28
Revue de presse Mobile: 0770 88 90 80 Lotissement Sylvain Fourastier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz. Mardi 11 avril 2018

Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

Revue de presse

Mobile: 0770 88 90 80

Lotissement Sylvain Fourastier

N°08 El Mouradia, Alger

Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48

67 56

[email protected]

www.fce.dz.

Mardi 11 avril 2018

Page 2: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

2

SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3

Le Gouvernement a approuvé le projet du Complexe de valorisation énergétique des

déchets du Grand Alger (APS) ................................................................................... 3 ELLE EST ORGANISEE PAR LE FCE ET L'ASSOCIATON AMITIE FRANCO-

ALGERIENNE : Une semaine santé gratuite du 8 au 14 avril à Tizi Ouzou

(L’Expression) ............................................................................................................ 4 La règle 51/49 permet aux étrangers de gagner sans apporter le moindre sou"

(Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) ......................................................................... 5 Classement risques pays de non-paiement des créances commerciales : Euler

Hermes dégrade la note de l’Algérie (El Watan) ........................................................ 6 Saïd Djellab, ministre du Commerce, à l’APN : «Nous allons prendre en charge le

dossier de l’automobile» (El Watan) .......................................................................... 7 Smail Lalmas : « On parle de l’export depuis 30 ans, alors qu’on exporte que 2 à 2,5

milliards de dollars hors hydrocarbure » (Algérie Eco) .............................................. 8

«Jeune Algérie», une nouvelle association pour réunir les jeunes investisseurs

algériens dans le monde (Algérie Eco) ....................................................................... 9

Sihem Heraoua, Directrice des études à l’ANDI : «L’investissement est encouragé

de manière considérable par l’Etat algérien» (Algérie Eco) ..................................... 10

Tabac: élargissement du partenariat entre le groupe public Madar et une société

algéro-émiratie (APS) ............................................................................................... 12 Complexe d’El Hadjar: partenariat avec un groupe émirati et rééchelonnement de la

dette (APS) ................................................................................................................ 13

"Djazagro": près de 700 exposants prennent part à la 16è édition (APS) ................. 14 Dattes et huiles algériennes : Produits très appréciés par les Polonais (El Moudjahid)

................................................................................................................................... 16

Les producteurs étrangers d’arômes vendent sans investir (Sud Horizons.com) ..... 17 Adrar: encourager l’investissement dans les grandes surfaces agricoles (APS) ....... 18

LE MARCHÉ PÉTROLIER REDOUTE UN CONFLIT AU MOYEN-ORIENT :

Les bruits de bottes dopent le baril (L’Expression) .................................................. 19 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 21

Réunion des ministres arabes des finances en Jordanie : L’importance de la stabilité

économique pour le développement (El Moudjahid) ................................................ 21 IMPACT DES CATASTROPHES NATURELLES SUR L'ÉCONOMIE : 2017 a

été l'année la plus coûteuse pour les assureurs (Liberté) .......................................... 21 Commerce ............................................................................................................................................................ 22

Baisse de l'activité commerciale au 4ème trimestre 2017 (ONS) (APS) .................. 22 Coopération ......................................................................................................................................................... 23

Session ordinaire du conseil d'administration de l’Union panafricaine des postes :

Harmonisation des politiques et régulations en Afrique (El Moudjahid) ................. 23 Développement des relations algéro-japonaises : L’ambassadeur du Japon dévoile

son plan d’action (Reporters) .................................................................................... 26 Veille ..................................................................................................................................................................... 27

BAD: lancement d'une consultation sur l'avenir du transport aérien en

Afrique (APS) ........................................................................................................... 27

Page 3: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

3

A la une

Le Gouvernement a approuvé le projet du Complexe de valorisation énergétique des déchets du Grand Alger (APS)

La ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fatma

Zohra Zerouati a annoncé, mardi à partir de Boumerdes, l’accord signifié par le Gouvernement, au projet de réalisation d’un complexe de

valorisation énergétique des déchets au Grand Alger, englobant nombre de wilayas du Centre.

"Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a approuvé la réalisation d’un complexe pour la valorisation énergétique des déchets au niveau du Grand

Alger, englobant outre Alger, les wilayas de Boumerdes, Blida et Tipasa", a souligné Mme Zerouati lors d'un point de presse, animé en marge d’une

visite de travail dans la wilaya, estimant que ce projet va "définitivement régler le problème des déchets au niveau de ces wilayas".

L’adoption de ce projet vital s’inscrit au titre de "la mise en œuvre du programme du Président de la république Abdelaziz Bouteflika, portant sur

l'impératif d’améliorer le cadre de vie des citoyens", a indiqué la ministre.

Ces efforts ajoute-t-elle viennent consolider "la stratégie du secteur visant l’investissement directe dans le domaine environnemental, d’une part,

tout en veillant à la prise en charge des insuffisances en son sein par la sensibilisation et l’information, d’autre part".

Selon la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, la réalisation de ce projet, dont la date de lancement du chantier "sera

annoncée ultérieurement" , est inscrite en droite ligne des recommandations du dernier Salon mondial de l'environnement et des

énergies renouvelables, au même titre que des études réalisées par des experts sud -coréens, "dont le contenu sera rendu public dans les

prochains jours" , a encore fait savoir. La réalisation de ce futur complexe, qui va exploiter des technologies de

pointe dans la valorisation et recyclage des déchets, "obéit également a un plan étudié, visant un objectif ‘zéro déchets’ à l’horizon 2035, en

application des engagements pris par l’Etat algérien avec son partenaire

étranger dans ce domaine", a ajouté Mme. Zerrouati. Une fois opérationnel, ce projet "va aider le secteur a dépasser l’étape de

contrôle des déchets (dans laquelle il se trouve actuellement, ndlr), pour une autre étape de soutien et d’accompagnement de l’investissement dans

les déchets, en vue d’en faire un produit économique", a-t-elle expliqué. La ministre a en outre estimé que la consécration des objectifs tracés "ne

peut se faire sans la fédération de tous les efforts", mais surtout l’implication du citoyen, qu'elle a qualifié de "facteur essentiel dans toute

action de développement". La ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables a entamé sa

visite, à Boumerdes, par le village " Tiza " dans la commune d’Ammal (Est

Page 4: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

4

de la wilaya), détenteur du premier prix du concours "Top Village 2018"

dans la wilaya. Mme Zerouati a effectué, à l’occasion, une tournée à travers différents

espaces et quartiers de ce beau village, où elle a fait le constat des efforts

fournis par l’association culturelle locale "Tafath" pour sa promotion. Elle s’est, ensuite, rendue dans la région de Zaàtra (Zemmouri), à l’Est

de Boumerdes, pour une inspection du chantier du Centre d’enfouissement technique des déchets(CTC), accusant un retard dans sa réception, à

cause des oppositions des citoyens de la région au projet. Sur Place, elle a instruit de l’impératif de communiquer avec les citoyens

afin de les sensibiliser sur l’importance de ce projet et de son impact sur leur région. Un exposé sur l’état des lieux du secteur environnemental, à

Boumerdes, lui a été, également, présenté. Dans la zone d’activités d’Ouled Moussa (Ouest de Boumerdes), Mme

Zerouati a visité une unité privée spécialisée, depuis 2000, dans le recyclage des huiles usagées et leur exportation. Sur place, le promoteur

du projet a exprimé, à la ministre, son souhait "d’élargir ses activités à d’autres produits".

La ministre s’est, également, rendu au niveau du CTC de Corso, avant une

visite à la Maison de l’environnement de la ville de Boumerdes, abritant, à l’occasion, une exposition sur l’économie verte, dont elle a visité les

différents stands,. Enfin, la ministre a assisté à un exposé sur les prestations fournies par les

entreprises "Medi Net" et "Medi Vert " au niveau du jardin de la liberté.

ELLE EST ORGANISEE PAR LE FCE ET L'ASSOCIATON AMITIE FRANCO-ALGERIENNE : Une semaine santé gratuite du 8 au 14

avril à Tizi Ouzou (L’Expression)

Une semaine, santé gratuite se tient depuis hier, à Tizi Ouzou et s'étalera

jusqu'au 14 de ce mois d'avril. La manifestation est organisée par l'Aapfa

(association amitié populaire Franco-Algérienne) en partenariat avec le bureau FCE (Forum des chefs d'entreprise) de la wilaya de Tizi Ouzou en

collaboration avec l'EPH de Azazga. Cette structure de santé abrite d'ailleurs, depuis le 7 avril une semaine de formation et

d'accompagnement aux professionnels de la santé ponctuée par la 27e journée médicale consacrée au thème: Le syndrome métabolique et ses

conséquences aura lieu aujourd'hui mardi 10 avril au niveau du centre culturel de Azazga.Cette manifestation à laquelle prendront donc part des

médecins français et algériens comprendra des consultations gratuites pour les malades, des opérations chirurgicales, des formations. C'est en

tout cas un riche programme qui est annoncé. Dimanche 8 avril, des séances ont été consacrées aux bases échographiques et écho anatomie

nerveuses et ALR par le docteur T. Arab. L'après-midi a été consacré à la gériatrie avec le docteur Azzaoui, le docteur Aroui et le docteur Aouchiche.

