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Machine à courant continu
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BENGMAIH 2
I. Introduction
Les principales sources de l’énergie électrique mises en œuvre industriellement sont l’énergie électrique et l’énergie mécanique.
Disposant, en général, de l’une ou de l’autre de ces sources, on est amené à réaliser une conversion au moyen de machines électriques. On utilise :
BENGMAIH 3
• Un moteur pour convertir l’énergie électrique en énergie mécanique.
• Une génératrice pour convertir l’énergie mécanique en énergie électrique
BENGMAIH 4
De part la nature de l’énergie électrique utilisée, on distingue :
– Les machines à courant continu qui fonctionnent avec des tensions continues.
– Les machines à courant alternatifs qui fonctionnent avec des tensions triphasées et plus rarement avec une tension monophasée
BENGMAIH 5
II. Description d’une machine à courant continu
La constitution d’une machine à courant continu est la même qu’elle fonctionne en générateur ou en moteur. Elle se compose de quatre organes :
• L’inducteur : (partie fixe que l’on appelle stator) il sert à créer un champ d’induction magnétique qui agit sur
• L’induit (partie tournante, à l’intérieur, c’est le rotor) • Le collecteur : il sert à établir une liaison électrique entre
l’induit et l’extérieur de la machine grâce aux• Balais.
BENGMAIH 7
Culasse
Rotor
Φ
SudNord
Lignes de champ
Description d’une machine à courant continu
Ligne de champ magnétique inducteur.
Stator
BENGMAIH 8
ΦSud
NordCulasse
Rotor
Sud
Nord
Description d’une machine à courant continu
Stator
Ligne de champ magnétique inducteur.
BENGMAIH 10
L ’évacuation des sources de chaleur se fait par 3 modes de transfert
conduction convection* naturelle* forcée
rayonnement
BENGMAIH 20
Il est constitué de 3 parties
Rotor ou induit
le circuit magnétique
le collecteur
le circuit électrique
BENGMAIH 22
Induit bobiné (Rotor)
Les bobines de l ’induit sont logées dans des encoches fermées par des cales.
Les bobines sont brasées aux lames du collecteur et mises en série..
Le champ inducteur vu par l’induit au cours d’un tour est variable. Il faudra feuilleter le rotor afin de réduire les pertes fer de l’induit.
Il est donc constitué de tôles circulaires isolées et empilées sur l’arbre de façon à obtenir le cylindre d’induit. Ces tôles sont en acier au silicium et isolées par vernis.
BENGMAIH 25
Inducteur ou stator Deux types d ’excitation sont utilisées, soit :
- à aimants permanents. Les pertes joules sont supprimées mais l ’excitation magnétique est fixe. Dans les grosses machines, le coût des aimants pénalise cette solution.
- à enroulements et pièces polaires..
BENGMAIH 26
Inducteur ou stator Deux types d ’excitation sont utilisées, soit :
- à aimants permanents. Les pertes joules sont supprimées mais l ’excitation magnétique est fixe. Dans les grosses machines, le coût des aimants pénalise cette solution.
- à enroulements et pièces polaires.
BENGMAIH 27
Inducteur ou statorDeux types d ’excitation sont utilisées, soit :
- à aimants permanents. Les pertes joules sont supprimées mais l ’excitation magnétique est fixe. Dans les grosses machines, le coût des aimants pénalise cette solution.
- à enroulements et pièces polaires.
BENGMAIH 30
Balais Les balais assurent la liaison électrique ( contact glissant ) entre la partie fixe et la partie tournante. Pour des machines de forte puissance, la mise en parallèle des balais est alors nécessaire.
Pour des raisons d’économie, ils doivent avoir une durée de vie aussi longue que possible et assurer un bon contact électrique. Différentes technologies existent : les balais au charbon dur, les graphitiques, les électro-graphitiques, et les métallo-graphitiques.
BENGMAIH 40
1. Force de Laplace
Une portion de circuit électrique parcouru par un courant I et placé dans un champ magnétique B est soumis à une force électromagnétique ou force de Laplace.
