SIEL & SATIS 2008 N°3

14 Quotidien SIEL & SATIS Le Radio ! édité par Pressesanspapier SARL / www.actuav.comQuotidien SIEL & SATIS Le Radio ! édité par Pressesanspapier SARL / www.actuav.com

PAR JEAN-PIERRE LANDRAGINéDITOCette fois-ci le salon est bien parti. Les petites difficultés inhé-

rentes à la mise en route d’une telle machine sont finalementaplanies et le public est au rendez-vous. Pendant que le forumInternational du Son Multicanal, dont nous espérons avoir rapi-dement des échos, se déroule à l’écart dans le confort confiden-tiel du siège d’Eutelsat, les exposants renouent leurs contacts etles affaires semblent aller bon train malgré une conjoncturemorose.Dans d’autres salons feutrés, le jury des Trophées a désigné leslauréats de la compétition. Particulièrement instructif, le choixest toujours significatif des tendances, voire des «modes»technologiques du moment. Vous trouverez dans ces pages laliste des produits récompensés.Ainsi, il n’est pas surprenant devoir récompenser un système d’éclairage à LED, l’une des ten-dances fortes de cette édition, mais aucun produit concernantle relief n’a été touché par cette grâce... L’année prochaine,peut-être ? Saluons aussi la consécration, s’il est nécessaire, de

certaines valeurs sûres : Nagra avec son étonnant enregistreurminiature LB, dont les possibilités semblent multiples et avant-gardistes pour un produit de ce genre, et Avid, l’un des cou-reurs de fond de la post-production. De même Sony avec soncaméscope PMW-EX3 utilisable en version d’extérieur ou eninstallation de studio. ON notera l’extrême sensibilisation dujury aux questions de codage et d’interopérabilité avec lesrécompenses attribuées à Doremi, Evertz, OpenCube etDigidia. Il y a aussi quelques victoires inattendues, sans douteliées à l’aspect ergonomique des produits, comme la consoleSD8 de Digico, le Système 4 de K-Array et l’amplificateur audiode Lab Gruppen, trois produits qui marquent un retour en forcede l’audio dans le c?ur de nos professionnels. Mais nous nousinclinons profondément devant l’extrême ingéniosité duconnecteur unisexe ConcertCon de Neutrik, qui recueille unebelle unanimité. Somme toute, une cuvée abondante et dequalité.

MARDI 21 OCTOBRE 2008 - N°3

Les effets spéciaux en série TVLes programmes de fiction en télévision doivent, pourfaire face à la concurrence d’autres médias, proposerune image proche de celle du film, en tirant partie desinnovations en terme de création numérique (effets spé-ciaux, étalonnage). Le point sur les outils les plus adap-tés et les sociétés spécialisés sur ce marché.

• Quels outils, quel workflow ? • Les sociétés spécialisées • Making of de série • Quelle typologie d’effets ?

10 H > 11 H 30Concert, événement :les nouvelles technologiesLa place de l’image est croissante dans les technologiesutilisées lors de concerts, d’événements. Comment s’as-socient les technologies lumière et projection, les der-nières innovations en terme d’interactivité ? Quellessont les clefs du succès d’un événement à valeur tech-nologique ? Où trouver des idées, et quels développe-ments spécifiques peuvent être entrepris ?

• Tour d’horizon des dernières innovations• Images géantes au delà de la HD• Making of d’un événement• Intervention de prestataires

Agora > 12h00-12h45 : Panasonic: La technologie PanasonicP2. Tournage, montage et stockage> 13h30-14h15 : Adobe : Actualités Adobe> 16h30-17h15 : Sony : Pleins Phares sur la gammeHD de Sony

Auditorium Antares> 12h00-12h45: Adobe

ATELIERS EXPOSANTS

14 H 30 > 16 H 00 Conférences Audio - Auditorium Antares> 10h-11h30 : Pollution Sonore

C'est un fait, la pollution sonore empoisonne la vie destechniciens du son à tous les stades de la chaîne, de lacaptation au mixage.

• Comment optimiser les choses ? Repérage ?Dialogue ? Bon sens ?• Sélection de matériel adapté, traitement du son àla postproduction.

