de profonds plis à bec. Est de la France, vers 1500. H  : 78,5 cm. Manque les mains. 500/600 €

75. Lit de milieu en noyer de style gothique à décor de panneaux sculptés de fenestrages sur toutes ses faces. Lions et feuillages. Epoque milieu du XIXe siècle. H. 198, L. 194, P. 125 cm. 1000/1500 €

76. Croix de calvaire en pierre sculptée à décor sur une face du Christ crucifié sculpté en haut relief et sur l’autre face d’une croix fleurdelisée. Travail mosan, fin du XVe siècle. H : 41 cm. Accidents et érosions. 400/500 €

77. Saint Denis. Vitrail peint en grisaille rehaussée de jaune d’argent. France, vers 1500 D: 20,5 cm. 800/1000 €

78. Saint évêque. Vitrail peint en grisaille rehaussée de jaune d’argent. France, vers 1500 D: 19,7 cm. 500/600 €

79. Le Baptême du Christ. Vitrail peint en grisaille et jaune d’argent. Flandres, fin du XVe siècle. D: 21cm. 800/1000 €

80. Portrait d’homme barbu. Vitrail peint en grisaille et jaune d’argent. France, fin du XVe siècle. 12,3x10,8 cm. 200/300 €

81. Vase fleuri. Petit vitrail peint en grisaille et jaune d’argent. France, fin du XVe siècle. 9,9x6,2 cm. 200/300 €

82. Plat à offrandes en laiton repoussé. Au centre du plat un ange tenant deux blasons. Le bord de l’aile orné de motifs feuillagés. France, vers 1500. Diam : 37 cm. 600/800 €

83. Plat à offrandes en laiton repoussé à décor d’Adam et Eve. France, vers 1500. Diam : 42,5 cm. 600/800 €

84. Plat à offrandes en laiton repoussé à décor d’une scène représentant Saint Georges terrassant le dragon. France, XVe siècle. Diam : 44 cm. 600/800 € Photo p. 10

85. Puisette en laiton à deux becs verseurs décorés de motifs zoomorphes et anthropomorphes. Flandres, fin du XVe siècle. H: 16,4 L: 33 cm. 600/800 €

86. Tête de fou en ivoire sculpté en ronde-bosse dans le style troubadour du XVe siècle. H : 5 cm. Cet objet a été réalisé en ivoire d’éléphant (elephas maximus). Nous pouvons ainsi garantir que cette sculpture est conforme aux dispositions réglementant le commerce de l’ivoire (Convention Cites 1er

juillet 1975). Il peut ainsi être commercialisé sans CIC car travaillé et datant d’avant 1947. 1000/1500 €

87. Ecu d’or au soleil du Dauphiné, François I (1515-1547). Sur l’avers, dans un disque divisé en quartiers, des dauphins et trois fleurs de lys. Au revers une croix se terminant en agrafes fleurdelisées, ornée d’un quadrilobe au centre. TBE, Or, poids : 4grs. . 400/600

88. Philippe II (1556-1598) Escudos en or. Sans doute Séville. Date non apparente, bordure déchirée. A l’avers les armes de l’Espagne et au revers une croix potencée dans un quadrilobe. Poids : 15grs. 700/800 € - Photo p. 22

89. Suite de 6 plaques d’émaux de la Passion du Christ. Attribuée à l’atelier KIP, Limoges vers 1550. Chaque plaque mesure 13 x 9,5 cm. 35 000/40 000 € - Photo p. 20

90. Diptyque composé de deux plaques d’émail peint représentant le Calvaire et une allégorie de la Vierge avec portrait de donateur et un ange portant un écu aux armes de France. XVIe siècle? H : 17 L : 11,5 cm pour une plaque. Accidents et manques. 4000/5000 € - Photo p. 20

91. Sculpture en albâtre finement sculpté en demi-ronde-bosse réalisée pour un monument funéraire. Elle représente Catherine de Médicis en orante. H : 19 cm. Manques, Accidents, traces de dorure. 2000/3000 € - Photo p. 18

92. Pendentif en argent orné de pierres et perles en serti clos à décors ajourés de feuillages, mascarons et personnages masculins et féminins émaillés vert et rouge. Epoque XVIe siècle. H : 4 ,8cm. 1000/1200 € - Photo p. 18

93. Buste féminin dans un médaillon en noyer sculpté en haut-relief. Le profil est un sujet emblématique dans les arts décoratifs au début du XVIe siècle. Il trouve son origine en Italie. Le costume et la coiffure sont typiques des années 1510 : l’encolure carrée, les emmanchures à crevés, la coiffe à double arceau, le petit col haut. Val de Loire, vers 1510. H 33 cm. 4000/5000 €

94. Coupe à godron en majolique « crespina », attribuée à Virgiliotto Cala-melli. Elle appartient au type des « belle donne » suivant le courant de la « poésie d’amour » très prisé à la Renaissance. Elle représente Laure de Noves « belle dame » que Pétrarque chanta au XIVe siècle. Cette coupe ornée d’un profil féminin porte l’inscription « Laura ». Le bassin présente un caractère rayonnant orné de feuilles d’acanthe bleues et ocres en alternance. Faenza, vers 1550. H : 11 Diam : 25 cm. 5000/6000 € - Photo p. 20

95. Vase en majolique. Ce vase piriforme à ouverture étroite reposant sur un pied bas et circulaire. Son décor consiste en un médaillon où est représenté le portrait d’un jeune homme de trois quart exécuté en bleu, manganèse et jaune. Le reste du corps est orné de feuillages et rocailles de couleur jaune et bleu turquoise sur fond bleu profond. Venise, vers 1550. H : 34,5 cm. Accidents et perces. 1500/2000 € - Photo p. 8

96. Curieuse bouteille en faïence stannifère en camaïeu de bleu représentant un coffret en trompe l’œil. Il est pourvu d’une serrure à moraillon, de deux poignées pour le transport et repose sur deux patins en mufle de lion. Sur le dessus du couvercle un orifice. Portugal, fin du XVIe début du XVIIe siècle. H: 15 L: 21 P: 9,5 cm. 3000/4000 €