Page 5: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

5

Ils ont abordé des sujets concernant le vieillissement de la population, les

filières gériatriques, l'iatrogénie, les syndromes gériatriques, l'évaluation gériatrique standardisée, la prise en charge de la douleur chez le sujet

âgé, l'oncogériatrie, cas clinique, la fin de vie en gériatrie et le HAD.

Le thème de la gynéco-obstétrique sera abordé par le docteur Rosa Rebbouh en plus des conférences, topo dans une salle avec

rétroprojection par des IDE formatrices. Le tri aux urgences, chariot d'urgence, l'accueil, l'orientation et le triage des patients aux urgences.

Des consultations diabéto avec le docteur Boukersi sont aussi attendues. Aujourd'hui, mardi, 10 avril: une journée scientifique se tient donc à la

Maison de la culture avec docteur Rebbouh gynéco obstétrique qui présentera une formation pratique en écho / urgences. En fait, il convient

de signaler que la jeune association du FCE de Tizi Ouzou est très active sur le terrain. Des actions visant le développement des initiatives sont

menées, ainsi que la promotion de l'investissement et de l'innovation. La semaine passée, une rencontre s'est tenue au niveau de la bibliothèque

de lecture publique au sujet de la technique du blochain. Un domaine en pleine expansion dans les pays développés et qui fait son entrée en

Algérie.

Par ailleurs, il est à signaler que la wilaya de Tizi Ouzou est considérée par les partenaires étrangers de l'Algérie comme un gisement de ressources

humaine. Une richesse qui peut enclencher une véritable dynamique de développement si son perfectionnement devenait une préoccupation

majeure. Permettre à cette frange de s'exprimer et de mettre en valeur ses capacités est déjà une richesse en soi qui peut avoir comme corollaire

le développement économique de toute la wilaya. Un gisement de ressources humaines à joindre aux richesses de la wilaya comme le

patrimoine agricole et le produit du terroir.

La règle 51/49 permet aux étrangers de gagner sans apporter le moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent)

Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers d’investir leur argent et leur impose le sien. « C’est du jamais

vu ». Dans les partenariats faits conformément à la règle 51/49, le partenaire

étranger participe à hauteur de 49% uniquement dans le capital, l'investissement étant couvert à 100% par des capitaux algériens puisque

la loi dit que ce sont les banques algériennes qui doivent financer tous les projets. Aujourd'hui, bien que le Gouvernement soit dans un stress

budgétaire énorme, il continue à tourner le dos aux capitaux étrangers en se cramponnant à cette réglementation.

Page 6: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

6

Pourquoi ne pas exiger un partenariat même dans l’investissement?

Pourquoi les capitaux étrangers n’intéressent pas l'Algérie ? « Théoriquement, la raison invoquée est que les apports en capitaux sont

une sorte d’endettement extérieur envers des parties privées étrangères,

et que l'Algérie refuse de s'endetter pour quelque motif que ce soit, » explique Ferhat Ait Ali, expert financier. Toutefois, ajoute-t-il, « dans la

réalité, les responsables algériens savent que personne n'apportera le moindre sous dans une association imposée avec des parties choisies par

l'administration algérienne et les sphères dirigeantes, selon des critères qui sont tout sauf économiques ».

En effet, selon Ferhat Ait Ali, « le Gouvernement a pondu un article de la LFC 2009, qui non seulement autorise l'association avec des partenaires

étrangers sans que ceux-ci n’apportent le moindre sou, mais impose même cette formule bizarre ».

« Il n’y a aucun pays au monde qui interdit au investisseurs étrangers d’investir leur argent et leur impose le sien. C’est du jamais vu »,

explique-t-il : « Nous avons tendance à faire des lectures savantes et poussées dans tous les errements de notre gouvernance, histoire de se

prouver qu'on est assez perspicace pour lire entre les lignes, alors qu'un

lecture prosaïque et logique des mesures en question permet de conclure que leur finalité n'est pas plus catholique que leur déclinaison juridique.

En Algérie et dans tous les dossiers que j'ai eu à étudier de près, chaque mesure sans explication logique trouve son explication dans des

agissements sans fondement moral, soit des combines à la chaine et des faillites à répétition. »

Les dessous de la règle 51/49 laissent entendre que, contrairement à ce qui se dit et aux antipodes des vertus protectionnistes qu’on lui prête,

favorise entièrement les partenaires étrangers qui se trouvent associés dans des projets sans le moindre sou et en tirent des bénéfices

d’investissements auxquels ils n’ont pris part que théoriquement. « Je l'ai dit et je le répète sur tout les toits, la règle 51/49 a été édictée pour

coopter des complices et pas des investisseurs, et l'avenir révélera tout, mais probablement trop tard pour remédier aux dégâts », tranche sans

nuance Ferhat Ait Ali.

Classement risques pays de non-paiement des créances

commerciales : Euler Hermes dégrade la note de l’Algérie (El Watan)

C’est sur la base d’une quarantaine d’indicateurs à court et moyen termes

que le rapport d'Euler Hermes est établi. Dans ce rapport, la Tunisie partage le même classement que l’Algérie, en se voyant dégradée de la

note B3 à C3, alors que le Maroc est assis dans la confortable case B de risque faible.

Page 7: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

7

Le leader mondial de l’assurance-crédit a rendu public, hier, son

classement risques par pays pour le premier trimestre de l’année en cours. Dans cette évaluation des risques de non-paiement des créances

commerciales de pas moins de 241 pays et territoires, l’Algérie s’est

trouvée dégradée de la note C2 «moyen risque» à C3 «risque significatif». C’est sur la base d’une quarantaine d’indicateurs à court et moyen termes

que le rapport d'Euler Hermes est établi. Dans ce rapport, la Tunisie partage le même classement que l’Algérie, en

se voyant dégradée de la note B3 à C3, alors que le Maroc est assis dans la confortable case B de «risque faible». L’Egypte voit aussi son score

amélioré en passant de C3 à C2. Outre la dégringolade de l’Algérie et de la Tunisie, la Roumanie descend de la note B1 à B2.

L’évaluation par pays repose sur «une note pays structurelle, mesure du risque de transfert et de convertibilité, de confiscation et d’expropriation

et de qualité de l’environnement des affaires (6 niveaux allant de AA à D), et un indicateur d’alerte à court terme (4 niveaux allant de 1 à 4)».

Saïd Djellab, ministre du Commerce, à l’APN : «Nous allons prendre en charge le dossier de l’automobile» (El Watan)

Pour le ministre du Commerce, Saïd Djellab, ces deux lois, qui entrent

dans le cadre de la modernisation du dispositif économique et commercial, visent beaucoup plus la protection du consommateur et à faciliter la tâche

aux concernés pour la création d’entreprise. Les députés ont approuvé, hier, trois projets de loi relatifs aux secteurs du

commerce et de la formation professionnelle. Il s’agit de lois portant sur la protection du consommateur et la répression de la fraude, ainsi que celle

ayant trait aux conditions d’exercice des activités commerciales. Ces lois ont été votées en présence du nouveau ministre du Commerce, Saïd

Djellab, alors qu’elles ont été, il y a quelques jours, présentées et défendues par le ministre Mohamed Benmeradi, limogé mercredi dernier

par le président Bouteflika. Les parlementaires ont également approuvé le texte de loi fixant les règles

applicables en matière d’apprentissage. Pour le ministre Djellab, ces deux

lois, qui entrent dans le cadre de la modernisation du dispositif économique et commercial, visent beaucoup plus la protection du

consommateur et à faciliter la tâche aux concernés pour la création d’entreprise.

En effet, dit-il, la loi sur les conditions d’exercice des activités commerciales prévoit l’insertion de nouvelles mesures instituant un

ancrage juridique pour la création d’entreprise en ligne. Le projet d’institution d’un portail électronique, hébergé par le Centre national du

registre du commerce (CNRC), permettra aux créateurs d’enregistrer en

Page 8: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

8

ligne leurs entreprises et recevoir en même temps un identifiant reconnu

par les institutions dont ils dépendent. Dans ce sens, les secteurs concernés sont chargés de l’adaptation du

cadre juridique devant encadrer le portail électronique dédié à la création

d’entreprises, en prévision de son déploiement. Le secteur de la Poste, en relation avec les départements ministériels

concernés, a été chargé d’accélérer la mise en ligne de ce portail et de suivre la réalisation des procédures liées à la signature et à la certification

électronique. L’institution par la loi de cette plateforme électronique est incontournable, du fait qu’elle va fédérer les missions de chaque

intervenant (notaires, impôts, CNRC et Casnos) dans une seule interface utilisée par le créateur d’entreprise.

