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Mardi 30 janvier 2018

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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3

Stratégie nationale d'exportation: finalisation de la feuille de route en juin (APS) .... 3

Les modalités de contrôle de conformité des véhicules fixées au JO (APS) .............. 5 Transports et travaux publics: 10.000 milliards DA d'investissements réalisés depuis

1999 (APS) .................................................................................................................. 7 ANDI: plus de 5.000 projets d'investissements inscrits en 2017 (APS) ..................... 8 La France est la mieux placée pour remporter le marché des 4000 mégawatt- Jean-

Louis Levet (Maghreb Emergent) ............................................................................. 10 Résoudre le problème du foncier agricole pour moderniser le secteur (APS) .......... 11 Blé et orge : "Les semences seront algériennes" (L’Expression) ............................. 12

Abdelhakim Hammoudi, directeur de recherche à l’Institut national de la recherche

agronomique à Paris : « Nous devons évaluer ce que coûte à la filière le manque

d’organisation et d’efficacité des organisations professionnelles » Reporters) ........ 14 Le Directeur Général de la CASNOS, invité de notre Forum : «Nous allons lutter

contre la sous-déclaration» (El Moudjahid) .............................................................. 17 Plus de 890.000 travailleurs non-salariés régularisés et 70 milliards DA recouvrés en

2017 (APS) ................................................................................................................ 18 NOURREDINE BOUDISSA, DIRECTEUR GÉNÉRAL D'ALGERAC, À

L'EXPRESSION : "Nous sommes là pour les opérateurs" (L’Expression) .............. 19 Formation professionnelle : M. Mebarki met en avant le partenariat avec les

entreprises (El Moudjahid)........................................................................................ 20

Le projet de l’usine Peugeot à Oran attend une dernière “validation” (TSA) .......... 21 Air Algérie n'est pas en situation de faillite (APS) ................................................... 22

Abdelghani Zaalane : «Air Algérie traverse une situation financière difficile»

(Algérie patriotique) .................................................................................................. 22 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 23

Banque d’Algérie: un nouveau règlement de la politique monétaire publié au JO

(APS) ......................................................................................................................... 23

Les transferts de devises soumis à un contrôle rigoureux (Algérie patriotique) ....... 25 Coopération ......................................................................................................................................................... 25

Coopération algéro-américaine : Un partenariat diversifié (El Moudjahid) ............. 26

L’ambassadeur, M. Xavier Driencourt : « Les Français investissent en Algérie » (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 27 Zone de libre échange: faire de l’intégration africaine une réalité (APS) ................ 28

Veille ..................................................................................................................................................................... 29 Salon international «Med Mag Oliva Algérie» : La 2e édition est prévue en mars

(Reporters) ................................................................................................................ 29

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A la une

Stratégie nationale d'exportation: finalisation de la feuille de route en juin (APS)

La feuille de route du projet de la mise en place d'une Stratégie nationale

d'exportation (SNE), permettant la diversification de l'économie et des exportations, devrait être finalisée en juin prochain, a indiqué lundi à

Alger le directeur général du commerce extérieur auprès du ministère de

Commerce, Saïd Djellab. Dans une déclaration à la presse en marge du deuxième atelier de

consultation des acteurs de la SNE, M. Djellab a précisé que cette feuille de route, en cours d'élaboration, devrait voir le jour à l'issue du prochain

atelier prévu en fin mai prochain. Il a expliqué que les services du ministère du Commerce ont désigné un

coordonnateur national de ce projet ainsi qu'une équipe de pilotage. Selon lui, l'Algérie œuvre, dans le cadre de sa politique économique et

commerciale, à bâtir une économie "concurrentielle" à travers une croissance économique "continue et durable", ainsi que son intégration à

l'économie mondiale, à travers une ouverture de son commerce extérieur et la mise en œuvre d'accords régionaux de libre-échange.

C'est dans le cadre de la diversification de l'économie et des exportations que s'inscrit l'initiative du ministère du Commerce de mettre en place une

stratégie nationale à l'export devant permettre de soutenir cette

diversification telle qu'envisagée par les pouvoirs publics, a-t-il soutenu. Pour sa part, le coordonnateur national de ce projet, Zeghmati Aissa, a

expliqué que la première consultation nationale sur ce projet, tenue en octobre dernier, avait permis de cerner les contours relatifs aux

contraintes liées à la compétitivité et aux priorités sectorielles et d'élucider la vision et les objectifs de cette stratégie.

Quant à la deuxième consultation, elle devrait permettre la constitution d'une équipe formée de l'ensemble des acteurs publics et privés qui

devront contribuer à l'élaboration de la feuille de route du projet de la mise en place d'une SNE.

Cette feuille de route, a-t-il expliqué, servira de cadre pour l'élaboration d'une stratégie nationale d'exportation, et identifiera avec précision les

contraintes les plus pertinentes au développement du commerce extérieur et fournira les recommandations et les orientations stratégiques

nécessaires à l'amélioration de la compétitivité commerciale.

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Le document comprendra également les principales priorités pour le

développement du commerce sectoriel en Algérie, a-t-il précisé. Il a ajouté que l'élaboration et la mise en œuvre de la SNE permettra

l'intégration du commerce dans la planification nationale, l'amélioration

des cadres de politique générale et institutionnelle sur lesquels reposent le développement et la compétitivité des exportations, ainsi que la possibilité

donnée au pays de bénéficier d'un réseau de parties prenantes influentes et intéressées par l'exportation.

Pour sa part, le représentant du Centre du commerce international de Genève (ITC), Darius Kurek, a indiqué que la SNE permettrait à l'Algérie

de définir les secteurs prioritaires et d'arrêter son plan d'action pour développer son commerce extérieur, soulignant que l'Algérie, de par sa

position géographique stratégique et ses potentialités, pourrait être un acteur majeur dans la région dans des filières comme l'automobile,

l'agriculture, la pétrochimie, l'aéronautique et même l'aérospatial. M. Kurek a précisé que la feuille de route de la SNE fixera des objectifs à

atteindre sur 5 ans avec une première évaluation des actions entreprises au bout de 3 ans depuis la début leur mise en œuvre.

Les travaux du deuxième atelier, qui se tient lundi et mardi, seront

couronnés par la mise sur pied d'une équipe nationale de stratégie pour la formulation de la feuille de route de la SNE.

Sous la responsabilité du coordonnateur national, cette équipe technique, composée d'acteurs économiques et représentants de différents

institutions et organismes publics et privés jouant un rôle dans le commerce extérieur du pays, fournira l'expertise dans les différents

secteurs économiques et domaines abordés dans le cadre de la formulation de cette feuille de route.

Composée de 40 à 120 membres, choisis parmi les organismes publics et privés représentant l'ensemble du réseau d'institutions d'appui au

commerce du pays, cette équipe sera chargée de déterminer les orientations stratégiques de la feuille de route de la SNE, en particulier la

vision et les objectifs stratégiques nationaux, la sélection des secteurs à fort potentiel d'exportation et les fonctions transversales d'appui au

commerce.

Le projet de la SNE est financé, en partie, par la Banque islamique de développement (BID) à hauteur de 70%, ainsi que le ministère de

Commerce à hauteur de 30%. Sa réalisation, confiée à des experts algériens et ceux de l'ITC, est

chapeauté par le ministère de Commerce. L'ITC est une agence conjointe de l’Organisation mondiale du commerce

(OMC) et des Nations Unies. En tant que partenaire du développement pour le succès des exportations

des petites entreprises, l’ITC a pour objectif d’aider les pays en développement et en transition à parvenir au développement humain

durable grâce aux exportations.

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Les modalités de contrôle de conformité des véhicules fixées au JO

(APS)

Un décret exécutif, fixant l’organisation de contrôle de conformité des véhicules et les modalités de son exercice, a été publié dans le dernier

Journal officiel (N 3). Le décret exécutif 18-05 du 15 janvier 2018 charge ainsi l’administration

des mines, par le biais de ses experts des mines, d’exercer les

prérogatives d’autorité publique relatives aux activités de contrôle de conformité de véhicules.

Il est considéré comme expert des mines pour le contrôle de conformité de véhicule, tout fonctionnaire de l’administration des mines possédant le

diplôme reconnu au titre de technicien supérieur au minimum ou équivalent en mines, mécanique, construction mécanique,

électromécanique, métallurgie, maintenance industrielle et équipements industriels.

Cet expert doit avoir suivi un stage de formation pratique, dans le domaine de contrôle de conformité de véhicules, pendant, au moins, une

(1) année et sous la supervision d’un expert des mines au sein des services de l’administration des mines, selon le décret qui fixe les modalité

de contrôle en application des dispositions de la loi 01-14 relative à l’organisation, la sécurité et la police de la circulation routière.

Tout véhicule présenté au contrôle de conformité ou à l’expertise de

conformité doit être en état de marche, stipule le décret selon lequel les véhicules épaves ne peuvent faire l’objet d’un contrôle de conformité ou

d’une expertise de conformité. Le contrôle de conformité et l’expertise de conformité de véhicules

peuvent être effectués à l’œil nu ou par tout autre moyen adéquat n’étant pas susceptible de modifier ou déformer les caractéristiques du véhicule.