97. Chaufferette à main en forme de chaussure, en majolique à décor de feuil-lage jaune et vert sur fond bleu. Sicile, XVIIe-XVIIIe siècle. H : 10,5 L :  21,5 cm. Fêle. 1200/1500 €

98. Deux carreaux en faïence polychrome attribués à l’atelier de Masseot Abaquesne. XVIe. 200/300 €

99. Élement provenant d’un épi de faîtage en terre émaillée polychrome, à décor d’un buste de femme. Pré-d’auge, XVIe. H. 21,4 cm. 500/800 €

100. Tête d’ange en terre cuite vernissée polychrome. Cet élément caracté-ristique du répertoire des potiers du Pays d’Auge provient d’un épi de faîtage. Normandie, Pré-d’Auge, époque XVIe siècle. H: 5,7 cm. 100/200 €

101. Important retable de la vie de la Vierge. Attribué à Antonio Vazquez. Ecole de Valladolid, vers 1540. 261x216 cm. 50 000/60 000 € - Photo p. 22

102. Plat d’apparat en étain. Il est décoré de scènes dans le goût de la Renais-sance italienne. Sur le bord de l’aile sont représentées des allégories des arts et des sciences (la musique, l’arithmétique, la géométrie et la littérature). Dans le centre du plat une représentation de la tempérance et une représentation des quatre éléments. A l’arrière du plat, une médaille d’étain représente le portrait du potier Briot. Montbéliard, époque XVIe siècle. D: 45 cm. Accidents et perces. 4000/5000 € - Photo p. 26

103. Petit retable domestique en bois peint en forme de triptyque. Ouvert, la partie centrale représente la Trinité avec en partie basse des blasons armoriés. Sur les volets, une scène de l’Annonciation et une représentation de Saint Pierre et de Sainte Catherine. Flandres, fin du XVIe siècle. Dim fermé H: 47,5 L: 37,5 cm. 3000/4000 €

104. Groupe en chêne sculpté en profond relief polychrome et or représentant, sortant de la porte d’une ville, Saint Martin. Flandres, Epoque fin du XVIe siècle. H: 71,5 L: 83 cm. 25 000/30 000 €

105. Bandeau de tapisserie représentant un soldat sous un portique. France, XVIe siècle. H : 145 L : 42 cm. 2000/3000 €

106. Bandeau de velours brodé de fils d’argent à décor de trophée, cuir dé-coupé, écus, casques, masse et glaives. Italie du nord, fin du XVIe siècle. H : 205 L : 23 cm. 2000/3000 €

107. Morceau d’une tapisserie du XVIe siècle représentant un « échanson » ou serviteur. Il est présenté sur fond de velours rouge. H : 176 L : 87 cm. 4000/4500 €

108. Bandeau de tapisserie à décor de personnages déambulant dans une galerie de verdure. Epoque XVIe siècle. H : 53 L : 26 cm. 400/600 €

109. Bandeau de tapisserie à décor de paysage dans un cartouche sur fond de verdure. Epoque fin du XVIe siècle. H: 43 L : 128 cm. 400/600 €

110. Bandeau en soie et coton à décor de motifs géométriques, faune et flore stylisée. Italie, XVIe siècle. H : 46 L : 132 cm. 300/400 €

111. Fragment de tapisserie représentant un chevalier habillé à la romaine devant une ville fortifiée. Flandres, fin du XVIe siècle. H : 141 L : 133 cm. . 1500/2000 €

112. Panneau de boiserie en chêne sculpté des sept vertus. France, 1550. H : 36 L : 87 cm. 400/600 €

113. Plaque de cheminée aux armes de FRADIN Ambroise, écuyer, seigneur de Bessé et de Paizay Le Chapt. Elle présente tous les caractères de la Re-naissance. Au sommet des armoiries un heaume empanaché entouré d’un mufle de lion, de cuir découpé, de chutes de fleurs et de feuillage. Blason sur le sceau d’Ambroise FRADIN, seigneur de Bessé en 1550. En son centre un écu au chevron entouré de trois grappes de raisins non feuillées. H: 89 L: 76 cm. 2000/3000 € - Photo p. 24

114. Mortier en bronze à patine médaille orné sur le corps d’une frise d’anges présentant des écus décorés de blasons de familles. Italie du nord, Venise ? XVIe siècle. H : 9,5 Diam : 11 cm. 400/500 €

115. Brûle-parfum en laiton repercé à décor ajouré de feuillages. Il est soutenu par trois prises en bronze fondu représentant des bustes féminins. XVIe siècle. H : 28 cm. 1200/1500 €

116. Ecole française du XVIe siècle. Seigneur de Boyleau. Huile sur panneau, ancienne étiquette au dos. Il est présenté dans un cadre en bois noirci d’époque XVIIe. Parquetage XIXe. 43 x 34 cm. 3000/5000 €

117. Seau à eau bénite en bronze à décor de figures religieuses : tête de Christ, Pietà, Saint Christophe, Ecce Homo et bustes de saints dans des médaillons. Le Puy-en-Velay, attribué au maître IF. Vers 1610. H : 14,8 Diam : 18 ,5 cm. Manque l’anse en fer forgé. 400/500 €

118. Seau à eau bénite en bronze décoré sur la panse et le dessous de trois frises de feuilles d’acanthe et du Lion de Saint Marc. Venise, époque fin du XVIe siècle. H : 24 Diam : 22 cm. 1500/2000 €

119. Paire de chenets en fer forgé et laiton. Florence, XVIe siècle. H.86 x 54 cm. 1000/1200 €

120. Cassone. La façade de ce coffre est divisée en sept parties rythmées par quatre termes. Chacune de ses arcatures abrite trois figures en bas-relief représentant une vertu théologale accompagnée de son attribut, une repré-sentation de la justice avec la balance et la musique avec la harpe. Italie, fin du XVIe siècle. H. 66,5 L. 168, P. 66 cm. Manque la planche du fond et la 45

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clef. 10000/12000 €

121. Brûle-parfum en laiton entièrement ciselé de frises de feuillages et de scènes allégoriques dans des médaillons. Venise, fin du XVIe siècle. H : 9,5 D : 17,7 cm. 1000/1200 €

