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Maîtrise d’ouvrage AUVERGNE REGION AUVERGNE RHONE ALPES Esplanade François Mitterrand – Lyon Opération LYCEE AGRICOLE LES SARDIERES TRAVAUX DE RENOVATION DE LA CHAUFFERIE Document CCTP – Cahier des Clauses Techniques Particulières Maîtrise d’œuvre 3 rue Zola 69120 Vaulx-en-Velin Phase Date Fichier

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M a î t r i s e d ’ o u v r a g e

AUVERGNE REGION AUVERGNE RHONE ALPESEsplanade François Mitterrand – Lyon

O p é r a ti o n

LYCEE AGRICOLE LES SARDIERES TRAVAUX DE RENOVATION DE LA CHAUFFERIE

D o c u m e n t

CCTP – Cahier des Clauses Techniques Particulières

M a î t r i s e d ’ œ u v r e

3 rue Zola69120 Vaulx-en-Velin

Phase Date FichierPRO 12/09/16 CCTP-Chaufferie Sardières – Indice 0

SOMMAIRE

I. GENERALITES. 3

1.1. DESCRIPTION DES TRAVAUX 31.2. ETENDUE DES TRAVAUX. 61.3. TRAVAUX EN PRESENCE D’AMIANTE . 71.4. RESPONSABILITES DE L'ENTREPRENEUR. 91.5. GARANTIE DE FONCTIONNEMENT ET DE FABRICATION. 91.6. DOCUMENTS A REMETTRE PAR L'ENTREPRISE RETENUE. 91.6.1. AVANT LE DÉBUT DES TRAVAUX. 91.6.2. EN FIN DE TRAVAUX. 101.7. MODE D'EVALUATION DES TRAVAUX. 111.8. REGLEMENTATION. 121.9. SPECIFICATIONS DES MARQUES ET TYPES. 131.10. FOURNITURES - ECHANTILLONS - PROTOTYPES 131.11. ESSAIS - CONTRÔLES. 141.11.1 AUTOCONTRÔLE 141.11.2 CONTRÔLES 141.12. ASSISTANCE DU MAITRE D'OEUVRE A LA RECEPTION 151.13. GARANTIE DE PARFAIT ACHEVEMENT 151.14. FORMATION – ASSISTANCE TECHNIQUE 161.15. COORDINATION DES TRAVAUX 16

II - PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES 17

2.1. PROTECTION DES OUVRAGES EXISTANTS 172.1.1. DÉLIMITATION DU CHANTIER 172.1.2. PROTECTION DES OUVRAGES ET MATÉRIELS 172.1.3. NETTOYAGE DU CHANTIER 182.2 SPECIFICATIONS DES INSTALLATIONS HYDRAULIQUES 182.2.1 – GÉNÉRATEUR DE CHALEUR 182.2.3 - DISTRIBUTION HYDRAULIQUE 192.2.4 - CALORIFUGE DES RÉSEAUX 212.2.6 – ETIQUETAGE - REPÉRAGE 232.3. PERIODE ET CONDITIONS D'INTERVENTION. 23

III. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES 23

3.1. ETUDES D’EXECUTION. 233.3. TRAVAUX PREPARATOIRES. 243.3.1. VIDANGE PARTIELLE ET PRÉPARATION TUYAUTERIES . 243.3.2. DÉPOSE ET ÉVACUATION 243.3.3. TRAVAUX DIVERS 253.3.4. TRAVAUX GAZ : 253.4. CHAUDIERE 263.5. BRULEUR GAZ 273.6. RACCORDEMENTS 273.7. REMPLISSAGE 28

CCTP – Lycée agricole Les Sardières – Bourg en Bresse – Rénovation chaufferie Page 2

I. GENERALITES.

1.1. DESCRIPTION DES TRAVAUX

Le présent CCTP a pour objet de définir les travaux de rénovation de la chaufferie du lycée agricole des Sardières , située 79 Avenue de Jasseron, 01000 Bourg-en-Bresse .

Chaufferie (située de plain-pied en façade du bâtiment 1 )

Description des installations existantes :

Production de chaleur

Trois chaudières acier :- 2 Ygnis WA de 1976 et de 523 kW de puissance unitaire - 1 Guillot LD de 2001 et de 460 kW .

En chaufferie : production ECS et distribution chauffage .

Expansion

Expansion réalisée à partir de 4 vases sous pression GITRAL MB 400

Régulation   :

Gestion technique centralisée de marque Satchwell .

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Les travaux à réaliser seront composés :

Production de chaleur

Dépose et évacuation des deux chaudières Ygnis avec leurs accessoires ( brûleurs , pompes , vannes ……)

Fourniture , pose et raccordement d’une chaudière acier triple parcours avec brûleur modulant d’une puissance unitaire de 630 kW .

Paramétrage GTC . Remplissage et reconditionnement du réseau de chauffage à la mise en route des installations Mise en place d’un filtre clarificateur sur le circuit de chauffage Purge et dégazage de l’ensemble de l’installation à la mise en route

REMARQUE IMPORTANTE : La visite des lieux est recommandée avant toute remise d'offre, notamment pour vérifier les conditions d'approche, de réalisation des prestations et de livraison du matériel, d'évacuation des déblais depuis les différents bâtiments concernés et les difficultés d'exécution.

Pour cela, l’entreprise soumissionnaire devra prendre rendez-vous avec la gestionnaire ( Mme Allombert-Blaise au 04 74 45 50 85) . RDV à confirmer par mail à l’adresse suivante : [email protected] .

L'entreprise retenue ne pourra pas invoquer au démarrage ou au cours des travaux l'ignorance des lieux.

1.2. ETENDUE DES TRAVAUX.

Les travaux comprennent :

Le démontage et l'enlèvement des matériels existants non conservés.

La fourniture, le transport, la mise en œuvre, le raccordement et le réglage de tous les appareils et matériaux nécessaires à la construction et au fonctionnement normal de l'installation, telle qu'elle est définie au programme des travaux.

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La main d'œuvre nécessaire, non seulement au réglage, mais également aux essais de l'installation, ainsi que la fourniture des appareils de mesures nécessaires aux essais. Ces appareils resteront la propriété de l'installateur.

L'énumération des travaux de fourniture compris dans le marché n'est pas limitative; elle n'est donnée que pour préciser ceux pouvant avoir une influence sur l'ensemble de l'installation.

Par la suite, l'entrepreneur ne pourra se prévaloir d'une omission dans cette énumération et devra prévoir dans son forfait l'ensemble des fournitures et la main d'œuvre nécessaire au complet achèvement des installations.

Si, avant l'exécution ou en cours de montage, des modifications d'ordre secondaire s’avéraient nécessaires, l'entreprise ne saurait demander, de ce fait, une quelconque plus-value.

Seuls, les travaux reconnus supplémentaires aux termes du cahier des charges, à savoir :

"Modification du projet par décision du Maître de l'Ouvrage" pourrait faire l'objet de demandes de sa part.

En tout état de cause, l'entrepreneur doit, sans supplément de prix, la fourniture, la pose, ainsi que tous les moyens nécessaires à la bonne exécution et à l'exploitation rationnelle des ouvrages.

En conséquence, les ouvrages qui ne seraient pas nommément précisés dans le C.C.T.P., dans le devis quantitatif ou sur les plans, mais qui seraient indispensables à la bonne exécution ou à leur exploitation rationnelle, font partie intégrante du marché de l'entrepreneur du présent lot.