Par ailleurs, le texte prévoit de revoir les fermetures non organisées des commerces et des permanences dans le but d’assurer un meilleur

approvisionnement du marché et éviter des situations de manque de biens et de services durant les périodes de congés ou de fêtes légales.

A ce sujet, le ministre du Commerce a rassuré, en marge de la plénière, qu’un groupe de travail se penche actuellement sur la mise à jour de la

liste des produits finis et certifie qu’il n’y aura aucune perturbation en

matière d’approvisionnement du marché de première nécessité, que ce soit avant ou après le mois de Ramadhan. Le nouveau ministre promet la

prise en charge du dossier de l’automobile et compte, explique-t-il, travailler en collaboration avec le ministre de l’Industrie pour le traitement

de ce chantier qui fait l’objet de polémique et de spéculations.

Smail Lalmas : « On parle de l’export depuis 30 ans, alors qu’on exporte que 2 à 2,5 milliards de dollars hors hydrocarbure »

(Algérie Eco)

« Le sujet de la stratégie d’exportation est un sujet d’actualité, puisqu’elle est en chantier actuellement. Le ministère du Commerce est en charge de

ce document qui a fait défaut depuis des années. On parle de l’export

depuis 30 ans, alors que les chiffres n’évoluent pas, car on exporte entre 2 et 2,5 milliards de dollars hors hydrocarbure », a déclaré M. Smail

Lalmas, économiste, lors d’une conférence « stratégie de pénétration des marchés extérieurs », en marge du salon Djazagro qui se tient du 9 au 12

avril au Palais des Expositions. Pour M. Lalmas, la stratégie export est basée sur quatre axes : 1) définir

l’offre, parce qu’on doit savoir ce qu’on doit exporter. Ce travail d’identification ne peut se faire qu’au niveau des secteurs productifs, 2)

l’accès aux marchés, 3) politique de transport et de logistique 4) l’accompagnement à l’export.

Il a souligné que « l’identification de l’offre passe, selon, M. Lalmas, par un diagnostic sectoriel qui permet d’avoir les éléments sur lesquels on

Page 9: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

9

devrait s’appuyer pour construire une stratégie nationale. Ce travail

d’identification doit s’accompagner d’une diversification de l’offre ». A ce propos, M. Lalmas, a indiqué qu’on ne pouvait pas développer tous

les secteurs, on doit aller vers des activités ciblées, en soulignant que « ce

travail d’identification de l’offre n’a jamais été fait ». Evoquant l’accès aux marchés, notamment africains, M. Lalmas a précisé

qu’«il devrait être accompagné par des actions politiques et diplomatiques, ce qui permet d’avoir les mêmes facilitations que les autres

concurrents », rappelant que les pays africains se sont déjà intégrés dans des zones de libre-échanges régionales, ce qu’ils leur donne des

avantages fiscaux et douaniers. Dans ce cas de figure, «nous ne pouvons pas être compétitifs », a-t-il ajouté.

S’agissant de la politique de transport et de logistique, M. Lalmas a indiqué que «nous pouvons nous placer sur les différents marchés et il est

nécessaire de mettre en place une politique qui accompagne qui répond les efforts de nos exportateurs », ajoutant « nous sommes parmi les pays

les plus chers au monde en termes de logistique ». Concernant l’accompagnement des exportateurs algériens, M. Lalmas a mis l’accent,

lors de son intervention, sur la formation des exportateurs, ainsi que sur

le financement des projets. Interrogé sur la stratégie d’exportation, M. Lalmas a indiqué que « nous

devons mettre en place un nouveau modèle économique, parce que l’exportation est un modèle économique. Nous parlons d’un changement

radial, puisque nous devons mettre en place des structures et une administration qui doivent répondre à nos besoins».

M. Lalmas s’est interrogé sur l’absence des exportations algériennes vers la France où vit 5 millions d’Algériens, en rappelant que Business France,

dispose de 4.500 conseils à l’export qui sont répartis dans le monde. Il a indiqué qu’«on ne peut pas parler de filières éligibles à l’exportation sans

avoir fait au préalable le travail de diagnostic qui définit les offres exportables et compétitives».

Pour M. Lalmas, le marché africain est déjà pris par les grandes puissances économiques, comme la Chine, les Etats-Unis, de l’Allemagne

et même de la Turquie qui « sont déjà installés en Afrique », ajoutant

« nous avons signé les accords de libre-échange avec l’Union européenne en 2001 pour devenir des victimes, alors qu’on peut se placer sur les

marchés européens ».

«Jeune Algérie», une nouvelle association pour réunir les jeunes

investisseurs algériens dans le monde (Algérie Eco)

Après Jil FCE qui regroupe les jeunes entrepreneurs algériens, ces derniers

veulent englober dans une association à dimension nationale et internationale en mettant en place une organisation «Jeune Algérie» qui

fédérera les jeunes talents algériens.

Page 10: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

10

Cette association d’hommes d’affaires et d’entrepreneurs algériens

activant dans les cinq continents est en phase de préparation et ne sera effective que dans un future proche, nous a confié l’initiateur de cette

idée, Malek Zerourou qui est aussi un jeune investisseurs en Algérie.

« Nous sommes en phase de constitution d’une nouvelle association qui regroupe les jeunes entrepreneurs algérienslà où ils se trouvent dans le

monde » nous a-t-il souligné. Une association qui sera probablement dénommé «Jeune Algérie» regroupera toutes les categories de la jeunesse

algérienne dans sa splendeur, qu’elle soit en Algérie ou dans le monde. L’objectif de cette association est de « réunir tous les talents algériens »

qui ont connu des succès dans leurs projets d’investissements ou bien qui sont en train de réaliser leurs projets.

Selon, notre interlocuteur, il est très important de former un réseau entre jeunes afin de créer une synergie et permettre à la jeunesse qui travaille

pour ses intérêts et les intérêts de son pays d’avoir un nouveau espace de dialogue et de concertation sur ses ambitions en terme d’investissement.

M Zerourou, considère qu’il est précieux de fédérer tout cette dynamique dans un seul espace qui ne sera qu’une opportunité pour les membres

d’échanger et partager leur expérience et dynamique dans le leadership et

l’investissement. Avec une telle association, les jeunes entrepreneurs algériens, peuvent de

leurs côtés former une force qui acheminera leur mouvement vers le succès et se positionnera en tant qu’une organisation visionnaire

notamment sur le plan international, ou le savoir-faire des opérateurs économique de notre diaspora peut constituer un levier pour les jeunes

investisseurs nationaux.

Sihem Heraoua, Directrice des études à l’ANDI : «L’investissement est encouragé de manière considérable par l’Etat algérien»

(Algérie Eco)

La révision récente du code de l’investissement l’a été pour apporter plus

de flexibilité et des mesures plus adaptées à la conjoncture économique

nationale, a indiqué ce mardi à Alger, Sihem Heraoua, la Directrice des études de l’Agence nationale de développement de l’investissement.

Animant une conférence au salon Djzagro, elle a souligné que le nouveau code de l’investissement, a apporté une nouveauté qui est l’automaticité

des avantages octroyés», ajoutant qu’«un simple enregistrement à l’ANDI en tant qu’investisseur, vous donne automatiquement droit aux

avantages», en estimant que «tous les principes et les fondements sont réunis pour encourager et protéger l’investissement».

Mme Heraoua a considéré que «l’investissement est encouragé de manière considérable par l’Etat algérien», estimant que «l’interdiction des

Page 11: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

11

importations témoigne de la place assez particulière que donne l’Etat à

l’investissement». La même responsable a souligné que «toutes les activités productives

dans de tous les secteurs sont éligibles aux avantages dans le cadre du

dispositif d’encouragement à l’investissement», ajoutant «quel que soit le type de projet : nouvelle création, une extension, et même les cas de

délocalisation peuvent bénéficier de ces avantages mis en place pour développer l’investissement en Algérie».

Pour obtenir ces avantages, il suffit juste de s’inscrire à l’ANDI pour les projets 100% locaux. Concernant les projets impliquant une partie

étrangère, c’est le Conseil national de l’investissement (CNI) qui examine ce type de projet.

Mme Heraoua a précisé que «les avantages portant beaucoup plus sur les exonérations fiscales». Elle a fait savoir que le nouveau code de

l’investissement prévoit trois niveaux d’avantages. Des avantages communs à tous les projets, des avantages supplémentaires et des

avantages exceptionnels. Plus d’avantages fiscaux pour les projets implantés dans les hauts

plateaux et le sud

Dans le détail, elle a expliqué que les avantages communs sont divisés en deux packages : la phase de réalisation du projet et phase d’exploitation

du projet. Pour la première phase dont l’exonération est indéfinie, le promoteur est exonéré de la TVA et du droit de douanes, et pour la

deuxième étape, l’opérateur bénéficie de ces avantages pour une durée de 3 ans pour les projets implantés au nord du pays, durant laquelle, il est

exonéré des principales taxes qui sont l’IBS et la TAP. Pour les projets implantés dans les hauts plateaux et le sud, l’investisseur bénéficiera de

ses avantages pendant 10 années. Une différence d’avantage qui se lit dans la durée, justifiée par Mme Heraoua par «la volonté d’attirer plus de

projets dans les régions des hauts plateaux et du sud qui restent un peu marginalisées».

