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MAROC QU A L I T É - umaq.org.ma · Colloque UMAQ - Institut OCP Forum Qualité 2005 ÉTUDE p. 18 Le RGI À SAVOIR p. 20 L’ ANPME QUALITÉ ET VOUS p. 21 Santé : femmes sentinelles

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MAROC QU A L I T ÉM a roc Qualité e st éditée par l’ U M AQ(Union Maro caine pour la Qualité)P résident : M o u rad CHERIF

■ RESPONSABLE DE LA PUBLICAT I O NLe Secré ta i re général de l’ U M AQ :

● Fouad SEKKAT

■ COMITÉ DE RÉDACT I O N● M o u a w ya MOUKITE● Amina EL FA SSY EL FIHRY● M’hammed Saïd El KEBBAJ● Mohamed EL M G H A R I TA B I B● Kamal-Eddine BENCHEKROUN

■ CONCEPTION RÉALISATION- RÉGIE PUBLICITA I R E● P ré com : 332, Bd Brahim Roudani, Casablanca

Téléphone : 022 23 66 50 - Fax : 022 23 67 40

■ A D M I N I S T R AT I O NU M AQ (Union Maro caine pour la Qualité) C o m p lexe Ad m i n i st ratif du Département duCo m m e rce et de l’ I n d u st r i e .Km 9,5 Route de Nouace u r - C a s a b l a n ca - M a roc T é l é p h o n e / T é l é copieur : 022 97 24 43S i te web : www. u m a q . o rg . m a

■ I M P R E SS I O NI M P. EL MAARIF AL JA D I DA - RABAT 2006

SOMMAIREÉDITORIAL p. 3

DOSSIER p. 4 Minoterie et qualité Entretien avec M. Ahmed Bouaida p. 10

FOCUS p. 12Laboratoire IFIMInstitut IFIM

ENQUÊTE p. 14L’avancée de la démarcheQualité dans le Maroc oriental

ACTUALITÉ p. 16Colloque UMAQ - Institut OCPForum Qualité 2005

ÉTUDE p. 18 Le RGI

À SAVOIR p. 20 L’ ANPME

QUALITÉ ET VOUS p. 21Santé : femmes sentinelles

SAVOIR-FAIRE p. 22

LA VIE DE L’UMAQ p. 24

ENTREPRISES CERTIFIÉES p. 25

SÉLECTION p. 26

Déve lopper et perpétuer les niveaux de perfo r -m a n ce de l'entreprise est une œuvre de lo n g u eh a leine. C'est, bien entendu, le fruit d’un tra va i l

de mobilisation et d’amélioration qu’acco m p l i ss e n tquotidiennement le management et les employé s ,m e t tant à profit les enseignements tirés des ex p é -r i e n ces passées et les pers p e c t i ves d'exce l le n cea ssociées à de nouve l les idées.

L ' a m é l i o ration continue co n stitue, à cet égard, unedes principales fo rces d’entraînement dans le sens dup ro g rès ; mais, l'importa n ce et l’ e f f i cacité de sonapport dépendent énormément de l'implication desre ss o u rces humaines de l’ e n t reprise et des ambitionsq u ’ e l les se fixe n t .

A u ssi, para l l è lement aux outils Qualité proposés oumis en place, une attention particulière doit êtreportée à la manière dont la co m p o s a n te humaine del’ e n t reprise s'imprègne de l’esprit Qualité, le vit et ledécline dans les gestes quotidiens. C’est de ce t tefa çon de penser et de fa i re que viendra, ou ne viendrapas, la puiss a n ce néce ss a i re pour dépasser dura b le -ment les approches ro u t i n i è res et pérenniser le sn o u ve l les perfo r m a n ce s .

A g i ssons alo rs, pour que l’esprit Qualité dev i e n n epartie intégra n te de notre mode de vie à l’ extérieur den o t re entreprise, comme en son intérieur. Car, on nepeut perpétuer nature l lement la satisfaction desex i g e n ces fixées pour l’ exce l le n ce dans nos unités deproduction, si l’on ne s’impose pas les mêmesprincipes d’efficacité et de qualité dans notre vieex t ra p ro fe ss i o n n e l le …

L’ U M AQ, à tra ve rs les manife stations qu’elle org a n i s eet les publications qu’elle diffuse, œuvre dans ce senset offre à ses parte n a i res un espace privilégié pour yco n t r i b u e r.

A g i ssons, pourque l’ e s p r i tQualité dev i e n n epartie intégra n tede notre modede vie àl’ extérieur den o t re entre p r i s e ,comme en soni n t é r i e u r

L’esprit Qualité, pour l’ a m é l i o ra t i o ndes perfo r m a n ces de l'entreprise…

3M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5

ÉDITORIAL

Mourad CHERIFPrésident de l’UMAQ

abrité les meuniers nationaux dela co n c u r re n ce étra n g è re. Aujour-d’hui, avec la libéralisation pro-g re ss i ve, l'industrie de la mino-terie se tro u ve dans la pers p e c t i ved'une co n c u r re n ce mondiale ac-crue. La Fédération Nationale dela Mi n o terie décline cinq vo i e s

pour ré s i ster aux assauts de ce t teco n c u r re n ce : •la promotion des ex p o r tations de

farines, co u s cous et pâtes ali-m e n ta i res ;

•la dive rs i f i cation des produits dela minoterie, qui sont passés de 5à plus de 15 produits de blé te n -d re et de blé dur ;

•l’ a m é l i o ration de la qualité desp roduits effectuée sous la pre s-sion des nouve l les ex i g e n ces dum a rché ;

•le re n fo rcement de l’ i n t é g ra t i o nve r t i ca le des unités indust r i e l le s

M i n o terie et Qualité M i n o terie et Qualité

4 M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5 5M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5

Sans bonne farine, pas debon pain, dit-on. C’est direcombien le rô le du meu-

nier est ce n t ral, vo i re ca p i ta le n t re l’ a g r i c u l teur et le boulan-ger, quant à la qualité du pro-duit fini. Pa r tant de là, bonn o m b re de minotiers se sontengagés depuis quelques an-nées dans une démarche quali-ta t i ve, notamment pour lafarine, la semoule et les pâte sa l i m e n ta i res.

Pour ré p o n d re aux atte n tes des

clients et re m p o r ter des mar-chés, les meuniers co m p te n tdésormais dava n tage sur desa touts qualité que sur les prix. Lace r t i f i cation re ste in fine, le

m oyen privilégié pour re n d re vi-s i b le les efforts en matière deq u a l i t é .Pour la Fédération de la mino-terie, la compétitivité indus-t r i e l le des minoteries natio-n a les doit également pass e rpar le re n fo rcement de ses ca-pacités à re lever les défis glo-baux majeurs, en particulier larésorption de ses surca p a c i t é sde production, en s’ o u v rant surl’ ex p o r tation avec ce que to u tcela engendre comme prix,qualité, délais et lo g i stique et la

consolidation des entre p r i s e sen vue d’atte i n d re un niveau op-timal leur permettant de dé-p loyer des st ratégies offe n s i ve simposées par la co n c u r re n cei n terne et ex terne. « Des st ra-tégies d’approvisionnement etde production, en tenant co m p-te des besoins de leur marc h élo rsque la libéralisation du sec-teur cé réalier sera définitive etla vérité des prix appliquée »,a j o u te-t-on.

P l u s i e u rs minoteries ont para i l le u rs pro cédé à une moder-nisation de le u rs insta l l a t i o n sen optant soit pour des solu-

tions “clé en mains “entière-ment automatisées, soit pourune mise à niveau de le u rs ins-tallations annexes. Certaines sesont même dotées de labora-to i res d’essais et d’analy s e ste c h n o logiques en vu e deco n t rô ler le rendement et laqualité de le u rs produits finis deblé. L’enjeu étant de ta i l le.

L I B É R AT I O NET QUALITÉ VONT DE PA I RDepuis de longues années, le spolitiques pro te c t i o n n i stes ont

Avec la déréglementation et la levée progressive des barrières douanières, les activitésdes minoteries vont évoluer vers un environnement de plus en plus ouvert et un espaceb e a u coup plus co n c u r rentiel. La qualité de la production et du management demeurel’unique garant de leur survie dans cet environnement.

LA QUALITÉ DANS LA MINOTERIE

DOSSIER DOSSIER

3 QUESTIONSà M. Abdellatif GUEDIRA,

Directeur de l’ONICL

• En tant qu’organisme régulateur, comment l’ONICL intervient-il dans lesecteur de la minoterie?

Depuis sa création en avril 1937, sous la dénomination de l’ O f f i ce ChérifienI n te r p ro fe ssionnel du Blé (OCIB), cet organisme a fonctionné comme l’ o u t i lprivilégié d’inte r vention de l’ É tat sur le marché des cé ré a les, nota m m e n tpour mieux stabiliser et ré g u ler ce marché ca ractérisé par des co n t re co u p sde conditions climatiques irré g u l i è res et des productions fo r tement vo l a t i le s .L’ O f f i ce a connu de nombreuses mutations, dont la dernière est induite, àpartir de mai 1996, par la mise en œuvre de la loi 12-94 re l a t i ve à l’ O f f i ceNational Inte r p ro fe ssionnel des Céré a les et des Légumineuses (ONICL) et àl’ o rganisation du marché des cé ré a les et des légumineuses. Cette loi a levé ,en particulier, toutes les contraintes administratives en matière deco m m e rce intérieur et extérieur des cé ré a les et légumineuses, de cré a t i o n ,de tra n s formation et de tra n s fert des minoteries dans le u rs différe n te sco m p o s a n tes, à savoir les minoteries artisanales, les minoteries indust r i e l -les à blés et les orgeries … Dans ce nouveau ca d re ré g le m e n ta i re, le rô le ré g u l a teur de l’ONICL se tra d u i td a va n tage par le suivi des activités des minoteries indust r i e l les et l’ a ss u -ra n ce que les produits qu’elles mettent sur le marché contribuent à satisfa i rel’ e n s e m b le des besoins qui y sont ex p r i m é s .

• Peut-on savoir quel rôle joue aujourd’hui l’ONICL dans le développementde la minoterie au Maroc?

Il faut, tout d’abord, souligner que la filière cé ré a l i è re dispose actuelle m e n td ’ o p é ra te u rs très pro fe ssionnels qui, de par le u rs initiatives et la qualité deleur pro p re enca d rement, ont pu hisser ve rs le haut le secteur de la minote r i ei n d u st r i e l le. En témoignent les perfo r m a n ces observées, sans oublier led éve loppement des ex p o r tations des farines et autres produits cé ré a l i e rs .C e t te évolution fa c i l i te, d’une ce r taine manière, l’ i n te r vention de l’ O N I C L .A u ssi, ce l le-ci s’ o r i e n te - t - e l le de plus en plus ve rs le conseil technique, lacontribution à la résolution des problèmes du secteur, l’ o rganisation desrelations des minoteries avec les organismes sto c ke u rs, l’ é l a b o ration deguides de bonne pratique pour la minoterie indust r i e l le, la participation auxt ra vaux en matière d’auto co n t rô le . . . C e t te liste n’est pas ex h a u st i ve .

• Comment l’ONICL participe-t-il à la qualité de la production dans le secteur?La qualité co n stitue l’une des actions priorita i res auxquelles l’ O f f i ce s’ a t te l ledepuis plusieurs années. Des acquis ont pu être réalisés en matière denormalisation, d’amélioration du sta n d a rd de blé te n d re, etc. D’autre sactivités sont déve loppées dans ce domaine en co n ce r tation avec le sp ro fe ssionnels co n cernés, l’objectif étant de bien pré p a rer la pro d u c t i o nn a t i o n a le à affro n ter les défis de l’ o u ve r t u re et de la mondialisation.Au titre des actions entreprises, il y a lieu de citer, entre autres, la par-ticipation aux tra vaux des co m m i ssions de sélection va r i é ta le des cé ré a le slo rs de l’inscription au ca ta logue officiel, l’animation du Comité chargé del’ é l a b o ration des normes de qualité des cé ré a les et des produits dérivé s ,l’ é l a b o ration en co u rs d’un guide de bonne pratique pour la minote r i ei n d u st r i e l le, la participation à l’ é l a b o ration d’un système d’auto co n t rô le aun i veau des minoteries indust r i e l le s …

LA QUALITÉ, POUR PLUS DE COMPÉTITIVITÉ

Minoteries Industriellesau Maroc (*)

• 107 unités de blé tendre• 50 unités de blé dur (semouleries)

• capacité de stockage : 4 Mq• capacité d’écrasement : 58,3 Mq

• écrasements en 2005 :34,1 Mq de blé tendre

6,4 Mq de blé dur1 Mq d’orge

(*)parallèlement à 10.000 minoteriesartisanales écrasant 2,5 Mq

ger le poids de la co n t ra i n te desco n t rô les des Services adminis-t ratifs et partant d'avoir la maîtri-se d'une gestion intégrée de laqualité au sein des moulins.

S e lon la Fédération, ce t te actionco n certée entre les pro fe ss i o n-nels et l'Administ ration a pour ob-jet principal d'élever le niveau decompétitivité du secteur meunierpar l'amélioration de la qualité deses produits pour les adapter à lademande du marché devenu deplus en plus exigeant, mais égale-ment par la re s p o n s a b i l i s a t i o ndes pro fe ssionnels en les acco m-pagnant dans le u rs démarches demise en œuvre du système demaîtrise de la Qualité.

Dans ce ca d re, une enquêteco n cernant la mise en place del ' a u to - co n t rô le dans le secteur dela minoterie indust r i e l le a été

6 M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5 7M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5

M i n o terie et QualitéM i n o terie et QualitéDOSSIER DOSSIER

pour ass u rer une meille u remaîtrise des coûts et du mar-ché ;

•l’ i n t é rêt cro i ssant pour l’ i n ve st i s-sement étranger en matière de2è m e t ra n s formation (pâtes ali-m e n ta i re s, aliments de béta i l ,boulangeries indust r i e l le s , … )et de stockage des cé ré a les.

