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Revue de presse

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Mercredi 31 janvier 2018

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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3

Travaux publics-Transports: Plus de 10.000 mds de DA d'investissements depuis

1999 (APS) .................................................................................................................. 3 L’UE officialise la modification des préférences tarifaires pour les produits agricoles

exportés vers l’Algérie (TSA) ..................................................................................... 4 Nécessité d'accélérer le rythme de réalisation des programmes de logement (APS).. 5 Feuille de route de la stratégie nationale à l’export (SNE) : Mise en œuvre en juin

prochain (El Moudjahid) ............................................................................................. 6 Les contraintes à la compétitivité (El Moudjahid) ...................................................... 8 Conseil de la concurrence : Recherche et formation au programme (El Moudjahid) . 9

Electrification et raccordement en gaz naturel: aucun projet n’a été gelé, mais

reporté (APS) ............................................................................................................ 10 Sonatrach et Sonelgaz présentent leur potentiel d’investissement à Houston (APS)

................................................................................................................................... 11

Hydrocarbures : ENI veut investir dans l’offshore algérien (El Watan) ................... 13 Sécurité énergétique régionale: Washington souhaite lancer un partenariat avec

l’Algérie (APS) ......................................................................................................... 14 Bedoui: l'emploi des jeunes est la priorité des priorités (APS) ................................. 15

Bilan de l'Agence nationale de développement de l'investissement : 5 000 projets

inscrits en 2017 (L’Expression) ................................................................................ 16 ANGEM : Financement de plus de 800.000 projets et création de 1,2 million

d’emplois depuis 2005 (El Moudjahid) .................................................................... 18 Ansej : Plus d’une centaine de jeunes établis à l’étranger ont bénéficié du dispositif

(El Moudjahid) .......................................................................................................... 20 Une vingtaine de sous-traitants de Volkswagen fin février en Algérie (TSA) ......... 21

Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 22 Finances : Un symposium en avril pour vulgariser les innovations des banques et des

assurances (Reporters) .............................................................................................. 22 Commerce ............................................................................................................................................................ 23

Commerce : La technologie à la rescousse des consommateurs (El Moudjahid) ..... 23 Coopération ......................................................................................................................................................... 24

Xavier Driencourt. Ambassadeur de France en Algérie : «La coopération algéro-

française avance bien» (El Watan)............................................................................ 24 Les jumelages entre l'Algérie et la France doivent se concrétiser dans les domaines

de l’enseignement supérieur, la formation et l'investissement (APS) ....................... 25 Coopération algéro-belge : Raffermir les relations politico-économiques (El

Moudjahid) ................................................................................................................ 26

Le forum algéro-américain sur l’énergie s’ouvre à Houston (APS) ......................... 28 Algérie-Hongrie-tourisme: pour la mise en oeuvre du mémorandum d'entente (APS)

................................................................................................................................... 30 Veille ..................................................................................................................................................................... 31

Grand potentiel de croissance, faibles opportunités d’emplois : Les contradictions

menaçantes de la région MENA (Reporters) ............................................................ 31

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A la une

Travaux publics-Transports: Plus de 10.000 mds de DA d'investissements depuis 1999 (APS)

Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, a indiqué lundi à Alger que les investissements réalisés dans le secteur

depuis 1999 avaient atteint plus de 10.000 milliards de dinars, mettant en avant l'importance de ces réalisations dans la relance du développement à

tous les niveaux. Lors d'une réunion de la commission de l'équipement et du

développement local consacrée à la présentation des grands projets structurants du secteur des transports et des travaux publics, en présence

du ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua, M. Zaalane a

précisé que le secteur s'employait à réunir les conditions à même de favoriser la relance de secteur économique national à travers la réalisation

de différentes infrastructures au profit des secteurs agricol, commercial et des hydrocarbures, soulignant l'importance des infrastructures de base

pour le développement de l'économie nationale. Il a également mis en avant le rôle déterminant des infrastructures du

secteur des Transports, notamment les aéroports, les ports, le réseau routier et le réseau ferré, qui font l'objet de modernisation.

Présentant le bilan des réalisations du secteur entre 1999 et 2017, le ministre a fait savoir que, s'agissant des travaux publics, 120.000 km

d'autoroutes et 24.000 km de routes avaient été réalisés, précisant que les autoroutes sont passées de 637 km à 5.700 km durant la période de

référence. Il a ajouté que 73.000 km de routes avaient fait l'objet de réfection.

Zaalane a, par ailleurs, rappelé la réalisation de 19 ports, de 4

aérodromes et de 6 extensions d'aérodromes, outre le réaménagement de 10 téléphériques à Alger, Tlemcen, Skikda et Constantine.

Il a également rappelé la réalisation de 10.563 ouvrages d'art, sachant qu'ils étaient au nombre de 3.900 en 1999.

Les trémies sont passées de 7 à 20 durant la période de référence, auxquels s'ajouteront 12 trémies en cours de réalisation, a-t-il précisé.

Le nombre de ports est passé, quant à lui, de 28 ports en 1999 à 48 en 2017, a-t-il ajouté.

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Le ministre a également fait état de l'acquisition de 16 aéronefs et de la

réception de 4.200 km de rail fin 2017, outre la réception de 81 gares routières sur 112 projets.

