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UNIVERSITÉ RENÉ DESCARTES PARIS 5
FACULTÉ DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES - SORBONNE
45 rue des Saints-Pères - 75270 Paris cedex 06
MASTER SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES
MASTER 2 RECHERCHE
Mention : Ethnologie
2006 - 2007
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MASTER 2 RECHERCHE mention : Ethnologie
Responsable
Francis Affergan
Service de la scolarité
Jocelyne Begain Sollier 01 53 10 47 22 Jérôme Brocheriou 01 53 10 47 23
Accueil public Lun, Mar, Mer, Jeu de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30
Fermé le Vendredi
Bât Jacob 4e étage J 426
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PRESENTATION DU M2 MENTION RECHERCHE « ETHNOLOGIE »
Ce M2 recherche donne lieu à la délivrance du master de sciences humaines et
sociales, mention : «Ethnologie».
L’écriture d’un projet de recherche pour l’inscription L’inscription en M2 n’est pas de droit. Les étudiants titulaires de la maîtrise de
sciences sociales délivrée à l’issue du M1 ne peuvent s’inscrire dans une des mentions du M2
que si leur projet de recherche est accepté par un des directeurs de recherche de la mention
qu’ils ont choisie, cette mention conduisant à des carrières d’enseignant chercheur, de
chercheur, d’expert, de consultant. Cette mention est étroitement articulée aux laboratoires
auxquels appartiennent les directeurs de recherche et dans lesquels les étudiants doivent faire
leur stage.
On ne saurait donc trop recommander aux étudiants de prêter une extrême attention à
la demande d’inscription, au choix de leur directeur (à ses thèmes de recherche et aussi à ses
orientations) et au laboratoire au sein duquel ils réaliseront leur travail principal, et donc
aussi à l’écriture de leur projet de recherche qui donnera lieu à la rédaction du mémoire.
Les étudiants titulaires du master de sciences sociales et humaines, mention recherche
« ethnologie » peuvent s’inscrire en thèse, sous réserve d’acceptation de leur projet de thèse
par un des directeurs de recherche de l’Ecole doctorale « Sciences humaines et sociales :
cultures, individus, sociétés ».
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L’organisation des études L’année se compose de deux semestres :
Au premier semestre
Quatre U.E.
Une U.E. obligatoire à choix de méthodologie.
Une U.E. obligatoire correspondant au séminaire principal dans le cadre duquel est préparé le
mémoire de recherche. Cette U.E. valide à la fin du premier semestre l’état d’avancement du
projet qui a été présenté lors de l’inscription en M 2.
Une U.E. obligatoire correspondant au séminaire second dans lequel l’étudiant présente à la
fin du premier semestre une note de recherche.
Une U.E. obligatoire à choix Sciences de l’éducation ou Sciences du langage.
Au second semestre
Quatre U.E.
Une U.E. obligatoire à choix de méthodologie.
Une U.E. obligatoire correspondant au séminaire principal qui a été déjà choisi au premier
semestre et dans le cadre duquel est réalisé le mémoire de recherche. Cette U.E. est validée
par la présentation d’un mémoire et sa soutenance. Les mémoires peuvent être soutenus
jusqu’à la fin septembre
Une U.E. obligatoire de théories
Une U.E. optionnelle.
A noter pour les U.E. de méthodologie
Trois U.E. de méthodologie sont proposées.
1. Entretien et enquête de terrain en sociologie (Méthode qualitative 1)
2. Méthodologie d'observation directe (Méthode qualitative 2)
3. Méthodes et raisonnements quantitatifs
L’étudiant doit choisir deux U.E. parmi les trois proposées.
Pour les étudiants qui choisissent les deux U.E. de méthode qualitative, l’enseignement de
ces deux U.E. se déroulant au premier semestre, une des deux notes obtenues sera gelée pour
le second semestre.
L’enseignement de la méthode quantitative se déroule, lui, au second semestre.
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Un tableau récapitule à la fois les coefficients et les volumes horaires attachés à chaque UE
Semestre / UE
UE oblig.
UE oblig. à choix
UE opt.
Coef.
ECTS
charge de travail requise de
Vol. hor. étud.
Vol. hor. étud.
Vol. hor. étud.
Vol. hor. étud.
l'étud. CM TD TP Total 1er semestre (S3) UE obligatoire Séminaire principal en Ethnologie, avec TER
2 12 24 24
UE obligatoire Séminaire Second en Sciences sociales
1 6 12 12
UE obligatoire à choix Méthodologie qualitative 1 6 36 36
UE obligatoire à choix Séminaire transdisciplinaire sciences du langage ou sciences de l’éducation
1 6 18 18
Total 1er semestre (S3) 30 90 90 2ème semestre (S4) UE obligatoire Séminaire principal en Ethnologie, avec TER
6 18 24 24
UE obligatoire à choix Méthodologie quantitative ou méthodologie qualitative
1 3 18 18
UE obligatoire Enseignement Théorique
2 6 18 18
UE optionnelle
1 3 18 18
Total 2ème semestre (S4) 30 60 18 78
TOTAL ANNEE
60 150 18 168
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Le mémoire principal est dirigé par un directeur, et suivi dans le cadre d’un séminaire animé par ce dernier.