MISE À NIVEAU ET QUALITÉ POUR RÉUSSIR LA LIBÉRALISAT I O NPour ré u ssir le challenge de lal i b é ralisation, les opéra te u rsréclament des mesures d’ac-compagnement permetta n tl’ a d a p tation de to u tes les mino-teries aux co n t ra i n tes de le u rn o u vel environnement. En a t tendant cet appui, la Fédéra-tion Nationale de la Minote r i e(FNM) œuvre dans l’ a ss i sta n cetechnique des minoteries en vuede re n fo rcer leur compétitivité.

A cet égard, elle a entamé unva ste pro g ramme de mise à ni-veau dont les maîtres-mots sontla promotion de l’ a u to - co n t rô ledans les minoteries indus-t r i e l les et l’ i m p l a n tation de lad é m a rche Qualité dans le sec-te u r. La promotion de l’ a u to -co n t rô le se fait dans le ca d red’un partenariat avec l’A d m i n i s-t ration. L’ i m p l a n tation de la dé-m a rche Qualité se fait de soncôté à tra ve rs l’ a m é l i o ration dela qualité dans le secteur, de laqualité et la fiabilité des st r u c-t u res de co n t rô le qualité et l’ a s-s i s ta n ce techni que auxm e m b res de la Fédéra t i o n .

La Fédération tra va i l le actuelle-ment sur un projet d’acc ré d i ta-t ion de son l abora to i re deco n t rô le ainsi que l’ a cco m p a-gnement de to u tes les minote-ries indust r i e l les désireuses des’engager dans un pro ce ssus dece r t i f i cation ISO 9001 ve rs i o n2000 et HAC C P. « L'acc ré d i ta-tion du labora to i re de co n t rô lede la FNM est importa n te pourre n fo rcer la fiabilité des ana-lyses et par conséquent, le re-co u rs s ystémat ique desp ro fe ssionnels membres de laFNM au labora to i re pour leco n t rô le qualité de le u rs pro-duits. Cette acc ré d i tation du la-

b o ra to i re de co n t rô le sera mê-me généra t r i ce de re ss o u rce si m p o r ta n tes, puisqu’elle re n d race labora to i re l’ i n sta n ce de ré f é-re n ce et d’arbitrage non seule-ment auprès des minotiersmais, également auprès desa u t res inte r venants du secte u rcé réalier », indique la Dire c t i o nde la Fédération.

P R O M OTION DE L’ AUTO -CONTRÔLE : UN PA R T E N A R I ATFNM - ADMINISTRAT I O NLa FNM, en partenariat avec laD i rection de la Répre ssion desFraudes et l'ONICL, a enta m éun pro g ramme de tra vail visantà pro m o u voir l'auto- co n t rô le ausein du secteur de la minote r i ei n d u st r i e l le. L’objectif est d'allé-

Le saviez-vous?

Consommation des céréales au Maroc210 kg de grains par pers o n n e

0,45 kg de farine / jour et pers o n n e165 kg de farines et de semoule s

par an et par pers o n n e

Valeur nutritionnelle du pain100 g de pain blanc

apportent 205 kilocalorieset contiennent :

(Sodium 500 mg, Potassium 100 mg,Calcium 20 mg, Magnésium 30 mg,

Phosphore 90 mg, fer 1 mg)• des vitamines :

(B1 0,08 mg, B2 0,06 mg, PP 0,46 mg)

• des protéines 7 g• des lipides 0,8 g• des glucides 55 g• des minéraux :

Qualité dans la boulangerie FEDERATION NATIONALE DE LA MINOTERIE

Objet de la FNM

Représentant la Minoterie Indus-t r i e l le, l'un des plus importants ac-te u rs du déve loppement éco n o m i q u e ,la Fédération Nationale de la Mi-n o terie (FNM) s'atte l le à la co n ce p t i o net la mise en œuvre d'actions permet-tant à ses adhérents de fa i re fa ce auxn o u ve l les ex i g e n ces d'un marché libre .E l le s’ e st engagée à s'inve stir pouri n tensifier le potentiel économique dus e c teur en l'affra n c h i ssant du syst è m eactuel et ce, par le para c h èvement dela libéralisation du secteur et à seconcerter avec l'Administration det u te l le pour ass u rer la mise à nive a udes tex tes ré g le m e n ta i res ou légis-latifs. La FNM tra va i l le aussi pourimpulser et déve lopper une politiquede co m m u n i cation en fa veur des unitésdu secteur, re n fo rcer la position na-t i o n a le et inte r n a t i o n a le de la pro fe s -sion meunière et déve lopper et adapte rles formations aux ex i g e n ces te c h n i -ques et co m m e rc i a les du secteur, etc .

Parmi ses attributions

• Donner à l'Administ ration un avis surtoute question d'ordre techniqueco n cernant le secteur de la mino-terie indust r i e l le ;

• C o n t rô ler, co n formément et dans le sl i m i tes de la délégation prévue auxa r t i c les 2 et 21 de la loi 12-94 dansles domaines techniques, adminis-t ratifs et financiers, l'activité des mi-n o teries indust r i e l les co n stituant le sA ssociations pro fe ss i o n n e l les ré g i o -n a les et co o rdonner le u rs ra p p o r t sa vec l'Administ ration en général etl’ONICL en particulier ;

• C o o rdonner dans le respect de lal i b re entreprise et de la co n c u r re n celoyale, conformément à la légis-lation en vigueur, aux statuts de laFNM et aux objectifs d'intérêt co m -mun, les activités des Ass o c i a t i o n s

professionnelles régionales de lam i n o terie ;

• O rganiser des rapports et re ss e r re rles liens de co n f ra ternité entre sesm e m b res ;

• R é examiner, à la demande de l'unedes parties, la sente n ce arbitra lep révue par l'article 3 des statuts desA ssociations ré g i o n a les ;

• A r b i t rer à l'amiable, les différe n d srelatifs à la pro fe ssion pouvant sur-gir entre ex p lo i tants de minote r i e si n d u st r i e l les n'appartenant pas à lamême Association ré g i o n a le ou en-t re différe n tes Associations ré g i o -n a les ;

• Examiner et mettre en applica t i o nto u te politique de re st r u c t u ration dus e c teur, to u tes mesures ou ré fo r -mes susce p t i b les de co n courir aup ro g rès moral ou matériel des ex -p lo i tants de minoteries indust r i e l le set de leur personnel ;

• Etudier en vue de créer et de co n -trôler toutes organisations ayantpour objet l'amélioration des co n d i -tions sociales des chefs d'entre-prises de minoterie, de le u rs em-p loyés et ouvriers et l'améliora t i o ndes conditions économiques dep roduction et de ve n te ;

• Dispenser l'enseignement, la fo r -mation et le perfectionnement pro -fe ssionnel dans le domaine de lameunerie .

certificationISO 9001de la FNM

A gauche, M. leMinistreM zouarremettant lecertificat M.Izem, Directeur

Le secteur de la boulangerie joue unrô le important dans l’ é conomie ma-ro caine. Il occupe une place ess e n-t i e l le dans la production de pain quico n stitue un des aliments de base dela population. Il est le principal utili-s a teur des farines fabriquées par le sm i n o teries indust r i e l le s .La boulangerie se déve loppe: d’unepar t , u n e au gme nta t io n de l aconsommation du pain et un tra n s fe r td’une fa b r i cation domestique ve rsune fa b r i cation organisée vendue enmagasin; d’autre part, l’ ex i g e n ce deQualité des clients augmente. Ce déve loppement doit s’ a cco m p a-gner par une pro fe ssionnalisation quip a sse par la fo r m a t i o n .A ce titre, la FNM, parte n a i re inst i t u-tionnel du secteur de la boulangerie,dispose de re ss o u rces en fo r m a te u rsp rêts à déve lopper des actions de fo r-mation et de conseil pour le co m p tedu secteur de la boulangerie, à co n d i-tion de re n fo rcer le perfe c t i o n n e m e n tde ces fo r m a te u rs et de les aider àréaliser une ingénierie technique desp ro g rammes de formation.

e f fectuée auprès d’un échan-t i l lon de 58 moulins et a permisde co n stituer un premier co n sta tsur le secte u r.

F N M ,UNE STRAT É G I ED ’AC C O M PAG N E M E N TDE LONGUE DAT EDepuis l’ a m o rce des pre m i e rssignes de la libéralisation pro-g re ss i ve du secteur meunier enparticulier, et la filière cé ré a l i è-re en général, la FNM (ex APM)s’ e st attelée à mettre en placeune st ratégie d’acco m p a g n e-ment des pro fe ssionnels du sec-teur, pour les aider à mieuxg é rer ce passage ve rs le marc h él i b re .

Cet accompagnement, qui a dé-m a r ré depuis le début des an-nées 90 et qui continue à ce jour,a fait de la promotion de la Qua-

lité le principal levier de change-ment, d’adaptation et d’amé-l i o ration de la perfo r m a n ce desunités du secte u r. . .

Ainsi, la st ratégie d’acco m p a-gnement, mise en œuvre par laFNM, s’ a r t i c u le autour de tro i sa xes :

Axe 1 :Maîtriser la qualité

de son approvisionnementen blé

C e t te maîtrise de la qualité desblés passe par une meille u reg e stion des canaux d’approv i-sionnement en blé.Pour arriver à rationaliser le cir-cuit d’achat du blé et s’ a ss u re r

de la co n formité de la qualité dublé reçu, par rapport aux ex i-g e n ces meunières, la FNM aco m m e n cé dès 1993 par mettreen pl ace des l abo ra to i re s

d ’ a g réage des blés dans le s

principaux ports cé ré a l i e rs duM a roc, pour s’ a ss u rer d’abord leco n t rô le du blé d’import quico n stitue l’ e ssentiel (plus de70 %) de son écrasement.

Pour le blé lo cal, la pro fe ss i o n ,en co n ce r tation avec l’A d m i n i s-t ration, a mis en place des ca-h i e rs de charges précis sur laqualité. Néanmoins, malgré le se f forts déployés, les co n d i t i o n sde ré co l te, de transport et destockage du blé lo cal ne permet-tent pas de va loriser normale-ment la production nationale deblé, et le système de soutien pu-blic mis en place ne co n t r i b u epas fo r tement à l’ i n c i tation del’ a m é l i o ration de la qualité dublé lo ca l .

Par aille u rs, la FNM a incité sesm e m b res à s’ i n t é g rer ve r t i ca le-ment, pour mieux maîtriser le u ra p p rovisionnement, à tra ve rs laco n stitution de sociétés de né-

g o ces des cé ré a les ou des ce n-t ra les d’achat entre plusieurss o c i é t é s .

Axe 2 :Maîtriser le process

de fabricationet de management

Faisant de la formation, le ve c-teur principal de déve lo p p e m e n tdu secteur, la FNM, en parte n a-riat avec l’US wheat et l’OFPPT, amis en place un institut de fo r-mation de l’ i n d u strie meunière(IFIM), devenu opérationnel àpartir de 1994. A coté de la fo r-mation de base de te c h n i c i e n ss u p é r i e u rs en meunerie, l’IFIM ad éve loppé un ensemble de pre s-tations liées à la fo r m a t i o ncontinue, au perfe c t i o n n e m e n t ,à la promotion de la qualité, àl’ o rganisation de salons et jour-nées d’études. G r â ce aux efforts de fo r m a t i o net de perfectionnement de

l’IFIM, le secteur a pu re h a u sser len i veau de son enca d rement, ce quilui a permis de mieux maîtriserson pro ce ss de fa b r i cation etd ’ a m é l i o rer son management dela qualité.

A côté des efforts entrepris parl’ I n stitut, la FNM a déve loppé, grâ-ce à des co l l a b o rations avec diffé-

rents organismes (GTZ, PA A P ,ANPME, MEDA, GAIN, ONICL,D P VCTRF…), un ce r tain nombred’actions, allant dans le sens del’ a m é l i o ration de la capacité d’in-formation et de co m m u n i cation deses membres, le déve lo p p e m e n tde nouve l les pre stations et dé-m a rches d’exce l le n ce …

Axe 3 :Contribuer à la mise à niveau deses partenaires en amont et en

aval

Le déve loppement harmonieux etd u ra b le du secteur meunier pass epar la mise à niveau para l l è le desp a r te n a i res du secteur en amontet en aval. Aussi, la FNM a to u j o u rsprivilégié une approche filière quie n g lobe l’ e n s e m b le des inte r ve-nants de la filière cé ré a l i è re .A l’ i n star des autres filières agri-co les, l’ a g ro - i n d u strie a to u j o u rsjoué un rô le moteur pour le re stede la filière et le secteur meunier

ne peut pas échapper à ce t te rè g le .En effet, après avoir été impliquédans la mise en place de rè g les etde normes de qualité pour maîtri-ser la qualité de son approv i s i o n-nement en amont, le secte u r

meunier est appelé àj ouer le même rô lepour enca d rer et pro-fe ssionnaliser sa clien-t è le boulangère en ava l .Par ce biais, le secte u rmeunier, qui a fait dese f forts pour améliore rla qualité de ses pro-duits, peut s’ a ss u re rque le secteur de bou-

langerie fe ra le même effort pourva loriser la qualité des pro d u i t sm e u n i e rs. Dans ce sens, la FNM,

en partenariat avec d’autres ac-te u rs de la filière, étudie la fa i s a b i-l ité de la mise en place d’undispositif de formation co m p l è te-ment dédié à la boulangerie auco u rant de l’année 2006.

M i n o terie et QualitéM i n o terie et QualitéDOSSIER DOSSIER

LA QUALITÉ, LEVIER DE CHANGEMENT

UN MEILLEUR ENCA D R E M E N TPOUR MAITRISER LES PROCESS

8 M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5 9M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5

Au Symposium ‘’Pain et Santé’’ du8 nove m b re 1996, les médecins,études co m p o r te m e n ta les etn u t r i t i o n n e l les à l'appui, ontaffirmé : le pain est un produit auxqualités exce p t i o n n e l les.