122. Dressoir en chêne dans le style de Jean Goujon. Il ouvre par une porte en façade et deux portes latérales et trois tiroirs en ceinture. Le corps supérieur est sculpté de coquilles, animaux fantastiques, masques et plumes ainsi que d’encadrements de bois plus clair imitant des pierres dures. La partie infé-rieure est soutenue par quatre colonnes rudentées et repose sur une plinthe moulurée. Normandie, XVIe siècle. H : 148 L : 108 P : 47 cm. 5000/6000 €

123. Armoire à deux corps. Chaque corps est muni de deux vantaux. France, époque fin du XVIe siècle. H : 176 L : 125 P : 55 cm. 2000/3000 €

124. Chaise « caquetoire » en chêne construite sur un plan en forme de trapèze. Ce meuble inspiré par le style de Jean Goujon peut être daté vers la fin du XVIe siècle. H. 158, L. 62, P. 48 cm. 4000/5000 €

125. Cabinet studiolo à deux corps en intarsia de bois indigènes. Ce meuble à deux corps présente fermé une façade en deux étages ornée d’arcatures et corniches à motifs en intarsia de pilastres. Le corps inférieur ouvre à deux portes articulées de pentures ouvragées. L’intérieur présente une façade architecturée constituée de tiroirs, portillons, niche. L’ensemble orné en intarsia. Nous sommes en présence d’un meuble d’apparat décoré d’une marqueterie d’origine italienne et reprise à Augsbourg. Italie du Nord, fin du XVIe siècle. H : 178 L : 124 P : 49 cm. 15000/20000 € - Photo p. 8

126. Willem Key, attribué à (Breda 1515, Anvers 1568). Portrait de jeune fille en buste. Huile sur panneau de chêne dans son cadre d’époque en bois sculpté et marqueté d’ivoire, d’écailles et de cabochons en argent. Notre jeune fille est représentée légèrement de trois quart est vêtue d’une riche robe brodée, ornée de pierres. A son cou un collier d’or. Le front rasé, elle porte un bonnet brodé d’or. 40 x 31 cm. 8000/10000 € - Photo p. 30

127. Jacob de Backer (Anvers, 1560-1591). Le festin des Dieux. Huile sur bois. 40 x 83 cm. Parquetage postérieur, restaurations anciennes. 10000/12000

128. Ecole italienne. Vierge à l’Enfant. Huile sur panneau de bois. Marie présente l’Enfant-Jésus sur ses genoux tenant un roitelet. Fin du XVIe siècle. 82 x 65,5 cm. Restaurations et parquetage XIXème. 3000/4000 €

129. Deux panneaux de boiserie ou de meuble en chêne sculpté de profils féminins agrémentés de feuillages et griffons, Normandie XVIe siècle. 29x36 cm, Panneau de meuble ou de boiserie représentant un profil sculpté dans des paysages. XVIe 21x39 cm. 200/300 €

130. La Visitation. Panneau de buis sculpté. France, fin du XVIe siècle. H: 10 L: 12,5 cm. 100/200 €

131. Panneau de meuble en chêne sculpté d’une tête feuillagée dans un médaillon. Normandie, vers 1520. H : 44,5 L : 20 cm. 300/400

132. Deux panneaux provenant d’une boiserie en bois sculpté doré et po-lychrome. Y est présenté un décor d’animaux fantastiques, cheval ailé et dragon sortant de corniches et de drapés pour l’un. Pour l’autre, un décor d’angelot, de faunes, d’une vanité et d’une tête d’homme barbu. Castille, Valladolid, fin du XVIe siècle. H: 63 L: 36 cm. 6000/7000 € - Photo p. 22

133. Panneau de boiserie en chêne sculpté à décor, dans un médaillon, d’un masque grimaçant. Normandie, vers 1500. H: 44 L: 20 cm. 200/300 €

134. Panneau de meuble ou de boiserie en chêne sculpté représentant la danse de Salomé. Normandie, fin du XVIe siècle. 26x64 cm. 200/300 €

135. Suite de quatre panneaux en chêne sculpté de quatre évangélistes dans des architectures, à leurs pieds sur des consoles des têtes d’anges. Normandie ou Picardie, fin du XVIe siècle. H: 54 L: 18,5cm. 200/300 €

136. Trois importantes poutres sculptées provenant d’un bâtiment civil à décor en profond relief de personnages, feuillage, anges et putti, France XVIe. H. 36, L. 379, P. 17 cm, H. 28 L. 376,5 P. 13 cm, H. 28 L. 245 P. 47 cm. 3000/4000 €

137. Le Bon Samaritain. Ecole Allemande de la fin du XVIe siècle. Deux huiles sur panneau présentées dans des cadres baroques d’époque XVIIe. H : 11,2 L : 13,1 cm. 20 000/22 000 € - Photo p. 26

138. Martin Van Cleve, attribué à (Anvers, 1520-1570). La kermesse des fous. Huile sur panneau de chêne. 73 x 106 cm. Parquetage. 20 000/22 000 € - Pho-to p. 28

139. Petit pichet ou cruche en grès à décor d’une tête d’homme barbu et de cinq têtes de personnages représentés de profil. Sur la panse une inscription. Allemagne, d’époque XVIe siècle. H: 15 cm. Petits accidents. 1800/2000 € - Photo p. 26

140. Pichet ou cruche en grès émaillé beige clair. Sur la panse trois mé-daillons représentent des portraits d’hommes de profil. Couvercle en étain. Allemagne, Raeren, d’époque XVIe siècle. H : 18 cm. 1800/2000 €

141. Pichet couvert en grès émaillé à décor de pastilles et d’un masque sous le bec verseur. Le couvercle en étain. Raeren. Epoque XVIIe siècle. H: 26,5 cm. 800/1000 €

142. Ecole du Nord, Jeune fille dans un intérieur écrivant. Huile sur panneau. 25,5x20 cm. 2000/3000 €

143. Vierge à l’Enfant en chêne polychrome sculpté en ronde-bosse. Europe du nord, Limbourg vers 1500. H : 87 cm. 5000/6000 €

144. Table en noyer dite en « croix de Lorraine ». France, fin du XVIe siècle. H : 76,5 L : 110 P : 75 : cm. Restaurations et transformations. 6000/8000