LES DIRECTEURS DE SEMINAIRE PRINCIPAL Professeurs de sciences sociales au sein de la faculté Francis AFFERGAN Anthropologie de l'altérité et de la diversité culturelle Yves CHARBIT Socio -démographie du développement Jean COPANS Mondialisation et sciences sociales Sophie GOEDEFROIT Approche anthropologique des projets de
développement locaux Jacques GOLDBERG Éthologie sociale animale et humaine Richard POTTIER Anthropologie du récit LA CO-DIRECTION, POSSIBLE, DU MEMOIRE PRINCIPAL
Les enseignants-chercheurs et les chercheurs, membres d’un laboratoire de l’Université de Paris 5 et associé au Master 2 recherches s’ils sont « habilités à diriger les recherches » (ce qui est un titre universitaire) peuvent être associés au suivi du travail dans le cadre du séminaire principal. Attention cela ne peut s’effectuer qu’à plusieurs conditions :
- qu’il y ait un accord avec un responsable d’un séminaire principal, préalable pour cette co-direction
- que le co-directeur et le responsable du séminaire principal appartiennent au même laboratoire (plus loin dans la brochure, les laboratoires sont présentés)
- que l’étudiant suive obligatoirement le séminaire principal (il n’y a pas de séminaire avec les co-directeurs).
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LES DIRECTEURS DE SEMINAIRE SECOND Pour le séminaire second, l’étudiant peut : - choisir un professeur dans la liste précédente des directeurs impliqués dans la mention « Ethnologie » Francis AFFERGAN Anthropologie de l'altérité et de la diversité culturelle Yves CHARBIT Socio -démographie du développement Jean COPANS Mondialisation et sciences sociales Sophie GOEDEFROIT Approche anthropologique des projets de
développement locaux Jacques GOLDBERG Éthologie sociale animale et humaine Richard POTTIER Anthropologie du récit - ou choisir un directeur dans les deux sous-groupes suivants
Professeurs de sciences sociales de la faculté Dominique DESJEUX Anthropologie de la décision appliquée à la
consommation, aux organisations et à l’interculturel Léon GANI Démographie des sociétés industrialisées : population et
éducation, minorités et représentations, santé, déviances Anne-Marie GUILLEMARD La recomposition des temps de la vie dans une
perspective internationale Monique HIRSCHHORN Sociologie des sentiments moraux Michel MAFFESOLI Sociologie compréhensive, herméneutique et
palingénésie postmoderne. Olivier SCHWARTZ Sociologie des « classes populaires » François de SINGLY La société des individus Jan SPURK Les intellectuels : visions du monde et critique sociale Bernard VALADE Raison, passions et science sociale
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Directeurs de recherches Alain EHRENBERG Le mental, le social, le vivant Yves-Charles ZARKA Légitimité et obéissance Autre directeur, professeur de STAPS à Paris 5 Bertrand DURING Jeux, sports et sociétés CO-DIRECTION DES RECHERCHES Certains enseignants habilités à diriger les recherches peuvent être associés au suivi du travail que ce soit dans le cadre du séminaire principal ou du séminaire second. Toutefois les étudiants doivent d’une part avoir l’autorisation d’un directeur de la liste précédente et d’autre part suivre les deux séminaires animés par ces directeurs.
Béatrice APPAY Pierre-Henri CASTEL Pierre Noël DENIEUIL Jacqueline EIDELMAN Anne GOTMAN Jean-Claude KAUFMANN Olivier LESERVOISIER Jean-Pierre LIEGEOIS Birgitta ORFALI
Sylvie PFLIEGER
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SEMINAIRES PRINCIPAUX
EN ETHNOLOGIE Francis AFFERGAN - Professeur à l’Université de Paris 5
Anthropologie de l'altérité et de la diversité culturelle
Le problème des modèles d'altérité se situe au croisement de deux logiques anthropologiques. On ne peut pas ne pas tenir compte d'une part de la diversité culturelle foisonnante de nos mondes socio-culturels, et de l'exigence d'autre part de parvenir à des invariants qui devraient nous servir à mesurer, de façon plus ou moins objective, les qualités, valeurs, règles et principes qui président à l'élaboration de ces cultures ou qui y sont contenues. Il serait difficile de procéder à cet examen sans uneméthode comparative, la seule habilitée, en dépit de ses défauts, à repérer des constantes et des variations. Il faudra associer l'unité nécessaire de l'espèce humaine à la variété infinie des expressions culturelles, toujours contingentes. Ou, si l'on préfère, l'universalité des lois de la nature humaine à la relativité des conduites culturelles et historiques". E-Mail : [email protected] / [email protected] Yves CHARBIT - Professeur à l’Université de Paris 5
Socio-démographie du développement
Le séminaire sera consacré à des questions de démographie du développement envisagées dans une perspective interdisciplinaire : santé et mortalité, nuptialité, famille, contraception et fécondité, migrations.