Zaalane a affirmé que, dans le cadre du renforcement du transport

maritime, le projet d'investissement prévoyait l'acquisition de 26 navires cargos.

Le ministre a annoncé la réception des deux extensions du métro d'Alger (Grande Poste - Place des Martyres et Hai El Badr - Ain Naadja) dans les

semaines à venir, permettant ainsi l'augmentation des usagers de ce moyen de transport de 100.000 à 200.000 voyageurs par jour.

Il a fait état également état de la réception des projets du tramway à Sétif (fin mai), à Ouargla (fin mars) et à Constantine (fin de l'année en cours).

Evoquant les projets de grande envergure, M. Zaalane a indiqué que 1.132 km de l'autoroute est-ouest ont été réalisés à ce jour sur un total

de 1.216 km et dont le tronçon restant de 84 km en cours de réalisation sera réceptionné le premier semestre de 2019, outre la réalisation des

installations de cette autoroute (48 centres de péage au niveau des échangeurs).

Le ministre a ajouté que la pose des installations (réseau de canalisation,

surveillance par vidéo, radio FM, panneaux diffusant différents messages aux usagers, centre de maintenance, ....) au niveau de l'autoroute est-

ouest sera achevée fin 2018, le taux d'avancement des travaux ayant atteint 65 %.

Concernant les routes et les pénétrantes, il a été programmé la réalisation de 24 pénétrantes dont 13 en cours de réalisation sur une longueur de

1.009 km et sont, selon le ministre, prioritaires pour les villes disposant de ports et ce afin de faciliter le transport de marchandises tout en

ouvrant la voie au fret privé de marchandises . Le ministre a rappelé l'importance économique que revêt le projet du port

d'El Hamdania à Cherchell (Port Centre), que le gouvernement compte relancer d'une manière effective.

220 milliards de DA pour le programme de sécurisation des frontières terrestres dans le sud

D'autre part, le ministre a fait savoir que 220 milliards de DA ont été

consacrés au programme de sécurisation des frontières terrestres dans le Sud, sur une longueur de 16.500 km dont 9.500 km ont été bitumés.

Le ministre a par ailleurs appelé à mettre de côté les revendications sociales des travailleurs d'Air Algérie jusqu'à ce que la situation financière

de la Compagnie s'améliore, soulignant que cette dernière n'est pas en état de faillite.

L’UE officialise la modification des préférences tarifaires pour les

produits agricoles exportés vers l’Algérie (TSA)

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L’Union Européenne (UE) a rendu un accord favorable pour la modification

des conditions d’application des préférences tarifaires pour les produits agricoles et produits agricoles transformés dans le cadre de l’accord

d’association Algérie – UE, a annoncé le Conseil européen dans sa décision

rendue le 17 janvier dernier. L’Union Européenne officialise ainsi une situation qui est en réalité

appliquée sur le terrain depuis 2012. En effet, les contingents préférentiels accordés à l’UE concernant des produits agricoles tels que les poussins, les

pois chiche, les haricots, les oranges, les asperges ou encore les glaces de consommation ont été abrogés par l’Algérie depuis le 1er octobre 2012.

Les premières discussions entre l’Algérie et l’Union Européenne concernant ces modifications avaient débuté en 2010. « À la suite de l’introduction

par l’Algérie d’une demande formelle pour la révision du calendrier de démantèlement tarifaire des produits agricoles et produits agricoles

transformés lors de la 5e session du Conseil d’association tenue le 15 juin 2010 et à l’issue des six sessions de consultations, les deux parties ont

convenu en date du 11 juillet 2011 de nouvelles dispositions modifiant les dispositions tarifaires prévues aux protocoles 2 et 5 de l’accord

d’association », rappelle le Conseil européen dans sa décision.

« À la suite des difficultés rencontrées par l’Algérie lors de l’application du démantèlement tarifaire des droits de douanes pour les produits agricoles

et les produits agricoles transformés, l’Union Européenne et l’Algérie ont trouvé un compromis sur les modifications acceptables sur les droits de

base, les quantités et le calendrier de démantèlement tarifaire initialement prévus », explique le Conseil dans sa décision.

« À l’issue de six réunions (entre septembre 2010 et juillet 2011) conclues par un accord sous forme de procès-verbal le 11 juillet 2011, les

parties ont convenu de la suppression de vingt-cinq sous-positions préférentielles pour des produits agricoles et de deux sous-positions de

produits agricoles transformés concernant les exportations de l’UE vers Algérie », précise le document.

La décision du Conseil indique en outre que cette mesure s’accompagne en contrepartie de « la compensation pour l’UE d’un effet équivalent en

termes de pertes de droits de douanes pour les opérateurs européens par

l’augmentation de deux sous-positions tarifaires préférentielles agricoles existantes : les animaux vivants de l’espèce bovine, reproducteurs de race

pure et le blé tendre autre que de semence ».