Conférences Radio et MixMedia(programme sujet à modifications)> 10h00-11h30 : La radio sur tous les NouveauxMédias en Europe sauf en France ?> 11h30-13h00 : Opérateurs telecoms vs éditeurs deservices/contenus : attention danger !> 13h00-14h00 : RCS Europe

Présentation par Bruno Witek du selector XV SQL et desavantages par rapport à la version 12> 14h00-15h30 : Ces radios qui font de la télévision... Ces TV qui font de la radio…> 15h30-17h00 : La pub en radio est-elle efficace ? > 17h00-18h30 : Les fabricants face au MixMedia etau Multi-Support

PROGRAMMEDU MARDI 21 OCTOBRE 2008 9H30-18H30

La première journée du SIEL-SATIS s’est termi-née devant un aréopage d’exposant par laremise des Trophées précédant un cocktail biensympathique. Les gagnants sont les suivants :

Dans la catégorie production > La console de mixage audio numérique Gray 328de Renegad Labs (distribuée par Audiopole) > l’enregistreur audio Nagra LB distribué parNagra France> le caméscope semi-épaule PMW-EX3 de Sony(Distribué par Sony France)> le mélangeur hybride SD/HD AV-HS400AE dePanasonic

Dans la catégoriepost-production> Le logiciel de montage vidéo SD&HD pourMac&PC Media Composer 3.0 d’Avid Technology> Le convertisseur pour mastering cinéma (DI)temps réel GHX-10 de Doremi Technologies> Le multi convertisseur HD2020 “Video PassPort”d’Evertz distribué par Monitoring Company> L’outil P2Soft HD v2.0 d’OpenCube Technologies

Dans la catégorie événementiel> La console SD8 de Digico (distribuée par APEXFrance) > La rampe de modules LED BB4 I-Pix distribuéepar JC Lamps> Le système audio amplifié Système 4 de K-arraydistribué par Rock Audio

Dans la catégorie diffusion> Le codeur audio pour diffusion Radio DMBFlexiCOD de Digidia > L’amplificateur audio PLM de Lab Gruppen (dis-tribué par DV2)> Le connecteur XLR-3 “ unisexe ” ConvertCon deNeutrik> Le lecteur audio MP3 et Wav avec capteur GPSintégré Geoplayer de Waves System

Le prix du stand le plus...Last but not least, la gente féminine de l’organisa-tion s’est réunie à huis clos pour décerner un prixau stand le plus beau, le plus grand, le plus sympa,le plus glamour... bref, celui qu’elle a préféré.L’élu de ces dames est la Société CSI.On vous tiendra au courant de la suite !

JPL

TROPHÉES : AND THE WINNER IS...

Le Quotidien du SIEL-SATIS est édité par Pressesanspapier

SARL à capital variable – 165 avenue de Versailles –75016 - Paris - 491 695 904 RCS Paris www.actuav.com

Gérant : Jean-Pierre Landragin

Responsable Marketing et Commercial :Ludovic de Nayer

Maquette : Dominique Dumas

Conférence SONY du lundi 20 octobre Stéphane Labrousse, directeur du marketing deSony Broadcast, a brossé les grandes lignes de lastratégie de la maison. La HD est l’élément essen-tiel de cette stratégie, avec notamment le succès dunouveau caméscope XDCam HD 4:2:2 «PDW 700»déjà commandé à 700 exemplaires en Europe etplus de 200 en France (M6, Vendée Globe en colla-boration avec Avid pour la production événemen-tielle «live». Le Petit Palais à Paris vient de s’équi-per d’un projecteur 4 K.La synergie entre les gam-mes est une autre ligne de force de cette stratégie«les frontières sont de plus en plus grises entre lesgammes» dit Stéphane Labrousse.

TEKTRONIX WFM 500SNELL & WILCOX donne une petit frère au mélangeur Kahuna avec « Kahuna MF » sup-portant tous formats SD/HD. Kahuna MF dispose d’un pupitre de commande au format 19pouces, de 4 canaux DVE 2D. Il se différencie du grand frère par l’absence de DVE 3D.

ZENON MEDIA LOGICIELSZenon Media a créé un ensemble de logicielsde gestion d'une station de radio. La suite ALLIN ONE AUDIO intègre de nouveaux modulespermettant aux radios de relier les informationsfournies en temps réels des studios de diffusion(conducteur antenne, extrait hook…) à unebase de métadonnées (images, diaporama,vidéo, carte météo…) servant de moteur à lagénération de pages internet 2.0 ou de don-nées associées pour la radio numérique (T-DMB, BIFs). Le nouveau logiciel trafic 2000 deplanification publicitaire permet le suivi d'unplan média, la facturation, le suivi des clients,les statistiques des campagnes....