Pour ce qui est des avantages supplémentaires. Ceux-ci concernent selon Mme Heraoua trois secteurs définis comme stratégiques, notamment,

l’agriculture, l’industrie et le tourisme, qui bénéficient dans le nouveau

code de l’investissement d’autres avantages dits spécifiques, et l’exonération est d’une durée de cinq années au lieu de trois.

Concernant les avantages exceptionnels, la directrice d’études de l’ANDI a précisé que «pour ce types d’avantages concernent les projets définies

comme ayant un impact important sur le développement économique du pays, l’opérateur pourra lui-même négocier les avantages qu’il souhaite

avoir (et la période et les exonérations fiscales) pour développer son projet, mais, dans le cadre réglementaire. Et ces types d’avantages sont

octroyés dans le cadre d’une convention signée entre l’ANDI et l’investisseur.

156 projets inscrits dans la bourse de partenariats créée en 2010 Selon la même responsable, depuis la promulgation de la règle 51/49,

l’ANDI a créé en 2010 une bourse de partenariat, qui est une base de données gratuite à laquelle il suffit juste de s’inscrire sur le site web de

Page 12: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

12

l’ANDI. Elle regroupe toutes les offres de partenariats algériens ou

étrangers, afin de permettre aux investisseurs étrangers de trouver les partenaires algériens. Mme Heraoua a fait état de 156 projets inscrits à ce

jour par le moyen de ce service.

Par ailleurs, à propos du fonctionnement de l’ANDI, Mme Heraoua a indiqué qu’«elle active sous forme de guichet unique, avec des centres

existants dans les 48 wilayas avec 50 représentations». Ces centres consistent selon elle, en un centre de gestion des avantages, un centre

d’accomplissement des formalités, un centre de soutien à la création d’entreprises, et un centre de promotion territoriale.

Tabac: élargissement du partenariat entre le groupe public Madar

et une société algéro-émiratie (APS)

Le Conseil des Participations de l’Etat (CPE) a donné son accord pour

l’élargissement du partenariat industriel entre le Groupe public MADAR (ex. Société nationale des tabacs et allumettes, SNTA) et l’entreprise

mixte algéro-émiratie United Tobacco Company (UTC), a indiqué le Premier ministère dans un communiqué publié mardi sur son site web.

Le Premier ministère précise qu'il s’agit de "la location (et non pas la

cession comme avancé par certaines sources) des installations et des licences de l’ex. SNTA à UTC contre un paiement de 3,5 milliards DA par

an et la modernisation des installations et méthodes de la société publique".

La société UTC est une entreprise mixte algéro-émiratie avec 51% d’actions algériennes et 49% d’actions émiraties.

Pour rappel, l'ex. SNTA avait été restructurée, en 2017, en groupe et a pris la dénomination de MADAR Holding lequel détient aussi des

participations dans des sociétés telles la société des tabacs algéro-émiratie (STAEM), la société mixte algéro-turque de textile Tayal et la

Société d'investissement hôtelière (SIH). Par ailleurs, le Conseil National de l’Investissement (CNI) a validé un

partenariat agricole dans la wilaya d’El Oued, a également fait savoir le Premier ministère sur son site web.

Ce partenariat associe un opérateur algérien et un opérateur tunisien sur

la base de la règle 51/49%. Cet investissement, qui sera réalisé dans la commune de Djamaa (wilaya

d’El Oued), "consommera un montant de 9 milliards DA et introduira des méthodes modernes dans la production de maraîchages", note la même

source.

Page 13: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

13

Complexe d’El Hadjar: partenariat avec un groupe émirati et

rééchelonnement de la dette (APS)

Le Conseil des participations de l’Etat (CPE) a adopté récemment plusieurs

décisions visant la relance du complexe sidérurgique Sider d’El Hadjar (Annaba), a indiqué le Premier ministère dans un communiqué publié

mardi sur son site web. Outre la validation de la réorganisation de ce complexe sidérurgique, le

CPE a donné son feu vert pour le rééchelonnement à long terme de sa dette s’élevant à plus de 122 milliards de dinars, précise le Premier

ministère.

Le complexe d'El Hadjar bénéficiera également d’un financement additionnel de modernisation d'un montant de 23 milliards de dinars,

selon la même source qui fait savoir qu'il sera doté de capacités autonomes en alimentation électrique et en eau retraitée.

Le CPE a aussi donné son accord pour la conclusion d'un partenariat industriel, selon la règle 51/49%, entre ce complexe sidérurgique et le

groupe émirati "Emarat Dzayer". A travers ce partenariat, un investissement de plus de 160 milliards de

dinars sera engagé pour réaliser de nouvelles productions sidérurgiques sur le site d’El Hadjar.

Cet investissement sera destiné notamment à la réalisation de la deuxième phase de réhabilitation de complexe d'El Hadjar pour produire

de nouveaux types de produits tels que les aciers spéciaux et les tubes sans soudure, selon des déclarations récentes du ministre de l'Industrie et

des mines, Youcef Yousfi.

Pour rappel, le groupe public algérien Imetal avait repris en août 2016 les parts sociales du groupe sidérurgique international ArcelorMittal qui

détenait 49% du complexe d'El Hadjar. La résiliation de l'accord avec ArcelorMittal était intervenu suite au recul

des niveaux de production annuelle à 300.000 tonnes d’acier, alors que la reprise par l'Etat, à travers son groupe Imetal, avait permis de relancer le

plan de réhabilitation et de modernisation du complexe sidérurgique d'El Hadjar pour en porter la production annuelle à 1,2 million de tonnes

d’acier liquide à court terme. Le complexe d'El Hadjar s'étend sur un terrain de 840 hectares et emploie

près de 5.000 travailleurs.

Page 14: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

14

"Djazagro": près de 700 exposants prennent part à la 16è édition

(APS)

Près de 700 opérateurs économiques nationaux et étrangers prennent part au 16ème Salon international de la production agroalimentaire (Djazagro)

inauguré par les ministres de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi et du Commerce Said Djellab lundi après-

midi au Palais des expositions d'Alger. Parmi ces 700 operateurs exposants, plus de 170 sont des opérateurs

producteurs algériens. Le coup d'envoi de cette édition a été donné par les deux ministres, qui

ont visité plusieurs stands à travers l'ensemble des pavillons qu'occupe cette manifestation économique.

Cette édition se déroulera du 9 au 12 avril du mois en cours, plus de 21.000 visiteurs professionnels sont attendus, ont indiqué les

organisateurs. "Parmi les stands visités, on compte 170 opérateurs producteurs

algériens", a indiqué M. Djellab lors d'un point de presse tenu à l'issue de

cette visite, en ajoutant que le taux d'integration de leurs produits dépassent actuellement les 60%.

Le ministre du Commerce a de même estimé que cette production nationale est de "qualité" alors qu'il y a deux ou trois ans, ces produits

étaient "importés". "Il y a un engouement vers l'investissement et vers l'augmentation des

capacités de production pour le marché local. Des opérateurs présents dans ce salon sont déjà exportateurs et ils possèdent des potentiels à

augmenter leurs exportations vers d'autres pays", a-t-il indiqué. Et d'ajouter, " nous sommes là autant que pouvoirs publics pour

encourager ces opérateurs locaux ". Au ministère du Commerce, a-t-il poursuivi , "nous avons mis en place la

commission des sauvegardes qui est en train de travailler par filière et la plupart des opérateurs présents nous les avons déjà réunis pour entendre

leurs préoccupations et leurs perspectives.

Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a estimé que l'évènement est "très réussi" au vu du nombre

d'exposants qui y participent. Présence d'opérateurs producteurs de 34 pays

En outre il a indiqué que des opérateurs économiques venant de 34 pays exposent au salon Djazagro pour cette 16ème édition.

Page 15: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

15

Selon lui, les 170 opérateurs producteurs nationaux présents au salon

relèvent des domaines de la fabrication des équipements de base pour l'industrie agroalimentaire ou de l'industrie de transformation des produits

agricoles.

Il a, à cet effet, valorisé les efforts qu'ils fournissent pour être à la hauteur du développement des outils et les mécanismes de production appliqués à

travers le monde, dans le but d'améliorer la qualité du produit national. Aujourd'hui en Algérie, a assuré M. Bouazgui, un surplus de production est

dégagé, ce qui confronte le pays à l'importance de développer les équipements les plus adéquats de transformation des produits agricoles.

