Master Didactique du FLE et Franais sur Objectifs Spcifiques

La didactique du franais : crire franais langue trangreLa didactique de l'art d'crire le franais ou l'expression crite

La didactique de la grammaire franaise : des rgles de syntaxe la linguistique1- La didactique traditionnelle 2- Les travaux des linguistes (Chomsky en particulier)

ProblmatiqueLa didactique des disciplines se penche sur la question suivante : comment enseigner telle ou telle discipline ? Quel est le processus le plus efficace en didactique? Quelles sont les conditions d'appropriation par- les lves de chaque domaine particulier du savoir?

didactiqueEn tant quadjectif, dsigne ce qui a rapport lenseignement, ou qui vise instruire. Mais galement, ensemble des mthodes et techniques de lenseignement qui sintresse principalement aux moyens de conduire une classe ou lenseignement dune discipline. La Pdagogie Moderne

3Vers une dfinition de la didactiqueLa didactique dune discipline est la science qui tudie, pour un domaine particulier, les phnomnes denseignements, les conditions de la transmission de la culture propre une institution et les conditions de lacquisition des connaissances par un apprenant. (Johsua et Dupin, 1989)

4Objectifs des didactiques (1)laborer de nouveaux outils thoriques qui renouvellent les grilles de lecture des situations denseignement et qui orientent les modes dintervention des professeurs ainsi que les prises de dcision curriculaires (Martinand, 1986)construire un cadre thorique prescriptif avec une volont scientifique affiche, en mettant les modalits denseignement sous contrle prcis de la recherche, dans le but doptimiser le processus dapprentissage (Brousseau, 1986).

6Objectifs des didactiques (2)La recherche en didactique est une premire tude critique thorique pour essayer de fonder des pratiques pdagogiques non pas sur la tradition ou lempirisme mais sur une approche rationnelle de ces questions En effet, lappropriation du savoir a toujours t aborde, par les pdagogues qui sy sont intresss, de manire doctrinaire. Si on veut avoir quelques chances de dpasser cette tape, sans doute est-il ncessaire de prsenter une approche reposant sur un corpus dhypothse pdagogiques, tayes par des approches pistmologiques et psychologiques (Giordan, Astolfi et Develay, 1983)7Apprentissage/enseignementlapprentissage ne se rduit pas au contexte scolaireautres situations dappropriation des savoirs: exposition, textes de vulgarisation, tlvision8le triangle didactiqueProcessus formerProcessus enseignerProcessus apprendreProfesseurElveSavoir9Lenseignantprojet de former les lves

"L'enseignant n'a pas pour mission d'obtenir des lves qu'ils apprennent, mais bien de faire en sorte qu'ils puissent apprendre. Il a pour tche, non la prise en charge de l'apprentissage - ce qui demeure hors de son pouvoir - mais la prise en charge de la cration des conditions de possibilit de l'apprentissage." (Chevallard, 1986) 10Trois facteurs majeursTrois facteurs majeurs sont en perptuelle interaction dans cet apprentissage spcifique:

Les reprsentations des forms, Les obstacles franchir Les transpositions raliser

Les reprsentations des forms Prendre en compte les attitudes positives ou ngatives vis--vis de la matire enseigne. Remarque: Vouloir modifier arbitrairement ces reprsentations est illusoire (l'enseignant tire partie des situations o le form dcouvre soudain que sa connaissance n'est pas valide).

Les didacticiens tudient les reprsentations trois moments de lapprentissage : 1- avant lapprentissage2- pendant lapprentissage3- aprs lapprentissage.

Les enseignants forgent eux aussi des reprsentations des enseignements dispenser et des apprenants.

Les obstacles franchir La notion dobstacle = lorsque les forms Constatent que : des savoirs passs leur ont permis de rsoudre certains problmes ces savoirs passs ne sont plus valides dans une situation nouvelle. * Prvoir et reprer ces obstacles est essentiel en didactique.