WWW.PHOTONLINES.FR> La société britannique Photon Lines distribueune gamme de produits optiques et électro-opti-ques dédiés à la recherche, l'industrie et aux télé-com.> Deux caméras HD rapides sont présentées auSatis.> La caméra numérique Phantom 65 de résolu-tion 4096 x 2440 peut fonctionner jusqu'à 125images/s à pleine résolution (avec possibilité demodification de la fréquence pendant le tour-nage). Elle dispose d'une monture PL et de 16 Gode mémoire vive circulaire.> La caméra Phantom HD au format 1920 x 1080 peut quant à elle fonctionner jusqu'à 1000 images/s. > L'une et l'autre de ces caméras sont adaptées aux habitudes cinématographique (opti-ques, viseur, mate-box...)> Photonlines présente également le module d'enregistrement Phantom CineMag à mémoirenon volatile de capacité 256 ou 512 Go (jusqu'à 8 minutes d'enregistrement au format 4096x 2440 à 90 images/s qui constitue le complément idéal à ces caméras.

THOMSON GRASS VALLEY INFINITY

Thomson Grass Valley dévoile le caméscope «Infinity » qui présente la caractéristique d’enre-gistrer en standard avec une compression detype JPEG-2000 à des débits de 30 à 50 Mbits/sen SD et de 50 à 100 Mbits/s en HD.Il dispose en option d’une carte MPEG I frameet il est susceptible de supporter tous les for-mats d’image : Pal, NTSC, (4/3, 16/9 et 16/9letterbox), HD 720 P (50 et 60 Hz), 1O80 i (50et 60 Hz), tandis qu’une option film sera dispo-nible en fin d’année en 1080 P (24, 25, 30 Hz)avec courbes de gamma dédiées.

L’enregistrement s’effectue sur cartouche REV Pro (35, 40, 65 Go) ou sur deux cartes SD32 Go ( 40 minutes de JPEG 2000 à 100 Mbits/s sur une cartouche de 35 Go)Un lecteur/enregistreur autonome portable DMR 1000 sera disponible à la fin de l’année.L’appareil pèse 6 kg et deux machines peuvent être placées côte à côte dans un rack 19pouces.

QUOI DE NEUFPar François Luxereau

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L es LED ont pour avantage leur petitesse, leur ren-dement relativement élevé (les prototypes égalent

les meilleures lampes sur ce critère, soit environ 100lumens/W) et leur grande facilité de pilotage en com-paraison des lampes à arc ou fluorescentes qui récla-ment des hautes tensions et dont la plage de modula-tion d’intensité est réduite. En visualisation, les LEDconstituent depuis des années une solution élégantepour les grands écrans s’introduisent dans les écrans àcristaux. L’assemblage de milliers de modules à lampesLED RVB, dans divers arrangements permettant d’ob-tenir un blanc équilibré, fournit des surfaces émissivesmodulables qui se chiffrent en mètres carrés.L’obtention d’une résolution améliorée est permise parles composants à montage en surface incluant plu-sieurs puces LED. Au fur et à mesure que la conceptionde ces écrans se perfectionnait, on s’est rendu compteque les LED apportaient des avantages considérablesen matière de colorimétrie : leur émission quasimentmonochromatique et le large choix de couleurs dansles vert-jaunes en font des sources de choix pour lescouleurs primaires d’un système de visualisation. Ellesdonnent ainsi un espace de couleurs beaucoup plusvaste que celui des systèmes habituels : FCC ou UER.C’est ce système de primaires qui a permis à Sonyd’imaginer l’espace de couleurs xvYCC, rebaptisédepuis xvCOLOR. Désormais normalisé, cet espace

xvYCC est défini dans le document "Extended-gamutYCC color space for video applications-xvYCC" réfé-rencé IEC 61966-2-4 et adopté en janvier 2006.

> Ainsi, l’introduction de LED à la place des tubes àcathode froide (CCFL) dans le rétroéclairage desécrans à cristaux liquides leur permet de distancerdéfinitivement les écrans à tube cathodique et àplasma sur le plan de la colorimétrie. Ainsi, des écransLCD de conception relativement classiques sont com-mercialisés pour l’utilisation sur station de travail etcomme téléviseurs. Mais l’utilisation d’une matriceassez fine de LED en guise de source de rétroéclairagea permis à Sony de mettre au point une nouvelle géné-ration de moniteurs LCD professionnels qui fait untabac. En reportant sur la matrice de LED toutes lescorrections statiques qui affectent l’image (colorimé-trie, uniformité), Sony a pu complètement séparer l’as-pect correction et l’aspect affichage, de sorte que tousles bits fournis à l’entrée vidéo du moniteur sont inté-gralement utilisés pour piloter la matrice LCD, sansperte de résolution. Il en résulte une qualité d’imagequi fait l’unanimité, s’il n’y avait le prix quelque peudissuasif de ces appareils. Signalons, de plus, que l’in-tégration d’un capteur permet de compenser toutesles variations qui affectent le rétroéclairage : dérivesthermiques, vieillissement, etc. (sous réserve que le

capteur soit lui-même exempt de dérives ou com-pensé).