D'autre part, M. Bouazghi a souligné que ce salon est une occasion pour les opérateurs économiques nationaux d'une part et étrangers d'autre part

d'échanger les expériences et d'examiner les pistes de partenariat pour profiter de la modernisation enregistrée dans ce domaine a travres le

monde au service du développement économique. Ceci contribuera de même, selon ses termes, au renforcement de la

sécurité alimentaire dans le pays qui demeure "une des priorité de la souveraineté nationale".

Par ailleurs, M. Bouazghi a relevé que parmi les stands visités, "quelques

produits (algériens) sont devenus compétitifs sur les marché mondiaux". "Ceci conforte la détermination du ministère à oeuvrer sur tous les plans,

notamment dans l'amélioration du produit agricole et sa diversification, l'accompagnement de l'ensemble des initiatives portant sur la réalisation

de projets dans le domaine de l'industrie de transformation, la mise en place de lois pour faciliter l'investissement dans l'industrie transformatrice

et aussi l'exportation des produits issus de cette conjugaison entre les deux secteurs, l'agriculture et l'industrie agroalimentaire', a-t-il souligné.

En réponse à une question concernant l'encadrement et le contrôle des prix des produits alimentaires sur le marché à l'approche du mois de

Ramadhan, le ministre du Commerce a déclaré qu'en collaboration avec le ministère de l'Agriculture, "nous sommes en train de se préparer pour le

mois de Ramadhan afin qu'il y ait un approvisionnement régulier du marché de et assurer une offre abondante".

Djellab a aussi souligné que des réformes économiques sont en cours

depuis plus de 15 ans et qu'actuellement, le gouvernement entame des réformes développées dites de "deuxième génération".

" Nous sommes en train d'approfondir les réformes et instaurer les mécanismes visant la protection de la production nationale (...)

compatibles avec la pratique internationale", a-t-il ajouté. A noter que durant le salon, plusieurs rendez-vous seront proposés aux

exposants et aux visiteurs, dont une démonstration de "la Boulangerie de Demain" qui consiste en une véritable boulangerie industrielle en

fonctionnement qui sera de nouveau au rendez-vous dans le pavillon central.

De même, la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) organisera mardi en marge de cet évènement, les invest & export

business meetings.

Page 16: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

16

Il s'agit d'une série de conférences didiées aux différents thèmes liés à la

filière de la production agroalimentaire.

Dattes et huiles algériennes : Produits très appréciés par les

Polonais (El Moudjahid)

«L’Algérie est un pays prioritaire pour nous dans le continent africain», a

déclaré, hier, l’ambassadeur polonais à Alger, lors d’une journée d’affaires tenue au siège de la Chambre algérienne de commerce et

d’investissement (Caci). En dépit d’une situation économique peu favorable que traverse l’Algérie,

M. Witold Spirydowicz souligne que des efforts seront multipliés pour impulser une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale, précisant

que son pays «n’a pas perdu intérêt à renforcer sa présence sur le marché algérien».

À ses yeux, l’Algérie dispose d’atouts indéniables, notamment en

agriculture, pour sa diversification économique qu’il qualifie d’impérative. D’autre part, l’ambassadeur égrène les efforts considérables fournis par

l’Algérie, ainsi que sa fermeté remarquable pour le rétablissement de la paix dans nombre de pays, notamment africains. S’agissant de son pays,

M. Spirydowicz s’appuie sur des chiffres probants, dont un taux de croissance à 4%. Pour maintenir sa compétitivité, la Pologne, dit-il,

privilégie la recherche et l’innovation. De son côté, Ouahiba Behloul dit, de prime abord, que la Pologne est un

marché qui intéresse l’Algérie, relevant que des contacts poussés sont menés par les deux ambassades.

Sur les échanges économiques, l’oratrice précise que si le volume est en croissance, il reste défavorable à l’Algérie. En termes de chiffres, elle

indique que pour l’année 2017, ce volume représentait 600 millions de dollars, dont 400 millions Usd des importations. Quant aux deux premiers

mois de l’année en cours, les échanges ont dépassé les 30 millions Usd.

Rappelant que l’Algérie est en pleine phase de changement et que des mutations profondes ont suivi, Mme Behloul précise que «notre pays ne

représente pas un marché, mais une terre d’investissement», relevant l’existence de belles opportunités, ainsi qu’un cadre juridique favorable.

Lui emboîtant le pas, Amour Riad, premier-vice président de la Caci, met en relief la transition réussie qu’a amorcée la Pologne, indiquant que les

deux pays aspirent à des relations de partenariat solides. Pour lui, des complémentarités existent entre les deux économies.

À l’adresse des investisseurs polonais, il les invite à saisir les opportunités qu’offre le marché algérien, notamment dans l’agriculture, l’élevage et la

production laitière. À ce sujet, il souligne qu’un avis d’appel d’offres est lancé pour les firmes-

pilotes, précisant que les entreprises algériennes sélectionnées peuvent nouer des partenariats, même avec des pays étrangers.

Page 17: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

17

Sur sa lancée, il indique que l’Algérie demeure un pays ouvert à

l’investissement, rappelant que la limitation des importations décidée par le gouvernement «n’est pas une interdiction, encore moins une décision

empreinte d’un esprit protectionniste, mais une manière de gérer les

ressources financières». Par ailleurs, les différents responsables polonais souhaitent voir la datte et

l’huile algériennes pénétrer leur marché, mettant en relief l’excellente qualité de ces deux produits.

Les représentants de la Chambre polonaise d’industrie et de commerce se rendront à Alger, les 22 et 23 avril, en vue d’approfondir les discussions et

de chercher ensemble les meilleures pistes d’investissement et de coopération.

Les producteurs étrangers d’arômes vendent sans investir (Sud

Horizons.com)

Les fournisseurs étrangers d’aromes semblent très attachés au marché

algérien mais pas au point de venir installer leur usine localement. C’est

l’impression donné par différents producteurs de plusieurs pays venus participer au salon de l’agroalimentaire Djazagro qui se déroule au palais

des expositions Pins Maritimes jusqu’au 12 a mois en cours. Jean Miel, la doyenne des entreprises françaises dans ce domaine est une

des fidèles à Djazagro. Elle n’a raté aucune édition depuis 16 ans. Sa responsable marketing et communication Fabienne Sire Thomas soutient

que ce rendez-vous est incontournable d’autant qu’il offre des opportunités d’affaires. Le marché algérien a, t’elle dit, est très importants

et demandeurs de produits aromatiques. Jean miel a déjà placé son produit sur le marché algérien et intervient

beaucoup plus dans l’industrie de transformation du lait. La société ambitionne de renforcer sa présence, a indiqué Fabienne Sire. Pourvu que

le gouvernement revoie sa politique de restriction des importations, a-t-elle dit avant d’ajouter que s’installer en Algérie est une question qui n’est

pas à l’ordre du jour. Jean Miel n’est pas la seule à être réticente sur cette

question. Vandelis, une société belge spécialisée dans la fabrication des arômes et

ingrédients alimentaires partage ce centime. Eu égard au climat des affaires jugé de peu favorable, l’entreprise se contente à son rôle de

fournisseur. Son chargé de commercial Sassi Rime a fait savoir que cette entreprise à un grand distributeur en Algérie. « Nous participons à ce

salon non pas dans l‘objectif de faire connaitre nos produits puisque ils le sont déjà sur le marché algérien depuis très longtemps. Nous exportons

en Algérie plus de 10 000 centenaires annuellement » a-t-elle dit avant d’ajouter « notre présence à Djazagro est encré comme une habitude.

Notre objectif c’est d’être présent et visible ». Elle a souhaité que les pouvoirs publiques lève l’interdiction des importations sur les produits

Page 18: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

18

aromatique, indiquant que cette mesure a négativement impacté

l’entreprise qui a vu son chiffre d’affaire en Algérie baissé. Pour les nationaux, la production aromatique nationale doit être protégée et même

privilégié Abdelwaheb Ziani, président de la fédération agroalimentaire,

affilié à la CIPA et directeur de l’entreprise Arôme Algérie, a souligné que la fédération a introduit une demande aux pouvoirs publics pour qu’il

instaure les même regèle à tous les opérateurs dans ce domaine qu’ils soient nationaux ou internationaux. « Nous n’avons pas encore eu des

informations définitives sur la listes des dérogations qui vont être attribués. En principe nous les aurons dans la semaine et nous espérons

que dorénavant les importateurs soient soumis au payement des droit et taxe au même titre que les producteurs des produits finis » a-t-il dit. Pour

sa part, Sadia Ziani, responsable au sein de cette entreprise, a souligné que se salon constitue une occasion pour démontrer que l’Algérie recèle

d’une industrie des produits aromatiques de qualité et capable de répondre au besoin du marché national. Elle a fait avoir qu’Arôme Algérie

exporte déjà en Afrique et vise de placer ses produits sur les marchés arabes. Faromcal est une société nationale installée depuis 1978 à Oran.

