MARIJO

PRÉSENTE

De façon surprenante, toute cette zone préservée des calanques à l’est de Marseille, fait partie intégrale de la ville! C’est le 8ème arrondissement…

Pour moi, il est impossible de visiter cette cité sans jeter au moins un coup d’œil sur ces rivages déchiquetés et pleins de charme. C’est le terrain de jeux par excellence des Marseillais qui veulent oublier les embouteillages et le bruit de leur ville!

De la terrasse de Notre-Dame de la Garde, en regardant vers la gauche, une petite idée de ce que l’on va découvrir. On aperçoit l’île Maire et l’île Tiboulen.

En se retournant, au loin, la cité phocéenne.

Nous arrivons d’abord à l’ancien petit port de pêche des Goudes d’où l’on peut atteindre le Cap Croisette. Mais attention, il faut rester vigilant car pour croiser il est souvent nécessaire de s’arrêter ou même de reculer… Ici, pas de plage mais des guinguettes où les Marseillais aiment venir se détendre.

Au bout de la route, il est possible de stationner à l’entrée du cap. Nous trouvons un endroit à l’abri du vent pour pique-niquer, face à l’île Maire et son gros rocher.

Un petit sentier abrupt mais bien aménagé permet d’atteindre le bout du cap. En saison, un restaurant y est installé. Un port minuscule est utilisé pour son ravitaillement mais aussi pour un centre de plongée sous-marine.

On y fait face à l’île Maire séparée du cap par un étroit chenal. Une grosse construction en ruine y est la seule trace de civilisation…

L’extrémité du cap et l’île Tiboulen

Le petit port, le chenal et l’île Maire.

Après l’exploration pédestre du cap, nous reprenons la voiture pour nous diriger vers ce que les Marseillais nomment « le bout du monde ».

La route s’arrête là. Un grand stationnement est installé mais lors des chaudes journées, il est difficile d’y trouver place. Il y a foule pour explorer les sentiers heureusement assez nombreux.

La calanque de Callelongue, à l’abri du Mont Saint-Michel et de ses grottes, abrite une petite flottille de bateaux. On y retrouve un immense restaurant un peu anachronique par sa décoration qui se veut précieuse et de multiples cabanons jalousement conservés par leurs propriétaires…

Nous avons choisi d’emprunter le sentier des douaniers qui longe la mer. Cela nous permet de jouir pleinement de la proximité des îles de Jarron, Jarre et, en arrière, de l’île Riou.

Nous longeons le Massif de Marseilleveyre et circulons dans les rochers, quelquefois nous glissant sous de jolis ponts de végétation…

Nous ne pouvons réaliser une boucle complète compte tenu de l’heure. Nous nous arrêterons donc à la calanque de Marseilleveyre. On ne peut y accéder qu’en bateau et par le sentier. Elle offre un restaurant et quelques cabanons bien préservés mais aussi une petite plage sablonneuse. Ce jour-là, il y avait même quelques baigneurs!

Calanque de Marseilleveyre

Afin de varier un peu le trajet, nous grimpons par un sentier abrupt afin d’atteindre un col juste légèrement en contrebas de l’ancien sémaphore ce qui nous permettra de redescendre directement sur Callelongue.

L’ancien sémaphore.

Callelongue dans son nid de rochers…

Musique : Joseph Strauss - En vacances, polka

Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Novembre 2006

AU REVOIR