1.3. TRAVAUX EN PRESENCE D’AMIANTE .

Dans le cadre du décret N° 2012-639 du 4 mai 2012 , relatif à la protection des travailleurs contre les risques d’exposition à l’amiante , la Région Auvergne Rhône Alpes a commandé un repérage avant travaux permettant d’identifier les produits et matériaux susceptibles de provoquer l’émission de fibres d’amiante .

Le rapport établi par la société LEI et joint à la présente consultation , a révélé la présence d’amiante dans les ouvrages existants .

Au vu des informations qui lui sont données , l’entreprise retenue réalisera son évaluation des risques et estimera le niveau d’empoussièrement correspondant à chacun des processus conformément au décret N° 2012-639 du 4 mai 2012 .L’entreprise retenue mettra en œuvre les techniques et modes opératoires de réduction de l’empoussièrement et les mesures nécessaires de confinement et de limitation de la diffusion des fibres d’amiante à l’extérieur de la zone des opérations . Elle mettra en œuvre également les moyens de protection collective adaptés à la nature des opérations permettant d’éviter le dispersion des fibres d’amiante en dehors de la zone de travail et d’abaisser la concentration en fibres d’amiante au niveau le plus bas possible .

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L’entreprise mettra à disposition de ses salariés les moyens de décontamination appropriés en définissant la procédure de décontamination à mettre en œuvre ainsi que les équipements de protection individuelles adapté selon les niveaux d’empoussièrement .

L’entreprise assurera le maintien en état et le renouvellement des moyens de protection collective et des équipements de protection individuelle .

L’entreprise prendra toutes mesures appropriées pour que la zone dédiée à l’opération soit signalée et inaccessible à des personnes autres que celle qui ,en raison de leur travail ou de leur fonction sont amenées à y pénétrer .

Il est demandé à l’entreprise de communiquer les certificats de formation à la prévention des risques liés à l’amiante , des personnels d’encadrement technique , d’encadrement de chantier et des salariés selon l’arrêté du 23/02/2012 .

L’entreprise fournira une attestation responsabilité civile professionnelle intégrant le risque amiante et précisant les activités couvertes et montants de garantie minimum par année d’assurance .

L’entreprise procédera aux mesures d’affichage et de balisage de la zone d’interventions , organisera le stockage et l’élimination spécifique des éventuels outillages , débris et équipements de protection pollués .

En cas de découverte de produits ou matériaux susceptibles de contenir de l’amiante , qui n’auraient pas été découverts lors du repérage avant travaux , l’entreprise stoppera immédiatement ses interventions et informera dans les plus brefs délais , le maître d’ouvrage et en particulier le responsable du Lycée , en charge du chantier .

Dans le cadre de la consultation , l’entreprise fournira au maître d’ouvrage , une note méthodologique sur la prévention du risque amiante , décrivant les processus et niveaux d’empoussièrement estimés , la formation sur les 3 niveaux ( encadrement technique , encadrement de chantier , opérateur ) , des exemples de modes opératoires déjà transmis aux services de l’inspection du travail , ainsi que les moyens de protection spécifiques que l’entreprise entend mettre en œuvre lors des interventions .

Cette note , constituant un élément indispensable à la validation de la candidature , sera contractualisée lors de l’attribution du chantier .Le titulaire du présent lot devra avoir effectué une évaluation des risques sur la base des rapports de repérage amiante avant travaux .Cette évaluation des risques devra être transcrite dans le document unique d’évaluation des risques ( DUER ) . Ce document sera remis au Maître d’Ouvrage .Les processus et niveaux d’empoussièrement attendus sont transcrits dans le DUER .En fonction des processus d’intervention et des niveaux d’empoussièrement , le titulaire du présent lot précisera le niveau d’empoussièrement dans lequel il se situe , eu égard au protocole META .

Le titulaire du présent lot détermine un programme d’empoussièrement ( stratégie , prélèvements , analyses à la charge d’un laboratoire accrédité ) afin de garantir la valeur limite d’exposition professionnelle ( VLEP) ou d’atteindre le niveau technique le plus bas possible .

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1.4. RESPONSABILITES DE L'ENTREPRENEUR.

L'entrepreneur demeure responsable des erreurs ou omissions, aussi bien du projet que de celles de son propre bureau d'études dans l'établissement des études et plans d'exécution.

L'acceptation par le Maître d'Œuvre du projet d'exécution, ainsi que de toutes les notes de calculs, dossiers, schémas, abaques s'y rapportant, ne diminue en rien cette responsabilité.

Sa responsabilité est également engagée, tant en ce qui concerne la solidité des ouvrages, les vices ou malfaçons, qu'en ce qui concerne les accidents ou dommages de toute nature qui pourraient en résulter.

Il devra, en effet, être assuré pour couvrir tous ces risques et présenter une attestation d'assurance à la demande du Maître d'Ouvrage.

Il prendra toutes dispositions pour protéger ses ouvrages contre le vol et les dégradations qui pourraient se produire pendant la durée des travaux.

L'entrepreneur garantit le Maître d'Ouvrage contre toutes les actions qui pourraient lui être intentées au sujet du matériel fourni et des procédés employés.

1.5. GARANTIE DE FONCTIONNEMENT ET DE FABRICATION.

Tous les matériels mis en œuvre, ainsi que les installations, devront être conformes aux normes, règlements et règles de l'art en vigueur ou en usage au moment de la passation du marché.

Pendant toute la période de garantie à compter de la date de réception, l'entrepreneur est tenu de remédier, à ses frais, à tous les désordres pouvant se produire, et de faire en sorte que les installations demeurent conformes à l'état où elles étaient lors de la réception ou après correction des imperfections constatées à cette réception (normes NFP 03001) sans préjudice des articles 1792 et 2270 de la loi du 4 Janvier 1978.

1.6. DOCUMENTS A REMETTRE PAR L'ENTREPRISE RETENUE.

1.6.1. Avant le début des travaux.Dans un délai de 1 semaine à compter de la date de l'ordre de service, et avant le commencement des travaux, l'entrepreneur devra fournir, dans le cadre des études d’exécution à sa charge, les documents suivants, en deux exemplaires, pour vérification et approbation :

1. La liste exhaustive des matériels à mettre en œuvre avec leurs caractéristiques techniques conformes au présent CCTP (pompes, automates, expansion, V2V, sondes de température, soupapes, thermomètres, manomètres, ventilateur extraction, etc…).

2. Notes de calculs précisant :

Les caractéristiques techniques des appareils. Le dimensionnement des installations objet du marché.

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La détermination des sections de câbles et des calibres des disjoncteurs.

3. Les schémas de principe hydrauliques.

4. Les schémas des armoires électriques et des ensembles de régulation.

5. Les plans d'exécution des différents éléments des installations à l’intérieur des bâtiments et en locaux techniques.

Ces plans devront mentionner toutes les dimensions d'encombrement des matériels, le tracé des canalisations et leur section, la position exacte des organes de coupure et autres accessoires, la position des câbles et leurs chemins de câbles et tous renseignements permettant, au montage, une réalisation conforme et sans omission ni mauvaise interprétation. Ils seront suffisamment détaillés pour permettre une parfaite compréhension.

6. Les plans de réservation et ouvrages divers de génie civil.7. L’analyse fonctionnelle des automates programmables de régulation à réaliser en concertation

avec les utilisateurs, le Maître d’ouvrage, le Maître d’œuvre et le fabricant retenu pour cette opération.

8. Les plans des massifs anti-vibratiles, si nécessaires.9. Tous détails d’installation nécessaires pour assurer la coordination inter-entreprises, si

nécessaire.10.Les renseignements nécessaires aux autres corps d’état (le cas échéant).11.Les documents nécessaires à la réalisation des dossiers administratifs.