Les séances réservées aux étudiants alterneront avec des présentations de leurs
travaux, par des chercheurs appartenant à POPINTER ou à d’autres organismes. Le séminaire est organisé en partenariat avec le CERPOS, laboratoire de l’Université
de Nanterre-Paris X, avec lequel il constitue l’Équipe d’Accueil de socio-démographie. Une solide formation antérieure en démographie est indispensable
Une bibliographie sera donnée à la rentrée
Tel : 01.42.86.33.50/52 Fax : 01.42.86.33.51 E-Mail :[email protected] Jean COPANS - Professeur à l’Université de Paris 5
Mondialisation et sciences sociales
La mondialisation des sociétés actuelles révèle, voire accélère, des processus de
domination, de coopération, de dissémination ou encore de concurrence entre sciences sociales des pays développés (dits du Nord) et sciences sociales des pays sous-
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développés et émergents (dits du Sud). Les rapports de toute nature entre ces différentes sociétés produisent des effets drastiques au niveau des images scientifiques réciproques de ces sociétés (notamment en matière d’organisation socio-culturelle, de développement ou de migrations de populations) et donc des conditions de « production » et de diffusion des sciences sociales.
Une triple démarche devrait nous permettre de repérer le jeu des dialectiques aussi bien internes qu’externes opérant en sociologie et en anthropologie dans les pays du Nord comme dans ceux du Sud tant au niveau des disciplines, des thématiques, des théories que des méthodes d’enquête empirique. Nous fondant d’abord sur une approche de sociologie historique et politique des évolutions sociales, nationales et mondiales des sociétés du Sud, nous nous efforcerons ensuite d’articuler une sociologie de la connaissance des idéologies et traditions scientifiques (institutions, définitions disciplinaires et nationales, programmes et problématiques) avec une sociologie de la science des pratiques théoriques et empiriques de la construction de l’objet, de l’enquête de terrain et de la diffusion des résultats.
Le séminaire se déroulera au premier semestre.
E-Mail : [email protected] Sophie GOEDEFROIT - Professeur à l’Université de Paris 5
Approche anthropologique des projets de développement locaux
Partant du constat de la redéfinition actuelle des terrains anthropologiques et, plus précisément du fait que les projets de développement interviennent aujourd’hui dans des lieux de plus en plus reculés, ce séminaire propose d’analyser les phénomènes de recomposition sociale et de modification des systèmes de représentation qui caractérisent les sociétés locales concernées par de tels projets. Les études de cas constituent un recours essentiel à ce type d’approche qui consiste à utiliser un cadre d’analyse anthropologique des plus classiques pour comprendre les phénomènes très contemporains qui interagissent sur des terrains souvent considérés comme appartenant à « la tradition anthropologique ». On abordera, parmi les études de cas, la situation de populations des forêts (chasseurs-collecteurs) contraintes, par des mesures de conservation de la biodiversité, à quitter leur territoire pour rejoindre des villages « agencés » pour les accueillir. Ou encore celle de communautés de pêcheurs dits « traditionnels » qui, par la percée des mesures de développement extérieures, sont sujettes à certaines tendances de recomposition sociale (parenté, hiérarchie, réseaux d’échange, organisation des territoires, modifications des systèmes de représentations et des formes de rituels…). L’intervention des ONG et des associations sera également abordée au cours de ce séminaire. Si les exemples présentés seront de manière privilégiée empruntés au terrain malgache, l’approche comparative avec d’autres terrains sera largement ouverte par des réflexions théoriques et l’intervention d’anthropologues invités à partager leurs expériences de terrain et leurs travaux sur ce thème. E-Mail : [email protected] Jacques GOLDBERG - Professeur à l’Université de Paris 5
Éthologie sociale, animale et humaine
Socialité et non-socialité ; recherche d’une définition. Les méthodes de l’Éthologie.
Établissement d’éthogrammes. Étude des organisations sociales. Comparaison des différents ordres de mammifères. Les territoires et les hiérarchies dans l’organisation sociale.
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Éthologie de l’Homme : recherche d’éthogrammes à partir de données ethnographiques. Éthologie urbaine : établissement d’une cartographie éthologique. Le diagnostic éco-éthologique : une méthode nouvelle applicable à l’Entreprise. Communication interspécifique : Animal/ Homme. Les études de cognition sociale. E-Mail : [email protected] Richard POTTIER - Professeur à l’Université de Paris 5
Anthropologie du récit
À partir de l’examen critique des thèses de A.-J. Greimas sur la notion de « structure
élémentaire de la signification », et de celles de Sperber sur le « dispositif symbolique », on reformulera la question des rapports entre symbolisme et discours, et l’on énoncera les principes d’une approche anthropologique des récits symboliques.
