MEMORIAS EN ACCION/ MEMOIRES EN ACTION Buenos Aires 2011 Anita Pouchard Serra

Fotografias

INTRODUCTION Cette exposition est le fruit d’un travail réalisé à Buenos Aires d’aout à novembre 2011 dans le cadre d’une recherche intitulée « Mémoires urbaines de la dernière dictature argentine ». Une des étapes de ce travail a consisté à envisager les pratiques mémorielles dans leur ensemble et dans leur diversité. De l’intime au collectif, de l’officiel au spontané. De cette étude nait le reportage « Mémoires en action » mettant en avant une mémoire revendiquée comme une lutte actuelle et comme la pierre angulaire de la construction d’un futur conscient. Entre démarche ethnographique et démarche artistique, ces fragments photographiques cherchent à comprendre comment la mémoire habite les corps, les esprits, les murs, les rues…la ville.

EL REPORTAJE La muestra se compone de 5 ejes o mas bien, 4+1. Eligimos 5 momentos claves de nuestra investigacion y proponemos que sean los topicos de la muestra para tratar de retratar una parte del paisaje de la memoria colectiva en la Argentina. Son tambien 5 puntos de reflexion distintos sobre el trabajo de memoria actual.

#1 « VECINOS DE LA MEMORIA » El Olimpo, Ex centro clandestino de dentencion

Olimpo, lugar emblemático del barrio porteño de Floresta. Una manzana entera, rodeada de vecinos, de fachadas, de ventanas que abren hacia el ex-CCD. Cuales son los sentimientos de los que día a día cohabitan con un símbolo físico de una pasado traumático? Como reinterpretar estos lugares en la ciudad contemporánea? Esa primera parte del la muestra propone un recorrido visual desde el corazón del predio hacia su entorno inmediato.

La idea es representar la trama de la ciudad de Buenos Aires y sus cuadras. En el centro , empezamos con fotos del corazon del Olimpo cuadros osbcuros), para poco a poco alejarnos hasta salir del predio y mirar a los vecinos (cuadros claros)

#2 « LA VILLA Y LA BALDOSA » Homenaje frente al comedor Mugica en la villa 31

Por primera vez se tomo la decisión de colocar una baldosa en una villa, la villa 31. Una forma de recordar al trabajo y las vidas comprometidas de los desaparecidos pero también una forma de reconocer nuevos territorios como parte de la ciudad “oficial” Crónica de un encuentro.

Con esa disposición, la idea es representar el crescendo de las emociones en el acto. Desde los preparativos colectivos hasta el momento de conmemoración.

#3 « MEMORIA CALLEJERA » Marchas contra el olvido (Julio Lopez/Noche de los lapices)

La calle, espacio emblemático de la cultura de lucha que tiene el pueblo argentino. También, es el espacio de intercambio entre los protagonistas de estas luchas y los transeúntes que cruza el camino de la marcha. El camiano del Congreso a la Plaza de Mayo representa como una metafora el camino de la memoria desde los hechos pasados al futuro sonado.

Respectando la efervescencia de las marchas, y sus expresiones múltiples, proponemos colgar las fotos de manera mas aleatoria, dejando la posibilidad al publico de crear las historias que se pueden imaginar al ver las fotos.

#4 « COMO » Sentencia de la causa ESMA

Hasta en los gritos, uno se da cuenta que esta viviendo un momento histórico nacional pero también transnacional. La historia reciente de la humanidad se encontró frente a Comodoro Py, para esperar la sentencia de la causa ESMA,.que traspasa las fronteras.. Ojos angustiados, corazones en paz y saltos de alegría fueron los componentes inolvidables de esta noche.

La línea principal retrata los momentos colectivos mientras de forma aleatoria se agregan retratos individuales en blanco y negro

#5 «UN ANO DESPUES » Homenaje a Mariano Ferreyra

Elijimos adjuntar a la propuestra de muestra este ultimo eje, en relacion con el asesinato del militante Mariano Ferreyra, en 2010. En octubre pasado, fue la primera marcha en memoria del integrante del Partido Obrero. Nos parece interesante poner en paralelo distintos procesos memoriales relacionados a distintos hechos y distintas epocas. Esa ultima parte es una puerta abierta a la reinterpretacion, a la reflexion del activo trabajo de derechos humanos llevado adelante en la Argentina, entre luchas, esperanzas y realidad.

Respectando la efervescencia de las marchas, y sus expresiones múltiples, proponemos colgar las fotos de manera mas aleatoria, dejando la posibilidad al publico de crear las historias que se pueden imaginar al ver las fotos.

ACERCA DE LA MUESTRA

DÉTAILS TECHNIQUES La photo est au cœur de la démarche. Les photos présentées ici sont une petite partie de la collection, la sélection définitive est en cours et se fera en accord avec le lieu d’exposition.

Nous proposons d’y ajouter une série de textes (en cours de rédaction et bilingue) afin d’expliquer chacun des axes photographiques choisis, mais aussi les événements auxquels ils se rattachent.