145. Panneau provenant d’une façade de coffre ou d’une boiserie en chêne sculpté en profonds reliefs de quatre scènes d’après l’antique. Travail anversois, vers 1580. H : 64 L : 165 cm. Petites restaurations et rebouchages. 4000/5000 €

146. Les chasses princières. Importante tapisserie représentant plusieurs groupes de chasseurs terrassant ours et taureaux sauvages. Belle conserva-tion des couleurs. 340 x 517 cm. Epoque XVIIe. 12000/15000 € - Photo p. 24

147. Scène d’après l’antique. Tapisserie d’Audenarde. Epoque fin du XVIe siècle. H : 91 L : 284 cm. 3000/3500 €

148. Scène galante dans un jardin. Tapisserie Audenarde, Epoque fin du XVIe siècle. H : 258 L : 212 cm. 3000/3500 €

149. Ecole caravagesque. Le jeune homme au panier de figues, huile sur toile. Italie, circa 1620. 114x88 cm. 15000/18000 € - Photo p. 34

150. Putto en bois sculpté et doré reposant sur des feuilles d’acanthe. Travail baroque, Rome vers 1600. H. 43, L. 30 cm. 2500/3000 €

151. Le cortège. Ecole romaine d’après Jacques Stella. Huile sur toile peinte en grisaille. 112 x 70,5 cm. 3000/4000 € - Photo p. 34

152. Trois bustes en bois peint doré et argenté sculpté en ronde bosse et reposant sur des piédouches. Travail romain, vers 1600. H : 71 cm. Reprise à la dorure. 12000/15000 € - Photo p. 32

153. Miroir à « cartoccio » en bois doré sculpté de grandes feuilles de choux. Travail romain, début du XVIIe siècle. H : 97 L : 70 cm. 7000/8000 € - Pho-to p. 34

154. Salomé tenant la tête de Saint Jean Baptiste. Peinture sous verre. Elle est présentée dans un encadrement d’écaille sur fond d’or, d’ivoire et de bois noirci. Italie? Epoque début du XVIIe siècle. H: 38 L: 25 cm. 1 000/1 500 €

155. Claude Vignon (1593-1670), huile sur cuivre vers 1640. Notre com-position est très proche du tableau du maître-autel de l’église Saint-Ger-vais-Saint-Protais à Paris. L’œuvre peut être datée de la fin de la période parisienne vers 1642 lorsque l’artiste atteint l’apogée de son art. 29x 35,8 cm. 12000/15000 € - Photo p. 36

156. La Passion du Christ. Huile sur cuivre. Le Christ est présenté à la foule avant la Montée au calvaire. On peut attribuer ce tableau à Franz Francken I. Ecole anversoise, vers 1600. 28x36,5 cm. Au dos du cuivre deux poinçons dont celui de la main d’Anvers. . 28000/30000 € - Photo p. 36

157. Attribué à Franz Francken, l’Adoration des mages. Huile sur panneau de chêne. H : 73,5 L : 105cm. Bel état de conservation. 7000/8000 €

158. Armoire malouine en chêne ornée de garnitures en laiton, colonnettes torsadées et étoiles en ivoire et ébène. Elle ouvre par quatre portes décorées de moulures octogonales et deux tiroirs en façade. Cette armoire de corsaire ne ressemble à aucune autre. Elle trouve son inspiration dans l’ « armoire de mer » hollandaise la zecune kast. Fin du XVIIe siècle. H : 230 L : 200 P : 79 cm. 2000/3000 €

159. Portrait d’homme. Huile sur panneau de chêne d’époque XVIIe. Il est présenté dans un cadre à larges moulures d’époques. H : 17,5 L : 13,5  cm. 800/1000 € - Photo p. 38

160. Paravent à trois feuilles en cuir gaufré de lambrequins polychromes et or. Vers 1700. Mesures d’une feuille : H : 126 L : 50 cm. 1000/1500 €

161. Paire de chenets en fer forgé et laiton anciennement doré et ciselé à décor de tête de marmousets surmontés de pots à feu. France, époque XVIIe siècle. H: 45cm. 500/600 €

162. Tondo en chêne sculpté en bas-relief et ciré représentant Hercule ter-rassant l’hydre de sa massue. Il est représenté à demi-nu dans un paysage marin. France, vers 1600. D: 119 cm. 3000/4000 €

163. La Fuite en Egypte. Groupe en ivoire sculpté en ronde-bosse. France, XVIIe siècle. H: 6,4 cm. Cet objet a été réalisé en ivoire d’éléphant (elephas maximus). Nous pouvons ainsi garantir que cette sculpture est conforme aux dispositions réglementant le commerce de l’ivoire (Convention Cites 1er juillet 1975). Il peut ainsi être commercialisé sans CIC car travaillé et datant d’avant 1947 . 500/600 €

164. Louis XIII (1610 1643) demi-Louis d’or 1642, Paris. À l’avers, le buste lauré de Louis XIII et au revers une croix grecque à double montants se terminant par une couronne royale à chaque extrémité. Au centre un A dans un cercle. Il s’agit ici de la qualité la plus rare pour ce millésime. TBE, Or, poids : 4 grs. 500/600 € - Photo p. 28

165. Petit cabinet de table en écaille, ébène et ivoire plaqué sur toutes ses faces à décor de motifs géométriques. Poignées, garnitures, prises en mufle de lion et pieds en forme de chimères. Il ouvre par quatre tiroirs en façade. Anvers, XVIIe. H : 17,5 L : 31,5 P : 20,7 cm. 5000/6000 € - Photo p. 40

166. Coffret en bois noirci, orné sur toutes ses faces de plaques et colonnes en albâtre gravées, ciselées et partiellement dorées. Allemagne, vers 1600. H : 17 L : 33,5 P : 21,5 cm. 2000/3000 €

167. Petit cabinet de table en bois de palissandre. Il est incrusté d’ivoire et d’ébène sur fond de sapin. Il ouvre par deux vantaux qui découvrent huit tiroirs et une porte décorés de lambrequins sur fond d’ivoire. Sur le côté deux poignées pour le transport. Flandres, XVIIe siècle. H: 30,5 L: 42,5 P: 25,8 cm. Manque les pieds, restaurations. 3000/3500 € - Photo p. 34