Le pain a été pendant des siècle sla base de l'alimentation dece r taines civilisations : associé aulait ou au fromage, il est susce p-t i b le de couvrir une grande partiedes besoins nutritionnels de l'êtrehumain. Certes, il n'est pas unaliment co m p let ; mais l'alimentco m p let est un mythe, l'hommee st un omnivo re, son alimenta t i o ndoit être dive rs i f i é e .

L ' a l i m e n tation actuelle, trop richeen lipides, trop riche en sucre ss i m p les et pauvre en hydra tes decarbone co m p lexes et en fibre s ,fa vorise la survenue de maladiesd i tes de civilisation: artério-s c l é rose, obésité, etc .

Le Pain pauvre en lipides, riche englucides d'absorption le n te etriche en fibres, quand il estco m p let, apparaît comme unaliment indispensable pourcorriger en partie les erre u rs del ' a l i m e n tation moderne

Le pain est un élément fo n d a-m e n tal de l'équilibre alimenta i rede l'enfant et de l'adulte. Le painn ' e st pas, en tant que tel, unfa c teur d'obésité ou de surc h a rg ep o n d é ra le .

A propos du pain

Maroc Qualité : Comment se portea u j o u rd’hui le secteur de la mino-terie fa ce à la mondialisation, sur-tout que les minotiers ont bénéficiépendant de longues années d’unesituation de re n te? A .Bouaida : C o n cernant l’impact dela globalisation sur notre secte u rd’activité, il faut re co n n a î t re quen o t re secteur se tro u ve inséré dansla filière cé ré a l i è re, qui a to u j o u rsbénéficié d’une attention particu-l i è re et d’une surve i l l a n ce étro i tedes pouvo i rs publics, que ce soit aun i veau de la pro tection à la fro n t i è-re ou de l’ e n ca d rement administ ra-tif des prix, des marges ou del’ a p p rovisionnement, etc. Le ca ra c-t è re st ratégique de la filière a ame-

né les pouvo i rs publics à exc l u reles cé ré a les et le u rs dérivés, co n s i-d é rés comme des produits haute-ment sensibles, du système ded é m a n t è lement des droits dedouane prévu dans le ca d re de l’ a c-co rd d’association avec l’UE ou del i b re échange avec les Éta t s - U n i s ,et à maintenir en lieu et place uns y stème de co n t i n g e n tement quipermet un accès aux cé ré a les auM a roc à des droits pré f é re n t i e l s ,pendant des périodes déte r m i n é e sen fonction du niveau de la pro d u c-tion nationale. Par conséquent, cen ’ e st pas la mondialisation qui me-n a ce notre secteur, mais plutôt leca ra c t è re inachevé de sa libéra l i s a-tion. M.Q.: Qu’en est-il de la libéra l i s a-tion du secteur du marché cé ré a-l i e r ?A . B . : Au même titre que l’ é co n o m i em a ro caine, la filière cé ré a l i è re aconnu une libéralisation pro g re ss i-ve, depuis les années 80, avec la li-b é ralisation d’abord du blé dur, del’ o rge et du maïs, avec le maintiencependant d’un contingent de fa r i-

ne subventionnée, fixé à 10 millionsde quintaux depuis 1988. Puis, sonti n te r venues, au co u rant des années90, d’abord la loi sur le co m m e rceextérieur et la loi 12-94 re l a t i ve aum a rché des cé ré a les et à l’ O N I C L ,re n t rée en vigueur en juin 1996, quia libéralisé le co m m e rce des cé-ré a les à l’ exception to u j o u rs ducontingent de farines subve n t i o n-nées, qui continue à ce jour à êtreg é ré par l’ONICL. Le maintien de cecontingent de farines subve n t i o n-nées répond au souci des pouvo i rspublics de concilier entre deux ob-jectifs qui semblent a priori co n t ra-d i c to i res et co n s i stant d’une part, àg a rantir pour le pro d u c teur de blélo cal un prix ré m u n é ra teur et

d ’ a u t re part, à ass u rer pour leco n s o m m a teur un prix de ve n tedes farines co m p a t i b le avec sonfa i b le pouvoir d’achat. Or ce syst è-me, dont les dysfonctionnements etles effets perve rs ont été re co n n u set dénoncés aussi bien par les pro-fe ssionnels, que par l’Ad m i n i st ra-tion et les organismes inte r n a -tionaux, a fait l’objet d’un large dé-bat et de pro m e sses de la part del’A d m i n i st ration de re d é p loyer las u b vention du circuit de la co n s o m-mation au circuit de la pro d u c t i o n ,a vec une période tra n s i to i re, du-rant laquelle on pass e rait d’unes u b vention des farines à un fo r fa i tqui serait acco rdé aux écra s e-ments. Ce projet de ré forme, qui asuscité l’adhésion de l’A d m i n i st ra-tion et de la pro fe ssion, est actuel-lement entre les mains de laP r i m a t u re, qui doit se pro n o n ce rsur l’opportunité de son applica-tion, avec les mesures d’acco m p a-gnement pour atténuer les effe t snégatifs éventuels sur ce r ta i n smoulins exce n t rés et pour gara n t i rla stabilité des prix des farines.

M.Q.: Peut-on savoir quelles sontles difficultés re n co n t rées par le so p é ra te u rs du secte u r ?A.B.: La principale co n t ra i n te dus e c teur est liée justement au ca-ra c t è re inachevé de la libéra l i s a-tion du secteur, avec le maintien dece t te farine subventionnée, co n t i n-gentée à 10 Mq, à côté de fa r i n e sl i b res, dont la production avo i s i n eles 14 Mq. Déjà, la co h a b i ta t i o nd’une farine subventionnée, ce n s é eê t re vendue au co n s o m m a teur à2,00 DH/kg avec des farines libre sdont les prix dev raient dépass e rles 3,70 DH/kg, est en soi une en-to rse au bon fonctionnement dum a rché, d’autant plus que le diffé-rentiel de qualité entre les deuxtypes de farines ne justifie guère untel écart de prix. Par aille u rs, laréalité des prix, te l le qu’elle est ob-s e r vée et pratiquée sur le marc h é ,n’a rien à voir avec les prix enca-d rés et ré g lementés, puisque la fa-rine subventionnée est vendue àplus de 2,60 DH/kg, alo rs que la fa-rine de luxe est vendue en deça deson prix de revient, car le co m m e r-çant gro ss i ste pro cède souvent àune opération de péréquation entreles deux produits. Faut-il ra p p e le rque la marge de mouture, éva l u é eà 16,50 DH/q, et les frais d’ap-p roche à 2,00 DH/q, qui servent debase pour ca lc u ler le prix de rev i e n tdes farines, n’ont pas été revus de-puis 1989. Sur un plan pure m e n tpolitique, la farine subve n t i o n n é ene répond pas à l’objectif social quilui est assigné, puisque tout lemonde peut en pro f i ter, pauvres etriches. Ces dysfo n c t i o n n e m e n t sperturbent le bon fo n c t i o n n e m e n tdu marché des farines, et cré e n tdes effets perve rs qui limitent sé-rieusement les perfo r m a n ces dus e c te u r. Sur un autre re g i st re, ilfaut ra p p e ler que le système des u b vention, mis en place par le sp o u vo i rs publics, donne lieu sou-vent à des amalgames, qui cré e n t

LA QUALITÉ EST AU CENTRE DES PRÉOCCUPATIONSDE L’INDUSTRIE MEUNIÈRE...

...POUR RÉPONDREAUX BESOINS D’UN MARCHÉ

DE PLUS EN PLUS EXIGEANTM. Ahmed BouaidaInterview avec M. Ahmed Bouaida, Président de la Fédération Nationale de la Minoterie

une mauvaise inte r p ré tation du rô ledes dive rs acte u rs dans ce syst è m e .En fait, la subvention est dest i n é ed ’ a b o rd au co n s o m m a teur, et bénéfi-cie également et indire c tement aup ro d u c teur de blé lo cal, puisque les y stème lui garantit un prix de ré f é-re n ce ré m u n é ra teur et lui ass u rel’ é co u lement de sa production à tra-ve rs le blé destiné aux farines sub-ventionnées, tandis que la minote r i ei n d u st r i e l le joue le rô le de support fi-nancier de l’ É tat dans la gestion de las u b vention des farines. En effet, lam i n o terie cède la farine subve n t i o n-née FNBT aux gro ss i stes à 1,82D H / kg, alo rs que ce produit lui rev i e n tà 3,25 DH/kg et la différe n ce , soit 1,43DH, est re m b o u rsée par l’A d m i n i st ra-tion au moulin sous forme de co m-pensation. D’un autre côté, faut-il ra p p e ler quele mode de répartition du co n t i n g e n tde farines subventionnées entremoulins, basé sur la moyenne desé c rasements des 2 dernières années,co n stitue en soi un fa c teur de disto r-sion du marché, du fait que plus le smoulins écrasent, plus leur part de cecontingent augmente; ce qui le sconduit à écraser non pas pour ré-p o n d re aux besoins du marché, maispour sauve g a rder leur part de co n t i n-gent de farines subventionnées. M.Q.: S e n te z - vous que vous êtes àl’ é co u te, en tant qu’opéra te u rs de ces e c teur indispensable de la filièrecé ré a l i è re ?A.B.: De notre point de vue, le ta u xd ’ é co u te de l’A d m i n i st ration vis-à-visde nos légitimes doléances re stefa i b le. Notre fédération a pourta n tutilisé tous les moyens poss i b le s ,pour se fa i re éco u te r. En bref, ce quedemande la pro fe ssion se résume àune alte r n a t i ve : soit para c h ever la li-b é ralisation du secteur, par le re d é-p loiement de la subvention du circ u i tde la consommation au circuit de lap roduction, soit à défaut de ce t te libé-ralisation, revoir entre l’A d m i n i st ra-tion et les pro fe ssionnels les nive a u x

de la marge de mouture et des fra i sd ’ a p p roche, qui n’ont pas été reva lo r i-sés depuis 1989.M.Q.: Comment co m p te z - vous y fa i re ,fa ce à la libéralisation? A.B.: C o m p te tenu des co n t ra i n te sdéja évoquées, inhére n tes au syst è-me hybride actuel, avec la co ex i ste n-ce d ’u n cont in gen t de fa r i n e ss u b ventionnées avec des fa r i n e sl i b res, nous sommes persuadés quele para c h èvemen t ra ison né e tco n certé de la libéralisation du sec-teur se tra d u i ra ce r tainement par dese f fets positifs, aussi bien pour le sp ro fe ssionnels que pour les co n s o m-m a te u rs. Mais, il appartiendra à l’A d-m i n i s t rat ion d ’en v isager de sm e s u res d’accompagnement appro-priées pour les moulins exce n t ré s ,pour maintenir l’ u n i f i cation des prixdes farines et partant du pain àl’ é c h e l le nationale. M.Q.: Peut-on savoir quelle place oc-cupe la qualité dans ce t te industrie? A.B.: La qualité a été to u j o u rs auce n t re des pré o ccupations de l’ i n d u s-trie meunière, d’abord pour ass u re rla co n formité des produits aux ex i-g e n ces ré g le m e n ta i res, mais auss ipour ré p o n d re aux besoins du mar-ché devenu de plus en plus ex i g e a n tet très co n c u r rentiel. Par aille u rs, il faut re tenir que le sm u l t i p les changements, inte r ve n u sdans l’ e n v i ronnement national et in-ternational du secteur de la minote r i ei n d u st r i e l le, ont induit une évo l u t i o ndes missions tra d i t i o n n e l lement im-parties à notre fédération. D’un rô lede co n ce r tation et d’organisation dus e c teur, notre fédération a évo l u éve rs un rô le d’accompagnement et dep romotion de la cro i ss a n ce du sec-teur à tra ve rs, entre autres, la miseen place de systèmes efficients deco n t rô le et de promotion de la qualité,g a ra n te de la compétitivité du sec-teur, aussi bien sur le plan nationalq u ’ i n ternational. La création d’un ins-titut de formation dédié à la fo r m a t i o net au perfectionnement du pers o n n e l

meunier s’inscrit dans ce t te lo g i q u e .A cet égard, notre fédération a enta-mé un ambitieux pro g ramme visant àp ro m o u voir la qualité au sein de sesi n sta n ces, à tra ve rs la mise en placed’un système de management de laqualité selon la norme ISO 9001 ve r-sion 2000, et l’ a cc ré d i tation de son la-b o ra to i re de co n t rô le sur la base de lanorme maro caine ISO/CEI 17025.Ce pro g ramme de la promotion de laqualité a touché également les mino-teries indust r i e l les, dans le ca d red’un projet de mise en place d’un sys-tème d’auto co n t rô le visant l’ a l l é g e-men t du poids du co n t rô le desA u torités publiques et une gra n d eresponsabilisation des pro fe ss i o n-nels de la minoterie indust r i e l le. Ces y stème d’auto co n t rô le a été élaborésur la base des normes inte r n a t i o-n a les (HACCP, BPF, BPH…) en vue dep e r m e t t re, aux minoteries indus-t r i e l les, la maîtrise et l’ a m é l i o ra t i o nde la qualité et la sécurité des fa r i n e set le u rs dérivé s .M.Q.: Et qu'en est-il de la ce r t i f i ca t i o ndes entreprises du secte u r ?A.B.: A u j o u rd’hui, il y a une dizaine dem i n o teries indust r i e l les ce r t i f i é e sISO 9001 ve rsion 2000 et deux ce r t i-fiées HAC C P. L’impact du syst è m eQualité mis en place a été très positifsur plusieurs plans . Au niveau dumanagement, la ce r t i f i cation a per-mis aux minoteries de maîtriser lamise en oeuvre de leur st ratégie etson pilo tage sur la base d'indica te u rsd ' e f f i cacité et de perfo r m a n ce avé ré s .Au niveau des clients, des objectifsco n c rets à tous les niveaux ont étéformalisés, pour ré p o n d re aux at-te n tes des clients. Au niveau de l’ e n-t reprise elle-même, l’ a p p ro c h ep ro ce ssus a fa vorisé un déclo i s o n n e-ment et insta u ré une vision glo b a le dufonctionnement des activités de l'en-t reprise. Une meille u re adéquationdes re ss o u rces et une st r u c t u ra t i o npar pro ce ssus a permis de mieux ré-p o n d re aux atte n tes des clients eta u t res parte n a i re s .