En outre une série de citations, extraites de nos entretiens sur le terrain pourraient venir compléter les photos ( travail d’analyse en cours).

La scénographie de chaque reportage tendrait à s’adapter à l’histoire racontée (voir schémas de propositions après chaque volet).

Enfin, le jour du vernissage, une table regroupant publications sur le sujet et travaux des associations et organisations pourra être mis à disposition afin de partager avec le public français l’expérience argentine. Dans l’idéal, cette exposition pourrait se dérouler au mois de mars, ce qui permettrait de coïncider avec les commémorations du 24 mars.

PARTENARIATS > Réalisé en partenariat avec Le Collectif Argentin pour la Mémoire, présidé par Alicia Bonet-Krueger

> Avec le soutien de l’IEM (Instituto Espacio para la Memoria)

> 3 photographies de cette sélection ont été sélectionnées par l’institut interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain (IIAC) du CNRS et en partenariat avec l’EHESS, dans le cadre d’un concours de photographies de terrain. Elles sont exposées à l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) du 14 novembre au 2 décembre 2011.

Issue d'une famille hispano-française, elle s'est lancée tout d'abord dans des études d'architecture à Paris-Malaquais et à la Politecnica de Madrid pour être finalement diplômée en juin 2009 avec un projet établi à Bucarest intitulé « Bucarest///Berceni///Bloc ». Amatrice de photographie et parallèlement à ses études, elle entame plusieurs voyages qui la conduiront à travailler en Roumanie, à Buenos Aires, à Cartagena ou encore en Allemagne sur la route de son grand-père déporté, avec le projet en cours « Fragments d’une déportation (extra)ordinaire ». Aujourd'hui « Los Ojos de Anita » continuent de suivre les chemins de traverses avec pour thème de prédilection l'urbain, l'autre, la mémoire, le mouvement, les petites ou les grandes luttes. La démarche pluridisciplinaire d'Anita Pouchard Serra se poursuit d'ailleurs puisqu'elle est actuellement inscrite en Master « Territoires, espaces et sociétés » à l'EHESS de Paris travaillant sur « Les mémoires urbaines de la dictature argentine ». Un parcours promis pour une européenne convaincue de 26 ans, qui a fait partie des lauréats du grand prix du photo-reportage étudiant Paris Match en 2009 et a été mentionnée par Sciences-Po la même année pour son concours « Matières de nos villes ». Elle a entamé depuis un travail photographique intense, en n'oubliant pas son métier d'origine considérant que « les architectes peuvent et doivent accompagner les habitants en servant aussi de médiateur urbain et social, et qu’ils ont un rôle essentiel à jouer dans la société urbaine». (S. Boudeau_ correspondant de presse novembre 2010)

AN iTA POUCHARD SERRA ARCHITECTE/ PHOTOGRAPHE Etudiante en M2 « Territoires, espaces et societé »_EHESS

Morceaux choisis

EXPOSITIONS/ RÉCOMPENSES 2011 > NOVEMBRE: « Memorias en accion », EHESS-CNRS, Paris, France

> OCTOBRE: « Tomaron la calle », Galerie Roxabordo, Buenos Aires Argentine

> SEPTEMBRE/ OCTOBRE Tournée du reportage « 7 jours avec Salvador A. »dans différents lieux d’expo à Buenos Aires (Los compadres del horizonte, Espace culturel de l’université de Buenos Aires (Sciences Sociales)), Casa del Pueblo « otra orilla sur ».) Buenos Aires, Argentine

> AOUT : « Ligne 60 » Centre Culturel Casona Humahuaca, Buenos Aires, Argentine

> MAI : « Baudelique ou le 13 juillet engagé », Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris

2010 > NOVEMBRE : « Bucarest_Berceni_Bloc » invité au Centre de la Culture Européenne à Saint Jean d’Angely, France

> OCTOBRE : « Bucarest_Berceni_Bloc » au centre d’animation de la Grange aux Belles ,Paris, France

> JUILLET : « Petites luttes graphiques » au bar argentin Le Progrès, Paris , France

> JUIN : "Fragments de Buenos Aires" à la Maison de l'Argentine, Cité U ,Paris, France

> MAI : « Ligne 60 » au Paname, Paris, France

> AVRIL : "Mémoire collective" avec le collectif Bionica, Madrid, Espagne

>MARS : "Fragments de Buenos Aires" à l'Ecole d'Architecture Ion Mincu, Bucarest, Roumanie

>FEVRIER : "Petites luttes graphiques" avec le collectif Bionica, Madrid, Espagne

2009 > NOVEMBRE : « Bucarest_Berceni_Bloc »mentionné au concours de Sciences-Po " Matières de nos villes« , Paris, France

> JUIN : « Bucarest_Berceni_Bloc » lauréat du concours du photoreportage étudiant de Paris Match

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