12
Les Klavierstücke de Stockhausen – Mercredi 27 janvier 2016

Mercredi 27 janvier 2016 - Philharmonie de Paris · Pierre-Laurent Aimard, piano, présentation FIN VERS 20H. 4 Titanesque est l’œuvre de Karlheinz Stockhausen : plus de trois

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Mercredi 27 janvier 2016 - Philharmonie de Paris · Pierre-Laurent Aimard, piano, présentation FIN VERS 20H. 4 Titanesque est l’œuvre de Karlheinz Stockhausen : plus de trois

Les K

lavi

erst

ücke

de

Stoc

khau

sen

– M

ercr

edi 2

7 ja

nvie

r 201

6

Page 2: Mercredi 27 janvier 2016 - Philharmonie de Paris · Pierre-Laurent Aimard, piano, présentation FIN VERS 20H. 4 Titanesque est l’œuvre de Karlheinz Stockhausen : plus de trois

Et aussi ce week-end :

SAMEDI 30 JANVIER – 18hTable ronde Stockhausen, un compositeur « astronique » Avec Philippe Albèra, Laurent Feneyrou, Imke Misch et Ivanka Stoïanova

DIMANCHE 31 JANVIER DE 14H30 À 17H30Concert-promenade au MuséePlanète StockhausenTrio C Barré, Ensemble Linea et Jean-Jacques PalixÀ la rencontre d’un des compositeurs majeurs du xxe siècle, en prenant pour thème les signes du zodiaque ou ses sons électroniques novateurs.

Page 3: Mercredi 27 janvier 2016 - Philharmonie de Paris · Pierre-Laurent Aimard, piano, présentation FIN VERS 20H. 4 Titanesque est l’œuvre de Karlheinz Stockhausen : plus de trois

MERCREDI 27 JANVIER – 19HSALLE DE RÉPÉTITION

Leçon de musique

Les Klavierstücke de Stockhausen

Pierre-Laurent Aimard, piano, présentation

FIN VERS 20H.

Page 4: Mercredi 27 janvier 2016 - Philharmonie de Paris · Pierre-Laurent Aimard, piano, présentation FIN VERS 20H. 4 Titanesque est l’œuvre de Karlheinz Stockhausen : plus de trois

4

Titanesque est l’œuvre de Karlheinz Stockhausen : plus de trois cent soixante-dix numéros d’opus (dont un cycle de sept opéras), qui jalonnent près de soixante ans de création ; dix-sept volumes d’écrits, où se déploient une pensée théorique de premier plan et une description de la plus grande minutie de ses partitions ; d’innombrables concerts, notamment du 14 mars au 14 septembre 1970, lors de l’Exposition universelle à Osaka, quand une vingtaine de solistes interprétèrent quotidiennement sa musique pendant plus de cinq heures, touchant près d’un million de visiteurs ; une intense activité pédagogique aux Cours de Cologne pour la nouvelle musique (1963-1968), à l’Université de Pennsylvanie (1965), à l’Université de Californie (1966-1967), et à la Musikhochschule de Cologne (1971-1977), et régulièrement en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, jusqu’à la création en 1998 des Cours Stockhausen, à Kürten…

L’œuvre de Karlheinz Stockhausen se situe entièrement sous le signe de l’Un et prend pour image la spirale, englobant dans ses rets, en un même vortex, tous les éléments de l’écriture musicale et de son interprétation. Il en résulte une scrupuleuse codification des sons et de leurs dimensions constitutives, des durées et des formes, des gestes et des cycles, jusqu’à donner dans les dernières partitions, éditées avec soin, d’autres indications précises : jeu par cœur et sans chef, ce qui implique de connaître toutes les parties ; stylisation des mouvements corporels des interprètes ; pantone exact des lumières et des costumes ; évitement des actions hors de la sphère artistique (tourne des pages, intervention de régisseurs ou de techniciens…).