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11M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5

M i n o terie et QualitéDOSSIERM i n o terie et QualitéDOSSIER

Ce n’est pas la mondialisation qui menace notre secteur,mais plutôt le caractère inachevé de sa libéralisation.

12 M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5

Ce t te ex i g e n ce signifie sou-vent que l’on doit envoyer lep roduit à un labora to i re pour

qu’il en détermine les ca ra c t é r i s-tiques en fonction d’une norme oud’une spécification particulière. En choisissant un labora to i redont la co m p é te n ce technique estre connue selon des normes in-te r n a t i o n a les, les fo u r n i ss e u rs deblés et tra n s fo r m a te u rs minimi-sent le risque de pro d u i re ou defournir un produit défe c t u e u x .C ’ e st en voulant ré p o n d re à ce ssoucis, que le Labora to i re des Es-sais et d’A n a lyses Te c h n o lo g i q u e sde l’ I n stitut de Formation de l’ I n-d u strie Meunière (IFIM) s’ e st en-gagé dans un pro ce ssus co n n usous le nom de «pro ce ssus d’ac-c ré d i tation des labora to i res selo nla norme 17025» pour évaluer etfa i re re co n n a î t re sa co m p é te n cetechnique à pro d u i re des ana-lyses fiables aux différents clientsde la FNM (membres adhére n t s ,p a r te n a i res privés ou publics, na-tionaux ou inte r n a t i o n a u x ) .

Le labora to i re de l’IFIM disposea c t u e l lement d’atouts majeurs luip e r m e t tant de ré u ssir son pro ce s -sus d’acc ré d i ta t i o n , n o ta mm e n t

une disponibilité d’équipementsp e r formants et de ca d res te c h n i -ques co m p é tents et une positionprivilégiée vis-à-vis de l’ i n d u st r i em e u n i è re .

Le système Qualité mis en placedans le labora to i re de l’IFIM, se-lon le référentiel NM ISO/CEI17025, a été finalisé et entre danssa phase d’application, dont lad u rée s’ é ta le ra sur 6 mois, àl’ i ssue de laquelle la FNM de-m a n d e ra son acc ré d i tation par leS N I M A .

Champ d’application de l’accréditationL’accréditation du laboratoirep o r te ra dans un premier te m p ssur les analyses suiva n tes: Hu-midité (NM 08.1.202), Cendres à550 °C (NM 08.1.211), Pro t é i n e s(NM 08.1.207), Indice de chute(NM 08.1.209), Spécificationsphysiques blé te n d re (NM 08.1.200), Masse à l’ h e c to l i t re (NM08.1.203), Dosage quantitatif dufer par spectro p h o tométrie UV/v i s i b le .

E n g a g e m e n tde la Direction du laboratoireLa Direction du Labora to i re adéfini sa politique Qualité, dontles axes principaux sont:•m é r i t e r l’ e n t i è re co n f i a n ce des

p ro fe ssionnels de la Minote r i ei n d u st r i e l le et des opéra te u rspublics et privés de la filièrecé ré a l i è re par une fiabilité to ta ledes analyses qui sont effe c t u e é s( i d e n t i f i cation, exactitude, délai),

•a s s u r e r une qualité irré p ro c h a -b le des pre stations réalisées, de

la demande d’analyse jusqu’à lat ra n s m i ssion du ré s u l ta t ,

•être reconnu comme un la-b o ra to i re de ré f é re n ce, à la poin-te du pro g rès, apportant uneaide au dispositif de co n t rô leQualité des minoteries indus-trielles et autres opérateurspublics et privés dans la filièrecéréalière, parallèlement aud éve loppement de ses pro p re sre ss o u rces humaines.

A u ssi, le labora to i re s’ e n g a g e - t - i lsur les points suivants :

•d é l a i : afin d’ass u rer aux pro fe s -sionnels de la filière cé ré a l i è re ,le contrôle Qualité de leursp roduits dans des délais ra i -s o n n a b les, les ré s u l tats des a-nalyses, validés, complets eti n te r p rétés seront rendus dansun délai maximum de 24 heure s ;

•r é s u l t a t s : ceux-ci seront pré -sentés clairement, avec tous le srenseignements utiles à une in-te r p ré tation technique fiable ;

•c o n s e i l : le labora to i re d’ess a i set d’analyses te c h n o logiques del’IFIM fo u r n i ra aux pro fe ss i o n -nels, qui le demanderont, to u sles renseignements complé-m e n ta i res dont ils pourra i e n ta voir besoin pour une meille u rei n te r p ré tation des ré s u l tats desa n a lyses effe c t u é e s ;

•f o r m a t i o n : le labora to i re fo u r -n i ra, si néce ss a i re, des re n s e i -gnements pédagogiques sur le se ssais et les analyses te c h n o -logiques, afin que les re s p o n -s a b les “co n t rô le Qualité” soienta vertis des pièges d’inte r p ré -tation p o ss i b le s .

LE LABORATOIRE DE L’IFIM :L’ACCRÉDITATION EST POUR BIENTÔT

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Le mérite de la création del’IFIM en 1993 revient à la Fé-d é ration Nationale de la Mino-

terie (FNM) et ses parte n a i res, às a voir l’A ssociation américaine desp ro d u c te u rs de blés américa i n s( U S WA) et l’OFPPT qui ont décidéde doter la pro fe ssion meunièred’un dispositif de formation perfo r-mant et répondant aux besoins desi n d u striels meuniers et des autre so p é ra te u rs de la filière cé ré a l i è re.

Réalisé selon des sta n d a rds inte r-nationaux, l’IFIM a pour miss i o np r i n c i p a le la formation de ca d re sm oyens et de techniciens spéciali-sés dans la te c h n o logie meunièreet le co n t rô le qualité, l’ a ss i sta n cetechnique aux entreprises du sec-teur, la fo u r n i t u re de pre sta t i o n sd ’ a n a lyses de co n t rô le qualité et lare c h e rche appliquée.

Doter le secteur d’un encadrementtechnique de qualitéL’IFIM ass u re, depuis sa cré a t i o n ,une formation initiale de te c h n i-cien spécialisé en meunerie, quipermet d’occuper le poste st ra t é-gique de chef meunier. La durée dela formation est de deux ans

De par son cursus et son mode deformation, alternant théorie etp ratique (Moulin pilo te et labora-to i re d’analyses), l’IFIM ouvred’énormes possibilités d’évo l u t i o np ro fe ss i o n n e l le pour les sta-g i a i res, aussi bien sur le plan na-tional que sur le plan inte r n a t i o n a l .Le taux d’insertion dans la vie acti-ve a été jusqu’à présent de 100 %et plusieurs des lauréats de l’ I F I Mévoluent au sein des minoteries ded i f f é rents pays arabes et africa i n s ,

où ils occupent des postes de re s-ponsabilité dans le domaine de lap roduction (Emirats Arabes Unis,Algérie, Libye, Togo).

En plus de la formation initiale ,l’IFIM propose des cyc les de fo r-mation qualif iante de 6 moiss’ a d re ssant aux unive rs i ta i res sou-h a i tant évoluer ou se re co n ve r t i rdans le secteur de la minoterie in-d u st r i e l le et autres activités cé ré a-l i è res.

Formation continuePa ra l l è lement et sous les dire c-t i ves de la FNM,l’IFIM fait de la fo r-mation continue un des principauxlev i e rs de la mise à niveau du sec-teur meunier, visant le déve lo p p e-ment et le re n fo rcement desco m p é te n ces techniques et du ma-nagement du personnel meunier,à tra ve rs des formations pointueset ciblées.

Cycles internationaux en meunerieet contrôle qualitéDans le ca d re de son ouve r t u re surl’ i n ternational, l’IFIM a déve lo p p édes cyc les de formation de co u r ted u rée, de deux à quatre semainesd e stinés aux chefs et te c h n i c i e n sm e u n i e rs d’Afrique et du Moye nOrient. Ces cyc les sont ass u ré sdans les trois langues “Fra n ça i s ,Anglais et Ara b e ” .

Ainsi, et para l l è lement à une ses-sion de formation à Dakar et unc yc le de te c h n o logie meunière ena rabe pour des Libyens, l’IFIM or-ganise, au co u rs du 1e r s e m e st re2006, un cyc le anglophone de fo r-mation au profit de chefs meuniersvenant du Nigéria et du Ghana.

P r e s t a t i o n sd’assistance techniqueEnfin, l’IFIM a déve loppé un porte-fe u i l le de pre stations co m p l é m e n-ta i res visant l’ a ccompagnement, leconseil et l’ a ss i sta n ce te c h n i q u edes minoteries indust r i e l les eta u t res opéra te u rs de la filière cé-ré a l i è re dans les domaines sui-vants : Ve i l le te c h n o lo g i q u e ,Conseil en Organisation et sys-tèmes Qualité, co n t rô le Qualité…

Stratégie pour l’avenir A u j o u rd’hui, le secteur de la mino-terie indust r i e l le évolue ve rs unm a rché libre et co n c u r rentiel, cequi suppose le déve loppement den o u ve l les co m p é te n ces en matièrede qualité et de service aprè s - ve n-te. Aussi, tout en pré s e r vant sonexpertise dist i n c t i ve en meunerie,l’IFIM pré p a re de nouveaux curs u sde formation portant sur la gest i o nte c h n i co – co m m e rc i a le des pro-duits cé ré a l i e rs et sur la mainte-n a n ce d’ équipements industriels.

L’IFIM souhaite également s’ o u v r i rsur les autres opéra te u rs de la fi-l i è re cé ré a l i è re en vue de la miseen place de formations initiales etcontinues, de nature à améliorer laqualité de l’ e n ca d rement et le dé-ve loppement des co m p é te n ces ausein de la filière .

FOCUS

L’ IFIM,POUR UN MEUNIER DE QUALITÉL’Institut de Formation de l’Industrie Meunière (IFIM) est l’un des rares instituts spécialisés enmeunerie et contrôle qualité en Afrique et au Moyen Orient..

Laboratoire des essais et d’analyses technologiques de l’IFIM Institut de formation de l’industrie meunière

De nos jours, les pro fe ssionnels de la filière cé ré a l i è re ve u lent une ass u ra n ce que les blésqu’ils achètent, les farines qu’ils fabriquent, répondent à le u rs atte n tes ou ce l les de le u rsmarchés ou soient conformes à des exigences particulières.

FOCUS

En effet, le pro g ramme d'ac-compagnement des entre-prises à la démarche Qualité

(*), mené dans le ca d re du Pro j e tM E DA, a offert des opportunitésexce p t i o n n e l les aux co n s u l ta n t sQualité pour vivre en pro fo n d e u rle monde de la PME/PMI au Ma-roc et partager les espoirs et le sdifficultés de le u rs re s p o n s a b le set de leur personnel. Ils se sontainsi inve stis, pendant plusieursmois, pour accompagner les ef-forts d'amélioration engagés parces entreprises, les poussant enp e r m a n e n ce à pers évé rer dansleur pro ce ssus d'implantation dela démarche Qualité au sein dele u rs unités…Ce fut, à tout point de vue, une ex-p é r i e n ce enrichiss a n te pour le sd i f f é re n tes parties pre n a n tes etun ca d re de tra vail plein d’ensei-

gnements utiles pour la co n ce p-tion et la réalisation des pro j e t sf u t u rs .

Dans la partie Nord - E st du pays,g é o g raphiquement désignée par‘ ’ M a roc orienta l’’ avec co m m epoint fo cal la ville d’Oujda, plu-s i e u rs entreprises ont saisi l’ o c-

casion de ce pro g ramme pourp re n d re le train de la Qualité, soitpour fa i re la déco u ve r te de la vo i ede l’ exce l le n ce, soit pour accé l é-rer le pro ce ssus d’améliora t i o n

déjà engagé en inte r n e .A u ssi, vu le co n tex te particulierc réé par ce pro g ramme et l’ i m-p o r ta n ce des ré s u l tats atteints, ile st intére ssant d’apprécier, dem a n i è re qualita t i ve plus queq u a n t i ta t i ve, l’ évolution lo ca le dela démarche Qualité qui a été in-d u i te par ces évè n e m e n t s .

En effet, avant le lancement dup ro g ramme, la plupart des chefsd ' e n t reprises de la région pen-saient que le SMQ (Système deManagement de la Qualité) et lace r t i f i cation co n stituaient des ap-p roches de gestion dest i n é e sb e a u coup plus aux org a n i s m e sex p o r ta te u rs. Ils avaient, bien en-tendu, quelques idées sur la ce r-t i f i cation ISO 9001/ ve rsion 2000;mais, ils prônaient sur le te r ra i nl’ a p p roche tra d i t i o n n e l le pourl ' o rganisation et la gestion dele u rs activités.Pas de politique Qualité; seul leg é rant de l’ e n t reprise ava i tco n n a i ss a n ce des objectifs Quali-té du produit qu'il devait fo u r n i r.

VERS LA VOIE DE L’EXCELLENCE...

Peu d’entre eux avaient des idéessur la mondialisation et la co n c u r-re n ce inte r n a t i o n a le, même si plusdes deux tiers disposaient d’une‘’liaison internet‘’.Cet état deschoses perd u re enco re, malheu-reusement, dans l’esprit de ce r-tains entre p re n e u rs de la Région,

qui n’ont pas pris résolument lechemin de la démarche Qualité.

