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LA MÉR- IDIENNE SAISON 2015 . 2016 Théâtre de Lunéville . Scène conventionnée

MÉR- 2061 Théâtre de Lunéville . IDIENNElameridienne-luneville.fr/telecharger/saison15-16.pdf · Le poisson volant, comme ... quand il vient au théâtre, s’échappe un temps

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LAMÉR-IDIENNE

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En planant plusieurs secondes au-dessus des mers chaudes dans lesquelles il vit, l’exocet distance ses prédateurs, décuple sa vitesse et se paye un bon bol d’air. Le poisson volant, comme il est couramment nommé, s’extirpe donc de son milieu naturel, prend un peu de hauteur sur son monde et s’aventure dans ce ciel où il fait figure d’anomalie.

Voilà une attitude plutôt osée. À l’image de celle de chaque spectateur, qui, quand il vient au théâtre, s’échappe un temps d’une réalité souvent décevante. Il prend le risque de vivre des émotions vraies, d’aiguiser son sens critique, de se former aux arts et à la culture : en quelque sorte, d’être lui aussi une anomalie dans notre société formatée.

Notre projet aussi est risqué car nous formulons le vœu d’accroître les anomalies en proposant un programme de spectacles vivants et intelligents, loin des standards certes rassurants mais souvent vides de sens. Pour cela, nous inaugurons cette saison de nouveaux événements, tels les Journées Théâtre et Science en partenariat avec l’Université de Lorraine. Nous ouvrons des spectacles professionnels à la participation d’amateurs. Nous continuons à infuser la ville d’un esprit artistique, à rencontrer et à valoriser les acteurs du territoire, à proposer des temps de partage en famille, à concevoir des rendez-vous uniques spécialement pour notre bassin de vie.

Jetez-vous à l’eau, venez au Théâtre !

Culture, art et émotion. Claude Lévi-Strauss a opposé culture et nature en ce sens que la première découle tout autant qu’elle formate la société dont elle est issue. Elle est donc multiforme et intègre à la fois le rock and roll et l’opéra, le football et le polo, la sculpture et le béton, la poésie et le journalisme. Prises au hasard, ces activités ont cependant un point commun : le partage. Voilà donc une caractéristique de la culture mais à quoi sert-elle ? Et l’Art ? Et une œuvre d’art ?

Par son œuvre, un artiste exprime ses émotions non accessibles au langage raisonné mais qui sont tout autant inhérentes à son humanité même. Art et Culture ont des domaines communs mais ne se superposent pas. L’Art nait dans une culture, certes, mais il les transcende et les rassemble toutes. En bref, la Culture crée un sentiment d’appartenance alors que l’Art est universel. La relativité générale n’est accessible qu’à très peu mais c’est un fait culturel. En revanche, l’émotion est potentiellement la même devant une toile impressionniste ou la grotte Chauvet alors que nous ignorons tout des auteurs de cette dernière.

Dans un groupe, la Culture permet d’échanger, y compris ses émotions, en créant un référentiel commun qui favorise lui-même la production artistique. L’Art est quant à lui un média interculturel, usant du canal des émotions, réduisant ainsi les tensions face à l’Autre !

Découvrez et dévorez la nouvelle saison et faites-vous un stock d’émotions (à partager) pour toute votre vie !

ÉDITOSBenoît TallotPrésident / Adjoint au Maire, délégué à la Culture

Yohann MehayDirecteur

Saison 2015 . 2016

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OUVERTUREDE SAISON

La Méridienne s’invite près de chez vous ! En partenariat avec les communautés de communes, nous vous convions aux présentations de saison de proximité :

Vendredi 28 août 2015 . 17h30 – 20h00 Festival Sauvage . Place de l’Église . 54360 BarbonvilleJeudi 10 septembre 2015 . 18h30 Bibliothèque intercommunale de Bayon . 4 rue de Straelen . 54290 BayonVendredi 18 septembre 2015 . 20h30 Le chevalement de la saline . Route de Maixe . 54370 Einville-Au-Jard Jeudi 24 septembre 2015 . 20h30 La croisée découverte . 9 Grande rue . 54450 ReillonDimanche 4 octobre 2015 . 15h00 Le clos des capucines, fête de l’automne . 20 rue de Hattigny . 54480 BertramboisMercredi 4 novembre 2015 . 18h30 Salle des fêtes de Gerbéviller, apéritif culturel . Place de la mairie . 54830 Gerbéviller

PROGRAMME

À partir de 14h00Prenez place dans le Cont’o’Maton.À la fin de l’histoire, constituez votre abonnement.

17h00Entre amour et nature, suivez Les Bulles chorégraphiqueset laissez-vous séduire par la compagnie contrepoint.

20h00Assistez à la présentation de la saison au Théâtre,profitez des Congés payés et du buffet offert !

Toutes les manifestations de la journée sont en accès libre.

Pour la soirée (présentation de saison suivie du spectacle), nousvous invitons à réserver et retirer vos places au guichet du Théâtre.On y va en bus avec le Tedibus du Pays du Lunévillois. + d’infos : 03 57 54 11 11

Évènement

SAMEDI 19 SEPTEMBRE 2015Au Théâtre et à l’air libre dès 14h00

Conception Compagnie La Volige © La Volige

Fabriquée par les artistes de la compagnie La Volige, cette cabine vous invite à écouter des histoires racontées par Nicolas Bonneau et Fannytastic. Il n’est pas impossible qu’à un moment clé du récit, un clic se déclenche et imprime durablement votre participation à l’histoire. Installez-vous, tendez l’oreille et n’oubliez pas de sourire !

Hall du Théâtre Du 19 septembre au 16 octobre

aux horaires d’ouverture du Théâtre. Entrée libre.

Chorégraphie Yan Rabal land Interprètes Evguenia

Chtchelkova, Jean Cami l le Goimard, Aurél ien Le

Glaunec, Yan Raballand, Claire Vuil lemin Costumes

Dominique Fabrègue Création sonore Francine Ferrer

Régie générale Thibaut Garnier © Philippe Bertheau

Benjamin Biolay, Léo Ferré ou encore Schu-bert : cette balade au son de chansons d’amour traverse les styles et les époques. Seuls, en couple ou à cinq, les danseurs vous guident dans cette réjouissante fantaisie au décor naturel. Sensualité, tendresse et romantisme garantis.

Rendez-vous sur le parvis du Théâtre

17h00 . Parcours d’1h15 environ

Conception, réalisation et interprétation Jean-Baptiste

Maillet et Romain Bermond © Jean-Marc Besenval

En 1936, les Français accèdent au temps libre grâce au vote des congés payés. Filmés et photographiés, ces moments sont le point de départ de Congés Payés. Entre cinéma, musique et manipulation, le spectateur assiste à la création de tableaux qui s’enchaînent comme les séquences d’un film d’animation réalisé en direct. Les artistes colorisent les détails des images et jouent du décalage ainsi fabriqué. C’est frais et ludique !

Au Théâtre

20h00 . 30 minutes . À partir de 10 ans

LE CONT’O’MATONLa Volige . Nicolas BonneauInstallation sonore

CONGÉS PAYÉSStereoptikDessin . Manipulation d’objets . Vidéo . Musique

LES BULLES CHORÉGRAPHIQUEScompagnie contrepointDanse

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On a tous croisé la route de Barbara, même sans le savoir ; elle est une figure provoquante, insolente et transgressive de la scène française des années 1960. Ses chansons aux propos épicés, emplis de colère parfois, mais jamais larmoyants, racontent la vie.

Un homme qui chante Barbara. Voilà le pari osé de Laurent Viel qui excelle dans cet exercice. Entre théâtre et chanson, ce passionné de musique française aime, incarne Barbara - à laquelle il est attaché depuis l’enfance - et nous bouleverse comme lors de la saison 2012-2013. Rappelez-vous Viel chante Brel.

Mis en scène par Xavier Lacouture, Laurent Viel réinvente Barbara et son répertoire dans un récital magistral avec pour rappel, comme un écho, un amplificateur en fond de scène qui

restitue des bribes d’entretiens avec la chanteuse. On croit entendre les chansons pour la première fois : accompagné de Thierry Garcia à la guitare, son complice de toujours, Viel rend hommage à sa manière à « la grande dame noire de la chanson française » comme on aime à l’appeler. Mais c’est son humour vif et piquant que retient l’artiste en nous dévoilant des moments intimes, comme entre parenthèses, de cette figure incontournable de la chanson française. Laurent Viel et sa voix puissante tentent le pari audacieux d’éclairer un visage plus insolent, trouble ou sensuel de la grande dame, tout en réinventant avec une grâce et une force stupéfiante des chansons célèbres.

Viel chante Barbara, c’est une déclaration affranchie et respectueuse, ludique et pleine de vie, à voir et à écouter absolument.

Du grand art.

Jean-Luc Caradec,

La Terrasse

PLUS QU'UN HOMMAGE, UNE DÉCLARATIONLAURENT VIEL

Vendredi 9 octobre 2015 . 20h30

Au Théâtre1h30À partir de 12 ans

Spectacle musical

VIEL CHANTEBARBARA

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Spectacle conçu par Lau-rent Viel Chant Laurent Viel Guitares et arrangements Thierry Garcia Mise en scène Xavier Lacouture Son et lu-mières Jean-Christophe Du-moitier © Angélique Le Goupil

Un écran en fond de scène sur lequel est projeté le film d’une rencontre amoureuse dans les années 1920 et cinq musiciens plantent le décor de Bal.exe. Fondus dans un univers où l’émotion musicale semble vouloir régner en maître, huit danseurs entament un bal pour le moins original. Tels des mannequins articulés ou des poupées mécaniques, ils s’engagent dans une danse robotique, quasi informatique. Ensorcelés par la partition romantique du quintette pour clarinette et cordes de Brahms, ils s’élancent les uns vers les autres pour interagir à travers des gestes retenus et décalés. Leur part de prise de décision, d’abord aléatoire, s’efface pour se soumettre à un système de plus en plus déterministe et ordonné. En informatique, « .exe » est l’extension qui

désigne un fichier exécutable. Ici, les corps sont comme programmés pour danser.

Anne Nguyen fonde la compagnie par Terre en 2005. Spécialiste de la danse hip-hop au sol et influencée par un cursus scientifique, elle déstructure les gestuelles habituelles en leur imposant des contraintes géométriques dans l ’espace scénique. Avec Bal.exe, la chorégraphe crée une nouvelle danse pour ce spectacle : « le looping pop ». Mélange de popping – mouvement de contraction et décontraction des muscles en rythme sur de la musique – et d’attitudes de danses de couples comme le tango, « le looping pop » allie la technicité de la danse hip-hop à l’émotion des danses de société.

Un spectacle crépusculaire

entre bal des automates

et nouba de spectres,

interprété par huit danseurs

irréprochables. La Scène

BAL MÉCANIQUE SUR MUSIQUE DE CHAMBRE

COMPAGNIE PAR TERRE

Vendredi 16 octobre 2015 . 20h30

Au Théâtre1h00À partir de 10 ans

Danse . Musique

BAL.EXE

MASTER

CLASS

> p. 63

exp.édition #2biennale de danseen lorraine > p. 57

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Chorégraphie Anne Nguyen Danseurs Sonia Bel Hadj Brahim, Pascal Luce, Claire Moineau, Bondy Mota-Kisoka, Sacha Négrevergne, Jessica Noita, Matthieu Pacquit, Rebecca Rheny Clarinette Juliette Adam Violons Boris Blanco, Alexandre Pascal Alto Raphaël Jardin Violoncelle Alexis Derouin Création lumière Ydir Acef Création vidéo Claudio Cavallari Avec des extraits du film « Paroles, paroles » de Ron Dyens (Sacrebleu Productions, 2002) Musiques Johannes Brahms, Guil laume Connesson, Johan Halvorsen, G. F. Haendel, Heinrich Ignaz Franz von Biber © Matthieu Kim

Tout commence dans une forêt où le prince Golaud se perd alors qu’il est parti à la chasse ; il rencontre Mélisande en pleurs au bord d’une fontaine. Golaud la recueille et l’épouse sans rien connaître de son passé. Six mois plus tard, il retourne au royaume d’Allemonde où règne Arkël, son grand-père, et où vit Geneviève, sa mère. Mélisande rencontre Pelléas, le jeune demi-frère de Golaud. Ils tombent amoureux silencieusement l’un de l’autre…

Pelléas et Mélisande est une plongée dans l’univers des contes. Pièce écrite par Maurice Maeterlinck en 1892, elle est adaptée pour l’opéra par le compositeur Claude Debussy et reste l’une des œuvres du répertoire les plus jouées. C’est une œuvre « claire obscure », entre le pauvre

et le noble, l’intemporel et l’universel. Tous les éléments de la mise en scène d’Alain Batis créent un espace féerique. Sept comédiens et deux musiciens-marionnettistes tissent les fils de cette fatale histoire d’amour. Les costumes à fleur de peau et le décor empreint de blanc traduisent le mystère qui entoure cette fable. La beauté de la langue de Maeterlinck émane de sa simplicité. Les mots comme de fines parois poreuses suggèrent l’ailleurs, laissent entrevoir les mondes. Chef-d’œuvre incomparable, Pelléas et Mélisande libère une incroyable charge de rêve.

Cette nouvelle création rappelle l’esthétique et le symbolisme de La Femme Oiseau, présentée à Lunéville en 2014.

UNE HISTOIRE D'AMOUR INTEMPORELLE

LA MANDARINE BLANCHE

Jeudi 12 novembre 2015 . 19h00

Vendredi 13 novembre 2015 . 20h30

Au Théâtre1h40 environÀ partir de 14 ans

Théâtre . Musique . Marionnettes

PELLÉASET MÉLISANDE

création

10

Texte de Maurice Maeterlinck Mise en scène Alain Batis Collaboration dramaturgique Sabine Quiriconi Assistante à la mise en scène Anne-Charlotte Bertrand Avec Elsa Boyaval, Laurent Desponds, Théo Kerfridin, Pauline Masse, Emile Salvador, Jeanne Vitez, distribution en cours Création musicale Cyriaque Bellot Marionnettes (conception et fabrication) Pascale Blaison Collaboration artistique Camille Trouvé Scénographie Sandrine Lamblin Lumières Jean-Louis Martineau Costumes Jean-Bernard Scotto Réalisation des costumes Sarah Chabrier En partenariat avec la Section 1ère et 2e année de DMA Costumier réalisateur du Lycée La Source de Nogent-sur-Marne Régie lumière Nicolas Gros Régie son Émilie Tramier © Grégory Marza

LE JOLI TABLEAU : UN HOMME ET UNE FEMME

LA MUE/TTE

Samedi 21 novembre 2015 . 20h30

Vendredi 20 novembre 2015 . 20h30

19/11 . 15h00

Salle des fêtes de GerbévillerRéservations : 03 83 42 81 29En partenariat avec la communauté de communes

de la Mortagne et une association du territoire

Salle multi-associations d’ArracourtRéservations : 03 55 87 20 08 En partenariat avec la communauté de communes

du Sânon et le foyer rural d’Arracourt

Séance scolaire au lycée Paul Lapie

50 minutesÀ partir de 15 ans

Marionnettes . Musique . Image

L'UN DANS L'AUTRE

création

L’un dans l’autre, c’est un couple, mixte, bien assorti. Normal. Dans leur intérieur fleuri, sans faux plis, les deux comédiens nous emportent dans une relation iné-gale, entre les prises de pouvoir et les fragilités de deux êtres. Ils sont dans une belle cage dorée où tintinnabule la petite mécanique du bonheur « normal ». Tout est parfait… Enfin presque. La nuit transporte dans ses espaces oniriques les corps confondus des deux person-nages, avec leurs secrets, leurs petites transgressions et leurs magnifiques ambiguités. Le masculin et le féminin se jaugent, se mêlent. On ne sait plus très bien qui est qui : marionnettes, image ou comédien en chair et en os… L’un dans l’autre, ils se réinventent, en de tendres mutants, dans un univers visuel et musical sans paroles, entre fils, poulies

et marionnettes. Elle et lui traversent cette quête initiatique qui brouille les genres et chahute les conventions au nez d’une société binaire. Une sortie de cadre infime qui réinterroge délicatement nos perceptions de l’identité au sein du couple. C’est à l’œuvre de la photographe Claude Cahun que les artistes se réfèrent pour ce spectacle.