Bref, tout, absolument, participe de l’œuvre, donnée dans un concert qui prend à l’occasion les traits d’un rituel. Une telle volonté, rigoureuse, est compositionnelle, mais aussi, et principalement, mystique et cosmique : dans le lointain sillage de la pensée grecque antique, et à proximité des traditions hermétiques et ésotériques, créer pour Karlheinz Stockhausen, c’est construire (ou reconstruire) l’ordre de l’univers. Cette conception est déjà pleinement consciente dans Kreuzspiel (1951), où le musicien compare les sons aux étoiles dans la nuit. « On pense que c’est un chaos, mais quand on commence à l’étudier, on s’aperçoit que c’est une composition fantastique, qui tient ensemble avec ses constellations, ses planètes… » Et dès la fin des années 1940, Karlheinz Stockhausen lit Hermann Hesse, avec lequel il correspond alors, et son Jeu des perles de verre, dont le personnage central, Josef Knecht, partage avec lui l’idée d’une humanité

Page 5: Mercredi 27 janvier 2016 - Philharmonie de Paris · Pierre-Laurent Aimard, piano, présentation FIN VERS 20H. 4 Titanesque est l’œuvre de Karlheinz Stockhausen : plus de trois

5

musicienne, soucieuse de « concevoir et former le monde musicalement ». Non la musique dans le monde, mais le monde en tant que musique.

« Parfois, la musique vibre au-dessus des nuages, et nous ne parvenons plus à entendre son écho. Très rarement, elle est vraiment infinie ; elle nous fait alors oublier la Terre ». Dans une nouvelle écrite le 20 août 1948, « C’était comme un appel », Karlheinz Stockhausen annonce ainsi le projet de son œuvre. Les mots sont ceux d’un organiste imaginaire de la cathédrale d’Altenberg, où le compositeur avait lui-même grandi, en l’absence d’une mère (dépressive, internée et déclarée morte de « leucémie » en 1941, comme les autres patients de l’asile, victime de la politique d’euthanasie des malades mentaux organisée par le Troisième Reich), et loin d’un père qui sera porté disparu en 1945, vraisemblablement sur le front hongrois. Le titre de la nouvelle introduit en outre ce mot que Stockhausen ne cessera d’utiliser par la suite : l’appel, Ruf, intimement lié à l’écoute. Nous écoutons parce que nous appartenons à cet appel, musical, spirituel, sinon cosmique, qui nous est lancé. La radicalité de l’engagement de Karlheinz Stockhausen se mesure à cette aune. « Ce que j’accomplis ne vient pas de moi », reprennent en conséquence ses textes, lettres ou entretiens, établissant une équivalence entre l’acte de composer et une transcendance à laquelle fait écho la constante recherche de l’Unité.

Tout, dans la trajectoire de Karlheinz Stockhausen, en témoigne : la musique pointilliste des premiers Klavierstücke (1952), où chaque son doit être le centre d’une « galaxie » ; la composition par groupes, qui tendent à une « qualité d’expérience supérieure » ; l’établissement d’un continuum entre l’intervalle et le temps, gouvernés par un même principe, dans Gruppen (1957-1959) notamment ; l’unité du temps musical, qui élargit ce continuum à la forme ; ce que Stockhausen appelle la Momentform (« forme momentanée »), où chaque moment, aux caractères et à la qualité propres, se réfère sans cesse au tout ; la formule, dès Mantra (1970), plaçant les sons sous la lumière unique d’une mélodie revisitée, et qui organise les vastes proportions de l’œuvre ; la spirale, dans le cycle de sept opéras Licht (1977-2003) et l’ultime cycle, inachevé, des vingt-quatre heures du jour, Klang (2004-2007).

Page 6: Mercredi 27 janvier 2016 - Philharmonie de Paris · Pierre-Laurent Aimard, piano, présentation FIN VERS 20H. 4 Titanesque est l’œuvre de Karlheinz Stockhausen : plus de trois

6

« Quel est pour vous le bonheur accompli sur terre ? » Au questionnaire de Marcel Proust, publié dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung, le 18 juillet 1980, Karlheinz Stockhausen répondait, déterminé : « Une œuvre musicale parfaite », avant d’ajouter, à une question ultérieure : « Quel serait pour vous le plus grand malheur ? Être abandonné de Dieu ».