Le contrôle de conformité de véhicules est effectué sur les véhicules importés, les véhicules neufs fabriqués ou montés localement, les

véhicules ayant subi des transformations notables, les véhicules ayant fait l’objet de saisie par les services compétents ainsi que les véhicules vendus

aux enchères publiques ayant fait l’objet de demandes de renseignement auprès des services de sécurité.

Les véhicules militaires sont cependant exclus du champ d’application de ce contrôle.

Le contrôle de conformité de véhicules neufs peut être effectué à titre

isolé ou par type et par lot.

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Le contrôle à titre isolé des véhicules importés et fabriqués localement est

effectué dans la limité de 25 véhicules, au maximum. Au-delà de cette quantité le contrôle de conformité est effectué par type et par lot.

Le contrôle de conformité d’un véhicule consiste en la vérification de sa

conformité aux prescriptions techniques réglementaires en vigueur, de sa conformité aux prescriptions de la notice descriptive et du certificat de

conformité du constructeur. Pour les véhicules neufs fabriqués ou montés en Algérie, il s’agit de la

vérification de sa conformité aux prescriptions de la notice descriptive et du certificat de conformité du constructeur ainsi qu’au document attestant

que le véhicule a fait l’objet de dédouanement pour son entrée en Algérie, pour les véhicules importés.

Ce dernier document n’est pas requis pour le véhicule prototype ou modèle-type et les véhicules importés en lot.

Le contrôle porte également sur la vérification de la conformité du véhicule aux prescriptions du procès-verbal de contrôle de conformité

initial, de la carte d’immatriculation et/ou de la fiche de contrôle, pour les véhicules immatriculés en Algérie.

Les paramètres techniques à vérifier, pour s’assurer de la conformité du

véhicule concernent notamment le type mines du VIN avec les neuf (9) premiers caractères, la section d’identification du véhicule (VIS) avec les

huit (8) derniers caractères, représentant le numéro dans la série du type, les limites de poids du véhicule, les limites de ses dimensions, les

exigences de sécurité ainsi que la conformité des principaux composants et éléments de véhicule.

Tout véhicule possédant un numéro d’identification, apparent, identifiable et encadré par le poinçon des mines frappé à froid, est considéré comme

véhicule techniquement régularisé et devient ainsi conforme à la réglementation en vigueur.

Si les renseignements fournis par les services concernés de la sûreté nationale ne montrent aucune irrégularité, l’expert des mines procède, sur

la base des documents d’identification du véhicule, à son contrôle de conformité et établit le procès-verbal de conformité en deux (2)

exemplaires et en remet une (1) copie au propriétaire du véhicule.

Un fichier national des prototypes de véhicules contrôlés D’autre part, le décret fixe l’année de première mise en circulation d’un

véhicule neuf à l’année de son dédouanement, pour les véhicules importés pour propre compte, sans pour autant dépasser une (1) année

de la date de fabrication. Cette année correspond par ailleurs à l’année de l’établissement de la

facture de vente, pour les véhicules importés par les concessionnaires agréés en Algérie et à l’année de l’établissement de la facture de vente,

délivrée par le constructeur/monteur ou son représentant accrédité, pour les véhicules fabriqués ou montés en Algérie.

Selon le décret, l’importation de véhicules en lots et la fabrication de véhicules localement, sont soumises à l’approbation préalable, par

l’administration des mines, du dossier technique du prototype ou d’un modèle-type de véhicules à importer ou à fabriquer localement.

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Le prototype ou le modèle-type de véhicule doit subir, en usine de

fabrication, les essais requis de sécurité et d’efficacité. Les essais sont exécutés en présence de l’expert des mines ou d’un organisme compétent

habilité par le ministre chargé des mines.

Les experts des mines procèdent, avant dédouanement pour les véhicules importés en lots et avant la sortie en usine pour les véhicules fabriqués ou

montés localement, au contrôle de conformité d’un échantillon représentatif pour une proportion d’au moins, cinq pour cent (5%) du

nombre total des véhicules importés ou fabriqués localement. Si les véhicules sont conformes, il est délivré à leur titulaire l’attestation

de conformité d’échantillons selon le modèle fixé à l’annexe VI du présent décret, pour accomplir les procédures douanières aux fins de l’obtention

des cartes d’immatriculation auprès des services concernés. Par ailleurs, Il est institué, auprès de l’administration des mines, un fichier

national sur les prototypes et les modèles-types de véhicules ayant fait l’objet d’un contrôle de conformité, sous forme d’une base de données.

Cette base de données peut être élargie pour inclure des données et informations se rapportant aux activités de contrôle et expertise de

conformité de véhicules.

Quant à l’aménagement d’un véhicule, il doit être effectué par un carrossier, personne physique ou morale, de droit algérien, agréé par le

ministre chargé des mines. Tout aménagement notable d'un véhicule remettant en cause son état ou

ses composants initiaux,nécessite un nouveau contrôle de conformité auprès de l’expert des mines.

Les experts agréés et les carrossiers agréés sont tenus de transmettre, semestriellement, à l’administration des mines, un rapport détaillé sur

leurs activités en joignant des copies des rapports d’expertise et des certificats de conformité du carrossage établis à l’issue, selon le cas, des

expertises de conformité ou des aménagements effectués sur les véhicules.

Le véhicule ayant subi un changement de la motorisation d’origine, en passant d’un moteur à essence à un moteur diesel, ne peut être accepté

pour contrôle de conformité, selon le décret.

Transports et travaux publics: 10.000 milliards DA d'investissements réalisés depuis 1999 (APS)

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Le volume des investissements réalisés dans les secteurs du transports et des travaux publics depuis 1999 s'elève à 10.000 milliards DA, a indiqué,

lundi à Alger, le ministre des Transports et des travaux publics,

Abdelghani Zaalane. Ce volume traduit la volonté politique du président de la République,

Abdelaziz Bouteflika, qui a misé sur des projets de transport et des travaux publics "très couteux", a déclaré M. Zaalane devant la

Commission de l'équipement et du développement local du Conseil de la Nation.

Estimant que ces projets, dont le rendement n'apparait pas toujours à court terme, permettent de préserver la sécurité et l'indépendance du

pays, de renforcer ses capacités et de réunir les conditions nécessaires à la dynamique des autres secteurs, M. Zaalane a souligné, à ce propos,

l'importance des infrastructures de base dans le développement économique.

Le ministre a mis en avant l'entreprise pas facile que représentent la modernisation des ports et des aéroports, l'acquisition de trains et de

pièces de rechange, la réalisation de l'autoroute est-ouest et ses les

pénétrantes, la route Nord-sud et la mise en place d'un programme de sécurisation des frontières terrestre dans le sud sur 16.500 km.

ANDI: plus de 5.000 projets d'investissements inscrits en 2017 (APS)

Le nombre de projets d'investissements enregistrés auprès de l'Agence

nationale de développement de l'investissement (ANDI) a atteint 5.057 projets d'un montant global de 1.905 milliards DA (l'équivalent de 17

milliards de dollars), a indiqué le Directeur général de cette agence,

Abdelkrim Mansouri, dans un entretien accordé à l'APS. Les principales caractéristiques de ces projets, relève le même

responsable, sont la prépondérance des investissements locaux, une concentration des projets enregistrés principalement dans le secteur

industriel et l'importance des grands projets qui accaparent la plus grande part des investissements avec 76% du montant total des investissements

et 51% du nombre total d'emplois. Dans ce sens, détaille M. Mansouri, sur l'ensemble des projets inscrits,

prévoyant la création de 167.618 emplois, 2.564 projets relèvent du secteur industriel, soit près de 51% de la totalité des projets.

Le montant global des projets industriels enregistrés se chiffre à 1.103 milliards DA (l'équivalent de 10 milliards de dollars), devant générer

103.609 emplois, précise le même responsable. Par ailleurs, M. Mansouri fait savoir que les plus grandes parts des niveaux

d'investissements, en termes de montant et d'emplois inscrits en 2017,

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sont le fait des grands projets dont le montant est égal ou supérieur à 500

millions DA. Au nombre de 719, ces grands projets concentrent à eux seuls 76% de la

valeur totale des investissements inscrits avec un montant de 1.456,2

milliards DA (mds DA) et 51% du nombre total d'emplois (86.004 postes). Sur ces 719 grands projets, 412 relèvent du secteur industriel (57%) pour

un montant de 840,4 mds DA et devant générer 51.479 emplois. Ainsi, les grands projets ont enregistré une progression de 9% en 2017

par rapport à 2016 en terme, respectivement, de nombre (719 projets contre 659 en 2016), de montant (1.456,2 mds DA contre 1.295,6 mds

DA) et d'emplois (86.004 postes contre 68.948). Mais pour l'ensemble des projets enregistrés en 2017 en comparaison

avec l'année 2016, le directeur général de l'ANDI observe une évolution relativement stationnaire des investissements en termes de montant