Cette force s’écrit :
• Sa direction : elle est perpendiculaire à B et à I.• Son sens est donné par la règle de la main droite :
F I L B
BENGMAIH 43
Remarque
Lorsque i et B sont perpondiculaires, par construction dans les machines électriques : f = B.I.l
BENGMAIH 44
Cas où le rotor est un aimantSi le rotor est un aimant, il entrera en rotation pour
positionner ses pôles à l’opposé des pôles du stator. Malheureusement, le mouvement sera au maximum d’un demi-tour; il faudrait donc modifier les pôles de ce rotor
au moment où il achève son demi-tour.
IE
IE
IE
nord sud
B B
Sud
Nord
BENGMAIH 47
• En effet, dans cette position, les forces de Laplace créées sur les conducteurs du rotor ne peuvent plus le faire tourner. Et même si (avec l’inertie par exemple) le rotor passait de l’autre côté de la ligne neutre, les forces de Laplace le feraient tourner dans l’autre sens. C’est pour cela qu’il faut ajouter au rotor un dispositif qui permette la continuité du courant I en assurant son inversion: c’est le rôle du collecteur.
BENGMAIH 49
Cas d’une spireLe schéma suivant représente un induit simplifié d’un
moteur à courant continu puisqu’il n’est constitué que d’une spire.Il se met à tourner dans le sens indiqué mais
rencontre une difficulté au passage par la verticale (ligne neutre).
BENGMAIH 51
Les balais sont solidaires du stator
B
Nord Sud
A
D
Lig ne neutre
Les lames du collecteur auxquelles sont reliées les Extrémités d'enroulement sont solidaires du rotor
BENGMAIH 55
Remarque : le passage de la spire sous le flux maximal (en 2
k
correspond à une f.e.m nulle. L’étude du collecteur s’appuie sur la figure suivante pour montrer qu’il assure la fonction de redresseur mécanique
BENGMAIH 58
Collecteur
Le collecteur a pour fonction d’assurer la commutation du courant d’alimentation dans les conducteurs de l’induit.
Il est essentiellement constitué par une juxtaposition cylindrique de lames de cuivre séparées par des lames isolantes. Chaque lame est reliée électriquement au bobinage induit.
Le collecteur est le constituant critique des machines à courant continu car ses lames sont soumises aux efforts centrifuge et assemblées manuellement.
Son usure consécutive du frottement des balais nécessite un démontage et un ré-usinage périodiques.
De plus, il accroît de 20 à 30% la longueur totale de la machine.
BENGMAIH 59
Pour assurer une tension qui ne s’annule plus, il faudrait multiplier le nombre de f.e.m élémentaires. Puisqu’elles sont créées sur le pourtour du rotor, elles sont décalées d’un incrément angulaire. En les ajoutant la tension entre balais est plus importante et la superposition ne montre plus d’annulation. Pour réaliser ce scénario, il faut passer de la spire à l’enroulement, c'est-à-dire augmenter le nombre de conducteurs
BENGMAIH 60
IV. Principe de l’enroulement d’induit
1. Couple électromagnétique .
2. Enroulement d’induit industriel.
3. Types d’enroulement.
BENGMAIH 62
Dans deux encoches rotoriques diamétralement opposées on enroule un paquet de spires et on soude les deux extrémités aux deux portions d’une bague (collecteur) fendue par un plan perpendiculaire au plan des spires.
BENGMAIH 63
L’ensemble des spires situées ainsi entre deux lames porte le nom de section ; les conducteurs actifs, deux faisceaux (numérotés 1 et 2). Si N est le nombre total de conducteurs actifs de l’enroulement, chaque faisceau comporte N/2 de ces conducteurs.Chacun des deux faisceaux, est soumis à une force de Laplace ( et ) donc à un couple dit électromagnétique, de moment égal à :
r étant le rayon du rotor.Remarque: Le couple est trop ondulé.