Nécessité d'accélérer le rythme de réalisation des programmes de

logement (APS)

Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar

, a mis en avant, lundi à Alger, la nécessité d'accélérer le rythme de

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réalisation des programmes de logement afin de satisfaire les besoins

croissants des citoyens dans ce domaine. S'exprimant au cours d'une séance de travail et de consultation

coprésidée avec le wali de la wilaya d'Alger, Abdelkader Zoukh, en

présence d'un nombre important de cadres du ministère et des directeurs exécutifs de la wilaya, le ministre a mis l'accent sur l'importance

d'accélérer le rythme de réalisation et de distribution des logements " afin de pouvoir satisfaire les besoins croissants des citoyens dans les

différentes formules de logement". S'agissant des projets d'habitation au niveau de la capitale, M. Temmar a

affirmé que toutes les mesures visant à donner un nouveau souffle à la réalisation des logements et des structures publiques, allaient être prises

en concertation avec le wali d'Alger et les différents cadres du ministère et de la wilaya.

Le ministre a proposé à ce propos la tenue d'une série de réunions entre les cadres du ministère et leur homologues de la wilaya à l'effet

d'examiner le taux d'avancement des différentes formules de logement en cours de réalisation au niveau d'Alger.

Dans le même contexte, M. Temmar a instruit les directeurs exécutifs en

charge de l'Habitat à Alger de déterminer les raisons à l'origine du retard observé dans la réalisation des programmes de logement, d'oeuvrer à les

traiter et à lever les obstacles qui s'y dressent. Le ministre a souligné par la même occasion la nécessité de réaliser des

projets de logement prenant en compte les aspects quantitatif et esthétique, la wilaya d'Alger étant -a-t-il dit- la vitrine du pays.

Répondant aux préoccupations du wali d'Alger concernant la nécessité d'accélérer la réalisation des écoles dans les nouvelles cités où ont été

relogées les habitants des bidonvilles et des habitations précaires, M. Temmar a indiqué qu'avec la coopération de toutes les parties, plusieurs

établissements scolaires seront réalisés avant la rentrée prochaine. S'agissant de la rareté du foncier à Alger, le ministre a appelé à exploiter

toutes les assiettes foncières (bidonvilles) et à investir dans les espaces propices à la réalisation des programmes de logements publics qui ne

nécessitent pas de grandes surfaces comme c'est le cas des programmes

AADL. Dans ce cadre, M. Temmar a fait savoir que le président de la République,

Abdelaziz Bouteflika, accorde un grand intérêt au dossier de la rareté du foncier à Alger et des grandes villes et suit de près le taux d'avancement

des projets de logements. Pour ce qui est de la gestion des nouvelles villes réalisées à Alger à l'instar

de la ville de Sidi Abdallah, le ministre a précisé que son département oeuvre avec les autorités locales et les autres départements ministériels à

assurer tous les moyens à savoir les structures éducatives, sanitaires et sécuritaires ainsi que le transport au profit de la population.

Feuille de route de la stratégie nationale à l’export (SNE) : Mise en œuvre en juin prochain (El Moudjahid)

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Le 2e atelier de consultation des acteurs de la stratégie nationale à

l’export (SNE) a été organisé, lundi, au siège de l’Agence nationale de la promotion du commerce extérieur (Algex). S’exprimant en marge de cet

événement, le directeur général du commerce extérieur auprès du

ministère du Commerce a souligné que «durant cette deuxième phase du projet, les opérateurs économiques vont exposer leur propositions pour la

diversification de l’exportation et les experts du centre de commerce international (CCI)-Genève, vont donner en parallèle, une approche pour

voir quels sont les secteurs et les filières qu’on peut placer au niveau mondial».

Quant aux objectifs du projet, il a précisé que «celui-ci vise entre autres d’établir une feuille de route pour la dévitrification et la promotion des

exportations», avant d’ajouter que «la tenue du troisième atelier est prévue pour la fin du mois de mai prochain. En juin 2018 nous auront une

feuille de route et de travail qui sera suivi par la haute autorité du pays». «Cette dernière sera mise en œuvre sur une période de cinq ans », dit-il.

S’agissant, du volume des exportations hors-hydrocarbures, il a indiqué que depuis quelques années le chiffre se situe entre 1.5 et 2 milliards de

dollars.

La plupart des explorations sont des dérivés des hydrocarbures. À une question relative à la décision prise par le gouvernement pour limiter les

importations, il a indiqué qu’«elle est rationnelle», car elle va protéger et développer la production nationale.

Dans une déclaration à El Moudjahid, Noureddine Boudissa, dg d’Algerac, a indiqué que pour pouvoir placer le produit national sur les marchés à

l’international, il faut tout d’abord avoir des informations scientifiques sur les marchés des pays où on veut réellement exporter nos produits.

Appuyant, ses dires, il a cité à titre d’exemple, le marché européen, indiquant que «celui-ci est très organisé et protégé par des lois et des

normes». «Et afin, de placer nos produits, a-t-il insisté, il faut que nous ayons une base de qualité organisée, structurée et agréée». Il a ajouté :

«Du fait qu’aujourd’hui nous avons une organisation algérienne d’accréditation reconnue à l’international, les pouvoirs publics devraient

mettre en place des lois qui vont obliger les organisations de la

normalisation à se rapprocher d’Algerac pour l’obtention d’un certificat d’accréditation pour pouvoir accompagner la production locale et lui

donner un cachet normatif pour exporter». Concernant le nombre des laboratoires de normalisation qui ont bénéficié

de ce certificat, il a fait savoir qu’il est de l’ordre de 100». Pour sa part, Darius Kurek, administrateur principal du CCI, a souligné que ce projet

constituera une opportunité pour les entreprises algériennes de développer une stratégie à l’exportation. «Au cours de ce 2e atelier, on va

déterminer quels sont les secteurs qui ont des potentiels et quelles sont les mesures qu’on devrait prendre pour les développer», a-t-il précisé. «Le

fait que la structure des exportations est dominée à 98% par des hydrocarbures, cette stratégie, a-t-il reconnu, ne va pas faire des miracles

et ne pourra pas élargir les capacités d’exportation drastiquement et structurellement ».

