124

Maktoub Magazine

Embed Size (px)

DESCRIPTION

L'officiel du Mariage & de la Réception Orientale

Citation preview

Page 1: Maktoub Magazine
Page 2: Maktoub Magazine
Page 3: Maktoub Magazine

Epsilon Média Associés77, bis rue Robespierre

93100 MontreuilRCS 519 276 182

Directrice de la publicationAlain Sayada

Rédacteurs en chefKaty SayadaAlain Sayada

Directeur artistiqueJérôme Placide

Réalisation graphiqueJérôme Placide

CommerciauxYohann Azoulay

Katy Sayada

Bijou couvertureComptoir Lafayette

01 42 46 26 42

Régie PublicitaireEpsilon Média Associés

DirecteurYohann Azoulay

Tel : 01 48 97 46 8406 67 44 30 00 / 06 68 75 46 26

www.mektoub-magazine.com

EDITO

A NOS LECTEURSIl est arrivé !

Le MAKTOUB MAGAZINE, « L’Offi ciel de la Réception Orientale » est enfi n entre vos mains.

La Cérémonie approche et, aujourd’hui encore, vous êtes dans l’expectative d’idées concernant le choix des prestataires de votre événement parmi traiteurs, orchestres, salons de réception, negafas , photographes …

Quand à la soirée, celle-ci vous laissera un souvenir impérissable.

C’est pourquoi pour sa réédition, MAKTOUB MAGAZINE vous orien-tera vers les prestataires sélectionnés par son équipe.

Vous pourrez ainsi fi naliser les préparatifs pour mieux réussir votre événement. Faites leur confi ance et je vous garantis qu’en vous faisant prévaloir de MAKTOUB MAGAZINE, le meilleur accueil vous sera réservé.

Nous souhaitons tout particulièrement adresser à l’ensemble des annonceurs nos remerciements, pour la marque de confi ance et le soutien qu’ils nous ont témoignés.

Toute l’équipe de Maktoub vous souhaite beaucoup de réussite pour l’organisation de votre événement.

Directeur de la publicationALAIN SAYADA

VigilanceLa rédaction n’est pas responsable des textes et illustrations publiées qui engagentleurs seuls auteurs. Maktoub magazine n’est en aucune façon garante de la certifi cation Halal des produits et restaurants publiant dans ses pages. Il importe au lecteur de vérifi er les sur-veillances. Les articles, illustrations publicités et maquettes sont la propriété exclusive de Maktoub Magazine et ne peuvent être reproduits qu’avec l’accord écrit de la rédaction.L’Offi ciel de la Réception Orientale « Maktoub Magazine » est une marque dé-posée en France par Mr SAYADA ALAIN à l’INPI et exploitées en exclusivitépar la société Epsilon Média Associés. Toute reproduction, même partielle, doit faire l’objet d’une demande d’autorisation écrite par l’éditeur.

Aux termes de l’article L.122-4 du code de la propriété intellectuelle «Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentment de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite». L’article L.122-5 du même code n’autorise que «les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective»et les «analyses et courtes citations, sous réserve que soient indiqués clairement le nom et l’auteur de la source».

Maktoub Magazine décline toute responsabilité concernant les photographies publiées dans son magazine. Celles-ci sont placées sous la responsabilité des photographes qui nous les ont fournies.

Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, ne respectant pas la législa-tion en vigueur constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-1.

La direction

1

Page 4: Maktoub Magazine

LE MARIAGE

Le Mektoub ............................................................ 4

Le Mariage Civil .................................................... 34

Déroulement de la Crémonie ............................. 37

Le Mariage Religieux ............................................ 52

Le Mariage Kabyle ............................................... 80

Le Mariage Algérien ............................................ 82

Le Mariage Tunisien ............................................. 83

Le Mariage Marocain ......................................... 86

La Main de Fatma ............................................... 88

SOMMAIRE

L’ENFANCE

Les Prénoms de fi lles ............................................. 60

Les Prénoms de garçons ...................................... 61

La Circoncision ...................................................... 62

La Naissance ......................................................... 64

2

Page 5: Maktoub Magazine

PRESTATAIRES

Salons de Réception ............................................ 9

Traiteurs .................................................................. 25

Orchestres - DJ ...................................................... 39

Attractions .............................................................. 45

Photo - Vidéo ........................................................ 48

Dragées - Faire-parts ............................................ 57

Décoration ............................................................ 65

Location de voitures ............................................. 76

Mariage Beauté .................................................... 89

INFOS PRATIQUES

Dates des fêtes 2010 & signifi cation ............................................ 38

Liste des Hammams de Paris ........................................................ 44

Calendrier des fêtes de 2010 à 2012 .......................................... 56

Eternel comme un Diamant ......................................................... 112

Le Henné ........................................................................................ 114

Signifi cation des Symboles du Henné ......................................... 115

Le Pélerinage ................................................................................. 116

SOMMAIRE

PRESTATAIRES

IN

Da

Lis

Ca

Et

Le

Sig

Le

3

Page 6: Maktoub Magazine

Le Mektoub

Le mot Mektoub est l’un des innombrables mots qui n’a pas de traduction littérale en français. On pourrait le traduire par Destin dans le sens de « ce qui est écrit ».Le Mektoub est fortement ancré dans la vie culturelle musulmane, il est synonyme de divinité spirituelle. Nous mettons notre destinée entre ses mains et rien ne peut se faire sans son intervention car étant liée à la provi-dence dans notre esprit indique l’infl uence de D ieu dans nos actions.

L’invocation du Maktoub est considérée comme une façon de conjurer le mauvais sort dans toutes les cir-constancesLe Maktoub supporte donc toutes les charges positives ou négatives (évènements heureux ou malheureux) et derrière son évocation, nous trouvons un alibi provi-dentiel apaisant notre conscience. Il est souvent d’un grand réconfort pour soulager nos souffrances et nos peines.

Nous devons constamment garder à l’esprit que nous contribuons chaque jour à changer notre destin par nos actions et décisions, car seules les grandes lignes sont écrites. Il ne faut surtout pas se cacher derrière le Maktoub pour excuser tous nos fait sous prétexte que tout est déjà écrit, car l’homme reste responsable de ses actes.

Citation :Le chemin de la destinée est vaste et plusieurs routes s’offrent à nous avec des directions différentes, mais nous ramenant irrémédiablement vers la même fi n.Les étapes qui nous y conduisent sont diverses et va-riées mais il faut que l’homme apprenne à construire son chemin.Le destin est comparable à une construction, il existe l’ébauche mais les fondations restent à construire.

4

Atrappes Prod

Page 7: Maktoub Magazine
Page 8: Maktoub Magazine

WebOrientalgagne son procès

6

Le jugement est assorti d’une exécution provisoire et à l’heure actuelle, il n’est pas permis de savoir si la société 1pro fait appel de la décision.

Page 9: Maktoub Magazine

La société 1pro condamnée par la justice

7

Le jugement est assorti d’une exécution provisoire et à l’heure actuelle, il n’est pas permis de savoir si la société 1pro fait appel de la décision.

Page 10: Maktoub Magazine

8

Page 11: Maktoub Magazine

Les Pyramides 2couv

Aux Tulipes 4couv

Donia 10

Duplex 11

HR Réception 12

Salle des Ventes 12

Domaine de la Butte Ronde 13

La Fiesta 14

Le Cargo 14

Salon Mangrove 15

Paris Est Montreuil 16

Olé Bodéga 17

Studio 26 18

Royal Palace 19

Espace Roosevelt 20

Royal Garden 21

Paris Golf Country Club 22

9

Page 12: Maktoub Magazine
Page 13: Maktoub Magazine
Page 14: Maktoub Magazine
Page 15: Maktoub Magazine

Domaine de la Butte Ronde - Chemin de l’Abîme - 78125 LA BOISSIERE-ECOLE 06 77 47 98 74 ou 06 75 59 26 42

A 45 mn à l’ouest de PARIS en pleine forêt de RAMBOUILLET, le Domaine de la Butte Ronde et ses 42 hectares de prairies, d’étangs et de forêt, vous attendent pour réaliser votre rêve…

Des espaces pour l’organisation de votre cérémonie religieuse, une cour d’honneur avec sa fontaine pour votre apéritif et une Grande Verrière pouvant accueillir 350 personnes servis à table. Le tout dans un parc subtilement éclairé dès la tombée de la nuit.

www.domainedelabutteronde.com

Salle de réception jusqu’à 350 personnes avec possibilité d’hébergement de plus de 100 personnes

13

Page 16: Maktoub Magazine
Page 17: Maktoub Magazine
Page 18: Maktoub Magazine
Page 19: Maktoub Magazine
Page 20: Maktoub Magazine
Page 21: Maktoub Magazine
Page 22: Maktoub Magazine

20

Page 23: Maktoub Magazine

21

Page 24: Maktoub Magazine
Page 25: Maktoub Magazine
Page 26: Maktoub Magazine

24

Page 27: Maktoub Magazine

1001 Saveurs 26

Traiteur Sad Mahal 27

Les Dunes de l’Orient 28

Ryad Fes Traiteur 29

Bennani Traiteur 30

Alambra Traiteur 31

La Dune des Saveurs 32

Kastle Traiteur 33

25

Page 28: Maktoub Magazine

26

Page 29: Maktoub Magazine
Page 30: Maktoub Magazine

28

Page 31: Maktoub Magazine
Page 32: Maktoub Magazine
Page 33: Maktoub Magazine
Page 34: Maktoub Magazine

32

Page 35: Maktoub Magazine
Page 36: Maktoub Magazine

Mariage Le mariage civil

Le mariage civil

34Atrappes Prod

Page 37: Maktoub Magazine

Selon la situation de famille des futurs époux ou de l’un d’eux, certains documents peuvent être demandés (divorce, veuvage,étrangers,enfants nés avant le mariage). Des renseignements complémentaires peuvent être obtnus auprès de la mairie.

SSelSSSSSS on la situation de famille des futurs époux ou de l’un d’eux, certains documents peuvent être demandés (divorce, veuvage,étrangers,enfants nés avant le mariage). Des renseignements complémentaires peuvent être obtnus auprès de la mairie.

1/ Pour la publication des bans qui consiste à assurer la publicité du projet de mariage par affi -chage aux portes de la mairie, la loi exige la réalisation d’une formalité :

• L’audition préalable,commune ou s’il l’estime opportun séparée, des futurs époux par l’offi cier de l’état civil. Cette audition est obliga-toire. Elle peut à titre déroga-toire ne pas avoir lieu, quand il y a impossibilité de la réaliser ou lorsque ’à la lecture des pièces du dossier, elle ne lui apparaît pas nécessaire.

La publication des bans in-combe au maire.

Elle énonce pour chacun des conjoints : - Le nom - Les prénoms - La profession - Le domicile ou résidence - Le lieu où le mariage sera célébré

Cet affi chage a essentielle-ment pour but de permettre à ceux qui connaissent un cas d’empêchements au mariage, d’y faire opposition.

Le mariage ne peut être célébré avant le dixième jour suivant ce-lui de l’affi chage. 2/ Pour la constitution du dos-sier. Outre le certifi cat de pu-blication des bans et de non-opposition (ou de dispense du procureur de la République), le dossier contient un cer-

tain nombre de documents indispensables à l’offi cier de l’état civil pour qu’il puisse s’as-surer que chacun des futurs époux remplit les conditions lé-gales pour se marier.

Chacun des époux doit fournir dans tous les cas :

- Un extrait d’acte de naisance, délivré par la mairie du lieu de naissance depuis moins de 3 mois avant la date du mariage et depuis moins de 6 mois pour les fran-çais nés à l’étranger

- Une pièce d’identité (carte d’identité, permis de conduire, passeport) - Des justifi catifs de domicile ou de la résidence de chacun des futurs époux

- La liste des témoins et leurs coordonnées (4 au plus, âgés de 18 ans au moins)

Le cas échéant :

- La copie intégrale des actes de naissance des enfants à lé-gitimer

- Un certifi cat de notaire si les futurs époux ont conclu un contrat de mariage

- L’acte notarié de désignation de la loi applicable au régime matrimonial confomement à la Convention de la Haye du 14 mars 1978 relative aux régimes matrimoniaux ou le certifi cat de la personne compétente

pour établir cet acte

- Les documents justifi ant d’une dispense accordée par le chef de l’Etat pour les mariages entre parents et alliés

- Certaines pièces contenant le consentement des pe-sonnes devant autoriser le mariage d’un mineur ou d’un majeur en tutelle ou curatelle

En cas de remariage d’un des conjoints : soit l’acte de dé-cès du précédent conjoint, soitles pièces établissant le carac-tère défi nitif d’un divorce ou d’annulation d’un précédent mariage.

Dans les cas exceptionnels où elle est requise :

- La justifi cation de l’autorisa-tion pour le mariage desmili-taires.

La vérifi cation de l’identité des futurs conjoints est faite par tous les moyen

ATTENTION

LEGISLATION

Le mariage est à la fois une instituion et un acte juridique solennel qui suppose le respect de conditions fi xées par la Loi et dont la méconnaissance ou la violation est sanctionnée.

Il repose nécessairement sur un consentement librement donné par chacun des époux et suppose une volonté sincère de se comporter comme mari et femme.

Les époux dirigent ensemble la famille et exercent en commun l’autorité parentale défi nie comme ensemble de droits et de devoirs ayant pour fi nalité l’intérêt de l’enfant.

(art. 371-1 du Code civil).

Les pièces à fournir

Toutes les informations contenues dans cette rubrique sont issues du site :http://www.mariage.gouv.fr

Le mariage civil Mariage

35

Page 38: Maktoub Magazine

Les époux peuvent choisir libre-ment leur régime matrimonial en établissant un contrat de ma-

riage devant notaire.

A défaut de contrat, les époux sont soumis automatiquement au régime légal de la communauté de biens réduite aux acquêts. (art.1394 al.3).

Lorsque les époux décident d’établir un contrat de mariage, celui-ci doit être reçu par un notaire préalable-ment à la célébration en mairie.

Si les futurs époux souhaitent contracter devant notaire, ils ont le choix entre 4 régimes distincts.

Tous les régimes matrimoniaux peu-vent faire l’objet d’aménagements en fonction des objectifs recher-chés par les époux.