La Mue/tte est une compagnie fondée par Delphine Bardot et Santiago Moreno en 2014. Les deux artistes s’associent avec le projet de développer une recherche autour d’un théâtre visuel et musical. Leurs dernières créations – Body Building pour Delphine et l’Homme-Orchestre pour Santiago – témoignent de leur désir d’engager le corps et la marionnette en ce qu’ils ont de sonores et de rythmiques.

On y va en bus avec le Tedibus du Pays du Lunevillois !+ d’infos : 03 57 54 11 11

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Mise en scène et interpré-tation Delphine Bardot et Santiago Moreno Regard extérieur manipulation et mouvement Kathleen Fortin Regard extérieur acrobaties et cascades Boris Laffite Création costumes Daniel Trento Créateur lumière et scénographie Valen-tin Monin Régie générale Phi l Col in © La Mue/tte

Animale est né du désir de Nathalie Pernette d’accorder et désaccorder la présence d’un humain et d’un animal sur scène : la souris. Animal de l’enfance, elle est aussi celui de l’angoisse car souvent assimilée aux rats, à la prolifération ou encore à la saleté. Ces sentiments ambivalents sont au cœur du spectacle. Dans un petit enclos de plexiglas évo-luent les corps, humain et animaux. Les spectateurs pénètrent dans un espace de silence, de rituel et sont obligés à la discrétion afin de pouvoir assister, sans (trop) la perturber, à la rencontre d’une danseuse et de cinquante souris.

Une rencontre étudiée qui combine une part de hasard et une connaissance approfondie de la nature des rongeurs. Leur sensibilité aux sons, aux mouve-ments, aux aliments, aux lumières, au stress comme au corps étranger sont à l’origine de la partition dansée. Entre fascination et répulsion.

Nathalie Pernette a fondé sa compagnie il y a onze ans, avec pour démarche d’ancrer la danse et le mouvement dans la spontanéité. Elle propose avec Animale un spectacle ludique et singulier à l’image de son parcours de chorégraphe.

Le jeune public a pris

visiblement beaucoup

de plaisir à se faire peur

et à jouer à ce jeu fascinant

de chat et de souris.

Le Télégramme

UNE DANSEUSE ET CINQUANTE SOURIS

ASSOCIATION NACOMPAGNIE PERNETTE

Mercredi 25 novembre 2015 . 15h00 . 17h00

25/11 . 10h30

26/11 . 9h00 . 10h30

27/11 . 9h00 . 10h30

Au Centre Erckmann30 minutesÀ partir de 3 ans

Séances scolaires

Danse

ANIMALE

ATELIER

PARENT-

ENFANT

> p. 61

jeune publicexp.édition #2biennale de danseen lorraine > p. 57

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Chorégraphie Nathalie Per-nette Assistée de Régina Meier Interprétation Nathalie Pernette Lumières Caroline Nguyen Costumes Nadia Ge-nez Musique originale Franck Gervais © Claude Journu

La Cérémonie est une chorégraphie ludique, tout à la fois conférence illustrée et spectacle dansé qui s’intéresse aux gestes à l’origine de tout mouvement. Oubliés, les préjugés et les réticences face à la danse contemporaine : la chorégraphe bisontine Nathalie Pernette livre une pièce qui se veut un abécédaire joyeux de la discipline. D’ailleurs, elle accueille elle-même le public, car le spectacle est avant tout une rencontre avec son univers, un décryptage de son langage très personnel. Une voix propose des mots comme des indices sur les mouvements des trois danseurs. Un pianiste joue « Les Tableaux d’une exposition » de Modeste Moussorgsky, partition complice de cette « visite guidée ». Des cartons et de l’adhésif font office de scénographie. Sommes-

nous ici spectateurs d’un défilé de mode, d’une conférence de spécialiste ou partis pour un voyage introspectif ? Nous sommes dans tous les cas transportés dans l’histoire de la compagnie.

Depuis 2001, l’association NA / compagnie Pernette emprunte différents chemins menant de la salle à l’espace public, en passant par des lieux insolites. L’activité de création de la compagnie est marquée par un goût pour l’expérimentation et pour le frottement de la danse avec d’autres disciplines artistiques comme les arts plastiques ou la musique. Dans un désir de défendre et diffuser son art dans des lieux de natures multiples, Nathalie Pernette souhaite faire connaître et aimer la danse au plus grand nombre.

Lorsque j’ai débuté la danse vers

l’âge de huit ans, j’ai découvert

un « autre monde », bien réel, mais

comme parallèle à la vraie vie, la vie

quotidienne. Un monde où les mots

sont absents, mais où les sens sont

en éveil, cultivés et en action.

Nathalie Pernette

LA DANSE CONTEMPORAINE POUR LES NULS

ASSOCIATION NACOMPAGNIE PERNETTE

Vendredi 27 novembre 2015 . 20h30

Au Théâtre1h00À partir de 10 ans

Danse . Musique

LA CÉRÉMONIE

exp.édition #2biennale de danseen lorraine > p. 57

MASTER

CLASS

> p. 63

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Chorégraphie Nathalie Per-nette Assistée de Regina Meier Interprétation Lucien Brabec, Lisa Guerrero et Laure Wernly Musique « Les Tableaux d’une exposition » de Moussorgsky Pianiste Wandrille Decaëns Écriture des textes Franck Gervais Création lumière Caroline Nguyen Création costumes Florence Bruchon Scéno-graphie Daniel Pernette Direction technique Stéphane Magnin © Antonio Catarino

Trois candidats sont sélectionnés pour la finale d’un grand jeu d’un festival de rire itinérant : chacun doit écrire son sketch puis le présenter au public et au jury. La tension est à son comble, le show peut commencer ! Cinq comédiens, dans un décor de plateau de télé-crochet, passent en revue plusieurs facettes du rire et des spectacles d’humour. Débute alors le cortège pathétique des aspirants au succès et des ratés sympathiques condamnés au rebut.

Le Théâtre Group’, compagnie installée à Lons-le-Saunier que le spectacle La Jurassienne de réparation a rendu célèbre, s’interroge sur ce que l’humour représente pour chacun d’entre nous. Pour Comique ?…, Patrice Jouffroy et

son équipe se sont penchés sur le one-man-show et surtout sur ce qu’il y a autour : l’emballage et les coulisses de « l’industrie de l’humour ». Sans donner de leçons, les artistes poursuivent leur exploration des travers de notre société. Pourquoi je ris ? De quoi je ris ? Aujourd’hui, la production du rire est tiraillée entre rire de résistance et rire de consommation, comme l’explique Patrice Jouffroy : « Et l’humour de masse ne devient plus une arme corrosive de réflexion, mais un outil de conservation de la médiocrité et de l’asservissement. »La compagnie réussit l’exercice périlleux de faire rire avec un spectacle sur le rire. Le tout sans artifices, sans personnages inventés, mais avec l’expérience d’un parcours de vie dédié à cette belle émotion.

Humour, ton univers

impitoyable glorifie

la loi du plus fort !

Télérama Sortir

QUAND LE RIRE DEVIENT MARCHANDISE

THÉÂTRE GROUP'

Mardi 8 décembre 2015 . 20h30

Jeudi 10 décembre 2015 . 19h00

Mercredi 9 décembre 2015 . 20h30

Vendredi 11 décembre 2015* . 20h30

Au Centre Erckmann1h30À partir de 14 ans

Théâtre . Humour

COMIQUE ? …

* On y va en bus avec le Tedibus du Pays du Lunevillois !+ d’infos : 03 57 54 11 11

PRÉAMBULE

Le 03/12 à 19h00

De quoi rit-on

aujourd’hui ?

Pourquoi ?

> p. 64

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Direction artistique Patrice Jouffroy Écriture Patrice Jouffroy et Bernard Dai-sey Jeu Patrice Jouffroy, Pio D’elia, Bernard Daisey, El izabeth Holzle et Lau-rent Peuze Direction tech-nique Pio D’el ia Regard extérieur Stéphan Cas-tang Auteurs associés pour une résidence laboratoire Marion Aubert, Rémi De Vos

C’est l’histoire d’un prince et de deux princesses. Et d’un roi pressé de marier ses filles pour se débarrasser de sa couronne. Mais le prince est né vilain et les deux princesses du pays voisin sont pour l’une belle et stupide, pour l’autre laide et formidablement intelligente. Dilemme pour le moins cornélien ! Adaptant librement l’œuvre de Charles Perrault, « Riquet à la houppe », Antoine Herniotte et Laurent Brethome font de ce conte populaire une fable de notre temps en s’amusant des stigmatisations et des déboires du bouc émissaire, de la première de la classe et de la reine de beauté. Pour que naisse l’amour, il faudra envisager l’autre et soi-même non pour ce qu’il est mais pour le devenir qu’il porte en lui. Car tout est affaire de projection. Au centre du plateau, un mur de papier blanc sert de support au live

painting (peinture en direct) d’un décor en perpétuelle évolution. La mise en scène dépouillée met en exergue une théâtralité terriblement efficace : chapeaux pointus et baguettes magiques en carton-pâte suffisent à nous faire croire aux fées ! L’écho de ce Riquet contemporain dans notre environnement façonné par des médias plus que jamais normatifs s’avère particulièrement bienvenu.

Laurent Brethome est metteur en scène et comédien. Boulimique de plateau, il a signé une trentaine de mises en scène dans des domaines très éclectiques (théâtre, opéra, performance, petites formes). En banlieue parisienne comme dans les reliefs jurassiens, il mène une expérience artistique et militante en faveur d’un théâtre populaire qu’il définit comme un « théâtre ludique, festif et exigeant ».

Riquet a fait l’ouverture de

la dernière édition du festival

d’Avignon en juillet 2015.

LA BEAUTÉ RÉSIDE DANS LE REGARD DE QUI LA CONTEMPLE

LE MENTEUR VOLONTAIRE

Mardi 15 décembre 2015 . 19h00

15/12 . 14h00

16/12 . 10h00

Au Théâtre1h00À partir de 9 ans

Séances scolaires

Théâtre . Dessin

RIQUET

jeune public

20

Texte Antoine Herniotte Adaptation libre du conte « R iquet à la Houppe » de Charles Perrault Mise en scène Laurent Brethome Interprétation Yasmina Remil, François Jaulin et Dominique Gubser Scénographie, cos-tumes Rudy Sabounghi Créa-tion son Antoine Herniotte Création lumière David Debri-nay Collaboration graphique, live painting Louis Lavedan Sous le regard bienveil-lant de Joël Jouanneau © El i zabeth Carecch io

Jour après jour, un enfant parcourt le chemin de l’école à la maison. Jour après jour, ses yeux s’ouvrent sur le monde et le petit chemin bascule dans la grande aventure. Lorsque la réalité devient confuse, l’enfant s’échappe, suivant son imaginaire. Il s’en remet à l’inconnu au grand cœur, à la reine, à la sorcière, à l’oiseau. Déjouant mille embûches, il devra retrouver le chemin du retour à la maison pour permettre au jour de se lever…

Adaptation de l’imagier de Blexbolex, Romance est un spectacle aux accents surréalistes écrit pour les tout-petits, dont l’objectif est non pas de raconter aux enfants une histoire avec une morale, mais de proposer des images et des musiques créant chez l’enfant des émotions, des sensations qui résonnent en lui. Des thèmes universels y sont abordés tels que l’Amour, le Bonheur, le Chaos, le Courage, la Guerre, la Peur ou la

Quête. Pour adapter le livre à la scène, la compagnie a recours à différents outils : le découpage et la technique du pop-up (théâtre de papier), l’image projetée et vidéo (animation, ombres, superpositions), ou encore la marionnette (en aplat, en volume, bunraku ou marionnettes à gaines). Enfin, la musique permet une immersion dans l’univers de « Romance » et vient accentuer la force des images, ou au contraire adoucir les courbes d’une proposition visuelle.

Depuis dix ans, la SoupeCie interroge notre rapport au monde en créant des spectacles qui s’adressent à la fois aux enfants et aux adultes. La marionnette contemporaine et le théâtre visuel sont au cœur de son travail. Chaque création est l’objet d’une recherche d’un langage commun entre l’image et la musique, la rencontre des arts et des genres permettant aux artistes de se renouveler sans cesse.

C'EST UNE PETITE HISTOIRE QUI DEVIENT GIGANTESQUE

LA SOUPECIE

Mercredi 13 janvier 2016 . 15h00 . 17h00

13/01 . 10h30

14/01 . 9h00 . 10h45

15/01 . 9h00 . 10h45

Au Centre Erckmann30 minutes environÀ partir de 2 ans

Séances scolaires

Théâtre . Image . Marionnettes

ROMANCE

jeune publicla belle saisonpour l’enfance etla jeunesse > p. 60

création

22

Texte et imagier Blexbolex Adaptation Yseult Welschinger et Éric Domenicone Mise en scène Éric Domenicone Scénogra-phie, marionnettes, ombres et projections Yseult Welschinger et Éric Domenicone Jeu et manipulation Yseult Welschinger et Kathleen Fortin Manipulations Chris Caridi Création musicale et univers sonores Pierre Boespflug et Antoine Arlot Création vidéo Marine Drouard ©Visuels : Blexbolex, montage : E. Domenicone

En 1966, Cassius Clay, devenu Mohamed Ali, est destitué de son titre de champion du monde de boxe catégorie poids lourds car il refuse de servir au Viêt-Nam. Il veut le reconquérir huit ans plus tard, en affrontant le champion Georges Foreman. Pour y parvenir, Ali met en place une stratégie fondée sur le point faible de son adversaire : la fatigue. En 1974, à Kinshasa, il est le favori des habitants alors que Foreman incarne le champion de l’Amérique blanche. Avec Ali 74, le combat du siècle, Nicolas Bonneau raconte ce match légendaire, véritable moment d’anthologie et en explore la portée politique et symbolique. Huit rounds nous plongent dans l’histoire de la société américaine des années 1960–1970. On y évoque l’Afrique, la sorcellerie, l’humiliation de la défaite ou encore le goût de la victoire. Nicolas

Bonneau montre d’ailleurs que ce n’est pas tant la boxe qui l’intéresse « mais bien de raconter comment se construit une légende contemporaine, comment on devient un héros et un modèle de courage qui donne aux autres la force de continuer le Combat. » Des images d’archives sont projetées sur un écran en fond de scène. À l’aspect documentaire du film de ce combat, s’ajoute un re-montage des images en écrans séparés. Une bande sonore, composée en parallèle au montage de ce film, fait de ce spectacle une rencontre entre récit, image et musique live.Sous la forme originale d’un ciné-récit-concert, Nicolas Bonneau nous fait danser comme des papillons, nous pique comme une abeille et casse les clichés autour de la boxe pour nous conter une histoire d’humanité.