Laurent Feneyrou

http://philharmoniedeparis.fr/fr/magazine

LAURENT FENEYROU et MARCO STROPPA évoquent l’univers musical de KARLHEINZ STOCKHAUSEN dans

NOTES DE PASSAGE

LE MAGAZINE EN LIGNE DE LA PHILHARMONIE DE PARIS

Page 7: Mercredi 27 janvier 2016 - Philharmonie de Paris · Pierre-Laurent Aimard, piano, présentation FIN VERS 20H. 4 Titanesque est l’œuvre de Karlheinz Stockhausen : plus de trois

7

Les Klavierstücke

Que ce soit Bach, Beethoven, Brahms, Schubert, Chopin, Liszt ou Scriabine, presque tous les grands compositeurs de l’histoire de la musique ont écrit des pages pour clavier qui font aujourd’hui partie des piliers du répertoire pour piano et où l’art de la composition se double d’un défi lancé à l’interprète. Les partitions pour piano de Karlheinz Stockhausen comptent désormais elles-aussi parmi les classiques du répertoire, notamment ses onze premiers Klavierstücke (« Pièces pour piano »), qui ont vu le jour entre 1952 et 1961. À cette première série se sont ajoutées cinq nouvelles pièces, de 1981 à 2003, dans lesquelles le piano est remplacé par un synthétiseur, un instrument que Stockhausen considérait comme le prolongement de l’instrument à touches traditionnel.

Comme on peut l’observer dans nombre d’œuvres du XXe siècle, les partitions pour piano ont aussi souvent servi à essayer de nouvelles techniques de composition et de nouveaux modes de jeu. On en a des exemples dans les premières compositions dodécaphoniques d’Arnold Schönberg, le Catalogue d’oiseaux d’Olivier Messiaen, les Structures pour deux pianos de Pierre Boulez, ou les pièces pour piano préparé de John Cage. Les Klavierstücke de Stockhausen sont eux aussi marqués par un goût de l’expérimentation et une volonté d’innover.

Au début des années 1950, Stockhausen projette un grand cycle de vingt et une pièces pour piano s’articulant en une série de six groupes (4 + 6 + 1 + 5 + 3 + 2) qu’il ne réalisera que partiellement. Le premier groupe, les Klavierstücke I à IV, est l’œuvre no 2 dans son catalogue, le deuxième groupe (V à X) l’œuvre no 4 ; suit une page isolée, le Klavierstück XI (œuvre no 7). Le premier groupe voit le jour entre février et juin 1952 à Paris, où le compositeur suit la classe de Messiaen au Conservatoire. Les quatre pièces, qui durent chacune entre trente secondes et quatre minutes, reflètent l’intérêt que Stockhausen porte alors aux miniatures atonales et dodécaphoniques d’Anton Webern, lesquelles avaient marqué le début d’un nouveau langage musical par leur brièveté aphoristique. À la rigueur compositionnelle de ces premiers Klavierstücke « pointillistes », le deuxième groupe (pièces V à X), écrit à partir de 1954, oppose un souci de prendre en compte le jeu vivant et variable de l’interprète. Contrairement aux premières partitions de musique électronique de Stockhausen, où chaque détail est

Page 8: Mercredi 27 janvier 2016 - Philharmonie de Paris · Pierre-Laurent Aimard, piano, présentation FIN VERS 20H. 4 Titanesque est l’œuvre de Karlheinz Stockhausen : plus de trois

8

mesuré avec exactitude, c’est ici l’indéterminé, le non mesuré, le fluctuant du jeu instrumental qui est au centre de la composition. Le Klavierstück XI, dernière pièce de la première série, voit le jour en 1956. Il consiste en dix-neuf entités indépendantes que l’interprète combine et enchaîne à son gré, à chaque exécution de manière nouvelle et personnelle – c’est ce que Stockhausen appelle la « forme équivoque » (vieldeutige Form).

Les Klavierstücke XII à XIX, composés à partir de 1981, sont liés au grand cycle de sept opéras Licht – Die sieben Tage der Woche (« Lumière – Les Sept Jours de la semaine ») auquel Stockhausen travaille entre 1977 et 2003. Le Klavierstück XII (1983) est l’examen que doit passer le protagoniste Michel (l’archange) dans Jeudi, jour de l’apprentissage. Dans Mardi, Lucifer, adversaire de Michel, imagine en rêve une pièce qui n’est autre que la Klavierstück XIII de 1981. Dans Lundi, jour de la femme et de la naissance, la Klavierstück XIV (1984), qualifiée de Geburtstags-Formel (« Formule d’anniversaire »), sert de germe à la fécondation musicale. Le Klavierstück XVI, pour bande magnétique, piano ou synthétiseur (1995) emprunte à Vendredi, jour de la tentation. Seul le Klavierstück XIX, pour synthétiseur, dernier de la série (2001/2003), n’a pas encore été donné en création mondiale. Il s’agit d’une nouvelle mouture de L’Adieu de Dimanche, la partie de Licht achevée en dernier.