Avant tout démarrage des travaux, l'entrepreneur devra avoir obtenu l'accord du Maître d’ouvrage, du Maître d’œuvre et de l'organisme de contrôle sur les plans d'exécution.

L'inobservation de cette clause engagerait la responsabilité de l'entreprise pour tous travaux modificatifs ou supplémentaires consécutifs à l'exécution des dispositions figurés sur des documents non approuvés.

1.6.2. En fin de travaux.

A l'achèvement des travaux, le titulaire remettra, en 1 exemplaire papier sous classeur + 3 exemplaires informatique sur CD, au titre du D.O.E.:

1. Les plans des ouvrages exécutés indiquant l'implantation réalisée des matériels, des canalisations et des gaines sur lesquels seront précisées leurs caractéristiques.

2. Une notice de fonctionnement et d'entretien des matériels installés.3. Les notices des constructeurs.4. La nomenclature des matériels installés avec la référence précise de ces derniers afin de

pouvoir assurer la maintenance au premier niveau.5. Certificat de désinfection des réseaux ECS, EF et bouclage.6. Des instructions sur la conduite de l'installation et l'entretien des appareils.7. Les analyses légionnelles à la mise en route des nouvelles 8. Tous les schémas de l’armoire modifiée.9. Le schéma de principe hydraulique du local technique

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Ce document destiné à être affiché dans la chaufferie ou la sous station devra être lisible facilement, rigide, indéchirable, lavable (sous plastique ou sous verre) et comportera toute la nomenclature des appareils installés avec leurs caractéristiques techniques précises.

1.7. MODE D'EVALUATION DES TRAVAUX.

Le prix est global et forfaitaire et comprendra :

. La reconnaissance obligatoire des lieux.

. L'établissement de toutes les études et documents d'exécution (plans et notes de calculs).

. Les appareils de levage pour mise en place des équipements.

. Les échafaudages roulants ou fixes.

. La fourniture et pose des éléments des installations qui devront être livrés en état de marche.

. Les travaux dans l'embarras.

. Les frais de main d'œuvre, déplacements, charges et heures supplémentaires le cas échéant.

. Les protections utiles pour ne pas créer de dommages à l'environnement.

. Les mesures de sécurité à prévoir pendant l'exécution des travaux.

. L'enlèvement de tous déchets, chutes ou gravois.

. Les frais de stockage du matériel, de gardiennage et de mise en place d’une baraque de chantier le cas échéant.

. Les sujétions d'exécution telles que déplacement et remise en place du mobilier ou travail dans un établissement en activité ou alimentations provisoires indispensables au maintien en services des installations.

. Les remises en état.

. Les frais de réglage, d'essais, de contrôles et de maintien en état de marche pendant la période de garantie contractuelle.

. Les assurances.

. Le bénéfice.

. Tous droits, taxes et impôts en vigueur au moment de la remise du prix et toutes autres sujétions en vue du parfait achèvement de l'ouvrage conforme aux règles de l'art.

Les quantités figurant sur la décomposition du prix global forfaitaire de consultation ne sont fournies qu’à titre indicatif, en conséquence l’entrepreneur devra en vérifier l’exactitude avant l’établissement de sa proposition.

L'entrepreneur s'engage, du seul fait de répondre à l'offre, à exécuter dans les règles de l’art une installation complète en parfait ordre de marche ; il ne pourra être réclamé de supplément ultérieurement pour tout matériel qui aurait été omis sur la décomposition du prix global et forfaitaire, mais prévu au descriptif ou sur les plans ou que la conception imposerait par elle-même.

Nota :

- Sauf indications contraires dûment précisées "hors fourniture" ou "hors mise en place", tout matériel mentionné dans le C.C.T.P. ou la décomposition du prix global est sous-entendu fourni, posé, fixé et raccordé y compris toutes sujétions.

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1.8. REGLEMENTATION.

Les travaux du présent lot seront exécutés conformes aux lois, décrets, arrêtés, circulaires, ordonnances, normes, D.T.U. et règlement des différents organismes en vigueur à la date de remise des offres. Tous les matériaux proposés doivent être agréés par le C.S.T.B.

Les installations seront conformes, pour ce qui les concerne, au C.C.T.G. applicable aux Marchés Publics (brochure N° 2015 des J.O.) pour autant que les prescriptions du C.C.T.G. ne soient pas contraires à celles du présent C.C.T.P.

Il sera particulièrement tenu compte des documents suivants :

Les Normes Françaises homologuées :

Le code de la construction. NFC 15-100 : Règles pour l’exécution et l’entretien des installations de première catégorie. NFC 12-100 : textes relatifs à la protection des travailleurs dans les établissements qui mettent

en œuvre des courants électriques. N.F.C. 71-800 et 801 : Eclairage de Sécurité. Normes NFP classes 40 à 45 et 50 à 52 Normes NFX 08.100 : teintes conventionnelles des tuyauteries Arrêté du 2 octobre 1978 rendant obligatoire la marque AEAS pour les Blocs Autonomes

d’Eclairage de Sécurité. Décret n° 88 1056 du 14 Novembre 1988 portant règlement d’administration publique pour

l’exécution des dispositions du livre II du Code du Travail, en ce qui concerne la protection des travailleurs dans les établissements qui mettent en œuvre des courants électriques.

Décret n° 88 1056 du 14 Novembre 1988 portant règlement d’administration publique pour l’exécution des dispositions du livre II du Code du Travail, en ce qui concerne la protection des travailleurs dans les établissements qui mettent en œuvre des courants électriques. Décret n° 83.783 du 2 mars 1983 relatif à l’éclairage électrique des lieux de travail. Cahier des charges DTU 60-31 à 60-33 Installations de plomberie – canalisations en PVC. Cahier des charges DTU 60-5 Installations de plomberie – canalisations en cuivre. Cahier des charges DTU 60-11 Installations de plomberie – règles de calculs. Règles UCH Règles de calcul des caractéristiques thermiques et des déperditions des bâtiments -

Règles Th K 77 et Th G 77. Règlements d'hygiène et de sécurité Arrêté du 25 juin 1980 relatif au Règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de

panique dans les établissements recevant du public. Arrêté du 31 janvier 1986 relatif au Règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de

panique dans les immeubles d’habitation.

Arrêté du 20 juin 1975 relatif à l’équipement et à l’exploitation des installations thermiques en vue de réduire la pollution atmosphérique et d’économiser l’énergie

Arrêté du 2 août 1977, modifié, et circulaire du 29 décembre 1993, relatifs aux installations de gaz et d’hydrocarbures liquéfiés.

L’arrêté du 23 juin 1978 modifié, relatif aux installations fixes de production de chaleur. Arrêté du 9 mai 1994 relatif au rendement des chaudières à eau chaude alimentées en

combustible liquide ou gazeux et à leur marquage.

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Cette liste n’est pas exhaustive et tout texte applicable devra être respecté.

Les textes législatifs, normes et règlements modificatifs ou complémentaires, publiés postérieurement à l’élaboration du présent document sont applicables.

Les conséquences financières de cette prescription seront suivant la date de parution :

a) textes parus avant la date de signature du marché :   Modifications des prestations à la charge de l’entreprise adjudicataire,

b) textes parus après la date de signature du marché :    Modifications des prestations à la charge du Maître d’Ouvrage.

1.9. SPECIFICATIONS DES MARQUES ET TYPES.

Lorsque la marque et le type des appareils seront précisés par le descriptif, l'entrepreneur pourra, s'il le désire, proposer dans son offre des matériels différents, sous les réserves suivantes :

. Devis de base chiffré avec matériel préconisé.

. Techniques et qualités équivalentes.

. Garantie identique ou supérieure.

. Représentation locale.