168. Médaillon cerclé d’argent et orné de deux miniatures représentant sur une face Saint-Jean-Baptiste et sur l’autre face un Saint martyr. Travail ibérique, XVIIe siècle. H: 8 cm. 600/800 €

169. Plat «Tondino» en faïence de grand feu à décor en camaïeu de bleu d’une scène dite à « la tempesta ». Italie du nord, circa 1600. Diam 29,5 cm. Accidents. 800/1000 €

170. Grand plat en faïence de grand feu à décor en camaïeu de bleu et manganèse représentant le Jugement de Salomon. L’aile du plat décorée d’une ronde d’amours. Nevers, vers 1650. Diam 47,8 cm. Restaurations anciennes. 500/600 €

171. Plat de forme Tondo en faïence de grand feu. Décor d’armoiries sur le bord de l’aile en jaune et bleu. Rouen, fabrique Poirel de Granval, vers 1650. Modèle comparable au musée de Rouen. Diam 30,5 cm. Accidents et agrafes. 500/800 €

172. Coupe à Godron en faïence de grand feu. Nevers, vers 1630-1650. Diam 34 cm. Accidents. 200/300 €

173. Plat «Tondino» en faïence de grand feu. Nevers, manufacture des Trois Mores? vers 1630-1650. L’aile est peinte en camaïeu de bleu et ornée d’architectures et d’animaux: un lion, un loup, un oiseau. Au centre un couple dans un paysage. Le revers du plat est peint de fleurs stylisées en semis. Le décor est inspiré de Savone en Ligurie, est typiquement nivernais. Atelier des Conrade. Fêle et accidents. Diam 29 cm. 500/800 €

174. Grand plat rond en faïence de grand feu à décor rayonnant en camaïeu de bleu de broderie. Le bord de l’aile godronnée. Rouen, vers 1650. Diam 48 cm. 400/500 €

175. Plat en faïence de grand feu à décor rayonnant en camaïeu de bleu. Au centre du plat une tête d’ange. Rouen, vers 1700 Diam 43 cm. 400/500

176. Petit plat à offrandes en laiton repoussé. Au centre du plat un mé-daillon représente le profil du doge Pasqual CICOGNA (Venise, 1509-1595) qui effectuera son dogat de 1585 jusqu’à sa mort. Venise, fin XVIe siècle. Diam 32 cm. 400/500 € - Photo p. 8

177. Plat de quête en laiton à décor en repoussé de têtes de putti et feuilles d’acanthe. Italie, XVIIe siècle. H: 27 cm. 400/500 €

178. Petite commode de forme mouvementée à trois rangs de tiroirs incrustés sur la façade, les côtés et le plateau de rinceaux de fleurs, oiseaux et d’une divinité. Italie, Vénétie, vers 1650. H : 73 L : 63 P : 45,5 cm. 2500/3000 €

179. Pointe de pertuisane en fer gravé et doré sur les deux faces d’ins-criptions latines et motifs feuillagés. France ou Italie, vers 1600. H : 43 cm. 800/1000 € - Photo p. 24

180. Coffret en fer forgé gravé à l’acide décoré sur toutes ses faces de profils en médaillon et de scènes de cynégétique. Il ouvre par un couvercle à platine à trois pans entièrement gravés de fleurs et feuillage stylisé. Repose sur quatre petits pieds boules. Allemagne du sud, Nuremberg milieu du XVIIe siècle. H : 15 L : 20,5 P : 10,5 cm. 400/600 €

181. Pokal composé d’une noix de coco avec monture en vermeil décorée de frises de fleurs et feuillages, mascarons, godrons. Le fretel est en forme de bélier tenant un écu armorié. Cet objet a été réalisé vers 1596. Gregorius Binesch, Hermannstadt. Poinçon de maître orfèvre. H : 28 cm. Poids total : 84 grammes. 7000/8000 € - Photo p. 30

182. Coupe en corozo et vermeil. Allemagne du sud, vers 1600. H : 3,8 D : 8 cm. 2000/3000 € - Photo p. 30

183. Johann Heinrich Kohler. Mendiant en ivoire sculpté en ronde-bosse et reposant sur un piétement à pan coupé. Dresde, XVIIe- XVIIIe siècle. H :  13 cm. Cet objet a été réalisé en ivoire d’éléphant (elephas maximus). Nous pouvons ainsi garantir que cette sculpture est conforme aux dispositions réglementant le commerce de l’ivoire (Convention Cites 1er juillet 1975). Il peut ainsi être commercialisé sans CIC car travaillé et datant d’avant 1947. 1500/3000 € - Photo p. 30

46

99 115

104

116 122

140 141

144 145

148

158 163

184. Hanap en vermeil, Nuremberg vers 1600. Poinçon du maître orfèvre Lorenz Ott (Meister 1582, gest 1632). H : 18 cm. Poids total : 525 grammes. Pièces comparables au Musée National de Nuremberg. 7000/8000 € - Photo p. 30

185. Cristal de roche. H : 22 L : 33 cm. 100/200 € - Photo p. 32

186. Crâne de bison priscus. Bison peuplant les plaines d’Europe, contemporain du Mammouth et du Rhinocéros laineux. L : 90 cm. 1000/1200 € - Photo p. 28

187. Vanité en bois sculpté. Sur le haut du crâne une pique en fer, Italie XVIIe, XVIIIe. H. 31 cm. 2500/3000 €

188. Canne en vertèbres de requin et ivoire de morse. D’époque XIXème. H : 80 cm. Cet objet a été réalisé en ivoire de morse. Nous pouvons ainsi garantir que cette sculpture est conforme aux dispositions réglementant le commerce de l’ivoire (Convention Cites 1er juillet 1975). Il peut ainsi être commercialisé sans CIC car travaille et datant d’avant 1947. 800/1000 €

189. Bougeoir en ivoire tourné et nacre. Dieppe XVIII, XIXe. H. 18,5 cm. Cet objet a été réalisé en ivoire d’éléphant (elephas maximus). Nous pouvons ainsi garantir que cette sculpture est conforme aux dispositions réglemen-tant le commerce de l’ivoire (Convention Cites 1er juillet 1975). Il peut ainsi être commercialisé sans CIC car travaillé et datant d’avant 1947. 300/400 €