22
NILB r NLrIB
1F
2F
BENGMAIH 67
V.Généralisation pour une machine à courant continu industrielle :
On raisonnera sur une MCC ayant les caractéristiques suivantes :
-Nombre de pôles : 2p ;-Nombre de voies d’enroulement ; 2a ;
-Nombre de conducteurs actifs : N ;-Φ flux utile sous un pôle.
BENGMAIH 69
1) Couple électromagnétique :
• Chaque conducteur est parcouru par un courant d’où la force de Laplace qui s’exerce sur lui accomplit le travail .
• Lorsque le conducteur passe devant 2p pôles:
2
I
a
2
Iw
a
2
2
pw I
a
BENGMAIH 70
or le Rotor comporte N conducteurs :
2
2
pw N I
a
Et l’on a :
2w où : est le couple.
Alors : 1
2
pN I
a
est en N.m.
BENGMAIH 79
2) Force électromotrice de l’induit La f.e.m dans une voie est la somme des f.e.m induites dans tous les conducteurs actifs de cette voie.Lorsqu’un conducteur actif passe d’une ligne neutre à la suite, il coupe le flux
; si Δt est le temps correspondant, la f.e.m e induite dans
un tel conducteur a pour valeur moyenne et
or si la fréquence de rotation est n tr/sec, la durée de 1 tour
a pour expression :1
nseconde.
BENGMAIH 80
Le passage d’un conducteur sous un pôle étant 2p fois plus brèf, l’intervalle de temps Δt est égal à : 1
1
2 2ntp pn
d’où :2
12
e pn
pn
Chacune des 2a voies comporte 2
N
aconducteurs actifs ;
22 2
N NE e pn
a a
pE = .N. n.
a
BENGMAIH 81
On sait que: 1
2
pN I
a
Et comme: pE = .N. n.
a
Alors : 1 1 E
2 2 n
pN I I
a
D’où: 2 n E I n en tr/s
Si on pose 2πn = Ω où Ω est rad/s; il vient que: E I
BENGMAIH 87
Une machine à courant continu est un convertisseur d’énergie réversible.
Moteur
Energieélectrique fournie
Pertes
Energiemécaniqueutile
Génératrice
Energiemécanique fournie
Pertes
Energieélectriqueutile
BENGMAIH 88
La M.C.C est accouplée à un dispositif mécanique qui exerce un couple résistant Tr et un générateur électrique débite dans la machine un courant I, les forces de Laplace font tourner le rotor à la vitesse n (trs/s) ou Ω (rad/s) : le couple électromagnétique est Moteur.
La rotation du rotor entraîne la création dans son enroulement d’une f.e.m E qui d’après la lois de Lenz s’oppose à la cause qui lui a donné naissance (I) cette f.e.m on la nomme force contre électromotrice.
Si le rotor présente une résistance entre les Balais, la loi d’ohm s’écrit : U = E + RI
1.Fonctionnement en Moteur
BENGMAIH 89
La force contre-électromotrice
•Prenons un moteur sans frottement interne faisant un travail externe W. Il est constitué d’un rotor tournant à vitesse angulaire Ω dans un champ magnétique. Le bobinage du rotor offre une résistance R au courant I qui le traverse et consomme une puissance P = RI2. Le moteur est branché à une source de tension U et une fcém proportionnelle à la vitesse angulaire Ω s’oppose à la source :
E K (K constante)
ΩU
E
R
WI
BENGMAIH 91
Si l’on multiplie les deux membres de l’équation précédente par I, il vient que:
2UI EI RI
Puissance fournie par la source
Puissance électromagnétique
Pertes joules induit.
BENGMAIH 92
2eP EI n On a alors:
Cette puissance est transmise sur l’arbre mais pas entièrement, on met en évidence les pertes suivante:
Pertes magnétiques (hystérésis et courant de Foucault);
Pertes mécanique.
BENGMAIH 93
Le Bilan de puissance du Moteur à courant continu est le suivant:
Pa = U.I.
Pu = Tu.2. .n
Pj = R.I2
Pc = Tp.(2..n)
PUISSANCE ELECTROMAGNETIQUE
Pe = Te.(2.n)Pe = E.I = Pa - Pj
Puissance
mécanique
Puissance
électrique
Pa = U.I.