. Dimensions normalisées.

. Présentation des notices techniques et liste de référence du matériel prévu.

1.10. FOURNITURES - ECHANTILLONS - PROTOTYPES

Il sera fait exclusivement usage de matériels neufs de première qualité, standards et facilement remplaçables par approvisionnement local dans des délais rapides.

Les matériels feront l'objet de normes et devront être conformes à celles-ci. Si exceptionnellement il n'existait pas de marque de qualité pour un matériel proposé il pourra être demandé la garantie de la conformité aux normes et aux spécifications du marché par un procès-verbal d'essais effectué par un organisme qualifié

Tous les matériels devront avoir l'indice de protection et le degré de réaction au feu (essai au fil incandescent) requis selon l'utilisation des locaux et les risques présentés aux lieux où ils seront installés (NF C 15-100, chapitre 51, section 512 : Choix des matériels en fonction des conditions de service et des influences externes).

Dès signature du marché, l'entrepreneur sera tenu de soumettre à l'approbation du maître d'œuvre une liste complète des matériels qu'il se propose de mettre en œuvre.

Des maquettes, échantillons, prototypes ou montages témoins provisoires sur le site pourront être demandés selon les besoins par le maître d'œuvre pour permettre la vérification de certaines fournitures vis à vis :

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- de leur conformité aux termes et spécifications du marché- de leur mise en service- de leur intégration avec d'autres éléments

Des échantillons de petits matériels seront fournis par l'entreprise et entreposés dans un local du chantier, et serviront de témoins approuvés pour la réalisation des travaux.

Tout échantillon ne correspondant pas techniquement, qualitativement ou esthétiquement au matériel prévu pourra être refusé.

Aucune commande de matériel ne pourra être passée par l'entreprise, sinon à ses risques et périls, tant que l'échantillon, la maquette ou le prototype correspondant n'aura pas été agréé par le maître d'œuvre et le maître d'ouvrage.

1.11. ESSAIS - CONTRÔLES.

Les essais seront effectués en conformité avec les normes en vigueur et correspondant à chaque type d'appareil utilisé.

1.11.1 autocontrôle

L'entreprise devra procéder à ses frais et avant réception aux essais et vérifications de fonctionnement des installations conformément aux dispositions figurant dans le document technique COPREC n°1 et communiquer les procès verbaux au maître d'œuvre et à l'organisme de contrôle selon le modèle des documents COPREC n°2.

1.11.2 contrôles

Au fur et à mesure de l'avancement des travaux, à leur achèvement, et chaque fois qu'il le jugera nécessaire, le maître d'œuvre ou son représentant pourra procéder à des opérations de contrôle.

Pour ce faire, l'entrepreneur effectuera les opérations de démontage et de remontage des appareils ou parties d'installations indispensables pour effectuer ces contrôles.

Le contrôle de conformité de l'installation sera effectué par un organisme agréé auquel l'entrepreneur devra prêter assistance pendant son intervention.

Lors des essais de contrôle, l'entrepreneur devra fournir tout le matériel nécessaire, les installations provisoires éventuelles, les instruments de mesure et de contrôle, ainsi que le personnel qualifié.

Ces contrôles porteront notamment sur :

la conformité des installations :- aux normes et règlements en vigueur- aux prescriptions du présent cahier des charges.

Les essais d'étanchéité, de circulation et de dilatation à la température maximale Les essais de régulation Le contrôle des températures et de leur répartition dans les conditions normales d'utilisation

L'entreprise procédera, en particulier :

à un remplissage de l'installation avec contrôle des pressions et dégazage complet.

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au réglage des divers organes sur les circuits en eau en sous-station et vérification de l'étanchéité.

à la mise en route et au réglage de la régulation. la finition des travaux, l'esthétique, la présentation.

1.12. ASSISTANCE DU MAITRE D'OEUVRE A LA RECEPTION

Dès que les installations prévues au présent descriptif seront terminées et réglées, l'entreprise prendra rendez-vous avec le Maître d'Oeuvre afin de procéder, en sa présence, à la visite de celles-ci.

Les contrôles porteront sur :

. le nettoyage de l'ensemble des ouvrages qui devra être effectué

. l'exécution des techniques de travaux

. le respect des règles de l'Art.

. le respect des prestations énumérées dans le présent document.

Cette visite fera l'objet d'un compte-rendu au Maître d'Ouvrage signalant, en conclusion, si celui-ci peut prononcer la réception ainsi que les réserves éventuelles à lever pour obtenir la garantie de parfait achèvement à laquelle l'entrepreneur est tenu pendant un délai de un an.

Si le compte-rendu devait faire apparaître une ou plusieurs observations obligeant le Maître de l'Ouvrage à différer la réception sur avis du Maître d'Oeuvre, la ou les visites supplémentaires seraient pécuniairement à la charge de l'entreprise.

En cas de refus de paiement, les frais dus au Maître d'Oeuvre seraient réclamés au Maître de l'Ouvrage pour qu'il les retienne sur le dépôt de garantie de l'entreprise.

1.13. GARANTIE DE PARFAIT ACHEVEMENT

Pendant un an à compter de la date de réception du chantier, l’entreprise doit :

- la bonne tenue des ouvrages- assurer les réglages qui s’imposent- effectuer le remplacement du matériel défectueux ou non adapté aux besoins- les fournitures et la main d’œuvre correspondant aux interventions nommées - ci-dessus

Ces dispositions ne dispensent, en aucun cas, l’entreprise de l’assurance décennale couvrant les ouvrages exécutés.

La garantie du parfait achèvement à laquelle l'entrepreneur est tenu pendant un délai de un an à compter de la réception définitive s'étend à la réparation de tous les désordres signalés par le Maître de l'Ouvrage, soit au moyen de réserves mentionnées au procès-verbal de réception, soit par voie de notification écrite pour ceux révélés postérieurement à la réception.

Les délais nécessaires à l'exécution des travaux de réparation sont fixés d'un commun accord par le Maître de l'Ouvrage et l'entrepreneur concerné.

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En l'absence d'un tel accord ou en cas d'inexécution dans le délai fixé, les travaux peuvent, après mise en demeure restée infructueuse, être exécutés aux frais et risques de l'entrepreneur défaillant.

L'exécution des travaux exigés au titre de la garantie de parfait achèvement est constatée d'un commun accord, ou, à défaut, judiciairement.

La garantie ne s'étend pas aux travaux nécessaires pour remédier aux effets de l'usure normale ou de l'usage.

1.14. FORMATION – ASSISTANCE TECHNIQUE

L'entreprise devra assurer, après la réception, la participation d'un technicien qualifié afin d'informer le personnel chargé de l'exploitation sur le fonctionnement des équipements installés.

Les documents remis (DOE) seront commentés et illustrés par des exercices pratiques qui comporteront notamment :

- les manœuvres des appareillages et conduites des installations- les mises en garde vis à vis des précautions particulières- les opérations courantes d'entretien- des simulations de cas, analyse d'incidents, causes probables et remèdes.

L'entreprise du présent lot aura, en outre, à assurer (le cas échéant) les missions suivantes :- collecte et coordination des besoins en puissance de tous les corps d'état- mise sous tension provisoire des installations tous corps d'état pour essais avant

réception. Durant cette période et jusqu'à la réception, l'entreprise assurera la conduite et l'entretien des installations électriques; en particulier elle devra désigner un responsable de consignation qui sera chargé de mettre en et hors tension les différentes installations et de s'assurer que toutes les conditions de sécurité sont assurées.

- Coordination des essais de fonctionnement, des reports d'information et de télécommandes.