190. Monnaies françaises. Série de 72 médailles sur les Rois de France, vers 1836.RR.TTB+ 51,0mm. Bronze Importante série (sans coffret mais com-plète) réalisée par caqué vers 1836. Les médailles vont de Pharamond (n°1) à Louis-Philippe Ier(72) en passant par Louis XVI(67), la République(68) ou encore Napoléon Ier(69). 1800/2000 €

191. Cabinet en « pietra dura » en placage d’ébène, pierres dures et bronze doré. Il ouvre en façade par 6 tiroirs ornés de pierres dures. Un tiroir central formant niche est encadré de 2 cariatides en bronze doré. Il est muni de poignées sur les côtés et repose sur quatre pieds en coquille. Ce cabinet appartient à une production romaine de style baroque aux couleurs d’agate, de jaspe, de lapis et d’onyx. Atelier romain, première moitié du XVIIe siècle. H : 40 L : 67 P : 32 cm. Petites Restaurations - Photo p. 32

192. Dieu le Père. Sculpture en terracotta. Elle porte au dos une signature apocryphe de J.B Mezangeau. Ce sculpteur provençal de la fin du XVIIe siècle, originaire de la ville du Mans, s’installe à Bollène comme sculpteur et menuisier. Notre sculpture présente une inscription à la plume au dos et une étiquette de collection datée de 1901, « Calvier peintre ». H : 20,5 L : 37 cm. 300/400 € - Photo p. 42

193. Broche en or ornée d’une micro mosaïque représentant un chien sur fond de nacre. Travail romain, XVIIIe siècle. H : 3,4 cm. 900/1000 €

194. Bijou pendentif en argent émaillé à décor de pierres dures en serti clos et d’une intaille antique. Travail de l’Est de l’Europe, vers 1650. H : 5,5 cm. 900/1000 € - Photo p. 28

195. Fourchette et couteau en ivoire les manches sculptés d’une femme et d’un homme habillés à la turque. Allemagne du sud, XVIIe-XVIIIe siècle. H : 19,5 cm. Cet objet a été réalisé en ivoire d’éléphant (elephas maximus). Nous pouvons ainsi garantir que cette sculpture est conforme aux dispositions réglementant le commerce de l’ivoire (Convention Cites 1er juillet 1975). Il peut ainsi être commercialisé sans CIC car travaillé et datant d’avant 1947 - 1500/2000 €

196. Saint Antoine en ivoire sculpté en ronde-bosse. Il est représenté en habit de pèlerin accompagné de son cochon. France, époque XVIIe siècle. H : 10 cm. 600/800 €

197. Saint-Jérôme en albâtre sculpté signé de l’atelier Tyssenaken. Le saint est représenté en ermite priant dans une grotte, le lion assis à ses pieds. Malines, vers 1600. 10,9 x 9,5 cm. Traces de dorure, accident. 300/400 €

198. Cadran solaire en bois, laiton et papiers imprimés. Il porte la signature H. Heringer. France, XVIIIe siècle. H : 17 cm. 2000/2500 € - Photo p. 28

199. Elément d’astrolabe ou de graphomètre en laiton gravé. France, XVIIe siècle. 10,5x7 cm. 2500/3000 €

200. Instrument de topographie à pinnules en laiton gravé portant la signature Butterfield à Paris. En bel état, il est présenté dans son étui en cuir d’origine. H : 10 L : 20,5 cm. 1500/2000 €

201. Hanap en bronze anciennement argenté. La coupe en forme de casque reposant sur un piédouche. Le bec verseur en forme de coquillage et la prise feuillagée. Sur le corps de la coupe des armoiries coiffées d’une couronne royale. Vers 1700. H: 27 cm. 600/800 € - Photo p. 38

202. Plaque en émail peint représentant Saint Jacob en buste. Signée sur le contre émail N. L’émail a conservé son tissu brodé de fils d’argent d’époque. Limoges, vers 1600. H: 14,8 L: 13,5 cm. 200/300 €

203. Christo Vivo en bronze doré et ciselé. France, fin du XVIIe siècle. H: 18,5 cm.

204. Petit coffre en chêne clair à décor de moulures. La penture, l’entrée de serrure et les poignées de transport en fer forgé. France, circa 1650. H: 25 L: 34,5 P: 24,5 cm. 600/800 €

205. Poignard de cérémonie au manche en agate. La virole en fer niellé d’or. Il est présenté dans un fourreau de feutre. Travail art moghol. Epoque XVIIe siècle. H: 35 cm. 1000/1500 € - Photo p. 28

206. Camée en calcédoine sculptée d’un apollon tenant un quadrige. Dans le goût de l’antique. H: 4,4 L: 6,3 cm. Accidents aux jambes des chevaux. 700/800 €

207. Plaque de cheminée aux armes de la famille Raguier. Elle présente un sautoir de sable cantonné de quatre perdrix d’or, surmonté d’une couronne de comte. XVIIème. H: 65,5 L: 48,7 cm. 150/200 €

208. Plaque de cheminée en fonte de fer aux armes de Claude Lallemant, trieur aux salines de Salone, anobli en en 1555. Époque XVIe siècle. 74x107 cm. 1500/2000 €

209. Plaque de cheminée en fonte de fer aux armes de France et de Navarre. France, vers 1600.H : 90 L : 93 cm. 1000/1500 €

210. Importante plaque de cheminée à décor de deux faunes tenant un blason armorié de deux têtes de vache, un chevron, un lion hissant en pointe. L’ensemble couronné d’un heaume. Elle porte la date 1580. France, XVIe siècle. H : 112 L : 98 cm. 3000/4000 €

211. Petit coffre en chêne à décor de plumets et fleurs sur la façade et les montants. France, XVIIe siècle. H: 50 L: 64 P: 39 cm. 300/400 €

212. Attribué à Jan Verkolje (Amsterdam 1650 ; Delft 1693). Intérieur de cuisine. Huile sur panneau de chêne. 46 x 37 cm. 10000/12000 €

213. Jan De Bray (1627-1697). Ecole Hollandaise, époque XVIIe siècle. Portrait d’enfant au chapeau noir.23 x 18 cm. 10000/12000 € - Photo p. 40

214. Jan Mytens (1602-1666). Portrait de famille, huile sur toile signée et datée 1641. 85 x 114 cm. Rentoilage XIXe. 45 000/50 000 € - Photo p. 40