Fort d’un bref repérage,

Nicolas Bonneau nous fait

revivre, round après round, ce

combat aux poings, « humés »,

senti dans le stade désert de

Kinshasa. Télérama

VICTOIRE PAR KO EN HUIT ROUNDSNICOLAS BONNEAULA VOLIGE

Vendredi 22 janvier 2016 . 20h30

Au Théâtre1h15À partir de 14 ans

Récit . Musique . Image

ALI 74, LE COMBAT DU SIÈCLE

On y va en bus avec le Tedibus du Pays du Lunevillois !+ d’infos : 03 57 54 11 11

PRÉAMBULE

Le 06/01 à 19h00

Les cartes postales

de Nicolas Bonneau

> p. 64

24

Récit et voix Nicolas Bon-neau Musique et voix Mikaël Plunian et Fannytastic ou Mélanie Collin-Cremonesi Regard extérieur Anne Mar-cel Montage vidéo Laurent Rouvay Mise en lumière Xavier Baron Régie générale, lumières Mélissandre Hal-bert, Delphine Trouble Régie son Xavier Trouble, Ronan Gicquel © Virginie Meigné

Press met en situation l’image de l’homme moderne dans son immense banalité et en même temps dans son énigmatique complexité. Le corps de cet individu-produit, dandy inquiétant, est mu par l’enchaînement standardisé de ses propres automatismes, mais aussi par les rouages de son étroit espace vital. Peut-être avec consentement, il se retrouve captif dans une pièce quasiment vide. Les modifica-tions mécaniques de cet environnement physique et mental agissent sur son corps, l’obligeant à adapter en permanence son positionnement et son mouvement. Alors qu’il est entraîné dans une absurde et angoissante impasse, comme nous tous, il ne sait plus s’il doit en rire…

3,20 mètres de large sur 2,20 mètres de haut, c’est toute la place dont dispose le soliste, accompagné d’une chaise et d’une lampe de bureau. Ses contorsions suggèrent toute une rhétorique : pres-ser, pression, pressuriser, dépression…

Au-delà de la performance physique et mécanique, il faut apprécier ce langage théâtral et chorégraphique si singulier, ce scénario simple et universel.

Diplômé d’économie mathématique, de cinéma, ancien athlète, Pierre Rigal est aujourd’hui une figure incontournable et inclassable de la scène européenne. Depuis la création de sa compagnie en 2003, il a conçu une douzaine de pièces, à la croisée du théâtre, de la danse, du cirque et de la musique (citons par exemple Arrêts de jeu avec Aurélien Bory, Micro ou encore Standards). Imaginé en 2008 pour le Gate Theater à Londres, Press a rencontré un véritable succès internatio-nal : plus de deux cent représentations données et une quinzaine de pays visités.

Entre comédie chorégraphique et inquié-tante étrangeté de l’ordinaire, entre humour et frisson, ce spectacle inventif et radical laissera des traces dans votre esprit.

Très graphique, surréaliste

et riche de significations, ce

solo de Pierre Rigal est un vrai

bonheur pour le spectateur.

Danser

QUAND LE GESTE FAIT SENSCOMPAGNIE DERNIÈRE MINUTE

Mardi 26 janvier 2016 . 20h30

Mercredi 27 janvier 2016 . 19h00

Au Centre Erckmann1h00À partir de 12 ans

Danse . Théâtre

PRESS

JOURNÉES

THÉÂTRE

ET SCIENCE

> p. 62

MASTER

CLASS

> p. 63

26

Conception, scénographie, chorégraphie et interpréta-tion Pierre Rigal Constructeur, éclairagiste, machiniste Frédér ic Sto l l Musique Nihil Bordures Assistante à la chorégraphie Mélanie Chartreux Régisseur son George Dyson © Frédéric Stoll

Puni par sa mère, un enfant de sept ans s’en prend furieusement à tout ce qui lui tombe sous la main et se retrouve aspiré dans un jeu fantastique, où, tour à tour les objets et les animaux s’animent pour lui faire prendre conscience de sa cruauté. Adaptation de l’œuvre de Maurice Ravel sur un livret de Colette, autour d’une orchestration puisant dans des sonorités à la fois acoustiques (harpe, flûte traversière, saxophones, clarinettes, accordéon) et électriques (ondes Martenot), cette création croisant musique, théâtre et poésie offre à redécouvrir « L’enfant et les sortilèges » dans une version jazz aux couleurs sonores inédites. Concentré de fantaisie et d’énergie pour trois chanteurs lyriques et un ensemble de jazz, cet

opéra révèle l’extraordinaire modernité de l’écriture ravélienne. Dans le respect de la partition chantée initiale, Les Musiques à Ouïr portent le chef-d’œuvre dans une tonalité présente. L’enfant et les sortilèges met ainsi en lumière le rapport contemporain de l’enfant à la mère et au monde adulte dans une succession de tableaux réorchestrés de manière originale.

Ensemble reconnu dans l’Europe entière grâce à sa capacité à se réapproprier un langage universel et populaire, Les Musiques à Ouïr prouve une nouvelle fois sa faculté à emmener les auditeurs de tous âges vers des territoires de découverte bourrés d’invention et de poésie.

UN CONCENTRÉ DE FANTAISIE LYRIQUE ET JAZZ

LES MUSIQUES À OUÏR

Mercredi 3 février 2016 . 15h00

04/02 . 10h00 . 14h00

Au Théâtre1h00À partir de 8 ans

Séances scolaires

Opéra électro-jazz

L'ENFANT ETLES SORTILÈGES

jeune public

ATELIERS

EN MILIEU

SCOLAIRE

> p. 66

28

D’après l’œuvre de Maurice Ravel Livret Gabrielle Colette Chant Camille Slosse, Charlotte Schuman, Philippe Belet Percussions, trombone, chant Denis Charolles Flûte traversière, saxophone baryton et alto, clarinette basse et contrealto Julien Eil Clarinette, saxophone ténor et soprano Alexandre Authelain Accordéon Christophe Girard Ondes Martenot Nathalie Forget Harpe Aurélie Saraf Avec la participation d’un chœur amateur Scénographie Thierry Grand Création lumière Michaël Dez, Philippe Morance Sonorisation et technique sonore Alexis Baskind Régie son Cédric Le gal © Marie Eil

C’est l’histoire d’un comédien – le narrateur – qui, le soir de l’anniversaire de ses quarante ans, est pris d’une crise de lucidité sur le monde dans lequel il vit. Il tombe par hasard sur « Le Misanthrope » de Molière et trouve dans le personnage d’Alceste son double fantasmé. Il décide alors de monter la pièce. Dans sa quête, de rencontres en rencontres, d’illusions en échecs, il mesurera la difficulté d’allier son besoin de vérité à la contrainte de vivre en société. Sur scène, il interprète les personnages, explique, digresse, revient au texte, transpose, commente. L’œuvre classique devient une fable dramaturgique qui donne naissance à de nouveaux personnages et à une nouvelle histoire. Ainsi, Alceste, Célimène, Philinte et Oronte rencontrent Céline, Fred et Dany.

Après s’être intéressé à ses contemporains (Sortie d’usine présenté en octobre

2011), Nicolas Bonneau se penche sur un personnage emblématique du théâtre français. Son but : faire résonner les mots du texte classique en regard à nos préoccupations actuelles. Tour à tour diseur, conteur et acteur, il nous fait partager sa manière de traiter la langue de Molière et les travers de la société dépeints dans la pièce.

Nicolas Bonneau a mené ses investigations auprès d’artistes, de phi losophes, d’étudiants, de gens rencontrés au quotidien. I l a expérimenté de dire la vérité pendant plusieurs jours. I l s’est isolé une semaine durant, loin de toute société, « fuyant dans un désert le monde des humains » à la manière d’Alceste. Aujourd’hui, il livre le fruit de ce travail de deux années. Entouré de deux musiciennes, il soulève chez chacun de nous des interrogations confondant nos vies intimes et nos visions politiques.

Tu devrais apprendre

à te taire, le silence te serait

infiniment profitable.

Céline, dans « Looking for Alceste »

ENQUÊTE DE VÉRITÉ

Mardi 23 février 2016 . 20h30

Au ThéâtreÀ partir de 14 ans

Théâtre . Musique

LOOKING FORALCESTENICOLAS BONNEAULA VOLIGE

création

30

Conception et interprétation Nicolas Bonneau Collabo-ration à la mise en scène et à l’écriture Cécile Arthus et Camille Behr Composi-tion musicale Fannytastic Interprétation musicale Fannytastic et Juliette Divry Création lumière Xavier Baron Costumes Céci le Pelletier Régie lumière et régie générale Rodrigue Bernard © Richard Volante

Qu’est-ce que la politique ? Vivre ensemble ou faire de la politique ? La politique est dans tout et réciproquement, on ne peut s’en échapper, elle est notre quotidien, elle régit nos mœurs, notre façon de vivre en société, elle est fran-çaise, internationale, elle est Homme et Femme, elle est vertueuse ou corrompue, morale ou cynique. Elle est citoyenne, bons mots et élus de terrain.

Nicolas Bonneau s’empare de cette thématique qui pourrait bien être celle de son prochain spectacle et convie trois artistes venues des arts de la musique, de la danse et de la marionnette, à expérimenter durant trois jours et une soirée de spectacle ce que la politique a dans le ventre.

Fannnytastic, chanteuse et musicienne, accompagne Nicolas Bonneau dans plu-sieurs de ses projets et s’est naturellement associée à cette carte blanche. Nathalie Pernette, danseuse et chorégraphe, travaille actuellement à un solo sur des extraits du manifeste du Parti Communiste et s’inscrit dans la réflexion sur la politique de Nicolas Bonneau. Hélène Barreau, jeune diplômée de l’école des arts de la marionnette de Charleville-Mézières, s’interroge dans son projet d’étude sur la connaissance et poursuit aujourd’hui son travail au Théâtre de L’Entrouvert.

Et pour vous, c’est quoi la politique ? Fidèle à sa façon de travailler, Nicolas ira à la rencontre des élus et citoyens pour leur poser la question. Réponse dans l’isoloir !

L'HOMME EST UN ANIMAL POLITIQUE (ARISTOTE)

CARTE BLANCHE À NICOLAS BONNEAU

Vendredi 26 février . 20h30

Au Théâtre

Récit . Musique . Danse . Marionnettes

POLITIC'ART

32

NICOLAS BONNEAUFANNYTASTICNATHALIE PERNETTEHÉLÈNE BARREAU

Qu’est-ce qu’une conférence citoyenne ? Il s’agit d’un rendez-vous unique et insolite, pour les besoins duquel Nicolas Bonneau s’immerge dans l’univers d’un profession-nel. Après quatre jours à partager leur quotidien, les protagonistes donnent, sur le lieu même de la rencontre, une sorte de conférence-spectacle entre art et citoyenneté. Tout à la fois espace de parole et temps convivial, la présentation veut porter un regard artistique sur un sujet sociétal, environnemental, politique ou futile.

Dans le cadre du 100 % qui lui est dédié, Nicolas Bonneau fera au printemps la connaissance d’un garde forestier du Piémont Vosgien, là où une nouvelle Maison de la forêt a ouvert ses portes à l’automne 2015. Durant son séjour, il prendra la mesure du métier, faisant fi des clichés.

Cela nécessitera du temps mais aussi une dose de patience, un brin de pédagogie et une grosse louche de curiosité. Pour le jour de la conférence, il aura écrit un texte et imaginé une mise en scène, en concertation avec son « sujet d’étude ». Autour du poêle de la Maison de la forêt de Saint-Sauveur, les échanges iront bon train.

Pour l’occasion de cette soirée inédite, Nicolas Bonneau invite la compagnie (Mic)zzaj, en résidence avec Scènes et Territoires en Lorraine, à créer un environ-nement sonore approprié. Dirigée par le musicien Pierre Badaroux, la compagnie aime à croiser les formes et les langages artistiques pour immerger le spectateur au cœur du récit. Elle travaille actuellement à un spectacle autour de la forêt, Je suis la bête, d’après le roman d’Anne Sibran.

Ca ne changera peut-être

pas le monde, mais ça peut

toujours nous aider à ce que le

monde ne nous change pas…

Évelyne Pieiller,

Le Grand Théâtre

UN PEU D'ART DANS LA VIE ET DE VIE DANS L'ARTNICOLAS BONNEAUET (MIC)ZZAJRENCONTRENTUN GARDE FORESTIER

Jeudi 5 mai 2016 . 18h00

Maison de la forêt de Saint-SauveurLieu-dit « Norroy »Route départementale n°181Accès libre

Récit . Musique

CONFÉRENCECITOYENNE

33

Le spectacle est le fruit d’une résidence de peintre au sein d’une école. L’enjeu des ateliers était de peindre avec les enfants, les plonger dans le langage du peintre, dans sa manière de faire, de se jouer de la matière. Il s’agissait surtout d’enregistrer leur parole sur leur regard autour de la peinture. Ces voix d’enfants de 4 à 11 ans sont le fil conducteur de Comment ça commence. El les nous racontent le plaisir de peindre tandis que la vidéo nous montre la peinture en mouvement. Le son est à la fois enregistré et joué sur scène. Le décor nous fait entrer dans l’atelier du peintre en pleine recherche : nous l’observons « dessiner » avec des projecteurs, des filtres de couleurs, des ombres en mouvements… Il échoue parfois, déchire ses dessins,

jette puis recommence. À l’écran, nous voyons la couleur et la matière évoluer de l’esquisse au tableau. Les toiles blanches ne reçoivent aucune peinture et pourtant elles s’animent d’ombres et de lumières : la peinture est éphémère, presque virtuelle. Elle est pleinement théâtralisée. Comment ça commence représente l’image d’une peinture possible et de son processus de fabrication, une image en train de naître.