1.15. COORDINATION DES TRAVAUX

L'entrepreneur désignera un responsable de l'affaire qui sera l'unique interlocuteur face au Maître d’Ouvrage et au Maître d’Oeuvre. Cette personne devra posséder les compétences et le pouvoir requis pour répondre à toutes les questions techniques et financières concernant les installations pendant la durée totale des études, travaux, essais, réception et la période de garantie.

Le responsable de l’affaire, représentant de l’entrepreneur, sera tenu d’assister à toutes les réunions de coordination, de chantier, ainsi que de synthèse.

Aussitôt l’entreprise désignée, et en tout cas, dans des délais compatibles avec le planning général des travaux, le titulaire du présent lot devra fournir au Maître d’Oeuvre tous les éléments susceptibles de concerner les autres corps d’état, afin de permettre au Maître d’Oeuvre d’assurer la coordination de chantier et d’établir le planning des interventions des différents lots concernés.

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Le titulaire du présent lot sera solidaire des entreprises travaillant à la construction du projet, en conséquence de quoi il lui appartiendra de fournir aux autres corps d’état tous les éléments dont ils auraient besoin pour effectuer leurs travaux.

II - PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES

2.1. PROTECTION DES OUVRAGES EXISTANTS

2.1.1. Délimitation du chantier

Dix jours avant le démarrage des travaux, l'entreprise adjudicataire devra remettre au Maître d'Œuvre, un plan coté de ses installations de chantier, comprenant :

- Les équipements réglementaires nécessaires à son personnel.

- Les zones de stockage et leurs protections contre les intempéries, ainsi que la fréquence, le tonnage et la manutention nécessaire aux opérations de livraison.

Ces zones seront sous l'entière responsabilité de l'entreprise et devront être entretenues de façon permanente. En fin de chantier, une remise en état générale de la zone est à prévoir à la charge du présent lot.

Il sera tenu compte de l’occupation du site et toute intervention de l’entreprise devra se faire en toute sécurité pour les élèves et enseignants . Avant démarrage des travaux , une réunion préparatoire sera organisée avec la direction du lycée .

2.1.2. Protection des ouvrages et matériels

Etat des lieux avant travaux.

Avant tout commencement d'études d’exécution et de travaux, l'entrepreneur devra prendre connaissance des lieux, notamment :

- des conditions d'accès des matériaux ou matériels- de la nature des travaux à exécuter et de leurs difficultés ou particularités propres.

L'entrepreneur rendra les lieux dans l'état où ils se trouvent au moment du début de ses travaux.

Moyens mis en œuvre pour la protection du matériel et des installations existantes

Les travaux seront à exécuter dans des locaux techniques comportant des équipements et matériels en exploitation.

De ce fait, l'entreprise devra toutes les protections nécessaires, et notamment :

- la protection contre la poussière.- la protection contre les intempéries.- ainsi que toutes les protections et sécurités nécessaires à la préservation des personnes restant dans les bâtiments.

Tous les approvisionnements de matériaux se feront depuis l'extérieur du bâtiment.

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L'accès du personnel intervenant dans les locaux se fera exclusivement par des itinéraires indiqués par le Maître d'Ouvrage.

2.1.3. Nettoyage du chantier

L'entreprise adjudicataire du présent lot sera l'interlocuteur principal concernant le nettoyage général du chantier et de ses principales circulations en cours de travaux et ce sur simple demande du Maître d’ouvrage ou du Maître d’œuvre.

Les Maîtres d'Ouvrage et d'Œuvre jugeront de la qualité et de la périodicité du nettoyage et auront toute faculté après avertissement pour faire intervenir une entreprise extérieure .

Jugement portant, en cours de travaux, sur la fermeture ou neutralisation des locaux rénovés et la non propagation de la poussière dans les locaux voisins et à l'intérieur du matériel évoqués au § 2.1.2 ci avant.

En fin de chantier, l’entrepreneur du présent lot aura à sa charge le nettoyage final du chantier et la remise en état des abords.

2.2 SPECIFICATIONS DES INSTALLATIONS HYDRAULIQUES

2.2.1 – Générateur de chaleur

La production de chaleur sera assurée par une chaudière acier à triple parcours de fumées, à équiper d’un brûleur à air soufflé gaz. Le corps de chaudière sera isolé par 100 mm de fibre de verre et les ponts thermiques seront traités. Les façades avant et arrière, la boîte à fumées seront isolées. La disposition symétrique des tubes autour du foyer assurera une répartition homogène des fumées, de faibles contraintes thermiques et permettra un taux de modulation très bas, jusqu’à 19% au gaz naturel et 42% au fioul domestique.

La chaudière sera basse température selon la directive 92/42/CEE.Le rendement utile sera supérieur à 91% sur PCI à 100% de la charge et atteindra 96% sur PCI pour la charge minimale.

La construction de la chaudière assurera des températures d’eau homogènes, une circulation naturelle de l’eau et permettra un fonctionnement à débit variable.La chaudière sera dotée d’un toit rigide (chemin de marche).

La pression de service sera de 6 bar.La garantie sera de trois ans sur la chaudronnerie et de deux ans sur les équipements électriques.

Caractéristiques standards La température d’entrée d’eau sera maintenue au-dessus de 60°C au gaz La température des fumées à la buse de la chaudière sera maintenue au-dessus de 95°C au

gaz.

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Détail de la fourniture Plaque de façade brûleur percée à la demande. Fibre réfractaire bio pour isolation brûleur Carénage livré séparément Contre brides départ et retour avec joints et boulons Brosse de nettoyage Vidange avec robinet à boisseau Deux anneaux de levage

La mise en service, les réglages et les essais des chaudières seront également et obligatoirement réalisés par les services techniques du fabricant et sous la responsabilité et à la charge de l’entrepreneur du présent lot.

De même, la formation du personnel de la société d’exploitation pour l’utilisation de la chaudièresera également et obligatoirement réalisée par les services techniques du fabricant et sous la responsabilité et à la charge de l’entrepreneur du présent lot. Cette formation se fera lors de la mise en service.

2.2.3 - Distribution hydraulique

Les tuyauteries seront en acier (tarif 1 jusqu'au diamètre 48,3/3,25 en tarif 10 au dessus). Le diamètre minimum utilisé sera de 21,3 mm extérieur. (DN 20)Les pertes de charge et vitesse ne dépasseront pas les valeurs suivantes :

Débit en m3/h Perte de charge mm CE/ml

V m/s

5 20 0,920 15 1,180 20 1,5

100 15 1,7

Les règles de calcul des dilatations sont celles correspondant aux augmentations de longueurs des tuyauteries par une variation de température de 10° C à la température nominale. Dès que la dilatation entraîne une déformation linéaire supérieure à 2 cm entre deux points fixes ou point d'emplacement de piquages, une disposition de compensation doit être installée et déterminée en fonction de cette dilatation.

Les canalisations si elles sont non accessibles ne comporteront aucun piquage ni assemblage mécanique. Tous les raccords seront soudés et éprouvés avant l'enrobage.De plus, la traversée d'une paroi (plancher, mur ou cloison) sera toujours rectiligne. L'enrobage dans le béton des tuyauteries acier n'est admis que sous respect du DTU 65.6.Il y aura pour chaque traversée une protection par des coquilles en matériaux résilients, dont le montage sous fourreau permettra de ne laisser aucun vide. Au passage des cloisons coupe-feu, le bourrage sera réalisé de façon à conserver les qualités des murs.Les fourreaux dépasseront de chaque côté de la maçonnerie.Les rebouchages seront effectués avec des matériaux de même nature que les parois traversées.