À travers l’analyse de quelques récits, recueillis en Asie du Sud-Est, et qui portent sur l’origine de la riziculture et des rites agraires, et sur l’origine des dynasties locales, on s’efforcera, dans un second temps, de préciser la notion de « mythe d’origine », et l’on cherchera à comprendre comment, dans les récits complexes, s’articulent les significations éthiques, religieuses et politiques. E-Mail : [email protected]
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Séminaires seconds Pour ce séminaire second : L’étudiant peut choisir un séminaire parmi les séminaires présentés dans la liste des séminaires « principaux », avec un autre directeur. Il peut aussi choisir un séminaire parmi ceux qui sont ouverts dans l’autre mention du Master 2 « Sociologie des sociétés contemporaines » :
Pour le CERLIS (umr Paris 5 / CNRS) Dominique DESJEUX - Professeur à l’Université de Paris 5
Anthropologie de la décision,
appliquée à la consommation, aux organisations et à l’interculturel
En quoi une décision est-elle un acte rationnel ou une routine inconsciente ou le produit d’un jeu social implicite ? Une décision est-elle un mécanisme cognitif individuel ou une action collective ? Une décision est-elle un moment ou un processus dans le temps ? En quoi les micro-rituels du quotidien sont des moyens de passage à l’action et donc de prise de décision ? Comment la construction sociale de la méfiance influence-t-elle le jeu des décisions dans un système d’action domestique ou organisationnelle ? La réponse à ces différentes questions dépend des échelles d’observation de la décision (macro-sociale, microsociale et micro-individuelles) et du découpage empirique et théorique à une échelle donnée. Elle dépend aussi des différentes cultures historiques ou géographiques dans lesquelles elles fonctionnent. Le cours comprendra une présentation des différentes approches en fonction des échelles, des études de cas à partir d’enquêtes réalisées en France et à l’étranger (USA, Chine, Danemark, Afrique noire, Maghreb, etc.) et comprendra des séances de discussion entre jeunes chercheurs et chercheurs confirmés, sur des résultats de recherche en cours autant sur le plan méthodologique que théorique.
Tel : 01.53.10.47.30 E-Mail : [email protected]/ [email protected] Monique HIRSCHHORN - Professeur à l’Université de Paris 5
Sociologie des sentiments moraux
Depuis une trentaine d’années, les sociologues et les économistes, en particulier dans le monde anglo-saxon, ont fait de la confiance une de leur thématique principale. Un mouvement analogue est en train de se produire en France. Quelles sont donc les raisons de cet intérêt ? Est-ce parce que : -comme l’ont soutenu certains auteurs, la confiance est un sentiment moderne et que
la radicalisation de la modernité ne peut qu’accroître son importance ? -est-ce parce que les paradigmes des sciences sociales ont évolué et qu’il est
maintenant plus facile de prendre en compte ce que représente la confiance en tant qu’expérience subjective, ou est-ce pour les deux raisons à la fois ?
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Mais reste à savoir si la confiance peut devenir un concept opérationnel, si elle a véritablement une valeur explicative et heuristique ou si elle n’est qu’une autre manière de formuler des problèmes déjà posés à travers d’autres cadres conceptuels.
Email : [email protected] Olivier SCHWARTZ - Professeur à l’Université de Paris 5
Sociologie des « classes populaires »
Ce séminaire sera centré sur l’étude des classes populaires. Il poursuivra plusieurs objectifs : En premier lieu, on examinera les problèmes méthodologiques et théoriques que soulève cette étude (problèmes de définition de l’objet ; difficultés de description et d’analyse, etc.). En second lieu, partant de travaux historiques et sociologiques, on examinera quelques grandes caractéristiques récurrentes des classes populaires dans la longue durée. Le troisième objectif de ce séminaire sera de réfléchir sur les classes populaires dans la société française contemporaine, en abordant cette question sous différents aspects. On s’intéressera en particulier aux conditions d’existence et au travail des membres des classes populaires dans la France d’aujourd’hui ; on s’interrogera sur les transformations qui sont intervenues depuis plus de vingt ans dans leurs univers culturels ; on s’intéressera aux caractéristiques actuelles de la jeunesse populaire ; on abordera également les formes actuelles de politisation des milieux populaires…
Le séminaire s’appuiera d’une part sur l’étude de textes et de travaux portant sur ces questions, d’autre part sur la présentation de travaux d’étudiants. E-Mail : [email protected] François de SINGLY - Professeur à l’Université de Paris 5
La société des individus
En référence au titre de l’ouvrage classique de Norbert Elias, le séminaire sera centré principalement sur l’examen des conséquences de l’existence de telles sociétés dans le monde moderne occidental – du point de vue de la construction des identités, du lien social, du fonctionnement des institutions – et sur l’analyse des effets sur la sociologie elle-même – notamment en posant la question, « comment penser un « individualisme » théorique qui ne repose pas sur l’individualisme dit méthodologique ? ». Tel : Françoise Tréguer 01 42 86 33 44 E-Mail : [email protected]
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Pour le GEPECS (ea) Bertrand DURING - Professeur à l’Université de Paris 5
Jeux, sports et sociétés
Il s’agira d’explorer un territoire relativement nouveau en sociologie, le territoire des
« techniques du corps », pour reprendre l’expression de Marcel Mauss. La gestualité, les activités corporelles, les jeux et les sports sollicitent des comportements sociaux révélateurs d’une culture. Ces pratiques s’inscrivent dans des codes, souscrivent à des ritualisations, répondent à des normes. Quels sont les traits d’action motrice identifiables dont les configurations permettent de considérer les jeux et les sports comme miroir de leur société d’appartenance ? On analysera l’espace sportif, la temporalité des jeux, la structure des compétitions ; on s’intéressera à la communication motrice, à ses diverses modalités et à ses réseaux. Peut-on classer les jeux sportifs et y mettre à découvert de grandes variables sociologiques ?