> Plus timidement, les LED commencent à faire leurapparition dans les vidéoprojecteurs. Leur échauffementtrès modéré, leur petite taille, la facilité de pilotage àpartir d’alimentations à basse tension font merveille surdes machines miniaturisées, qui pouvaient jusqu’iciapparaître comme des gadgets. Mais les industriels ontbeaucoup gambergé et des solutions intéressantescommencent à apparaître. Ainsi la technologiePhlatLight de Luminus Devices procure des illumina-teurs plats dont la surface est adaptée aux micro-écransde projection. Des produits exploitant ces composantsont été présentés récemment (notamment à l’IFA deBerlin), et les plus puissants d’entre eux dépassent lacentaine de lumens. Bien sûr, la légèreté est l’un de leursprincipaux atouts, mais en plus, ils fonctionnent sur bat-terie. On attend également beaucoup des réseaux dediodes laser, avec un avantage supplémentaire : lalumière des lasers est naturellement polarisée, ce quiapportera des simplifications considérables aux moteursoptiques 3LCD et LCoS, avec une augmentation subs-tantielle de leur rendement. Un avantage décisif desLED est leur durée de vie, estimée à 20 000 heures, soit10 fois celle d’une lampe de projection standard. Ainsion peut considérer que les vidéoprojecteurs à LED sontéquipés à vie de leur source lumineuse.

> Mais cette année, les LED arrivent en force dans undomaine où on ne les attendait pas : l’éclairage. Onimagine mal comment une puce largement sub-milli-métrique pourrait rivaliser avec d’énormes lampes àarc, mais le fait est là : des LED en nombre suffisantconstituent des sources de lumières très avantageuses.Outre la durée de vie, l’argument principal qui milite enfaveur de telles sources est leur souplesse. En effet, laréalisation à partir de composants trichromes à com-

mande indépendante pou à partir d’arrangement deLED monochromes à haute intensité, commandablesséparément, permet un réglage fin et immédiat de laqualité de l’éclairage, c’est à dire de sa température decouleur. Deux produits, en particulier, sont présentés auSIEL-SATIS et ont été sélectionnés pour participer à lacompétition des Trophées. Qui plus est, ils n’en sontpas à leurs débuts et ont déjà raflé un certain nombrede récompenses. C’est le cas du système Kelvin Tile dela société californienne Element Labs (distribuée parDimension AV), gratifié lors du dernier NAB du VidyAward (récompense destinée aux progrès majeursdans l’art et la technique vidéo) et du STAR award(Superior Technology Award Recipient), destiné auxgrandes innovations. Destinée à la prise de vue, KelvinTile est une matrice de 30 x 30 cm, composée de LEDde six couleurs (rouge, vert, bleu, cyan, orange, blanc),associée à un système de contrôle intelligent qui per-met une variation d’intensité et un réglage continu dela température de couleur entre 2 200 et 6500 K.Kelvin Tile s’alimente sur le secteur ou sur une alimen-tation continue standard de 10 à 32 V. La consomma-tion de 75 W seulement garantit un fonctionnementfroid.

> Pour l’événementiel, ledistributeur français JCLamps propose la ramped’éclairage BB4 I-Pix. Elleinclut 4 modules à LEDde la société américaineLamina Lighting. Cesmodules sans plomb nimercure sont completsavec leur optique, leur

radiateur et leur dispositif d’alimentation et decontrôle intégré. Ils fournissent chacun un flux de1300 lumens et jouissent d’une longévité de 50 000heures. L’intérêt est qu’on peut choisir entre diversesqualités de lumière : blanc chaud (3050 K), lumière dujour (4700 K) et TruColor (3050 K).