Les assemblages seront réalisés par soudages oxyacétyléniques ou à l'arc avec soin (préparation des bords et pénétration de la soudure sans réduction de la section de passage) par vissage (filetages normalisés NF 3 0 3005 sur des longueurs suffisantes, raccords en acier norme NFA 49100 ou fonte malléable

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NFE 29801, complément d'étanchéité avec pâtes à joints avec ou sans filasse ou ruban spéciaux) par brides normalisées NF, par raccords dit "trois pièces" ou union. Lorsqu'un assemblage est de conception telle qu'il provoque une discontinuité électrique la continuité doit être rétablie.

Toute colonne montante aura au point bas 2 robinets de vidange et au point haut 2 bouteilles de purge, une sur l'aller, une sur le retour.

Tous les réseaux comporteront à chaque dérivation un organe de réglage. Le dossier de calcul remis au Maître d’œuvre et portera les caractéristiques des réglages (débit, hauteur manométrique). Chaque fois qu'il sera nécessaire on placera 2 vannes de barrage, en particulier à l'entrée de chaque bâtiment.

Les changements de section sont réalisés par des cônes de réduction conformes à la norme NFA 49191. Les changements de direction sont réalisés soit par des coudes du diamètre de la tuyauterie et conformes à la norme NFA  49180, NFA 49181, NFA 49182, NFA 49183, soit par du façonnage (cintrage à froid sur machine à cintrer normalisée ou à chaud pour les diamètres inférieurs à 60 mm).

Toutes les canalisations ont des supports capables de soutenir les tuyauteries en charge, sans prendre appui sur un appareil ou d'autres canalisations. La fixation des tubes acier sera assurée par des supports chevillés dans le gros œuvre.

Ces supports doivent permettre la libre dilatation des canalisations sans émission de bruit et leur démontage.

Leur espacement est fixé par ces règles :

- diamètre extérieur inférieur à 50 mm : 2.5 m- de diamètre 50 mm extérieur à diamètre 110 mm : 3 m- de diamètre 110 mm extérieur à diamètre 200 mm : 4 m- au dessus diamètre 200 mm extérieur : 4 m

Les supports comporteront une pièce antivibratoire, s'il y a des risques de transmission du bruit des pompes. Ils seront de types préfabriqués, démontables avec un collier de serrage pour chaque tuyauterie permettant la dilatation avec incorporation de manchons en caoutchouc type MUPRO.

Les canalisations horizontales auront une pente ascendante vers les points de purge de 5 mm./ml.

Toutes les tuyauteries seront recouvertes d'un apprêt antirouille de 2 couches.

Le tracé permettra la dilatation des tubes et des corps de chauffe sans recours à des compensateurs de dilatation.

Des points fixes permettant de répartir les allongements seront éventuellement créés au moyen de massifs en béton

2.2.4 - Calorifuge des réseaux

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Réseaux eau chaude primaire, Chauffage, ECS et bouclage

Les tuyauteries modifiées ou mise en œuvre seront toutes isolées par des coquilles de laine de verre recouvertes d'un revêtement d'un revêtement en PVC de qualité de résistance au feu M1 et arrêté par un manchon collé pour les autres secteurs.Les coquilles auront 30 mm d'épaisseur jusqu'au diamètre DN65 compris et 40 mm au-dessus.L'ensemble des tuyauteries, vannes, organes de réglage sera recouvert d'un apprêt antirouille de 2 couches avant de procéder à l'isolation des tuyauteries.Les coudes et tés seront calorifugés de même façon que les longueurs décrites.

2.2.5 – Robinetterie et accessoires

L’ensemble du matériel à mettre en place pour l’eau chaude sanitaire et eau froide sanitaire sera de type ACS exclusivement.

Vannes sur tuyauteries : diamètre inférieur à DN50. Ces vannes seront à boisseau sphérique ¼ de tour PN 10, le joint résistant à la température de fonctionnement de 110° C en usage continu (avec manœuvre rallongée pour calorifugeage dans le cas des réseaux d’eau glacée). Vannes à filetage montées avec un raccord union inclus dans le prix. Dans le cadre de rénovation la reprise de tuyauterie nécessaire est incluse dans le prix.

Organes de réglage / barrage sur tuyauteries : diamètre inférieur à DN50. Ces ensembles seront à double réglage, étanche à la fermeture, en matériau résistant à la corrosion et avec prise de pression amont aval. Le joint résistera à la température de fonctionnement de 110° C en usage continu. Vannes à filetage montées avec un raccord union inclus dans le prix. PN 10. Dans le cadre de rénovation la reprise de tuyauterie nécessaire est incluse dans le prix.

Vannes sur tuyauteries : Diamètre supérieur à DN 50 : vanne papillon ¼ de tour à joint élastomère résistant à la température de 110°C de façon continue. Vannes PN 10 montage entre brides et oreilles taraudées (et manœuvre rallongée pour calorifugeage dans le cas des réseaux d’eau glacée).Dans le cadre de rénovation la reprise de tuyauterie nécessaire est incluse dans le prix.

Organes de réglage / barrage sur tuyauteries : diamètre supérieur à DN 50. Ces ensembles seront à double réglage, étanche à la fermeture, en matériau résistant à la corrosion et avec prise de pression amont aval. Le joint résistera à la température de fonctionnement de 110°C en usage continu. Vannes à brides PN 10 avec contre brides.Dans le cadre de rénovation la reprise de tuyauterie nécessaire est incluse dans le prix.

Vannes de vidange : à chaque endroit mentionné sur les plans ou au CCTP, il sera placé une vanne pour vidanger les circuits. Cette vanne sera à boisseau sphérique DN 40 avec un bouchon vissé muni d'un joint. PN 10.

Filtres : à tamis démontables et à brides. Grosseur du filtre maille de 0,3 mm. Les filtres à brides seront équipés de tuyauterie de chasse commandée par un robinet 1/4 de tour. PN 10.

Purgeurs : automatiques sur les diamètres inférieurs à DN32 en point haut. Pour les diamètres supérieurs, bouteilles de dégazage et de purge avec commande manuelle par vanne à boisseau sphérique DN 15 renvoyée à hauteur d'homme. Le diamètre de la bouteille de purge sera de 2 à 3 fois le diamètre de la conduite en largeur et deux fois le diamètre en hauteur.

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Thermomètre : à alcool et doigt de gant sur l'aller et le retour. Thermomètre de précision ou à cadran. Sur les petits diamètres, ils seront montés sur une bouteille.

Manomètre : à cadran 0/10 bar avec mise à zéro.

Soupapes : tarées et plombées se déversant dans un entonnoir avec levier de manœuvre permettant de vérifier leur bon fonctionnement. Un certificat de tarage sera délivré par chaque soupape mise en place.

Bouteilles de purge: de 2 à 3 fois le diamètre en largeur, 2 fois le diamètre en hauteur pour les diamètres supérieurs à 100 mm. Sinon h = 200 mm. Robinet 1/4 de tour à boisseau sphérique DN 15 en partie haute s'il est accessible, sinon renvoi de ce robinet à hauteur d'homme.Pot de décantation : de dimension identique à une bouteille de purge. Le pot aura un robinet 1/4 de tour à boisseau sphérique à la vidange.

Organes de réglage : ils seront à réglage progressif, fin. S'ils sont étanches à la fermeture et au réglage à butée, ils pourront faire office de vanne de barrage. Ils auront chacun une prise de pression amont aval et une vidange. Si les organes de réglages sont filetés, ils comporteront dans le prix un raccord union de démontage.

Compteurs de fluide liquide au litre (FOD ou eau) : Ils seront adaptés au fluide mesuré. Leur précision sera de 5% au maximum.