Quel que soit le régime matrimo-nial choisi au moment du mariage, les époux peuvent en changer ou le modifi er, deux ans après le ma-riage.

Un acte notarié, soumis à l’homologtion du tribunal de grande instance, doit être établi à cet effet.

1/ La communauté de biens réduite aux acquêts est le régime légal

A défaut de contrat de mariage, il s’agit du régime auquel les époux sont soumis d’offi ce. Cependant, les époux peuvent adopter ce régime par contrat de mariage en y ap-portant, s’ils le souhaitent, certains aménagements.

Chaque époux conserve comme biens propres les biens qu’il pos-sédait avant le mariage, les biens qu’il reçoit par héritage ou par do-nation durant le mariage.

Tous les biens acquis après le ma-riage, ainsi que les dettes contrac-tées par l’un ou l’autre des époux, constituent leur patrimoine com-mun.

2/ La séparation de biens

Ce régime instaure une séparation des patrimoines des époux.

Tous les biens acquis avant et pen-dant le mariage restent la propriété de celui qui les a achetés

Chacun reste personnellement responsable des dette qu’il a contractées seul, sauf s’il s’agit des

dettes ménagères ayant pour fi na-lité l’entretien du ménage et l’édu-cation des enfants.

3/ La communauté universelle

Ce régime met tout en commun.

Tous les biens, meubles ou im-meubles, acquis ou reçus (par suc-cession ou donation) avant ou pen-dant le mariage sont communs.

Les époux sont débiteurs solidaires de toutes les dettes.

4/ La participation aux acquêts

Pendant le mariage, ce régime fonctionne comme la séparation de biens : chacun est propriétaire des biens qu’il achète.

A la dissolution du mariage, par décès ou divorce, le patrimoine constitué pendant le mariage est partagé en deux parts égales, ex-cepté les biens acquis par héritage ou donation.

L’époux qui s’est le plus enrichi pendant le mariage doit à l’autre une créance de participation.

Mariage Le mariage civil

36

Atrappes Prod

Page 39: Maktoub Magazine

Le mariage civil Mariage

1) L’offi cier de l’état civil donne lecture du Code civil relatifs au mariage

art.75 al.3 : Après s’être assuré de l’identité des futurs conjoints et de leur libre consentement.

art 212 : « Les époux se doivent mu-tuellement fi délité, secours, assis-tance ».

art 213 : « Les époux assurent en-

semble la direction morale et ma-térielle de la famille. Ils pourvoient à l’éducation des enfants et pré-parent leur avenir ».art 214 al 1 : « Si les conventions ma-trimoniales ne règlent pas la contri-bution des époux aux charges du mariage, ils y contribuent à propor-tion de leurs facultés respectives ».

art 215 :« Les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie ». Cela sous-tend l’idée du devoir de co-habitation. Si pour des raisons professionnelles, par exemple, les époux sont tenus de posséder deux domiciles distincts, l’intention matrimoniale implique la commu-nauté de vie.

art 371-1 (Loi du 4 mars 2002) :« L’autorité parentale est un en-semble de droits et de devoirs ayant pour fi nalité l’intérêt de l’enfant. Elle appartient aux père et mère jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. Les parents asso-cient l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité »

2) L’offi cier de l’état civil interpelle les futurs époux sur le régime ma-trimonial qu’ils ont choisi (art. 75, al.4) L’offi cier de l’état civil demande aux futurs époux de déclarer s’il a été fait un contrat de mariage et, le cas échéant, la date de ce contrat, ainsi que les noms et lieu de résidence du notaire qui l’a reçu.

3) L’offi cier de l’état civil reçoit les consentements des futurs époux. Il célèbre l’union, établit et signe l’acte de mariage. (art.75 dernier al)

« Il recevra de chaque partie, l’une après l’autre, la déclaration qu’elles veulent se prendre pour mari et femme ; il prononcera, au nom de la loi, qu’elles sont unies par le mariage et il en dressera acte sur le champ ». Après que le maire a prononcé ces mots, les époux sont tenus pour mari et femme au regard de la loi.

4) Délivrance du livret de famille

A l’issue de la célébration du ma-riage civil, l’offi cier de l’état civil remet aux époux un livret de fa-mille qui comporte leur acte de mariage. Il se voit ultérieurement complété par :

- les extraits d’acte de naissance des enfants issus du mariage et des enfants légitimés par ce mariage ;

- ceux des enfants adoptés par les deux époux soit en la forme de l’adoption plénière, soit en la forme de l’adoption simple ;

- ceux des enfants issus d’un des deux époux et d’un autre parent et qui ont été adoptés par l’autre époux ;

- les extraits des actes de décès des enfants morts avant leur majo-rité, les extraits des actes de décès des époux. Le livret de famille comporte éga-lement une information sur le droit de la famille, notamment sur le nom, la fi liation, l’autorité paren-tale et le droit des successions ainsi qu’une information sur les droits et devoirs respectifs des conjoints, leurs obligations et le régime ma-trimonial. En cas de divorce, de vol, de destruction ou de perte, il peut être délivré un dupli-cata.

hpledmn

a« seal’eel’élesasoddccd

2222)lleeltttttttrrrta

L’aaecdre

3)leéed

Déroulement de la cérémonie

37

Negafa Prestige

Page 40: Maktoub Magazine

38

Page 41: Maktoub Magazine

DJ Nasser 40

100% Event 41

Showlive Animation 42

Magic Oriental 43

Heart Live 43

39

Page 42: Maktoub Magazine

40

Page 43: Maktoub Magazine
Page 44: Maktoub Magazine

42

Page 45: Maktoub Magazine
Page 46: Maktoub Magazine

44

Page 47: Maktoub Magazine

Sarco Prestations 46 Maoghani 47

45

Page 48: Maktoub Magazine

46

Page 49: Maktoub Magazine
Page 50: Maktoub Magazine

Jeux d’Images 49

Atrappes-Prod 50

Ces Arts d’Images 50

Agence Kofman 51

48

Page 51: Maktoub Magazine

49

Page 52: Maktoub Magazine
Page 53: Maktoub Magazine

51

Page 54: Maktoub Magazine

Mariage Le mariage religieux

Le mariage religieux

52

Page 55: Maktoub Magazine

Le mariage religieux Mariage

Le mariage (zawaj) tiens une place majeure dans l’islam car la structure de base de la

société islamique est la famille. Le Coran et la tradition (Sunna) conseillent de se marier et de marier ses proches. Mais le mariage islamique n’est pas un sa-crement comme le mariage chré-tien, c’est un contrat (nikah) passé entre la femme et l’homme.

La chastetéLa chasteté (préservation de la virginité) est un sujet qui, dans les esprits, est ouvent lié à la femme. Mais c’est une erreur. Coran (Traduction de Kasimirski), Sourate 24 :

30. Commande aux croyants de baisser leurs regards et d’être chastes. Ils en seront plus purs. Dieu est instruit de tout ce qu’ils font.

31. Commande aux femmes qui croient de baisser leurs yeux et d’être chastes [...]

C’est surtout la tradition populaire qui remet tout le poids de l’hon-neur de la famille sur la chasteté des femmes. Mais il faut noter qu’il n’est pas possible de vérifi er qu’un homme est toujours vierge.

Notons aussi que la seule femme dont le nom apparait dans le Co-ran est Marie, mère de Jésus. Et les musulmans comme les chrétiens re-connaisse la virginité de Marie.

La fornication (relation sexuelle hors du cadre du mariage) est aussi condamnée par le Coran :Coran (Traduction de Jaques Berque), Sourate 17 :

32. N’approchez pas de la fornica-tion, c’est une infamie, une voie fu-neste.

Hamza Boubakeur dans sa traduc-tion à aussi retenu le terme de for-nication, et Jean-Luc Monneret (Les grands Thèmes du Coran, J-L Monneret, Ed. Dervy) ajoute qu’ici le terme à un sens large.

Le mariageLe choix de la femmeLes hommes musulmans peuvent épouser une non-musulmane, juive ou une chrétienne (Co-ran, Sourate 5, verset 5). Mahomet lui-même n’a pas épou-sé que des musulmanes (comme Marie la Copte).

Le choix du mariD’après le coran, le mari doit être un musulman. La femme ne peut pas être mariée à un chrétien ou à un juif (Coran, Sourate 2 Verset 221).

Le tuteur ou waliLe tuteur ou wali [Encyclo] est l’homme musulman qui donne la femme à marier. On notera qu’un mahram (homme avec qui la femme ne peut se ma-rier (père, frère, ...) peut ne pas être un wali dans le cas ou celui-ci est non musulman. Ainsi un père non musulman ne peut être considéré comme tuteur devant la loi isla-mique.

Pour une femme qui se marie pour la première fois, il faut obligatoire-ment l’accord du tuteur, qu’elle soit mineure ou majeure. Mais elle peut avoir un recours devant un juge (cadi) si le tuteur refuse son accord et qu’elle pense avoir des argu-ments valables. Si le mariage a été prononcé sans le tuteur, la validité du mariage dépend toujours

de l’accord du tuteur.

Pour une femme qui à déjà été mariée (divorcée ou veuve) elle n’a pas besoin d’un tuteur pour se ma-rier.

Le consentement de la femmeLe consentement de la femme est obligatoire, elle ne peut être mariée sans son consentement. Le silence de la femme est considéré comme son consentement. On rappelle à cette occasion ces deux hadiths : «`A’icha a dit : Je demandai à l’En-voyé d’Allah (pbAsl) si les vierges doivent être consultées par leurs parents au sujet de leur mariage. «Oui», répondit le Prophète. - «Mais, répliquai-je, si l’on demande son consentement à la vierge, elle aura honte et gardera le silence.» - «Eh bien, reprit-il, son silence sera un consentement». Sahîh Muslim 2544

«’Abû Hurayra rapporte que le Pro-phète (pbAsl) dit : «La femme ayant déjà été mariée (veuve ou divor-cée) ne peut être donnée en ma-riage que sur son ordre ; la vierge ne peut être donnée en mariage qu’après qu’on lui ait demandé son consentement.» - «Et comment donnera-t-elle son consentement, ô Envoyé d’Allah ?», demandèrent alors les fi dèles. - «En gar-dant le silence», répondit le Prophète.» Sahîh Muslim 2543

d l’ d d t t

53

Page 56: Maktoub Magazine

Mariage Le mariage religieux

La dot - le douaire

La dot (mahr) est payée par le mari à la femme (et non aux parents de la femme). Elle peut jouir de cette dot à sa guise, le mari n’a aucun droit sur cette dot même en cas de divorce. Coran, Sourate 4 :

3. [...] Assignez librement à vos femmes leurs dots ; et s’il leur plaît de vous en remettre une partie, jouissez-en commodément et à votre aise.

Par contre, le douaire peut servir à la femme pour acheter sa liberté.Coran), Sourate 2 :

229. La répudiation peut se faire deux fois. Gardez-vous votre femme ? Traitez-la honnêtement ; la ren-voyez-vous ? renvoyez-la avec gé-nérosité. Il ne vous est pas permis de garder ce que vous leur avez donné, à moins que vous ne craigniez de ne point observer les limites de Dieu (en vivant avec elles). Si vous crai-gnez de ne point les observer, il ne

résultera aucun péché

pour aucun de vous, de tout ce que la femme fera pour se rache-ter. Telles sont les limites posées par Dieu. Ne les franchissez pas ; car qui franchit les bornes de Dieu est injuste.

Si la femme est répudiée avant d’avoir été touchée, et avant d’avoir reçu son douaire, elle de-vra tout de même recevoir quelque chose. Hamza Boubakeur précise que ‘Abû Hanîfa recommande de verser la moitié du douaire.

Le mariage et le travail de la femme dans l’ IslamLa femme peut tra-vailler mais son travail ne doit pas remettre en cause la co-hésion de sa famille et de son foyer. On sait que la première femme de Mahomet, Khadija était elle-même une riche commerçante.

Autres points sur le mariage musul-man

Le mariage de jouissance

(zawâj al-mut’a) : Coran, Sourate 4, verset 24. Ce mariage de

jouissance fut aboli par Omar, mais restera licite pour les chiites. Un hadith abroge ce verset :«Ô hommes... Je vous avais certes autorisés à pratiquer le «mariage de jouissance», et Dieu a certes interdit la chose jusqu’au Jour de la résur-rection. Que celui qui était lié ainsi à l’une de ces femmes lui rendent sa liberté. Ne prenez rien de ce que vous leur avez donné.» (pas d’infor-mation sur l’ «authenticité» de ce hadith).

Déroulement de lacérémonieLes cérémonies nuptiales

Le premier jour : El HennaOn offre le couffi n du Sultan : une corbeille de mariage qui comporte des bijoux, des chemises et robes en soie, des parfums et du henné... Dans ce même couffi n, la mariée renvoie des friandises avec trois poi-gnées de henné pour maquiller la main droite de l’époux.

Le deuxième jour :Il est consacré à une sé-rie de préparatifs qui précè-

dent la grande cérémonie. Ce jour-là, le marié reçoit les «aides rendues» (Tateli ou Hou-roum), c’est-à-dire de la viande et des denrées que parents et amis donnent à la famille.

Les soirées :Elles sont marquées par des fêtes où se rendent en masse les gens, invités ou non, pour assister à un spec-tacle de danse (Tabbala) au son des hautbois (Ghita) et du tambour, aux jeux présentés par des troupes du théâtre populaire : Mellita, Toua-leb ou Aouada.

La pratique rituelle d’Ez-Zitouna :Le marié, entièrement enveloppé dans son Houlé (couverture blanche en laine), guidé par son «Vizir» et accompagné par ses protégés, sa famille et celle de son épouse, fait la promenade rituelle autour de l’olivier sacré d’où il arrache les branches dont une partie est of-ferte à la mariée.

grie

dC«aroetam

LLLLLLLLLeeesEllese rou tacdes aux du tleb

LLa pLe mdanen accsa ffait de lbranferte

Page 57: Maktoub Magazine

Le mariage religieux Mariage

Après quoi, sa mère lui attache les pieds par une fi celle rouge qu’on coupe après quelques pas. Ce geste a un sens précis : la fi délité et l’attachement à son foyer. Aussi-tôt le marié est entouré par tous les cévlibataires(fi lles et garçons) qui souhaitent trouver rapidement un partenaire. Il les fouettera tous avec des rameaux d’olivier sacré, symbole de bonheur et de fécondité. Ces rameaux sont gardés durant 7 jours dans la chambre des mariés.