215. Nicolas Coypel (1690-1784). Etude de plafond. Dessin à la pierre noire. Il porte la signature en bas à droite. 29,5x26,5 cm. 1500/2000 € - Photo p. 42

216. Nicolas Coypel (1690-1784). Dessin double-face représentant une étude de portraits d’enfants, de femmes et de vieillards sur une face et sur l’autre un profil d’homme à la pierre noire. Cachet de collection E. Callando. 29x21  cm. 4000/6000 € - Photo p. 42

217. Ecole Hollandaise, vers 1670. Natures mortes aux gibiers. Deux huiles sur toiles formant pendant, non signées mais portant des numéros d’inventaire en bas à droite : 78 W2R et 85 W2R. 141x134 cm. Accidents et manques. 10000/12000 € - Photo p. 38

218. Ecole italienne du XVIIe siècle. Saint Pierre. Huile sur toile .57 x 42 cm. Accidents. 2000/3000 € - Photo p. 34

219. Ecole française XVIIe. Portraits et fleurs. Paire d’huile sur toile.39 x 43 cm. 800/1000 €

220. Deux personnages provenant d’une crèche napolitaine. Epoque XVIIIe siècle. H. 24 et 25 cm. 600/800 €

221. Ecole française de la fin XVIIe siècle. Paire de sculptures de jardin en pierre calcaire représentant deux amours symbolisant la Terre et la Mer. L’allégorie de l’eau : un chérubin drapé d’un filet de pêche où sont pris des poissons porte dans ses bras une cruche de laquelle se déverse de l’eau. Un dauphin le suit et se presse contre son corps. Allégorie de la terre : Un chérubin nu et coiffé de fruits porte sous un bras une corne d’abondance, symbole de la terre féconde. Il s’appuie sur un tronc. Un lion couché à ses pieds symbolise la force et la générosité. Bel état de conservation. H : 131 cm.

222. Paire de jardinières en pierre calcaire sculptée sur toutes ses faces de masques et guirlandes de fruits.vers 1700. H: 70 L : 60 P : 56 cm.

223. Paire de chaises en noyer. Alsace, XVIIe-XVIIIe siècle. 300/6400 €

224. Pique en fer forgé à décor ajour de griffons. Elle a conservé sa hampe en bois clouté de laiton. France, XVIIe siècle. H: 179 cm. 150/200 €

225. Lutrin en noyer sculpté et fer forgé. La partie haute est ornée d’un aigle et guirlande de fruits. Il repose sur un piétement tripode. France, début du XVIIIe siècle. H : 177 cm. 3000/4000 €

226. Lutrin en bois tourné pliant. Il est garni de cuir et de clous en laiton. Epoque XVIIe siècle. H : 162 L : 53 cm. 1800/2000 €

227. Chaise à bras en noyer sculpté. Les accotoirs en têtes de béliers. France, XVIIe siècle. H : 119 L : 57 P : 51 cm. 500/600 €

228. Chaise à bras en noyer sculpté les accotoirs en console. Elle est garnie d’un velours d’époque. France, époque XVIIe siècle. H : 109 L : 55 P : 49,5 cm. 500/600 €

229. Vitrail décoré d’un cavalier chevauchant sa monture. France, XVIIe siècle. 22,5x14 cm. 100/200 €

230. Petite table cabaret en chêne reposant sur quatre pieds réunis par une entretoise. Normandie, XVIIe. H. 65,5 L. 37, P. 56,5 cm. . 400/500 €

231. Lustre en laiton à six bras de lumière. Epoque XVIIe siècle. H : 89 cm. 1000/1500 €

232. Pique cierge en bois doré et argenté. Epoque XVIIe siècle. H : 63 cm. 800/900 €

233. Portrait de Socrate en marbre sculpté en haut-relief dans un médaillon. Epoque XVIIIe siècle. H : 51 cm. Accident à un doigt. 800/1000 €

234. Mortier en bronze à patine médaille décoré d’un semis de fleurs de lys. Epoque XVIIe siècle. H: 9 Diam 11,3 cm. 200/300 €

235. Mortier en bronze à patine médaille à décor alterné de fleurs de lys et feuillages. France, XVIIe siècle. H: 10,2 Diam 12 cm. 200/300 €

236. Mortier en bronze à patine médaille à décor de fleurs de lys. Il est muni de deux prises zoomorphes. France, région du Puy-en-Velay vers 1640. H: 8,5 Diam 13,5 cm. 200/300 €

237. Mortier en bronze à patine médaille à décor de fleurs de lys et de feuilles d’acanthe alternées. France, XVIIe siècle. H: 11 Diam 14,5 cm. 200/300 €

238. Mortier en bronze à patine médaille à décor de deux fleurs de lys. Il est muni de deux prises à décor de glands. France, XVIIe siècle. H: 8,5 Diam 12 cm. 200/300 €

239. Mortier en bronze décoré de multiples motifs: Buste d’Anne de Bre-tagne, Vierge à l’Enfant, Saint Jean Baptiste.. Il est scandé de contreforts surplombés de masques. Il peut être attribué au Maître de 1603.Le Puy-en-Velay. H: 10,8 Diam 15,7 cm. 200/300 €

240. Mortier en bronze scandé de contreforts et décoré sur deux registres. La partie inférieure décorée de fleurs de lys. La partie supérieure arbore quant à elle divers motifs: Vierge à l’Enfant, fleurs, médaillon…Le Puy en Velay, XVIIIe siècle. H: 7,5 Diam 10,9 cm. 200/300 €

241. Mortier en fonte de fer présentant un blason aux armes de France. Il est scandé de contreforts et décoré d’une tête d’homme barbu. Il est monogrammé I.M et daté 1636. H: 10 Diam 14 cm. 200/300 €

242. Mortier en fonte de fer à décor tournant de têtes de chérubins et fleurs. France, XVIIIe siècle. H: 10,5 Diam 15,8 cm. 200/300 €

243. Deux mortiers en bronze à décor de masques et de têtes de marmousets. France, XVIIIe siècle. H: 7,5 Diam 10,7cm et H: 7,5 Diam 10cm. 200/300 €