On s’attachera à montrer que jeux et sports représentent un véritable laboratoire où surgissent des thèmes majeurs de la sociologie, notamment celui des rapports entre les capacités d’initiative des acteurs individuels et les contraintes des systèmes sociaux, représentés ici par les universaux des jeux sportifs. Avec Pierre Parlebas. E-Mail [email protected]/[email protected] Léon GANI - Professeur à l’Université de Paris 5
Démographie des sociétés industrialisées :
Population et éducation, minorités et représentations, santé, déviances
Les travaux qui seront conduits cette année dans ce séminaire s’inscrivent dans un champ de recherches très large : démographie, systèmes politiques et représentations sociales dans les pays européens. On s’attachera à une réflexion en amont sur la conception et la structuration de recherches sur les thèmes suivants : population et santé ; aspects démographiques des systèmes éducatifs ; groupes minoritaires et majorité dans les pays européens ; enquêtes démographiques et recensements en Europe ; population et environnement ; aspects sociodémographiques de la criminalité. Tel: 01 53 10 47 22 / 23 E-Mail [email protected] Anne-Marie GUILLEMARD - Professeur à l’Université de Paris 5
La recomposition des temps de la vie dans une perspective internationale Chaque modèle sociétal associe étroitement des formes d’emploi, des contenus de
protection sociale et un mode particulier d’organisation sociale du parcours des âges. Le programme de recherche présenté et discuté dans ce séminaire prend appui sur ce trépied. Il vise à mettre en évidence les nouveaux modes de distribution des temps sociaux de formation, de travail et de non travail indemnisé (protection sociale) sur l’ensemble du cycle de vie afin d’interroger les nouveaux modèles sociétaux émergents. Robert Castel (1995) a bien établi, au plan socio-historique, le couplage caractérisant selon lui « la société
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salariale » entre un statut d’activité, le salariat et un système extensif de protection sociale contre les risques.
Les apports de la sociologie du cycle de vie ont mis en évidence, par ailleurs, que l’avènement de la société industrielle est intimement lié à l’émergence d’un mode d’organisation ternaire du parcours des âges, qui s’est progressivement institutionnalisé en concomitance avec l’apparition du salariat comme statut d’emploi et d’un mode de protection, associant droits sociaux et reconnaissance de citoyenneté. Nous savons que cette trilogie, qui était à la base de la société industrielle, se défait. Nous assistons aujourd’hui à une recomposition des temps de la vie en même temps qu’à une reconfiguration de la protection sociale dont le séminaire s’efforcera de saisir les grandes lignes dans une perspective comparée internationale. E-Mail : [email protected] Jan SPURK - Professeur à l’Université de Paris 5
Les intellectuels : visions du monde et critique sociale
Après avoir développé la notion d’intellectuel, nous travaillerons sur des documents classiques et contemporains qui ont profondément influencé le débat sur les intellectuels. Dans ces textes, tout comme dans les actions publiques des intellectuels, de leurs critiques et de leurs défenseurs, on trouve non seulement des analyses de la société et des ébauches de projets de société mais aussi leurs visions du monde qui relient ces analyses à l’action. C’est ce dernier point qui nous intéresse particulièrement. Les travaux du deuxième semestre seront centrés sur un intellectuel américain : C.Wright Mills. E-Mail : [email protected] Bernard VALADE - Professeur à l’Université de Paris 5
Raison, passions et science sociale
L’objectif de ce séminaire est d’appréhender la passion comme objet d’étude
pluridisciplinaire. Ce dernier s’inscrit sous le signe d’une primauté du rationnel et sur fond de marginalisation du passionnel, en sociologie notamment. On s’attachera donc à faire le point sur la place qu’occupe, dans les sciences humaines et sociales, l’analyse des passions en tant que manifestations de la subjectivité. En s’appuyant sur l’ouvrage classique de A.-O. Hirschman, on marquera l’intérêt et les limites d’une sociologie des passions ordonnée aux œuvres de Montesquieu, de Tocqueville et de Marx. Au moyen d’un corpus documentaire enrichi de travaux cliniques, d’écrits philosophiques et de textes littéraires, on entreprendra de voir comment s’est engagé et poursuivi le double processus de médicalisation et de moralisation des passions. De cette enquête on attend de mieux comprendre la façon dont s’articulent passions instituées et systèmes de valeurs, investissements sociaux des affects et gestion politique des passions.