La mariée au hammamAvant son départ de la maison du père, la mariée est conduite tôt le matin au bain maure pour parfaire sa beauté. Lorsqu’elle est prête, far-dée, parfumée de la tête aux pieds et habillée à ravir, on l’enveloppe dans son voile et elle repart chez elle, escortée de sa famille et de toutes ses amies.

Viennent ensuite les soins du visage. L’esthéticienne (Ez-Zeïna) masse du bout des doigts la fi gure de la ma-riée. Puis à l’aide de son pinceau, elle lui noircit les sourcils avec une pâte noire (Hargous) à base de clous de girofl e. Elle lui maquille les yeux au khôl et lui donne du bétel (swek) à mâcher pour blanchir ses dents.

Le soir, des fêtes sont organisées en l’honneur de toutes les femmes qui ont pour tâche d’aider au ma-quillage. L’esthéticienne passe sa nuit à décorer avec art, au henné, les mains et les pieds de la mariée. Elle la pare de nombreux et somptueux bijoux en or : tiare (couichouich), boucles d’oreilles (khorès), fi bules (khlal), bracelets (hédida, ménéguech et déblij), anneaux de pieds (khalkhal). Enfi n, elle lui arrange les cheveux, géné-ralement tressés en nattes sur les-quelles elle pique des pièces d’or qu’on appelle mahboub.

La nuit nuptialeLe dernier jour du mariage se ca-ractérise par la présentation des nouveaux mariés au public. Il s’agit de la célébration traditionnelle de la beauté des mariés.

La «mariée reine» Coiffée d’un diadème surmonté de fl eurs de jasmin, parée de ses plus beaux et riches bijoux, et vêtue d’une robe somptueuse, la mariée, silencieuse, est assise sur son trône au milieu de la cour. De temps en temps, l’esthéticienne dévoile le visage de l’Aroussa au milieu des youyous des femmes.

Le «marié roi»Sa marche est majestueuse, sa tête est haute et ses yeux sont mi-clos. Avant d’entrer dans la chambre nuptiale, il trempe son doigt dans un verre de miel qu’il offrira à son épouse qui en fera autant. Ensuite, il lui passe une bague au doigt, lui donne un baiser et s’en va. Quelques minutes après, il revient prendre son premier repas avec son épouse.

Celui-ci commence toujours par un oeuf dur qu’on partage en deux. L’oeuf blanc, évoque le bonheur, consistant, il est le symbole de la force, portant un germe, il est celui de la fécondité. Après ce dîner «royal», le mari quitte encore une fois la chambre pour aller recevoir les dernières recommandations et laisser le temps à son épouse de faire de même.

Dès que la consommation du ma-riage est faite, il est d’usage que le mari fasse connaître sa joie : il la dit de sa fenêtre à son meilleur ami qui tire aussitôt trois coups de baroud... et ce sont de nouvelles réjouissances.

55

Page 58: Maktoub Magazine

56

Page 59: Maktoub Magazine

Dragées d’Amour 58 L’Atelier du Faire-Part 59

57

Page 60: Maktoub Magazine
Page 61: Maktoub Magazine

59

Page 62: Maktoub Magazine

Prénoms Les fi lles

Aïcha : ferveur Aïda : récompense Alia : élevée Anissa : aimable Assia : protège

A

CChadia : gracieuse Chafi ka : tendre Chahra : notoriété Chahrazad : sensible

DDalila : dorlotée Djamila : belle Douha : matinée Dounia : vie terrestre

FFadila: loyale Farida : unique Faten : séduisante Fatiha : ouverture Fatima : fi lle du Prophète

HHakima : juste Halima : douce Hania : tranquillité Hanna : affectueuse Hawa : Eve

IIbtissem : sourire Ikram : générosité Ilhem : inspiration Imane : croyance Ines : compagne

KKarima : généreuse Kawtar : prospérité Kenza : trésor Khadidja : premièrefemme du prophète Khalida : éternelle

MMabrouka : chanceuse Maissa : svelte Malika : reine Meriem : Marie Mouna : vœu

NNabila : noble Nacira : victorieuse Nadia : tendresse Naïma : délicate Nour : lumière

RRachida : bien guidé Rahma : miséricorde Raja : espérance Rawda : jardin

SSafi a : fi dèle Salima : pure Samia : noble Selma : paisible Soraya : aisance

WWafa : fi délité Wahiba : généreuse Warda : fl eur Wasilla: lien Wided: affection

YYamina : heureuse Yasmine : jasmin Yousra : conciliante

AAhlamAmanaAmaneAmbriAmelle AmiraAnissa

BBahiaBadraBasmaBayinaBouchraBoussaïna

CChadiaChaïmaChakiraCharifaChirine

DDaliaDalilaDanaDoriaDiyaDorraDouha

EEmelleEmna

FFadiaFadwaFahimaFahissaFaïrouzFaïzaFatimaFarahFathia

GGhaliaGhaniaGhaziraGhinaGamra

HHadyaHeylaHouriaHana

HaniaHamidaHayat

IIlhamIkramImaneIlianInèsIbtisam

JJadeJalilaJameliaJassiraJihèneJomana

KKafi aKamila KarimaKenzaKhadra Khalila KinaneKiyane

LLaïlaLaïssaLamiaLayane LindaLianaLoujaïna

MMahdiyaManalMahiraMaïssaMalihaMalikaMaryamMayMouniraMonia

NNohaNesrineNejmaNaceraNahilaNajatNehlaNawal

OOrjouaneOuafaOlfaOuissamOmeima

QQanitaQassimaQomria

RRadiaRachidaRihanaRanaRayaRina

SSafi aSanaSarahSamarSirineSofi aSorayaSherazade

TTamihaTayibaThanaThara

WWafaWajnaWidadWardaWassilaWissam

YYaminaYasminaYasmineYassiraYousra

ZZahiraZahiaZinabeZinaZehiaZohra

Les Filles

60

Page 63: Maktoub Magazine

Les garçons Prénoms

AAdam : Adam Adel : juste Ahmed : le loué Ali : élevé Anis : affable

BBachir : annonceur Baligh : éloquent Billal : muezzin de l’Islam Bouzid : prospère

CChafi k : compatissant Chahid : témoin Chams : soleil Chawki : agréable Chokri : béni

FFadel : excellent Farid : unique Fathi : triomphateur Faudel : honnête Fouad : coeur

HHakim : sage Halim : clément Hamid : digne Hichem : généreux Hilal : croissant de lune

KKader : puissant Kamel : parfait Karim : généreux Khaled : éternel Khalil : compagnon

MMabrouk : béni Malik : roi Marwan : généreux Mehdi : guide Mohamed : Prophète

NNabil : noble Nacer : triomphateur Nadir : brillant Nadjib : studieux Nassim : zéphir

RRabah : prospérité. Rachid : bien guidé Ramzi : vivant Rayan : vigoureux Rochdi : droiture

SSabri : patient Salim: sain Sami: noble Sedik: sincère Sofi ane : pur

TTahar : vertueux Taimim : le parfait Tarek : conquérant Tayeb : généreux Tawfi k : montre

YYacoub : Jacob Yazid : supérieur Youcef: Joseph Younes: Jonas

YZaïm : Chef Zakaria : Zakari Ziad : fécond Zoheir : éclat

AAdame AdelAdnaneAmineAnisAnouarAmir

BBadirBassamBayaneBilal

CChokriChakibCharifChafi qChahineChaker

DDalilDoueij DamineDanial

EElarabiElardaEskandarElias

FFaouziFouadFaroukFawziFatihFadelFahmi

GGhaïsGhani

HHaïmaneHakimHamedHaniHatemHèdiHouariHichamHosséineHeykel

IIbrahimIdrisIsamImadeImran

JJadirJamelJarimJawadJalel

KKhaledKafi KaïsKahilKarimKasimKhalilKamel

LLamriLahsenLotfi Lassad

MMoham-medMadianeMaherMajidMalekMehdiMarwaneMejdiMounir-MohsenMourad-Makram

NNabilNacerNawriNadirNajihNaoufelNéjiNasriNassim

OOmarOsmaneOuahid

OulouaneOuns

QQaïsQassemQayimQoudwa

RRabahRidaRachidRafi qRaïhaneRadouane

SSaberSidShakirSamiSamirSofi aneSefi r

TTaïnamTayebTarekTaoufi qTijani

UUbay

WWafi qWahibWajidWassimWalid

YYaserYamineYassineYazidYounèsYousriYani

ZZaïdaneZaïmZakiZeidane

Les Garçons

61

Page 64: Maktoub Magazine

L’enfance La circoncision

Histoire

La pratique de la circonci-sion remonte aux premières traces laissées par l’Homme.

Des représentations de cette opération chirurgicale ont été re-trouvées sur des dessins rupestres datant du Néolithique, ainsi que sur des hiéroglyphes de tombeaux égyptiens.

La circoncision est mentionnée au Ve siècle av. J.-C. par Hérodote, qui l’évoque dans le second livre de ses Histoires et en attribue la pa-ternité aux Égyptiens. Cette pater-nité est confi rmée par de nombreux vestiges archéologiques, le plus an-cien étant une gravure du tombeau d’Ankhmahor (6e dynastie, entre -2300 et -2200), à Saqqarah, qui représente une circoncision prati-quée avec un silex sur un homme debout.

Hérodote explique la circoncision par une prescription hygiénique. On a dit aussi qu’elle accroissait la vigueur sexuelle et la jouissance du mâle. Une autre interprétation religieuse fait de ce rite une forme édulcorée de sacrifi ce : plutôt que d’offrir son corps entier à la divinité qui lui a donné la vie, l’homme lui fait présent d’une petite partie de sa chair.

L’interprétation la plus fréquente, dans les civilisations où la circon-cision a lieu à la préadolescence, considère la circoncision comme un rite initiatique permettant à l’en-fant de devenir adulte. Une autre in-terprétation doit être trouvée dans les civilisations voulant que l’opéra-tion ait lieu immédiatement après la naissance. Plus fondamentale-ment, l’histoire d’Ismaël pour les mu-sulmans, fonde la fi liation légitime,

reconnue par la société dès la naissance, et indé-pendante des liens biolo-giques et conjugaux, qui

sont problématiques.Le rite de la circoncision, à l’instar des interdictions alimentaires et des prescriptions vestimentaires ont pu être des moyens de marquer les communautés religieuses par des signes distinctifs ostensibles.

La circoncision est pratiquée par l’immense majorité des musul-mans, soit environ 600 millions de personnes de sexe masculin. Les oulémas se divisent en deux opi-nions au sujet de la circoncision : obligation ou forte recomman-dation, ce qui prouve bien que le Coran ne prescrit nulle part cette pratique. Elle est seulement mentionnée dans plusieurs hadiths (appelée khitân). Par exemple, le hadith 4:575 de Abu Huraira « L’en-voyé de Dieu a dit, Abraham se cir-concit lui-même à l’âge de 80 ans à l’aide d’une herminette. ». Ailleurs, le prophète de l’islam déclare aux nouveaux convertis « Débarrassez vous des cheveux longs des païens et soyez circoncis. »

Au travers de l’« Alliance offerte par dieu à Abraham », Abraham, connu sous le nom ’Ibrahim en is-lam, serait l’instaurateur de la cir-concision pour des raisons divines. Dans la mesure où Ibrahim est l’un des plus importants pro-

phètes pour les musulmans, il est logique que ceux-ci pratiquent ce rituel.

Par ailleurs, dans la tradition musulmane, le premier enfant à avoir été circoncis est Ismaël, le prophète dont la lignée aurait donné les Arabes. Cela explique pourquoi les enfants sont circon-cis lorsqu’ils sont âgés entre 4 et 8 ans. À titre de comparaison, dans la tradition juive, la circonci-sion a lieu très tôt, le huitième jour de la vie de l’enfant, sauf contre-indi-cation médicale. Isaac, fi ls d’Abra-ham, aurait été circoncis à cet âge. Or, la lignée d’Isaac sera celle des douze tribus d’Israël. La circoncision en islam pourrait aussi refl éter la sur-vivance de rites plus anciens.

En Iran, elle a lieu le plus souvent le jour même de la naissance. Ailleurs, l’âge où l’enfant est cir-concis est très variable, même si le plus souvent sept ans est consi-dérés comme le meilleur âge. L’important est que l’opération ait lieu avant la puberté et les premiers signes d’éveils sexuels.

La circoncision

Dans la mesure où Ibrahim est l’un des plus importants pro-

62

Page 65: Maktoub Magazine

La circoncision l’enfance

L’âge de la circoncision Le moment idéal pour la circonci-sion ne fait pas l’unanimité entre les juristes. Certains disent qu’elle doit se faire à la naissance et recomman-dent de ne pas la faire le septième jour, pour se différencier de la cou-tume juive. Cette opinion est celle d’Ahmad ibn Hanbal, Malik ibn Anas, an-Nawawî, Hassan al-Basri, al-Layth et d’autres.Selon un autre avis, elle peut se faire à l’âge d’un mois ou d’une année.

Ahmad ibn Hanbal admet que l’on puisse attendre jusqu’à ce que le garçon atteigne même l’âge de cinq ans, mais déconseille d’at-tendre davantage.L’âge maximum où on peut laisser l’enfant sans circoncision est peu avant la puberté.

Ibn al Qayyem à dit : « Il n’est pas permis au tuteur [d’un garçon] de le laisser sans circoncision jusqu’à ce qu’il est [l’enfant] atteint la pu-berté »

Fête à la naissance du petit musul-manLorsqu’un bébé musulman vient au monde, on se penche à son oreille droite et on prononce l’Adhan (ou appel à la prière), dans l’oreille gauche on récite ensuite l’Iqamah.