Pu = Tu.2. .n
Pj = R.I2
Pc = Tp.(2..n)
PUISSANCE ELECTROMAGNETIQUE
Pe = Te.(2.n)Pe = E.I = Pa - Pj
PUISSANCE ELECTRIQUE ABSORBEE
Pa = U.I.
PUISSANCE UTILEPu = Tu.2. .n
Pj = R.I2
PERTES PAR EFFET JOULEPj = R.I
2
Pc = Tp.(2..n)PERTES COLLECTIVES
Pc = Tp.(2..n)
PUISSANCE ELECTROMAGNETIQUE
Pe = Te.(2.n)Pe = E.I = Pa - Pj
Puissance
mécanique
Puissance
électrique
BENGMAIH 97
2. Fonctionnement en génératrice.
Lorsque le rotor est entraîné à la vitesse n, une f.e.m E est induite dans le rotor, la machine fonctionne en génératrice.
Le schéma équivalent de la machine est le suivant :
I
UE
R
Charge
U E RI
BENGMAIH 98
Le bilan des puissances reste le même que celui du moteur à condition de lire de bas en haut et de remplacer Tu par Tm (couple moteur).On constate que la machine à courant continu peut fonctionner soit en moteur soit en génératrice, on dit que la machine à courant continu est réversible.
BENGMAIH 99
Le Bilan de puissance de la génératrice à courant continu est le suivant:
Puissance
mécanique
Puissance
électrique
P = Tméca.
Pu = Pe - Pj
Pj = R.I2
Pc = Tp.(2..n)
PUISSANCE ELECTROMAGNETIQUEPe = Te.(2.n) = P – Pc
Pe = E.I
PUISSANCE MECANIQUE ABSORBEEP = Tméca.
PUISSANCE UTILEPu = Pe - Pj
Pj = R.I2
PERTES PAR EFFET JOULE
Pj = R.I2
PERTES COLLECTIVES
Pc = Tp.(2..n)
PUISSANCE ELECTROMAGNETIQUEPe = Te.(2.n) = P – Pc
Pe = E.I
BENGMAIH 101
Ce type de machine possède 4 bornes : deux pour l’induit et deux pour l’inducteur. En générale, ces machines ont même tension nominale pour l’induit et pour l’inducteur. Le courant dans l’inducteur est nécessairement plus faible que pour l’induit.
Exemple : n = 1500 tr/min 3 kW
Induit U = 230 V I = 13 A
Inducteur UE = 230 V IE = 0,7 A
BENGMAIH 103
On réalise cet essai en génératrice afin que le courant d’induit soit exactement nul. La tension mesurée aux bornes de l’induit est alors exactement U = E. On
mesure directement la f.e.m. de la machine.
Ceci nécessite d’entraîner la machine au moyen d’un moteur.
BENGMAIH 106
nkkE
60
2
On observe que la f.e.m. n’est pas nulle alors que le courant d’excitation est nul. C’est la f.e.m due à l’aimantation rémanente des tôles de la machine.La première partie de la courbe est linéaire. Le flux créé par l’inducteur est proportionnel au courant d’excitation.Par la suite les tôles de la machine saturent et le flux n’est plus proportionnel à IE.
Où: n en trs/min
BENGMAIH 108
CALCUL DE F.E.M.
Une machine à courant continu quadripolaire possède 1000 conducteurs actifs disposés sur 4 voies. Le flux utile sous 1 pôle est de 0.025 Webers.
Question 1
Calculer la valeur de la fem. E lorsque la machine fonctionne à sa vitesse nominale de 1500 tr/ min?