(+4%) et d'emplois (+2%) et une régression du nombre de projets, soit une baisse de 30% due principalement à l'orientation sélective du système

incitatif introduit par le nouveau code des investissements. Sur ce point, M. Mansouri note que cette baisse du nombre de projets

enregistrée en 2017 par rapport à l'année d'avant s'explique par le fait

que certaines filières d'activités, éligibles auparavant aux avantages de l'ANDI, ne l'étaient plus en 2017 en raison de leur saturation à l'instar de

quelques activités de services sans grande valeur ajoutée pour l’économie nationale, du transport, des briqueteries ou des usines de production de

boissons. Il souligne, d'autre part, que l'année 2017 a été celle de la mise en oeuvre

de la nouvelle loi sur l'investissement qui accorde une importance particulière aux projets créateurs de richesses et d'emplois dans des

secteurs comme l'industrie, l'agriculture et le tourisme. Concernant les tendances par région, il est constaté des parts

appréciables des investissements dans les Hauts Plateaux (25%) et le sud du pays (14%), bien que les régions du nord restent à plus forte

concentration économique et industrielle (61%). Les projets industriels en prédominance dans les investissements

mixtes

S'agissant des projets d'investissements enregistrés dans le cadre de partenariats entre opérateurs nationaux et étrangers, M. Mansouri fait

savoir que ces investissements mixtes ont été au nombre de 116 projets en 2017 d'un montant de 271 mds DA (l'équivalent de plus de 2 milliards

de dollars) et générant 14.525 emplois. Provenant essentiellement d'Europe, de pays arabes et d'Asie, ces

investissements mixtes inscrits ont représenté 14% du montant global des investissements et 9% du nombre total des emplois prévus par la globalité

des investissements. Les projets d'investissements mixtes relevant du secteur industriel ont été

au nombre de 85, représentant 87% du montant global des investissements mixtes et 71% en nombre d'emplois prévus par ces

investissements en partenariat.

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"Il importe de noter que notre pays, malgré la persistance de la

conjoncture de crise financière mondiale, reste toujours attractif vis-à-vis des investisseurs étrangers comme le montrent les résultats de ce bilan

des investissements enregistrés en 2017, ainsi qu'à travers le regain

d'intérêt de nombreuses délégations étrangères en visite de prospection d'affaires durant l'année 2017 en Algérie", souligne M. Mansouri.

De surcroît, fait-il valoir, le bilan des investissements, au titre de l'année 2017 laquelle a marqué l'avènement du nouveau code d'investissement

institué par la loi d'août 2016 relative à la promotion de l'investissement, s'est traduit par "les résultats qualitatifs des investissements enregistrés,

la tendance récurrente prononcée de la prépondérance du secteur industriel, l'émergence de certains secteurs vitaux pour l'économie

nationale notamment le tourisme et la santé où la progression des investissements y est nettement ascendante".

Plus encore, soutient-il, il s'agit aussi de "l'importance et de la progression des grands projets, qui sont également concentrés dans le secteur

industriel, la contribution conséquente des investissements impliquant des étrangers lesquels sont polarisés majoritairement dans l'industrie et la

prédominance des projets de type création".

Dans ce sens, il considère que ces tendances traduisent les effets des réformes engagées et l'orientation des investissements en adéquation aux

choix stratégiques et les objectifs tracés par l'Etat.

La France est la mieux placée pour remporter le marché des 4000

mégawatt- Jean-Louis Levet (Maghreb Emergent)

Le responsable de la coopération industrielle algéro-française considère

que l’Algérie et la France ont vocation à co-invesitr et se co-développer en veillant à se protéger mutuellement des aléas de la mondialisation et des

forfaitures du protectionnisme crédule. Dans le cadre de son programme de sécurité énergétique, l’Algérie a

annoncé la production de 4000 mégawatt d’énergie électrique renouvelable il y a plus d’une année. Jusque-là, aucune une démarche

officielle n’a été entreprise pour la réalisation de ce programme.

Interrogé sur Radio M sur le rôle que peut jouer la France dans la mise en œuvre de ce grand projet, Jean-Louis Levet, responsable de la coopération

industrielle, a émis des réserves quant à un éventuel passage par un appel d’offre international. Selon lui, l’Algérie ferait mieux de choisir les

« plus bons » parmi les candidats potentiels et de leur demander de lui présenter des offres. « 4000 mégawatt, c’est quatre fois mille. Il y a

quatre pays qui peuvent les fournir dans le monde et pas un cinquième : la France, l’Allemagne, les Etats-Unis et la Chine. Rêvons un instant. Si

l’Algérie demandait à ces quatre pays de lui faire une offre, la France mettra en place un consortium avec Schneider, Total, Engie, etc., ainsi

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que nos PMI qui sont des pôles de compétitivité mondiale et fera une

proposition. Je suis persuadé qu’avec ce consortium, on arrivera en premier. On fait mieux que les Allemands, les Américains et, à fortiori, les

Chinois. Parce que nos grands groupes sont très enracinés dans les

disciplines fondamentales, les sciences du vivant, les sciences cognitives, etc., » a-t-il affirmé. Autrement dit, assure-t-il, la France est la mieux

placée pour remporter le marché des 4000 mégawatt. Quid des prix hautement compétitifs de la Chine ?

Pourtant, la réalité du marché ne correspond pas totalement aux dires de M. Levet, particulièrement au sujet des prix. En effet, la concurrence

chinoise propose des équipements à des prix hautement compétitifs, ce qui peut facilement faire basculer la balance de son coté et rendre le choix

difficile pour l’Algérie. C’est pourquoi, Jean-Louis Levet a nuancé. « Je ne dis pas que l’Algérie doit avoir une relation exclusivement avec la France.

Au contraire, elle doit avoir une stratégie à tête multiple. C’est pourquoi justement je dis qu’il faut que les quatre pays soient mis en concurrence.

L’Algérie peut leur demander de lui faire des offres en fixant des conditions comme par exemple la formation, les perspectives de long

terme, l’investissement local, etc., » a-t-il préconisé. Mais pas

seulement. Le responsable de la coopération industrielle algéro-française considère que l’Algérie et la France ont vocation à co-invesitr et se co-

développer en veillant à se protéger mutuellement des aléas de la mondialisation et des forfaitures du protectionnisme crédule. « Un Etat est

d’autant moins dépendant qu’il multiplie ses interdépendances avec les autres Etats dans la mondialisation. Ce n’est ni « laisser faire », ni

« protectionnisme. Si on laisse faire, on devient une sorte de plateforme offshore de la mondialisation. Si on se ferme, on s’isole de la

mondialisation, on disparait. France- Algérie, on n’est pas face à face, on est cote à cote,» a-t-il conclu.

Résoudre le problème du foncier agricole pour moderniser le

secteur (APS)

Le ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche,

Abdelkader Bouazghi, a affirmé lundi à Tébessa la nécessité de résoudre le problème du foncier agricole qui se pose avec acuité afin de moderniser le

secteur.

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La résolution de ce problème sera à travers "la constitution de

commissions communes de wilayas regroupant plusieurs secteurs dont celui des ressources en eau pour mieux cerne la problématique du foncier

agricole’’ a indiqué le ministre, au terme d'une visite de travail de deux

jours à Tébessa. Le ministre a inspecté, au second jour de sa visite, une ferme laitière dans

la commune de Bekkaria exploitant 33 hectares et 100 vaches laitières comme une première étape qui approvisionne la laiterie privée "Milk

Tébessa" pour augmenter ses capacités de production à 10 000 litres de lait/jour contre 7 000 litres actuellement, "qui ne répondent pas aux

besoins en cette matière", selon les explications fournies. Dans la même commune, M. Bouazghi a posé la première pierre du projet

d’un complexe d’aviculture et de production de viandes blanches à réaliser "dans un délai de 30 mois" sur 20 hectares pour un investissement de

plus de 100 millions DA et devant générer 70 emplois, selon les données avancées.

Le ministre a salué les efforts déployés par les autorités locales pour le développement du secteur agricole et l’encouragement de l’investissement

dans l’économie agricole.

Il a également préconisé de porter la surface agricole irriguée de 22.000 hectares actuellement à 50.000 hectares dans le cadre du programme

national visant à accroître la surface agricole irriguée à 2 millions hectares, sur le cours terme.

Cette stratégie a pour finalité de diversifier la production agricole, générer de nouveaux empois ainsi qu’à assurer l’autosuffisance nationale et limiter

la facture des importations. En visite depuis dimanche dans la wilaya, le ministre de l’Agriculture, du

Développement Rural et de la Pêche a rencontré nombre d’agriculteurs, d'éleveurs et d'investisseurs agricoles qui lui ont fait part de leurs

préoccupations liées notamment au problème du foncier agricole, l’eau d’irrigation et à l’accès aux crédits bancaires.

Le ministre a promis d’examiner et de prendre en charge ces questions, réitérant la détermination de l’Etat à promouvoir le secteur agricole.

Blé et orge : "Les semences seront algériennes" (L’Expression)

La production céréalière pour l'année 2017-2018 sera meilleure que celle de l'année dernière.

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La détermination des pouvoirs publics de développer le secteur agricole

commence à porter ses fruits. Les semences des blés dur et tendre et d'orge que l'Algérie importait il y a quelques années à coups de millions de

dollars sont désormais produites totalement en Algérie.