On donne à l’enfant musulman son prénom à l’âge de sept jours. Ce prénom est choisi parmi ceux de la famille du prophète Mahomet. La tête du bébé est rasée, symbole de

purifi cation. Famille et amis se réu-nissent pour une petite fête. Il est normalement prescrit de sa-crifi er deux moutons pour la nais-sance d’un garçon et un pour la naissance d’une fi lle mais certaines communautés ne sacrifi ent qu’un animal quelque soit le sexe du nou-veau né.

L’âge de la circoncision dans l’Is-lam L’âge de la circoncision est différent selon les régions. Elle s’accomplit à quelques semaines après la nais-sance en Arabie, de 5 à 8 ans en Algérie, de 9 à 10 ans en Égypte méridionale et de 10 à 15 ans chez les Sénégalais.

Le sens de la circoncision musul-maneLa circoncision fait partie des pra-tiques de l’Islam, des actes naturels intégrés dans la religion d’Abra-ham.

La circoncision n’est pas deman-dée par leCoran, elle ne bénéfcie pas d’un statut privilégié en Islam, contrairement à la religion juive : aucuneprière ne l’accompagne, tout comme le mariage. Le rituel de la circoncision existait avant l’Islam et le prophète Muhammad n’est pas l’instigateur de cette pratique.

Ainsi donc, «la circoncision est da-vantage une pratique des musul-mans qu’une pratique de l’Islam». Il s’agit de marquer l’appartenance au groupe. La tradition (sunna) en-

courage très vivement la circonci-sion. Elle symbolise à la fois la des-cendance d’Abraham et l’entrée du circoncis dans la communauté des croyants. Elle est désirée par les jeunes.Elle est appelée khitan en arabe et Sunnet en turc.

Obligation de la circoncision dans l’Islam La circoncision est une obligation pour l’homme capable de la subir. Si l’on n’est pas capable de la subir par crainte qu’elle n’ait des consé-quences fatales, on en est alors dis-pensé. La validité d’une conversion à l’Islam ne dépend pas de la cir-concision. On peut bien se conver-tir sans la subir

Cérémonial et opération de la cir-concision musulmaneLa circoncision est l’occasion l’une grande fête familiale et sociale. Le garçon qui est circoncis est revêtu d’un habit de fête et d’un couvre chef, on lui offre des cadeaux.

Pendant l’opération de la circon-cision, l’enfant est couché sur un lit ou placé sur les genoux de celui qui le tient, souvent son oncle. Autre fois, elle était faite par un barbier et elle était fort douloureuse. Elle se pratique maintenant sous anesthé-sie par des médecins chirurgiens.

Les coutumes sont diverses selon les pays. Les rites sont par-ticulièrement différents au Maghreb, en Afrique et en Turquie. 63

Page 66: Maktoub Magazine

L’enfance La naissance

Il existe de nombreux rites pratiqués lors de la nais-sance, présents pour chasser le mauvais œil, les mauvais esprits qui demeurent une crainte pour les maghrébins. On peut brûler de l’encens ou d’autres stratagèmes pour conjurer le mauvais œil. On peut trouver également des grigris sous forme de petites poupées ou de nœuds, placés dans ou au-dessus du berceau et même sur le bébé lui-même.

Le bébé est enfi n arrivé. La jeune mère va devoir manger des aliments énergétiques pour avoir une bonne qualité de lait et va vêtir son bébé de vête-ments neufs. L’enfant est emmailloté de façon à ce qu’il sente tous ses membres contre lui. Jusqu’à ce que la femme ait son retour de couches, son mari

n’a pas le droit de la toucher ni de cohabiter

dans le même lit. Les mères généralement dorment avec leur bébé. Pendant quarante jours après la nais-sance, la femme n’a pas le droit de prier, de faire le ramadan et de toucher un coran. Après la naissance, la tradition consiste à donner un prénom à l’enfant au septième jour. Le choix du pré-nom ne se fait pas par hasard, il doit avoir une signifi -cation symbolique comme par exemple pour une fi lle, hedia qui veut dire « cadeau » ou bien encore Moha-med pour un garçon du nom du prophète.

Lors de la naissance, suivant les pays et les régions, les fêtes sont organisées avec toute la famille et amis, elles peuvent durer jusqu’à trois jours avec le sacrifi ce d’un mouton comme par exemple au Maroc.

La Naissance

64

Page 67: Maktoub Magazine

Motta Evènements 66

Poupée Décors 67

Lalla Sukeyna 68

Jean-Paul Déco 69

Balloon Event 69

Pure Déco 70-71

Jardin d’Ambre 72

Kotel Décoration 73

Jud’Events 74

Allo’cation 75

65

Page 68: Maktoub Magazine
Page 69: Maktoub Magazine
Page 70: Maktoub Magazine
Page 71: Maktoub Magazine
Page 72: Maktoub Magazine

70

Page 73: Maktoub Magazine

71

Page 74: Maktoub Magazine
Page 75: Maktoub Magazine
Page 76: Maktoub Magazine
Page 77: Maktoub Magazine
Page 78: Maktoub Magazine

Khair Prestige 77

Aalliance Limousine 78

Raphaël Limousine 78

Line Limousine 79

76

Page 79: Maktoub Magazine
Page 80: Maktoub Magazine
Page 81: Maktoub Magazine
Page 82: Maktoub Magazine

Le Mariage Kabyle

Tradition Le Mariage

Le mariage a un caractère purement familial. Il ne requiert ni temple, ni membre offi ciel de la religion. La bénédiction des vêtements de la mariée est dite par le marabout. Le père est le seul offi ciant : il détache sa fi lle de la maison où elle a vécu en lui donnant à boire dans ses mains la dernière gorgée d’eau qu’elle prend sous son toît en lui faisant franchir le seuil de la maison qu’elle quitte. Le mariage devra comporter 3 rites : rite de la séparation, rite de l’enlèvement et rite d’agrégation. Ces trois phases peuvent être considérées comme une période transitoire, un rite de passage auquel il convient d’ajouter des cérémonies préliminaires. Depuis 1930, la jeune fi lle ne peut être mariée avant quinze ans.

Jusqu’à l’enlèvement de la ma-riée, les cérémonies vont se dérou-ler à deux endroits différents : l’une chez le marié dans le groupe des hommes, l’autre chez la mariée dans le groupe des femmes.

Au foyer du jeune homme : Plu-sieurs jours avant la cérémonie, à une date fi xée, les femmes viennent procéder au triage du blé (afran ggirden) qui sera en-suite porté au moulin. Les même femmes, un ou deux jours avant le mariage, se réuniront pour rouler le couscous. Ces occupations qui ont lieu la nuit donnent lieu à une réjouissance familiale. Pour l’afran ggirden, le blé est versé au milieu de la pièce sur une natte ; on place au sommet du tas, une lampe allu-mée, des noix des dattes et cinq ou sept œufs.

Les musiciens arrivent la veille du mariage. Pour venir, ils empruntent un chemin qu’ils ne devront pas refaire en sens inverse.

Le lendemain matin, on teint de henné les mains du jeune homme qui prend le nom d’Isli. Le henné est mis par la qibla suivant un rituel

bien moins compliqué que celui que l’on observe chez la jeune fi lle. Dans l’eau chaude, on mélange au henné, trois dattes, trois œufs et sept grains de blé. Les doigts seuls sont teints jusqu’à la deuxième phalange et sur la paume de la main droite, on trace cinq ou sept points. Une bougie est tenue allu-mée pendant toute la cérémonie et les femmes chantent.

A Aït Hichem, le matin du ma-riage, le jeune homme envoie à sa fi ancée, par l’intermédiaire de quelque vieille femme, le « pa-nier des effets de la mariée » tisnitt icettiden t-teslit où, sous le foulard, la robe, le peigne, le savon et la glace qu’il lui offre, se trouvent en-core du sucre, un peu de laine, du blé et des fèves, symboles de dou-ceur et de prospérité.

Au foyer de la jeune fi lle, diverses cérémonies ont lieu le jour même de son départ, ass t-teslit, « jour de la mariée ». Jusqu’au moment où elle quitte la maison, elles sont toutes présidées par la qibla dont le rôle consiste à protéger la ma-riée contre tout ennemi invisible.

Avant la pose du henné, on re-couvre la tête de la jeune fi lle d’une chéchia sur laquelle est posée une glace qu’elle cachera ensuite dans son foulard de tête et gardera sur elle pendant sept jours. Avant de teindre les mains de la mariée, on amène un jeune garçon non circoncis et premier né. La qibla lui applique du hen-né sur chaque tempe, puis avec trois doigts enduits, applique trois points sur la nuque et la poitrine de la jeune fi lle avant de lui teindre les mains jusqu’aux poignets et les pieds jusqu’aux chevilles. Les assis-tantes sont alors réparties en deux groupes et chantent à tour de rôle. Après la pose du henné, toutes les personnes présentes se retirent un instant tandis que la qibla reste avec la jeune fi lle pour lui attacher à la ceinture un nouet contenant : un fragment de peau de serpent (pour un accouchement facile), un peu de henné qui vient d’être employé, du cumin, une datte, une noix, un clou de girofl e, du benjoin, des feuilles d’orme et de peupliers, de la réglisse, du sulfate de cuivre, du cresson, du hermel, de l’ademmin qu’elle accom-pagne d’incantations.

01 . Les préparatifs du mariage

80

Page 83: Maktoub Magazine

Après le bain, la jeune fi lle revêt plusieurs robes neuves, les unes sur les autres, la dernière étant de soie jaune ou pailletée, avec manches de tulle et un foulard de soie noire. Après la cérémonie du henné, elle chausse des cceblellet de cuir rouge brodé de fi ls d’argent. Le maquillage est le suivant : les sourcils sont épilés, on les allonge puis on les double sur le front d’un trait de timmi fait à base de sucre qui, des tempes, retombe jusqu’en bas des joues. Les yeux sont noircis au sulfure d’antimoine, les joues rougies au lluk et la lèvre inférieure seule est frottée à la racine de noyer. En mettre sur les deux lèvres porte malheur.

02 . Le maquillage de la mariée

Grande plaque pectorale ronde, collier de clous de girofl e et de ssxab, larges bracelets de chevilles, pen-dants d’oreilles, bracelets de poignets.

03 . La jeune fi lle est parée de bijoux

Cette cérémonie a lieu après l’arrivée de la mariée et en présence de tous les invités. Un foulard de soie est étalé dans la pièce, on y verse du blé, des noix, des dattes et des fèves. Sur le tas de grains, on place un bracelet de cheville et chaque invité doit y dé-poser une obole, tandis qu’une personne annonce à haute voix la somme reçue qu’un ttaleb inscrit avec le nom du donateur.La tawsa terminée, le foulard est noué par la per-sonne la plus respectable de l’assemblée et enfer-mé dans un coffre où l’argent n’y sera compté que le septième jour.

04 . La tawsaDès que le mari pénètre dans la maison, certains gestes décideront de l’ascendant que l’un des époux prendra sur l’autre.La jeune femme doit s’es-suyer le visage la première avec le burnous de son mari, si le mari réalise ce geste avant la marié, il res-tera maître du logis. Dans d’autres douars, le mari doit frapper dans le dos de la mariée avec une ba-guette.Les époux prennent ensuite leur premier repas en mangeant à tour de rôle avec la même cuillère, du couscous où l’on a émietté des œufs cuits dans l’eau du bain de la mariée et des beignets.

05 . L’arrivée du marié

L’ass idulan (jour des parents de la femme) est un jour de grande liesse. Dès le matin, quand les in-times ont constaté la preuve de la virginité de la mariée, la fête re-prend avec cris de joie, danses et chants.Le trousseau apporté la veille est exposé sur l’ired qui traverse la pièce. Il témoigne de la générosi-té des parents de la mariée et leur

condition sociale. Dans l’après-midi, arrivent en cortège, la mère, les sœurs, les cousines et les amies de la mariée. Chacune porte sur la tête, un panier rempli de beignets ou d’orge sur lequel on a déposé en rond, cinq ou sept œufs. Les pa-rents resteront trois jours avant de repartir en emportant un plat de couscous préparé à leur intention.La retraite des sept jours – pen-

dant cette semaine, la mariée ne doit pas rester seule un instant par crainte du « ravisseur des mariées ».Cérémonies du septième jour – Le septième jour sera donc marqué par la remise de la ceinture, la pre-mière sortie de la fontaine, le pèle-rinage et l’offrande à un lieu saint.

06 . L’arrivée du marié

Le Mariage Tradition

La pose du voile (asberbir t-teslit) a lieu peu de temps avant le départ de la jeune fi lle. Elle est d’abord drapée d’un grand voile blanc (timelhaft) dont un pan couvre la tête puis d’un voile de dessus en soie rouge et jaune (timehremt ppuseddaw) qui lui cache ensuite le visage et est maintenu par un haut turban formé d’un akwerzi de soie sur lequel on fi xe la ta’essabt ou diadème, enfi n le voile de dos (ti-mehremt n-deffi r) est retenu sur la poitrine par une agrafe ronde. La qibla préside à cette toilette, elle ne peut être aidée que par une femme ayant eu comme premier-né, un garçon. Pendant la pose du voile, les femmes chantent en s’adressant à la jeune fi lle. La mariée quitte sa maison montée sur un mulet.Le rôle principal de la qibla est maintenant terminé, elle est remplacée par le père. Le père monte en croupe sur le mulet derrière sa fi lle suivie par un cortège. Arrivée près de sa nouvelle demeure, la ma-riée doit mettre dans sa bouche, un morceau de sucre, un peu de dattes et d’aromates au moment ou elle entend les cris de joie des femmes qui l’attendent (youyous…).La mère du jeune homme s’approche de la mariée pour la cérémonie de l’adda. Elle lui tend un pichet ou broc d’eau que la jeune fi lle doit vider en trois fois derrière elle, puis un tamis contenant des bei-gnets, noix, dattes, sucre et blé.Au moment du franchissement du seuil de la nouvelle demeure, un homme de sa nouvelle famille porte la mariée et le lui fait franchir. En passant le seuil, elle casse un œuf sur le linteau supérieur de la porte et va en enduire le mur faisant face à la porte d’entrée. La mariée doit donner sept cuillères de couscous à la personne qui l’a portée.

eu saia nnnnnnnnnnnnt.