A co n t rario, après le passage duP rojet MEDA, les entreprises to u-chées dire c tement ou indire c te-ment, une vingtaine de PME/PMI,tiennent à pré s e r ver la ce r t i f i ca t i o n

o b tenue ou à obte n i r.L e u rs dirigeants vo u e n tun intérêt particulier à laformalisation de plansd'action Qualité et à lamise en place d ’en -q u ê tes de satisfa c t i o n -client. Une entre p r i s esur deux envisage, éga-lement, la co n q u ê te desm a rchés inte r n a t i o n a u xet une sur deux pensea u ssi à se doter d'un siteWe b .Cet état d’esprit co n st i-tue un point d'ancra g ei m p o r tant, pour pére n n i-ser les acquis en matièrede démarche Qualité et

les déve lo p p e r. Le pro ce ssus d’ac-compagnement des entre p r i s e sdoit alo rs être poursuivi pour tra-d u i re l’élan d’amélioration portépar les dirigeants en réalités opé-ra t i o n n e l les. Car, la plupart desPME/PMI n’ont pas aujourd’hui dest r u c t u res internes à même d’ap-

p réhender rapidement les pro b l é-matiques nouve l les de mana-gement des entreprises. Par exe m p le, bon nombre de ce l le squi désirent ex p o r ter ne se sente n tpas obligées de mettre en placeune st ratégie co m m e rc i a le, ave cdes co m m e rciaux inte r n a t i o n a u x

qualifiés, des études pré a l a b le sbien appro fondies, une bonneco n n a i ss a n ce des rè g lements in-ternationaux. De même, pourd ’ a u t res, et pas des moindres, par-ler de qualité, c’est nature l le m e n tp a r ler de qualité du produit fini,sans se poser les multiples ques-tions liées aux inte r venants ena m o n t .C e r tes, la démarche Qualité ava n cefo r tement dans l’ e n v i ro n n e m e n tdes entreprises de la Région duM a roc oriental; mais, il y a lieu dep e rs évé rer pour pouvoir atte i n d reles objectifs visés. Par exe m p lepour les Sociétés agro - a l i m e n-ta i res, un effort particulier en fo r-mati ons en tra çabi l i t é estre commandé. L'HACCP(**) estm a i n tenant connu de la plupart deces entreprises ; mais, il est ass e zd i f f i c i le d'application et exige unbudget conséquent. Une sensibili-sation à l’ISO 22 000 (***) sera i té g a lement la bienve n u e .(*) pour information complémentaire, consul -ter l’édition n° 6 de la revue Maroc Qualité.(**) HACCP : Système d’analyses des risquesau point critique.(***) il s’agit d’une nouvelle norme internatio -nale conçue pour assurer la sécurité deschaînes alimentaires sur le plan mondial.

D é m a rche Qualité dans l’ O r i e n tal ENQUÊTE

14 M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5 15M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5

LA QUALITÉ POUR LA CONQUÊTE DES MARCHÉS

Quelques indications sur les entreprisesopérant dans le Maroc Oriental

(statistiques 2004)

Accompagnementdes entreprises

à la démarche Qualité (*)

L'AVANCÉE DE LA DÉMARCHE QUALITÉDANS LE MAROC ORIENTAL

témoignaged'une femme

de terrain

Nombred ta-

R gion du Maroc Oriental

dont Oujda

Total des R gions au Maroc

dont Grand Casablanca

Tanger-T touan

Chaouia-Ouardigha

Total Maroc dont Oujda Nador

BerkaneTanger ( titre

2068118

1165115

Nbre entreprisesayant

participau

programme

certifi esou

certifiables la fin du

Des points-clés pour ré u ss i rPour favoriser la mise à niveau etl’amélioration des performances desPME / PMI, une attention particulièreest à porter aux points suivants:• l’engagement de la Direction: p r é v o i r

des formations pour dirigeants; • le st y le hiéra rchique: éviter le

“caporalisme” et essayer demobiliser l’ensemble du personnel

• l’ e f f i cacité des réunions: faire lescomptes-rendus et les diffuser, ypréciser les actions à mener, lesresponsables désignés et les délais

• l’ é co u te-client: développer lescompétences des opérateurs

• la pré s e r vation de la ce r t i f i ca t i o no b tenue: nommer un ResponsableQualité, qui relève directement duDirecteur Général, mobiliser lesopérateurs quel que soit leur niveaud’instruction.

M l le Belhorma

A l’occasion du Programme d’Appui à la Qualité, développé par la Direction de laNormalisation et de la Promotion de la Qualité, une impulsion particulière a été donnéeau processus d’implantation de la démarche Qualité dans différentes régions du pays,dont l’Oriental.

317

127

7 835

2 754

767

349

Organisée les 3 et 4 mai2005 au Siège de l’OCP àC a s a b l a n ca, ce t te re n-

co n t re était le fruit d’une co l l a-b o rat ion sou te nue entrel’ I n stitut OCP, l’ISMQ (Inst i t u tSupérieur de Management parla Qualité - Bordeaux / Fra n ce )et l’ U M AQ. Elle a accueilli unece n taine de re s p o n s a b les et dec h e rc h e u rs, dont la moitié pro-venait des sociétés et org a-nismes membres de l’ U M AQ .

Le pro g ramme de ce t te re n-co n t re, baptisée ‘’Collo q u eU M AQ - Institut OCP’’, s’ i n s c r i-vait sous le thème : ‘’Compé-

te n ces et Qualité, lev i e rs del’ a m é l i o ration continue’’ etco m p o r tait 4 parties :

•une co n f é re n ce d’ouve r t u resur ‘’le management des co m-p é te n ces et des qualifica t i o n sdans un environnement enm u tation”, par M. Belaïch( I S M Q ) ,

•une ta b le ronde sur les inte r-actions :’’Compéte n ces, quali-f i cations et qualité’’, animéepar Mme Quenisset (ISMQ) etMM. Belaïch, Hakim (Inst i t u tOCP), Marque et Thuillier(ISMQ), Moukite (UMAQ), ElB a raka, Messaoudi et Safi( O C P )

•q u a t re ate l i e rs thématiquessur les sujets ‘’Systèmes demanagement de la Qualité etmanagement de la co m p é te n-ce’’, ‘’Lien entre managementpar la Qualité et gestion desre ss o u rces humaines‘’, ‘’KM(management des co n n a i s-s a n ces) et déve loppement desco m p é te n ce s’’, ‘’Fa c te u rsd’échec et de ré u ss i te des pro-jets de changement par laQualité et la co m p é te n ce’’,

•une co n f é re n ce de re st i t u t i o n ,

re p renant les re co m m a n d a-tions des 4 ate l i e rs.

Ces 4 ate l i e rs étaient tenus enp a ra l l è le, sous l’impulsion dess p é c i a l i stes et des experts citésc i - a vant, auxquels s’ é ta i e n tjoints M. Benafdil (Po lyco m p é-te n ces) et des re s p o n s a b le sQualité et Ress o u rces hu-

maines OCP, MM.EL Mhamdi,Haida et Hajji.

Que reteniret quels enseignements tirer?Tout d’abord, pourquoi un ma-nagement des co m p é te n ce s ?En fait, le management desco m p é te n ces s’impose nature l-lement à l’ e n t reprise pourq u ’ e l le puisse ré p o n d re aux ex i-g e n ces des clients, évo l u e rdans une logique du change-ment rapide et de l’ i n n ova t i o n ,échanger dans le ca d re de sys-tèmes de co l l a b o ration et de co-o rdination co m p lexes avec unréseau étendu d’acte u rs : par-te n a i res, clients, fo u r n i ss e u rs …Ce management implique d’uti-liser le savoir comme fa c te u rd ’ a ccé l é ration de son pro p red éve loppement et de mettre encommun les ‘ ’bonnes pra-t i q u e s’’. L’ e n t reprise n’est pasune machine, mais un org a n i s-me vivant. Le management de-vient animateur, co m m u n i-quant une vision partagée partous et donnant du sens à l’ a c-tion. Un leitmotiv : ‘’améliorer eti n n over, ou pre n d re du re ta rd ‘’.

H a b i t u e l lement, les notions decapacité, de co m p é te n ce, deq u a l i f i cation et de qualité per-s o n n e l le ou co l le c t i ve se co m b i-nent et se démarquent. Mais,dans un environnement en mu-tation, elles co n stituent des ba-l i ses pour co n d u i re lechangement. Elles doivent sedécliner au tra ve rs du manage-

ACTUALITÉ

‘’ COMPÉTENCES ET QUALITÉ, LEVIERS DE L’A M É L I O R ATION CONTINUE ‘’

16 M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5 17M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5

C o l loque ‘’ UMAQ - Institut OCP 2005’’

COLLOQUE 2005

C o l loque , Forum 2005

Tenu le 7 nove m b re 2005 à Meknès leForum de lancement de la SemaineN a t i o n a le de la Qualité, organisée sousle thème “le manager, pro m o teur del’ a m é l i o ration et du changement”, aété clôturé par M. le Minist re de l’ I n -d u strie, du Commerce et de la Mise àN i veau de l’ E conomie et M. le Wa l ide la Région Meknès-Ta f i l a let. A ce t teo ccasion, le c t u re a été donnée desre commandations du forum à l’ a d re s -se du manager, dirigeant d’entre p r i s e .Celui-ci doit :•a ss u rer, au même titre que les autre s

a c te u rs de l’ e n t reprise, une ve i l le surles évolutions qui s’ o p è rent dans sondomaine et chercher à améliorer sesconnaissances techniques et sesco m p é te n ces managériales,

•donner l’ exe m p le et être un le a d e rpour mobiliser to u tes les pote n t i a l i -tés de son entreprise et déve lopper lac u l t u re d’exce l le n ce ,

•définir des objectifs clairs et tra va i l le ra vec ses co l l a b o ra te u rs dans l’ e s p r i tde pérenniser le système mis enp l a ce et de pratiquer un managementp a r t i c i p a t i f ,

•ve i l ler à déployer un système de co m -m u n i cation (interne et ex terne) enm e s u re d’informer tous les parte n a i -res de l’ e n t reprise sur sa politique etses projets de déve lo p p e m e n t ,

•m e t t re en place un système effica ced ’ é co u te aussi bien de ses clients quedes autres parte n a i re s ,

•d éve lopper des outils d’évaluation etd ’ a u to - évaluation à tra ve rs le suivid ’ i n d i ca te u rs pertinents et fiables etpar la réalisation d’audits sur lerespect de la politique de l’ e n t re p r i s eet des pro cé d u res mises en place,

•ve i l ler à tra va i l ler en co n formité ave cles normes internationales pourév i ter tout obsta c le à l’ a ccès auxm a rc h é s ,

•s a voir hiéra rchiser ses priorités pourse co n s a c rer aux aspects les pluss i g n i f i catifs et aborder tout projet ded é p loiement avec efficacité, co h é re n -ce et efficience .

ment de la Qualité, du manage-ment de la co m p é te n ce, de laGRH ou de la gestion des co n n a i s-s a n ce s .A cet égard, les systèmes de ma-

nagement de la Qualité, choisiscomme ré f é re n ces par les entre-prises, acco rdent ce r tes unei m p o r ta n ce cro i ss a n te aux re s-s o u rces humaines. Mais, pour-tant, les démarches Qualitéengagées re stent souvent limi-tées dans le u rs st ratégies de ma-nagement des co m p é te n ce s .Les pro fe ssionnels de la Qualitéet des RH se sont, en effet, lo n g-temps ignorés. Néanmoins, de-puis quelques années, le u rsf in al i tés commu nes, le u rsco n ve rg e n ces d’approches et l’ i n-te rd é p e n d a n ce de le u rs fo n c t i o n-nements ont ra p p roché le u rsex p e r t i s e s .

Dans ce co n tex te, la démarche deg e stion des co n n a i ss a n ces (KM)permet d’atte i n d re, de manièreplus efficiente, les objectifs del’ e n t reprise, grâce à une ex p lo i ta-tion optimale des co n n a i ss a n ce sde l’ e n t reprise, en s’ a p p u yant surun système informatique et unmanagement appropriés. Late c h n o logie informatique est dé-te r m i n a n te pour y ré u ssir; mais,sans un ca d rage managérial,st ratégique et pluridisciplinaireadéquat, son apport pourrait bienfa i re co n fo n d re la f in et le sm oye n s .Ceci dit, la ré s i sta n ce au change-ment demeure un problème ce n-t ral, auquel sont co n f ro n t é e sto u tes les ex p é r i e n ces de chan-gement planifié. D’aille u rs, s’ i ln’y avait pas de ré s i sta n ce à diss i-per, il n’y aurait pas besoin deplanifier, avec autant de soin, des

st ratégies de changement! Auss i ,fa u d rait-il re ster vigilant et ima-ginatif pour adapter, au co n tex te ,les lev i e rs de la Qualité et de laC o m p é te n ce sollicités pour ac-

compagner les projets de chan-gement, car ces lev i e rs co m -p o r tent également des risquesd ’ é c h e c .

Que recommander?…Les débats du co l loque éta i e n td’une grande richesse, tant auplan de la ré f lexion co n ce p t u e l leque de la mise en oeuvre .Parmi les axes de tra vail suggé-rés par les participants, pourm e t t re dava n tage à profit le déve-loppement des co m p é te n ces et lamise en œuvre de la démarc h eQualité, en tant que lev i e rs del’ a m é l i o ration continue, on peutc i ter trois re commandations fo n-d a m e n ta les pour le managementde l’ e n t reprise : •a voir un ca d re d’intégration des

n o u veaux embauchés et insta u-rer un pro ce ssus de tuto ra tpour ass u rer la pré p a ration dela re l ève et le tra n s fert des co m-p é te n ce s ;

•s’ i n s c r i re dans une dynamiqued ’ a m é l i o ration continue en ma-t i è re de GRH ; à cet effet, inté-g rer la spira le de pro g rè s :Définir la vision de l’entreprise,Écrire la Politique RH, Décrireles postes et les compétencesrequises, Faire un diagnostic debase à partir de référentielsd’excellence, Réaliser l’entre -tien annuel des collaborateurs,Encourager le système de sug -g e s t i o n s ;

•é l a b o rer des indica te u rs perti-nents et les pilo te r.