E-Mail : [email protected]
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Yves Charles ZARKA – Directeur de recherches à l’Université de Paris 5
Légitimité et obéissance
Les notions de légitimité et d'obéissance sont au carrefour de trois domaines : la sociologie, la philosophie politique et le droit. Comment ces deux notions s'articulent-elles l'une à l'autre ? Est-ce la légitimité qui fonde le fait de l'obéissance ou à l'inverse le fait de l'obéissance qui permet de conclure à la légitimité ? Ce qui est en question ici c'est le statut du pouvoir politique pris entre la norme et le fait. Pour s'en rendre compte il faudra d'abord montrer l'irréductibilité du couple légitimité/obéissance au couple domination/assujettissement. On verra ainsi que l'aspect juridique de la légitimité est indispensable pour juger du statut du pouvoir politique ou de la nature d'un régime (selon qu'il est constitutionnellement établi ou usurpé, juste ou injuste, etc.), mais en outre la question de la légitimité ouvre une interrogation fondamentale sur la possibilité de l'existence d'un pouvoir sans domination. Un tel pouvoir est-il possible ? Peut-on passer de la conception traditionnellement hiérarchique du pouvoir et de la décision qui vont de bas en haut à une conception verticale ? L'approfondissement de la légitimité démocratique n'implique-t-il pas d'aller du côté de la verticalité. L'obéissance et la désobéissance civiles pourront dès lors être entendues en un autre sens. Nous verrons ainsi que la question de la légitimité loin d'avoir disparu de l'interrogation sur le régime démocratique se trouve au contraire au centre de celui-ci. Les deux écueils à éviter sont de se fonder sur une conception traditionnelle et figée de la légitimité ou réduire la légitimité à un fonctionnement formel ou purement procédural du politique.
Les auteurs auxquels il sera fait référence sont : Tocqueville, Marx, Max Weber, Durkheim, Mauss, Foucault, Habermas, mais aussi quelques classiques (Platon, Arsitote, Cicéron) et quelques modernes (Machiavel, Hobbes, Rousseau). Tel : 01 45 86 66 04 E-Mail: [email protected]
Pour le CESAMES (umr Paris 5 /CNRS/INSERM) Alain EHRENBERG – Directeur de recherche au CNRS
Le mental, le social, le vivant
L’intrication des questions psychologiques et sociales, un trait désormais typique de nos modes de vie, a trouvé son étiquette : la « santé mentale ». Grâce à elle, les troubles de la subjectivité sont devenus une préoccupation sociale majeure. Nos séminaires ont une hypothèse commune : la santé mentale n’est pas seulement un nouveau problème de société ni de santé publique ; c’est aussi une grille de lecture transversale pour les nouveaux dilemmes des sociétés individualistes démocratiques.
La spécificité des pathologies mentales est de mettre en avant un aspect moral et social beaucoup moins évident dans les autres espèces médicales. Elles touchent en effet le sujet dans son « intériorité », c’est-à-dire dans ce que nous pensons être l’essence même de l’humain. De là des conflits, à la tonalité souvent métaphysique, sur les concepts du sujet qu’impliquent les différentes thérapeutiques. Or, parallèlement, les notions de soi, de subjectivité et d’intersubjectivité intéressent de plus en plus la sociologie et l’anthropologie — de même les émotions et les sentiments moraux, non seulement en sciences sociales, mais également en neurosciences, dont une tendance récente prétend aussi rendre compte du « social ». D’où l’urgence d’une double clarification, des catégories de sujet, d’individu
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et de personne, d’une part, et, d’autre part, des conceptions de la santé et du bien-être liées à l’action autonome, à la responsabilité et à la justice. Questions mentales, Alain Ehrenberg, CNRS : Poursuite du programme de l’année 2005-2006 sur subjectivité et société. Sociologie et psychopathologie, Pierre-Henri Castel, CNRS, et Jacques Gasser, Faculté de médecine et de biologie (Lausanne) : À partir de problèmes cliniquement définis (histoires de cas, décisions judiciaires, etc.), on confrontera deux visions de la maladie mentale ou de la souffrance psychique, l’une sociologique et « constructiviste », l’autre, psychopathologique et « réaliste ». Déviance et santé mentale, Michel Kokoreff, Paris 5, et Philippe Le Moigne, INSERM : Comment comprendre les conduites qui font aujourd’hui, en particulier chez les jeunes, l’objet d’une caractérisation comme trouble mental (hyperactivité, dépressions, troubles des conduites, phobie sociale, etc.), et la prise en charge, psychiatrique, éducative ou pénale des comportements qualifiés aujourd’hui de déviants ? Séminaire interne, Françoise Champion, CNRS Tel : 01 42 86 38 79 Fax 01 42 86 38 76 E-Mail : [email protected]
Pour le CEAQ (ea)
Michel MAFFESOLI - Professeur à l’Université de Paris 5
Sociologie Compréhensive, herméneutique et palingénésie postmoderne.
En revenant à l’intuition des pères fondateurs de la sociologie compréhensive, ainsi
Diltey, on peut considérer que l’herméneutique est l’art du « comprendre » (Verstehen). Comprendre non pas un sens au-delà des choses, mais celui caché sous l’apparence de ces mêmes choses.
C’est, également ce que rappelle G.Simmel lorsqu’il rendait attentif au « roi clandestin » régissant, en profondeur, le cours des événements. Nécessité d’autant plus forte en période de profondes mutations sociétales.
À partir de quelques exemples de la vie quotidienne, on s’emploiera à montrer comment les émotions et passions collectives expriment ce que l’on peut appeler la palingénésie postmoderne.