81

Page 84: Maktoub Magazine

Le MARIAGE ALGERIEN

Tradition Le Mariage

La cérémonie du mariage « ed-dkhul » dure plusieurs jours. Elle nécessite de nombreux pré-paratifs longs et dispendieux pour la plupart qui se déroulent en quatre phases successives : le jour du bain (hammam ed-dkhul) – la cérémonie du henné (hannat ed-dkhul) – le jour des noces qui représente la phase terminale du cérémonial nuptial – le lendemain des noces (es-bah ed-dkhul).

01 . Le jour du bain Deux jours avant la noce, la jeune fi lle accompagnée de ses proches parentes et amies se rend au bain où elle va subir un véritable rituel de purifi cation accompagné d’in-vocations et de chants. Le jour du hammam est le point de dé-part de son initiation à sa nouvelle condition de femme. Elle fera l’ob-jet d’une préparation soignée de toutes les parties de son corps (épi-lation de tous ses membres et par-ties intimes).

02 . La cérémonie du henné La cérémonie a lieu la veille des noces et se déroule chez les pa-rents de la jeune fi lle, laquelle est vêtue d’une toilette traditionnelle brodée de fi ls d’or ou d’argent, le visage recouvert d’une voilette. La jeune fi lle est placée au centre d’un cercle composé exclusive-ment de femmes parentes et amies des deux familles.Deux jeunes enfants, de préfé-rence de sexe masculin, se tiennent debout aux côtés de la jeune fi lle, en tenant chacun dans une main une bougie allumée. Les femmes récitent en cœur les louanges des jeunes époux (teqdim) auxquels on souhaite beaucoup de bonheur et surtout une descendance mâle nombreuse.Une proche parente du jeune homme, de préférence âgée, non divorcée et non stérile s’ap-proche de la jeune fi lle avec une

coupe de henné dans laquelle se tiennent des œufs décorés (pour conjurer le mauvais sort et sym-bole de fécondité et de virginité). Le henné est ensuite dilué dans de l’eau puis malaxé en pâte et ap-pliqué en couche épaisse sur les mains et sur les pieds de la mariée. La belle-mère lui fait l’offrande de pièces d’or et d’argent, pendant que les autres proches parentes du jeune homme déposent à tour de rôle leur cadeau personnel avant de féliciter la mère et de souhaiter bonheur à la jeune fi lle. La mère de la jeune fi lle se retire et s’en va la-ver la coupe de henné. Les restes de ce produit sont soigneusement enfouis dans la terre et cela en rai-son des croyances magiques (une peur panique d’un ennemi ignoré ou d’une parente ou de voisins ri-vaux susceptible d’utiliser cet in-grédient à des fi ns maléfi ques).

03 . Le jour des nocesDans l’après-midi, la jeune fi lle quitte la maison paternelle. L’an-nonce du départ déclenche tou-jours une émotion générale. Mais la mère et la jeune fi lle seront les plus affectées par l’éminence de la sé-paration. Au moment de quitter le domicile, la jeune mariée doit fran-chir le seuil de la porte en passant sous le bras de son père pour attes-ter que son mariage a bien reçu le consentement paternel.

De nombreuses parentes et amies accompagnent la mariée jusqu’à son nouveau foyer. Elle est alors accueillie par la mère du jeune homme qui lui remet une clé sym-bolique pour lui prouver qu’elle est disposée à partager avec elle son pouvoir domestique. Après quoi, elle est conduite vers la chambre nuptiale où son trousseau person-nel sera présenté avec beaucoup d’ostentation aux parents et amies

de son époux.En fi n de journée, un repas est servi à tous les invités pendant qu’un or-chestre joue des airs traditionnels. Cette atmosphère d’allégresse gé-nérale durera jusqu’à l’aube.C’est plus tard dans la soirée que le jeune époux fait son entrée dans la chambre nuptiale accompa-gné de chants et de yous-yous de femmes.

C’est tôt dans la matinée que le jeune marié doit quitter la chambre nuptiale pour laisser place au groupe féminin qui viendra, comme le veut la coutume, rendre visite à la jeune mariée et s’enquérir de son état. Les échanges porteront essentiellement sur la défl oration et les indices de celle-ci. Lorsque rien n’est apparent, une proche pa-rente recherchera les indices sur les

draps nuptiaux.Leur découverte est accueillie avec joie et des yous-yous intermit-tents vont porter la bonne nouvelle à l’extérieur. Pendant ce temps, le jeune marié s’en est allé rejoindre un groupe d’amis auquel il relatera sa nuit nuptiale avec, à l’appuie un mouchoir taché du sang de la dé-fl oration.

04 . Le lendemain des noces

82

Page 85: Maktoub Magazine

Le Mariage Tradition

Le MARIAGE TUNISIEN Habituellement le jeune homme ne pose pas lui-même sa demande en mariage, il le fait par l’intermédiaire d’une personne connue (mère, tante ou entremetteuse). L’accord une fois don-né, les pères se rencontrent et s’entendent pour fi xer le montant du « douaire » que le jeune homme devra verser à la famille, en compensation « du prix de la virginité » de la jeune fi lle pour l’aider à constituer un nouveau foyer (le keswa, premier élément de trousseau, compre-nant maryûl, çabbât’ et mêlya kâmia).Dans les villes, le contrat est passé devant notaire ou devant un offi cier de l’Etat Civil, parfois longtemps avant le mariage.Comme c’est le cas dans toute la Tunisie, les cérémonies essentielles du mariage durent trois jours pleins mais, en fait, les familles concernées par le mariage connaissent dix à douze jours de festivités. On s’arrange, en tous cas, pour que la rencontre des époux ait lieu tard dans la nuit bénéfi que du jeudi au vendredi : mais dès le lundi qui précède, se pratiquent certains rites, liés aux festivités des noces.

01 . Journées préparatoiresLe jeudi d’avant les festivités, la mère du jeune homme convoque ses sœurs et ses cousines, afi n qu’elles transportent à la maison de la jeune fi lle, dans des couffi ns : quatre wîba de blé, cinq wîba d’orge, cinq litres d’huile, deux ki-los de sucre, du thé rouge et du thé vert, deux ou trois chemises de femme, trois foutas, une paire de babouches (belgha) et une ché-chia pour son père.A leur arrivée, elles sont accueillies par des youyous, des acclamations et des vœux pour les futurs époux.Les soirées du vendredi, du samedi

et du dimanche sont consacrées à moudre le grain en commun. Les moulins domestiques tournent au rythme des chants des jeunes fi lles.Les rites du lundi (nhâr el-keswa) : Quatre femmes apportent dans des grands couffi ns, de la part de la mère du jeune homme, à la maison de la fi ancée, les vête-ments, l’orge et le blé qui lui sont destinés. C’est ce jour-là, égale-ment, que l’on transporte en cor-tège les vêtements de mariage dans la maison du jeune homme, avec l’accompagnement des instrumentistes. Le fi ls de l’oncle

paternel ou un membre de la fa-mille, également appelé « ministre » du jeune homme aide celui-ci à s’habiller. A la fi n de la séance, on asperge tout le monde de parfum, et une femme présente un plat en forme de cuvette qui contient un mélange de farine et d’huile, très amer, où le jeune homme et les assistants plongent l’index tendu. Ce geste serait senti comme un rite préparatoire de « perforation ».La mère du marié envoie alors à la maison de l’épousée une gaç’a (grand plat en bois) de pâtes pré-parées à domicile.

Journée de blanchiment : des amies de la famille du marié aident les femmes de sa maison à blanchir la grotte, irjî, c’est la pièce réser-vée aux provisions et là où va être installée la jeune épousée pour la cérémonie du henné et aussi après ses noces. Ce rite a lieu le matin. Famille et amis viennent féliciter la mère du marié. Dans la soirée, un repas copieux est organisé chez le marié où de la mouloukhia est servie aux invités.Le soir, devant la maison ou dans la cour de la maison du futur mari, a lieu une sorte de « cour d’amour ». C’est une sérénade des instru-mentistes avec parade des jeunes

fi lles nubiles (jeune fi lle non encore mariée) et danse des garçons. Les tambourinaires et fl ûtistes jouent de la caisse et d’une sorte de hautbois, en l’honneur de ceux qui offrent de l’argent, tandis que le « louangeur », barrâh’, le plus souvent, l’un des deux instrumentistes, nomme le donateur et chante ses louanges. Parfois, les musiciens arrêtent leurs sérénades pour esquisser des mou-vements de danse.

Les jeunes fi lles nubiles sont ame-nées par leur mère ou par une parente. Elles se présentent com-plètement recouvertes d’un grand voile de cotonnade ou de soie de

couleur, h’ûli, bordé d’une frange dorée. Ce voile est disposé de fa-çon à ce que l’on ne voie rien d’elles, sinon leurs pieds. Elles peu-vent suivre la scène puisqu’a été ménagée sur le devant de leur vi-sage, une mince fente au niveau des yeux.

De temps en temps, au rythme de la musique, des jeunes gens vien-nent danser devant elles, tandis que le griot, loue leur générosité (sorte de cour d’amour). A la fi n, vers minuit, les instruments s’arrê-tent ; un petit chœur d’hommes chante tandis que les refrains sont repris par tous.

02 . Les jours de noces

83

Page 86: Maktoub Magazine

On se réunit d’abord chez le futur mari pour y manger de la mou-loukhia. Tout invité doit en consom-mer un peu, ne fut-ce qu’une seule bouchée, « pour la baraka ».Les musiciens en tenue jouent des sérénades et provoquent des dons. Le barrâh’ chante les louanges du donateur. Avec une partie du trousseau, l’on part en cortège vers la maison de la future épousée. Elle accueille les femmes qui portent également dans un petit couffi n, du henné, du kohol, de la gomme mastic, de la noix de galle, de l’encens, du ben-join rouge (résine), du safran et du swâg (écorce de noyer).Dans la maison du futur marié, on organise un repas entre femmes où la mariée est conviée. On se res-taure, on goûte à la mouloukhia et l’on joue de la « derbouka ».Lorsque le repas des femmes tire à sa fi n, un petit cortège s’organise vers la maison d’un parent pour le « petit henné du marié » dit h’enna achbûk. Les garçons d’honneur seuls participent à ce cortège, car les jeunes fi lles ne doivent pas as-sister à cette cérémonie.

L’achbûk est le plus souvent une sorte de résille en laine tricotée de 10 à 12cm de largeur et de 20 à 25cm de longueur, étudié pour retenir les cheveux et pour accro-cher les bijoux.

A l’arrivée du marié, la pareuse de tout le mariage et la majordome des cérémonies lui remet du hen-né en poudre qu’il dépose dans l’achbûk que la mère de la jeune fi lle lui a fait remettre, puis lui donne un œuf, après l’avoir à demi gobé, il écrase le reste dans la résille sur le henné en poudre et forme une pâte qu’il pétrit. Cette pâte est en-suite envoyée à la jeune fi lle avec le présent d’un dinar ; le jeune homme remet également cent mil-limes à la pareuse.De cette pâte, la jeune fi lle doit s’enduire le pied droit. Elle s’en re-fait aussi une ligne sur la tête. Elle devra coiffer cette résille lavée pour la cérémonie de l’imposition du henné, qui a lieu normalement deux ou trois heures après ce rite.

On apporte alors quatre pains et une assiette remplie d’huile d’olive. Le « vizir » passe sept fois le pain devant le visage de son « sultan » ; il rompt ce pain, en fait goûter au jeune homme une bouchée trem-pée dans l’huile, puis les invités et amis se servent à leur tour.

Pendant ce temps, une parente du futur marié, laquelle tient cette fonction de sa mère, broie le hen-né entre deux meules. Le henné est ensuite tamisé et préparé en pâte. Lorsque la préparation est prête, on convoque les invités pour l’imposer au jeune homme.

On se rend alors en cortège avec les musiciens à la maison du ma-rié. Avant d’entrer dans sa maison, celui-ci, le visage voilé, doit trem-per le pied droit dans une bassine d’eau, où l’on a déposé un bijou d’argent, fod’d’a offert par lui et destiné à son épouse.

C’est seulement alors qu’a lieu l’imposition du henné au futur ma-rié par des femmes de sa maison , tandis que la sœur du marié tient une chandelle allumée au-dessus de sa tête en signe de fécondité, et on lui enduit de henné deux doigts d’une main, complètement. Les musiciens continuent à faire la sérénade aux quelques hommes qui ont pénétré dans la cour et le louangeur annonce les dons. Seules les femmes mariées assis-tent à cette cérémonie pendant laquelle, elles chantent.

On se rend ensuite en cortège chez la future épousée. La jeune fi lle est assise et voilée de rouge dans la « grotte ». Elle sera placée sur le coussin de bât du chameau après l’avoir revêtue d’une longue chemise et de voiles neufs. Des parents lui arrangent ses cheveux de manière à former huit torsades, quatre de chaque côté, qu’elles lient avec des fi ls de laine. Pour que les cheveux de la jeune fi lle soient plus lisses, on les enduit d’eau et de poudre de fl eur de myrte.

03 . La nuit du henné

Tradition Le Mariage

la jeune fi lle est introduite dans la pièce aux réserves, elle est ac-compagnée par la sœur du futur mari. On l’y installe, couchée sur le côté et recouverte d’un voile. Le henné en pâte lui est imposé à l’aide de cordelettes de laine sur les mains et sur la plante des pieds.

On vient féliciter la jeune épousée,

puis le henné est imposé aux visi-teurs et amis sur les doigts ou dans le creux de la main. Pendant ce temps, les musiciens continuent leurs évolutions et sérénades tandis que les jeunes gens dansent de-vant les jeunes fi lles qui paradent voilées comme la première soi-rée. Un brasero est allumé et on y intègre de l’encens ou du benjoin.

Du sel est jeté sur le brasero pour qu’il crépite, sans quoi ce serait de mauvais augure pour les jeunes mariés ou leur entourage. Comme pour la fête de la veille, le jeune homme n’est pas dans la foule mais dans une pièce surplombant la cour.