( source : documentation Collo q u e )

PARTENARIAT WIN WINENTRE L’INSTITUT OCP, L’ISMQ ET L’UMAQ

ADAPTER, AU CONTEXTE, LES LEVIERSDE LA QUALITÉ ET DE LA COMPÉTENCE

L’actualité 2005 de l’UMAQ a été marquée par une importante rencontre d’échanges surl’articulation entre le développement des compétences, la mise en œuvre de la démarcheQualité et le processus d’amélioration continue dans une entreprise.

FORUM QUALITÉ 2005

tats enre g i st rés par le RGI sontm u l t i p les : formation de 122 inte r-venants RGI, disposés à ré a l i s e rdes pre stations en entre p r i s e ,d i a g n o stic d’une tre n taine d’en-t reprises, 6 inte r ventions ré a l i-sées au sein des entre p r i s e s ,l a n cement des opérations re l a-t i ves aux bourses d’études et aum o n tage de filières en génie in-d u st r i e l .A titre d’exe m p le des inte r ve n-tions du RGI, on peut citer le ca s

de la co l l a b o ration avec une en-t reprise de tex t i le à Casablanca .

Dans un premier temps, les inte r-venants du RGI ont réalisé un pré -audit, qui a donné lieu à dess u g g e stions d’amélioration en

m a t i è re de gestion de la mainte-n a n ce (mise en place d’une main-te n a n ce préve n t i ve et création dedocuments tels que « gamme dem a i n te n a n ce » et « fiche d’ins-truction »), de gestion des info r-mations (re levés conduisant à unem e i l le u re optimisation de la cir-culation de flux de pro d u c t i o n ,prix de revient sta n d a rds…), dep roduction de l’ a telier d’ass e m-b l a g e …

E n s u i te, des observations dé-taillées et un suivi régulier ont étée f fectués sur chacune des partiesde l’ i n stallation de production etles méthodes de tra vail auxp o stes de fa b r i cation, ainsi quesur la manière dont les pro d u i t s

c i rc u lent entre les différe n t sp o stes et dont les stocks sont gé-ré s .

A l’ i ssue de ces opérations, desre commandations ont été fo r m u-lées et un plan d’action a été arrê-té avec les re s p o n s a b les del’ e n t reprise pour orienter la co l l a-b o ration avec le RGI sur l’ o p t i m i-sation de la gestion d’un atelier det r i co tage, en prenant comme indi-ca teur de pro g rès ‘’le Taux deRendement Global TRG de l’ a te-lier’’( définition et ca lcul du TRG,i d e n t i f i cation des causes d’arrê t s ,étude de la non-qualité par la mi-se en place d’un système de tra-çabilité …).

Contacts: M. Zouhaïr ChboukiCellule Animation RGI, Présidencede l’Université Hassan II-Aïn Chok

téléphone : (022) 43 30 41,Email : [email protected] oupré[email protected]

Les actions sont co o rd o n -nées par une ce l l u le d’ani-mation lo calisée à la Pré s i -

d e n ce de l’ U n i ve rsité Hassan II –Aïn Chok à Casablanca. Dans ceca d re, le RGI mène les activitéss u i va n te s :• la réalisation de pré - a u d i t s

g ratuits au profit des entre-prises, dans le but d’identifierdes gisements de gains de pro-d u c t i v i t é ,

• la proposition de plans d’actionet d’indica te u rs de suivi, afin dem e t t re en place, en co n ce r ta-tion avec les directions des en-t reprises co n cernées, desactions de pro g rès. Ces pre sta-

tions sont fa c t u rées par le Ré-s e a u ,

• l’ e n ca d rement de stages étu-diants dans les entre p r i s e s ,pour permettre la mise enœ u v re des actions définies.

Les inte r ventions en entre p r i s esont menées par des cher-c h e u rs provenant des éta b l i ss e-ments membres ayant adhéré àla charte du Réseau. Il s’agit leplus souvent de cherc h e u rs ap-p a r tenant aux st r u c t u res d’in-te r fa ces unive rs i t é s - e n t re p r i s e sou de membres des Centre stechniques industriels. Pour desp re stations spécifiques, il estfait appel à des spécialistes ex-t é r i e u rs. L’ e n t reprise prend à sa charg eune partie du coût de l’ o p é ra t i o n(en général 25%). L’ a u t re partiee st financée dans la limite de50.000 DH par le Fonds ‘’PTR-RGI’’, géré par le CNRST (Centre

National pour la Recherc h eScientifique et Te c h n i q u e ) . A uplan opérationnel, la mise enœ u v re des pre stations te c h n o lo-giques du Réseau (PTR) suit unp ro ce ssus bien défini, après laré ception d’une demande d’in-te r vention provenant d’une en-t reprise, à savoir :1 d é te c ter le besoin en génie in-

d u striel et analyser l’ é l i g i b i l i t éde l’ e n t reprise demandant,

2 a n a lyser le système de pro d u c-tion de l’ e n t reprise : le pré - a u-d i t ,

3 réaliser le cahier des charg e set le devis de la pre sta t i o n ,

4 é tablir le co n t rat PTR,5 définir les actions priorita i re s ,

les mettre en œuvre et ass u-rer le suivi,

6 c l ô t u rer l’ i n te r vention, en re-commandant notamment deso r i e n tations pour les actionsf u t u res de l’ e n t reprise.

Pa ra l l è lement, le RGI pro p o s edes bourses de stages ré m u n é-rés en entreprise pour les étu-diants de niveau ‘’Bac + 2 à 5’’,dans l’objectif de mettre enœ u v re des actions en génie in-d u striel décidées au sein del’ e n t reprise ou re co m m a n d é e spar le RGI.Ces stages, d’une durée de 3 à 6mois, peuvent être inscrits dansle ca d re du co n t rat PTR (pendantou après) ou les projets d’amé-l i o ration de co m p é te n ces pro p o-sés par les étudiants. Par aille u rs, le RGI apporte unappui au montage de filières engénie industriel ‘’Bac + 3/5’’.

A fin déce m b re 2005, les ré s u l-

ETUDE

LE RGI, POUR L’ AMÉLIORAT I O NDE LA PRODUCTIVITÉ DES PME-PMI

18 M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5 19M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5

Ayant pour missions principales d’accompagner les entreprises dans leur démarched’amélioration de la productivité et d’œuvrer au transfert des outils et des méthodes degénie industriel, le Réseau de Génie industriel (RGI) est formé de cherc h e u rs ,d’universitaires et d’ingénieurs.

• critères d’éligibilité pour les PTR :- avoir une activité industrielle ou encréation

- rester ouvert aux actions du réseau (visite des intervenants, retourd’information…) et ne pas être ensituation financière difficile

- proposer un projet lié audéveloppement industriel et àl’amélioration de la productivité(organisation, procédés defabrication…) et s’inscrivant dans lecadre d’une vision stratégique del’entreprise.

- nbre de jours d’intervention- total budget- quote-part entreprise- quote-part RGI

20 J57.600 DH14.400 DH43.200 DH

• Exemple de budget pour un contrat :

PARMI LES INTERVENTIONS DU RGI, LA COLLABORATION AVEC LA SOCIÉTÉ “TECHNO SOUDURES”

Présentation de la SociétéCréée en 1996, la Société “Techno soudures” fait partie du Groupe Akwa (Afriquia) ; elle est spécialisée dans la fabricationdes électrodes enrobées de soudage, dont une partie est destinée à l’exportation en Europe. Située dans la zone industrielle de BOUSKOURA, elle occupe une superficie de 5.000 m2 et emploie une trentaine depersonnes. “Techno Soudures” est certifiée ISO 9002 dès l’an 2000 et aujourd’hui certifiée ISO 9001 version 2000.Intervention du RGILes intervenants du RGI ont traité en particulier de l’accroissement de la capacité de production des machines et de laproductivité des processus de fabrication, en optimisant le temps de défilement des produits.Les recommandations des intervenants du RGI se sont traduites par l’amélioration du système d’information relatif à lagestion de la production et de la maintenance : documents et formulaires de suivi, mise en œuvre d’indicateurs deperformances (taux de rendement global …), etc. Des étudiants encadrés par les intervenants du RGI ont participéégalement, dans le cadre d’un stage de 2 mois au sein de la Société, à la réalisation des travaux programmés. Impressions recueillies auprès de la Direction de ”Techno soudures” “L’implication directe des experts du RGI, désignés sur ce programme, nous a permis de réaliser des gains substantielsdans l’amélioration de notre productivité et surtout a facilité à nos équipes la réalisation des objectifs que nous noussommes fixés dans le cadre de notre programme Qualité, à travers notre système ISO9001 version 2000.L’organisation des postes de travail et la sensibilisation des employés de l’usine à l’amélioration continue de la productionpar la baisse du taux de déchets et l’augmentation de la production quotidienne étaient à notre sens les meilleurs acquisque nous avons pu tirer de notre participation au programme RGI.”Impressions recueillies auprès des intervenants du RGI“L’implication personnelle du Directeur Général de “Techno soudures” et la désignation par la Société d’un interlocuteurinterne en génie industriel ont été déterminantes pour l’atteinte des objectifs fixés. Avec cette expérience, les intervenantsdu RGI et les étudiants concernés ont intégré davantage le monde de l’industrie et de l’entreprise, ses contraintes et sesdéfis au quotidien…”

A m é l i o ration productivité PME-PMI A m é l i o ration productivité PME-PMI

L’UNIVERSITÉ AU SERVICE DE LA PME-PMI

DES STAGES,POUR UN ENSEIGNEMENT DE QUALITÉ

• Collaboration franco-marocaine :Le RGI est initié dans le ca d re duProgramme ‘’Fonds de Solidarité Prio-r i ta i re’’ (FSP), lancé avec la co l l a -boration de la Coopération française etvisant ‘’la valorisation de la rechercheauprès de l’industrie et la mise à niveaudes entreprises’’.

RGI

Dans ce ca d re et depuis 1997,la Délégation de la Santé àla Wilaya de Tétouan a

contribué à ce qu’émerge unec u l t u re de la qualité, à tra ve rs desco n cepts et des méthodes qui sesont co n c rétisés, en particulier,par la mise en place d’appro c h e sd ’ a m é l i o ration de la qualité, ba-sées sur la mobilisation dese m p loyés et des usagers du sys-tème, évoluant ve rs une re l a t i o n‘ ’ c l i e n t s / fo u r n i ss e u rs’’. Cela a été rendu poss i b le grâce àla relation de co n f i a n ce mutuellei n sta u rée entre les pro fe ss i o n -nels de santé et la population. U n ede ces démarches, déve loppée àt i t re pilo te dans la Commune ru-ra le de Beni Ider à Tétouan pourêtre étendue à d’autres com-munes, est l’ a p p roche « fe m m e s

s e n t i n e l les ». Il s’agit de fe m m e schoisies des lo calités : des fe m -mes volontaires, sélectionnéess e lon des critères pré é tablis etformées par les animate u rs Qua-lité du Département de la Santépour des missions de surveil-l a n ce des femmes ence i n tes aun i veau des lo ca l i t é s .

Ces femmes, une fois fo r m é e s ,jouent le rô le de mess a g è res desp ro fe ssionnels de santé en ma-t i è re d’information, d’éducation etde sensibilisation des femmese n ce i n tes sur les rè g les de baseliées à la maternité. Les activitésconfiées à ces partenaires serésument dans le dépistage desrisques liés à la gro ss e sse et à

l’ a ccouchement, l’ e n re g i st re m e n tet le suivi des femmes ence i n te spour la co n s u l tation pré n a ta le, lasensibilisation sur l’ i n t é rêt de l’ a c -couchement en milieu surveillé, lap ré p a ration de la visite de l’ é q u i p e

m o b i le médicalisée et l’ a cco m -pagnement de cas compliqués à lamaison d’accouchement de ré f é -re n ce .

Les ré s u l tats de ce t te initiativesont très probants, la démarche apermis d’améliorer la perce p t i o nde l’ i n t é rêt de la co n s u l tation pré -n a ta le qui est passée de 11% à87%, le taux de re c r u tement enconsultation prénatale qui estp a ssé de 13% à 60%, la co n n a i s -s a n ce des risques liés à la gro s -s e sse qui est passée de 9% à4 8 % . . .La Délégation de la Santé à laW i l a ya de Tétouan co m p te fa i rede ce t te approche, qui est baséesur l’ o r i e n tation client et qui uti-lise les outils et les te c h n i q u e sd ’ a m é l i o ration de la qualité appli-qués aux pratiques médica les et àl’ o f f re de soins, l’élément déte r -minant et essentiel de la ré g u -

lation du système de santé dansl’ i n t é rêt du client.

C ’ e st une nouve l le relation entrel’usager et les pro fe ssionnels desanté que la Délégation de la

Santé à Tétouan souhaite déve -lopper pour ass u rer le pass a g ed’une logique de moyens à uneculture de partenariat et ded éve loppement dura b le permet-tant aux usagers des Services desanté de jouer un rô le actif dansleur pro p re prise en charg e .

EL Mahoti Mustapha ( Délégation Santé-Wilaya de Tétouan)

Des efforts sont co n sta m-ment déployés dans ceca d re pour accé l é rer l’ a d-

hésion et le re co u rs de l’ e n t re-prise aux outils de la mise àn i veau et de l’ a m é l i o ration desp e r fo r m a n ces.