Elle participe pour la 5e fois à Djazagro. Cette entreprise intervient aussi

bien dans le domaine de la production mais également dans l’importation des produits aromatiques à partir d’Espagne. Son responsable commercial

Toufik Mokhtari s’est dit soulagé de la lever de la restriction. « Avec l’importation nous pouvons compléter la gamme de nos produits » a-t-il

dit. SNC golden green Algérie est un fabriquant algérien de boisson. Installé sur une superficie de 2 hectares dans la zone industrielle d’Akbou,

cette entreprise se dit satisfaite de la qualité des arômes fabriqués localement.

Adrar: encourager l’investissement dans les grandes surfaces

agricoles (APS)

Les participants à un séminaire national sur le thème "Investissement agricole à Adrar, situation et défis" ont plaidé, mardi à Adrar, pour

l’encouragement de l’investissement dans les grandes surfaces agricoles dans cette wilaya du Sud algérien.

Les intervenants, des agronomes, universitaires et des spécialistes dans le domaine agricole, ont mis l’accent sur la mise en valeur des terres en

Page 19: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

19

jachère, l’extension des surfaces irriguées, l’intensification des efforts de

la recherche scientifique en matière de protection des végétaux et la réduction de la facture de l’importation des semences pour contribuer au

renforcement de la sécurité alimentaire.

Les présents au séminaire, qui ont insisté sur le développement de l’industrie agroalimentaire, ont mis en avant les potentialités de la wilaya

d’Adrar, notamment les terrains plats arables, l’abondance de la ressource hydrique souterraine nécessaire à l’irrigation, notamment au niveau des

communes de Timimoune, Ougrout (nord de la wilaya), Tamentit et Timegtane (Sud de la wilaya).

Le président de la ligue nationale des étudiants algériens (LNEA), Sid Ahmed Redouane, a indiqué que les programmes nationaux de

développement agricole et du renouveau rural "ont largement contribué à la dynamisation et à la diversification de la production agricole et ce, à la

faveur de la stratégie lancée par les pouvoirs publics en 2000 pour la relance du secteur, suivie par les programmes de 2009 préconisant une

série de mesures incitatives en direction des agriculteurs". Ces mesures, appuyées de financements conséquents entre 2000 et 2016

pour la réalisation de 12.000 opérations agricoles, ont été couronnées par

l’intensification de la production agricole, l’amélioration des conditions de vie de la population rurale et l’accroissement du taux de développement

agricole annuel de 8%, a-t-on fait savoir. Ces efforts ont permis la croissance de la production agricole, en plus de

la contribution à l’amélioration du produit intérieur brut (PIB) à 12%, a ajouté le représentant de l’organisation estudiantine.

Initiée par la ligue nationale des étudiants algériens, cette rencontre, à laquelle ont pris part les élus locaux, les représentants des secteurs de

l’agriculture et des ressources en eau, vise à mettre en exergue les atouts de la wilaya d’Adrar en matière de concrétisation de projets structurants

dans le domaine agricole et le renforcement des efforts d’accompagnement financier et technique des opérateurs agricoles.

LE MARCHÉ PÉTROLIER REDOUTE UN CONFLIT AU MOYEN-

ORIENT : Les bruits de bottes dopent le baril (L’Expression)

Page 20: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

20

Les prix du Brent ont franchi, hier, la barre des 70 dollars après avoir

terminé la semaine passée sur un net recul. La percée est remarquable. Normal. La géopolitique domine l'actualité. Le

Moyen- Orient est plus que jamais en ébullition. Il constitue un théâtre

d'opérations potentiel qui aurait comme acteurs deux puissances militaires mondiales: la Russie et les Etats- Unis. Deux gros producteurs mondiaux

de pétrole qui risquent de mettre le feu au baril. «La séance du jour reste focalisée sur les thématiques géopolitiques...les cours du pétrole, après

avoir baissé la semaine dernière avec le risque d'une «guerre commerciale», montent désormais avec les peurs d'une guerre des

missiles», a expliqué Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix. C'est l'attaque présumée de samedi aux «gaz toxiques» contre Douma, dernière

poche rebelle aux abords de Damas qui risque de mettre le feu aux poudres. La Maison-Blanche avait mis en cause la Russie et l'Iran,

estimant que le pouvoir syrien ne pouvait mener une attaque chimique «sans leur aide matérielle».Le président américain Donald Trump a

menacé Damas, Moscou et Téhéran, leur signifiant qu'ils pourraient payer le prix fort. «Nous appelons les Occidentaux à renoncer à la rhétorique

guerrière», a répondu à l'ONU l'ambassadeur russe Vassily Nebenzia,

mettant en garde contre de graves conséquences en cas d'action armée occidentale. «Il n'y a pas eu d'attaque chimique» à Douma, a-t-il ajouté,

dénonçant une mise en scène. Le spectre d'une riposte militaire a été ravivé lundi après des tirs de missiles, par Israël, contre une base militaire

syrienne, dans le centre du pays. Pour le moment on en reste au stade d'échanges verbaux certes, mais tous les ingrédients sont réunis pour

faire parler la poudre. Le marché pétrolier y est très sensible. Les prix du pétrole qui ont terminé la semaine dernière sur un net recul ont déjà

effacé leurs pertes. Hier vers 15h45 heure algérienne, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin s'échangeait à 70,40 dollars sur

l'Intercontinental Exchange de Londres, enregistrant un bon de 1,75 dollar par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le

New York Mercantile Exchange, le baril de «light sweet crude» pour le contrat de mai se négociait à 65,12 dollars pour prendre 1,70 dollar. Un

rebond notoire. Et si on touchait au pétrole russe qu'adviendrait-il? Les

experts du second groupe bancaire allemand n'y croient pas. «Nous estimons qu'il y a très peu de chance que des sanctions sur le pétrole

russe soient mises en place, et estimons la hausse récente des prix comme excessive», ont jugé les analystes de Commerzbank. Le baril reste

malgré tout assis sur une poudrière. Les tirs de missiles des rebelles Houtis contre l'Arabie saoudite, l'accord sur le nucléaire iranien que les

Américains veulent remettre en cause, les tensions américano-russes qui ont fait tache d'huile, représentent autant d'ingrédients qui augurent

d'une «explosion» des prix du pétrole. Une situation qui ne laisse pas indifférents les cours de l'or noir. Elle se caractérise par une présence des

armées américaine et russe qui sont diamétralement impliquées dans le conflit syrien. «Les marchés sont dans l'expectative et il y a effectivement

de quoi. Les capitales occidentales pourraient chercher à former un front commun contre Moscou, relançant les craintes d'un dérapage dans les

Page 21: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

21

relations géopolitiques, sur un terrain comme la Syrie par exemple, où les

armées américaine et russe s'opposent de plus en plus», ont averti des analystes parisiens. Rarement conjoncture géopolitique n'a rassemblé

autant d'acteurs de premier plan directement impliqués dans des crises

qui agissent immanquablement sur le marché de l'or noir. Les Etats-Unis, l'Arabie saoudite, la Russie et l'Iran pèsent quelque 35 millions de barils

par jour. De la nitroglycérine pour le baril.

Banque/bourse/Assurance

Réunion des ministres arabes des finances en Jordanie :

L’importance de la stabilité économique pour le développement (El Moudjahid)

Les ministres arabes des Finances ont réaffirmé, hier, au terme de la 9e réunion de leur Conseil, tenue à huit-clos dans la région de la Mer morte

(Jordanie), l'importance de préserver la stabilité économique pour favoriser davantage la croissance dans la région arabe. Lors de la 47e

réunion annuelle des instances financières arabes, marquée par la participation du ministre des Finances, Abderrahmane Raouia,

accompagné d'une délégation algérienne, les ministres Arabes ont examiné les questions de réforme du système des salaires dans les pays

arabes et la nécessité d'associer les compétences et les traitements à la performance et de renforcer le cadre institutionnel, y compris

l'administration des ressources humaines pour qu'elle soit coordonnée

avec les politiques de l'emploi. Concernant la participation du secteur privé aux investissements publics, le Conseil des ministres arabes des

Finances a mis l'accent sur la nécessité de renforcer ce partenariat à même de consolider la contribution du secteur privé dans l'économie.

Selon la déclaration finale du Conseil, les ministres arabes ont évoqué l'état des politiques de soutien aux pays arabes, saluant l'étude menée

par le Fonds monétaire arabe (FMA) et ses recommandations. Appelant à «l'importance d'aider les Etats arabes dans la conception et la mise en

oeuvre des stratégies de construction», les ministres arabes ont salué enfin la coopération des institutions régionales et internationales dans le

cadre de l'initiative régionale.