Imke MischTraduction : Daniel Fesquet

Page 9: Mercredi 27 janvier 2016 - Philharmonie de Paris · Pierre-Laurent Aimard, piano, présentation FIN VERS 20H. 4 Titanesque est l’œuvre de Karlheinz Stockhausen : plus de trois

9

Pierre-Laurent AimardFigure centrale de la musique contemporaine et interprète majeur du répertoire pianistique de toutes les époques, Pierre-Laurent Aimard jouit d’une brillante carrière internationale. Il se produit régulièrement dans le monde entier sous la direction d’Esa-Pekka Salonen, Vladimir Jurowski, Peter Eötvös, Sir Simon Rattle ou Riccardo Chailly. Que ce soit comme créateur, directeur ou interprète, il a été accueilli lors de nombreuses résidences dans des cadres aussi prestigieux que le Carnegie Hall et le Lincoln Center de New York, le Konzerthaus de Vienne, la Philharmonie de Berlin, le Festival de Lucerne, le Mozarteum de Salzbourg, la Cité de la musique, le Festival de Tanglewood et le Southbank Centre de Londres. Il est également directeur artistique du Festival d’Aldeburgh. Au cours de la saison 2015-2016, Pierre-Laurent Aimard est artiste en résidence des Wiener Symphoniker et interprète l’intégrale des concertos pour piano de Beethoven sous la direction de Philippe Jordan. Ardent défenseur de la musique des XXe et XXIe siècles, il participe au projet Stockhausen pour Musica Viva à Munich avec des reprises à Paris et Amsterdam, et interprète Ausklang de Lachenmann à Luxembourg. Ses récitals solistes le mènent à Francfort, Amsterdam, Sydney, Tokyo et Londres. Né à Lyon en 1957, Pierre-Laurent Aimard s’est formé au Conservatoire de Paris auprès d’Yvonne Loriod puis à Londres avec Maria Curcio. Son début

de carrière a été marqué par son succès au Concours Messiaen en 1973 à l’âge de seize ans, suivi de son engagement trois ans plus tard par Pierre Boulez comme premier pianiste solo de l’Ensemble intercontemporain. Étroitement lié à de nombreux compositeurs de renom tels que György Kurtág, Karlheinz Stockhausen, Elliott Carter, Pierre Boulez et George Benjamin, sans oublier son association de longue date avec Ligeti dont il a enregistré l’intégrale des œuvres pour piano. Il a récemment donné en première mondiale Responses – Sweet disorder and the carefully careless d’Harrison Birtwistle ainsi que la dernière composition de Carter, Epigrams pour piano, violoncelle et violon, écrite pour lui et créée au Festival d’Aldeburgh en juin 2013.Que ce soit comme enseignant à la Hochschule de Cologne ou par les conférences et les ateliers qu’il anime dans le monde entier, Pierre-Laurent Aimard apporte un regard très personnel sur la musique de toutes les époques. Ancien professeur associé au Collège de France (2008-2009), il est membre de l’Académie des Beaux-Arts de Bavière. Il été nommé instrumentiste de l’année 2005 par la Royal Philharmonic Society puis par Musical America en 2007. En lien avec le Klavier-Festival de la Ruhr, il a lancé en 2015 un projet fondateur de ressources en ligne autour de l’interprétation et de l’enseignement du répertoire pianistique de Ligeti, avec la vidéo de master classes ou de concerts de ses Études et d’autres

Page 10: Mercredi 27 janvier 2016 - Philharmonie de Paris · Pierre-Laurent Aimard, piano, présentation FIN VERS 20H. 4 Titanesque est l’œuvre de Karlheinz Stockhausen : plus de trois