Les transpositions raliser

Les contenus des enseignements adapts en fonction de :l'exprience des forms, de leur degr de dveloppement intellectuel et moral,du niveau de connaissance atteint.

La transposition didactique permet de rendre intelligibles les savoirs enseigns. Le savoir est transform. Par exemple Dans le manuel scolaire, il y a un dcoupage formel qui aboutit des chapitres, des sujets de leons se succdant selon une logique et une progressivit dtermines.

La didactique de lcrit : lire et crire en franaisConstat: enseignement dune langue maternelle pour apprenant maitrisant cette langue (Environnement linguistique favorable). Sur ce fond, l'enseignement doit faire acqurir des habilets techniques : - la lecture ou l'orthographe, - les normes et les rgles de grammaire, - lenrichissement de la capacit de comprhension et de communication. Les modles dapprentissage Quest-ce quapprendre?O en sommes-nous avec lapprentissage?pourquoi apprend-on?

Apprendre, cest:Monter des habitudes et acqurir/modifier des comportements (Behaviorisme);Russir et comprendre/acqurir des schmes ou structures cognitives (Piaget);Acqurir ou modifier une connaissance et tre capable de rutiliser cette connaissance dans le mme contexte ou dans un autre contexte (Cognitivisme);Mobiliser une connaissance de faon efficace dans une situation nouvelle (cognitivisme);Modification de la raction dun organisme de manire systmatique lors de la rptition dune situation stimulante donne (neurobiologie).Les diffrentes conceptions du dveloppementLa mtaphore de lescalier. Les thories en stade.

La mtaphore du chevauchement des vagues.Les thories cognitives.

Mtaphores Si vous deviez reprsenter par une image ce que signifie pour vous enseigner, quelle serait-elle?

19

20

1.2.3.Quel est le rle de lapprenant et le rle de lenseignant?Diffrentes rpresentations du rle de lenseignant et de lapprenant

21Expliquez comment vous visualisez le role de letudiant et le role de lenseignant dans ces 3 images, et a quelle image vous associez-vous le plus?Le rle de lenseignantLe rle de ltudiantDissiminer linformation et la connaissanceDonner un message clair et comprhensible

coute attentiveRtention de linformationMthodes privilgiesLexpos magistral1. La connaissance se transmetLe rle de lenseignantLe rle de ltudiantBaliser le parcours: indiquer les objectifs Formuler des consignes clairesGuider les apprenantsSuivre les indicationsInvestir le travail personnelMthodes privilgiesSminaires, Cours & travail personnel2. La connaissance sacquiertLe rle de lenseignantLe rle de ltudiantFormuler des problmes Accompagner les apprenantsMettre disposition des ressourcesMobiliser les connaissancesCollaborerImaginer, dvelopperCrativitMthodes privilgiesApprentissage par problmesPdagogie par projet3. La connaissance se construitLa question de base:Comment un individupeut-il apprendre et retenir ce quil apprend?

25Ces trois perspectives reprennent trois grands courant dans les thories de l apprentissage, pour proposer des rponses la question de base que ce sont pose nombre de chercheurs au cours des sicles derniers:Comment un individu peut-il apprendre et retenir ce quil apprend?

Les thories behavioristes (Pavlov-Watson-Skinner-Tolman)Les thories de la forme (Vertheimer-Koffka-Kohler)Les thories cognitives (Piaget-Vygotsky -Bruner)Les thories de N. Chomsky

Les thories contemporaines dominantes sur l'apprentissage initial de la langueBhavioristes:Pavlov, Watson, Skinner, Tolman Gestaltiste:Wertheimer, Koffka, KohlerLes thories de lapprentissage Cognitives:Piaget, Vygotsky, BrunerPrconceptions de lapprenantMoscoviciEnseignementApprentissagePARADIGME27Ces trois perspectives reprennent trois grands courant dans les thories de l apprentissage, pour proposer des rponses la question de base que ce sont pose nombre de chercheurs au cours des sicles derniers:Comment un individu peut-il apprendre et retenir ce quil apprend?Thories bhavioristes 1. Pavlov (1849-1936)