Tel : 01.42.86.41.68 E-Mail : [email protected]
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LES LABORATOIRES
UNITES MIXTES DE RECHERCHE ET EQUIPES D’ACCUEIL DANS LE CADRE DE LA MENTION ETHNOLOGIE
LABORATOIRES ASSOCIES AU CNRS
LANGUES, MUSIQUES, SOCIETES (LMS) UMR 8099 CNRS-PARIS 5 Directeur du Laboratoire : Frank ALVAREZ-PEREYRE (DR CNRS)
Responsable pour Paris 5 : Francis Affergan U.M.R – LMS, Bt 23, Campus CNRS Villejuif
7, rue Guy Môquet - 94801 VILLEJUIF Cedex
Présentation Ce laboratoire est composé d’enseignants / chercheurs en ethnologie du Département de Sciences Sociales de Paris 5 et de chercheurs du CNRS en ethnologie, ethnolinguistique et ethnomusicologie. Les étudiants inscrits en Master mention ethnologie ou en thèse d’anthropologie y bénéficient d’un accès privilégié. Les étudiants de second cycle peuvent participer aux travaux selon des modalités à discuter. Le laboratoire organise son travail autour de deux thèmes transversaux :
1) Codification, mémorisation, transmission
2) Intégration des disciplines Trois opérations de recherche sont en cours :
1) Répertoires et ensembles de conduites
2) Systèmes des signes et des catégorisations linguistiques, musicales, sociales et culturelles
3) Traditions locales / globalisation : les contributions de la linguistique et de l’anthropologie
L’UMR Comprend des sous-groupes de recherche en ethnomusicologie et en ethnolinguistique.
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AUTRES LABORATOIRES ET EQUIPES D’ACCUEIL
POPULATIONS ET INTERDISCIPLINARITE (POPINTER) EA 2324 PARIS 5 Directeur du Laboratoire : Yves CHARBIT 01 42 86 33 50 Fax : 01 42 86 33 51
E-mail : [email protected] POPINTER (Ex-CERPAA) Bât Jacob, salle J 529
Centre Universitaire des Saints-Pères 45, rue des Saints-Pères – 75270 Paris cedex 06
Présentation Populations et interdisciplinarité est associé au laboratoire de l’Université de Nanterre-Paris X, le CERPOS, avec lequel il constitue l’Équipe d’Accueil de socio-démographie (EA 2324). Animé par les Professeurs Yves CHARBIT, Jean COPANS et plusieurs autres enseignants et chercheurs, POPINTER est spécialisé sur les problèmes de démographie du développement, la recherche et la formation en démographie étant entendues au sens large, dans leurs relations avec la sociologie, l’anthropologie et l’économie. Deux grandes orientations de recherche sont privilégiées :
- Des recherches de démographie classique sur les populations des pays en développement, essentiellement sur les variables démographiques (mortalité, fécondité, nuptialité). Pour l’essentiel, il s’agit de l’analyse secondaire de données disponibles. - Des recherches dans des domaines où la composante démographique est indispensable à la compréhension des dynamiques des sociétés en développement. Par exemple : crise économique et pauvreté dans les pays du Sud ; migrations internationales Sud/Nord ou Sud/Sud ; pressions sur l’environnement ; aspects sociaux du SIDA. Pour ces problèmes, il est indispensable de s’intéresser aux dimensions socio-anthropologiques et économiques qui sous-tendent les comportements démographiques proprement dits.
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QUELQUES PUBLICATIONS
DES RESPONSABLES DE SEMINAIRE
AFFERGAN Francis (Paris 5) Figures de l'Humain. Les représentations de l'anthropologie, Francis Affergan(et alii), Paris, 2003, Editions de l'EHESS. Construire le savoir anthropologique, Francis Affergan(sous la dir. de), Paris, P.U.F., 1999 La pluralité des mondes, Paris, Albin Michel, 1997.
CHARBIT Yves (Paris 5)
«Migrations et ethnicité en Grande-Bretagne», Revue européenne des migrations internationales, vol.15, n°1, 1999 «Malthus populationniste ? Une lecture transdisciplinaire», Population, n°1-2, 1998, pp.113-138 «Démographie et interdisciplinarité», Territoires et regards croisés. Éducation, langage, sociétés (sous la coord. de P. Parlebas), Ed L’Harmattan, Paris, 1998, pp. 115-128
COPANS Jean (Paris 5) "Conjonctures historiques, mutations hiérarchiques et stabilisations sociales: la confrérie mouride du Sénégal entre multifonctionnalité, flexibilité et silences anthropoogiques" in O.Leservoisier (sous la direction de), Terrains ethnographiques et hierarchies sociales. Retour réflexif sur la situation d'enquête, Paris, Kartala, 2005, pp. 231-257. « La fin de la société 'd'Etat': entre mobilités sociales et violences invisibles », Introduction à Y.Lebeau, A.Piriou, M. de Saint-Martin (sous la dir.), Etats et acteurs émergents en Afrique, Paris, Kartyhala, 2003, pp. 7-21 « L'anthropologie politique en France après 1980: une démission programmée? », Journal des Anthropologues, (« L'actualité politique dans l'étude des sociétés contemporaines »), 92-93, 2003, pp. 63-81.