IMPACT DES CATASTROPHES NATURELLES SUR L'ÉCONOMIE :

2017 a été l'année la plus coûteuse pour les assureurs (Liberté)

Page 22: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

22

En 2017 les catastrophes naturelles et les désastres causés par l'homme

ont coûté 337 milliards de dollars (273 milliards d'euros) de pertes économiques. C’est selon une étude intitulée Sigma, publiée aujourd’hui

par le réassureur suisse « Swiss Re », qui réalise une évaluation chaque

année depuis 50 ans. L’année dernière a été donc la plus coûteuse pour les assureurs,

enregistrée jusqu'à aujourd'hui, avec une prise en charge par les assureurs qui a atteint 144 milliards de dollars, révèle la même étude.

Toujours selon le même réassureur, les trois ouragans Harvey, Irma et Maria, en Caraïbes et au Sud-Est des Etats-Unis, ont engendrés 217

milliards de pertes économiques et 92 milliards de frais pour les assureurs.

Quant aux coûts des incendies, ils ont atteint les 14 milliards de dollars de demandes de dédommagements, entre les feux qui se sont propagés

en Californie mais aussi au Canada et au Portugal.

Commerce

Baisse de l'activité commerciale au 4ème trimestre 2017 (ONS)

(APS)

L’activité commerciale a enregistré une baisse au quatrième trimestre 2017 notamment chez les grossistes de certains produits, a indiqué

l'Office national des statistiques (ONS) sur la situation et les perspectives dans le commerce.

Dans une enquête-sondage d`opinion menée auprès de commerçants, l'ONS a relevé que pour les grossistes, l'activité commerciale avait connu

une baisse au dernier trimestre de 2017, notamment ceux activant dans le commerce de l’agro-alimentaire, de la Droguerie-quincaillerie-appareils

électroménagers-parfumerie (DQAEMP). Mais l'activité commerciale s’est stabilisée, selon l’opinion des

commerçants-détaillants des combustibles et lubrifiants et des machines et matériel d’équipement.

Par ailleurs, l'ONS a observé que près de 75% des grossistes se plaignent de la "lenteur" des formalités d’acquisition de marchandises et plus de

Page 23: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

23

33% se plaignent des délais d’approvisionnement qui sont, selon eux,

"longs". Ils déplorent également l’éloignement des sources d’approvisionnements.

En outre, près de 42% de grossistes et 25% de détaillants interrogés

relèvent avoir enregistré des ruptures de stocks de produits, dont essentiellement ceux de l’agro-alimentaires, des DQAEMP et ceux de la

matière première et demi-produits. Quant aux prix d’acquisition des produits, ils ont été jugés "plus élevés",

selon plus de 41% de grossistes et prés de 25% des détaillants notamment ceux de l’agro-alimentaire, des combustibles et des

lubrifiants, de la matière première et demi produits, tandis que le reste des commerçants les ont jugés "stables".

Concernant la qualité et le conditionnement du produit, la plupart des commerçants, grossistes et détaillants enquêtés s'est dite "satisfaite".

Baisse de la demande D'autre part, l'enquête de l'ONS relève que la demande en produits a

continué à baisser au quatrième trimestre 2017, selon des commerçants (grossistes et détaillants) enquêtés.

Cette baisse concerne beaucoup plus les industries agro-alimentaires, les

DQAEMP et les machines et matériel d’équipement. Quant à l`état de la trésorerie, il a été jugé "bon" selon plus de 18% des

grossistes et de plus de la moitié des détaillants, notamment ceux des machines et matériel d’équipement.

En outre, plus de de 67% de grossistes et près de 61% de détaillants ont eu recours à des crédits bancaires.

Plus de 74% des grossistes et plus de 93% des détaillants concernés n’ont pas eu des difficultés à contracter ces crédits, selon l'enquête de l'Office.

Coopération

Session ordinaire du conseil d'administration de l’Union panafricaine des postes : Harmonisation des politiques et

régulations en Afrique (El Moudjahid)

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a reçu, hier à Alger, le Secrétaire

général de l’Union panafricaine des postes (UPAP), Younouss Djibrine, qui effectue une visite de travail en Algérie dans le cadre de la tenue de la

37e session ordinaire du Conseil d’administration de l’UPAP, indique un communiqué des services du Premier ministre. L’audience s’est déroulée

en présence de la ministre de la Poste, des Télécommunications, des

Technologies et du Numérique, Houda-Imane Faraoun, précise la même source.

L’Algérie abrite du 7 au 12 avril courant la 37e session ordinaire du Conseil d’administration de l’UPAP, donnant ainsi suite au mémorandum

Page 24: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

24

d’entente, signé le 18 janvier dernier par Mme Faraoun et le SG de

l’Union. Ce conseil qui se réunit pour la première fois en Algérie devra adopter le rapport de la 36e session, tenue du 8 au 10 mai 2017, dans la

capitale kenyane, Nairobi. Il devra également valider les rapports et

recommandations des commissions administratives et techniques et arrêter le choix du thème de la journée panafricaine des postes pour

l’année 2019. En marge de la réunion du Conseil, se tiendra aujourd’hui le forum des régulateurs postaux, dont les travaux seront axés sur le thème

de la régulation des services financiers postaux. Ce forum permettra le partage d’expériences et de pratiques relatives aux statuts juridiques et

financiers des Autorités de régulation et au-delà, l’harmonisation des politiques et régulations en Afrique dans le domaine postal. L’UPAP est

une institution spécialisée de l’Union africaine (UA), chargée de la coordination des activités de développement des services postaux en

Afrique. Vers la création d’une poste intelligente

La ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda-Imane Faraoun, a proposé lors du 37e Conseil

d’administration de l’UPAP, la création d’une «poste africaine intelligente»

unique. «L’Algérie propose la création d’une poste africaine intelligente à travers laquelle sera mis en place un réseau postal africain unique», a

indiqué la ministre lors de ce conseil, ajoutant que «cette nouvelle poste sera un moyen permettant d’offrir des produits et prestations de services

modernes unifiés et de haute qualité». Ce système de poste intelligente, qui sera basée sur les nouvelles technologies de l’information et de la

communication, permettra également aux pays africains d’améliorer sensiblement leurs activités postales à tous les niveaux, de développer

leurs réseaux postaux et de diversifier leurs services, a-t-elle dit. Elle a, en outre, relevé que le secteur postal africain, confronté à de nouveaux

défis, tels que le déploiement de l’internet et l’utilisation grandissante des messages électroniques, doit réagir et considérer ces technologies comme

une opportunité de moderniser le secteur postal. Les nouvelles technologies servent, ainsi, à améliorer la collecte, le tri et la distribution

du courrier postal, entre autres, a-t-on expliqué auprès de responsables

du ministère. Se basant sur les estimations fournies par l’Union postale universelle (UPU), Mme Faraoun s’est félicitée du nombre «important» de

bureaux de poste réalisés en Algérie, dont la majorité est reliée aux réseaux en fibre optique ou au satellite. «Plus de 3.800 bureaux de postes

sont opérationnels en Algérie, ce qui représente 32% de l’ensemble des bureaux de poste en Afrique», a-t-elle estimé. Les travaux de la 37e

session du Conseil d’administration de l’UPAP font suite au mémorandum d’entente, signé le 18 janvier dernier, entre Mme Faraoun et le Secrétaire

général de l’Union, Younouss Djibrine. Ce conseil, dont les travaux au niveau des experts ont débuté samedi, gère les affaires de l’Union entre

les Conférences des Plénipotentiaires. Le travail du Conseil, relevant de l’Union africaine (UA), est soutenu par

celui des commissions administratives et techniques qui sont chargés d’une vaste gamme d’aspects des services postaux. En marge des travaux

Page 25: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

25

de ce conseil qui s’étalera jusqu’à jeudi, Mme Faraoun a reçu

respectivement le directeur général de l’Union postale universelle, Bisahr Abdurahman Hussein, et le secrétaire d’Etat chargé de la Poste de Guinée