> Les sources à LED peuvent être utilisées commeéclairage de prise de vue ou comme éclairage scénique.C’est plutôt étonnant dans ce dernier cas où la quan-tité de lumière est un critère important. Cela laisseaugurer d’un immense avenir des LED dans tous lesdomaines de l’éclairage : circulation routière, éclairageautomobile, architectural, et, bien sûr, éclairage domes-tique. Car si le produit vedette en ce moment est lalampe “à économie d’énergie”, celle-ci n’est en faitqu’un petit tube fluorescent associé à une alimentationélectronique compacte. Or le tube fluorescent contientdu mercure, substance interdite dans les produits indus-triels au nom du respect de l’environnement. Un mora-toire a été instauré en ce qui concerne les lampes, pourlesquelles aucun produit de substitution n’existe. Ceproduit de substitution respectueux de l’environnementpourrait bien être la LED. Ainsi on peut prévoir l’enva-hissement progressif de tout le domaine de l’éclairagepar le LED, et, à terme l’interdiction des lampes fluores-centes et leur remplacement par des lampes à LED.Même si les substances qui entrent dans la compositiondes LED ne sont pas, loin s’en faut, totalement inoffen-sives (Arsenic, Antimoine...), l’argument écologiquefinira par les imposer. Jean-Pierre Landragin

2008UNE ANNÉE TRÈS LED ?

L’IRRUPTION DES DIODES ÉLECTROLUMINESCENTES (LED)DANS TOUTES LES APPLICATIONS AUDIOVISUELLES, ETMÊME CELLES DE LA VIE QUOTIDIENNE EST UNE TEN-DANCE FORTE ET IRRÉSISTIBLE. PLUSIEURS PRODUITS VEDET-TES PRÉSENTÉS AU SIEL-SATIS 2008 SONT LÀ POUR NOUSEN PERSUADER, SANS COMPTER QUE PLUSIEURS DE CESPRODUITS ONT DÉJÀ REÇU DES DISTINCTIONS LORS DESGRANDS SALONS INTERNATIONAUX DE L’ANNÉE, QU’ILS’AGISSE DU NAB OU DE L’IBC.

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QUOI DE NEUF

VERYCAM TEND LA PERCHECette petite société française installée à Orléans présenteune perche pour caméscope particulièrement pratique etastucieuse. D’une longueur d’environ un mètre, elle dis-pose à une extrémité d’une plate-forme sur laquelles’installe l’appareil de prise de vue. La plate-forme s’in-cline à volonté sous l’action d’une molette située à l’ex-trémité basse de la perche. Bien que légère, la construc-tion est entièrement en métallique et d’une robustessemécanique à toute épreuve. Il suffisait d’y penser !

TEKTRONIX WFM 500Tektronix expose un petit bijou avec son modèleWFM 5000. Il s’agit d’un moniteur autonome (bat-terie et secteur), de faible profondeur (10 cm),SD/HD, destiné aux réglages caméra aussi bien enstudio qu’en reportage. Pour adapter le produit aumarché, seules les fonctions essentielles sont

implantées : affichage de l’image, moniteur de profil, vectorscope, monitoringaudio (bargraphs) . On peut signaler que les quatre derniers cars HD réalisés enFrance sont équipés de ce modèle au poste vision.

BALCAR AU PLEIN JOURBalcar, société française traditionnelle maistoujours innovante, a développé une série deluminaires lumière du jour utilisant des tubesfluorescents standards d’Osram . La dernièrenouveauté « ring light round » se placeautour de l’objectif d’une caméra. Elle offreune plage de 180 degrés avec 850 candélas ;poids 3,5 kg, alimentation 12 V ou secteur.

VLD D-VAUDAXFondée en 1984, la SociétéLyonnaise VDL est un fournisseurd'équipements pour le monde de laradio analogique ou numérique.Depuis 1998, VDL est aussi l'un destrois opérateurs de la RadioNumérique en France, disposant d'une autori-sation de diffusion accordée par le CSA. Le D-Evidence est un encodeur audio MPEG 4, conforme aux standards T-DMB sup-portant les formats audio BSAC et/ou HE-AAC sur la même plate-forme.Le D-Vaudax est un multiplexeur de services audio/vidéo et de données, compatibleDMB. Il assure le multiplexage du flux DAB à partir des entrées fournies par les enco-deurs sources (tous débits acceptés de 8 à 384 kb/s, à 24 ou 48 kHz d´échantillonnage).

Par François Luxereau

ANTON BAUER Anton Bauer a développé toute uneligne de produits pour « customiser »de petits caméscopes de poing : batte-ries, minettes, poignées... Parmi cettegamme, « Stasis Flex » paraît particu-lièrement astucieux. Il s’agit d’unecrosse d’épaule souple, ajustable puisverrouillable, qui assure une bonne sta-bilité du caméscope..