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N° 33 Mars 2005

Environnement

Association pour la Sauvegarde du Patrimoine et de l'Environnement Cambrésiens

17 avenue Michelet 59400 CAMBRAI q 03 27 78 10 36 u 06 11 26 83 21

Succès. La grande famille des amoureux du patrimoine s'est réunie dans un Salon Blanc archicomble pour notre Assemblée Générale le 14 janvier dernier. Nous étions plus de 180, honorés par la présence de Monsieur le Maire et de très nombreuses personnalités. Certes, la remise de la croix de chevalier dans l'Ordre National du Mérite à notre président fondateur André LEBLON y était pour quelque chose, toujours est-il que votre présence nous réchauffe le cœur et nous assure de l'importance qu'a pour nous tous le patrimoine cambrésien. La modestie d'André dût-elle en souffrir, nous évoquerons juste l'éloge talentueux de Jean Bézu

et la belle conclusion du nouveau chevalier : "On n'est définitivement vieux que quand on n'a plus rien à apprendre, rien à transmettre, rien à espérer, et plus rien à aimer".

Bulletin. Toute une équipe participe maintenant à la rédaction de votre bulletin préféré et vient renforcer Marie Paule et André, les habituels rédacteurs. Chaque numéro aura un thème qui sera décliné sous divers angles et que viendront compléter les rubriques habituelles. Ce premier bulletin nouvelle formule, a pour thème principal l'Environnement, c'est pourquoi à défaut de mettre des photos couleur (qui coûtent) nous avons choisi une impression sur papier vert. Vous verrez, dans les pages suivantes, qu'il y a fort à faire dans ce domaine.

Dites nous. Nous avons besoin de vous pour témoigner et dire ce que vous pensez, pour donner votre avis, vos suggestions. Pour nous dire aussi, lorsque vous observez des travaux (changement d'aspect) dans votre quartier. Plus tôt nous sommes informés, plus tôt nous pouvons agir. C'est en amont que nous pouvons intervenir efficacement et c'est en disant les choses que l'on peut les prévenir. Notez dans votre portable le 06 11 26 83 21 et n'hésitez pas à nous téléphoner, à nous écrire, vous ne nous dérangerez pas. Nous rencontrerons Monsieur le Maire, avec vos réactions et vos interrogations. Cet interview sera publiée dans notre prochain numéro. Au plaisir de vous lire, ou de vous écouter... B.H.

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Rendez vous au jardin La sauvegarde de l'environnement fait partie des buts de notre association. Le jeudi 17 février 2005, Marie Paule VERCHAIN et Bernard HELOIR sont allés interviewer pour vous, Marcel LEPRETRE, responsable des espaces verts à la Ville de Cambrai.

Présentation de notre interlocuteur : En 1963, Marcel LEPRETRE entre au service des jardins de la ville de Valenciennes. Puis, en 1972, il devient l’adjoint de Denis Tondeur, à la ville de Cambrai, avant de devenir lui-même responsable du service Espaces verts. Cinquante personnes y travaillent dont 20 jardiniers professionnels.

Questions sur les arbres de la place Jean Moulin : Six arbres ont été abattus, un était complètement creux. A la demande de l'ASPECambrai la ville a fait effectuer une expertise par l’ONF le 1er juillet 2004. Sur 25 tilleuls, 6 avaient été repérés "à abattre dès que possible" (les n° 3, 4, 7, 8, 18 et 20). Pour les autres, il faudra réduire les rejets cette année et tous les 2 ans. Un nouvel examen est prévu à l’automne 2006. Vingt six mesures ont

été effectuées et 9 arbres ont été sondés sur le site. (voir encadré page 6) Les arbres sont parfois creux, non pas au niveau du tronc, mais à celui de la souche. L’environnement de ces arbres doit être pris en compte : circulation, constructions, stationnement … Le parking pose un problème, le poids des voitures entraînant un compactage de la terre néfaste aux racines. Le rapport de l’ONF, qu’il nous a lu, présente les tilleuls comme mesurant 14 à 16 mètres, 40 à 64 cm de tour, de bonne vigueur, sans signe de dépérissement. Les très fortes tailles et l'absence de cicatrisant des années antérieures ont entraîné un pourrissement. La nouvelle méthode de taille douce évitera ce souci. Quant au projet de réaménagement, Marcel Leprêtre n’en a pas connaissance, il est en attente et n'est pas validé par le conseil municipal.