Avant d’être artiste en scène, Benoît Sicat est peintre, sculpteur et photographe. « Mes spectacles naissent depuis ma propre enfance avant de devenir spectacles pour enfants », explique-t-il. « Je ne retombe pas en enfance, je m’en nourris. C’est une continuité. »

Accompagné du performeur

Nicolas Camus, Benoît Sicat prend

par la main la petite enfance

pour lui montrer le chemin d’une

création musicale tâtonnante,

parfois dissonante et pourtant

éminemment personnelle.

Szenik.eu, à propos du spectacle

« Le Son de la sève »

DANS L'ATELIER D'UN PEINTRE

ASSOCIATION16 RUE DE PLAISANCE

Mercredi 2 mars 2016 . 15h00

02/03 . 10h30

03/03 . 10h30 . 14h00

04/03 . 10h30

Au Centre Erckmann35 minutesÀ partir de 4 ans

Séances scolaires

Arts plastiques . Matières animées

COMMENTÇA COMMENCE

jeune public

34

Conception et jeu Benoît S icat Regard ex térieur Laurent Dupont, compa-gnie ACTA © Benoît Sicat

Une pause en dehors du temps, un duel ludique et un bal des bas-fonds : alliage de nervosité existentielle, d’écriture forte et d’envie de danser, la pièce présente trois chorégraphies distinctes mais cependant intimement liées. Dans le solo, l’interprète est un corps de poupée de chiffon qui s’anime sur des thèmes du répertoire classique entre Schubert et Vivaldi et se termine d’un « OLÉ » scandé ferme. Sur le blues pop du groupe Tiger Lillies, le trio s’invente un univers burlesque de cabaret tandis que le duo, prudent et langoureux, se lance dans une poursuite silencieuse soutenue de quelques notes de jazz. D’une grande sobriété – la lumière est le seul décor –, cette proposition

pour quatre danseurs illustre l’écriture singulière des chorégraphes : une danse physique, émouvante, parfois loufoque.

Les frères Ben Aïm, c’est une vingtaine de créations qui s’échelonnent sur quinze ans de collaboration en binôme. Formés à la danse, au théâtre physique, et à la pantomime, ils commencent, chacun de leur côté, un parcours d’interprète au Canada et en France. Leur réunion a ensuite posé les bases de leur compagnie : savoir passer d’une danse de « bûcherons », physique et brute, à la poétique merveilleuse d’un conte enfantin et chercher l’ivresse dans des enchaînements de pas inédits et justes. Ils y réussissent à merveille !

Ces trois séquences

constituent une

démonstration sans faille de

cette relation antagoniste de

la musique à la danse, servie

par des interprètes qui ne s’en

laissent pas compter.

Danser

PLAISIRS DU JEU ET DE LA DANSE

Danse

CFB451

Mardi 8 mars 2016 . 20h30

Au Théâtre1h00À partir de 10 ans

VALSE EN TROIS TEMPS

MASTER

CLASS

> p. 63

36

Chorégraphie Christian et François Ben Aïm Inter-prétation Aurélie Berland, Anne Foucher, Christian Ben Aïm ou Jaime Flor, François Ben Aïm ou David Gernez Composition musi-cale Jean-Baptiste Sabiani Création lumière Laurent Patissier Régie lumières Laurent Patissier ou Pierre Galais © Estelle Brugerolles

MACHINES ETC.

FACTO explorera cette saison les relations entre l’artiste et la machine, partenaire de plus en plus présent sur les scènes. De la petite mécanique d’objets articulés à la performance (dé)mesurée, en passant par la machine dans le texte, les spectacles de cette 5e édition révèleront la poésie inhérente aux mécanismes les plus variés, sans oublier d’en questionner l’inter-dépendance avec l’humain et le rapport au progrès. Notre festival se déploiera à nouveau dans divers lieux de la ville, privilégiant un rap-port simple avec le public, et osera la découverte. Je brasse de l’air, proposition insolite de Magali Rous-seau, est à l’image de ces intentions.

Réservez votre quinzaine,activez vos moteurset venez vibrer avec nous !

FESTIVAL POUR DES ARTS CROISÉSET UN THÉÂTRE ORIGINAL5E ÉDITION

Programme complet disponible courant janvierOuverture de la billetterie début 2016

Du 14 au 26 mars 2016

Festival transdisciplinaire

38

Pour son premier spectacle, Magali

Rousseau nous invite à déambuler

dans la pénombre, parmi ses machines,

fragiles, fébriles, prêtes à s’envoler.

D’autres, trop lourdes pour voler,

se traînent sur le sol. Télérama sortir

Dans Je brasse de l’air, Magali Rousseau se met en scène avec les mécanismes poétiques qu’elle crée depuis dix ans notamment pour la compagnie Les Anges au Plafond. Elle raconte son histoire dans un parcours où se cotôient des êtres d’aciers et des machines en tout genre. Le texte simple et intime fait jaillir son enfance. Les spectateurs déambulent avec elle dans cet espace hors du temps, peuplé de machineries qui entrent dans la lumière et s’animent tour à tour. Une performance insolite, un poème visuel, symbolique et émouvant, où tout se perçoit dans la fragilité des mouvements.

Conception, écriture, construction et inter-prétation Magali Rousseau Clarinette, son et lumière Julien Joubert Mise en scène Camille Trouvé Travail Corporel Marzia Gambardella Regard extérieur Yvan Corbineau Sous l’aile de la compagnie Les Anges au Plafond

JE BRASSE DE L’AIRMagali RousseauPerformance mécanisée

39

Pour fuir l’anonymat de la ville, Nadia et Franck s’installent dans une petite bourgade avec une certaine idée de la vie à la campagne. Très vite, la discrétion qu’autorisait la foule urbaine s’efface peu à peu devant l’intrusion des traditions locales imposées aux nouveaux arrivants, jusqu’à déconstruire leur projet de vie. La maison – non conforme aux promesses immobilières – devient ce huis clos qui écrase de plus en plus Nadia.

Le texte, composé d’un prologue choral, d’une conversation à trois et d’un épilogue grotesque, déroule une implacable fatalité, servie par des répliques incisives et une certaine dose de surréalisme. Noire et oppressante, la pièce fait grincer des dents ou rire de la bêtise humaine, c’est selon.

Originaire d’Angomont, à une quarantaine de kilomètres de Lunéville, Guillaume Cayet fait ses études à Nancy avant d’intégrer le département « écriture dramatique » de l’ENSATT. Lauréat des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre, « Les Immobiles » a également été remarqué par le Bureau des lecteurs de France Culture (coup de cœur 2014). Le désordre des choses est un jeune collectif d’artistes et de techniciens issus des écoles nationales supérieures de la Comédie de Saint-Étienne et de l’ENSATT à Lyon. Ce premier spectacle fonde leur désir d’un travail commun guidé par un leitmotiv d’une grande maturité : défendre un théâtre d’idée et non d’idéologie, engageant plutôt qu’engagé, confrontant les contraires plutôt qu’affirmant une opinion.

Guillaume Cayet maîtrise

son sujet, c’est un monde

qu’il a observé et qu’il fait

vivre avec un sens du portrait

et du dialogue très précis.

Le Matricule des Anges

HABITAT SOUS SURVEILLANCE

LE DÉSORDRE DES CHOSES

Vendredi 1er avril 2016 . 20h30

Au Théâtre1h15À partir de 14 ans

Théâtre

LES IMMOBILES

À VOUS

DE JOUER !

> p. 65

création

On y va en bus avec le Tedibus du Pays du Lunevillois !+ d’infos : 03 57 54 11 11

40

Texte Guillaume Cayet Mise en scène Le Désordre des Choses Jeu Arthur Four-cade, Lola Giouse, Auré-lia Lüscher et un chœur d’amateurs Son Antoine Briot Lumière Quentin Rumaux Scénog ra phie Ana ly v ia Lagarde © Analyvia Lagarde

Dans cette forêt, au début, il n’y a rien, que la nuit, les ombres, la peur et de la peinture noire. Il y a un homme qui se souvient qu’il a été un enfant. Il y a celui qui parle avec des mots et celui qui tente de raconter les choses autrement. Il y a l’histoire d’un garçon qui a réussi un jour à apprivoiser ses peurs et que la forêt a apprivoisé à son tour. Inspiré du livre « L’Arbre » d’Hubert Mingarelli, dans lequel un enfant découvre la liberté de la nature, La Forêt emprunte à ce conte initiatique des figures, des symboles, un univers poétique.

Sur le plateau, une porte s’ouvre sur la forêt. Les chemins se dessinent sur du papier blanc et une carte forestière prend forme. Un puzzle éparpille ses

pièces, laissant au spectateur apercevoir un cerf, un bûcheron, une cabane de branches, de la fourrure, des feuilles et entendre les sons du bois. La forêt ne sera jamais visible. Elle est devinée, évoquée, esquissée. Elle est le monde sauvage originel que l’enfant cherche à apprivoiser. Il en rapporte des morceaux, en dessine les contours, en explore les profondeurs.

Les créations de La Mâchoire 36 reposent sur un dialogue constant entre théâtre et arts plastiques. Estelle Charles et Fred Parison créent des spectacles où la notion de bricolage est primordiale et cherchent à retrouver, avec la fraîcheur et la naïveté de l’enfance, une poésie fragile, un savoir-faire imparfait.

Un spectacle sur le thème de la

peur et le moment où elle nous

quitte, un peu indéfinissable.

Servi par une scénographie

superbe, une mise en scène riche,

développant de nombreuses

surprises. L’Alsace

QUE CACHE LA FORÊT ?

Théâtre . Arts plastiques

jeune public

LA MÂCHOIRE 36

Jeudi 21 avril 2016 . 19h00

21/04 . 14h00

22/04 . 10h00

Au Théâtre1h00À partir de 7 ans

Séances scolaires

LA FORÊT

SPECTATEURS

D’AUJOURD’HUI

ET DE DEMAIN

> p. 66

42

Écriture Fred Parison et Estelle Charles Mise en scène Estelle Charles Scénographie, univers plastique, construc-tion Fred Parison Interpré-tation Fred Parison, Camille Perrin, Barnabé Perrotey, Christophe Ragonnet Lu-mières, régie Philippe Colin Création costumes Prune Lardé © Mathieu Rousseau

En 1965, âgé de neuf ans, Denis Colin se réapproprie la mélodie du succès « Mirza » à la flûte à bec. À cette époque, Nino Ferrer lui est présenté comme un cousin éloigné : c’est que son grand-père maternel, dans l’entre-deux-guerres, s’est pris d’amitié pour le paternel du chanteur, un certain Pierre Ferrari. Denis grandit avec au creux de l’âme et des tympans la rythmique de Nino…

Dans cet hommage audacieux et affranchi, Denis Colin s’intéresse surtout à la fin de carrière de Nino Ferrer, marquée du désir de faire de la « vraie musique », de sortir du pur format chanson et d’y mêler les instruments et la voix à la manière de la pop anglaise. Il a judicieusement arrangé le répertoire et confié les rênes de l’interprétation

vocale à la chanteuse et claviériste Ornette. En constituant autour d’elle une constellation de musiciens subtils, il réalise le trait d’union rêvé entre textures instrumentales et expressions vocales.

Aux facéties rythm’n’blues revisitées des « Cornichons », comme au classique « Le Sud », répondent des compositions plus tardives, sombres et savantes, telles « Métronomie », « L’arbre Noir » ou « La désabusion ». L’enchaînement des morceaux se fait par de longues plages instrumentales, f idèles aux fêlures contenues dans l’œuvre du compositeur italo-français. Enfin, des peintures sur un écran en fond de scène et les rétroprojections de portraits de l’artiste sur de la vapeur d’eau font basculer le spectacle dans la dimension du rêve.

Une réussite qu’il convient

de saluer comme un exercice

d’exactitude vis-à-vis

de l’interprète et compositeur

de « Je veux être noir ».

Jazz Magazine

CHAQUE MORCEAU EST UN VOYAGE

Concert

LES ARPENTEURS DU SON

Vendredi 29 avril 2016 . 20h30

Au Théâtre1h30À partir de 10 ans

UNIVERS NINO

On y va en bus avec le Tedibus du Pays du Lunevillois !+ d’infos : 03 57 54 11 11

44

Clarinette basse et contralto, voix et arrangements Denis Colin Chant, clavier Ornette Chant Diane Sorel Trompette, bugle Jocelyn Mienniel Guitares, chant Julien Omé Basse Théo Girard Batterie François Merville Conseiller artistique Bruno Girard Sonorisation Gilles Olivesi Lumières Jean-Maurice Dutriaux Plasticienne Chia-Wen Tsaï © Paul Evrard

Ça se passe dans une yourte kirghize. Au centre, il y a une toute petite piste en bois ; les spectateurs, à peine soixante, sont installés tout autour. C’est l’histoire de Tania, une jeune femme israélienne qui raconte ses souvenirs, joue de la harpe et se contorsionne.

Ce spectacle est né de la rencontre entre Gilles Cailleau et Tania Sheflan. Pour écrire l’histoire, Gilles écoute Tania qui parle d’elle en marchant sur les mains. C’est une jeune femme étrange dont le mystère vient de son enfance passée en Israël. Entre étrangeté et évidence, le désir de raconter a pris le dessus.

Cette histoire est un témoignage qui a aussi quelque chose à nous dire sur nous-mêmes. C’est un voyage entre Orient et Occident, entre une jeune femme et les autres, entre la vérité et le mensonge.

Tania est contorsionniste, femme, mère. Avec pudeur et caractère, elle explore les contradictions de cette existence, parle, interroge, raconte, tord, surprend, secoue. Ce spectacle, c’est aussi la rencontre entre une compagnie et des élèves. Il a été créé en partie en milieu scolaire notamment au collège Charles Guérin de Lunéville.

Un travail troublant, très

documenté et totalement

d’actualité. France Culture

CONTORSIONS DE PROXIMITÉ

ATTENTION FRAGILE

Mercredi 11 mai 2016 . 19h00

Jeudi 12 mai 2016 . 19h00

Vendredi 13 mai 2016 . 20h30

Samedi 14 mai 2016 . 20h30

Cour du collège Charles Guérin1h15À partir de 8 ans

Cirque

TANIA'S PARADISE

ATELIER

PARENT-ENFANT

+

ATELIER DE CUISINE

ISRAÉLIENNE

> p. 65

46

Écriture et mise en scèneGilles Cailleau Co-écriture, interprétation, contorsions, équil ibres, harpe Tan ia Shef lan Scénog raphie, son, lumières, régie Julien Michenaud Régie générale, assistante-décoratrice Lydie Del Rabal Touche finale Patou Bondaz © Benoit Antoine Gelin

Bienvenue dans le monde de la musique, des musiciens et de leurs instruments. Le public est accueilli dans un espace circulaire, garni de coussins, au centre duquel apparaît un cube de tissu blanc d’où s’échappent des sons, des cliquetis, des frottements, des souffles. Et sur les murs éclairés surgiront des ombres sonores et mouvantes. Puis la boîte s’ouvrira… Les musiciens briseront cette frontière qui les sépare des spectateurs et partageront leur univers, leurs instru-ments. Et les enfants pourront toucher, agiter les clochettes, les tambourins et les maracas en toute liberté...