Pompes / circulateurs : Elles seront du type circulateur avec un rotor à moteur noyé et à brides pour les débits inférieurs à 20 m3/h , à garnitures mécaniques et à brides pour les débits supérieurs.La vitesse des pompes n'excédera pas 2900 tours/mn, sauf spécifications contraires stipulées aux prescriptions particulières du présent CCTP.

Elles pourront être jumelées avec un corps en fonte et clapet d'inversion incorporé à fonctionnement silencieux. Le débit pourra être ajustable par variateur (selon prescriptions particulières). Celui-ci sera soit hydraulique, soit électrique par ajustement de la vitesse de rotation du moteur. Un purgeur à molette sera monté sur chaque pompe.Le moteur et les paliers résisteront à haute température pour la pompe primaire (130°C), en usage continu, et à 110°C en usage continu pour les autres.

Les pompes seront équipées de vannes d'isolement en amont et en aval ainsi que d'un manomètre de contrôle de la pression différentiel.Commande sur tableau électrique avec voyants "Marche" et "Défaut" et repérage par étiquettes gravées fixées sur la porte de l'armoire.Commutateur à deux positions : Marche - Arrêt ou trois positions Marche - Arrêt - Auto selon Prescriptions Particulières.Protection par disjoncteur Moteur.

Pressostat manque d'eau : Cet appareil sera monté en sécurité sur le circuit retour de l'installation. Il sera à réarmement manuel et aura un réglage de la pression de déclenchement. Son déclenchement enverra le signal électrique de défaut sur un contacteur inverseur.

2.2.6 – Etiquetage - repérage

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L'ensemble des appareils (pompes, chaudières, ballon, etc...) sera étiqueté par des étiquettes noires écrites en jaune et fixées sur les appareils par des parties métalliques soudées.L'ensemble des circuits sera repéré de la même façon avec l'aller et le retour différencié suivant les conditions normalisées.L'ensemble de l'étiquetage sera en concordance avec le schéma de principe et proposé à l'approbation du Maître d’œuvre avant réalisation.

Fourniture et mise en place d’un schéma de principe chaufferie hydraulique couleur avec encadrement de format 500 x 400 mm minimum.

2.2.7 - Marques préconisées

Chaudière : ALTANTIC GUILLOT ou équivalent . Brûleur : CUENOD ou équivalent Pompes : SALMSON ou équivalent.Organes de réglage : LRI Stabiflo ou équivalent.Clarificateur : Temiq Filtre HM ou équivalent .

2.3. PERIODE ET CONDITIONS D'INTERVENTION.

Les travaux se dérouleront en période de chauffage avec fonctionnement de la chaudière Guillot LD . Les coupures seront planifiées avec le lycée .

En raison de la présence d’un internat , le chauffage et la production ECS devront être remis en service en fin de journée .

III. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES

3.1. ETUDES D’EXECUTION.

Toutes les études d’exécution seront à la charge de l’adjudicataire du présent lot et comprendront l’ensemble des calculs de dimensionnement de tous les équipements, les plans d’exécution des ouvrages, le schéma hydraulique de la nouvelle installation, le schéma électrique de l’armoire existante modifiée, le planning d’exécution et tout autre document indispensable à la bonne réalisation et à la bonne compréhension des installations à mettre en œuvre.

Tous ces documents (selon détail spécifié au § 1.5.1) devront être remis en 1 exemplaire à CATIMM avant le démarrage effectif du chantier (ou en phase de préparation du chantier) pour VISA avant exécution.

Au terme des travaux, l’entrepreneur du présent lot aura à sa charge la réalisation du schéma de principe hydraulique de la chaufferie (y compris la représentation des installations conservées) avec indication exhaustive de tous les équipements. Ce schéma sera restitué au DOE sous format informatique (pdf et dwg) et sera affiché en chaufferie EN COULEUR sur support plastique indélébile à la charge du présent lot.

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3.3. TRAVAUX PREPARATOIRES.

3.3.1. Vidange partielle et préparation tuyauteries .

Avant toute intervention , une analyse d’eau complète du réseau sera réalisée .

Une vidange partielle de l’installation sera réalisée afin de permettre la réalisation des piquages des nouveaux équipements et une remise en service de la chaudière Guillot LD .

Sectionnement de la tuyauterie verticale Départ chaud.1 avec bouchonnage . Conservation

boucle de Tickelman avec support .Dépose tuyauterie retour chaud 1 avec

bouchonnage au niveau du raccordement de la chaud. 2 . Prolongation tuyauterie expansion .

Pose de V2V avec tampon pour nouvelle chaud.2

Isolement des circuitsSur tuyauterie retour vers chaudières , piquages en DN 50/60 avec

V2V pour raccordement filtre magnétique .Sur tuyauterie départ , piquages en DN 33/42 avec V2V pour

raccordement pot d’introduction .

Remise en eau avec purges .

3.3.2. Dépose et évacuation

Il procédera ensuite à la dépose et évacuation en décharge publique des équipements non réutilisés dont le détail est donné au DPGF. D’une manière générale, les équipements à évacuer en décharge sont :

Les deux chaudières acier Ygnis de 523 kW de puissance unitaire et leurs accessoires . Les deux brûleurs Cuenod ,

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Les deux pompes de charge avec vannes d’isolement Les raccordements hydrauliques , électriques Les conduits de fumées .

Ces travaux de dépose seront réalisés en conformité avec la réglementation Amiante ( Diagnostic joint au DCE )

L’entrepreneur du présent lot devra prévoir la mise en décharge sélective des équipements et matériaux déposés.

La nomenclature et repérage des appareils à conserver se fera lors de la 1ère réunion de chantier et sera consigné au compte rendu.

3.3.3. Travaux divers

Délimitation du chantier

L’entrepreneur du présent lot aura à sa charge la mise en œuvre et le maintien en bon état de barrières permettant de délimiter une zone de sécurité sur le passage public autour de l’accès de la chaufferie durant toute la période de dépose et d’approvisionnement des nouveaux matériels et matériaux.

Signalétique des équipements 

L’entrepreneur du présent lot aura à sa charge la fourniture et pose d’étiquettes de repérage des équipements en chaufferie. Ces étiquettes seront rigides, dimensions 10x10 cm, réalisées par des plaques gravées en dilophane, lettrage blanc sur fond rouge et fixées mécaniquement ou collées sur les équipements concernés. Les étiquettes à prévoir seront les suivantes :

3.3.4. Travaux gaz :

Les travaux à prévoir par l’entrepreneur du présent lot concernent : - Alimentation de la nouvelle chaudière depuis les canalisations existantes en DN 26/34 .- Une vanne de barrage agrée gaz en DN 26/34 pour la nouvelle chaudière - Un certificat de conformité gaz modèle 3 (exclu l’attestation entreprise agrée)

Les raccordements en gaz seront réalisés en tube acier tarif 10 conforme aux Normes NF A 49-111, 112, 115, 141, 142, 145.

Les canalisations mise en œuvre en chaufferie seront conformes aux DTU 65-4 et 61-1.