Rrflexe conditionnelExplication physiologique de lapprentissage, bas essentiellement sur le conditionnement.28La thorie bhavioriste tire ses origines des observations du scientifique russe Pavlov. Form en physiologie (Pix Nobel 1904 pour ses travaux sur le fonctionnement de lestomac), c est par hasard, quil constate, alors quil installait une sonde pour mesurer la secrtion salivaire dun chien, que le chien sest mis saliver, la vue du garon de laboratoire qui dordinaire le nourrissait aussi. = Rflexe automatique du chienPavlov analyse alors les conditions susceptibles de provoquer une raction de salivation chez lanimal, partir dun dclencheur arbitraire (neutre: dans son exprience, une cloche). = Rflexe conditionnel.Gnralisant partir de cette exprience, Pvlov proposa une thorie de lapprentissage essentiellement base sur le conditionnement. 2. Watson (1878-1958), pre du bhaviorisme

Changement du comportement par un condionnement externeLhomme nest que le reflet de son milieu, que le rsultat des conditionnements quil subit. La thse du Modelage mise sur les conditions externes pour transformer / former les lves. 292. Watson lui aussi ne considre que les relations objectives entre le stimulus et la rponse, et que tous les tats de conscience sont vacus. tudiant de Dewey, il nest absolument pas daccord avec lui. Ses travaux se concentraient sur ltude des conditions externes, observables, comme facteur essentiel dans lapprentissage. Son exprience avec le jeune garon et son rat (alors que le garon entrenait une relation amicale avec son rat, son comportement change quand chaque quil voit son rat, un bruit de marteau sur une casserole est produit. Au bout de plusieurs tentatives, le garon a une raction de panique quand il voit son rat ou tout ce qui ressemble un rat. (Thorie de la gnralisation du stimulus).De cette exprience, Watson montre que lhomme nest que le reflet de son milieu, que le rsultat des conditionnements quil subit. La thse du Modelage mise sur les conditions externes pour transformer/former les lves. Ses travaux, quoique lorigine mens non pas des fins pdagogiques, ont donn aux USA de llan des rformes de lenseignement, misant sur les conditions externes, susceptibles de transformer (et de former) les lves. Le sujet pensant nexiste pas dans la psychologie de Watson, puisque ce sont les rapports entre les stimuli et les rponses qui permettent de prdire et de contrler le comportement. 3. Skinner (1904-1990)

Renforcement positif ou ngatif: le conditionnement oprantUn apprentissage est toujours possible, la condition duser du dosage adquat de renforcement.Nous apprenons dans laction, de lexprience, par essais et erreurs. Appprentissage individualis grce un enseignement programm.303. Skinner: considr comme le pre du Bhaviorisme, compte tenu de lampleur de sa contribution dans les domaines de lapprentissage et de lducation. Les expriences les plus connues de Skinner, qui fut trs influenc par les travaux de Pavlov et Watson consistent introduire un rat affam dans une cage, ou un labyrinthe, et par essais successifs pour sortir ou trouver la sortie, le rat est capable datteindre sa nourriture (donc sa rcompense). Avec ces expriences, Skinner annonait une forme nouvelle de conditionnement, li au seul renforcement de conduites, et nomm conditionnement oprant (le sujet recherche les renforcements positifs et viteles renforcements ngatifs), oppos au conditionnement classique, dit rpondant. Ses travaux ont connu des rpercussions majeures dans diverses sphres ducatives, etil labore une thorie complte de lapprentissage, sous-tendue par trois principes cls:Nous apprenons dans laction (une action rpte forme des habilets et des habitudes). La pratique et lexercice doivent donc faire partie intgrante de tout programme de formation.Nous apprenons de lexprience. Le simple contact avec lenvironnement nassure pas lapprentissage. Chacun doit rinventer pour lui-mme lensemble des connaissances. Un professeur peut souligner lexistence de tel phnomne, diriger lattention, poser des problmes, faires des dmonstrations. Cependant rien ne remplacera lexprience que fera ou vivra lui-mme ltudiant en rapport avec telle ou telle connaissance.Nous apprenons par essais et erreurs. Les consquences de nos actions sont autant de rcompenses ou de punitions, selon que laction est russie ou pas. Skinner affirmait donc quun apprentissage est toujours possible, la condition duser du dosage adquat de renforcement.Scandalis par les mthodes denseignement de son poque, Skinner juge essentiel de promouvoir une rforme majeur de lducation qui permette chaque lve de fonctionner rgulirement et son rythme. Il introduit donc une modalit pdagogique rvolutionnaire son poque: lenseignement programm: llve, libr de la tutelle de son professeur, affronte une machine enseigner qui lui propose successivement de trs menues tches de savoir, ponctues par des questions prcises. chaque bonne rponse un renforcement permet ltudiant de continuer. Cest une conception trs atomiste des savoirs, qui sont dcomposs en lments simples. (Trs utilis dans lapprentissage des langues).Les thories de B.F. SkinnerApplication de la thorie du conditionnement oprant lapprentissage de la langue. Au dpart, lenfant met spontanment des sons, imite ce quil entend autour de lui. Certaines de ces missions sont renforces par leffet quelles provoquent et sont rptes et mmorises; les autres sont abandonnes. Petit petit, ces apprentissages lmentaires obtenus par conditionnement deviennent plus complexes en se combinant. Ainsi sacquiert le langage.