DONG est la première création de la compagnie DingDangDong, née d’un désir de partager des expériences sonores et

sensorielles avec les tout-petits, et de les inviter à un voyage au coeur de la musique. À partir d’un alto, de percussions en tous genres et d’un travail d’improvisation, les deux musiciens proposent une nouvelle version de « La Gavotte en rondeau » de Jean-Sébastien Bach et lui redonnent sa place de musique à danser, à bouger. Conviant le public sur un chemin sensoriel qui le mènera du son à la musique clas-sique, DONG désacralise cette dernière, éveillant la sensibilité de tous et surtout des enfants. Ce spectacle est un espace de liberté où ils peuvent écouter, voir et faire de la musique. Une interaction facilitée par le dispositif scénique qui crée une relation intime entre musiciens et spectateurs en les plaçant au même niveau de l’espace de jeu.

UNE ODYSSÉE SENSIBLE ET MUSICALE POUR LES TOUT-PETITS

DINGDANGDONG

Mercredi 18 mai 2016 . 15h00 . 17h00

18/05 . 10h30

19/05 . 9h00 . 10h30

Au Théâtre 25 minutesÀ partir de 6 mois

Séances scolaires

Spectacle musical

DONG

jeune publicdans le cadredes journéesdes familles

48

Percussions Aline Potin-Gui-rao Alto Vincent Roth Mise en scène Martine Waniowski Création lumière Brice Du-rand © Frédéric Lecocq

Voici un drame de l’amour sous-tendu par la lutte des sexes. Seule au château le soir de la « Midsommer », fête du solstice d’été en Suède, Mademoiselle Julie, la fille du comte, se mêle au bal donné par les domestiques et invite Jean, le valet de son père, à danser. Celui-ci s’échappe pour retrouver Kristin, sa fiancée qui s’est endormie. Julie le rejoint et lui demande de boire en sa compagnie. Il s’exécute. Dans l’atmosphère chaude de cette nuit d’été propre aux excès, la passion lie les deux êtres en tous points différents. Mus par un rêve d’affranchissement, ils se laissent enflammer par leurs désirs. Chacun est tour à tour animé par de nobles valeurs ou dénué de tout scrupule.

Publiée en 1888, cette pièce d’August Stringberg empreinte de naturalisme, où la femme et l’homme « modernes » luttent pour se faire entendre, n’a rien

perdu de sa cruauté et de sa redoutable efficacité. Une avancée en bois et des blocs qui servent de plans de travail et de rangements sont les seuls éléments de décor. Les costumes atemporels situent l’action dans une modernité relative alliant distance et proximité avec notre temps. La mise en scène de Nils Öhlund s’appuie aussi sur une traduction du texte qu’il a lui-même réalisé avec Clémence Hérout. Leur volonté est de défendre l’aspect parlé de l’écriture davantage que son aspect littéraire comme en témoigne l’interprétation magistrale des comédiens.

Formé à l’École de la Rue Blanche, Nils Öhlund est comédien permanent de la Comédie de l’Est à Colmar, Centre Dramatique National d’Alsace. Il signe ici sa troisième mise en scène après Le Véritable ami de Carlo Goldoni et Une maison de poupées d’Henrik Ibsen.

Adaptant et retraduisant le

texte, Nils Öhlund en propose

une version qui interroge le

masque théâtral autant que

le masque social. La Terrasse

AU BORD DU PRÉCIPICECOMÉDIE DE L'ESTCDN D'ALSACE

Vendredi 20 mai 2016 . 20h30

Au ThéâtreÀ partir de 14 ans

Théâtre

MADEMOISELLEJULIE

50

Texte August Strindberg Traduction et adaptation Clémence Hérout et Nils Öhlund Mise en scène Nils Öhlund Avec Fred Cacheux, Carolina Pecheny et Jes-sica Vedel Scénographie Laurianne Scimemi Cos-tumes Laurianne Scimemi Assistée de Blandine Gustin Création lumière Michel Ber-gamin Création son Gré-goire Harrer © André Muller

Ce spectacle raconte l’histoire d’une enfant différente. Une enfant que l’on ne voit pas comme les autres. Il manque toujours un morceau de son reflet comme si le miroir était cassé. Chaque éclat nous dévoile une parcelle du monde de cette petite fille qui grandit, de son corps tordu et de sa bouche qui ne dit mot. Annette, c’est une histoire de fragments de vie d’où s’échappent des voix, ceux du monde où les crises ne sont apaisées que grâce à un voyage en voiture lorsque la petite princesse monte dans son carosse. La petite fille nous raconte ses souvenirs et nous livre une véritable leçon de vie. Des images surgissent du passé comme des photos que l’on n’a pas faites.

Sur scène, les formes artistiques se croisent – théâtre, musique et ombres chinoises – et esquissent un monde un peu bancal. Deux comédiennes et un musicien se partagent l’espace qui se dessine au jour le jour dans un univers terriblement vivant où les personnages font figures de héros. La mise en scène donne corps à toutes les voix du monde d’Annette grâce à des images proches de la bande dessinée.

Annette s’inscrit dans la ligne droite du projet artistique des Transformateurs qui questionne le thème de l’identité. Cette création est le fruit d’un travail collectif des artistes et de l’auteur et de la rencontre avec des professionnels du domaine du handicap et de la neurologie.

Avec « Annette », la compagnie

Les Transformateurs propose

un spectacle intelligent et

sensible qui aborde le thème

du handicap. À l’œuvre, deux

comédiennes et un musicien

pour un parcours théâtral

bouleversant, non dénué

d’humour. Les trois coups

ELLE N'EST PAS COMME LES AUTRES, MA SŒUR

LES TRANSFORMATEURS

Jeudi 26 mai 2016 . 19h00

Au Théâtre1h00À partir de 12 ans

Théâtre . Musique

ANNETTE

PRÉAMBULE

Le 19/05 à 19h00

Intégration et

handicap au travail

> p. 64

52

Direction artistique et mise en scène Nicolas Ramond Texte Fabienne Swiat ly Jeu Anne de Boissy, Char-lotte Ramond Composition musicale et interprétation Sylvain Ferlay Scénographie Benjamin Lebreton Création lumière et régie générale Yoann Tivoli Création sonore Christophe Allègre Régie plateau et construction des décors Patrick Laurino Création costumes Cissou Winling © Sébastien Erome

Six comédiens doublent les personnages de films de fictions, de documentaires et d’images d’archives américains des années 1950 et créent une nouvelle série B « catastrophe ». Le temps d’une séance de postsynchronisation, de nouveaux dialogues sont appliqués en direct aux images. Le détournement de films est une pratique ludique mais aussi politique. Ici, les extraits de films ne sont pas choisis au hasard : ils sont le reflet d’une Amérique qui tente d’imposer des idées, des modes de pensée et des valeurs qui rayonneront tout au long de la seconde moitié du xxe siècle. Grâce à ce procédé de détournement, la compagnie AsaNIsiMAsa

évoque la peur de l’autre tout autant que la manipulation des masses à travers les médias. Atomic Alert est une performance cinématographique et théâtrale. Le décalage entre les images et les dialogues des comédiens fait mouche auprès du spectateur qui ne reste pas indifférent.

Né en 1978, Frédéric Sonntag est auteur, metteur en scène et acteur. À sa sortie du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 2001, il fonde la compagnie AsaNIsiMAsa et travaille à la création de ses propres textes qui s’intéressent plus particulièrement à la place de la fiction dans le monde contemporain.

Entre détournement des

paroles et réinterprétation

des images, l’ironie est

certaine et les nouvelles

significations bien réelles !

Pariscope

PERFORMANCE DÉCALÉE, IRONIE GARANTIE !

ASANISIMASA

Vendredi 3 juin 2016 . 20h30

Samedi 4 juin 2016 . 20h30

Cinéma Le Concorde à BaccaratRéservations : 03 83 72 02 21 En partenariat avec la communauté de communesdes Vallées du Cristal et l’office municipald’animations culturelles de Baccarat

Salle des fêtes de Cirey-sur-VezouzeRéservations : 03 83 42 50 27 En partenariat avec la communauté de communesdu Piémont Vosgien et la médiathèquede Cirey-sur-Vezouze

55 minutesÀ partir de 14 ans

Cinéma . Théâtre

ATOMIC ALERT

On y va en bus avec le Tedibus du Pays du Lunevillois !+ d’infos : 03 57 54 11 11

54

Conception Thomas Rathier et Frédéric Sonntag Avec Aman-dine Dewasmes, Claire D u m a s , J érém i e Sonntag, Alain Car-bonnel, Thomas Ra-thier, Frédéric Sonntag Régie générale, son Bertrand Faure © DR

Dans cette installation vidéo, il est question de danse improvisée et du rapport ciné-matographique qu’entretient la musique avec le quotidien. Il est question aussi de l’influence du territoire sur un processus de création. Ici, vous pénétrez dans un espace délimité par deux surfaces de projection : d’un côté un danseur, qui exécute une chorégraphie originale ins-pirée par son propre univers artistique, professionnel ou culturel ; de l’autre, un musicien qui réalise une improvisation. Quand le dispositif se met en marche, il met en relation les protagonistes de la danse et de la musique à travers un processus d’affichage aléatoire, et les combinaisons sont alors multiples. Music to dance est conçue sur la base d’une expérience synergique de l’improvisation.

La réalisation du travail d’improvisa-tion et de vidéo a été effectuée entre octobre 2014 et avril 2015, principale-ment en Lorraine, entre campagne et cité, chantiers et zones désaffectées, extérieurs jour et intérieurs nuit. Le projet s’ inscrit dans une démarche globale des artistes d’une approche singulière du territoire et de son appro-priation par la musique et la danse. Les prises de vue ont été réalisées par Emmanuel Jolly, créateur vidéo et Jean-Yves Camus, plasticien.

Le caractère aléatoire de Music to dance fait cohabiter le temps d’une perfor-mance des protagonistes d’horizons culturels disparates.

JEAN-YVES CAMUSEMMANUEL JOLLY

Du 9 au 27 novembre 2015

Lundi 9 novembre 2015 . 18h00

Au foyer du ThéâtreInstallation visible aux horaires d’ouverture du ThéâtreEntrée libre

VernissageEn présence des artistes

Installation sonore et vidéo

MUSIC TO DANCE

exp.édition #2biennale de danseen lorraine > p. 57

création

56

EXP.ÉDITION#02À l’automne 2015 aura lieu la deuxième édition de la Biennale de la danse en Lorraine. Pendant deux mois, EXP.ÉDITION propose un parcours choré-graphique sur la majeure partie du territoire régional et transfrontalier. Plus de vingt lieux accueillent des projets d’artistes de renommée nationale et internationale ainsi que ceux de plusieurs compagnies installées en Lorraine afin de découvrir la création chorégraphique régionale.

Cette programmation sera complétée par des propositions destinées aux plus jeunes, des ateliers, des stages de formation, des rencontres professionnelles, des expositions, des projections, etc.

La Méridienne prend part à l’évènement et accueille les spectacles Bal.exe d’Anne Nguyen, Animale et La Cérémonie de Nathalie Pernette ainsi que l’installation Music to dance.

Retrouvez l’intégralité de la programmationd’EXP.EDITION #02 sur www.arteca.fr/expedition

À noter : les détenteurs d’un billet de spectacle EXP.ÉDITION #02 bénéficient du tarif réduit 1 pour l’entrée aux spectacles présentéspar La Méridienne dans le cadre de la biennale de la danse.

Évènement

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DESARTISTESÀ LUNÉVILLELa Méridienne soutient la recherche et la création

KINOREVThéâtre multimédia

Véronika Petit, Francis Ramm, Thierry Mathieu (dit « Yoyo » !) et toute leur bande… Voilà des artistes que vous risquez de rencontrer régulièrement dans les rues et les cafés de Lunéville. Le collectif Kinorev, déjà familier de La Méridienne (R.I.N.G en 2014 et Naguère les étoiles en 2015 lors du festival FACTO), s’engage à nos côtés pour trois ans et imagine pour vous des aventures hors du commun. Pour commencer, ils proposent de fabriquer et de vivre ensemble une grande manifestation populaire, conçue par et pour les habitants lunévillois. Toujours dans le but de poursuivre leur travail autour de l’illusion, les artistes du collectif Kinorev détourneront les espaces de la cité pour créer un événement mêlant théâtre, images et exploration sonore… Un grand pro-jet citoyen, pour la ville, gratuit, convivial, très original, à découvrir au début de l’été 2016 !

Les Kinorev seront associés aux Journées Théâtre et Science, organisées en janvier 2016, en partenariat avec le Département QLIO de l’IUT Nancy-Brabois (> p. 62). Comment artistes

et logisticiens se confrontent aux mêmes pro-blématiques dans leurs relations aux nouvelles technologies ? Suite au désir de La Méridienne, de l’université et du collectif, les étudiants et les artistes travailleront ensemble à la mise en place de visites théâtralisées de l’IUT.

Ces projets seront menés en parallèle de leur travail de recherche pour leur prochaine créa-tion. Spectacle transdisciplinaire, Yi reposera avant tout sur un travail de complicité entre le cinéma et le théâtre, la délicate interaction entre l’image et les comédiens sur scène. Il convoquera aussi les disciplines du cirque (contorsion et acrobatie) et les arts martiaux. Un spectacle qui devrait voir le jour en 2017.

Le collectif Kinorev en résidence, c’est un soutien à la création contemporaine et des moments de partage intenses avec les Lunévillois, dans une approche aussi bien artisanale que technologique, où réel et fiction s’amusent à se confondre. Vous n’êtes pas au bout de vos surprises !

EN RÉSIDENCE POUR TROIS ANS À LA MÉRIDIENNE

59

S'ADRESSER À TOUS ET À CHACUN EN MÊME TEMPS. UNE DÉMARCHE POPULAIRE, COLLECTIVE, CATHARTIQUE.

Nicolas Bonneau est comédien, auteur et conteur. I l fait partie d’une nouvelle génération qui veut créer une forme plus moderne et spectaculaire du récit en gardant une certaine tradition du conte et de l’oralité. Directeur artistique de La Volige, il explore différentes formes du récit : le documentaire, la collision de la fiction et du réel et l’art du conteur. Implantée dans les Deux-Sèvres, la compagnie développe son projet de territoire tout en diffusant son répertoire.

Si l’art du conte se révèle dans une langue et une certaine forme

d’adresse au public, le point de départ de toutes les créations de la compagnie est la rencontre avec des lieux et des sujets qui entraînent une collecte. Riche de ce matériau, Nicolas Bonneau et les artistes qu’il invite fabriquent un récit.