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Les contraintes à la compétitivité (El Moudjahid)

Pour exporter, il faut d’abord acquérir les performances nécessaires,

autrement dit être compétitif sur le marché interne et international. Des préalables qui exigent que l’entreprise doit impérativement disposer d’une

vision à l’export. La consultation pour la mise en place d’une stratégie nationale d’exportation a justement fait ressortir une déficience sur le

plan de la compétitivité de nos opérateurs. De multiples contraintes ont été énumérées dans la synthèse des travaux des groupes chargés de ce

dossier. Ainsi, on relève que la gestion actuelle des capacités de production des entreprises limite leur potentiel de productivité et que la

taille des TPE constitue une entrave réelle pour le développement de la production. La problématique de l’approvisionnement régulier en matières

premières, très souvent évoquée par les opérateurs économiques, est également soulignée dans le cadre de cette consultation engagée par le

ministère du Commerce. Dans le même contexte, les experts et institutions en charge de cette initiative ont mis l’accent sur «l’absence

d’accord de reconnaissance mutuelle et de conformité pour les produits

avec les normes et standards internationaux», une défaillance qui «entrave la capacité des PME à être compétitives sur les marchés

extérieurs. Les carences relevées aussi dans l’absence de laboratoires accrédités pour la délivrance de certificats de conformité des produits

agroalimentaires, ce qui pose problème aux exportateurs en matière de conformité aux normes exigées sur les marchés internationaux. D’autre

part, et au titre du soutien institutionnel, les opérateurs font face à des difficultés liées aux pratiques administratives et à l’accès aux mécanismes

d’appui au commerce, en l’absence d’un guichet unique, d’ailleurs revendiqué par les exportateurs, mais aussi au coût excessif exigé pour

les certificats des produits à l’export. Une autre faille relevée réside dans «l’impossibilité d’assurer le

fonctionnement du service après-vente à l’étranger ou l’approvisionnement», un aspect essentiel dans l’exportation, étant la

garantie du produit. Exporter exige en priorité la disponibilité des moyens

logistiques. Or, nos exportateurs se voient confrontés à des «procédures longues et coûteuses pour l’obtention, la préparation et la soumission des

documents pendant leur traitement au niveau des ports ou frontières». Les procédures de dédouanement et d’inspection limitent

ainsi les capacités d’exportation de manière efficiente. Une situation davantage compliquée par «une infrastructure industrielle restreinte»,

ainsi que par une «infrastructure logistique limitée (manque de zones franches, d’entrepôts, plate-formes logistiques, saturation des ports et des aéroports) et un moyen de transport peu performant». Ce qui pénalise les

opérations d’exportation «en terme de coût et de délai». Un autre aspect essentiel qui revient très souvent dans les plaidoyers des

exportateurs a trait à certaines dispositions dépassées de la réglementation des changes. Une contrainte liée, en particulier à «la

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dépénalisation de l’acte d’exportation et la prolongation du délai de

rapatriement des produits des opérations d’exportation». Faible taux d’intégration des TIC dans les PME, la nature du statut

juridique de ces entreprises, manque d’organisation des filières, de

structures d’appui nécessaires et d’accompagnement des exportateurs, la difficulté d’accès des produits algériens aux marchés de l’UE, le marché

informel, l’accès limité des entreprises exportatrices aux mécanismes de financement, de garanties et d’investissement, faiblesse dans la formation

aux métiers de l’exportation, l’absence de fond lié à l’innovation industrielle, telles sont les principales contraintes à la compétitivité qui

entravent l’acte d’exporter et qui devront guider la consultation des acteurs de la stratégie nationale d’exportation.

Conseil de la concurrence : Recherche et formation au programme

(El Moudjahid)

Le Conseil de la concurrence et l’Université Mouloud-Mammeri de Tizi- Ouzou viennent de signer une convention-cadre de partenariat en vue de

développer des échanges bilatéraux en matière de recherche et de formation dans le droit de la concurrence. Dans un communiqué, dont une

copie nous a été transmise, le président du Conseil, Amara Zitouni, souligne que les deux parties ont convenu de créer l’association des

spécialistes du Conseil au jury de l’université préparant des masters ou doctorats en droit de la concurrence. Il est également question de la

concertation pour la «détermination conjointe» des sujets des mémoires de fin de cursus universitaire et l’invitation des professeurs de l’Université

de Tizi- Ouzou aux évènements organisés par le Conseil de la concurrence sur des thèmes relevant de ses compétences. D’autre part, il y a lieu de

rappeler que le Conseil a installé, le 25 janvier, sa nouvelle composante du collège en remplacement des membres dont le mandat a expiré. Sur

neuf membres du Conseil, quatre ont été nouvellement installés alors que

cinq autres ont été reconduits. Ainsi, Abdelmadjid Dennouni et Abdelmalek Benabbas (spécialistes en économie), Meriem Ammiche et Mohammed

Tayeb Medjhahed (spécialistes en droit) ont été désignés comme nouveaux membres permanents dans cette institution de régulation par

un décret présidentiel. Dennouni, qui préside également la Confédération générale du patronat du BTP, a été nommé vice-président du Conseil.