C'est ce qu'a affirmé en tout cas, hier, le directeur général de l'Office algérien interprofessionnel des céréales, (Oaic), Mohamed Belabdi sur les

ondes de la Radio nationale. «Pour les semences, je peux déclarer officiellement que la bataille est gagnée: les semences des blé dur et

tendre et de l'orge sont produites totalement en Algérie», a-t-il indiqué. «La fin de l'importation des semences en question permettra à l'Algérie de

ne plus importer les semences de ces céréales», se réjouit-il, ajoutant qu'une nouvelle société mixte a été récemment créée avec des

partenaires français afin de renforcer le potentiel génétique en Algérie. «Cette société a pour objectif d'introduire de nouvelles variétés françaises

de semences pour satisfaire la demande des agriculteurs qui exigent un matériel génétique plus performant afin d'améliorer leur rendement»,

explique Mohamed Belabdi. Evoquant la production céréalière attendue pour la campagne 2017-2018, l'invité de la Radio nationale a avancé

qu'elle serait meilleure que celle de la saison précédente qui avait

enregistré un volume de 34,8 millions de quintaux. «La campagne 2017-2018 s'annonce très bien grâce à une bonne pluviométrie à l'est, à l'ouest

et au centre du pays. Les conditions de travail des agriculteurs sont bonnes, notamment en matière d'accompagnement financier et

d'approvisionnement en engrais et en semences», a-t-il soutenu. La raison, selon le directeur de l'Oaic, est que les céréaliculteurs ont utilisé,

durant la campagne actuelle, davantage d'engrais et de semences traitées et conditionnées par rapport aux années précédentes et ont respecté les

dates des semis. Mohamed Belabdi a rappelé dans ce sens, que l'Algérie ambitionne d'atteindre son autosuffisance en blé dur d'ici 2020. «Le blé

dur est à notre portée, on peut atteindre l'autosuffisance et c'est jouable à court terme», déclare-t-il, en nuançant ses propos sur le fait que l'Algérie

restera encore, durant les prochaines années, dépendante de l'importation en matière de blé tendre en raison des conditions climatiques qui ne

favorisent pas son développement.

«Le blé tendre est une espèce très sensible qui demande un bon niveau de précipitations ainsi que de l'humidité lors des moissons. Il faut du temps

pour trouver les variétés qui s'adaptent à notre climat sec. Pour nous, ce n'est pas une question urgente. L'on dépendra de l'importation, mais il

faut, par contre, penser à changer le modèle alimentaire algérien, rationaliser la consommation et gaspiller moins», a-t-il préconisé. «Ainsi,

la priorité sera donnée à la production du blé dur au regard des potentialités existantes», estime le directeur de l'Oaic, en précisant que

cette bataille sera gagnée grâce à l'acquisition de terres, particulièrement à Adrar, Laghouat et Tébessa. «En effet, l'Oaic compte constituer dans ces

wilayas de grands investissements pour en faire un centre de rayonnement dans le domaine de la production locale de blé dur», a-t-il

expliqué. Par ailleurs, l'office compte également poursuivre ses efforts en matière de production des légumineuses (lentilles, pois chiches...) jusqu'à

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l'autosuffisance, fera-t-il savoir. Pour rappel, la facture d'importation des

légumes secs s'est chiffrée à 450,5 millions de dollars en 2017 contre 356,8 millions de dollars en 2016. Concernant le renforcement des

capacités de stockage de cet office, Belabdi a fait savoir que ce projet

stratégique et prometteur, qui vise à créer 39 silos métalliques et en béton, a atteint un taux d'avancement de 50%. «Neuf de ces silos seront

réceptionnés en 2018 alors que le reste est attendu d'ici à 2020. L'Algérie a importé 8,4 millions de tonnes de céréales en 2017 pour un montant de

1,7 milliard de dollars, contre 9,1 millions de tonnes en 2016, soit une baisse de 5,12%», souligne Mohamed Belabdi.

Abdelhakim Hammoudi, directeur de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique à Paris : « Nous devons évaluer ce

que coûte à la filière le manque d’organisation et d’efficacité des organisations professionnelles » Reporters)

Reporters : Vous avez procédé au lancement d’un projet sur la filiale datte

en Algérie. De quoi s’agit-il ? Abdelhakim Hammoudi : Il s’agit effectivement du lancement d’un projet

d’étude économique (projet Value Dates) financé par le Centre de

recherche en économie appliquée au développement (Cread). Le projet porte sur les enjeux associés au développement de la filière dattes, tant

au niveau domestique qu’à l’exportation. C’est une rencontre qui s’est étalée sur deux jours et qui a réuni les membres de l’équipe participante

et des invités intéressés par la thématique. Quels sont les principaux objectifs de ce projet ?

Il vise de façon synthétique à analyser les contraintes et les opportunités auxquelles est confrontée la filière «Dattes» et à identifier les conditions

de son développement à la fois sur un plan quantitatif (augmentation des rendements, de la production) et qualitatif (qualité gustative,

commerciale, sanitaire et phytosanitaire). Les enjeux liés à la fois à l’exportation et au marché domestique seront considérés. Une des finalités

du projet est la mise à disposition des professionnels et des autorités publiques de connaissances scientifiques de nature à contribuer à la

professionnalisation de cette filière. Il s’agit entre autres de déterminer les

conditions d’amélioration des rendements, de rationaliser l’organisation de tous les maillons de la filière et les mécanismes de mise en marché. La

problématique de la valorisation du produit, par la promotion des signes de qualité liée notamment aux zones de production est un objectif

important de ce projet. Mais un élément sur lequel je voudrais insister et qui me semble très

important est que l’une des caractéristiques essentielles de ce projet est l’innovation importante qu’il propose en termes, à la fois, d’organisation

de la recherche et d’outils méthodologiques au service de l’analyse

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économique. Le projet, par la diversité des compétences de ses membres,

va mobiliser une multitude d’approches scientifiques très complémentaires et très peu utilisées jusqu’à présent dans l’étude économique de cette

filière. Au-delà de la classique et indispensable analyse statistique, le

projet entend compléter et faire interagir plusieurs champs disciplinaires afin de proposer, au final, de véritables outils opérationnels de

management de la filière et d’aide à la décision privée et publique dans ce domaine. La proximité avec les acteurs est un maillon essentiel du projet

et nous envisageons de les consulter au fur et à mesure du projet pour affiner nos outils d’analyse et cerner au plus près la réalité de ce qu’ils

vivent dans la pratique de leur métier. Qui a financé ce projet interdisciplinaire et sur quelle base sont choisis ses

membres ? Le projet a été financé par le Cread. Le Cread a voulu encourager au-delà

de l’aspect sectoriel du projet (étude de la filière dattes), l’aspect structurant de celui-ci. Il s’agit, en effet, d’appuyer la mise en place d’une

équipe de recherche multidisciplinaire décidée à travailler ensemble dans la durée. Cette équipe, et c’est l’ambition qu’on affiche, est appelée à

constituer un modèle de travail collaboratif associant plusieurs

compétences dans ce domaine ou des domaines voisins (économistes industriels, agri-économistes, statisticiens/économistes quantitativistes,

mathématiciens, logisticiens…). Certains des membres de l’équipe ont déjà montré leur capacité à coopérer et à mutualiser leurs compétences

dans des projets communs antérieurs et qui ont été appréciés, y compris sur le plan international. L’équipe comporte également des jeunes

chercheurs, certains ayant été encadrés en doctorat dans le cadre d’un projet européen (Safemed/Arimnet 1) que j’ai coordonné. Ces jeunes dont

j’ai co-encadré la thèse avec un collègue, Mohammed Saïd Radjef, du département de mathématiques de l’université de Béjaïa, sont maintenant

docteurs et continuent cette aventure scientifique avec nous. Je veux également souligner que l’idée est aussi, à travers cette équipe, d’établir

des passerelles entre différentes institutions : universités, grandes écoles et institutions de recherche. C’est un vrai changement de paradigme me

semble-t-il dans l’organisation de la recherche où existent souvent des

rigidités dans la mise en œuvre de pratiques de coopération multi-institutionnelle. Ce projet entend montrer qu’il est possible de dépasser

ces rigidités pour améliorer davantage la visibilité internationale de la recherche algérienne.

Vous avez dit, lors du lancement de ce projet, que la consommation des dattes à l’étranger est communautaire. Sur quelles données avez-vous fait

ce constat et quel est son impact sur l’exportation de ce fruit ? Il n’existe pas à ma connaissance de travaux rigoureux sur l’identification

du profil des consommateurs de dattes en Europe. Ce que j’ai effectivement évoqué, dans mon allocution d’ouverture, est une série de

perceptions qui ont valeur d’hypothèses de travail dans le cadre de ce projet et surtout dans le cadre du projet euro-méditerranéen qui

démarrera bientôt et qui complète ce projet financé par le Cread. Ces hypothèses de travail doivent être confirmées, infirmées ou nuancées en

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fonction des enquêtes de consommation qui seront prévues en Europe

dans le cadre du projet européen. Il est important que la question du profil de la demande internationale de la datte soit un peu plus connue

pour mieux évaluer les perspectives d’exportation de ce produit et surtout

établir des stratégies marketing plus ciblées pour toucher certains types de consommateurs.

Quel est le rôle de la culture locale sur le développement de cette filiale en Algérie ?

Je suppose que vous faites allusion aux possibles pesanteurs d’une certaine « culture managériale » des opérateurs du secteur et qui

pourraient entraver un développement satisfaisant de la filière. Cet aspect a aussi été évoqué comme hypothèse de travail et sujet d’étude du projet.