4. Tolman (1886-1959), bhavioriste rebelle

Apprentissage latentCarte cognitiveNcessit damnager des moments dexplorations libres des lves dans des situations dapprentissage, pour permettre cet apprentissage latent de prendre place.321. Edward Tolman (1886-1959) Mme si certains le placent parmi les bhavioristes, sa thorie et ses travaux sont influencs par la thorie de la forme contredisent de nombreux principes bhavioristes, et lui permettent de lancer le dbat sur le fonctionnement cognitif du sujet, en complte contradiction avec les bhavioristes de son poque qui excluait le sujet pensant dans leurs recherche. Tolman tait un critique de la thorie stimulus-rponse relie au renforcement. Selon lui la rcompense nest pas ncessaire, mais la contiguit des vnements dans le temps est importante. Les connexions quun animal se fait dans un environnement sont organises dans une sorte de carte cognitive. Pour dmontrer que le renforcement nest pas la cl de vote de tout apprentissage, Tolman soumet 2 groupes de rats au parcours quotidien dun labyrinthe. Le premier groupe bnficie de renforcement (fromage la sortie). Aprs plusieurs essais et erreurs, ce groupe russit le parcours le 8ime jour. (Concordance avec lexprience de Skinner et ses rsultats).Le 2ime groupe ne reoit aucun renforcement pendant 6 jours. Ils se dplacent dans le labyrinthe sans rcompense de nourriture. Le 7ime jour, apparition du renforcement. Le 8ime jour, ils font le circuit sans erreur, comme ceux du premier groupe.En effet, pendant ces 6 jours, au fil de leur parcours sans rcompense, ils ont appris se reprer dans le labyrinthe, Tolman appelle cet apprentissage un apprentissage latent , en complte contradiction avec lapprentissage par renforcement de Skinner. Dans une seconde exprience, Tolman utilise un labyrinthe en croix et fait entrer le rat tout dabord par une entre pour quil aille chercher sa nourriture, et ensuite par une autre entre. Le rat trouve tout de suite sa nourriture, mme en tant entr par une autre entre. Tolman montre ici que le rat a dcoder lorganisation spatiale du labyrinthe, a dvelopp une carte cognitive (reprsentation spatiale dune ralit), au lieu dun simple apprentissage moteur (tourner droite pour trouver sa nourriture). Ses recherches ont pav la voie aux travaux de la psychologie cognitive contemporaine.Tolman suggre que des moments dexplorations libres des lves dans des situations dapprentissage seraient trs formateurs, permettant cet apprentissage latent de prendre place.Thorie gestaltiste (Thorie de la forme)Vertheimer (1880-1943), Koffka (1886-1941),Khler (1887-1967)