Réactivé en 2013, le Conseil de la concurrence est une autorité administrative autonome qui agit au nom et pour le compte de l’Etat pour

faire respecter les règles de la concurrence. Ses deux principales missions portent sur la lutte contre les pratiques commerciales déloyales et

anticoncurrentielles, ainsi que le contrôle des concentrations économiques. Dans le cadre de ses activités, le Conseil de la concurrence a organisé, en

décembre dernier, une journée d’étude à Alger ayant pour thème «le rôle de la concurrence dans la protection du pouvoir d’achat, la préservation et

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la création d’emploi». Les études menées ont abouti sur le constat que le

pays qui jouit d’une concurrence efficace et qui possède des institutions qui régulent le marché préserve le pouvoir d’achat de ses citoyens,

permet la création de richesse et la préservation d’emplois.

«Contrairement aux idées reçues, la concurrence n’est pas une menace pour les emplois, même si elle en supprime, elle en crée ailleurs avec une

meilleure plus-value pour l’économie nationale», affirmait M. Zitouni, rappelant la nécessité de booster la compétitivité des entreprises

nationales à l’heure de la diversification économique. Et d’ajouter : «La relance du Conseil en 2013 nous a incités à

entreprendre des campagnes de sensibilisation sur les bienfaits de la concurrence pour l’ensemble des entreprises publiques ou privées». À

noter que le Conseil de la concurrence réalise actuellement une étude sur le marché du médicament qui devrait être livrée prochainement.

Electrification et raccordement en gaz naturel: aucun projet n’a

été gelé, mais reporté (APS)

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a déclaré, mardi à Médéa, que

les projets d’électrification et de raccordement en gaz naturel, déjà inscrit, sont maintenus et seront relancés, une fois que la situation financière du

pays s’améliore. "Aucun projet d’électrification ou de raccordement en gaz naturel qui a été

inscrit, dans le passé, au profit des wilayas, n’a été gelé, mais, il s’agit, d’un report décidé par les pouvoir publics, jusqu’à ce que la situation

financière du pays soit en mesure d’assurer la concrétisation de ces projets", a indiqué le ministre, en marge de sa visite d’inspection et de

travail dans la wilaya.

M. Guitouni a affirmé, dans ce contexte, que l’état va consentir un effort supplémentaire pour permettre à des wilayas, comme Médéa, de rattraper

le retard accusé en matière notamment en gaz naturel, dont le taux actuel se situe aux alentours de 47%, ajoutant que l’objectif, à court terme de

son département, est d’aligner le taux de cette wilaya sur celui enregistré dans d’autres régions du pays.

Il a évoqué, par ailleurs, la disponibilité de son département à accompagner l’opération de retour des populations dans leurs lieux de

résidence d’origine, à travers la mise en place d’une formule de financement triangulaire (sonelgaz-wilaya et communes) pour raccorder

les villages et hameaux qui ont été désertés lors de la décennie noir et permettre à ces habitants de retrouver une nouvelle vie.

Le ministre avait donné, dans la matinée, le coup d’envoi des travaux de raccordement en gaz naturel de la ville de Tablat, au nord-est de Médéa.

Ce projet permettra de raccorder, une fois achevé, pas moins de 2876

foyers, à partir du gazoduc qui transite de Beni-Slimane (est) vers la localité d’El-Haoudine, au nord-est.

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Il a procédé, par la suite, à la mise en service des réseaux de distribution

public (DP) de gaz naturel au niveau des communes de Sedraya (est) et Beni-Slimane, pour un nombre respectif de 1000 et 1145 nouveaux

abonnés.

Au niveau du village de tamda, commune de Souagui, le ministre a procédé à la mise en service d’un réseau d’électrification rural au profit

d’une quarantaine de familles, parmi celles qui ont choisies de regagner leur village d’origine.

Dans la commune de Boughezoul, sud de Médéa, M. Guitouni a donné le coup d’envoi des travaux de réalisation d’un poste de transformation

électrique à Haute tension, appelé à assurer une meilleure couverture électrique dans cette partie de la wilaya et renforcer, à travers le système

de transfert d’énergie, le réseau électrique local.

Sonatrach et Sonelgaz présentent leur potentiel d’investissement à Houston (APS)

Les groupes énergétiques algériens Sonatrach et Sonelgaz, qui s’apprêtent à lancer d’importants projets de développement, ont présenté lundi leur

potentiel d’investissement à Houston (Texas) à l’occasion de la deuxième édition du forum algéro-américain sur l’énergie.

Le P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, qui participe à cette rencontre à la tête d’une importante délégation, a indiqué que son groupe

avait arrêté un plan d’investissement de 56 milliards de dollars sur cinq ans et dont les détails seront rendus publics dans les trois

prochaines semaines. " C’est une annonce importante pour les partenaires qui souhaitent

investir en Algérie", a-t-il indiqué devant un parterre de représentants de compagnies américaines qui prennent part à ce forum.