A cet effet, l ’ANPME adapte ré-g u l i è re m e n tses offres des e r v i ces etd ’ i n te r ve n-t ion s, e llere n fo rce sesp o ss i b i l i t é sde co o p é ra-tion inte r n a-t i o n a le , envue de fa i reb é n é f i c i e rles entre p r i -ses maro ca i -nes des meil-le u res pra-tiques en ma-t i è re d ’ac-co m p a g n e-ment te c h-nique, ma-nagérial, fi-nancier… Ainsi, para l-l è lement auxp r o g r a m -mes de miseà niveau en-t re tenus enp a r te n a r i a ta vec l’UE etla Coopéra-t ion Te c h-

nique Alle m a n d e ( GTZ), l’A g e n ceANPME a déve loppé, des ca d re sde co l l a b o ration avec l’ O N U D I ,l’USAID, la NAED (North Africa nE n terprise Deve lopment, filialede la SFI), l’AECI (Agence Espa-g n o le de Coopération Inte r n a-

t i o n a le) , l’AWEX (Ag enceWa l lonne à l’ E x p o r tation), l’A P I( A g e n ce Tunisienne pour la Pro-motion Indust r i e l le), la SECA R-TYS (Association Espagnole desE x p o r ta te u rs d’Ele c t ronique etd ’ I n formatique), le CDTI (CentreEspagnol de Déve lo p p e m e n tTe c h n o logique et Indust r i e l ) ,l’A N VAR (Association NationaleFra n çaise de Va lorisation de laR e c h e rche), l’ I n stitut Po r t u g a i sd’aide aux PME et à l’ i n ve st i ss e-ment… Dans ce ca d re, l’ a cco rd de co-o p é ration avec la NAED cible, enparticulier, la mise en placed’un observa to i re sur le finan-cement de la mise à niveau dese n t reprises. La co n ve n t i o nA N P M E / A N VAR/API, pour sapart, contribue à la pours u i te del’action de co o p é ration dans le sdomaines de l’ i n n ovation, dud éve loppement te c h n o lo g i q u eet du tra n s fert de te c h n o lo g i e s .

Au co u rs de l’année 2005, l’ a c t i-vité de l’ANPME a été marq u é epar le re ca d rage des inst r u-ments d’ass i sta n ce te c h n i q u eet de financement des PME etl’ a m o rce des pro ce ssus de ré-gionalisation : révision des cri-

t è res d’éligibilité au FO M A N ,a ss o u p l i ssement des pro cé-d u re s de mobi l i sat i on duconsulting lo cal, mise en placedu Fonds de Garantie de la Re-st r u c t u ration Financière, lance-ment du RIMANE...

Le bilan 2005 se traduit égale-ment par l’ a ccompagnement de388 entreprises (soit, près de1.000 entreprises, depuis lac réation de l‘A g e n ce), la co l l a-b o ration dans des projets st r u c-t u rants en fa veur d’ass o c i a t i o n sp ro fe ss i o n n e l les : AMITH, FICO-PAM, AMICA…, la co n st i t u t i o nde 3 ré p e r to i res de co m p é-te n ces : diagnostics st ra t é g i q u eet financier, systèmes d’info r-mation co m p ta b le et adminis-t ra t i ve, accompagnement à lamise en place de systèmes demanagement de la Qualité.De même, 6 études secto r i e l le sont été lancées dans les do-maines suivants : l’ i m p r i m e r i e ,la fonderie,la plast u rgie, labrique, la biscuiterie – co n f i s e-rie - choco l a terie et les pro d u i t sé le c t r i q u e s .

L’ANPME DES SYNERGIES AU SERVICE DE LA PME

L’ Agence Nationale pour la Promotion de la Pe t i te et Moyenne Entre p r i s e . Santé : femmes sentinelle sA SAVOIR

Le r seau RIMANE, R seaudes intervenants r gionauxpour la modernisationcomp titive des entreprises, estmis en place en d cembre 2005par l ANPME, en troitecollaboration avec le MICMANEet l UE.Constitu , dans une premi rephase, d'un noyau dur composd'intervenants relevant desD l -gations Provinciales duCommerce et de l'Industrie(DPCI), il pourra s' largirprogressivement d'au-tresinstitutions r gionales d'appuiaux PME, en fonction de la dy-namique r gionale queconna tra le programme demise niveau. Les membres du RIMANE,actuel-lement une cinquantaine,sont form s en cons quenceet sont charg s, au niveau deleur r gion respective, derelayer l'action de l'ANPME enmati re d'information, decommunication de proximit etde promotion des programmesde modernisation comp titive,de faire merger les besoinslatents des PME en mati red'appui et d'as-sistance

ANPMEE-mail : [email protected] web : www.anpme.ma

LA COOPÉRATION INTERNATIONALEPOUR LA RÉUSSITE DE LA PME

Q U A L I T ÉET ‘’FEMMES SENTINELLES’’

QUALITE ET VOUS

20 M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5 21M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5

IMPRESSIONS RECUEILLIES

Créée en novembre 2002, conformément à la loi 53.00, formant Charte de la PME, l’Agen-ce Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME) a pour mis-sion première le pilotage et la coordination des programmes nationaux de modernisationcompétitive des PME marocaines.

L’exigence sociale de la qualité et de la sécurité en santé, notamment celle des usagers, estaujourd’hui plus forte. Le système de santé ne peut alors être étranger à ce phénomène.

auprès des femmes sentinelles :• Une femme sentinelle, qui ava i t

accompagné une patiente dans unétat grave à la maison d’accouche-ment, a dit : « Je n’ai jamais cru queje pourrais sauver deux vies humai-nes : la mère et l’enfant »

auprès des patientes :• « Le travail de la femme sentinelle

du douar nous permet de connaîtreles risques liés à la grossesse »

• « La femme sentinelle a changé laperception du risque de l’accouche-ment à domicile par nos maris ».

RIMANE, c’est quoi ?

DES FEMMES SENTINELLES,AU SERVICE DE LA QUALITÉ

Manager et leader,deux locomotivespour l’entreprise

En observant l’ évolution dese n t reprises, il s’ a vè re quece r taines personnes ont la

capacité de devenir d’exce l le n t sm a n a g e rs, mais ne seront ja-mais de grands le a d e rs .D ’ a u t res sont des “le a d e rs nés”ou peuvent se déve lopper entant que tel, mais ont to u tes le speines du monde à fa i re de bonsm a n a g e rs .

En fait, le manager a pour tâchefo n d a m e n ta le de gérer la co m -p lexité dans l’ e n t reprise, le le a -der ce l le du changement.“Le leader cherche à co n n a î t rele pourquoi et le manager cher-che le comment”, comme le ré -sument ce r tains ex p e r t s .

De fa çon généra le, le rô le d’unmanager est de créer les co n -ditions permettant à la fois led éve loppement des pers o n n e sdont il a la responsabilité et l’ a t -te i n te des objectifs de l’ o rg a n i -s a t i o n .

Il doit fa i re de l’ é co u te active ,a voir le sens des re s p o n s a b i -lités, fa voriser l’esprit d’équipeet pouvoir se co m p o r ter en pa-c i f i ca teur de co n f l i t .

A u j o u rd’hui, nous sommes dansune ère de changements accé -l é rés, souvent imprév i s i b les, quit ra n s forment notre manière de

t ra va i l ler au quotidien.Face à cette situation chan-g e a n te, l’ e n t reprise a besoin à lafois de managers et de le a d e rs .L’ e n t reprise a même besoin dep l u s i e u rs le a d e rs et de le a d e rsde le a d e rs .

Le leadership,un moteurpour un engagementplus fortA cet égard, le le a d e rship tra d u i tune manière de diriger, deco n va i n c re et de mobiliser poura t te i n d re les objectifs fixés parl’ e n t reprise ; mais c’est égale -ment la capacité à re m e t t re encause des acquis, à prévoir et àinspirer, tout en préservantl’efficacité collective vers unobjectif co m m u n .

( i n s p i ré de documents IS Fo rce et UMAQ )

•réalise, décide dans les limitesde sa compétence technique

•met en oeuvre les objectifs, suit,organise, contrôle, apprécie,forme

•porteur de sens, vision à M et LT,inspire (conviction), motive

M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5 2322 M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5

SAVOIR - FAIRE Mise en place de la démarche QualitéSAVOIR-FAIRE Mise en place de la démarche QualitéSAVOIR-FAIRE

Qu’est ce qu’unindicateur Qualité?

C’ e st une information choi-sie, associée à un critèreou à un phénomène, dest i -

née à en observer les évo l u -tions à inte r va l les définis, et aure g a rd d’objectifs Qualité fixé s .

C ’ e st généra lement un taux, unratio, un co m p tage, une nota -tion, un inte r va l le de co n f i a n -ce . . .

L’ i n d i ca teur doit être pertinent,consolidable, opérationnel eté conomique, ce qui traduit le squalités suiva n tes :

•pour pertinent : f i d è le (sta b le ,sans dérive dans le te m p s ) ,j u ste (re p ré s e n tatif de la ré a -lité), sensible (to u te va r i a t i o ns i g n i f i ca t i ve du para m è t re en-t raîne une variation co h é re n tede l’ i n d i ca teur), non co m p l a i -sant (ce n t ré client et non fo u r -n i sseur) ;

•pour consolidable : q u a n t i f i a -ble (mesurable, repérable,chiffrable), cumulable (pourp e r m e t t re des synthèses et /ou des analyses) ;

•pour opérationnel : fa c i le (àé tablir et à utiliser), ve n d a b le( co m p ré h e n s i b le et acce p ta -b le, qui ne heurte pas la sen-sibilité, ni la culture des utili-s a te u rs), communiquant : ins-trument de dialogue, nota m -ment entre populations aya n tdes pré o ccupations différe n tes ;

•pour économique : rentable(son utilisation coûte moinsque ce qu’elle ra p p o r te), utile àla préve n t i o n .

Exemples d’indicateurs :•indicateur d’activité :

n o m b re d’articles fa b r i q u é s•indicateur de Qualité :

taux de rebut, nombre de“ re tour client”

Combien d’indicateursà suivre?5 à 10 au maximum par nive a ude pilo tage, chaque indica te u rdoit être le ré s u l tat d’une ré -f lexion commune au sein desparties intére ssées de l’ e n t re -prise pour déterminer son li-bellé, son objectif, sa va r i a b le ,son mode de ca lcul, son unité dem e s u re, ses seuils limites infé-r i e u rs et supérieurs, sa périoded ’ a p p l i cation et sa re p ré s e n ta -t i o n .

Quelles sont les limites desi n d i c a t e u r s ?L’exploitation des indicateursdoit fa i re l’objet de révisions, ca rles objectifs Qualité peuventchanger. De même, les indi-ca te u rs ne sont pas fo rcé m e n tsuffisants par eux-mêmes pourl’ i d e n t i f i cation co m p l è te de dys-fonctionnements ou de points àa m é l i o re r. Ils doivent être as-sociés aux autres éléments d’in-formation tra i tant du pro b l è m eétudié ou de son environne-m e n t .

( i n s p i ré de documents Meda et UMAQ )

Pendant longtemps, les termes et les concepts de manager et de leader ont été confon-dus dans les organisations et considérés comme des qualités devant être possédées parles mêmes personnes.

Le rôle du manager d’un organisme comprend le pilotage de ses processus. Lesindicateurs interviennent dans ce cadre, ils ont pour objet de donner des informationssur les paramètres liés aux processus mis en œuvre.

MANAGER,LEADER,LEADERSHIP,DES ATOUTS POUR PROGRESSER

CONSTRUIREDES INDICATEURS QUALITÉ

Comment construireun indicateur?

Avant de suivre les étapes, ci-après présentées, le responsabledoit se poser les questions sui-vantes au sujet des indicateurs :

•ex i ste-t-il déjà des indica te u rsdans ce sens?

•de nouveaux indicateurs, pour-quoi faire et par rapport à quoi?

•comment nous allons nous enservir?

•seront–ils utiles pour l’améliora-tion de la qualité?

•les utiliserons-nous vra i m e n tdans un but de suivi et d’amé-lioration de la qualité?

Puis, enrichi par les réponses àces questions, le re s p o n s a b les’engagera dans la démarche sui-vante :

Etape 1 : sur quoi veut-on faireporter la mesure?

Etape 2 : qui sont les responsa-bles et les utilisateurs?

Etape 3 : que cherche-t-on àobtenir?

Etape 4 : que peut-on mesurersur le critère dont onveut suivre l’évolution?

Etape 5 : transformer les infor-mations des paramè-tres en données d’indicateurs?

Etape 6 : quelle est la cibleà atteindre?

(pour les détaits de chaque étape,consulter document “Pratiques

d’amélioration (3ème

partie)” à l’UMAQ)

stades de développementd’un responsable

8 clefs pourle développement

du leadership•Avoir une vision et la formuler : ilfaut faire rêver les gens, et lesrendre enthousiastes ! la visiondoit aussi être réaliste pour nepas paraître hors d’atteinte etutopique (bien connaître l’entre-prise et ses co n t ra i n tes pourp roposer des choses acce p ta -bles)

•Avoir une co n s c i e n ce fo r te desoi, de sa façon d’être et de sonidentité : connaître ses forces etses faiblesses

•Savoir se gérer soi-même, maî-triser ses émotions et tirer desenseignements positifs de seserreurs

•Avoir une éthique et des princi-pes solides, montrer l’harmonieentre ce que vous êtes, ce quevous dites et ce que vous faites

•Travailler ses capacités de com-m u n i cation gest u e l le, utiliserdes métaphores, des analogieset des symboles

•Savoir lire son environnement etdétecter les tendances lourdes,faire la part entre l’essentiel et lesecondaire

•Essayer de se mettre à la placedes autres pour les comprendre,posséder une intelligence inter-p e rs o n n e l le (éco u te, empathie)et lire la communication symbo-lique, être accessible pour sescollègues et ses pairs, respecterses employés

•P re n d re la responsabilité dedébattre des idées nouvelles etfavoriser les initiatives.