RéponseQuestion 1
Pour cette machine on a 2 p = 4 => p = 2 2 a = 4 => a = 2
p Nk =
a 2 k =
2
2
1000
2D’autre part E = k. . On rappelle que la vitesse angulaire en rd / s vaut = 2. . n où n est la vitesse en tr/s
1000 1 E= 0.025 1500 2 625
2 60v
Question 2
La vitesse passe à 2000 tr/min. Que vaut alors la nouvelle fem. E’ ?Lorsque le flux reste constant E = k. . et E’ = k. . ‘ Soit E’ / E = ‘ / = n’ / n
E' ' ' 2000E' E E ' 625 833
E 1500v
BENGMAIH 111
2. Caractéristique de fréquence à vide.
La caractéristique ci contre est obtenue avec le même montage que la précédente. On fait seulement varier la vitesse de la machine et on garde le courant d’excitation constant.
La relation devient La courbe est donc bien une
droite en fonction de la vitesse.
nkkE
60
2
n'kE
E (V)
I = 0 AIE = Cste
n tr/min
BENGMAIH 114
Le moteur est ici autonome. Il n’est plus entraîné. Il faut au contraire prévoir une charge mécanique « qui le fait forcer », c’est à dire une charge qui appelle une puissance mécanique, qui impose un couple résistant TR de charge.
BENGMAIH 116
3-a/ Démarrage du moteur.
• Après avoir alimenté l’inducteur, il faut alimenter l’induit.
• Au démarrage la vitesse est nulle. Donc la f.e.m. l’est aussi. On a donc Udem = RIdem.
• Si la tension appliquée est nominale, le courant d’induit sera très grand devant sa valeur nominale Idem = 20 à 50 fois IN.
REUE
IE
E = 0
R
U
I
BENGMAIH 118
La loi d’ohm appliquée à l’induit : U= E+ RI, donne l’expression du courant:
Au démarrage, le rotor n’a pas encore commencé à tourner (n =0)
la f.é.m E= K.n.Φ est nulle ;le courant absorbé prend la valeur I = . (c’est le courant de démarrage)
R est très faible, alors Id est généralement très supérieur au courant nominal In.
U EI
R
d
UI
R
Il est indispensable d’insérer au moment du démarrage, un rhéostat dit rhéostat de démarrage. Souvent à plot, éliminé progressivement, au fur et à mesure que la vitesse augmente.
BENGMAIH 120
Pour les deux caractéristiques qui suivent, le courant d’excitation et la tension d’induit sont constants.
On fait varier la charge du moteur et il n’est pas étonnant de constater que la vitesse de ce moteur diminue un peu.
BENGMAIH 121
Comme IE = Cste, alors on peut écrire
et comme
Alors
équation de la droite suivante.
knkE60
2
RIUE
k
RIUn
60
2
BENGMAIH 123
De même, le couple électromagnétique s’écrit.
On vérifie bien que le couple électromagnétique n’est fonction que du courant d’induit. (Lorsque l’excitation est constante).
Si on suppose que le couple utile vérifie
alors le couple utile est légèrement inférieur à Tem.
kITem
PemU TTT
BENGMAIH 125
Dans l’essai qui va suivre, le seul paramètre qui varie est le courant d’excitation.
'k
RIU
k
RIUn
60
2
Si le courant d’excitation décroît, le flux décroît aussi. La vitesse augmente donc afin de conserver la proportionnalité entre la f.e.m. et le flux.
BENGMAIH 126
n (tr/min)
U = Cste
I = Cste
IE (A)
nN
IEN
Il est extrêmement dangereux de réduire ou de couper l’alimentation de l’inducteur alors que l’induit est alimenté.
BENGMAIH 127
4. Fonctionnement du moteur sous tension d’induit variable.
A
UE
IEI
induit génératrice V
Charge mécanique du moteur
n
A
U
Dans cet essai, on modifie la valeur de la tension d’induit
BENGMAIH 128
Dans l’essai ci contre, la charge mécanique du moteur est conservée. On observe que la vitesse varie proportionnellement à la tension d’induit.
L’excitation étant constante, c’est la même équation qui régit la courbe :
On observe que le moteur ne démarre que lorsque la tension d’induit est supérieure à RI.
n (tr/min)
I = Cste
IE = Cste
U (V)
nN
UNRI
k
RIUn
60
2
BENGMAIH 129
Pour tracer ces courbes, on a tracé la caractéristique mécanique du moteur TU(n) pour différentes tensions d’induit U1, U2…
On observe que la vitesse varie assez peu lorsqu’on charge le moteur. n (tr/min)
U1
Tu (N.m)
IE = Cste
n01n02
U2
n03
U3
Udem
BENGMAIH 131
Bilan des puissances.