Outre ce plan d’investissement, le dirigeant de Sonatrach a axé son

intervention sur deux autres points importants, à savoir la stratégie de gestion de Sonatrach à l’horizon 2030 et le potentiel des ressources non

conventionnelles en Algérie. Ces trois axes réunis devraient donner un nouvel essor au premier groupe

énergétique africain qu’il dirige depuis mars 2017.

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Ould Kaddour a expliqué que la nouvelle stratégie de Sonatrach consiste à

diversifier les sources d’énergie du groupe en allant vers des activités nouvelles dans l’offshore et le gaz de schiste.

La vice secrétaire d’Etat adjoint, Sandra Oudkirk, qui est intervenue juste

après M. Ould Kaddour, a indiqué que les Etats-Unis s’intéressaient au développement des énergies non conventionnelles en Algérie, relevant au

passage leur impact positif sur la sécurité énergétique des pays. Sandra Oudkirk a cité le cas de son pays, les Etats-Unis, devenus en

l’espace de quinze années un exportateur net de gaz grâce à l’exploitation de ces ressources non conventionnelles. Le développement de ces projets

ont " permis de changer le paysage énergétique des Etats-Unis ", a-t-elle dit.

La diplomate américaine a précisé que le département d’Etat était prêt à accompagner les pays qui veulent se lancer dans cette industrie maîtrisée

par les compagnies pétrolières américaines qui détiennent des techniques novatrices en matière de forage et de production.

Soulignant, par ailleurs, le potentiel solaire de l’Algérie, Sandra Oudkirk a indiqué attendre avec intérêt les discussions prévues lors de ce forum sur

le programme des énergies renouvelables que Sonelgaz a commencé à

mettre en oeuvre. De son côté, l’ambassadeur d’Algérie à Washington, Madjid Bouguerra, qui

a fait une présentation sur l’économie algérienne, a tenu à relever que la baisse du volume des échanges commerciaux entre les deux pays après le

boom du gaz de schiste qui a réduit les débouchés pour le gaz algérien aux Etats Unis "ne doit pas être perçue comme une régression ou un bond

en arrière". En fait, une tendance nouvelle s’observe depuis 2015 qui augure de

perspectives prometteuses dans les relations d’investissement et de partenariat entre les deux pays, a-t-il noté.

"Les perspectives demeurent positives" pour l’Algérie malgré la chute des cours de pétrole qui a privé le pays de la moitié de ses revenus à

l’exportation, a-t-il expliqué aux entreprises américaines, citant en cela les dernières prévisions publiées par la Banque mondiale qui tablent sur un

fort rebond de la croissance en 2018.

Ce rebond sera soutenu par les nouvelles mesures budgétaires prises par le gouvernement pour financer l’investissement, a-t-il ajouté. L’Algérie est

en train de mettre en place un nouveau modèle de croissance qui va l’aider à atteindre l’émergence d’ici à 2030.

"L’Algérie affiche une stabilité remarquable alors que la région traverse une période troublée. Après des années de tourmente et de problèmes

politiques et sécuritaires, l’Algérie sous la direction du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a pleinement retrouvé sa juste place

dans le concert des nations", a déclaré l’ambassadeur. Intervenant à son tour, le président du Conseil d’affaires algéro-américain

(USABC), Ismail Chikhoune, a soutenu que la deuxième édition de ce forum "marquait un tournant dans les relations bilatérales et ouvre de

nouvelles voix au transfert du savoir-faire, de la technologie, et de l’innovation dans le secteur de l’énergie".

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L’USABC £uvre à promouvoir les échanges entre les deux pays en

facilitant aux compagnies américaines les opportunités d'affaires ainsi que l’accès directe au marché algérien.

En parallèle, il offre aux entreprises algériennes un accès aux différents

segments de l’activité commerciale américaine, a précisé M. Chikhoune.

Hydrocarbures : ENI veut investir dans l’offshore algérien (El Watan)

En octobre dernier, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, affirmait

que la zone offshore, d’une superficie d’environ 100 000 km2, est totalement inexplorée.

Le groupe pétrolier italien ENI a l’intention de renforcer sa présence en Algérie, notamment dans les champs offshore, a souligné hier son

président-directeur général Claudio Descalzi, cité par l’agence Reuters. «Maintenant, nous allons développer Zohr (un champ de gaz de la mer

Méditerranée au large de l’Egypte, ndlr). Nous avons trouvé 2 milliards de ressources au Mexique et il y a d’autres

développements dans d’autres pays comme l’Egypte, l’Algérie et, en perspective, aussi l’Angola», a-t-il énuméré lors d’une réunion tenue à

Londres. L’ambition de continuer sur cette voie a pour objectif de

«maintenir les coûts constants tout en augmentant la production», a expliqué Claudio Descalzi. En mars 2017, le même responsable révélait

que son groupe avait signé un contrat d’exploration pour le gaz et le pétrole au large des côtes algérienne avec Sonatrach.