244. Mortier en bronze à patine noire à décor sur deux registres de mufles de lion et fleurs. Les prises à décor de gueules animales. Le Puy-en-Velay, attribué au maître IF vers 1640. H: 12,5 Diam 16,8 cm. Eclat au col. 200/300 €

245. Mortier en fonte de fer à décor de cariatides, masques et médaillon IHS. France, XVIIIe siècle. H: 11 Diam 15 cm. 200/300 €

246. Mortier en bronze à patine médaille à décor de quatre masques gri-maçants. Le Puy- en-Velay, XVIIIe siècle. H: 8,5 Diam 12,5 cm. 200/300 €

247. Grand mortier en fonte de fer, et son pilon, à décor de têtes de mar-mousets et cariatides. France, XVIIIe siècle. H: 30 Diam 39 cm. 300/400 €

248. Important mortier d’apothicairerie en bronze à patine médaille à décor d’une frise représentant une scène de kermesse, danseurs, musiciens. Une seconde frise de personnages en buste et de feuillages. Sur le col un cachet de fondeur avec armoiries et l’inscription «je suy fondu pour Charles Le Fuzelier faict à Cambray 1611». On y joint un socle en bois d’époque XVIIème. H: 30 Diam 37,3 cm. 7000/8000 € - Photo p. 24

249. Mortier en pierre marbrière noire de forme ovoïde, muni de deux prises. Il est accompagné de son support en bois tourné d’origine. Région de Lille, époque XVIIIe siècle. H: 37 L: 56 cm. 2 000/3 000€

250. Petit mortier en bronze à patine médaille à décor de femmes en buste habillées à l’antique, alternées de trois fleurs de lys. Région du Puy, début du XVIIe siècle. H: 7,3 Diam 9,7 cm. 200/300 €

251. Petit mortier en bronze à patine médaille décoré de scènes religieuses dont Saint-Jérôme, la Vierge à l’Enfant et un portrait de profil. H : 7 Diam 10 cm. 200/300 €

252. Paire de chenets en fer forgé. France, XVIIe siècle. H: 78cm. 800/1000

253. Coq de clocher en cuivre ou laiton repoussé. France, XVIIe-XVIIIe siècle. H : 53 cm. . 200/300 €

254. Grille de défense en fer forgé. XVIIe siècle. H : 110 L : 94 cm. 300/400

255. Porte sculptée de losanges et volets. Espagne, époque XVIIe siècle. 500/800€.

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Conception graphique : [02 32 40 00 91] - Réalisation : HB ImpressionsPhotographies : Dominique LangloisPhotographies : Dominique Langlois

DROUOT LIVE interencheres et prunierauction.comCatalogue complet sur internet

PRUNIERMAISON DE VENTES AUX ENCHÈRES

28, rue P. Mendès-France

27400 Louviers

Tél. 02 32 40 22 30

jeprunier@prunierauction.com

Société de vente volontaire

Jean-Emmanuel Prunier EURL

N° d’agrément : 2002-176

EXPOSITIONSSAMEDI 24 OCTOBRE 2015 10H-12H, 14H-18H ET DIMANCHE 25 OCTOBRE 2015 10H-12H

CONDITIONS DE LA VENTELa vente est faite expressément au comptant et les acquéreurs paieront en sus de l’adjudication, les frais : 25,44 % T.T.C. La vente se fera au comptant et les acquéreurs paieront en sus des enchères par lot adjugés. L’adjudicataire le plus offrant et dernier enchérisseur aura l’obligation de payer comptant et de remettre ses nom et adresse. En cas de paiement par chèque non certifié, la délivrance des objets pourra être différée jusqu’à l’encaissement. Aucun lot ne sera remis aux acquéreurs avant acquittement de l’intégralité des sommes dues. Les clients non-résidents en France ne pourront prendre livraison de leurs achats qu’après règlement bancaire incluant les éventuels frais de change, paiement par Télex et Swift. Les expéditions sont à la charge de l’acquéreur. Dès l’adjudication prononcée, les objets sont sous l’entière responsabilité de l’adjudicataire. L’ordre du catalogue sera suivi : toutefois le commissaire-priseur et l’expert se réservent le droit de réunir ou de diviser des lots.

D’éventuelles modifications aux descriptions du catalogue pourront être énoncées verbalement pendant la vente et seront consignées au procès-verbal de la vente. Les dimensions sont données à titre indicatif. Les objets comportent quasiment tous des accidents qui ne peuvent systématiquement être annoncés. Aucune réclamation ne sera admise pour les restaurations d’usage, petits accidents, défauts inhérents à la matière ou à la technique de fabrication. L’opérateur de vente volontaire est adhérent au Registre central de préven-tion des impayés des Commissaires-priseurs auprès duquel les incidents de paiement sont susceptibles d’inscription.

Les droits d’accès, de rectification et d’opposition pour motif légitime sont à exercer par le débiteur concerné auprès du Symev 15 rue Freycinet 75016 Paris.

ORDRE D’ACHATLa S.V.V. se charge d’exécuter gracieusement les ordres d’achat qui lui seront confiés en particulier par les amateurs ne pouvant assister à la vente. Les enchères par téléphone ne seront prises en considération que dans la mesure où une demande écrite accompagnée d’un RIB et d’une copie de pièce d’identité aura été faite auprès de la maison de vente, au plus tard trois jours avant la vente. Les enchères par téléphone sont un service gracieux rendu aux clients qui ne peuvent se déplacer. En aucun cas la S.V.V. ne pourra être tenue responsable d’un problème. Le commis-saire-priseur se tient à la disposition des personnes qui désireraient obtenir tous renseignements de nature à faciliter leur démarche, ils se chargent d’exécuter les ordres d’achat qui leur seront confiés par des amateurs, en particuliers ceux qui ne pourraient assister à la vente.

Les ordres d’achat seront acceptés jusqu’au 24 octobre 2015 à 18H. Chaque demande doit être accompagnée d’une empreinte de carte de paiement et d’un copie de pièce d’identité. Tél. 02 32 40 22 30 - jeprunier@prunierauction.com

Dimanche 25 octobre 2015

14h15, Louviers

Le retable de la vie de la Vierge

attribué à Vázquez est vendu

en collaboration avec la maison

de vente La Suite, Barcelone.

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