Aujourd’hui, sur son territoire, La Volige tisse ses projets avec les habitants, favorisant la curiosité et le désir de faire tomber les idées reçues des uns sur les autres. Un programme d’actions se met alors en place, qui passe par le collectage, l’accompagnement des créations par les habitants, le partage avec les publics, des veillées contées, des soirées cabarets dans les cafés de campagne, etc.

Trois spectacles, une installation, une conférence citoyenne et diverses rencontres avec le public : c’est le programme lunévillois de Nicolas. Intense, intime, indispensable.

Théâtre . Récit

NICOLAS BONNEAU

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Les artistes de la SoupeCie investissent le collège d’Einville-au-Jard pour une résidence de création soutenue par le Conseil Dépar-temental. Je hurle mais tu ne réponds pas a pour point de départ un article de presse intitulé « Pourquoi les femmes afghanes risquent la mort pour écrire de la poésie ». Dans ce prochain spectacle, une comé-dienne-marionnettiste et un contrebassiste raconteront par la poésie, le quotidien de ces femmes, leur chant de vie et de mort, leur courage. Les artistes partageront avec les élèves leurs premiers axes de réflexion, pour les inclure dans leur processus de création. Depuis 2004, le travail de la compagnie est impulsé par Éric Domenicone et Yseult Welschinger. La forme en mouvement et le geste musical constituent le motif initial de leurs recherches. La nature des objets mis en scène, leurs manipulations, leurs différents rapports aux comédiens et à la musique, sont autant de médiums permettant de véhiculer une idée, une émotion, une histoire.

La Mandarine Blanche, dirigée par Alain Batis, est une compagnie bien connue des Lunévillois. Depuis plusieurs années, La Méridienne la soutient dans son travail de création contemporaine et dans sa démarche de sensibilisation des publics. La Mandarine Blanche s’est engagée dans une dynamique territoriale et de partage, avec pour préoccupation de créer un théâtre poly-sensoriel, poétique, intergénérationnel. La Mandarine Blanche donnera à l’automne au Théâtre les finitions de sa nouvelle création Pelléas et Mélisande. Elle mènera toute l’année un laboratoire d’expérimentation « théâtre et vidéo » au collège de Blâmont, soutenue par le Conseil Départemental.

L’Aéronef est un collectif d’artistes qui développe des projets d’expression originaux. Au cœur de ce travail, la pratique de la danse, toujours en lien avec d’autres formes vivantes ou patrimoniales : l’image, l’écrit, la musique. Sous la houlette d’Anne Marion, danseuse et chorégraphe, et Florent Kieffer, auteur, l’Aéronef imagine des créations pour l’extérieur et des lieux non dédiés (friches, usines, musées, galeries d’art). Les artistes seront au lycée Paul Lapie pour une résidence de création de leur prochain spectacle, Love Songs, qui se propose de donner à (ré)entendre des chansons de légende, invite le public à réinvestir un souvenir, un moment de sa vie intime et donne à voir ce que la musique que l’on connaît – ou pas – laisse comme empreintes sur le corps de deux danseuses.

LA SOUPECIE L'AÉRONEF

Théâtre . Marionnettes . Musique Théâtre . Arts croisés Danse . Musique . Image . Écriture

LA MANDARINE BLANCHE

61

Genre . Style . Technique

Date . horaire

Date . horaire

LieuDurée . Âge

jeune public100% CRIDACOMPANYcréation

décentralisé

NOM AUTEUR

JOURNÉES THÉÂTREET SCIENCE

Évènement

Du 26 au 27 janvier 2016

Le programme détaillé seradisponible en décembre 2015.

Les Journées Théâtre et Science, portées par les deux structures, se veulent un endroit d’échange et de questionnement sur les progrès de notre société. Ouvert à tous les publics et valorisant les compétences locales, ce nouveau rendez-vous s’inscrit dans le cadre d’une convention triennale signée par La Méridienne et l’Université de Lorraine.

La première édition abordera la relation entre nouvelles technologies et création contemporaine par le prisme de la robotique, avec en toile de fond cette interrogation : la robotique peut-elle être poétique ?

Au programme de ces premières Journées Théâtre et Science :

• Un spectacle : Press, de Pierre Rigal, les mardi 26 et mercredi 27 janvier 2016, au Centre Erckmann (> p. 26-27)

• Des rencontres, débats menés par des artistes, des chercheurs, des professionnels

• Des visites théâtralisées du département QLIO, avec la complicité du Collectif Kinorev

• Des ateliers pour le jeune public (sous réserve)

Depuis plusieurs saisons, le département QLIO de l’IUT Nancy Brabois (Qualité Logistique Industrielle et Organisation) et La Méridienne ont mis en place des actions permettant de rapprocher les étudiants du milieu culturel. De ces différentes rencontres est ressorti le constat d’une corrélation de plus en plus forte entre la création de spectacles et les nouvelles technologies.

62

L’envie est de créer une

danse qui puisse se dérouler

à l’intérieur ou à l’extérieur. À

partir des verbes du contact et

des verbes d’action, je souhaite

explorer une danse qui joue avec

l’air, le sol, un mur, un vêtement,

soi-même et parfois l’autre. C’est

un vaste chantier personnel

– une future chorégraphie de

groupe en 2017 – qu’il me plairait

de partager avec cette classe !

Nathalie Pernette

Parrainage

NATHALIEPERNETTEET LES ÉLÈVES DE L'ENSEIGNEMENT ART-DANSEPour la deuxième année consé-cutive, les élèves de l’enseigne-ment Art-danse du lycée Ernest Bichat seront parrainés. Cette saison, Nathalie Pernette prend le relais de Dominique Boivin pour accompagner les jeunes dans leur pratique et dans leur découverte chorégraphique. Le parrainage, c’est une expérience privilégiée pour les élèves, pour les ensei-gnants et pour la chorégraphe, des moments de partage autant humains qu’artistiques.

Défi, coups reçus, donnés, corps à corps avec l’invisible, une rude énergie ciselée par une gestuelle minutieuse… Outre la manipulation du corps de l’autre pour en saisir

la mobilité articulaire, Nathalie Pernette ancre le mouvement dans la spontanéité. Chez cette danseuse-chorégraphe formée au classique dès l’enfance, la danse prend corps, tout en angles vifs. Son passage par l’école de Françoise et Dominique Dupuy ne fait qu’affirmer son instinct et sa rigueur, en perpétuelle interrogation. Après avoir tra-vaillé avec Andréas Schmid, elle fonde en 2001 sa compagnie et conserve le répertoire des créations antérieures. À la ville comme à la scène, toujours sur le qui-vive, Nathalie Pernette n’a de cesse de tester ses hypothèses, traquer ses obsessions. Longue-ment, passionnément, avec ce dosage de lucidité qui sied à une vraie tête chercheuse. En treize ans et onze spectacles, Nathalie Pernette a fait du temps son luxe principal et du travail sa vertu.

LE PARRAINAGE2015 - 2016• Visite du studio de la Friche à Besançon à l’automne• Travail d’écriture chorégra-phique avec Nathalie Pernette à Besançon puis sur le plateau du Théâtre• Découverte de La Cérémonie en novembre• Rencontres et master class avec différents danseurs de la compagnie Pernette• Restitution au plateau du Théâtre en mai

MASTER CLASSAVEC JESSICA NOITAEn lien avec Bal.exe

MASTER CLASSAVEC NATHALIE PERNETTEEn lien avec La Cérémonie

MASTER CLASSAVEC PIERRE RIGALEn lien avec Press

MASTER CLASSAVEC AURÉLIE BERLANDEn lien avecValse en trois temps

63

Genre . Style . Technique

Date . horaire

Date . horaire

LieuDurée . Âge

jeune public100% CRIDACOMPANYcréation

décentralisé

NOM AUTEUR

LES PRÉAMBULES

Rencontrez les équipes artistiques à l’issue des représentations suivantes :

La CérémonieVendredi 27 novembre 2015

Ali 74, le combat du siècleVendredi 22 janvier 2016

Les immobilesVendredi 1er avril 2016

AnnetteJeudi 26 mai 2016

Les bords de scène

Des actions

DE QUOI RIT-ONAUJOURD’HUI ? POURQUOI ?

Jeudi 3 décembre 2015 à 19h00 dansle hall du ThéâtreEntrée Libre

Didier Lambois, professeur de philosophie au lycée Ernest Bichat, abordera la question de la place du rire dans notre société depuis l’Antiquité.

En lien avec le spectacle

Comique ?…

(8, 9, 10, 11 décembre 2015)

LES CARTESPOSTALES DENICOLAS BONNEAU

Mercredi 6 janvier 2016à 19h00 sur le ring du club de Kick Boxing AlisciaEntrée Libre

Nicolas Bonneau raconte son processus de travail, à travers des images d’archives et de petites cartes postales vidéo rapportées de Kinshasa.

En lien avec le spectacle

Ali 74, le combat du siècle

(22 janvier 2016)

INTÉGRATIONET HANDICAPAU TRAVAIL

Jeudi 19 mai 2016à 19h00 dansle hall du ThéâtreEntrée Libre

Les professionnels de CAP EMPLOI 54 évoquerontla question du handicap et de l’intégration dansle milieu du travail.

En lien avec le spectacle

Annette

(26 mai 2016)

Un nouveau programme de Préambules vous est proposé cette saison, en lien avec différents spectacles. Ces moments de convivialité et de partage sont imaginés par des partenaires de La Méridienne – associations, professionnels, artistes ou artisans du Lunévillois – et permettent une approche différente des spectacles. Ensemble, croisons nos regards sur notre culture, notre société, notre monde.

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65

Des actions

À VOUS DE JOUER !

Pour toute information, notre équipe des relations publiques se tient à votre disposition : [email protected] / 03 83 76 48 70

VOUS SOUHAITEZ VIVRE UN MOMENTDE PRATIQUE ARTISTIQUE EN FAMILLE ?La Méridienne vous accueille pour des ateliers parent-enfant

Initiation à la danse contemporaine le 18 novembre 2015 de 13h30 à 14h30 ou de 15h00 à 16h00 au Théâtre, avec Nathalie Pernette, danseuse et chorégraphe, en lien avec le spectacle Animale.

Tarif : 10 € pour le binôme parent-enfant. À partir de 3 ans.

Initiation à l’univers du cirque le 11 mai 2016 de 13h30 à 15h30 avec Tania Sheflan, circassienne, en lien avec le spectacle Tania’s paradise.

Tarif : 15 € pour le binôme parent-enfant. À partir de 8 ans.

ATELIER DE CUISINE ISRAÉLIENNE

Autour du spectacle Tania’s paradise, les artistes de la compagnie Attention Fragile proposent de partager avec vous leur talent culinaire ! Samedi 14 mai 2016, de 10h00 à 13h00, initiez-vous à la gastronomie israélienne. Vos mets seront à déguster et à partager à l’issue de la représentation de Tania’s paradise le samedi 14 mai à 20h30.

Tarifs : 25€ / 20€ pour les abonnés et les détenteurs d’un billet du spectacle Tania’s Paradise

LE COLLECTIF KINOREV CRÉE L'ILLUSION DANS LA VILLE

Avec le collectif Kinorev, détournez les espaces de la cité et créez un événement populaire et extraordinaire ! Théâtre, vidéo et création sonore vous permettront de découvrir Lunéville comme jamais vous ne l’avez vue ! Avec les artistes, participez vous aussi à ce grand détournement.

Rendez-vous le samedi 2 juillet 2016 à la tombée de la nuit.

DEVENEZ « LES IMMOBILES »

Dans Les immobiles, un chœur de villageois ouvre et clôt la pièce. Pour interpréter ces villageois, nous sommes à la recherche de six amateurs désireux de vivre une expérience théâtrale unique.Le temps d’un stage intensif avec l’auteur Guillaume Cayet et l’équipe du collectif Le Désordre des Choses, confrontez-vous à la scène et à la pratique professionnelle et intégrez le spectacle !

Répétitions au Théâtre de 19h00 à 22h00

les vendredi 4, mardi 29, mercredi 30 et jeudi 31 mars 2016.

Répétition générale le vendredi 1er avril 2016 de 14h00 à 18h00.

Représentation au Théâtre le vendredi 1er avril 2016 à 20h30.

jeune public100% CRIDACOMPANYcréation

décentralisé

NOM AUTEUR

Des actionsPour une présentation détaillée de ces actions :

www.lameridienne-luneville.fr rubrique DES ACTIONS

Contacts

Écoles maternelles et élémentaires : Carole Papin

[email protected] / 03 83 76 48 64

Collèges, lycées : Perrine Maxant-Leplay

[email protected] / 03 83 76 48 66

SPECTATEURSD'AUJOURD'HUI ET DE DEMAIN

La Méridienne poursuit sa démarche d’ouver-ture artistique et culturelle et propose cette saison encore un grand nombre d’actions, de rencontres et de temps de partage entre les artistes et les élèves, toujours dans cette volonté d’affiner le regard de ces jeunes spectateurs.

DES ÉCOLIERS

Autour du spectacle Animale, la chorégraphe et danseuse Nathalie Pernette proposera aux écoliers de l’école maternelle La Fontaine une exploration pédagogique et gestuelle autour des différents thèmes présents dans le spectacle. Fred Parison et Estelle Charles, co-directeurs artistiques de la compagnie La Mâchoire 36, animeront quant à eux un atelier de sensibilisation et de construction autour du thème de la forêt pour les jeunes de l’I.M.E. Les Terrasses de Méhon, du centre social et culturel Les Épis et de l’association ASAL, en amont du spectacle La Forêt. Enfin, autour du spectacle L’enfant et les sortilèges, les musiciens des Musiques à Ouïr propo-seront à l’école Notre-Dame un parcours musical menant les enfants à l’improvisation.

Au lycée Paul Lapie, l’Aéronef travaillera à la création de son prochain spectacle Love songs, un duo de danseuses autour de sept chansons d’amour. Les artistes partageront avec les élèves des temps de réflexion puis encadreront un atelier de pratique artistique mêlant danse et écriture.

Les lycéens en section professionnelle OBM du lycée Boutet-de-Monvel poursuivront le travail initié la saison dernière avec les artistes du Collectif Kinorev, pour la création d’une installation mêlant les techniques de la vidéo et de la métallerie.

Aussi, un parcours découverte « école du spectateur » est mis en place avec les élèves d’arts du spectacle du lycée Ernest Bichat. Le parcours est également proposé à tous les élèves du Lunévillois en lien avec différents spectacles de la saison (Looking for Alceste, Mademoiselle Julie, Bal.exe, Riquet) : ateliers de sensibilisation, visites du Théâtre, rencontres avec les artistes.

DES COLLÉGIENS ET LYCÉENS

Dans le cadre des dispositifs de résidence d’artistes en collège financés par le Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle, la SoupeCie travaillera avec les collégiens d’Ein-ville-au-Jard autour de leur prochaine création Je hurle mais tu ne m’entends pas, qui mêlera marionnettes, musique et poésie afghane.