«Dernièrement, Sonatrach nous a donné l’opportunité de participer également (à l’exploration) en offshore (…), nous avons signé (un accord)

il y a quelques jours», avait-il déclaré à l’agence Reuters sans fournir plus d’éléments sur la teneur de l’accord. Cette information n’a en revanche

pas été confirmée de source officielle. Le groupe Sonatrach avait aussi entamé des discussions avec les groupes

pétroliers américains ExxonMobil et Anadarko. «Les activités sismiques réalisées par Sonatrach ont montré un potentiel intéressant dans les

régions de Béjaïa et d’Oran», avait déclaré l’année précédente une source de Sonatarch, relevant que l’Algérie a besoin du savoir-faire et de

l’expertise des grandes entreprises internationales pour lancer le forage en

mer. «Les partenaires étrangers, y compris Anadarko, ExxonMobil et Eni ont été

invités par Sonatrach à fournir une assistance technique au vu de l’expérience qu’ils ont acquise dans le golfe du Mexique et de l’eau

profonde au Mozambique», a-t-elle fait savoir. En octobre dernier, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, affirmait que la zone offshore,

d’une superficie d’environ 100 000 km2, est totalement inexplorée.

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Depuis l’été 2014 et la chute des prix du pétrole – qui représente 95% des

sources de devises du pays – le gouvernement cherche à attirer des investisseurs étrangers et diversifier ses sources de revenus, et le forage

en mer pourrait offrir au pays un autre levier de croissance. En Algérie, les

zones offshore, susceptibles de contenir des hydrocarbures, sont situées entre 2000 et 2500 mètres de profondeur, selon les résultats des

premières études sismiques faites sur l’offshore algérien. Quant au coût d’un seul forage en mer, il avoisine les 100 millions de

dollars. Pour rappel, le premier forage offshore du groupe Sonatrach a été réalisé en Tunisie. Il s’agissait du projet Mahdia 2, mené en 2012, qui a

permis au groupe algérien de faire sa première découverte en offshore.

Sécurité énergétique régionale: Washington souhaite lancer un partenariat avec l’Algérie (APS)

Le département d’Etat américain a déclaré lundi qu’il souhaitait lancer un

partenariat avec l’Algérie dans l’énergie en vue d’assurer la sécurité des approvisionnements de la région, notamment ceux destinés au marché

européen. "Une des meilleurs façons pour les Etats-Unis et le gouvernement algérien

de travailler ensemble est de renforcer la sécurité énergétique de la région par la promotion de la diversification énergétique", a déclaré Sandra

Oudkirk, vice secrétaire d’Etat adjoint lors du forum algéro-américain sur l’énergie à Houston.

La diplomate américaine a ajouté que plusieurs pays dépendent encore d’une seule source ou forme d’énergie ce qui les rend vulnérables aux

perturbations d’approvisionnement qui menacent leur sécurité économique et nationale.

Oudkirk a cité l’exemple de certains pays européens, largement

dépendants du gaz russe, en indiquant que le bureau des stratégies énergétiques du département d’Etat soutenait les efforts de diversification

de l’approvisionnement et des voies de transport de l’énergie vers ce continent.

"L’Algérie est un grand fournisseur d’énergie pour l'Europe et nous la félicitons pour être un partenaire fiable, aidant le continent à diversifier

ses approvisionnements", a-t-elle ajouté. La vice secrétaire d’Etat adjoint a enchaîné que "les Etats-Unis

encourageaient l’Algérie à augmenter ses exportations vers l’Europe ainsi

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que vers d’autres pays du monde", soulignant, par ailleurs, le

renforcement des relations entre les deux pays ces dernières années. "La coopération économique est réellement la base pour des relations

bilatérales renforcées ", a-t-elle affirmé.

Les pays européens cherchent à assurer leur sécurité énergétique au moment où ils essayent d’imposer des conditions défavorables à leurs

fournisseurs traditionnels, incitant de nombreux producteurs à revoir leur stratégie de commercialisation en vue de trouver de nouveaux débouchés

à leur gaz. La non reconduction des contrats à long terme annoncée par quelques

pays européens pourrait mettre à mal l’approvisionnement du vieux continent qui compte s’orienter de plus en plus au marché spot pour

satisfaire ses besoins énergétiques. Les Etats-Unis misent déjà sur les exportations de GNL vers l’Europe

centrale et de l’Est, des régions fortement dépendantes du gaz russe. Le président Donald Trump a promis en juillet dernier, lors d’un sommet à

Varsovie, ayant regroupé une douzaine de dirigeants européens, de promouvoir les exportations de gaz naturel liquéfié vers ces pays.

Donald Trump a maintenu les objectifs de l’ancienne administration

Obama de mettre fin à la prédominance russe sur le marché gazier européen en soutenant le projet de l’union de l’énergie et le

développement des infrastructures de GNL. La Pologne a commencé à recevoir depuis l’année dernière les premières

livraisons du gaz américain. Mais selon des analystes gaziers, le défi de la réduction de la dépendance

de l’Europe au gaz russe sera long à relever, la chaîne gazière étant longue et coûteuse, alors qu’en parallèle les livraisons russes au continent

augmentent d’année en année dans un contexte de la baisse des réserves britanniques et norvégiennes en mer du nord.