1. Equipement réglementaireEtiquettes réglementaires GAZ gravées en blanc sur fond rouge comprenant fourniture et pose.

Textes des étiquettes :• PORTE ACCES CHAUFFERIE GAZ• POSITIONNEMENT DU POSTE GAZ .• VANNE DE COUPURE POSTE GAZ .• VANNE GAZ BRULEUR

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2. Divers

Avant travaux sur les canalisations de gaz, l’entrepreneur du présent lot aura à sa charge la coupure de l’alimentation générale de gaz au niveau du poste de détente / comptage et le dégazage du réseau à l’azote.Chaque tuyauterie d’alimentation des brûleurs sera équipée des dispositifs conformes aux spécifications A.T.G. C 30-2.Les alimentations en gaz seront effectuées de telle sorte qu’elles permettent le démontage complet d’un brûleur sans l’arrêt de l’autre (dans le cas de deux ou plusieurs brûleurs).Toutes les canalisations gaz en chaufferie (existantes et neuves) seront revêtues de deux couches de peinture antirouille et une couche de peinture de finition à la teinte conventionnelle (jaune). Au préalable, l’entrepreneur du présent lot devra réaliser la préparation des canalisations existantes conservées (dégraissage et décapage).L’entrepreneur du présent lot fournira un certificat de conformité gaz suite aux travaux réalisés. Ce certificat sera joint au DOE.

3.4. CHAUDIERE

La production de chaleur sera assurée par une chaudière acier triple parcours , de marque GUILLOT ATLANTIC et de type LR 23 ou équivalent

Puissance unitaire 630 kW Rendement utile jusqu’à 95 % sur PCI selon taux de charge Corps de chauffe acir monobloc avec isolation de 100 mm La pression de service sera de 6 bars.

La chaudière sera livrée montée, câblée et testée en usine (certifiée ISO 9001 2000), prête à fonctionner.La mise en route de la chaudière sera effectuée par le fabricant.

Caractéristiques techniques de la chaudière :Puissance thermique nominale : 630 KWDimensions Longueur x largeur  : 2 240 X 1 180 mm Hauteur  : 1 370 mmPoids à vide : 1 523 kgContenance en eau : 650 lPression de service admissible : 6 BarDiamètre des fumées : 250 mmDiamètre raccordement hydraulique : DN 100Pression gaz : 300 mbars

En complément, l’entrepreneur du présent lot aura à sa charge , la fourniture, pose et raccordement des équipements suivants :

Un thermomètre de fumée à incorporer au tableau Deux soupapes de sécurité PNEUMATEX SV 68M ou équivalent DN40 (échappements DN50

ramenés au sol par canalisation DN50) et tarées à 4 bars. Le débit unitaire de chaque soupape sera égal à la puissance utile de la chaudière.

D’un collecteur de soupapes DN 50 Manomètre sur le collecteur des soupapes Vanne de vidange 1/4 tour à boisseau sphérique DN 25 Deux thermomètres indicateurs à doigt de gant (départ et retour)

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La chaudière reposera sur le socle maçonné existant.

Raccordement au conduit de cheminée par conduit inox simple paroi DN 250

Mise en service constructeur avec PV .

3.5. BRULEUR GAZ

Il sera prévu la fourniture, pose, raccordement et mise en service d’un brûleur à air soufflé (bas Nox ) , Marque CUENOD , type NC 95 GX507/8A d311-3/4’’- Rp1’’ T1 ou équivalent ,pression 300 mbars, avec modulation de puissance en fonction de la demande , conforme aux spécifications ATG C 30-2 et équipé :

d’une rampe gaz complète avec filtre, robinet et sonde de température d’un manager de combustion numérique permettant le réglage et le contrôle permanent de

fonctionnement et défaut du brûleur grâce à un afficheur digital avec modes information Auto optimiseur pour fonctionnement modulant

Les performances du brûleur seront telles que le CO2 sera constant à 10 % sur toute la plage de modulation.

La mise à feu du brûleur sera asservie à l’enclenchement du contrôleur de débit .

La mise en service avec PV sera faite par le constructeur .

3.6. RACCORDEMENTS

Raccordement hydraulique de la chaudière

Toutes les canalisations en tube fer noir , seront revêtues de deux couches de peinture antirouille .

Les prestations à la charge du présent lot sont les suivantes et seront prévues conformément au schéma de principe joint au présent CCTP :

Fourniture, pose et raccordement de canalisations tube fer noir DN100 , pour raccordement de la nouvelle chaudière  :

2 vannes BS DN 100 sur départ et retour 1 vanne BS DN 100 motorisée sur retour . Pompe de charge à vitesse variable Salmson avec kit de raccordement . Piquages pour sondes , thermomètres , aquastats

La pompe de charge sera dimensionnée en fonction des caractéristiques hydrauliques de la chaudière :

Pertes de charge Delta T 10 : 59 mbars Perte de charge Delta T 20 : 15 mbars Débit maximum : 36 ,1 m3/h

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Pot d’introduction et filtration

Comme indiqué au § 3.3.1 , sur le départ primaire avant collecteur horizontal , sera installé un pot d’introduction de produits de traitement d’eau avec vannes d’isolement . Ce pot sera positionné à une hauteur adéquate pour l’introduction des produits de traitement .

Filtre désemboueur de marque Temiq , type HM 50 installé sur retour général , y compris : Pompe de circulation 14 m3/h Vannes d’isolement DN 50/60 Vanne de vidange DN 33/42 avec évacuation jusqu’au siphon de sol avec protection Manomètre pour contrôle de la pression différentielle du filtre avec vannes d'isolement 1/4 de

tour à boisseau DN15.

Vase d’expansion : A raccorder sur primaire avec vanne d’isolement ( sans volant ) .

Toutes les canalisations mises en œuvre par le présent lot , seront calorifugées par des coquilles de laine de roche, épaisseur 30 mm avec revêtement PVC .

Toutes les canalisations seront repérées par anneaux et flèches de couleur avec également indication de la dénomination du circuit considéré.

Raccordements électriques  :

Les armoires électriques seront conservées et adaptées aux nouveaux équipements .

Les alimentations électriques des équipements non réutilisés ( Ex : brûleur , pompe de charge , V2V motorisée …..) seront évacuées .

Les raccordements des nouveaux équipements seront intégrés dans armoires existantes .

Les schémas électriques seront remis à jour et seront à intégrer au DOE .

Prise en compte des nouveaux équipements ( pompe de charge , brûleur modulant , pompe de dérivation filtre magnétique )

Paramétrage GTC ( 2 chaudières au lieu de 3 , cascade de chaudière …) . Une formation des utilisateurs sera prévue à la mise en service . Un notice d’information sur les paramètres et procédures de réglage sera remise dans le DOE .

3.7. REMPLISSAGE

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Depuis la canalisation d’alimentation eau froide en chaufferie, l’entrepreneur du présent lot aura à sa charge la fourniture, pose et raccordement des équipements suivants :

Alimentation circuit chauffage :

DN 20- 1 vanne d'isolement à boisseau sphérique DN20- 1 compteur émetteur à bi-impulsion à cadran sec en DN20

Conditionnement du réseau de chauffage :

Conditionnement de l’eau du réseau de chauffage par adjonction de produits de traitement inhibiteur de corrosion et filmogène, antitartre, anticorrosion et anti-oxygène, après remplissage à l’eau clair. Le conditionnement de l’eau du réseau sera réalisé en fonction de mesures de la qualité de l’eau (TH-PH-TA-TAC-FER) lors du remplissage . En fonction des résultats d’analyse, le conditionnement sera réajusté par l’entrepreneur du présent lot. Produits HVAC 3000 ou équivalent .

A la réception des travaux, il sera remis dans les DOE les résultats d’analyse d’eau de l’installation ( avant et après travaux )

QUALITE DU FLUIDE CALOPORTEUR : Le taux M.E.S doit être inférieur à 50ppm. pH compris entre 5,5 et 9,5. TH inférieur à 10 Garanties de libre circulation des colonnes

La purge de tous les circuits est à la charge du présent lot et sera effectuée soigneusement lors de la mise en eau finale de l'installation et ce jusqu’à la disparition totale de l’air dans les réseaux. En aucun cas elle sera réalisée par l’exploitant en place.

BET CATIMM le 12/09/16

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