Nous devons établir un diagnostic de l’état de la coordination des acteurs et des facteurs bloquants et surtout évaluer ce que coûte à la filière le

manque d’organisation et d’efficacité des organisations professionnelles. Ce qui est évident est que l’émergence de coordinations, de coopérations

professionnelles et interprofessionnelles est un préalable au développement quantitatif et qualitatif du secteur. Cela suppose d’établir

la confiance dans les démarches collectives et de convaincre les acteurs

de cette nécessité, mais aussi que les autorités publiques trouvent les bons instruments d’accompagnement et les bons mécanismes d’incitation.

C’est un des objectifs du projet. Vous êtes en train de préparer un projet euro-méditerranéen, de quoi

s’agit-il ? La commission européenne a lancé un appel à projets euro-

méditerranéens (appels « Prima») qui vient prolonger une série d’autres appels à projets moins budgétisés (appels Arimnet 1 et 2), mais qui ont

permis de mesurer l’intérêt collectif à engager une coopération plus ambitieuse entre les deux rives de la Méditerranée. Je suis en train de

réfléchir avec mes partenaires européens et maghrébins sur la possibilité de proposer un projet encore plus large que les deux projets que nous

démarrons (projets Cread et Arimnet 2). Pour être à la hauteur de l’ambition affichée par l’appel à projets Prima, un nouveau projet ne peut

être envisageable que s’il est multidisciplinaire et complète les deux

projets Cread et Arimnet 2 à la fois sur le plan thématique, disciplinaire et sectoriel.

Abdelhakim Hammoudi est directeur de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA, Paris). Titulaire d’un Doctorat en

sciences économiques à l’Ecole nationale des ponts et chaussées (Paris), il a été enseignant-chercheur à l’université Paris Panthéon-Assas avant de

rejoindre l’INRA en 2006. Spécialiste des théories des jeux, d’économie industrielle et d’économie agro-alimentaire, il est l’auteur d’un grand

nombre de publications scientifiques et de six ouvrages en langue française, anglaise et italienne, portant sur des problématiques

d’organisation de filières agro-alimentaires et de théorie des jeux appliquée au management stratégique. Enseignant dans plusieurs

universités et grandes écoles françaises et internationales, responsable de plusieurs projets de recherche internationaux, il est consultant auprès de

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plusieurs organismes internationaux. Il est, depuis 2016, commissaire-

administrateur du pôle scientifique du Conseil africain de l’entrepreneuriat et de l’innovation (CAEI).

Le Directeur Général de la CASNOS, invité de notre Forum : «Nous allons lutter contre la sous-déclaration» (El Moudjahid)

Le directeur général de la CASNOS a annoncé, hier, au Forum d’El Moudjahid, que l’augmentation de la cotisation minimale n’est pas à

l’ordre du jour. Par la même occasion, il a affirmé que la Caisse est en bonne santé financière, mais le plus important est d’instaurer la culture de

la souscription à la protection sociale auprès des non-salariés. C’est un exposé riche en chiffres qu’a présenté, hier, le directeur général

de la CASNOS (Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés). Des chiffres qui montrent l’évolution qu’a connue cette caisse, sur tous les

plans. Nombre d’affiliés, nombre de cotisants, nombre d’agences réparties

sur tout le territoire, montants des cotisations... Pour M. Acheuk Youcef Chawki, le plus important est de montrer que la CASNOS n’est pas une

caisse en faillite, comme certains veulent la présenter pour justifier la non-affiliation. Même si les chiffres sont relativement bons, le DG estime

qu’il ne faut pas se complaire, mais « anticiper l’avenir, car l’avenir c’est maintenant ».

En tous les cas, les résultats de l’année 2017 sont très probants. Soixante-dix milliards de dinars est le montant des cotisations récoltées

l’année écoulée (66,7 milliards de DA de cotisations, 3,3 milliards de DA d’échéanciers de paiement en 2017). Comparée à celle de 2015, cette

entrée d’argent a enregistré une hausse de 60, 2%. Cette augmentation trouve son explication dans les mesures incitatives introduites dans la LFC

2015 (exonérations, effacement des pénalités). De ce fait, l’année 2016 a été exceptionnelle. Et la tendance s’est poursuivie en 2017, faussant les

pronostics des uns et des autres. Tous ces chiffres font que la caisse est

en bonne santé financière, d’autant plus que l'âge moyen des cotisants est de 44 ans et que la Caisse compte 4 cotisants pour un retraité. Ce qui fait

que la branche retraite « est à l’aise ». L’année 2017, qui a été marquée par l’apurement des dettes ( 34 milliards de DA) a également enregistré

131.340 nouveaux immatriculés. Un nombre encourageant qui permet de dire que les campagnes de sensibilisation commencent à donner leurs

fruits et que la notion de sécurité sociale commence à s’installer. Sûrement, mais doucement, car cela reste insuffisant au regard du

potentiel non-salariés. En effet, selon les chiffres de la CASNOS, leur nombre est de 3 millions, cependant 1,7 million seulement sont affiliés, et

seuls 900.000 sont des cotisants. S’il y a une explication, le DG explique que pour les non-salariés, le paiement des cotisations ne se fait pas de la

même manière que pour les salariés. Et s’il y a renoncement, c’est du fait que le concerné doit se déplacer auprès des agences et aussi par

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ignorance de toutes les facilités accordées. Le conférencier, qui a expliqué

que le plus grand défi, en dépit du fait que l’évolution des recettes se fait d’une manière ascendante, est de convaincre ces travailleurs que le

paiement des cotisations est un acte civique. Une autre bataille que doit

mener la CASNOS: celle de la lutte contre la sous-déclaration. En effet, 89 % des cotisants paient ce que l’on appelle la cotisation minimale, qui est

de l’ordre de 32.400 DA par an, et qui correspond à une assiette de cotisation de 216.000 DA, dont la moitié, soit 16.200 DA pour l’assurance

(carte Chifa, cliniques privées conventionnées). Une aberration pour le DG de la CASNOS, qui voit dans cette attitude une mauvaise foi flagrante,

parce qu’il est impossible qu’un commerçant ne gagne que 20 millions de centimes par an. L’orateur a souligné que la cotisation minimale doit être

exceptionnelle. Pour exemple, il citera les bénéficiaires du dispositif de l’ANSEJ, qui démarrent leurs projets. Il dira, par ailleurs, que les contrôles

a posteriori se terminent toujours par un redressement. Et en parlant de contrôle, M. Acheuk dira que la mission des contrôleurs est régie par la loi

et des dispositions réglementaires. Les contrôleurs, qui étaient, en 2014, quelque 150, sont passés en 2017 à 430. Ils sont tous agréés,

assermentés et formés. Leur mission n’est pas de causer des problèmes,

mais d’expliquer et d’informer. Il y a lieu de noter que les moyens des agents de contrôle de la Caisse ont été renforcés par la mise à leur

disposition d’un système mobile de consultation et d’affiliation d’office des travailleurs non-salariés qui ne sont pas affiliés et qui ne se présentent

pas aux agences de la Caisse pour régulariser leur situation. Et justement pour lutter contre le défaut d’affiliation, les défauts de

paiement et la sous-déclaration, les opérations de contrôle seront menées par des brigades mixtes. Elles regrouperont les CNAS, CASNOS,

CACOBATPH, l’Inspection générale du travail, avec la coordination des services des impôts et autres administrations de contrôle. Par ailleurs,

dans le cadre de la formalisation de l'informel, la Caisse a effectué 8.096 rapports de constat d'activité pour une affiliation d'office, dont 1.241

affiliations ont été régularisées.

Plus de 890.000 travailleurs non-salariés régularisés et 70

milliards DA recouvrés en 2017 (APS)

Plus de 890.000 travailleurs non-salariés ont régularisé leur situation

auprès de la Caisse nationale des assurances sociales des non-salariés (CASNOS) et 70 milliards de dinars ont été recouvrés depuis janvier 2017,

a indiqué lundi à Alger le directeur général de cette Caisse, Chawki

Acheuk-Youcef. "Au total, 891.809 travailleurs non-salariés débiteurs de cotisations ont

régularisé leur situation auprès de la CASNOS, 131.340 nouveaux affiliés

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ont été enregistrés et 70 milliards de dinars ont été recouvrés depuis

janvier 2017, enregistrant ainsi une évolution de 60,2 % depuis l'année 2015, grâce aux mesures de facilitation prises par la Caisse", a déclaré

Acheuk-Youcef au forum d'El Moudjahid.

Le DG de la CASNOS a rappelé que ces mesures de facilitations ont permis aux non-salariés de payer leurs cotisations de l`année en cours et de

bénéficier d`un échéancier de paiement pour la mise à jour de leurs cotisations antérieures et des prestations d'assurance sociale.

M. Acheuk-Youcef a affirmé que la CASNOS "est en bonne santé financière" et que celle-ci est appelée à "s'améliorer davantage", ajoutant

que "l'âge moyen des cotisants est de 44 ans et que la Caisse compte 4 cotisants pour un (1) retraité".