04 . Le grand henné

84

Page 87: Maktoub Magazine

Le Mariage Tradition

Le matin est préparé un plat de viande chez le marié qui en envoie une part à la mariée. Le soir même a lieu le transfert de la mariée au domicile conjugal. Le palanquin (jah’fa) qui va servir au transfert est préparé chez le marié, ou bien em-prunté.Avant ce transfert, la jeune fi lle est lavée et habillée par les femmes de sa famille dans la grotte d’ha-bitation. Elle est emmenée dans la cour pour lui réaliser des tresses et la parer de bijoux et de voiles. Cet habillement s’effectue dans la plus grande discrétion, sous deux ou

trois grands voiles tendus au-des-sus de la jeune fi lle. Ce rite étant terminé, elle est portée par son père ou l’un de ses frères sur le pa-lanquin qui a été soigneusement arrimé sur le chameau. On lie un foulard sur la queue du chameau qui sera tenu par sa sœur ou une cousine. Le cortège fait le tour du village avec les femmes, les mu-siciens, les hommes et les jeunes gens.La jeune femme est accueillie par le père de son mari. La jeune femme quitte sa babouche droite en entrant dans la chambre nup-

tiale et trempe son pied droit dans une bassine d’eau « pour enle-ver le mauvais sort qui pourrait la rendre inféconde ». Une fois la jeune femme installée, les femmes mangent. Le marié arrive au do-micile conjugal et est conduit à la chambre nuptiale, là une vieille parente l’accueille. Le mari dévoile la jeune femme, prend son pre-mier repas en présence de sa fu-ture épouse, puis l’embrasse. C’est alors que la vieille parente quitte la pièce.

05 . Journée du Palanquin : nuit de la consommation

Le lendemain de la nuit de noces, le mari et sa femme prennent un bain complet. La mariée sort de la chambre nuptiale arborant un grand voile qui lui cache le visage. Cette parade est destinée à rendre public son nouvel état. La mère du

marié lui découvre le visage par trois fois, ce qui signifi e qu’elle est devenue femme. Avant que ne commence le rite de présentation de sa femme, le nouveau marié est monté au ksar (il en sera ainsi tous les matins pendant huit jours).

Il va retrouver ses compagnons et joue à divers jeux, en particulier au moçleb et au ta’gelli. Vers midi, il redescend manger chez lui et re-tourne dès son repas fi ni au ksar d’où il redescendra au crépuscule.

06 . Les jours qui suivent la noce

85

Page 88: Maktoub Magazine

Le MARIAGE MAROCAIN

Tradition Le Mariage

La tradition veut que le marié apporte une dot. La famille du marié doit verser à la famille de la future épouse une somme devant servir aux besoins du ménage et à l’achat de meubles pour la mariée. Les cérémonies de mariage durant l’été sont l’occasion pour les familles d’organiser de grandes réjouissances.

Le versement de la dot s’inscrit dans un contexte de fi n de fi ançailles et de début des festivités du mariage s’accompagnant de la rédaction du contrat de mariage, les deux pères fi xant la date de la cérémonie, deux à trois semaines à l’avance, permettant ainsi d’effectuer les pré-paratifs d’usage.

Il était organisé dans les deux familles, de grands déjeuners avec un menu traditionnel (poulet farcis, moutons aux amandes et briwat). Deux notaires étaient invités chez le père du jeune homme et à la fi n du repas, les convives comptaient devant eux la somme convenue qui devait être en espèces sonnantes. Les deux notaires avaient pour mission d’escorter les sacs d’argent jusque chez le père de la jeune fi lle, accompagnés de quatre ou cinq amis de grande confi ance.

Le père de la mariée est tenu selon la coutume, de dépenser une somme au mois égale (mithl) à celle qu’il a reçue en dot, ceci pour l’installation du jeune ménage. Cette démarche consti-tue non seulement le trousseau de la jeune fi lle mais également le mobilier nécessaire en concordance bien sûr avec le milieu social des époux. Lorsque la dot était versée, la date du mariage pouvait être fi xée et avait généralement lieu en été, ceci pour éviter les éventuelles intempéries pouvant interrompre les cérémonies.

Les préparatifs avaient lieu cinq jours avant la nuit des noces. L’aménagement de la chambre nuptiale était organisé chez le fi ancé par les marieuses. Cette journée portait le nom de nahar et tankil (le jour du déménagement), elle donnait lieu également à deux fêtes avec présence de musiciennes (tabbalat) dans chacune des deux familles.

Le lendemain se nommait nahar ez-zina (le jour de l’embellissement) ou également nahar el-farch (le jour des matelas). Tout ce que la jeune fi lle devait emmener dans sa nouvelle de-meure (sofas, coussins, tapis, rideaux…) était méticuleusement préparé par les marieuses, qui se rendaient ensuite elles-mêmes sur les lieux pour aménager l’alcôve nuptiale (dakhchou-cha). Elles disposaient les matelas les uns sur les autres formant une cloison, ne laissant que la largeur d’un matelas entre elles et le mur. Une décoration d’étoffes brodées et de tentures était effectuée sur le lit nuptial, la cloison de matelas et les murs de la pièce.

86

Page 89: Maktoub Magazine

Quinze jours avant les cérémonies, la jeune fi lle devait se rendre toutes les deux nuits au bain pour le rite des sept ablutions dont la dernière séance représentait la cérémonie du Takbib (lavage avec les seaux). La fi ancée était escortée par des parentes et amies, puis conduite par les employés du bain (tayya-bat) vers la salle la plus reculée tout en chantant des louanges du Prophète et en poussant des you-yous. La fi ancée devait garder les yeux fermés et les lèvres closes par crainte des génies du lieu pendant que les deux parentes la désha-billaient. Sept seaux étaient entre-posés et successivement les em-ployées puisaient dans celles-ci, avec un récipient en provenance de la Mecque (tasa mekkawiya) en versant cette eau sur la tête de la fi ancée qui était désormais pro-tégée par les anges. Elle était en-suite habillée de vêtements neufs et coiffée d’étoffe brodée de noir (mharma).

Les employées du bain récitaient à nouveau les louanges au Pro-phète et chantait sur la beauté de la jeune fi lle. Les employées du bain étaient payées avec un peu d’argent et gardaient la tenue portée par la jeune fi lle à son arri-vée.Toute cette cérémonie corres-pondait à un rite de purifi cation et de passage à une autre phase de sa vie coupant net tout lien avec sa vie passé.

La soirée suivante était dite Kwa-leb sghar. Dès cinq heure, des femmes élégamment vêtues ve-nait prendre le thé pendant que la fi ancée restait derrière un rideau accompagnée de ses meilleures amies et confi dentes jouant un rôle de soutien et d’encourage-ment. Deux proches parentes du mari habillées comme l’épousée, avaient un rôle spécifi que (barzat) puisqu’elles devaient se tenir de chaque côté de la porte à l’inté-rieur de la pièce nuptiale et bé-

néfi ciaient chacune, d’elle d’une marieuse qui les aidait à se vêtir.

Pendant ce temps, le fi ancé me-nait une vie peu ordinaire. En effet, une demeure voisine était prêtée quelques jours au père du fi ancé, abritant le jeune homme et ses amis (dar-islan) pendant que la demeure nuptiale paternelle por-tait le nom de dar el-‘ors. Le coif-feur attitré de la famille apportait à dal el-‘ors une grande chaise de bois de peintures claires puis faisait chercher le fi ancé à dar-is-lan, un cortège se formait et por-tait le jeune homme jusqu’à cette chaise. Cette cérémonie s’appe-lait el-ghrama ou ech-chliya (la chaise). Quand la fête était fi nie, le coiffeur procédait à son offi ce, en rasant la tête du jeune homme et lui faisait la barbe, si nécessaire, puis le cortège regagnait dar-islan comme précédemment.

01 . Préparatifs au mariage

Enfi n, le mariage arrivait. Cette nuit-là, la fête était organisée dans les trois maisons où se déroulait le mariage (les deux maisons fami-liales et la maison du marié).La fête principale était située dans la demeure de la fi ancée. Les hommes se trouvaient dans le pa-tio et le rez-de-chaussée et toutes les femmes et fi ancées au 1er étage, ceci jusque vers une heure du matin.Le cortège nuptial se composait comme suit :• En tête de cortège : les hommes de la famille du marié.• En milieu de cortège : les ma-rieuses suivies de la mariée et de 6 ou 8 de ses parentes habillées à l’identique d’elle pour tromper les génies.•En fi n de cortège : les parents de la mariée et jeunes garçons.

Les marieuses conduisaient la ma-riée voilée devant la chambre nuptiale et lui tendaient deux pains et un trousseau de clés, l’une d’elles tenait un bol de lait et l’autre un plateau de dattes. Une pièce d’argent était donnée par la belle-mère aux marieuses puis, celle-ci, soulevait le voile de la jeune fi lle pour lui faire boire une gorgée de lait et lui faire manger

une datte, ce qui signifi ait les sou-haits de bienvenue de sa belle-mère avant son union avec son futur époux.

Pendant ce temps, deux ma-rieuses apportaient au marié à dar islan vers cinq heures du ma-tin, une djellaba et un burnous de laine et de soie que ces amis l’aidaient à revêtir, puis tous l’ac-compagnaient jusqu’à la porte de la maison nuptiale. Seul, le marié entrait dans le patio, les yeux cou-verts du capuchon de sa djellaba et se plaçait derrière la mariée de-vant la porte de la chambre nup-tiale en écoutant les louanges des marieuses. Celles-ci faisaient pivo-ter la mariée vers son époux tout en lui ôtant le voile de son visage. Le lendemain, le mari retournait à dar islan pour retrouver ses amis les plus proches et rentrait déjeu-ner dans l’alcôve nuptiale. Le mari revenait à l’alcôve nuptiale après le dîner, c’était en général la nuit qu’était consommé le mariage. Le lendemain, les marieuses de-vaient montrer le caleçon (tâché de sang) de la mariée à toutes les autres femmes mariées. Les pre-miers à voir le caleçon étaient les parents du marié qui remettaient de l’argent aux marieuses en signe

d’allégresse. La même cérémonie (es-sarwal) avait eu lieu chez les parents de la mariée.

La présentation des cadeaux offerts par le mari à sa femme, avait lieu l’après-midi. Chaque fi n d’après-midi, pendant deux jours, la mariée recevait la visite de son mari pendant que les invités af-fl uaient encore dans la maison nuptiale.

La coiffure de la mariée, dès le cinquième jour, (nahar hall er-ras), était remplacée par la coiffure des femmes mariées par le signe distinctif d’une natte de chaque côté de la tête. Cette cérémonie signait le changement d’état de la jeune fi lle sous les yeux de nom-breuses invitées. La mariée allait ensuite s’asseoir sur le seuil de la pièce, dos au patio, les marieuses faisaient entrer le mari qui prenait de la main d’une marieuse, une natte des cheveux de son épouse, en ôtait quelques tresses, et col-lait une pièce d’or sur son front. La mariée sans maquillage et yeux ouverts était présentée aux invitées.Au septième jour, les ma-rieuses rangeaient toute la maison nuptiale et la quittait.

02 . Le mariage

Page 90: Maktoub Magazine

Dans la demeure de Fatima vivaient son père, le prophète Mohamed, son mari Ali, et ses deux enfants, Hassen et Hussein.Ils se réunirent sous le même drap et Fatima se joignit à eux. Mohamed leva la main droite et pria. Alors l’archange apparut et dit : Dieu veut vous libérer de votre souillure et ainsi vous purifi er, et l’archange Ga-briel (Djibriel) se joignit à eux sous ce même drap.

La Main de Fatma

SYMBOLE

Elle symbolise la providence pour les musulmans. La main est aussi la synthèse de la loi du Prophète. En effet, celle-ci contient 5 Dogmes ou préceptes fondamentaux (la foi, la prière, le jeûne, l’aumône, le pèlerinage) correspondant aux 5 doigts. Ceux-ci forment 14 phalanges et 28 pour les deux mains sur lesquelles se répartissent les 28 lettres de l’al-phabet (hurûf) : les 14 lumineuses sur la main droite liée au sud et les 14 obscures sur la main gauche liée au nord. Les cinq préceptes fondamentaux liés à Khamsa prennent leur source dans l’unité de Dieu.Détentrice de pouvoir pour les musulmans, la main est une protection infaillible contre le mauvais œil et est le symbole le plus répandu dans le monde islamique.

Les Shiites y joignent les symboles des 5 personnages sacrés : Mohamed, Ali, Fatima, Hassen et Hussein. Il existait à Ba-bylone, une tour surmontée d’une main droite consacrée à Anu, Latour, Zida, avec pour signifi cation tour de la main droite.

MAUVAIS ŒIL

Pour comprendre ce qu’est le mauvais œil, il faut suivre l’idée qu’une loi naturelle obscure fait par-tie de l’ordre des choses pour rééquilibrer certains phénomènes positifs de la nature : beauté, chance, santé… et plus matériellement, la richesse, le bon-heur… et qui permet corriger négativement ces phénomènes.Ce fl éau terrible se matérialise par l’intervention d’une mauvaise personne qui, par l’intermédiaire d’un geste, d’une parole, un regard malfaisant, peut infl uencer une action mauvaise sur notre bien-être. Cependant, il existe une protection contre ce ter-rible fl éau : la Khamsa ou la main de Fatma (par ex-tension le chiffre 5 : Khamsa) agit comme une sorte de rempart visuel entre le regardeur et le regardé.

REPRESENTATION

C’est la main droite levée de face. La main transmet la puissance, la protection, l’offrande ou la bénédic-tion, symbole du don et du langage écrit. La main est une des plus vielle représentations mythologiques dans le monde de l’Islam. Elle joue le rôle de protec-tion contre le mauvais œil.

88

Page 91: Maktoub Magazine

Comptoir Lafayette 1couv

LM Diamant 3couv

Negafa de Prestige 90

Chic & Mignonne 91

Empire Cérémonie 92-93-94-95

Féenitty 96-97

Comptoir Lafayette 98-99-100

Charifa Negafa 101

Harmonia 102-103

Fibule d’Orient 104

Reshana Henné 105

Esseltex 106-107

Dina Events 108

Negafa Hayate 109

Marrakech By Night 110

L’Oréal 111

89

Page 92: Maktoub Magazine

90

Page 93: Maktoub Magazine
Page 94: Maktoub Magazine
Page 95: Maktoub Magazine

93

Page 96: Maktoub Magazine
Page 97: Maktoub Magazine
Page 98: Maktoub Magazine

96

Page 99: Maktoub Magazine

97

Page 100: Maktoub Magazine
Page 101: Maktoub Magazine
Page 102: Maktoub Magazine
Page 103: Maktoub Magazine
Page 104: Maktoub Magazine
Page 105: Maktoub Magazine
Page 106: Maktoub Magazine
Page 107: Maktoub Magazine
Page 108: Maktoub Magazine

106

Page 109: Maktoub Magazine

107

Page 110: Maktoub Magazine
Page 111: Maktoub Magazine
Page 112: Maktoub Magazine

110

Page 113: Maktoub Magazine
Page 114: Maktoub Magazine

Eternel...Comme un diamant !