Equatoriale, Evita Oma Honorato. Par ailleurs, la ministre, accompagnée

par des responsables de l’UPAP, de l’UPU et d’autres organismes et délégations africaines, a visité le nouveau Bureau de poste itinérant

d’Algérie Poste (AP), doté de l’ensemble des prestations offertes par l’opérateur public. Il s’agit d’un bus fabriqué par la Société nationale des

véhicules industriels (SNVI) et aménagé, à la demande d’Algérie Poste, en bureau postal «qui sera opérationnel dans les prochains jours», a-t-on

expliqué auprès d’AP, ajoutant que ce bureau postal sera déployé notamment au niveau des zones enclavées du pays. Elle a également

visité un télé-centre de formation mobile relevant du ministère de la Formation professionnelle ainsi que d’une station de service mobile

appartenant à la Sonatrach. Améliorer la qualité de service

Plusieurs projets de résolution visant à renforcer les services postaux en Afrique seront examinés lors de la 37e session, a-t-on appris auprès de

l’Union. Il s’agit notamment du projet régional sur l’amélioration de la

qualité de service dans le cadre de la préparation au commerce électronique (ORE). L’UPAP invite les opérateurs «à participer activement

au projet afin d’assurer la préparation de leurs régions respectives au commerce électronique et s’engager à mettre en œuvre les feuilles de

route et les plans d’actions nationaux». L’Union exhorte les régulateurs du secteur postal à assurer le suivi et l’évaluation des progrès réalisés et, au

besoin, participer à la mobilisation des financements nécessaires pour la mise en œuvre des activités relevant du projet. Le Conseil devra aussi

examiner le projet de résolution portant mise en œuvre du système de déclaration en douane (CDS), qui est une application développée par

l’Union postale universelle (UPU) et utilisée pour l’échange de messages électroniques préalables en matière de déclaration en douane. Il est relevé

qu’actuellement les opérateurs traitent manuellement les envois entrants et les douaniers doivent ouvrir plus de 70% des envois, ce qui affecte

négativement le traitement du courrier et le délai de livraison, indique le

projet de résolution. Les Etats membres sont ainsi appelés à prendre les mesures nécessaires

pour la mise en œuvre du CDS qui est l’un des jalons du projet sur la préparation opérationnelle pour le commerce électronique et veiller à

l’échange de données électroniques préalables avec les services de douane. L’autre projet de résolution est celui portant amélioration des

normes de livraison, dans lequel il est stipulé que les Etats membres doivent prendre des mesures adéquates pour améliorer les délais

d’acheminement du courrier. Le projet portant mise en œuvre des systèmes d’adressage et de code postal devra être également examiné

par le Conseil d’administration de l’Union panafricaine des postes à Alger. Les Etats membres sont appelés à accélérer la mise en œuvre des

systèmes d’adressage et de code postal, en accordant notamment la priorité au projet dans les plans nationaux de développement. Le travail

Page 26: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

26

du Conseil, qui s’étalera jusqu’au 12 avril prochain, est soutenu par celui

des commissions administratives et techniques qui sont chargées d’une vaste gamme d’aspects des services postaux.

Développement des relations algéro-japonaises : L’ambassadeur du Japon dévoile son plan d’action (Reporters)

L’ambassadeur du Japon en Algérie, Kazuya Ogawa, en fonction depuis fin-février, veut hisser les relations entre son pays et l’Algérie à des

niveaux plus élevés. Dans un message posté sur la page officielle de l’ambassade du Japon en

Algérie, sur le réseau social facebook, l’ambassadeur a dévoilé une feuille

de route qui permettra, selon lui, d’aller de l’avant dans le partenariat entre l’Algérie et le Japon. La feuille de route proposée consiste à

organiser des visites de ministres algériens au Japon au cours de l’année. Il s’agit de celles du ministre des Affaire étrangères, Abdelkader Messahel,

et celui de l’Industrie et des Mines Youcef Yousfi. «Je souhaiterais, au courant de l’année 2018, organiser si possible les

visites au Japon d’Abdelkader Messahel, ministre des Affaires étrangères, ainsi que Yousef Yousfi, ministre de l’Industrie et des Mines. Des visites

officielles du côté japonais seront également envisagées dans un futur proche», lit-on dans le document.

Dans son message, l’ambassadeur rappelle que durant les années 1970 et 1980, de nombreuses entreprises japonaises se sont empressées de venir

en Algérie pour l’exploitation des ressources naturelles et ont contribué au développement économique de l’Algérie après son indépendance.

Cependant, pendant la décennie noire, le nombre d’entreprises japonaises

et de ressortissants japonais a beaucoup diminué, fait remarquer la même source. Il ajoute : «La tragédie des attentats dans lesquelles plusieurs

ressortissants japonais ont été victimes, il y a cinq ans, est encore un souvenir très présent dans nos mémoires. La protection des ressortissants

japonais et l’assurance de la sécurité pour des entreprises japonaises sont parmi les rôles les plus importants de l’ambassade. J’entends faire de mon

mieux en gardant cette notion à l’esprit». Evoquant le volet économique, il dira que malgré le haut potentiel de développement en Algérie, «sa

superficie en Afrique, la plus grande, sa population de 40 millions et sa richesse en ressources telles que le pétrole et le gaz naturel, j’ai

l’impression que les relations bilatérales entre l’Algérie et le Japon ne connaissent pas un grand élan ces dernières années».

Toutefois, il souligne que, depuis peu, de plus en plus d’entreprises s’intéressent au marché algérien. «Je tiens à réactiver les relations

économiques algéro-japonaises à travers la conclusion d’un accord

bilatéral sur la promotion et la protection réciproques des investissements et d’une convention fiscale bilatérale. Par ailleurs, les visites officielles

Page 27: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

27

entre les deux pays restent un sujet important», affirmera-t-il.

Enfin, il a indiqué qu’il consacre du temps pour apprendre l’Histoire de l’Algérie. «J’ai déjà eu l’occasion de travailler dans le continent africain,

notamment au Sénégal et au Rwanda. Le Maghreb, y compris l’Algérie,

étant une nouvelle région pour moi, suscite ma curiosité et me pousse à apprendre plus sur son histoire, sa politique et sa culture», révèle-t-il.

Pour rappel, la compagnie japonaise de fabrication de voitures Toyota a manifesté son intérêt installer une usine en Algérie, d’une capacité de

350 000 voitures par an. Ce projet, une fois validé par les pouvoirs publics, fera de l’Algérie un grand exportateur régional de voitures de

marque Toyota.

Veille

BAD: lancement d'une consultation sur l'avenir du transport aérien

en Afrique (APS)

La Banque africaine de développement (BAD) a réuni les représentants

des compagnies aériennes africaines, des organisations de l'industrie aéronautique, de l'aviation civile et des autorités réglementaires, des

constructeurs d'avions, des financiers et des partenaires au développement pour discuter de l'avenir de l'aviation en Afrique, a indiqué

cette institution africaine sur son site web. La BAD a lancé cette consultation pour recueillir les points de vue des

parties prenantes en vue de la préparation de son plan d'action sur l'aviation dans la foulée du lancement par l'Union africaine de l'initiative

du marché unique du transport aérien africain (SAATM) en janvier. L'aspect central de la SAATM est de permettre aux compagnies aériennes

membres de desservir les aéroports des pays africains membres pour

réaliser un ciel ouvert en Afrique, stimulant ainsi le trafic et le commerce et atteignant une croissance à deux chiffres dans l'industrie d'ici 2023

conformément à l'initiative SAATM, explique la BAD. Une grande partie de la discussion de la conférence a porté sur les

mesures pratiques nécessaires pour atteindre ces objectifs et éliminer les défis persistants auxquels le transport aérien africain est confronté,

notamment les tarifs élevés, les frais et redevances, les infrastructures médiocres et l'accès coûteux au financement, a expliqué la même source.

Page 28: Mardi 11 avril 2018 - Forum...2018/04/11  · moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers

28

Les tarifs aériens en Afrique sont deux ou trois fois plus élevés que dans

d'autres parties du monde pour des distances comparables, ajoute la BAD. De nombreuses suggestions sur les politiques et les solutions ont émergé

lors de cet événement de deux jours incluant une forte recommandation

pour une approche régionale pour accélérer les plans de sûreté et de sécurité, et l'extension de la formation de renforcement des capacités à

tout le personnel technique et exécutif. Les délégués ont appelé à mettre davantage l'accent sur la taille de la

flotte, en accordant la priorité aux aéronefs à fuselage étroit et aux avions régionaux dans le financement de l'aviation.

Ils ont également appelé à un engagement accru des gouvernements et à un alignement des cadres juridiques nationaux sur les conventions

internationales. La réunion a exhorté les gouvernements à adopter une approche de prise

de décision plus collaborative, avec des consultations au niveau régional, pour la construction de l'infrastructure des aéroports et des services de

navigation aérienne. Les délégués ont fréquemment fait référence à une étude "InterVISTAS"de

2014, commandée par l'Association du transport aérien international

(IATA), qui a modélisé l'impact d'un accord de ciel ouvert entre 12 pays africains.

Le trafic de passagers dans ces pays devrait augmenter de plus de 80%, passant de 6,1 millions à 11 millions de passagers.

L'étude a estimé que le PIB augmenterait de 1,3 milliard de dollars avec la création de 155.000 emplois.

"Nous allons préparer un plan d'action, non seulement pour la Banque mais pour toutes les parties prenantes. Lorsque cela aura été fait, nous

élaborerons le cadre stratégique de la Banque pour l'aviation", a déclaré le directeur du Département de l'infrastructure et du développement

urbain de la BAD, Amadou Oumarou. Au cours de la dernière décennie, la BAD a investi près de 1 milliard de

dollars dans la construction et l'expansion de terminaux aéroportuaires, ainsi que dans la sécurité aérienne et le financement d'avions.