Importance des espaces verts à Cambrai : Au total, la ville possède 110 ha en verdure, dont seulement 30 sont entretenus par une entreprise. Le reste est en charge des services techniques de la ville. En centre ville, les espaces verts couvrent environ 20ha dont 2,5 pour le jardin aux fleurs. Le gros problème du jardin public, c’est l’absence de surveillance. Les 2 postes de gardiens ont été supprimés. Résultat : la fréquentation a changé. Alors que les personnes âgées et les mères de famille constituaient la population du jardin, ce sont maintenant de jeunes adolescents peu respectueux du lieu, qui dégradent et laissent traîner canettes, papiers…

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Auparavant, nous dit-il, lors des belles journées ensoleillées tous les bancs étaient occupés. Maintenant les bancs sont souvent dégradés et le soir les gens n'osent plus s'y promener. Au total, il est ramassé plus de 2,5 tonnes de déchets dans le jardin chaque semaine ! Une équipe est chargée d’effectuer un passage toutes les semaines. De plus, des actes de vandalisme ont été commis : 1500 plantes ont été détruites au désherbant dans le jardin aux fleurs. Le secteur des grottes pose aussi un gros problème de surveillance. La qualité du travail des jardiniers a été reconnue par les distinctions obtenues par les jurys de fleurissement. La ville peut être fière d’avoir obtenu 3 fleurs. On dénombre près de 10 000 arbres d’espèces très variées à Cambrai. Ce qui s’accompagne de nombreuses variétés d’oiseaux !

Les voies plantées d’arbres : En plus de l’entretien des berges de l’Escaut, la ville possède un certain nombre de rues plantées d’arbres. De nouvelles variétés sont tentées : c’est ainsi que des magnolias Kobus ornent la rue de Lille. Sur le rang fonds St Georges, un marronnier vient d’être abattu. Il était mort. Mais on peut remarquer que les branches sont très proches des balcons, et on craint les plaintes des habitants… Avenue du Mal Juin, de nouveaux érables (acer) ont été replantés, et avenue Foch, ce sont des acer globulum. Un marronnier a été remplacé sur le mail St Martin. Rue du Comte d’Artois on a planté des arbres de Judée (cercis). On peut aussi trouver des charmes avenue Michelet, des sorbiers rue d’Abbeville,

des poiriers (chanteclerc) rue St Fiacre, des chênes (fastigiata) rue des Pierres Jumelles, et des prunus dans plusieurs rues…

Quelques informations complémentaires : La taille des arbres de l'allée de la citadelle sera « remontée » à la demande des habitants du quartier pour sécuriser les lieux. La tendance à la « gestion différenciée » entrera prochainement dans les faits : l’ancienne voie ferrée du boulevard Liberté sera ensemencée en « fleurs des champs » entre la porte de Paris et la rue de Caudry ! Une coulée de graminées fleuries feront penser à une incursion de la campagne au milieu du boulevard ! Le 15e festival Juventus a donné son thème à la décoration florale de la ville : violoncelle, trompette, piano… les instruments de musique vont envahir les espaces verts ! Des bambous seront plantés dans les bacs de la rue St Nicolas. Et Marcel Leprêtre a encore plein d’idées ! Il aime son métier, il en parle avec passion, et souhaite simplement une meilleure reconnaissance du travail fourni par ses équipes, et un peu plus de civisme de la part de nos concitoyens.

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FFeeuuiillllee àà ffeeuuiillllee

On sait qu’ici la terre n’était que forêts et marécages. On sait que l’homme pour se faire sa place avait dû défricher, déboiser, assécher… Les villes étaient d’abord à prendre sur la nature et sur une étrange pesée entre les atouts et les dangers qu’elle présentait. L’environnement pouvait aider l’homme à subsister et à se protéger de l’autre. Il pouvait aussi l’exposer aux maladies, aux catastrophes ou, plus simplement, faciliter l’approche de l’ennemi… Que choisir ? Ici la courbe de l’Escaut offrait sa cambrure accueillante, plus loin le plateau laissait plus d’espace…il y avait aussi la colline qui veillait un peu à l’écart… L’homme naissait de ses conquêtes. La ville s’était fortifiée, quittant à chaque fois un habit trop étroit pour un autre plus large et davantage dans l’air du temps. J’étais frappé de réaliser que, non seulement aux abords, mais à l’intérieur même des murailles, avaient longtemps perduré des espaces plus sauvages où de petites étendues d’eau entretenaient une atmosphère fétide et où de sombres bosquets et leurs frondaisons complices profitaient le soir aux ribauds et aux ribaudes. Le préau d’amour était de ceux-là.