• Puissance absorbée par le moteur
• Pertes par effet Joule dans l’inducteur
• Puissance absorbée par l’induit
• Pertes par effet Joule dans l’induit
• Puissance électromagnétique
Pa
pjEpjI
pC
Pai Pem Pu
EEa IUUIP
EEJE IUp
UIPaI 2RIpJI
EIPem
BENGMAIH 132
Pertes autres que par effet Joule : pertes ferromagnétiques
et pertes mécaniques. Ces pertes sont souvent nommées pertes collectives
Ces pertes sont souvent considérées comme proportionnelles à la vitesse de rotation du moteur.On écrit donc dans lequel
TP est le couple de pertes souvent considéré constant.
Remarque : donc
mHCFC pppp
PC Tp
Cuem pPP Puem TTT
BENGMAIH 133
5. Essai en moteur à vide.Cet essai est réalisé sous tension d’induit constante et à excitation constante. De plus le moteur
tourne à vide. Le couple utile et la puissance utile sont donc nuls. L’induit absorbe donc un courant très faible.
Dans le bilan des puissances ci contre, les pertes collectives pC ne sont pas modifiées. Si la vitesse n0 à vide est la même qu’en charge, on peut mesurer ces pertes ou le couple de pertes correspondant par
Pa0
pjE
pjI0
pC
Pai0 Pem0
Pu=0
00 EIPp emC 0emP TT ou
BENGMAIH 134
Principe d ’aiguillage du courant d ’induit
Be
Couple
Bi
1
Faire tourner de +22,5°
représente l’angle entre les axes magnétiques du champ Bi d’induit et Be de l’inducteur.
On admet que le couple électromagnétique résultant de ces deux champs en présence varie avec le sinus de l’angle .
BENGMAIH 135
Principe d ’aiguillage du courant d ’induit
Be
Couple
Bi
1
Faire tourner de +22,5°
Faire tourner de -22,5°
représente l’angle entre les axes magnétiques du champ Bi d’induit et Be de l’inducteur.
On admet que le couple électromagnétique résultant de ces deux champs en présence varie avec le sinus de l’angle .
BENGMAIH 136
Principe d ’aiguillage du courant d ’induit
Be
Couple
Bi
1
Faire tourner de +22,5°
Faire tourner de -22,5°
représente l’angle entre les axes magnétiques du champ Bi d’induit et Be de l’inducteur.
On admet que le couple électromagnétique résultant de ces deux champs en présence varie avec le sinus de l’angle .
BENGMAIH 137
Principe d ’aiguillage du courant d ’induit
Be
Couple
Bi
1
Faire tourner de +22,5°
Faire tourner de -22,5°
représente l’angle entre les axes magnétiques du champ Bi d’induit et Be de l’inducteur.
On admet que le couple électromagnétique résultant de ces deux champs en présence varie avec le sinus de l’angle .
BENGMAIH 138
Principe d ’aiguillage du courant d ’induit
Be
Couple
Bi
1
Faire tourner de +22,5°
Faire tourner de -22,5°
représente l’angle entre les axes magnétiques du champ Bi d’induit et Be de l’inducteur.
On admet que le couple électromagnétique résultant de ces deux champs en présence varie avec le sinus de l’angle .
BENGMAIH 139
Principe d ’aiguillage du courant d ’induit
Be
Couple
Bi
1
Faire tourner de +22,5°
Faire tourner de -22,5°
représente l’angle entre les axes magnétiques du champ Bi d’induit et Be de l’inducteur.
On admet que le couple électromagnétique résultant de ces deux champs en présence varie avec le sinus de l’angle .