D'autre part, il a fait savoir que dans le cadre de la formalisation de l'informel, la Caisse a effectué 8.096 rapports de constat d'activité pour

une affiliation d'office, dont 1.241 affiliations ont été régularisés. Il a expliqué que les moyens des agents de contrôle de la Caisse ont été

renforcés par la mise à leur disposition d`un système mobile de consultation et d`affiliation d`office des travailleurs non-salariés qui ne

sont pas affiliés et qui ne se présentent pas aux agences de la Caisse pour

régulariser leur situation. Toutefois, le même responsable a révélé que 48% du total des affiliés ne

sont pas à jour dans leur cotisation et que 89% des affiliés cotisent au minimum (32.400 DA par an), ce qui représente "seulement 16.200 DA

pour un assuré social et ses ayants-droit" dans le cadre de la couverture sociale.

D'autre part, M. Acheuk a affirmé que des mesures ont été prises depuis le début de l'année en cours pour établir des contrôles en application de la

réglementation en vigueur, ajoutant que la Caisse compte 430 contrôleurs en plus des brigades mixtes composées de l'inspection du travail et de la

Caisse nationale des assurances sociales (CNAS). Il a rappelé que le potentiel actuel des non-salariés est estimé à près de 3

millions de personnes qui travaillent pour leurs propres comptes et les professions libérales.

NOURREDINE BOUDISSA, DIRECTEUR GÉNÉRAL D'ALGERAC, À L'EXPRESSION : "Nous sommes là pour les opérateurs"

(L’Expression)

Le directeur du laboratoire accrédité pour délivrer les certificats d'analyse

de conformité a lancé un appel aux exportateurs pour se rapprocher d'Algerac affirmant que l'organe «peut faciliter leur tâche».

L'Expression: Les exportateurs ignorent l'existence d'Algerac, le laboratoire accrédité pour délivrer les certificats d'analyse de conformité

dont vous êtes le premier responsable. Est-ce que cela vous étonne? Nourredine Boudissa: Cela va de soi. Comment peut-on ne pas exiger une

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mise au point devant de tels propos. C'est à croire que les auteurs de ce

rapport d'analyse ont pris pour argent comptant tout ce qui leur a été rapporté par les opérateurs qu'ils ont consultés.

Et pourtant Algerac ne date pas d'hier. Nous sommes reconnus par de

nombreuses institutions internationales versées dans le domaine de l'accréditation.

De là à dire que le pays ne dispose pas d'un laboratoire, relève de la pure absurdité.

Donc, selon vous, le rapport élaboré par le CIC manque de rigueur? C'est le cas. Et c'est pourquoi il m'a paru utile de rappeler que pour

exporter, il faut produire selon des normes et des spécificités. Et donc, on ne peut aller vers un marché extérieur sans remplir ces conditions.

Comme l'exportateur doit savoir que les pays destinataires sont de plus en plus exigeants en matière de conformité. C'est-à-dire que l'exportation est

possible que si la marchandise est en conformité avec les exigences du pays destinataire.

Et dans ce domaine, l'Union européenne ne fait pas dans la demi-mesure. Le contrôle y est des plus rigoureux.

Pouvez-vous nous apporter d'autres éclaircissements sur ce point?

Comme je l'ai dit auparavant, on peut envisager de diversifier nos exportations sans disposer d'infrastructures de qualité. Et jusqu'à preuve

du contraire A1gerac est en mesure de répondre à cet impératif. D'ailleurs, tous les certificats de conformités et autres que nous avons

délivrés aux exportateurs qui nous ont sollicités ont été validés par les douanes des pays destinataires.

Que pensez-vous du projet de stratégie nationale d'exportation? C'est une bonne chose, mais toujours est-il que la diversification de nos

exportations a ses préalables et j'espère que cette SNE les a pris en compte. Comme je lance un appel aux exportateurs de se rapprocher de

Algerac, car elle peut leur faciliter leur tâche.

Formation professionnelle : M. Mebarki met en avant le partenariat

avec les entreprises (El Moudjahid)

Le ministre de la Formation et de l'enseignement professionnels,

Mohamed Mebarki, a mis en avant, hier à Alger, les efforts consentis par son secteur pour le développement du partenariat avec les entreprises

économiques en vue d'améliorer le niveau de la formation en l'adaptant

aux développements dans les différents domaines. S'exprimant lors de la présentation du programme de son secteur devant la Commission

jeunesse, sport et mouvement associatif de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Mebarki a souligné les efforts consentis par son

département pour «développer le partenariat avec les entreprises économiques et convenir des nouvelles spécialités à ouvrir». Pour le

ministre, cette démarche qui tend à «permettre une plus grande

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ouverture des établissements de formation sur leur environnement socio-

économique est de nature à améliorer la formation de base et renforcer les acquis des travailleurs à travers la formation continue».

Le secteur de la Formation et de l'enseignement professionnels £uvre pour

«la qualification des jeunes en fonction des besoins du marché de l'emploi pour faciliter d'abord leur intégration professionnelle, garantir

l'employabilité et créer des entreprises», a soutenu M. Mebarki.

Le projet de l’usine Peugeot à Oran attend une dernière “validation” (TSA)

Le projet de l’usine Peugeot en Algérie “avance bien”, a affirmé ce lundi à Oran l’ambassadeur de France, Xavier Driencourt.

“Le projet de l’usine Peugeot à Oran avance bien au même titre que beaucoup d’autres projets conclus entre les entreprises algériennes avec

leurs homologues françaises”, a déclaré M. Driencourt lors d’une visite

dans la capitale de l’ouest algérien. « Le lancement des travaux de construction de l’usine Peugeot n’attend

qu’une dernière étape qui est la validation par le Conseil national de l’investissement (CNI) de la demande (de PSA et ses partenaires

algériens, NDLR) d’accéder aux exonérations prévues par la loi », a ajouté le conseiller à la mission économique de l’Ambassade de France. Ces

déclarations ont été faites au cours d’une conférence de presse à l’usine Renault de Oued Tlélat, près d’Oran.

Le groupe PSA et ses partenaires algériens souhaitent ainsi bénéficier des avantages accordés par l’Algérie dans le montage automobile. Parmi ces

avantages, figurent la franchise de TVA, des exonérations des droits de douanes sur les équipements importés pour être assemblés, l’exonération

de l’Impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) et l’exonération de la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP).

Le 12 novembre à Paris, le constructeur français a signé un accord de

coentreprise avec trois partenaires algériens en vue de la création d’une unité de production automobile à Oran qui sera pleinement opérationnelle

en 2019. Les partenaires locaux sont : Condor Electronics, Palpa Pro et l’Entreprise nationale de Production de machines-outils (PMO).

| LIRE AUSSI : Peugeot Algérie : l’accord signé Xavier Driencourt a rappelé que l’Algérie et la France ont signé récemment

à Paris, « 19 accords de partenariats, lors de la dernière réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN)».

Le responsable de la mission économique a souligné en outre que le projet de réalisation d’une usine de vapocraquage d’éthane pour 1,5 milliard de

dollars entre Sonatrach et Total “n’est pas abandonné”. Il a ajouté que deux projets algéro-français sont projetés à Mostaganem. Ils ont été

conclus entre les Fromageries Bel et le Groupe Rouillet, spécialisé dans la nutrition animale.

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À une question sur le blocage du système de prise de rendez-vous pour

les visas, l’Ambassadeur a répondu : « Avec nos partenaires, (VFS Contact à Alger et TLS Contact à Oran), nous passerons à de nouvelles modalités

pour une gestion de meilleure qualité de la procédure de prise de rendez-

vous pour le traitement des demandes de visas ». Par ailleurs, M. Driencourt a aussi rappelé que le Président français

Emanuel Macron a pris la décision de “restituer les crânes des résistants algériens”. « Il y a des crânes qui ont été identifiés au niveau du Musée de

l’Homme de Paris comme étant ceux des Algériens. Ce dossier n’attend que le vote par le Parlement français d’une loi permettant la dé-

classification de ces ossements pour leur restitution à l’Algérie », dit-il.

Air Algérie n'est pas en situation de faillite (APS)

Le Ministre des Travaux publics et des transports Abdelghani Zaalane a indiqué lundi à Alger, que la compagnie Air Algérie "n'est pas en faillite

mais passe par une situation financière qualifiée de difficile", appelant à

mettre de côté les revendications sociales jusqu'à ce que la situation s'améliore.

A l'issue de la séance d'audition organisée par la Commission de l'équipement et du développement local du Conseil de la Nation sur les

grands projets du secteur, M. Zaalane qui répondait à la question d'un journaliste sur le mouvement de protestation qu'a connu récemment Air

Algérie, a indiqué que la direction et le personnel de la compagnie nationale ont pris des mesures ajoutant qu'un plan de développement de

la compagnie est en cours d'élaboration. "La compagnie n'est pas en situation de faillite comme on le laisse

entendre mais passe par une situation financière qualifiée de difficile", a-t-il affirmé.

Le ministre a déclaré que "la situation d'Air Algérie exige de nous tous, y compris des responsables de la compagnie, des partenaires et des

citoyens, de s'entraider et faire de notre mieux pour l'améliorer".

Il a ajouté dans ce cadre que "nous devons retrousser nos manches et mettre de côté les revendications, et travailler davantage pour un meilleur

rendement. Et lorsque la situation financière de la compagnie s'améliorera, il y a un staff qui dispose de toutes les prérogatives pour

discuter avec les représentants des travailleurs sur les revendications sociales".