Nous percevons les objets de manire unifie: les totalits donnent du sens aux parties.Lapprentissage doit faire appel la comprhension par Insights et une pense vritablement cratrice, et non pas des prsentations dlments morcels de connaissances, relier progressivement entre eux par mmorisation (lapprentissage par cur).33GESTALTISTELa thorie de la forme, (gestalt en Allemand signifie forme globale), relve de la contribution conjugue de Max Vertheimer (1880-1943), Kurt Koffka (1886-1941) et Wolfgang Khler (1887-1967). La gestation intellectuelle de cette thorie dbute en 1910. Ce qui prime pour les gestaltistes cest lorganisation perceptive: la perception immdiate dcoupe en units globales, en structures. Les expriences de Khler avec le chimpanz Sultan montre que la rsolution dun problme ne rsulte pas de simples conditionnements, mais passe par diffrentes tapes: le ttonnementla phase de rflexion (courte)la vision soudaine de la solution: lInsight. Linsight, la rorganisation de la situation dun changement dans lordre de ses parties, reflte le processus de comprhension globale et il est appliqu dans la rsolution de problme qui comprend la dtermination du problme; lincubation et la rflexion; linsight; la mmorisation; la gnralisation des solutions acquises. Les gestaltistes avancent lhypothse que nous percevons les objets de manire unifie, ce qui fait que plusieurs composantes de limage sont perues au mme moment. (Cette notion de structure soppose la vision atomiste des bhavioristes). Ils introduisent ainsi un renversement de perspective, o les totalits sont les premires et donnent du sens aux parties, et non pas les lments successifs qui aboutissent aux ensembles.Leur interprtation lie la comprhension soudaine (linsight), constitue une option radicalement nouvelle de lapprentissage, fonde sur des restructurations et des totalits, contrairement aux thses bhavioristes qui se fondent sur le principe de contigut entre des lments (Stimuli et rponses). Pour les gestaltistes, les apprentissages proposs dans les coles doivent faire appel la comprhension par Insight et donc une pense vritablement cratrice, et non pas des prsentations dlments morcels de connaissances, relier progressivement entre eux par mmorisation (lapprentissage par cur).Lexemple le plus connu de Weirtheimer est celui de la surface du paralllogramme, et lapplication la plus clbre dela thorie Gestaltiste vient de Ovide Decroly (Belgique) qui a introduit la mthode globale en lecture (partir du tout, la phrase, pour aboutir lapprentissage des lments isols, les lettres).

Thories cognitives1. Piaget (1896-1980) et le constructivismeLa connaissance ne se transmet pas verbalement, elle doit tre ncessairement construite et reconstruite par celui qui apprend. Elle se construit grce au processus dquilibration des structures cognitives, en rponse aux sollicitations et aux contraintes de lenvironnement. ASSIMILATIONDSQUILIBREACCOMMODATIONQUILIBRELes thories de J. Piaget sur le dveloppement de l'intelligence Le langage n'est pas la source de la pense ; il nat de laction dans lenvironnement social. La didactique aura pour souci la provocation de constructions langagires individuelles. Les forms dactivits constructives du langage sont multiples: discussions informelles, ractions aux divers types de messages, expression crite

2. Vygostky (1896-1934) et le socio-constructivisme

Rle de la culture et de l'environnement social dans ledveloppement de l'enfant, dveloppement qui passe parlentremise de la mdiation de ladulte (la zone proximale de dveloppement).