La Mandarine Blanche occupe à nouveau le collège du Château à Blâmont pour mener un laboratoire de recherche et d’expérimentation mêlant théâtre et vidéo.

Au collège Charles Guérin, la compagnie Les Transformateurs travaillera une semaine complète avec la classe de 6e AS, autour du spectacle Annette. Elle présentera au collège la petite forme Autour d’Annette, puis les artistes animeront des ateliers d’initiation au jeu d’acteur et de manipulation de marionnettes.

Les collégiens des établissements Charles Guérin et Saint-Pierre Fourier pourront s’ini-tier à la pratique théâtrale avec Daniel Proia (La Mandarine Blanche).

66

Comment l’art vient-il aux enfants et en quoi les aide-t-il à mieux grandir ? Que peut apporter de fondateur et d’irremplaçable à notre jeunesse l’expérience du spectacle ? Comment éveiller et cultiver la curiosité des jeunes générations pour la création contemporaine sous toutes ses formes ? Et comment musiciens, danseurs, comédiens, plasticiens… avec les professionnels du secteur culturel, se mobi-lisent-ils sur chaque territoire pour proposer plus régulièrement aux enfants et aux adolescents l’éblouissement, l’émotion et l’intelligence de la rencontre avec les œuvres de l’art vivant ?

Chaque jour dans notre pays, des milliers d’artistes, ainsi que de médiateurs et d’éducateurs qui les accompagnent, s’emploient à répondre à ces questions au travers de leur action et de leurs créations. Depuis quelques années, le spectacle vivant pour l’enfance et la jeunesse connaît un élan créatif et une vitalité artistique qui touchent tant les écritures que les langages scéniques, qu’il s’agisse de théâtre, de danse, de musique, de cirque, d’arts visuels ou de leurs rencontres sur le plateau. Souhaitée par la profession, La Belle Saison entend accompagner et amplifier toutes les dynamiques artistiques et les initiatives culturelles de qualité qui se tournent vers les nouvelles générations.

www.bellesaison.fr

LA BELLESAISON

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Date . horaire

Date . horaire

LieuDurée . Âge

jeune public100% CRIDACOMPANYcréation

décentralisé

NOM AUTEUR

EN PRATIQUE

Accès

Représentations

Infos

La billetterie est ouverte au public du lundi au vendredi de 10h00 à 12h30 et de 13h30 à 18h30 (jusqu’à 19h00 du 7 septembre au 16 octobre 2015).

L’équipe de La Méridienne vous accueille pendant ces horaires d’ouverture pour répondre à vos questions et vous conseiller dans vos choix de spectacles.

La Carte Multipass permet aux lycéens de bénéficier de tarifs préférentiels pour leurs loisirs

culturels. La Région Lorraine offre chaque année 10€ sur la carte à puce. Il suffit de se rendre

dans les structures culturelles associées qui débiteront la carte Lorraine Multipass en une

ou plusieurs fois. Renseignements dans les établissements ou sur www.multipass.zecarte.fr

Les spectacles commencent à l’heure.Après le lever de rideau, en raison des contraintes artistiques et techniques,les places numérotées ne sont plus garanties et l’accès aux sallespeut vous être refusé.

ACCUEIL BILLETTERIE

Au guichet et par courrierLa MéridienneThéâtre de Lunéville37 rue de Lorraine54300 Lunéville

Par téléphone ou par courriel03 83 76 48 [email protected]

Vous pouvez régler en espèces, par chèque à l’ordre de La Méridienne, par carte bancaire, par carte

multi-pass ou par chèques-vacances. Le règlement doit nous parvenir au plus tard 3 jours après votre

réservation. Au-delà de ce délai, votre demande est annulée. Les billets ne pourront être remboursés.

Les jours de spectacle, la billetterie est ouverte de manière permanente jusqu’au début de la représentation et une demi-heure après la fin du spectacle. Un bar est ouvert avant et après la plupart des représentations au Théâtre.

En lien avec certains spectacles, la librairie Quantin vous propose une sélection d’ouvrages, à consulter ou acheter directement sur place.

Pour chaque spectacle, nous signalonsun âge minimum pour vous aider dans vos choix. Merci de le respecter.

Âge

68

TOTAL DU RÈGLEMENTMode de règlement : Merci de libeller vos chèques à l’ordre de La Méridienne.

Je souhaite participer à L’OUVERTURE DE SAISON, le samedi 19 septembre (>p. 2 à 5)

□ Congés payés 20h00 (entrée libre)

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Pour les enfants jusqu’à 12 ans

Pour les adultes et les jeunes

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Merci de nous retourner votre bulletind’abonnement et votre règlement à l’adresse :La Méridienne – Théâtre de Lunéville37 rue de Lorraine . 54300 Lunéville

Si vous souhaitez des places côte à côte, merci de nous faire parvenir vos abonnements en même temps. Les abonnements sont traités dans l’ordre d’arrivée et seront à retirer en billetterie le soir du 1er spectacle (ou dans le hall du Théâtre aux horaires d’ouverture de la billetterie). Pour le tarif réduit de 4€, merci de prendre contact directement avec l’équipe de La Méridienne. Conformément à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de supression des données vous concernant.

Je m’abonne Sage Curieux Gourmand Duo École du spectateur

Formule à 40€ 51€ 105€ 201€ 15€

Nombre de places supplémentaires × 10€ × 10€ × 10€ × 10€ × 4€

Total € € € € €

Je m’abonne Mouflet 3 Mouflet 6 Mouflet 9

Formule à 15€ 24€ 31,50€

Nombre de places supplémentaires × 4€ × 4€ × 4€

Total € € €

Spectacle tout public Tarif 13€ Tarif réduit 10€ Tarif réduit 5,50€

Nombre de places × 13€ × 10€ × 5,50€

Spectacle jeune public et spectacle décentralisé Tarif 8€ Tarif réduit 5,50€

Nombre de places × 8€ × 5,50€

Total € € €

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OCTOBRE 2015

Viel chante Barbara Vendredi 9 . 20h30 □ Bal.exe Vendredi 16 . 20h30 □

NOVEMBRE 2015

Pelléas et Mélisande Jeudi 12 . 19h00 □

Pelléas et Mélisande Vendredi 13 . 20h30 □

L’un dans l’autre Vendredi 20 . 20h30 □

L’un dans l’autre Samedi 21 . 20h30 □

Animale Mercredi 25 . 15h00 □

Animale Mercredi 25 . 17h00 □

La Cérémonie Vendredi 27 . 20h30 □

DÉCEMBRE 2015

Comique ? … Mardi 8 . 20h30 □ Comique ? … Mercredi 9 . 20h30 □

Comique ? … Jeudi 10 . 19h00 □

Comique ? … Vendredi 11 . 20h30 □

Riquet Mardi 15 . 19h00 □

JANVIER 2016

Romance Mercredi 13 . 15h00 □ Romance Mercredi 13 . 17h00 □ Ali 74, le combat du siècle Vendredi 22 . 20h30 □

Press Mardi 26 . 20h30 □

Press Mercredi 27 . 19h00 □

FÉVRIER 2016

L’enfant et les sortilèges Mercredi 3 . 15h00 □ Looking for Alceste Mardi 23 . 20h30 □

Politic’art Vendredi 26 . 20h30 □

MARS 2016

Comment ça commence Mercredi 2 . 15h00 □ Valse en trois temps Mardi 8 . 20h30 □

Festival FACTO Du 14 au 26 □

AVRIL 2016

Les immobiles Vendredi 1er . 20h30 □ La Forêt Jeudi 21 . 19h00 □

Universnino Vendredi 29 . 20h30 □

MAI 2016

Tania’s Paradise Mercredi 11 . 19h00 □

Tania’s Paradise Jeudi 12 . 19h00 □

Tania’s Paradise Vendredi 13 . 20h30 □

Tania’s Paradise Samedi 14 . 20h30 □ DONG Mercredi 18 . 15h00 □ DONG Mercredi 18 . 17h00 □ Mademoiselle Julie Vendredi 20 . 20h30 □ Annette Jeudi 26 . 19h00 □

JUIN 2016

Atomic Alert Vendredi 3 . 20h30 □ Atomic Alert Samedi 4 . 20h30 □

Je choisis mes spectacles Pour les spectaclessuivis du pictogramme ,le tarif Jeune Publicest appliqué.

Le Sage 4 spectacles

Le Curieux 5 spectacles + 1 spectacle pendant le festival FACTO

Le Gourmand 14 spectacles + 1 spectacle pendant le festival FACTO

Le Duo 2 abonnements Gourmand souscrits en même temps

Abonnement Relais Un abonnement Gourmand est offert aux personnes qui auront collecté

10 bulletins d’abonnement Gourmand accompagnés du règlement.

Les places du festival FACTO seront à retirer à partir de janvier 2016, à la sortie du

programme complet. Pour les autres spectacles, nous vous conseillons de retirer vos places

dès votre prise d’abonnement.

L’École du spectateur 3 spectacles

Abonnement réservé aux collégiens et aux lycéens scolarisés dans le Pays du Lunévillois.

L’abonné École du spectateur fait profiter la personne l’accompagnant du tarif réduit de 10€.

Le Mouflet 3 billets

Le Mouflet 6 billets

Le Mouflet 9 billets

À utiliser selon vos envies (1 spectacle pour 3 enfants ou 3 spectacles pour un enfant...).

Les abonnements sont nominatifs hormis les abonnements

Mouflets qui peuvent être partagés entre plusieurs enfants.

40 €

51 €

105 €

201 €

15€

15€

24€

31,50€

Pour les adultes

Pour les jeunes

Pour les enfants

jusqu’à 12 ans

LES ABONNEMENTSLES BILLETS À L'UNITÉ

Tarif réduit 1 : abonné, 1 adulte accompagnant un abonné École du spectateur, comités d’entreprise, + de 60 ans, familles nombreuses, groupe de 10 personnes minimum*, carte Cézam*, adhérent à la MGEN*, abonné du TGP de Frouard*, abonné du Théâtre de la Manufacture – CDN de Lorraine*, adhérent au Centre Culturel André Malraux*, abonné du Trait-d’Union de Neufchâteau*, abonné du Ballet de Lorraine (Centre Chorégraphique National)*, abonné à l’ACB de Bar-Le-Duc*, détenteur de la « Carte-Activ » du CMCAS LSHM*. Tarif réduit 2 : enfants, jeunes jusqu’à 18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, personnes à mobilité réduite, intermittents, professionnels du spectacle, Pass’en salle Forces 54*. Tarif réduit 2bis : Jeunes jusqu’à 18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, personnes à mobilité réduite, intermittents, abonné tout public, 1 adulte accompagnant 1 enfant abonné, professionnels du spectacle, collèges, lycées. Tarif réduit 3 : associations jeune public jusqu’à 12 ans, associations d’insertion pour l’emploi, Institut Médico Éducatif, en groupe (à partir de 5 spectateurs) – gratuit pour les accompagnateurs (1 accompagnateur pour 8 spectateurs jusqu’à 6 ans ; 1 accompagnateur pour 10 spectateurs au-delà de 6 ans) - abonnés École du spectateur, abonnés Mouflet (nous consulter).

Tarifs

Plein Tarif

Tarif réduit (1)

Tarif réduit (2)

Tarif réduit (3)

Spectacles jeune public

Plein Tarif

Tarif réduit (2bis)

Tarif réduit (3)

Spectacles décentralisés

Plein Tarif

Tarif réduit (1+2 sauf*)

Tarif réduit (3)

13 €

10 €

5,50€

4 €

8€

5,50€

4€

8€

5,50€

4€

Les tarifs réduits sont appliqués

sur présentation d’un justificatif.

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La Méridienne – Théâtre de Lunéville Scène conventionnée pour les écritures scéniques croisées Directeur de la publication Benoît Tallot Coordination Yohann Mehay Rédaction La Mér idienne N° Licences 1-1074514 / 2-1074515 / 3-1074516 Dépôt légal 2015Tirage 8000 exemplaires N° ISSN 1627-573X Impression Lorraine Graphic Design graphique SCHLEP • Ne pas jeter sur la voie publique