Le diamant, roi des pierres précieuses, est le symbole de l’amour eternel et de la pureté du couple.

Associé à une bague de fi ançailles il représente la promesse de se donner l’un à l’autre. L’achat d’une bague de fi an-çailles doit être guidé par les sentiments que vous éprouvez et ces mêmes sentiments lui donneront plus de valeurs que n’importe quel joaillier ne serait lui en donner.

Depuis toujours les orien-taux ont associé les bijoux au mariage.

Ainsi, lors du henné, la tra-dition est d’offrir à la ma-riée une parure en or. De même, en ce qui concerne la dot. En effet dans le ma-riage musulman elle est obligatoire pour valider le nikah, elle est considérée comme un des droits de l’épouse, comme l’a dit le Très Haut : «Et donnez aux épouses leur nihla, de bonne grâce. Si de bon gré, elles vous en aban-donnent quelque chose, disposez- en alors à votre aise et de bon cœur» (Co-ran, 4 : 4).

Autrefois constituée d’ar-gent et/ou de bijoux, ha-bits,…selon les coutumes du pays, elle tend de plus en plus à être représentée par des bijoux et principa-lement par une bague.

Aujourd’hui les nouvelles géné-rations veulent

dépasser les parures et bi-joux traditionnels tout en gardant leurs symboliques. D’où la présence de dia-mants sur la bague de fi an-çailles.

En effet, le diamant, roi des pierres précieuses, est le symbole de l’amour eternel et de la pureté du couple. Associé à un an-neau, il représente la pro-messe de se donner l’un à l’autre.

L’achat d’une bague de fi ançailles doit être guidé par les sentiments que vous éprouvez et ces mêmes sentiments lui donneront plus de valeurs que n’im-porte quel joaillier ne serait lui en donner.

Rappelons qu’au départ le diamant n’est qu’une pierre extraite d’une mine sombre et à force de tra-vail et d’effort on obtient un diamant brillant de mille feux. Associé à l’or, lui-même issu d’une mine à la force du bras, on obtient

un bijou magnifi que. Ainsi le couple est le résultat magnifi que de deux êtres qui ont fait un travail sur eux pour s’unir et réaliser la volonté du Tout Puissant.

C’est pour cela qu’il est im-portant de bien choisir sa bague et surtout son dia-mant.

Voici quelques conseils pour vous guider lors de votre achat.Le diamant se caractérise par 4 critères essentiels que l’on nomme les 4C. Il s’agit de la couleur (Color), du poids (Carat), de la pu-reté (Clarity) et de la taille (Cut).

Bijoux Eternel comme un diamant

112

Page 115: Maktoub Magazine

Eternel comme un diamant Bijoux

La couleur : La couleur est un élément dé-terminant dans la valeur d’un diamant. Les teintes sont le gris, le rose, le bleu, le brun et le jaune, cette dernière étant la plus fréquente. Plus le diamant est blanc, plus il a de valeur. Il existe alors une échelle de couleur allant de D à Z qui classe le diamant du plus « transparent » au plus teinté. Ainsi un diamant de couleur D sera le plus incolore et rare qui soit. La plupart des bijoutiers/joailliers ne descendent pas en dessous de la couleur I car en dessous le diamant adopte une teinte jaune.

Le poids :Le mot “carat” proviendrait de « kuara », qui est le nom du noyau du fruit du caroubier. L’unité de poids des diamants est le carat, équivalent à 0,20 grammes.Le prix du diamant évolue de façon exponentielle avec son poids et est établi par seuil. Il peut ainsi exister une grande différence de prix entre un diamant de 0,9 carat et un diamant de 1 carat, ces deux valeurs se trouvant à deux

seuils différents. De même, les grosses pierres étant rares, leur prix n’est pas proportionnel à leur poids.

La pureté :La pureté détermine le nombre d’inclusions visibles dans un diamant. Des normes interna-tionales permettent de mesu-rer le degré de pureté du dia-mant. Les échelons de pureté d’un diamant sont déterminés par la taille et la position des inclusions. La pureté d’un dia-mant se classe entre le degré IF (aucun défaut interne visible à la loupe grossissante 10 fois) et le degré SI (petites inclusions visibles à la loupe). En dessous de SI les inclusions sont trop vi-sibles et le diamant perd de sa beauté et de son éclat.

La taille :Lorsque l’on évoque la taille d’un diamant il s’agit de sa forme et de la proportion de ses angles. Très bien taillé, il ré-fl échira la lumière de façon op-timale d’où l’expression « le feu du diamant ». Il existe différentes formes de dia-mants : Brillant, Princesse,…

E

Princesse Coussin Coeur

Poire Marquise Radiant

Asscher Emeraude Ovale

Remerciements

113

Page 116: Maktoub Magazine

PrésentationLe Henné est une plante, qui pousse sous des climats chauds et secs, pou-vant mesurer jusqu’à trois mètres de haut. Elle est cultivée principalement du Maroc à l’Inde, en passant par l’Egypte, la Syrie, la Tunisie, l’Iran ou le Pakistan. Cependant, sa culture se pra-tique à plus petite échelle dans les pays tels que la chine, l’Indonésie et les An-tilles. Sa feuille est recueillie, séchée à l’abri du vent et à l’ombre car le soleil lui ferait perdre sa puissance et concas-sée pour obtenir une poudre, utilisée dans l’art de la peinture corporelle. Le Henné est composé également d’une fl eur blanche, rose ou jaune selon la va-riété, utilisée dans l’industrie de la cos-métique.Il existe trois sortes de Henné : le Henné naturel, le neutre et le noir.

HistoriqueL’art du Henné et du Mehndi remonte à plusieurs milliers d’années.Il existe par ailleurs, d’autres traces de l’utilisation du Henné et du Mehndi, no-tamment :• Chez les Egyptiens, il y a de cela 5000 ans, qui coloraient de Henné les ongles et les cheveux des momies.• D’après la légende de Baal et Anath écrite en Syrie vers 2100 av. JC., révèle l’utilisation féminine du Henné dans les rites d’épousailles.• Les carthaginois exportèrent la pra-tique du Henné jusqu’en Afrique du Nord et la péninsule ibérique.• Sur des statuettes de divinités fémi-nines Minoennes ou Mycéniennes por-tant des marques de motifs au Henné.

Au fi l des années, les techniques de préparations et d’applications du Meh-ndi se sont considérablement sophisti-quées et ancrées suivant les traditions religieuses et culturelles (mariage et de baptême).

Sa principale vertu est de protéger la personne, de former un rempart entre le corps enduit de henné et les éléments extérieurs nuisibles comme les démons, le mauvais œil, la jalousie ou la mala-die. Pour cela, elles font des offrandes de protection. Une assiette contenant

le harmel (graine séchée), l’alun et le sel est déposé au-près du bon génie secourable. Les femmes principales uti-

lisatrices du henné se nourrissent de croyances populaires, elles y puisent la force et le courage d’affronter les vicis-situdes du foyer conjugal.

Vertus médicinales TraditionnellesLes vertus médicinales sont multiples. Le Henné associé dans des infusions composées est destiné à combattre les ulcères, les diarrhées et la lithiase rénale. Seul ou associé au goudron de cèdre, il est couramment employé en cataplasmes contre l’eczéma, les my-coses, les furoncles, les abcès, panaris, gerçures.C’est également un astringent, un anti-septique et un cicatrisant des blessures et contusions.Il peut être utilisé, comme précédem-ment, en cataplasme pour réduire l’in-fl ammation et la douleur des entorses, luxations, fractures et étirements liga-mentaires. Ces mêmes cataplasmes sont utilisés pour calmer les maux de tête et les migraines.Le henné est utilisé en lotion comme protection des radiations du soleil en faisant macérer le henné dans l’eau froide.

CosmétiqueLes fl eurs fraîches du henné sont utili-sées pour la confection d’une pom-made cosmétique pour le visage et d’une huile odorante. Mais sa princi-pale utilisation est faite pour la teinture des cheveux, des barbes, des ongles, des pieds et des mains. Le henné aurait également une action antipelliculaire.

Les femmes orientales mélangeaient les feuilles séchées réduites en poudre avec de l’eau chaude, du citron, de la fl eur d’oranger jusqu’à l’obtention d’une pâte onctueuse et parfumée qu’elles s’appliquaient sur le corps.

Autre UsageLe henné était utilisé pour l’apprêt des peaux fi nes destinées à la maroquinerie de luxe et pour teinter la laine et la soie, après avoir additionné d’alun, de tartre et de sulfate de fer. Techniques et PréparatifDeux pratiques du tatouage au Henné • Les kits prêts à l’emploi• De façon vraiment traditionnelle en préparant la pâte et en confection-nant le cône pour l’application

Préparation de la pâteLe choix de la poudre de Henné est im-portant, elle doit être très fi ne, verte et odorante. La poudre de henné qui est très réputée est celle de Gabès.

Pour les cheveux :Mélanger deux cuillères de henné, dé-layer avec un peu d’eau, ajouter une cuillère de jus de citron vert pour amé-liorer la durée et de l’eau de rose de fa-çon à obtenir une pâte onctueuse. Il ne faut pas qu’elle soit trop sèche ni trop li-quide. Faire chauffer le mélange et lais-ser reposer votre préparation quelques minutes. Il est possible d’avoir d’autres teintes en y incorporant d’autres pro-duits.

Pour le corps : temps de repos 10 mnLe henné est utilisé surtout dans le ham-mam (bain maure). Après le bain, la pâte de henné mélangée avec de la lavande en poudre de préférence ou du jus de citron est appliquée sur tout le corps.Résultat : douceur de la peau.

Pour les mains et les pieds ou le ta-touage : temps de repos 5 heuresAu Maroc, il existe plusieurs recettes pour préparer le henné destiné aux mains, aux pieds ou à un tatouage.Poudre de henné mélangée avec de l’eau dans laquelle on a préalablement fait bouillir des quartiers de citrons avec du sucre pendant 15 à 20 min.Le henné est appliqué sur une peau propre avec une seringue pour obtenir des traits très fi ns. Une fois l’application terminée, il faut sécher les mains ou les pieds sur le kanoun ( brasero ). Si vous vous êtes fait un tatouage sur le bras ou le dos, vous pouvez utiliser un séchoir, c’est plus pratique. Vous laissez envi-ron 4 à 5 heures si vous pouvez sinon 1 heure suffi ra, tout en arrosant de temps en temps avec ce mélange : jus de ci-tron + sucre + poudre de clous de gi-rofl e + une gousse d’ail écrasée.Retirer ensuite avec de l’huile d’olive avec un morceau de tissu. Il est préfé-rable de ne pas toucher l’eau dans les 24 heures qui viennent.Il est strictement interdit d’appliquer le hénné sur les lèvres, les yeux ou même au contour des yeux.

RESHANA HENNE

Le Henné

114

Page 117: Maktoub Magazine

115

Page 118: Maktoub Magazine

LE GRAND PELERINAGE

Le pèlerinage à la Maison Sacrée (Al-Ka’ba) est le 5ème pilier de l’Islam. Le 1er Chawwâl, date de la fête de la rup-ture fi nale du jeûne, annonce le début de la période du Grand pèlerinage.

Le grand pèlerinage qui s’étend jusqu’au 10ème jour de dhu-l-higga (le dernier mois de l’année lunaire). C’est cette période qui constitue les mois du pèlerinage : chawwâl, dhu-l-qi’da et les dix premiers jours de dhu-l-higga (al-mawâ-qît az-zamâniyya).

La tradition musulmane rapporte que la ka’ba a été fondée par Adam, et que son emplacement a été indiqué par ins-piration divine à Abraham. C’est en ef-fet à la suite de cette inspiration divine, qu’Abraham y conduisit son épouse Hâgâr et son fi ls Ismaïl pour se consa-crer à Dieu et lui vouer une adoration sincère, comme le relate le Coran.

Le pèlerinage est néanmoins soumis à deux conditions : en avoir les capacités physiques et fi nancières.

LE PREMIER PILIER DU PELERINAGEL’état de sacralité (al-ihrâm) qui est la formulation de l’intention. Ce rite an-nonce le début de tous les autres rites relatifs au pèlerinage. Cet acte im-

plique d’adopter d’autres at-titudes et comportements qui ne font pas partie des piliers (arkân), mais qui, en cas de négligence, exigent une me-sure expiatoire par le sacrifi ce

d’une bête.Avant d’entrer en état de sacralisation, le pèlerin doit se couper les ongles, se laver rituellement le corps (gâmâba), d’ôter ses vêtements habituels (tagâr-rud) et mettre deux pièces d’étoffe, de préférence blanches, dont l’une à mettre sur les épaules et la seconde au-tour de la hanche, et de se découvrir la tête (pour les hommes). Le pèlerin pro-cédera ensuite à une prière de deux unités (Rak’a) avant de formuler son in-tention d’accomplir le pèlerinage.

Il existe trois types de sacralisation :Si le pèlerin veut accomplir uniquement le grand pèlerinage, (alifrâd), il dit: «A ton service Seigneur pour un grand pè-lerinage.»

S’il envisage de lier le petit et le grand pèlerinage (al-muqrin), il dit alors : «A ton service Seigneur pour un petit et grand pèlerinage» (Labbayka allâhum-ma hagâgâ wa ‘umra).

Si le pèlerin envisage de commencer son pèlerinage par une Umra, il dit alors : «A ton service Seigneur pour une umra «(labbayka allâhuma ‘umra).