Lacquisition des connaissances passe par un processus qui va dusocial (connaissances interpersonnelles) lindividuel(connaissances intrapersonnelles). Une nouvelle connaissancepeut tre soit subjective (propre un individu), soit objective(commune un groupe). Lenseignant, dans cette perspective, a unrle de facilitateur des apprentissages, de mdiateur. 37Born in 1896, Lev Vygotsky grew up during the Russian revolution. He graduated from a university, where he studied law, in 1917, the year the Bolsheviks took power. Instead of practicing law, Vygotsky became a school teacher. He read extensively in pedagogy and psychology; he lectured at various institutes, teacher's colleges, and workers' schools (on a wide range of topics including psychology, pedagogy, art, and literature); and he conducted some elementary psychological experiments. Although he was completely self-taught, he wrote a masterful article, which was accepted at the 1924 Second Neurological Congress of Psychology in Leningrad. Luria and Kornilov heard Vygotsky's address and invited him to join their faculty at the Mos- cow State University Institute of Experimental Psychology. After a 10-year career as a psychologist, Vygotsky was dead from tuberculosis (Van der Veer & Valsiner, 1991, pp. 4-18).

Vygotsky is distinctive in the field of psychology because he articulated a profoundly social explanation of human psychology. Whereas most other psychologists postulate intra-organismic determinants of psychological phenomena (such as physiological mechanisms or free will) or some interaction between intra-organismic and social factors, Vygotsky regarded human psychology as entirely social. He said that psychological phenomena originate in social interaction, they are organized by social relations, and their constituents are social artifacts such as linguistic symbols. Les thories de Vygotsky Similitude avec J. Piaget mais diffrence dans le sens (une large place au facteur social dans lapprentissage). Dune part, il insiste beaucoup sur linteraction enseignant-enseign. Dautre part, laspect social de la communication est rappel chaque occasion: comprendre la pense des autres, comprendre leurs dsirs, comprendre leurs besoins, comprendre leurs intrts et comprendre leurs sentiments.

3. Bruner (1915- ), inspir par Piaget et Vygostky

Pour qu'il y ait un rel apprentissage, l'lve doit participer celui-ci. Le sujet ne reoit pas des informations, mais les interprte.

Selon lui, il existe deux modes d'enseignement : 1. Le mode fond sur l'exposition (l'lve est auditeur: modle de transmission) ;2. Le mode fond sur l'hypothtique (coopration entre l'lve et l'enseignant).

Concepts cls: L'apprentissage par la dcouverte ainsi que l'exploration et l'action. Importance des activits de soutien dans le processus dapprentissage, c'est--dire de la fonction dterminante de la mdiation ou de ltayage.

Les propositions pdagogiques de Bruner annoncent unchangement radical de paradigme. 4. Serge Moscovici (1928 - )

Les reprsentations sociales des sujets constituent devritables filtres face toute intervention ducative.

Les multiples convictions personnelles construites par lesujet, travers ses diverses expriences, lui donne desmanires dinterprter le rel, de dcoder les messages, et dese construire des manires de penser qui orientent, filtrent,voire dforme les leons dont il bnficie.

Les thories de N. Chomsky Ere des grammaires gnratrices et transformationnelles (opposition avec la thorie skinnerienne). Selon Chomsky, lenfant possde de faon inne la capacit didentifier des rgularits structurelles, telles que les rgles grammaticales dans le langage de ceux qui lentourent et dutiliser ces rgles pour crer des phrases quil navait jamais entendues auparavant.

Les styles dapprentissageAu cours des annes 60, besoin chez les praticiens de lenseignement de distinguer la notion gnrale de styles cognitifs de celle essentiellement pedagogique de styles dapprentissage.Le style dapprentissage fait rfrence aux caractristiques dapprentissage individuelles de ltudiant. 42Au cours des annes 60, besoin chez les praticiens de lenseignement de distinguer la notion gnrale de styles cognitifs de celle essentiellement pedagogique de styles dapprentissage.Le style dapprentissage fait rfrence aux caractristiques dapprentissage individuelles de ltudiant. Quatre facteurs autour de cette notion (Chevrier, Fortin, Thberge, Leblanc, 2000)Recherche dune meilleure modalit sensorielle priviligier pour lenseignement,Accent mis sur lindividu, courant issu de lducation progressive et de la recherche sur les styles cognitifsIdentification des diffrences individuelles entre les groupes en fonction de variables telles lge et le sexe et la volont politique de rpondre aux besoins de lenfance exceptionnelle, etducation aux adultes avec landragogie et la notion de fomation professionnelle continueQuelles sont les implications de ces diffrences de styles dapprentissage dans la relation pdagogique:Enseignement Apprentissage?