LES BULLES CHORÉGRAPHIQUES Coproductions Théâtre d’Aurillac, Opéra Théâtre de Saint-Etienne, Comédie de Clermont-Ferrand – Scène nationale Soutiens Cantal Musique et Danse, Communauté de communes de Cère et Goul en Carladès, du Pays de Murat et de Cère et Rance en Chataigneraie La Compagnie Contrepoint est conventionnée par la DRAC et la Région Auvergne Yan Raballand est artiste associé à « Le rive Gauche – Scène conventionnée Danse », Saint-Étienne-du-Rouvray CONGÉS PAYÉS Production STEREOPTIK sur une initiative d’Excentrique festival mis en oeuvre par Culture o Centre et porté par la Région Centre Avec la collaboration de l’Echalier/La Grange de Saint-Agil. Toutes les archives du spectacle sont issues des collections du pôle patrimoine de Ciclic http://memoire.ciclic.fr CONT’O’MATON Production La Volige VIEL CHANTE BARBARA Production Lawrence Organisations BAL.EXE La Compagnie par Terre reçoit l’aide à la compagnie de la DRAC Ile-de-France, le cofinancement de la Région Ile-de-France et l’aide au fonctionnement du Conseil Départemental du Val-de-Marne Anne Nguyen est lauréate du Prix Nouveau Talent Chorégraphie SACD 2013 Production Compagnie par Terre, Orchestre Régional de Basse-Normandie Projet initié par l’Orchestre Régional de Basse-Normandie Soutiens de l’aide à la production d’Arcadi ; le Conseil Départemental du Val-de-Marne ; le Département de la Seine-Saint-Denis Coproductions Le Théâtre de Rungis ; Parc de la Villette ; Centre Chorégraphique National -Caen / Basse -Normandie, Direction Héla Fattoumi & Éric Lamoureux, dans le cadre de l’accueil studio / Ministère de la Culture et de la Communication ; Théâtre Louis Aragon, Scène conventionnée pour la danse - Tremblay-en-France ; Le Rive Gauche, Scène conventionnée pour la danse à Saint-Etienne-du-Rouvray ; CCN - Créteil et Val-de-Marne / Cie Käfig - dans le cadre de l’accueil studio ; Le Prisme – Centre de développement artistique de Saint-Quentin-en-Yvelines Partenariats MOOV’N AKTION ; La ménagerie de verre ; Le conservatoire à rayonnement intercommunal de danse de Villejuif ; Les Laboratoires d’Aubervilliers ; Théâtre Paul Eluard de Choisy-le-Roi ; Centre national de la danse - mise à disposition de studio Remerciements Repetto PELLÉAS ET MÉLISANDE La Mandarine Blanche est conventionnée par la DRAC Lorraine - Ministère de la Culture et de la Communication Production Compagnie La Mandarine Blanche Coproductions le Théâtre Jacques Prévert - Aulnay-sous-Bois, Théâtres Charenton -Saint Maurice, Le grand R, Scène nationale - La Roche-sur-Yon, La Méridienne - Scène conventionnée de Lunéville Soutiens la Ville de Boulogne-sur-Mer, Théâtre de Corbeil-Essonnes,Théâtre de Poissy, Théâtre Les 3 Pierrots de Saint-Cloud, TAPS de Strasbourg, Ville de Talange, Maison des Arts de Thonon-les-Bains, Théâtre Montansier de Versailles, Théâtre du Vésinet Alain Jonemann Soutien Fonds d’Insertion pour Jeunes Comédiens de l’ESAD – PSPBB Participation artistique du CFA des Comédiens L’UN DANS L’AUTRE Coproduction et accueil en résidence CCAM, Scène Nationale - Vandoeuvre-lès-Nancy, Théâtre Gérard Philipe, scène conventionnée pour les arts de la marionnette - Frouard, La Nef, Fabrique des cultures actuelles - Saint-Dié-des-Vosges, La Méridienne –Scène conventionnée de Lunéville , Maison Folie Moulins – Lille, Mil Tamm - Pays de Pontivy ANIMALE La compagnie Pernette est aidée par le Ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Franche-Comté, au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique conventionnée – le Conseil Régional de Franche-Comté, la ville de Besançon, le Conseil Départemental du Doubs Coproductions Association NA / Compagnie Pernette, Le Théâtre, scène nationale - Mâcon, L’Arche de Bethoncourt -scène conventionnée pour l’enfance et la jeunesse, scène jeunes publics du Doubs LA CÉRÉMONIE La Compagnie Pernette est en résidence à la Scène nationale de Besançon La Compagnie Pernette est aidée par le Ministère de la Culture et de la Com munication / DRAC Franche-Comté, au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique conventionnée, la Ville de Besançon, le Conseil Régional de Franche-Comté, le Conseil Départemental du Doubs Coproduction Association NA / Compagnie Pernette, Scène nationale - Besançon, Le Théâtre Scène nationale - Mâcon, Conseil Départemental du Doubs, Scène nationale – Aubusson, théâtre Jean Lurçat, les Scènes du Jura - scène nationale, Centre Chorégraphique National de La Rochelle, Cie Accrorap, direction Kader Attou, Le Théâtre de Châtillon, CCN de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käfig dans le cadre de l’Accueil Studio COMIQUE ?… Production Théâtre Group’ Coproductions L’Abattoir CNAR de Chalon-sur-Saône, le Moulin Fondu CNAR de Noisy le Sec, le Boulon CNAR du Vieux Condé, la Vache qui rue - lieu de résidence de Moirans en Montagne, Les Scènes du Jura - Scène nationale, Les Ateliers Frappaz, CNAR de Villeurbanne, Le Théâtre Edwige Feuillère de Vesoul – Scène conventionnée, Le Fourneau CNAR en Bretagne Soutien DGCA au titre de l’aide à la résidence de production pour les arts de la rue RIQUET Production La Fabrique de Dépaysement Production déléguée Les Scènes du Jura - Scène nationale Coproduction Théâtre Am Stram Gram - Centre international de création pour l’enfance et la jeunesse de Genève et Château Rouge - Scène conventionnée d’Annemasse dans le cadre du projet transfrontalier La Fabrique de Dépaysement soutenu par le programme INTERREG IV A France-Suisse 2007-2013 cofinancé par le Fonds européen de développement Régional et la Confédération Suisse, Scènes de Pays dans les Mauges - Scène conventionnée « Artistes en territoire », Le menteur volontaire. Le menteur volontaire est une compagnie théâtrale en convention avec le Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Pays de la Loire, la ville de La Roche-sur-Yon et le Conseil Régional des Pays de la Loire. Elle reçoit également le soutien du Conseil Départemental de Vendée. Elle est en résidence au Théâtre Jean Arp de Clamart, au Théâtre de Bourg-en-Bresse et à Scènes de Pays dans les Mauges - Scène conventionnée « Artistes en territoire » ROMANCE Production La SoupeCie. La SoupeCie est conventionnée par le Conseil Régional de Lorraine pour la période 2014-2016 et bénéficie du soutien du Conseil Départemental de la Moselle Coproductions La Passerelle – Rixheim, La Méridienne - Scène conventionnée de Lunéville, Théâtre Ici&Là - Mancieulles, La C.C.A.S., Mil Tamm – projet culturel du Pays de Pontivy Soutiens et partenaires Petits Bonheurs –Montréal, Canada, Les Casteliers – Montréal, Canada, Agence Culturelle d’Alsace – Espace Scène d’Alsace, Théâtre Gérard Philipe – Scène Conventionnée pour les arts de la marionnette et les formes animées, le Théâtre Dunois - Un Théâtre à Paris pour l’enfance et la jeunesse Aides ADAMI (en cours), SPEDIDAM (en cours) ALI 74 LE COMBAT DU SIÈCLE Production Cie La Volige - Nicolas Bonneau Coproduction NEST Théâtre, CDN - Thionville-Lorraine, La Coupe d’or, Scène conventionnée - Rochefort, Le Théâtre, Scène conventionnée - Thouars, La Halle aux Grains, Scène Nationale de Blois, Dieppe Scène Nationale, Ville de Bayeux, Théâtre de Charleville-Mézières, Les Carmes - La Rochefoucauld, Le Strapontin, Scène des arts de la Parole Pont-Scorff, Cie Tam-Tam, Kinshasa –République démocratique du Congo Aides DRAC Poitou-Charentes, Institut Français/ Région Poitou-Charentes, Conseil Régional de Poitou-Charentes, Conseil Départemental des Deux-Sèvres Production déléguée Ici Même, Rennes PRESS La compagnie dernière minute est subventionnée au titre de l’aide au conventionnement par le Ministère de la Culture et de la Communication / Préfecture de la Région Midi-Pyrénées, la Région Midi-Pyrénées et la Ville de Toulouse. La compagnie dernière minute reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas pour l’ensemble de ses projets Production compagnie dernière minute, Gate theatre London Coproductions Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Théâtre Garonne - Toulouse Soutiens DRAC Midi-Pyrénées, Ville de Toulouse, Région Midi-Pyrénées, Conseil Départemental de la Haute-Garonne, Convention Culturesfrance / Ville de Toulouse L’ENFANT ET LES SORTILEGES Coproduction L’Hexagone, Scène Nationale Arts Sciences - Meylan. Projet réalisé avec le concours de la DRAC Haute-Normandie, la Région Haute Normandie, le Conseil Départemental de Seine Saint-Denis, L’Etable- Compagnie des Petits Champs, résidence de création, le Trianon Transatlantique, l’Adami et la Spedidam. Label Ouïe, label indépendant des Musiques à Ouïr L’œuvre « L’ENFANT ET LES SORTILEGES » - auteur : Gabrielle Colette - compositeur : Maurice Ravel © REDFIELD BV / NORDICE BV administrée par les Editions DURAND S.A. « L’Adami, société des artistes-interprètes, gère et développe leurs droits en France et dans le monde pour une plus juste rémunération de leur talent. Elle les accompagne également avec ses aides aux projets artistiques. » LOOKING FOR ALCESTE Production Cie La Volige - Nicolas Bonneau Coproductions La Coupe d’Or, Scène conventionnée - Rochefort, L’Aire Libre - Saint-Jacques-de-La-Lande, Le Moulin du Roc, Scène Nationale – Niort, La Méridienne – Scène conventionnée, La Passerelle, Scène Nationale - Gap, Théâtre - Bressuire, Ville de Bayeux Aide au conventionnement DRAC Poitou-Charentes, Région Poitou-Charentes, Conseil Départemental des Deux-Sèvres Diffusion Deleguée CPPC- Centre de production des Paroles Contemporaines POLITIC’ART Production Compagnie La volige et La Méridienne – Scène conventionnée CONFÉRENCE CITOYENNE Production La Volige, La Méridienne – Scène conventionnée de Lunéville, Scènes et Territoires en Lorraine, (Mic)zzaj COMMENT ÇA COMMENCE ? Production 16 rue de Plaisance Coproduction Saison Jeune Public de Nanterre Soutiens Compagnie ACTA-Agnès Desfosses/Laurent Dupont, Théâtre des Amandiers CND de Nanterre, TJP CDN de Strasbourg, les écoles maternelle et élémentaire des Pâquerettes de Nanterre VALSE EN TROIS TEMPS Production CFB 451 Coproductions Théâtre de La Madeleine, scène conventionnée - Troyes Soutiens La Menuiserie – fabrique artistique du pays - Briey / ARCADI dans le cadre des plateaux solidaires / Atelier de Paris – Carolyn Carlson / Centre National de la Danse – Paris Aide à la création Conseil Régional de Champagne-Ardenne, dans le cadre de la résidence au théâtre de La Madeleine de Troyes La compagnie est soutenue par la DRAC Île-de-France, Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique conventionnée, par la Région Île-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle et de l’emploi tremplin, et par le Conseil Départemental du Val-de-Marne au titre de l’aide au fonctionnement. La compagnie est en résidence au Théâtre de Rungis JE BRASSE DE L’AIR Soutiens Anis Gras, Le vélo Théâtre, La Mécanique des Anges, le Jardin d’Alice LA FORÊT Coproductions La Mâchoire 36, TGP- Scène conventionnée pour les arts de la marionnette et les formes animées – Frouard, Théâtre Ici et Là – Mancieulles, Transversales – Verdun Soutiens DRAC Lorraine, Conseil Régional de Lorraine, Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle, Ville de Nancy, Adami Remerciements pour leurs précieuses collaborations lors des laboratoires de recherches autour de ce spectacle : Marie Bouchacourt (illustratrice), Jean-Pierre Larroche (scénographe), Eve Ledig (Comédienne et metteure en scène) UNIVERSNINO Production Les Arpenteurs du Son Coproductions Fontenay-en-Scènes, festival Sons d’Hiver, La Filature, Scène nationale – Mulhouse, le théâtre de l’Agora, Barberine production Production déléguée La Filature, Scène nationale – Mulhouse. Les Arpenteurs du Son est une compagnie soutenue par la DRAC Ile-de-France et la SACEM TANIA’S PARADISE La compagnie Attention fragile est subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Département des Bouches-du-Rhône, la Ville de Marseille, le Département du Var et la Ville de la Valette Production Attention Fragile Soutiens L’Institut français et la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur au titre de leur convention de coopération Coproductions l’Estive - Scène nationale de Foix et de l’Ariège, Les Scènes du Jura - Scène nationale, Street C.A.T Bat Yam festival (Israël) Soutiens à la création La Méridienne - Scène conventionnée de Lunéville, L’Abattoir / Centre National des Arts de la Rue - Ville de Chalon-sur-Saône, Lycée Hilaire de Chardonnet (Chalon-sur-Saône), L’Arc, scène nationale du Creusot, Ville de la Valette-du-Var, Circuits, scène conventionnée – Auch Gers Midi Pyrénées DONG Production Compagnie DingDangDong MADEMOISELLE JULIE Production Comédie De l’Est - Centre dramatique national d’Alsace ANNETTE Le projet bénéficie de l’Aide au compagnonnage auteur du Ministère de la Culture et de la Communication La compagnie est conventionnée par la DRAC Rhône-Alpes et la Région Rhône-Alpes. Elle est subventionnée par la Ville de Lyon. Les Transformatuers sont membres de l’Atelier 26, dispositif d’accompagnement mis en place par la NACRE Coproductions et résidences Théâtre National Populaire - Villeurbanne, Théâtre - Vénissieux, Nouveau Théâtre du Huitième - Lyon, la Chartreuse, CNES - Villeneuve-Lez-Avignon, Espace Malraux, Scène Nationale - Chambéry ATOMIC ALERT Production AsaNIsiMAsa (2008) Co-réalisation Mains d’Oeuvres MUSIC TO DANCE Soutien financier Conseil Régional de Lorraine Coproductions CCAM-Scène Nationale de Vandœuvre, La Méridienne - Scène conventionnée de Lunéville CRÉDITS PHOTOS p. 2 & 4 Congés payés © Jean-Marc Besenval / p. 58 & 59 © Kinorev / p. 60 © Jean Freetz / p. 61 La SoupeCie (résidence) © DR, La Mandarine Blanche (Alain Batis) © DR, L’Aéronef (résidence) © DR / p. 63 © Dan Aucante

Mentions

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Benoît Tallot PrésidentYohann Mehay DirecteurCorinne Rochel AdministratricePerrine Maxant-Leplay Chargée des relations publiques et de l’école du spectateurCarole Papin Attachée aux relations avec le jeune public et à la billetterieMargaux Ehret Attachée à l’information et à la billetterieBruno Dupuy Régisseur généralNicolas Tescher Régisseur lumièreAngélique Gauvain Régisseur son et vidéoVincent Schidler Régisseur plateauGhislaine Cuenin Agent d’entretien

Ainsi que tous les techniciens INES ou intermittents du spectacle, le personnel d’accueil et les stagiaires qui nous accompagnent au cours de la saison.

PARTENAIRES

ÉQUIPE

Soutiens financiers La Méridienne – Théâtre de Lunéville est soutenue par la Ville de Lunéville, la DRAC Lorraine, le Conseil Régional de Lorraine, le Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle, le PETR du Pays du Lunévillois, l’ONDA et l’ACSé. Elle bénéficie du label « Lorraine en scène » du Conseil Régional de Lorraine et du programme « Scène conventionnée pour les écritures scéniques croisées » du Ministère de la Culture et de la Communication. La Méridienne – Théâtre de Lunéville remercie pour leur complicité l’Hôtel Les Pages / le restaurant Le Petit Comptoir, l’Est Républicain, la Librairie Quantin, la Médiathèque de l’Orangerie, le Centre Social Les Épis, l’association Aliscia, la CLEF, Le Cri des Lumières, le collège Charles Guérin de Lunéville, L’institut d’Histoire Culturelle et Européenne, l’association INES, l’IUT QLIO de Lunéville, l’Université de Lorraine, Scènes et Territoires en Lorraine, les services municipaux de la ville de Lunéville, les communautés de communes de la Mortagne, du Sânon, du Piémont Vosgien et des Vallées du cristal, L’OMAC, le foyer rural d’Arracourt, la médiathèque de Cirey-sur-Vezouze ainsi que tous les partenaires (établissements scolaires et associations) qui nous accompagnent chaque saison. La Méridienne – Théâtre de Lunéville est membre de Quint’est – Réseau Grand Est du spectacle vivant et s’engage ainsi pour la circulation des œuvres du spectacle vivant dans les cinq régions du Grand Est. La Méridienne – Théâtre de Lunéville est également membre de l’association CIEL, Cirque en Lorraine.

Théâtre de LunévilleScène conventionnée pour les écritures scéniques croisées

37 rue de Lorraine54300 Lunéville

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