A l’extérieur, les arbres furent bientôt bannis des glacis où rien ne devait gêner l’efficacité des tirs. Ailleurs, ils dissimulaient les défenses de la cité.

Plus tard, si la disparition des remparts avait permis d’assainir les abords de la ville et de prendre comme un nouveau pas sur la campagne, elle avait aussi été, comme dans un effet de balancier, l’occasion de dégager à l’intérieur même de nouveaux espaces, des lieux d’un naturel plus bienveillant, plus civilisé, des lieux purifiés… C’est bien le double sentiment qui s’impose lorsqu’on regarde les cartes postales sépias du « grand jardin » à l’aube du XXe siècle ou lorsqu’on lit la brochure publicitaire de la nouvelle clinique, « institut de robusticité » qui, aux abords de ce qu’on appelait parfois notre « bois de la cambre », vantait l’air pur et revigorant de notre ville nouvelle.

Y aurait-il au fond comme une étrange danse entre l’homme civilisé et l’arbre, une histoire qui se perd dans la nuit des temps ?… Que l’arbre devait être bien seul avant que le premier homme ne descende de ses branches !… Ils se ressemblent. L’homme a ses humeurs, l’arbre a ses saisons. Ils ont l’un et l’autre leurs manières de garder les serments d’amour. L’un perd ses feuilles, l’autre parfois ses cheveux et toujours ses illusions. Lorsqu’un grand homme disparaît, c’est toujours un chêne qu’on abat. Lorsque l’humanité se relève, c’est toujours un arbre de la liberté que l’on plante. Deux histoires. Deux histoires parallèles et intimes. A se croire parfois malades des mêmes fièvres ! Tant de complicités et d’affinités dans leur volonté commune de s’enraciner quelque part et de chercher la lumière !

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Jusqu’à leur façon d’affronter le mauvais temps, jusqu’à leurs rides, jusqu’à cette sève, cette force de vie qui les fait se mettre debout, l’un et l’autre. Face à face. Car tant de rivalités et de bravades aussi, de part et d’autre ! Ici on coule du béton ou l’on passe des canalisations entre les racines. Là on soulève le bitume ou l' on fissure un mur, avec un léger sourire. Ici ce sont des branches qui tombent ou d’étranges fruits visqueux, d’étranges odeurs. Là ce sont des frères qu’on abat. Quand un arbre tombe, au lieu de le pleurer comme un saule, l’homme sacrifie, sans états d’âme, aux rites païens de la sécurité et du principe de précaution plusieurs de ses congénères…choisis parmi les plus faibles… Il y aurait comme de la jalousie entre eux ? Croyez-vous que ce soit l’arbre qui soit jaloux de ce que l’homme puisse marcher, puisse creuser, puisse voler, même ? Je me demande moi, si ce n’est pas plutôt l’homme qui envie chez l’arbre, cette force qui lui permet de rester debout et de ne jamais baisser la tête. Cette façon de savoir durer. De frémir davantage à la brise qu’au pas lourd du bûcheron…

Voilà, c’était une ville comme il y en a tant, elle avait sa rue de l’arbre d’or, hommage à ce que l’imprimerie doit aux arbres. La rue n’a laissé que deux plaques sur une maison. Elle avait sa place au bois, le bois a laissé la place. Elle avait sa forêt qui n’est plus que sa résidence…. N’aime-t-on ici, décidément, que les espaces minéraux et les petits arbres sages ? Etranges lois que celles qui régissent nos élégances ! Oublie-t-on aujourd’hui que la forme et le fond de ces fameux jardins publics dont nous sommes si fiers, sont d’être les poumons de Cambrai ? Laissez-nous respirer ! A quand une « place de l’arbre mort » dans notre belle ville ? Et si l’arbre était l’avenir de l’homme ?.... Il reste à espérer que quand les arbres seront tous devenus des livres, certains soient devenus des livres d’images, on oublie si vite les visages, et que ces images nous disent longtemps quelque chose de leurs parfums, feuille à feuille… B. A.