Entreprises certifiées ISO9001-Version 2000, avecmention de l’activité co n ce r -

née par la ce r t i f i cation :

S A M I R

P ro ce ssus de production de l’ a c t i v i t éde raffinage du pétro le( S i te : Mohammédia)

OX A I R

P roduction, conditionnement et co m -m e rcialisation des gaz techniques etm é d i caux et du matériel et acce s -s o i res associés ( S i te : Skhira t )

SOMEA DE L ’AV E N I R

D éve loppement et fa b r i cation d’appa-reillage électrique (Site : Casablanca )

O M E L E C

C o n ception, déve loppement, fa b r i ca -tion et co m m e rcialisation des inte r -r u p te u rs aériens à commande ma-n u e l le (Site : Bousko u ra )

E T R U R

P ré p a ration et tra n s formation du liègebrut en bouchons et blo c s( S i te : Sidi Yahia du Gharb)

A PAVE SUD MAROC

C o n t rô le ré g le m e n ta i re, inspection etformation technique pro fe ss i o n n e l ledans les domaines suivants : Ele c t r i q u e ,L evage, Prévention incendie et Pre ss i o n( S i te : Casablanca )

L a b o ra to i re de la Raffineriede Sidi Kace m

A n a lyse des produits pétro l i e rs( S i te : Sidi Kace m )

I S TA-OFPPT Saniat Rmelà Této u a n

Formation initiale, formation en co u rsdu soir et services fournis aux entre -prises (Site : Této u a n )

L a b o ra to i re de la Centra leThermique ONE à Mohammédia

A n a lyse des eaux, des co m b u st i b les etdes huiles ; co n t rô le non destructif etm é ta l lo g raphique ; lavage indust r i e l( S i te : Mohammédia)

ISGI-OFPPT à Casablanca

Formation initiale, formation en co u rsdu soir et services aux entre p r i s e sdans le domaine te r t i a i re( S i te : Casablanca )

C o m p lexe de fo r m a t i o nC o n fection-OFPPT à Fès

Formation initiale, formation en co u rsdu soir et services aux entre p r i s e s( S i te : Fès)

D i rection Cargo de la RAM

Traitement, transport du fret etp re stations associées ; ass i sta n ce auxcompagnies étra n g è res pour le tra i -tement du fret au Maro c( S i te : Aéroport Casa Anfa )

A telier Gros Entretiens ONCF àO u j d a

Maintenance et réhabilitation deslo co m o t i ves Diesel électriques typeG e n e ral Moto rs ; mainte n a n ce et ré -h a b i l i tation des wagons fret (co u ve r t s ,to m b e reaux, citernes, plats, tré m i e s )( S i te : Gare d’Oujda)

Jet Alu Maro c

Fa b r i cation de chassis en aluminiumet en bois (Site : Rabat)

Zalagh Plancher

Fa b r i cation de matériaux de co n s -truction (Site : Fès)

Herbier de l’A t l a s

Exportations de plantes aroma-tiques et médicinale s( S i te : Marra ke c h )

Société Nouve l le Ave i ro Maro cC o n s e r verie de poissons ( S i te : Agadir)

M a tahine Al Wa h a

Fa b r i cation et co m m e rcialisation defarine et de semoule( S i te : Had Souale m )

M i n o terie Amgala

P roduction et distribution de fa r i n e s( S i te : Casablanca )

M i n o terie Tr i a

P roduction de farine, de co u s cous etde pâtes alimenta i re s( S i te : Casablanca )

Moulins du Maghre b

C o n ception, déve loppement, fa b r i ca -tion, ve n te et distribution de fa r i n e s( S i te : Casablanca)

Atlas Cousco u s

Fa b r i cation co u s cous et pâtes ali-m e n ta i res (Site : Marra ke c h )

Société Maro caine des Colle s

Fa b r i cation et négoce des co l le s( S i te : Casablanca )

Techno Soudure s

Fa b r i cation d’éle c t rodes de soudage( S i te : Casablanca )

C G E M

A ssociation pro fe ss i o n n e l le( S i te : Casablanca )

DY E C H E M

Fa b r i cation de co lo rants et pro d u i t schimiques (Site : Casablanca )

YO M AC O LO R

P roduction de co lo rants pour plas-tiques (Site : Casablanca )

DIMA AG LO

Matériaux de co n st r u c t i o n( S i te : Sélo u a n e / N a d o r )

S O D E V I C

Fa b r i cation de ca o u tchoucs pharma-ceutiques en gra n u l é s( S i te : Salé)

E N T R E P R I S E S C E R T I F I É E S

M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5 25

SEMAINE NATIONALEDE LA QUALITÉ / ÉDITION 2005O rganisée du 7 au 11 nove m b re2005, sous le thème ‘’Le mana-ger, pro m o teur de l’ a m é l i o ra t i o net du changement’’, la SemaineN a t i o n a le de la Qualité (SNQ) ae n re g i st ré la participation deplus de 4.600 personnes, dansles manife stations pro g ra m-mées dans différe n tes ré g i o n sdu Royaume : 44 jours - a c t i v i t é sdans 25 villes, 112 co n f é re n ce s ,22 visites, 8 ta b les rondes, 81 té-moignages d’entre p r i s e s …

Le 7 nove m b re 2005, journée del a n cement de la Semaine Natio-n a le de la Qualité, a été marq u épar l’ o rganisation d’un forum in-ternational à Meknès. La séanced ’ o u ve r t u re a été présidée parM. le Minist re de l’ I n d u strie, duC o m m e rce et de la Mise à Ni-veau de l’ E conomie, avec la par-ticipation de M. le Wali de laRégion de Meknès-Ta f i l a let, duP résident de la Chambre deC o m m e rce et d’Industrie deMeknès, du Président de la Sec-tion lo ca le de la CGEM et du Se-c ré ta i re Général de l’ U M AQ .Plus de 250 personnes ont prispart à ce t te manife station. Demême, des visites ont été org a-nisées dans différe n tes Socié-tés.

PRIX NATIONALDE LA QUALITÉ / ÉDITION 2005Le Prix National de la Qualité(PNQ) s’ e st inscrit ce t te annéesous le thème ‘’Intégration del’ e n t reprise à la vie de la co l le c t i-

vité’’. A l’ i ssue de la phase d’éva-luation sur dossier, 15 entre-prises ont été re tenues pourl’audit sur site .La cé rémonie de remise des tro-phées aura lieu, sous la pré s i-d e n ce du Minist re de l’ I n d u st r i e ,du Commerce et de la Mise à Ni-veau de l’ E conomie et du Pré s i-dent de l’ U M AQ .

Par aille u rs, dans le ca d re de sesrelations d’échanges avec sesp a r te n a i res étra n g e rs, l’ U M AQ aparticipé à la cé rémonie de re-mise du Prix fra n çais de la Qua-lité, le 6 déce m b re 2005 à Paris.

PROJET DE PLAN D’ACTIONPLURIANNUEL DE L’UMAQLe projet de plan d’action plu-riannuel 2006-2008 de l’ U M AQs e ra examiné et adopté lo rs dela prochaine réunion du Bure a uE xé c u t i f.Dans ce ca d re, le plan d’action2006-2008 proposé s’ a r t i c u lea u tour des axes d’efforts sui-vants :1 • R e n fo rcer la st r u c t u re de la

C e l l u le permanente parl’embauche ou le déta c h e-ment d’un te c h n i co - co m-m e rcial,

2 • Dynamiser les actions ex i s-ta n tes et en acc ro î t re l’ i m-pact ( SNQ, PNQ, Site We b ,R evue Maroc Qualité, gui-d e s ) ,

3 • Initier et déve lopper de nou-veaux ca d res d’inte r ve n t i o nde l’ U M AQ, en parte n a r i a ta vec les entités intére ss é e set notamment au niveau ré-gional.

Au titre de ce 3è m e a xe, il ests u g g é ré d’initier des tra va u xd’études sur la Qualité ave cl’ U n i ve rsité Hassan II – Aïn Chok( m é m o i res de fin d’études,thèses…) et d’ex p lo rer avec laDQN la possibilité de créer uns y stème de qualification oud ’ h a b i l i tation pour les co n s u l-tants en Qualité, ainsi qu’un sys-tème UMAQ d’évaluation dun i veau d’implantation de la dé-m a rche Qualité au sein des en-

t reprises (type Qualimètre dé-ve loppé par le Mouvement Qué-b e cois pour la Qualité).

P O U R S U I T EDE L’ACCOMPAGNEMENT DE200 ENTREPRISES DANS LA DÉ-MARCHE QUALITÉ ( s u i te ancienp rojet MEDA )L’ U M AQ étudie avec la DQN etl’ANPME la possibilité de co n t i-nuer, à tra ve rs les poss i b i l i t é so f fe r tes par l’ANPME, l’ a cco m-pagnement des 206 entre p r i s e squi ont bénéficié du pro g ra m m eQ u a l i t é / M E DA, en vue de laconsolidation de le u rs acquis enm a t i è re de démarche Qualité etla pours u i te de leur parco u rsdans la voie de l’ exce l le n ce.

Dans ce ca d re, l’ U M AQ a initiéune démarche de recueil d’info r-mations auprès des entre p r i s e sco n cernées.

COLLABORATION AVEC FCCISLa Fédération des Chambres deC o m m e rce, d’Industrie et desS e r v i ces (FCCIS) souhaite déve-lopper dava n tage la démarc h eQualité auprès de ses adhére n t s .Dans ce ca d re, un projet de co l-l a b o ration est en co u rs de pré-p a ration entre l’ U M AQ et ce t teF é d é ration. Il s’agit de 2 opérations pilo tes :l’une avec les entités liées à laC h a m b re de Settat et l’ a u t rea vec ce l les liées à la Chambred’El Jadida.Dans chaque opération pilo te, lep ro g ramme d’acco m p a g n e m e n ten matière de démarche Qualitéco n ce r n e ra 2 ou 3 entreprises dela zone indust r i e l le, 2 ou 3 pe-t i tes entreprises du secteur dess e r v i ces (ré p a ra te u rs, blanchis-s e u rs, te i n t u r i e rs…) et 2 ou 3 ar-tisans ou Services de la Cham-b re.

Il se tra d u i ra par du conseil, dela formation-action et du suivisur le te r rain pour l’ a m é l i o ra t i o ncontinue des perfo r m a n ces qua-l i ta t i ves, org a n i s a t i o n n e l les eté conomiques des entités ac-co m p a g n é e s .

M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 524

LA VIE DE L’UMAQ

Les nouve l les pratiques del'audit qualité interne

A u te u rs : Yvon Mougin, G e n ev i ève Kre b s

É d i teur : Afnor, juillet 2005

La pre m i è re édition de l’ o u v ra g e“Les nouve l les pratiques del’audit qualité interne” a reçu lePrix du livre “Qualité et Pe r fo r-m a n ce 2003” (Mention spécialedu jury : Les outils de la qualité).E n co u ragés par ce t te ré co m-pense, les aute u rs ont vo u l ua l ler plus loin.

C e t te nouve l le édition élargit lanotion d’audit et propose la pos-sib il ité d’u t il is er les hui tprincipes du management de laqualité comme ré f é rentiel debase. Elle offre, également, lap o ssibilité de fa i re des audits in-t é g rés QSE (Qualité-Sécurité-E n v i ronnement). De nombre u xexe m p les de questions, pouraider les apprentis audite u rs àa p p réhender co n c rè tement le se n t retiens avec les audités, ysont ajoutés, ainsi que des exe m -p les de rapports d’audit d’unepage, simples et pratiques, per-m e t tant de les réaliser avant laréunion de clôture .

Les bonnes idées ne co û te n tr i e n

A u te u rs : Alan G. Robinson, Dean M. Schro e d e r

É d i teur : Les éditionsde l’homme, 2006

Pa rce qu’ils acco m p l i ssent let ra vail quotidien de l’ e n t re p r i s e ,les employés sur le te r ra i np e rço i vent des problèmes et des

opportunités insoupçonnés desdirigeants. Mais la plupart dessociétés pro f i tent très peu dece t te ex t ra o rd i n a i re source po-te n t i e l le de revenus et d’é-conomies. Les aute u rs dé-m o n t rent avec précision co m-ment tirer parti de ce t te re s -s o u rce gra t u i te et to u j o u rsre n o u ve l a b le que sont les idéesdu personnel d’une entre p r i s e .

P ré p a rer la re l èveA u te u rs : Louise St-Cyr,

Francine RicherÉ d i teur : Les Pre sses de l'Uni-

ve rsité de Montréal, 2003

Le sujet de la re l ève est d’uneactualité criante au Québec oùplus de 56% des entre p r i s e sd o i vent fa i re fa ce à ce t te ques-tion dans les cinq à dix ans àve n i r. Plus de 69% des entre p re-n e u rs ve u lent que l’ e n t re p r i s ere ste dans la fa m i l le, mais nes a vent pas to u j o u rs co m m e n tp ré p a rer avec succès la re l ève .

Ce livre dévo i le les secrets d’unes u cce ssion ré u ssie et ré s u m ede fa çon simple et fa c i le à co m-p re n d re les étapes pour mieuxp ré p a rer ce pro ce ssus et pour

a ss u rer ainsi la continuité d’unee n t reprise fa m i l i a le. Des entre-p re n e u rs québécois décrive n tcomment ils ont vécu la pré p a-ration de la re l ève; ils nous par-lent des obsta c les à év i ter et desfa i l les à prévo i r. Les neuf étudesde cas co u v rent des situationsd i f f é re n tes, comme le pass a g ede la pre m i è re à la deuxième oude la deuxième à la tro i s i è m eg é n é ration ou enco re le tra n s-fert ta rdif, vo i re la re l ève non fa-m i l i a le .

LE GOÛT DU PA I NThe Ta ste of Bre a d

• Comment le Pré s e r ve r• Comment le Retro u ve r

A u teur : Raymond Calve l

Un livre qui témoigne de la pas-sion de l'auteur pour le bon painet qui aidera les pro fe ss i o n n e l sà maîtriser parfa i tement soné l a b o ration :

• matières • pétrissage • fe r m e n tation • cuisson et co n s e r va t i o n .

Les co n s o m m a te u rs pourront yre t ro u ver les arômes du bonpain, le prix de sa pré s e n ce et lan o b le sse de ses origines.

Le livre tra i te des ca ra c t é r i s-tiques des matières pre m i è re set composition de la pâte, durô le du pétrissage et de la fe r-m e n tation panaire dans l'élabo-ration du goût du pain, de lac u i sson et de la co n s e r vation dupain et leur relation avec le goût,de la relation pain-co n s o m m a-teur …

26 M a r o c Q u a l i t é N ° 7 T R I M E S T R E 4 - 2 0 0 5

S É L E C T I O N