1 0

pièces du compositeur. Pierre-Laurent Aimard a fait paraître avec succès une vaste discographie. Son premier disque chez Deutsche Grammophon, L’Art de la Fugue de Bach, a reçu le Diapason d’or et le Choc du Monde de la Musique, classé premier au palmarès classique Billboard et en tête des téléchargements sur iTunes. Au cours des dernières années, Pierre-Laurent Aimard s’est vu remettre diverses récompenses, telles que le prix ECHO Klassik à plusieurs reprises, comme pour son album soliste Hommage à Messiaen (2009), le Grammy Award pour Concord Sonata and Songs d’Ives (2005) et le Prix d’honneur de la Critique discographique allemande (2009). Après le Liszt Project (2001) et les Préludes de Debussy (2012), la liste de ses parutions chez Deutsche Grammophon s’est encore étoffée avec un nouvel enregistrement du premier livre du Clavier bien tempéré de Bach (2014).

Page 11: Mercredi 27 janvier 2016 - Philharmonie de Paris · Pierre-Laurent Aimard, piano, présentation FIN VERS 20H. 4 Titanesque est l’œuvre de Karlheinz Stockhausen : plus de trois

Rejoignez l’Association des Amis, présidée par Patricia Barbizet, et soutenez le projet musical, éducatif et patrimonial de la Philharmonie tout en profi tant d’avantages exclusifs.

Soyez les tout premiers à découvrir la programmation de la pro-chaine saison et réservez les meilleures places.

Bénéfi ciez de tarifs privilégiés et d’un interlocuteur dédié.

Obtenez grâce à votre carte de membre de nombreux avantages : accès prioritaire au parking, accès à l’espace des Amis, accès libre aux expositions, tarifs réduits en boutique, apéritif offert au restau-rant le Balcon…

Découvrez les coulisses de la Philharmonie : répétitions, rencontres, leçons de musique, vernissages d’expositions…

Plusieurs niveaux d’adhésion, de 50 € à 5 000 € par an.

Vous avez moins de 40 ans, bénéfi ciez d’une réduction de 50 % sur votre adhésion pour les mêmes avantages.66 % de votre don est déductible de votre impôt sur le revenu. Déduction sur ISF, legs : nous contacter

Anne-Flore [email protected] • 01 53 38 38 31

PHILHARMONIEDEPARIS.FR

MÉLOMANES ENGAGÉS

REJOIGNEZ-NOUS !

Page 12: Mercredi 27 janvier 2016 - Philharmonie de Paris · Pierre-Laurent Aimard, piano, présentation FIN VERS 20H. 4 Titanesque est l’œuvre de Karlheinz Stockhausen : plus de trois

E.S

1-1

0415

50 -

2-10

4154

6 -3

-104

1547

• Im

prim

eur B

AF.

© S

tock

haus

en-S

tiftun

g fu

r Müs

ik, K

ürte

n

ÉCOUTER EN DÉCOUVREURKARLHEINZ STOCKHAUSENtextes réunis et introduits par Imke Mischtraduits de l’allemand par Laurent Cantagrel et Dennis Collins

L E S É D I T I O N S D E L A P H I L H A R M O N I E

Karlheinz Stockhausen (1928-2007) a fait preuve d’une créativité sans égale : près de quatre cents œuvres, dont le cycle Licht et ses vingt-neuf heures de musique est l’aboutissement monumental. Le compositeur a tracé des sillons dans lesquels les générations ultérieures se sont inscrites, par-delà les frontières esthétiques, de la musique contemporaine aux musiques populaires et électroniques. Ce que l’on sait peut-être moins, c’est que cet artiste protéiforme, inventeur de langages musicaux inouïs, n’eut de cesse de prendre la parole ou la plume pour défendre ses positions et éclairer ses auditeurs. Écouter en découvreur réunit pour la première fois en français une sélection de textes de différentes natures couvrant l’ensemble de la carrière de Karlheinz Stockhausen.

Collection Écrits de compositeurs448 pages • 15 x 22 cm • 32 €

cahier couleur 16 pagesISBN 979-10-94642-06-1 • JANVIER 2016

La rue musicale est un « projet » qui dépasse le cadre de la simple collection d’ouvrages. Il s’inscrit dans l’ambition générale de la Philharmonie de Paris d’établir des passerelles entre différents niveaux de discours et de représentation, afin d’accompagner une compréhension renouvelée des usages de la musique.

NP PUB EDITIONS-STOCK.indd 1 19/01/2016 14:53