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Sécurité des Espaces verts Pour préserver et sécuriser le jardin public un minimum de surveillance est indispensable. La photo ci-dessous montre, des jeunes pratiquant le foot sur les pelouses… du jardin aux fleurs ! De nombreuses villes choisissent maintenant le cheval pour surveiller les espaces verts urbains. Les cavaliers ont l'avantage de

par leur position d'avoir un champ de vision plus étendu et de pouvoir aller là où ne va pas un véhicule. Par sa corpulence le cheval impose le respect et attire également la sympathie, ce qui apporte une image conviviale de la police municipale et facilite le dialogue entre policiers et habitants. Utopie ? Cette idée mérite réflexion. Qu'en pensez-vous ?

Comment savoir si un arbre est en bonne santé ? Le diagnostic s'appuie sur l'examen visuel de l'arbre que complètent d'autres investigations. L'examen visuel comprend : L'essence et les dimensions, le stade de développement, l'état général de l'arbre, la couronne et la charpente, le feuillage, la qualité des insertions, le tronc, inclinaisons, altérations, blessures, cavités, pourriture, fissures, le collet, et le système racinaire pour la partie visible. Suivant les cas les experts peuvent utiliser plusieurs moyens : Le carottage : La tarière de Pressler, du nom de son inventeur en 1867, s'apparente à un tire-bouchon creux. Cet appareil permet l'examen de la croissance et de la qualité d'un arbre sur pied. Il se compose de : une mèche creuse, un extracteur et une poignée servant d'étui pour le transport. Quand la mèche pénètre dans l'arbre, il se forme à l'intérieur un petit cylindre de bois, la carotte, que l'on prélève à l'aide de l'extracteur. On peut théoriquement, compter et mesurer les cernes d'accroissement annuels, examiner la qualité du bois, détecter des fissures ou des cavités. Le percement : Le résistographe mesure la résistance d'un bois à la pénétration d'une aiguille. Cet appareil, à l'aide d'un moteur électrique, enfonce une tige métallique avec fraise dans le bois en un mouvement rotatif. Il mesure la résistance que le bois oppose à la progression de cette aiguille et la trace sur une bande de papier à l'aide d'un stylet. La hauteur de la courbe obtenue est

proportionnelle à la résistance rencontrée. Cela permet de déceler les cavités ou les parties du bois qui ont perdu toute consistance, donc toute résistance mécanique. La propagation d'ondes mécaniques : Le Sylvatest ou le Marteau Métriguard sont des appareils de mesure non destructive qui détectent les tares internes des arbres sur pieds. Principe: mesurer le temps de propagation d'une onde sonore sur un diamètre pour détecter les altérations internes (l'onde est alors ralentie) La mesure électrique : le Vitalomètre mesure la résistivité électrique du bois pour détecter des pourritures, des cavités, du bois sec. La tomographie : Le tomographe est composé de sensors disposés autour de l'arbre de manière régulière. Cet appareil à impulsions est composé de capteurs contenant des micropuces, reliés entre eux par un câble et placés autour de l'arbre et à un ordinateur portable. Un coup porté sur l'un des capteurs propage une onde sonore à travers l'arbre. On mesure ensuite le temps que met cette onde sonore pour arriver aux autres capteurs, sachant qu'elle se propage plus rapidement a travers un bois dur et en bonne santé qu'à travers un bois mort. Les données sont alors transférées dans l'ordinateur, qui génère une image de la coupe de l'arbre. Les données obtenues sont brutes et ne donnent pas directement l'état sanitaire de l'arbre. C'est leur interprétation, parfois délicate, qui fournit les éléments de diagnostic.

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INDEX

A la demande générale, voici un index chronologique des articles "patrimoine" publiés depuis la création de notre bulletin. La numérotation parfois irrégulière ou absente reprend avec ce numéro-ci, le trente troisième.