L'intérêt de la compagnie aérienne Air Algérie est au-dessus de toute considération et de tous, au même titre que les intérêts des travailleurs, a

conclu le ministre.

Abdelghani Zaalane : «Air Algérie traverse une situation financière

difficile» (Algérie patriotique)

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Le ministre des Transports, Abdelghani Zaalane, reconnaît la gravité de la

situation financière de la compagnie publique Air Algérie. Lors de son passage aujourd’hui sur le plateau d’Ennahar TV, le ministre a mis en

avant la situation critique des finances de la compagnie nationale, qui

rembourse des lignes de crédits lourdes consacrées au programme de renouvellement de sa flotte.

Abdelghani Zaalane estime dans ce sillage que les revendications salariales des employés de cette compagnie doivent être impérativement

mises en veilleuse jusqu’à l’amélioration de la situation financière d’Air Algérie. Le ministre appelle ainsi les syndicats et les travailleurs à mettre

au-dessus de toute autre considération les intérêts de la compagnie qui bat de l’aile et qui subit les contrecoups de la concurrence de plus en plus

féroce des compagnies étrangères. «Air Algérie traverse une situation financière difficile. Il faudra que les travailleurs agissent pour l’aider à se

relever.» Le ministre a, en revanche, démenti les rumeurs selon lesquelles Air

Algérie est en faillite. Abdelghani Zaalane espère ainsi par ses propos apaiser les esprits au sein de cette compagnie qui connaît des turbulences

dues à des grèves surprises déclenchées par le personnel navigant

commercial qui réclame, entre autres, l’augmentation des salaires. Le ministre confirme, par ailleurs, les propos du directeur de la division

commerciale de la compagnie nationale, Zohir Houaoui, qui avait affirmé tout récemment que l’équilibre financier d’Air Algérie est «fragile» vu les

charges de cette entreprise. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Houaoui avait relevé que

cette situation s’explique essentiellement par les charges de la compagnie liées notamment à la masse salariale qui devrait se situer entre 18% et

20% des charges ainsi qu’aux coûts d’exploitation relatifs à la maintenance et au carburant. Mais en dépit de cette délicate situation, le

même responsable avait avancé que cette compagnie aérienne exclut toute augmentation des prix de ses prestations : «Cela n’est pas possible

parce que nous évoluons dans un environnement concurrentiel.» Actuellement, avait-il précisé, 22 compagnies aériennes activent sur le

marché algérien. Houaoui avait également exclu la révision à l’heure

actuelle de la grille des salaires à cause des équilibres financiers fragiles de l’entreprise.

Air Algérie «n’est pas dans la capacité de pouvoir assurer cette augmentation salariale au détriment de son équilibre financier», avait-il

déclaré. Selon lui, les 9 000 employés d’Air Algérie avaient déjà été informés des contraintes financières auxquelles fait face Air Algérie.

Banque/bourse/Assurance

Banque d’Algérie: un nouveau règlement de la politique monétaire

publié au JO (APS)

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Un nouveau règlement de la Banque d’Algérie (BA), portant sur les opérations, instruments et procédures de politique monétaire, a été publié

au dernier Journal officiel (N 3). Le règlement 17-03 du 6 décembre 2017, qui vient modifier et compléter

le règlement 09-02 du 26 mai 2009, stipule que les effets publics, émis ou garantis par l'Etat, négociables sur un marché, éligibles aux opérations de

politique monétaire sont les bons du Trésor à court terme, les bons du Trésor assimilables, les obligations assimilables du Trésor, les effets

publics garantis par l'Etat et les titres dématérialisés représentatifs des emprunts nationaux, émis ou garantis par l'Etat.

Il s’agit également des titres du Trésor représentatifs de rachat de créances des banques sur la clientèle.

Le montant total des opérations en cours sur les effets publics est fixé

conformément aux objectifs de la politique monétaire, selon le règlement. Les effets privés négociables sont, selon le règlement, "des titres à court

terme négociables sur le marché monétaire et les obligations ayant un montant principal fixe inconditionnel et un coupon à taux fixe". Ils doivent

présenter "un degré élevé de qualité de signature (qualité de l'entreprise, garanties apportées payables à la première demande... ) et être libellés en

dinars". Par ailleurs, les effets privés non négociables, admissibles en cession

temporaire aux opérations de politique monétaire, ayant une échéance supérieure à celle de cession temporaire, sont les effets représentatifs

d'opérations commerciales sur l'Algérie ou sur l'étranger revêtus de la signature d'au moins, trois (3) personnes physiques ou morales solvables

dont celle du cédant. Une des signatures peut être remplacée par des garanties sous forme de

warrants, récépissés de marchandises ou connaissements originaux à

ordre de marchandises exportées d'Algérie, selon le règlement. Ces garanties doivent être accompagnées des documents d'usages, des

effets de financement créés en représentation de crédits de trésorerie ou de crédits de campagne portant la signature d'au moins, deux (2)

personnes physiques ou morales solvables et des effets de financement de crédits à moyen et long termes (y compris les prêts syndiqués), accordés

à des entreprises non financières cotées favorablement par la Banque d'Algérie, portant la signature d'au moins, deux (2) personnes physiques

ou morales solvables dont une peut être remplacée par la garantie de l'Etat.

Les crédits à moyen terme concernent le financement d'investissement de développement des moyens de production (création, extension ou

renouvellement d'équipements), l'exportation de biens (préfinancement de

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commandes d'exportation), la construction de logements dans le cadre de

la promotion immobilière et les opérations de crédit-bail sur les biens de production assorties d'options d'achat.

Les crédits à long terme concernent le financement des investissements

de construction et d’équipement d’unités de production de biens et de services.

Les transferts de devises soumis à un contrôle rigoureux (Algérie

patriotique)

La Banque d’Algérie adresse aux banques activant en Algérie une note

dans laquelle elle leur demande de veiller scrupuleusement aux virements électroniques et transferts de devises à partir de 1 000 dollars. Cette

haute autorité financière du pays instruit donc les banques à mettre en

place des outils et un système de surveillance de tous les virements électroniques en vue de pouvoir mettre, le cas échéant, à la disposition

des institutions judiciaires de toutes les informations nécessaires. La Banque centrale exige de toutes les banques présentes sur le marché

algérien de procéder à des contrôles minutieux afin de bien identifier l’ordonnateur et le bénéficiaire de la transaction et de transférer

automatiquement les données à notamment la Cellule du renseignement financier. Cette surveillance doit être exercée en temps réel sur

l’ensemble des virements électroniques. Cela afin de faire face à la circulation de flux d’argent illicites par l’intermédiaire de transferts de

fonds. Cette surveillance doit aussi appréhender «avec intérêt» les opérations de faible montant eu égard au risque potentiel de leur

utilisation dans notamment les schémas de financement du terrorisme. Parmi les informations exigées par la Banque centrale avant la réalisation

de toute opération de virement ou de transfert d’un montant égal ou

supérieur à 1 000 dollars, il y a, en plus du nom et prénom du donneur d’ordre, son adresse exacte, ses date et lieu de naissance. Ainsi, les

institutions financières exerçant sur le marché algérien ne sont pas autorisées à effectuer de virements sans avoir toutes les informations

exigées sur le donneur d’ordre. A cela s’ajoutent des mesures de surveillance a posteriori de toutes les opérations de virements reçus et qui

ne contiennent pas toutes les informations requises. La Banque centrale œuvre, par ces mesures, à respecter les normes

édictées par le Groupe d’action financière (Gafi) qui lutte contre le blanchiment d’argent, les transactions financières illicites et le

financement du terrorisme.

Coopération

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Coopération algéro-américaine : Un partenariat diversifié (El

Moudjahid)

Au sujet de la mise en œuvre du programme de coopération et de partenariat algéro-américain, M. Smaïl Chikhoune, président du Conseil

d’affaires algéro-américain, souligne le caractère diversifié de ce partenariat. Il évoque de nombreux projets et par la même de

consortiums, tel que celui de Brezina dans la wilaya d’El Bayadh. Un projet global qui serait à même de contribuer considérablement à la

réduction de la facture d’importation des semences de pommes de terre, des céréales ainsi que la production de lait et voire par la suite la

transformation de lait frais en lait en poudre puisqu’il est question dans ce même projet de lancer une ferme de vache laitière. L’importance de tels

projets, souligne Smaïl Chikhoune, dans l’entretien qu’il nous a accordé, réside dans le fait que le partenaire américain apporte aussi bien les 49%

du capital que le know-how aussi bien managérial que technique. «L’atout du partenaire américain est surtout dans le transfert de technologie, c’est

un consortium qui a réuni des experts de différentes spécialités, je citerai

par exemple M. Dirk Parkinson, qui est le plus grand producteur de semence de pomme de terre dans l’Idaho, M. Ted Gribble, de Californie

qui a, à lui seul, élaboré et fait le design de plus de 5.000 fermes de vaches laitières aux USA et a travers le monde», a-t-il indiqué. Pour ce qui

est du Dialogue stratégique algéro-américain, auquel le Président Abdelaziz Bouteflika et le Président Barack Obama avaient fixé des

missions de grande portée, il répond à une volonté des deux pays d’identifier des opportunités d’affaires pour accroître leur coopération

bilatérale, mais aussi pour discuter et élaborer des nouvelles opportunités de coopération dans les domaines politique, sécuritaire, économique,