La didactique de l'expression criteLa didactique contemporaine --- reprise des ides de C. Freinet = les activits de la personne apportent un contenu vcu et personnel de lexpression partir dun propos rel (exemple: une fiche documentaire, une note de service ou un article de journal) Les nouvelles technologies de l'information et de la communication sont un support ducatif dans la didactique du franais : des logiciels d'aide l'apprentissage (tels que les dictionnaires, correcteur orthographique, la synonymie )Des programmes dorganisation didesdes logiciels de composition et de dveloppement dides dans un texte la technique Hypertextes devenue accessible sur micro-ordinateur.

L'apprentissage de l'expression crite a quatre objectifs fondamentaux :acqurir une habilet permettant d'enregistrer et de conqurir des connaissances ; dvelopper la logique dans l'expression des ides ; acqurir la fois la capacit de communiquer dans un contexte social dtermin ; savoir se servir d'un moyen d'expression artistique.

La didactique de l'expression criteHabituellement, La didactique de l'expression crite est centre sur la clart et la logique d'enchanement des ides. Les nouvelles didactiques reprennent cette dmarche mais insistent sur la cohrence entre le vocabulaire employ et celui des futurs lecteurs : La nouvelle didactique propose des exercices qui aident crire des textes clairs, au sens de comprhensibles par le lecteur prvu. Cette nouvelle didactique est dcisive dans la formation des cadres o la comprhension du texte a des consquences immdiates sur la bonne marche du travail: les incomprhensions cotent trs cher tout le monde.

La didactique de la grammaire franaise La didactique traditionnelle Centre sur la connaissance des classifications universelles de la langue (les huit parties du discours de Platon : article, nom, prnom, verbe, etc.) et des rgles de structuration de ces lments entre eux pour crire des phrases en bon franais, en respectant la syntaxe prvue. La didactique de la grammaire a toujours oscill entre le souci de trouver et transmettre les principes universaux rationnels et logiques (cest Port Royal, 1660, avec sa grammaire gnrale et raisonne) et le souci du bon usage du langage, tel qu'il est pratiqu, crit et parl (c'est Vaugelas, 1647, avec ses remarques sur la langue franaise ) et bien sr, le souci de tout bon didacticien, de concilier les deux. Aujourd'hui C'est le mme souci de la didactique de la grammaire.

La didactique de la grammaire franaise

La grande nouveaut Influence trs forte des travaux des linguistes (Chomsky en particulier)La grammaire franaise se transformer en grammaire fonctionnelle. Objectif de l'enseignement de la langue = la communicationObjectif de l'enseignement de la grammaire = donner une matrise de la langue. C'est un outil au service de la communication. Une grammaire vivante part de la pratique du langage. Son enseignement ncessite une participation active dans la dcouverte des rgles de la langue. La didactique de la grammaire soriente vers l'apprentissage des langues trangres.

La didactique des langues trangresLes objectifs spcifiques de l'enseignement des langues trangres sont :Pouvoir exprimer oralement les faits et les ides de la vie quotidienne;Apprendre lire la langue courante et technique ;S'exprimer par crit un niveau donn.

Les situations dapprentissage dune langue trangre varient selon les cas : - Apprentissage par ncessit; - Apprentissage l'cole.

Une langue peut tre apprise :dans son environnement naturel dans une situation artificielle.

Premier lieu : Installation de la langue Second lieu : une seconde langue (quatre ou cinq ans = favorable pour le second apprentissage)

Les principales mthodes

On peut distinguer quatre grands groupes de mthodes qui sont apparues avec le temps :

1- La mthode traditionnelle: Hrite de l'enseignement du latin partir de la Renaissance. Le procd mmorisation/restitution domine. Mais Une nouvelle re : la rvolution industrielle et le commerce international entrainent le besoin d'une connaissance active et lutilit des langues. Le modle grammaire/traduction se maintient malgr un renouveau d'intrt pour la langue orale.