Sujets Date N° Porte de Paris 01-05/1996 2

Place Aristide Briand, Parfumerie "Antea" 09-12/1996 3

Béguinage Saint Vaast, 22 - 24 rue des Anglaises 01-03/1997 4

Citadelle 04/1997 5

Hôtel Proyart, rue Saint Georges, n°36 06-07/1997 6

Tour des Arquets 09-10/1997 7

Place Jean Moulin 11-12/1997 8

Hotel du Gouverneur, place du marché couvert 11-12/1997 8

Industrie linière 01-02/1998 0

Chicorée Delatre, rue Lallier 01-02/1998 9

Théâtre- Salle des concerts 03-06/1998 10

Rue Saint Georges, n°68 et 70 09-10/1998 11

Fortier Laurent (architecte) 09-10/1998 11

Fouilles lycée Fénelon 01-03/1999 12

Clinique Sainte Marie, rue Watteau 09-12/1999 14

Porte Notre-Dame 09-12/2000 16

Couvent des Récollets 01-02/2001 17

Rue des Rôtisseurs, n°24 01-04/2001 17b

Rue Saint Georges, n°35, bibliothèque 01-04/2001 17b

Mail Saint Martin, maison Lussigny 05-06/2001 18

Rue (grande) Fénelon, n°4, maison Sainte Olle 09-12/2001 19

Chapelle Vaucelette 01-03/2002 20

Hôtel de la Woestine, rue de l’épée n°19 04-06/2002 21

Place Jean Moulin 09-10/2002 22

Place au Bois 11-12/2002 23

Rue du 8 mai, n°19 01-02/2003 24

Château de Selles 03-05/2003 25

Rue Saint Georges, brasserie 07-09/2003 22

Rue Saint Jacques , brasserie cambrésienne 10-12/2003 23

Hôtel de Monaldi, rue du marché au Poisson 06/2004

Cathédrale 09/2004

Rue Saint Fiacre, chapelle et cimetière 12/2004 En supplément à ce numéro vous trouverez un encart pour localiser les arbres remarquables et les statues de notre jardin public. Pliez-le et glissez-le dans votre poche… bonne promenade.

Ont collaboré à ce numéro : Bruno Alvarez , Michel Dumoulin, André Leblon, Annick Ségard, Marie Paule Verchain et Bernard Heloir.

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Les brèves… Les arbres du Rang Fonds St Georges ont mauvaise mine. Un arbre, qui n'avait pas aimé la canicule a déjà été abattu… Après que nous ayons mené une pétition pour les sauver, il nous faut constater que le chantier qui se termine ne les a pas ménagés. Vous savez, avait dit le chef de chantier, on y fait attention ! Mais que penser d'un cataplasme de béton sur les racines ? Il nous a promis un nettoyage. A suivre…

Sur les toits Si vous êtes l'heureux propriétaire d'un belvédère ou d'un immeuble assez haut, invitez-nous. Nous recherchons quelques points de vue bien placés pour photographier les toits de Cambrai et en général le dernier étage, pour notre prochaine exposition de septembre.

Citadelle de Lille La cour d'appel administrative de Douai a suspendu le permis de construire du nouveau stade Grimonprez-Jooris. Nous venons de transmettre à l'association Renaissance du Lille Ancien un article d'André afin que l'expérience cambrésienne puisse leur profiter. N'a-t-on pas vu chez nous, en 1970, raser un bâtiment du XVIIIe pour construire un "hôtel des impôts" en plein centre de notre citadelle pourtant seule survivante des forteresses impériales de Charles Quint ? N'a-t-on pas vu une résidence se construire à proximité immédiate de la porte royale pourtant monument classé ? Animation du Patrimoine Le programme complet pour l'année paraîtra bientôt. Nos adhérents bénéficient, comme les années précédentes, de la gratuité pour ces visites. En attendant, voici les dates des prochaines visites guidées pour individuels. Dimanche 20 mars à 15h30 : découverte du faubourg de Cantimpré, RV au pont de Cantimpré. Samedi 2 avril et dimanche 3 avril 15h30 : Cambrai à l’heure espagnole. Pendant ce week-end, le service du patrimoine et le théâtre s’associent pour proposer une visite guidée sur le thème de Cambrai à l’heure espagnole et un concert au théâtre à un tarif préférentiel. Réservation indispensable auprès de l’Office de Tourisme. Dimanche 10 avril à 15h30: découverte du quartier Amérique, RV à l’église Saint-Jean. Samedi 23 et dimanche 24 avril : Journées des Villes fortifiées. Cambrai en poésie. Depuis le mois d’octobre, l’esprit de la muse de la poésie souffle sur Cambrai. En effet, seize classes d’écoles de notre cité participent au projet « Ville en poésie », initié par le musée et le service du patrimoine en partenariat avec l’association « La Pléiade » et financé par La Clef des Arts. Chaque classe a choisi un élément du patrimoine de la ville ou des collections du musée comme support d’inspiration à l’écriture d’un poème. Les créations ont par la suite fait l’objet d’une présentation plastique. L’ensemble sera présenté dans le cadre d’une exposition à la salle des cérémonies de l’hôtel de ville du 26 au 28 mars.