Lors de chaque formulation d’intention, le pèlerin doit réciter la formule invoca-toire enseignée par le prophète (Saws). Il est conseillé de réciter cette formu-lation invocatoire dans les diverses cir-constances du pèlerinage.

Il existe plusieurs lieux de sacralisation :Premier lieu : al-gâhfa ou Râbig, pour les gens en provenance d’Egypte, de

Syrie, du Liban et du Maghreb. Ce lieu est situé à 204 km de la Mecque.Deuxième lieu : dhu-l-hulayfa ou Àbâr ‘Ali, pour ceux qui viennent de Médine. Il se situe à 450 km de la Mecque.Troisième lieu : Qaru al-manâzil, pour ceux qui viennent de Nagâdet au Koweït. C’est un petit mont de la val-lée de Arafa, situé à 94 km à l’Est de la Mecque.Quatrième lieu : Yalamlam, pour les pè-lerins en provenance du Yemen. C’est un petit mont situé à 54 km environ au Sud de la Mecque.Cinquième lieu : Dhat irq, pour ceux qui viennent d’Irak. Il est situé à 94 km envi-ron au Nord-Est de la Mecque.

Il s’agit de certaines limites géogra-phiques que le pèlerin ne doit pas dé-passer sans avoir préalablement formu-lé son intention. Ces lieux sont différents selon les provenances des pèlerins, et quel que soit le moyen de transport : air, mer, terre.

Pour les pèlerins qui demeurent entre ces lieux et la Mecque, ainsi que pour les habitants de la Mecque, ils procé-deront aux rites de sacralisation à partir du lieu de leur résidence, conformé-ment à la tradition prophétique rappor-tée par lbn’ Abbâs: «Ceux qui habitent en deçà de ces lieux, le feront là où ils résident. Quant aux Mecquois, ils le feront de chez eux.» Pour les pèlerins qui souhaitent accomplir le rite du pe-tit pèlerinage (Umra) tout en étant à la Mecque, ils devront rejoindre la limite de sacralisation (al-hill) située dans la région de Tan’îm où se trouve la Mos-

Le PélerinageLe Pèlerinage à la Mecque (Hajj), est obligatoire une fois dans la vie de tout musulman qui en a les moyens. Le pèleri-nage est un rassemblement de croyants, qui préfi gure celuidu jugement dernier autour de la Kaâba, considérée par l’Is-lam comme le premier sanctuaire monothéiste de l’huma-nité, puisqu’il a été édifi é par Abraham lui-même, et comme centre du monde et du cosmos. Le fi dèle s’y présente devantDieu dans l’humilité du vêtement le plus dépouillé, un simple drap blanc noué autour du corps.Le pèlerin doit tourner sept fois autour de la Kaaba en im-plorant la miséricorde de Dieu, le pardon des péchés et les bienfaits d’une vie pure. Puis quelques jours plus tard, il de-vra se tenir debout devant Dieu à quelques kilomètres de la Mecque, à Arafat, de midi au coucher du soleil. C’est le point culminant du pèlerinage, c’est une importante céré-monie où des milliers de personnes invoquent Dieu. Il est de tradition de terminer le pèlerinage par le sacrifi ce d’un mou-ton. La même fête à lieu dans tout le monde Islamique. C’est la fête du sacrifi ce du mouton (Id Al-Adhà ou Al-Id Al’kabîr),en commémoration du geste d’Abraham qui, en soumission totale à Dieu, n’hésita pas à sacrifi er son fi ls.

S i d Lib t d M h b C li

116

Page 119: Maktoub Magazine

quée de Aïcha, l’épouse du Prophète. La tradition rapporte que lorsque Aïcha voulut accomplir la Umra, le Prophète (SAWS) ordonna à son frère Abderrah-man de l’emmener à cet endroit.Arrivés à la Mecque, il est recommandé aux pèlerins d’entrer dans l’enceinte sacrée par la porte de la paix (bâb as-salâm), pour accomplir ensuite les tour-nées rituelles au nombre de sept.

Il existe trois sortes de tournées rituelles autour de la Ka’ba :Tournées rituelles de l’arrivée (tawâf al-qudûm). Elles ne constituent pas l’un des piliers du pèlerinage. Mais, en cas de négligence, le pèlerin est redevable du sacrifi ce rituel d’une bête.

Tournées rituelles accomplies à la fi n du pèlerinage, c’est-à-dire, après le jour de Arafa. Ce rite (tawâf al-ifâda), est le circuit de fi n du pèlerinage et est l’un des piliers du pèlerinage.

Tournées rituelles de l’adieu : (tawâf al-wadâ’). Ces tournées, toujours au nombre de sept, ne sont ni obligatoires ni recommandées par la tradition pro-phétique. Mais seulement juste un acte d’adieu qui marque la fi n des rites du pèlerinage et le départ du pèlerin. Quelques règles relatives aux tournées rituelles :Les sept tournées rituelles débutent à partir de la pierre noire (al-hagâr al-aswad). Il est recommandé au pèlerin de l’embrasser, ou de lui faire signe de la main. Ce signe symbolise le renouvel-lement du pacte primordial entre Dieu et l’Homme d’une part et, d’autre part, la conformité à la tradition du Prophète (SAWS). Le pèlerin accomplit les trois premières tournées à pas rapides, et les quatre autres tournées en marchant.Les conditions de validité des tournées rituelles sont les mêmes que pour la prière par rapport à l’intention et à la purifi cation, puisque la tradition pro-phétique rapporte que le « tawâf « est une prière.A la fi n des sept tournées rituelles, le pè-lerin se dirigera vers la station d’Abra-ham pour faire deux unités de prières. Cette station est le rocher sur lequel Abraham et son fi ls Ismaïl se tenaient pour élever les assises de la Maison Sa-crée (maqâm Ibrahîm). Le pèlerin se dirige ensuite vers la fontaine de Zam-Zam pour boire de cette eau bénie, et formuler vœux, demandes et prières...

LE DEUXIEME PILIER DU PELERINAGE

Le parcours entre les deux monts Safâ et Marwa. Ce rite, constituaient l’un des quatre piliers du pèlerinage, doit être accompli tout de suite après les sept tournées rituelles. L’état de pureté

n’est pas obligatoire pendant ce rite, mais seulement recommandé. Le par-cours est lui aussi de sept allers-retours commençant par le mont de Safâ et se terminant par le mont Marwa. Le Coran rapporte à ce sujet :

«As-Safâ et Al-Marwa comptent vrai-ment parmi les choses sacrées de Dieu. Celui qui accomplit le grand pè-lerinage à la Maison, ou le petit pèle-rinage, ne commet pas de péché s’il accomplit les circuits rituels ici et là. Celui qui s’en acquitte de bon gré fait bien. Dieu est reconnaissant et Il sait» Coran - II, 158. L’invocation recomman-dée au début de ce rite est la suivante : «Dieu est le plus grand. Louange à Dieu, abondance de louanges à Dieu, qu’Il soit exalté matin et soir. Il n’y a de Dieu que Lui, Seul et Unique. Il a tenu sa pro-messe, secouru son serviteur et vaincu les factions.»

Chaque parcours rituel commence par le mont d’As-Safâ, et se termine par le mont d’Al-Marwâ. La distance entre les deux monts est d’environ 420 mètres. Le pèlerin doit accomplir ses allers-retours sans discontinuité. Sur les deux couloirs entre les deux monts, deux piliers verts en guise d’indication pour les pèlerins circulant à pas rapides. Cette règle ne concerne pas les femmes.

La symbolique des allers-retours entre Safâ et Marwâ. Ce rite a pour origine le parcours de Hâgâr qui recherchant de l’eau pour son fi ls, allait et venait entre les deux monts. Soudain, l’eau com-mença à jaillir au pied d’lsmaïl. Elle n’a cessé de couler depuis... Les parcours rituels doivent être accomplis juste après les circuits autour de la Ka’ba à l’arrivée à la Mecque, ou bien, après le tawâf fi nal (tawâf al-ifada).

Ce rite symbolise la sation spirituelle de la remise confi ante (a-tawakkul) à Dieu. Le pèlerin est appelé à méditer sur l’état de Hâgâr, qui, en se remettant en toute confi ance à Dieu, savait avec certitude qu’elle allait être secourue. Ce rite ren-voie aussi à l’importance de la femme en Islam. «Le sens symbolique de la septuple course implique une certaine prédominance de l’aspect féminin du principe, qui apparaît dans la réfé-rence faite à l’histoire d’Hâgâr courant désespérément entre Safâ et Marwâ en quête d’eau pour étancher la soif de son fi ls Ismaïl.» lbn-Arabî introduit ce commentaire qu’il consacre à Safâ et Marwâ en remarquant que les femmes ont, aussi bien que les hommes, la possi-bilité d’atteindre la réalisation parfaite. Il se réfère ainsi pour illustrer son propos, à l’histoire de Hâgâr. «Cette prédomi-nance se marque enfi n, et c’est le plus important, dans la constitution même

du rite» (1).Les préparatifs du jour de la désaltération (yawm al-tarwiyya). Le 8ème jour de dhu-l-higgâ, appelé «Jour de la désaltération», les pèlerins se pré-parent à se diriger au rassemblement du mont de Arafa, pilier fondamental du pèlerinage, conformément à la pa-role du Prophète (SAWS) : «Le pèleri-nage c’est le rassemblement à Arafa». Ce jour-là, avant de se diriger vers le mont de Arafa, ceux qui accomplissent le pèlerinage doivent d’abord se diriger en état de sacralité vers Mina pour ac-complir les prières suivantes : dohr, âsr, maghreb, ichâ et la prière de l’aube (sâbh) du 9ème jour de dhu-l-higga.Pour ceux qui ont commencé leur pè-lerinage par la Umra, et qui sont reve-nus ensuite à l’état de vie normale en attendant ce jour (yawm al-tarwiyya), doivent entrer de nouveau en état de sacralité à partir du lieu de leur lieu de résidence pour se rendre également à Mina, avant de se diriger le 9ème jour de dhul-l-higga à Arafa. Le Prophète (SAWS) dit à propos de ce jour : «Il n’est meilleur jour pour Dieu que celui de Arafa où Dieu descend au plus bas du Ciel pour vanter les habitants de la Terre aux habitants du Ciel en disant : Regar-dez mes serviteurs décoiffés, couverts de poussière, venus dès le matin des chemins les plus éloignés, dans l’espoir d’obtenir ma Miséricorde alors qu’ils ne M’ont pas vu, et pour se protéger de mon châtiment alors qu ‘ils ne l’ont pas vu. Je vous prends pour témoins, mes Anges, que je leur ai pardonné»Le Prophète dit aussi (SAWS) «Lorsque le jour de Arafa arrive, quiconque subsis-tera dans son cœur l’équivalent d’un atome de foi sera pardonné. «C’est sur ce lieu béni d’Arafa que le vendredi 9 dhu-l-higga de la dixième année de l’Hégire, le Prophète (SAWS) a accompli son pèlerinage et a pro-noncé son Sermon d’adieu (khutbat aIwadâ) en demandant à son compa-gnon Rabî’a-lbn-Umayya lbn-Khalaf de transmettre ses propos (2). Le Prophète (SAWS) ordonna ensuite à Bilâl d’appe-ler à la prière à Namira (où se trouve actuellement la mosquée de Namira) aux limites de Arafa. Il y accomplit la prière du midi et celle qui la suit (âsr), en les réduisant à deux unités au lieu de quatre, et avec un seul appel à la prière (adhân) et deux formules de prépara-tion à la prière (aI-iqâma). Il remonta ensuite sur sa chamelle pour se diriger vers la qibla, et se mit à invoquer, prier, adresser des demandes et présenter des louanges à Dieu jusqu’au crépus-cule. Il dit alors «La meilleure parole que je vous ai transmise, moi et les Prophètes qui m’ont précédé, est… lâ ilâha illâ Allah … Il n’y a de divinité si ce n’est Allah. » 117

Page 120: Maktoub Magazine

AttractionsMaoghani 47

Sarco Prestations 46

DécorationAllo’cation 75

Balloon Event 69

Jardin d’Ambre 72

Jean-Paul Déco 69

Jud’Events 74

Kotel Décoration 73

Lalla Sukeyna 68

Motta Evènements 66

Poupée Décors 67

Pure Déco 70-71

CouverturesAux Tulipes 4couv

Comptoir Lafayette 1couv

Les Pyramides 2couv

LM Diamant 3couv

Dragées / Faire-PartsDragées d’Amour 58

L’Atelier du Faire-Part 59

InternetWebOriental 8-120

Location de voituresAalliance Limousine 78

Khair Prestige 77

Line Limousine 79

Raphaël Limousine 78

Mariage – BeautéCharifa Negafa 101

Chic & Mignonne 91

Comptoir Lafayette 98-99

Comptoir Lafayette 100-1couv

Dina Events 108

Empire Cérémonie 92-93

Empire Cérémonie 94-95

Esseltex 104-105

Féenitty 96-97

Fibule d’Orient 104

Harmonia 102-103

L’Oréal 111

LM Diamant 3couv

Marrakech By Night 110

Negafa de Prestige 90

Negafa Hayate 109

Reshana Henné 105

Photo – VidéoJeux d’Images 49

Agence Kofman 51

Atrappes-Prod 50

Ces Arts d’Image 50

Orchestres – DJ100% Event 41

DJ Nasser 40

Heart Live 43

Magic Oriental 43

Showlive Animation 42

Salons de réceptionAux Tulipes 4couv

Domaine Butte Ronde 13

Donia 10

Duplex 11

Espace Roosevelt 20

HR Réception 12

La Fiesta 14

Le Cargo 14

Les Pyramides 2couv

Olé Bodéga 17

Paris Est Montreuil 16

Paris Golf Country Club 22

Salle des Ventes 12

Salon Mangrove 15

Studio 26 18

Royal Garden 21

Royal Palace 19

Traiteurs1001 Saveurs 26

Alambra Traiteur 31

Bennani Traiteur 30

Kastle Traiteur 33

La Dune des Saveurs 32

Les Dunes de l’Orient 28

Ryad Fes Traiteur 29

Traiteur Sad Mahal 27

Index des prestataires

118

Page 121: Maktoub Magazine
Page 122: Maktoub Magazine
Page 123: Maktoub Magazine
Page 124: Maktoub Magazine