Les principales mthodes2- La mthode directe: l'enseignement se fait directement dans la langue apprendre.

L'objectif atteindre est d'tre capable de communiquer efficacement avec lautre.

Cette mthode est : intuitive (la perception de l'objet prcde le mot), audio-orale (on coute et on parle en laissant le livre ferm),active (on apprend parler en parlant), imitative (on imite avant de comprendre); rptitive .

Les principales mthodes3- La mthode active: Place aux textes qui concrtisent ce qui a t dj abord, tous livres ferms, en dbut de leon.Proposition dexercices crits. Recours la langue maternelle. Place l'initiative des lves invits questionner le professeur.

Les principales mthodes4- L'influence croissante des techniques audiovisuelles : La mthode audiovisuelle est l'intgration didactique autour du support audiovisuel. Ce qui est important acqurir, c'est la comptence de communication en situation.

- Pendant la premire moiti du XXe sicle :Utilisation de la photographie, des diapositives, du cinma, des disques, de la radio...

partir des annes 50 : utilisation de l'image et du son. Le magntophone et la tlvision enrichissent la gamme des auxiliaires audiovisuels. Les laboratoires de langues connaissent rapidement un grand succs.

Dans les annes 70 : Utilisation de la micro-informatique et apparition du magntoscope, du vidodisque, du camscope, de la parole et de l'image synthtiques...

Les nouvelles approches de la didactique des langues Elles sont marques par le souci pratique de communiquer dans la langue apprise.Le recours des mthodes de simulation qui reconstituent les circonstances pratiques de l'utilisation de la langue et des tapes naturelles de son acquisition.

Les recherches des psycholinguistiques C'est une rducation (plutt qu'un apprentissage) de l'audition, de l'articulation, de la perception et de la conceptualisation. En ce sens, c'est certainement ce qu'il y a de plus difficile apprendre, car c'est une remise en cause de toutes ses habitudes, conditionnements et cadres de rfrence culturelle de la petite enfance o on a acquis sa langue maternelle.

Les recherches des psycholinguistiquesL'itinraire le plus naturel comprend trois paliers successifs que toute didactique doit respecter en suivant l'ordre naturel de la vie : 1er. parler, 2me. Lire, 3me. crire.1- Le palier de l'intgration = la situation de base dapprentissage de la langue (le dsir de communiquer et de se faire comprendre pour boire, manger, obtenir un renseignement, etc.) L'apprenant veut comprendre et se faire comprendre pour tablir une communication utile. Il ne s'intresse pas la grammaire et la structure de la phrase. Il aligne des mots. Il veut surtout connatre beaucoup de mots. Les dire, puis pouvoir les lire et enfin, les crire. Une didactique efficace accepte ce langage peu structur, autrement l'apprenant se bloque trs vite.

Les recherches des psycholinguistiques2- Le palier de l'assimilation = vise l'adaptation plus fine la communication, en btissant des dialogues qui se suivent. L'apprenant commence s'intresser la structure et aux rgles de grammaire qui vitent les malentendus et les incomprhensions. Les jeux de rles et les conversations sont utiliss. La personne commence changer sa structure mentale.

3- Le palier de la restitution = l'apprenant est l'acteur et l'auteur de sa propre production verbale ; il commence se btir.

Maintien de la didactique du FLE : ouverture la cultureSi la didactique de l'oral a pris une plus grande importance, en particulier cause de l'anglais, une didactique des langues centre sur la connaissance de la langue crite demeure, heureusement, toujours trs vivante.

En effet, c'est cette didactique qui a permis et continue de permettre de nombreuses gnrations d'apprhender des cultures diffrentes pour s'ouvrir aux autres littratures, et s'informer sur les dcouvertes scientifiques.

En ce sens, la didactique traditionnelle utilise depuis de longs sicles reste trs efficace.