BENGMAIH 140
Principe d ’aiguillage du courant d ’induit
Be
Couple
Bi
1
Faire tourner de +22,5°
Faire tourner de -22,5°
représente l’angle entre les axes magnétiques du champ Bi d’induit et Be de l’inducteur.
On admet que le couple électromagnétique résultant de ces deux champs en présence varie avec le sinus de l’angle .
BENGMAIH 141
Principe d ’aiguillage du courant d ’induit
Be
Couple
Bi1
Faire tourner de +22,5°
Faire tourner de -22,5°
représente l’angle entre les axes magnétiques du champ Bi d’induit et Be de l’inducteur.
On admet que le couple électromagnétique résultant de ces deux champs en présence varie avec le sinus de l’angle .
BENGMAIH 142
Principe d ’aiguillage du courant d ’induit
Be
Couple
Bi
1
Faire tourner de +22,5°
Faire tourner de -22,5°
représente l’angle entre les axes magnétiques du champ Bi d’induit et Be de l’inducteur.
On admet que le couple électromagnétique résultant de ces deux champs en présence varie avec le sinus de l’angle .
BENGMAIH 143
Principe d ’aiguillage du courant d ’induit
Be
Couple
Bi
1
Faire tourner de -22,5°
Pour aller plus loin…
BENGMAIH 144
Principe d ’aiguillage du courant d ’induit
1
Pour aller plus loin…
-Comment pourrait-on réduire l’ondulation du couple ?
-Quel est l’influence de la position des balais sur le fonctionnement ?
Be
Couple
Bi
BENGMAIH 145
Caractéristiques électro-mécaniques
Dans un problème de motorisation, la charge entraînée impose au moteur de développer un couple électromagnétique Cem et une vitesse adaptés aux nécessités de fonctionnement.
Il est donc nécessaire pour un moteur donné, de définir l’ensemble des points de fonctionnement atteignables.
CemIkCem
k
RIU
KICem
CemKR
KU 2
Avec K= k nominal
Dans la pratique, on maximise le couple Cem par ampère en donnant au flux d’excitation sa valeur nominale, soit nominal.
BENGMAIH 151
Caractéristiques électro-mécaniquesCem
In
-In
Cem=KIn
Un-UnUn domaine fermé définit l’ensemble des couples ( Cem, ) possibles pour une machine donnée.
RK
nURKCem
2
Question :
Quelle est la nature du fonctionnement correspondant aux quatre points d’intersection des droites limites ?
Un
BENGMAIH 153
Principe des dispositifs d’alimentationCem
In
-In
Un-Un
C>0
Fonctionnement en moteur avant
+
+U>0
U
I>0C>0
ICem
Quadrant 1
Les conventions de sens courant et de rotation sont en
bleu.
Le dispositif d’alimentation fournit une puissance électrique.
BENGMAIH 155
Principe des dispositifs d’alimentationCem
In
-In
Un-Un
C0
Fonctionnement en génératrice arrière
+
+U<0
U
I>0C>0
ICem
Quadrant 2
Les conventions de sens courant et de rotation sont en
bleu.
Le dispositif d’alimentation reçoit une puissance électrique.
BENGMAIH 156
Principe des dispositifs d’alimentationCem
In
-In
Un-Un
Quadrant 1Quadrant 2
Quadrant 3
BENGMAIH 157
Principe des dispositifs d’alimentationCem
In
-In
Un-Un
C>0
Fonctionnement en moteur arrière
+
+
U<0
U
I<0C<0
ICem
Quadrant 3
Les conventions de sens courant et de rotation sont en
bleu.
Le dispositif d’alimentation fournit une puissance électrique.
BENGMAIH 158
Principe des dispositifs d’alimentationCem
In
-In
Un-Un
Quadrant 1Quadrant 2
Quadrant 4Quadrant 3
BENGMAIH 159
Principe des dispositifs d’alimentationCem
In
-In
Un-Un
C0
Fonctionnement en génératrice avant
+
+
U>0
U
I<0C<0
ICem
Quadrant 4
Les conventions de sens courant et de rotation sont en
bleu.
Le dispositif d’alimentation reçoit une puissance électrique.