GOLDBERG Jacques (Paris 5) Ethologie animale et humaine, Frison–Roche, Paris, 2005 « Domestication et Comportement », Ethnozootechnie n° 71 –2003 la domestication : points de vue, (paru également en 2004 dans le Bulletin de la Société Zoologique de France) «Les Sociétés Animales : socialité et comportement social. Contribution à la compréhension du lien social et des structures des sociétés humaines», Lausanne, Delachaux et Niestlé, 1998
POTTIER Richard (Paris5) «La place du corps dans les processus de socialisation. L’exemple du confucianisme», Approches de la culture matérielle, corps à corps avec l’objet, Paris, L’Harmattan, pp. 45-54 «Asie du Sud-Est», Encyclopédie philosophique universelle, t. IV, «Le discours philosophique», pp.886-911 «Capitalisme, protestantisme et confucianisme», Approches-Asie, n°13, 1996
GOEDEFROIT Sophie (Paris5) Andolo. L’art funéraire sakalava (Madagascar). (& J. Lombard) Paris, IRD/ Biro édition, 2006 « Quel développement pour Madagascar ? ». Double numéro spécial de la revue Etudes Rurales (Laboratoire d’anthropologie sociale, Collège de France/EHESS). (éditeur scientifique et J.P. Revéret) Parution prévue en septembre 2006. La ruée vers l’or rose. Regards croisés sur la pêche crevettière traditionnelle à Madagascar. Paris, PNRC/DID/IRD, coll Latitudes 23. 229 pages, (éditeur scientifique et C. Chaboud, Y. Breton) 2002
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ECOLE DOCTORALE SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES : CULTURES, INDIVIDUS, SOCIETES
Directeur : Bernard VALADE
Créée en 1993, l’Ecole Doctorale « Sciences humaines et sociales : cultures,
individus, sociétés » (ED 180) a pour vocation d’assurer la formation à la recherche et par la recherche des étudiants inscrits en thèse de doctorat au sein de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales – Sorbonne. Elle réunit trois ensembles disciplinaires et fédère les laboratoires et équipes de recherche rattachés à ces trois disciplines: LINGUISTIQUE GENERALE ET APPLIQUEE Responsable : Professeur C. CLAIRIS - DYNALANG (EA 3790 Paris 5), dir. J.-P. Goudailler Théorie linguistique et analyse de la dynamique des langages humains SCIENCES DE L’EDUCATION Responsable : Professeur A. Pierrot - CERLIS (UMR 8070 CNRS Paris 5), dir. F de Singly Centre de recherche sur les liens sociaux - EDA ( EA4071 Paris 5), dir. S. Maury Education et apprentissages SCIENCES SOCIALES Responsable : Professeur F. de Singly - CERLIS (UMR 8070 CNRS Paris 5), dir. F. de Singly Centre de recherche sur les liens sociaux - CESAMES (UMR 8136 CNRS Paris 5, U.611 INSERM), dir. A. Ehrenberg Centre de recherche psychotropes, santé mentale, société - LMS (UMR 8099 CNRS Paris 5), dir. F. Alvarez-Pereyre Langues, musiques, sociétés - CEAQ (EA 1511 Paris 5), dir. M. Maffesoli Centre d’étude sur l’actuel et le quotidien - GEPECS (EA 3625 Paris 5), dir. B. Valade Groupe d’étude pour l’Europe de la culture et de la solidarité - POPINTER (EA 2324 Paris 5), dir. Y. Charbit Populations et interdisciplinarité
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Ce potentiel de recherche caractérisé par la pluridisciplinarité permet à l’Ecole doctorale d’afficher une offre de formation très diversifiée. Cette offre est adossée à un master qui, sous son intitulé général « Sciences Humaines et sociales », croise de nombreux domaines du savoir. Elle vise une meilleure communication, entre les enseignants chercheurs et les doctorants, des connaissances et des productions de la recherche élaborées au sein de chacune des disciplines représentées. La vocation interdisciplinaire de l’Ecole doctorale « Sciences humaines et sociales : cultures, individus, sociétés » se manifeste par une série d’activités scientifiques et administratives :
- La Journée de l’Ecole doctorale qui fait intervenir et des doctorants et des enseignants de la Faculté. .
- Les conférences de l’Ecole doctorale qui font intervenir des professeurs d’universités étrangères sur des thèmes relevant de différentes disciplines.
- L’accueil dans les laboratoires et équipes de recherche de chercheurs post-doctorat qui peuvent y recevoir une formation complémentaire,
- L’ouverture de séminaires communs aux trois composantes, et concernant les langues étrangères, et l’informatique.
- La multiplication des conventions avec les universités étrangères et l’augmentation du nombre des thèses en co-tutelles.
L’objectif principal de l’Ecole doctorale « Sciences humaines et sociales : cultures,
individus, sociétés » est d’assurer l’encadrement, et le suivi individuel permanent, des étudiants inscrits en thèse par des professeurs et maîtres de conférences habilités à diriger des recherches. Il est aussi de veiller à l’insertion, dans l’enseignement supérieur et la recherche notamment, des docteurs qui ont acquis leur titre au terme d’un cursus poursuivi en son sein.