éducatif et même culturel. Dans ce sillage, les Etats-Unis avaient affirmé leur soutien pour le développement du secteur de l’énergie de l’Algérie,

notamment dans le domaine des technologies des énergies renouvelables et des hydrocarbures conventionnels et non-conventionnels. Il rappelle

aussi que l’Algérie et les Etats-Unis tiennent régulièrement leur rencontre

annuelle pour les discussions sur l’accord-cadre sur le commerce et l’investissement (Tifa). La prochaine réunion pour la 6e session se

déroulera à Washington, probablement au premier semestre 2018, a-t-il annoncé. Cet accord vise à instaurer un dialogue économique annuel et à

renforcer les relations d’affaires et le commerce entre les entreprises des deux pays. Le conseil d’affaires algéro-américain organisera avec le

soutien de l’ambassade d’Algérie à Washington, ainsi que l’ambassade des USA à Alger, d’Algex et de la Safex, au courant de la première semaine du

mois de mars 2018, une journée d’information sur le programme SGP. Il y aura aussi l’organisation à Washington DC du 10 au 15 septembre 2018

d’une grande foire d’exposition des produits algériens afin de promouvoir l’exportation de ces produits vers les USA, a-t-il ajouté. M. Chikhoune

rappelle aussi la volonté des deux parties, depuis la signature du protocole d’accord entre le ministère algérien de la Santé et l’association

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pharmaceutique américaine, PhRMA, d’aller ensemble vers le

développement de l’industrie pharmaceutique, en s’appuyant sur les différents partenariats entre SAIDAL et l’américain Pfizer, également tous

les partenariats entre les grands laboratoires américains Merck, Lilly,

Abbott, Celgene, Amgen avec des groupes algériens privés, et récemment Janssen du groupe Johnson & Johnson avec un groupe algérien privé pour

la fabrication de produits d’oncologie. Par ailleurs, notre interlocuteur affirme que les secteurs de l’ éducation et

de la culture ne sont pas en reste, notant que la fondation algéro-américaine pour la culture, l’éducation, la science et la technologie active

énormément pour créer un pont entre la diaspora algérienne vivant aux USA et leurs compatriotes d’Algérie en proposant des projets dans des

domaines de la santé, des énergies renouvelables, de l’enseignement, de la culture et de l’art.

L’ambassadeur, M. Xavier Driencourt : « Les Français investissent

en Algérie » (El Moudjahid)

« Les entreprises françaises investissent en Algérie et y sont présentes, et souhaitent se développer, contrairement à ce qu’on pourrait lire dans

certains journaux mal informés qui disent qu’ils n’investissent pas.» C’est ce qu’a déclaré, hier à Oran, M. Xavier Driencourt, ambassadeur de France

en Algérie, lors d’une conférence de presse à l’issue d’une visite à l’usine Renault. Il a souligné que des projets, qui étaient évoqués ou discutés il y

a quelques années, se sont concrétisés. Des voitures ‘‘made in Algeria’’ sortent de cette usine. Le groupe PSA va

être son voisin, ce qui va avoir un effet d’entraînement sur l’économie et sur un certain nombre d’entreprises françaises, a-t-il ajouté. Le même

responsable a souligné que 19 accords touchant différents secteurs ont été signés le mois dernier lors de la réunion du CIHN, en précisant que

d’autres projets sont en négociations. A une question sur les raisons du

blocage ou du non-lancement de deux importants projets d’investissement devant être réalisés dans le cadre du partenariat algéro-français dans la

wilaya de Mostaganem, le conseiller aux affaires économiques à l’ambassade de France a indiqué que, selon les informations dont il

dispose, deux terrains ont été attribués à deux entreprises françaises, l’un pour le groupe Bel (fromage) et l’autre pour le groupe Roullier (nutrition

animale). Ces deux terrains, ajoute-t-il, sont inondables en hiver et nécessitent

d’importants travaux de drainage. M. Xavier Driencourt a été reçu par M. le wali d’Oran et le président de l’assemblée populaire communale de la

ville d’Oran, et a visité l’école française Alexandre-Dumas inaugurée le 3 décembre dernier.

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Zone de libre échange: faire de l’intégration africaine une réalité

(APS)

Approuvée par les dirigeants africains, la Zone de libre-échange

continentale (ZLEC) est un projet phare de l’Agenda 2063, dont le but est de faire de l’intégration économique de l’Afrique une réalité.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), réunis lors du 30ème sommet de l’organisation les 28 et 29 janvier, avaient appuyé

ce projet pour tirer profit des possibilités commerciales en faveur du développement et de l’industrialisation de l’Afrique.

Intervenant à l’ouverture du sommet, le chef de la Commission africaine, Moussa Faki Mahamat, a affirmé que la première phase des négociations

sur la zone de libre échange continentale a été franchie avec succès,

précisant qu’il est attendu du 30ème sommet qu’il adopte l’accord relatif. Pour les dirigeants africains, la zone de libre échange est une initiative

urgente dont la mise en oeuvre immédiate génèrerait des résultats rapides.

Elle va non seulement influer sur le développement socioéconomique, mais donnerait plus de confiance aux Africains et renforcerait leur

engagement et leur appropriation de l’Agenda 2063, estime-t-on. Dans la cadre de sa mise en £uvre, la ZLEC s’étendra sur un marché

africain de 1,2 milliard de personnes, représentant un produit intérieur brut (PIB) de 2 500 milliards de dollars dans l’ensemble des 55 Etats

membres de l'Union africaine. Cette zone sera ainsi, du point de vue du nombre des pays qui y prennent

part, la plus grande zone de libre-échange du monde depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

La ZLEC aspire à devenir un marché très dynamique dans un continent

qui comptera 2,5 milliards de personnes à l’horizon 2050, soit 26 % de la population mondiale en âge de travailler, et connaitra aussi une croissance

économique deux fois plus rapide qu’aujourd’hui, selon des projections. Donner l’avantage aux entreprises africaines

Parmi les points inclus dans le projet de zone de libre échange, donner des avantages aux entreprises africaines en matière d’exportation.

Actuellement avec des tarifs moyens de 6,1 %, les entreprises sont confrontées à des droits de douane plus élevés lorsqu'elles exportent en

Afrique plutôt qu’en dehors du continent. Ainsi, la ZLEC va éliminer progressivement les droits de douane sur le

commerce intra-africain, permettant aux entreprises africaines de négocier plus facilement sur le continent, et répondre efficacement à la

croisse du marché africain. Le but de la zone de libre échange est d’accroître et de rendre plus aisés

les échanges dans le domaine économique entre les pays africains.

Elle se veut également un moyen de booster le commerce africain qui n'a pas joué un rôle primordial dans la réalisation d'une croissance

économique et d’un développement rapides et durables.

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L’Afrique actuellement demeure le continent au monde, le plus dépendant

de l'aide, et qui n’a pas réussi aujourd’hui à éradiquer la pauvreté. Par la mise en place de la ZLEC, les pays africains cherchent à en finir

avec les obstacles qui entravent la croissance et le développement durable

en renforçant l’intégration du contient via des échanges commerciaux plus faciles et plus rentables entre Africains.

Veille

Salon international «Med Mag Oliva Algérie» : La 2e édition est

prévue en mars (Reporters)

La 2e édition du Salon international de l’olive, huile d’olive, process & dérivés de l’olivier « Med Mag Oliva Algérie 2018 », se tiendra du 7 au 10

mars 2018 au Palais des expositions–Pins maritimes, SAFEX (Pavillon Casbah) Alger.

«Après la réussite de sa première édition tenue le mois de février 2017, la S.a.r.l SAM GLOBAL, et sous le thème ‘Pour une amélioration quantitative

et qualitative de la production oléicole’, organisera la 2e édition du Salon international de l’olive, huile d’olive, process et dérivés de l’olivier MED

MAG OLIVA ALGERIE 2018», a annoncé le commissariat du Salon dans un

communiqué. Expositions – cours de dégustations et Oleifacteurs - séminaire – ainsi qu’un concours de la meilleure huile d’olive de l’année

seront au menu de cette deuxième édition. «Actuellement le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pèche (MADRP) considère

que la branche oléicole revêt un caractère stratégique, d’où l’intérêt de la mise en place d’un programme oléicole important au niveau national y

compris le développement dans les zones arides et semi-arides, et ce, dans la perspective d’augmenter la production et la consommation per

capita et dégager un contingent pour l’exportation», signale-t-on dans le communiqué. Pour atteindre le niveau escompté de développement du

secteur oléicole, un grand besoin est exprimé pour répondre au programme dont les axes sont, par exemple, l’entretien des vergers, la

plantation de nouveaux vergers par l’introduction de nouvelles variétés, de technologies d’extraction, cueillette, stockage, conditionnement d’huile

d’olive et d’olive de table... Par ailleurs, ce Salon, d’envergure

internationale, tend à «mettre en synergie et regrouper les acteurs nationaux et étrangers qui activent dans la filière oléicole (de l’amont à

l’aval), afin de mettre les acteurs à niveau d’une part et de s’enquérir des avancées en terme de progrès technique et le savoir technologique des

pays participants, d’autre part».