Bedoui: l'emploi des jeunes est la priorité des priorités (APS)

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a souligné, lundi à Bejaia, que l’emploi des

jeunes, notamment des diplômés constitue, sur instruction du président

de la République, Abdelaziz Bouteflika, la priorité des priorités. Une importance capitale leur est consacrée afin de prendre en charge

leurs aspirations et leurs offrir l’occasion de s’accomplir et réaliser leurs projets, a-t-il précisé en marge d’une visite de travail effectuée dans la

wilaya et au cours de laquelle, il a pris le pools, de l’implication de la frange juvénile dans l’acte d’investir, notamment au travers des divers

mécanismes d’aides mis en £œuvre par l’Etat. Beaucoup de projets ont été concrétisés. Et leurs réussites a visiblement

fait des émules dès lors, où nombre d’entre eux postulent dores et déjà à

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aller au-delà de la micro-entreprise, en visant un statut économique

supérieur. L’exemple le plus patent, étant celui donné par une dizaine de candidat de Bejaia, initialement partis de façon modeste mais qui

aujourd’hui grâce à leur succès taquinent des entreprises chevronnées

dans plusieurs branches, en créant une foison d’emploi mais aussi de la richesse.

En guise d’encouragement, le ministre en a profité pour leur attribuer des titres d’accès dans l’espace de la nouvelle zone industrielle d’El-Kseur,

dont la première pierre a été posée à l’occasion. Le geste se voulait un signe adressé à tous les porteurs de projets pour suivre leur exemple et

s’engager dans des activités porteuses, en profitant des facilités accordées pour l’accès au foncier industriel.

Bejaia, qui a bénéficier de deux zones de cette nature, l’une à El-Kseur et l’autre à Boudjellil, d’une superficie de prés de 360 hectares ainsi que de

plusieurs zones d’activités communales, notamment Seddouk et kherrata est jugée apte en l’espèce, a faire office de wilaya exemplaire, en captant

un nombre considérable d’investissements de tout ordre. Au demeurant, le ministre a estimé qu’une telle opportunité est de nature

à insuffler une dynamique économique nouvelles dans toutes les

communes, lesquelles parallèlement, dira-t-il, vont améliorer leurs fiscalités et leurs ressources et par conséquent le bienêtre des citoyens.

A ce propos, il a indiqué que cette démarche qui intervient en droite ligne des nouvelles orientations économiques du pays va être généraliser

progressivement à toutes les communes du pays, appelées à mieux exploiter leurs atouts et potentialités.

Durant cette visite de deux jours, M. Bedoui a poser par ailleurs la première pierre à Oued-Ghir, à 10 km à l’ouest de la chef-lieu de la

wilaya, visant la réalisation d’un nouveau pôle urbain, composé de 4200 logements (AADL et LPA) qui viennent ainsi s’ajouter à un ensemble

immobilier en construction de plus de 11.000 habitations (toutes formules confondues).

"Avec les équipements éducatifs, sociaux et de loisirs prévus, c’est quasiment une nouvelle ville qui s’installe" s’est réjoui le ministre, satisfait

de l’empreinte qui l’a caractérise, notamment l’occupation spatiales des

crêtes, les espaces verts prévus, et l’éclairage public, opérés à l’aide de l’énergie solaire.

Bedoui a également passé en revue plusieurs unités économiques et des exploitations agricoles, toutes en phase d’extension, insistant à chaque

fois, sur l’emploi et l’opportunité de maximiser les postes pour les jeunes.

Bilan de l'Agence nationale de développement de

l'investissement : 5 000 projets inscrits en 2017 (L’Expression)

Le montant global des projets industriels enregistrés se chiffre à 1 103

milliards DA (l'équivalent de 10 milliards de dollars), devant générer 103 609 emplois.

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C'est toujours dans le secteur de l'industrie que le nombre de projets

d'investissement est le plus élevé par rapport à d'autres secteurs d'activités. Et pour preuve: en 2017 sur 5057 projets d'investissement

enregistrés auprès de l'Agence nationale de développement de

l'investissement (Andi), 2564 projets relèvent du secteur industriel, soit 51% de la totalité des projets. Autre particularité des projets industriels

enregistrés: ils sont 412 sur un total de 719 grands projets soit 57% pour un montant de 840,4 milliards (mds) DA et devant générer 51 479

emplois. Toujours à propos de ces grands projets, le directeur-général de l'Andi, Abdelkrim Mansouri, rapporte dans un entretien accordé à l'APS,

que ceux -ci ont enregistré une progression de 9% en 2017 par rapport à 2016 en termes, respectivement, de nombre (719 projets contre 659 en

2016), de montant (1.456,2 mds DA contre 1295,6 mds DA et d'emplois (86 004 postes contre 68948). Le responsable de l'Andi précise par

ailleurs que les 719 grands projets représentent à eux seuls 76% de la valeur totale des investissements avec un montant de 1456,2 65 mds DA

et 51% du nombre total d'emplois (86004 postes). Autre détail inhérent à ces grands projets, ils représentent les plus grandes parts des niveaux

d'investissement en termes de montant d'emplois inscrits en 2017, sont le

fait des grands projets dont le montant est égal ou supérieur à 500 millions DA.

Le responsable de l'agence fait par ailleurs observer une évolution relativement stationnaire des projets d'investissement enregistrés en

2017 par rapport à l'année 2016 notamment en termes de montant (+4%) et d'emplois(+2%) ainsi qu'une régression du nombre de projets,

soit une baisse de 30% dûe principalement à l'orientation sélective du système incitatif introduit par le nouveau Code des investissements. A

propos de la baisse de projets en 2017 par rapport à 2016, il l'explique, d'après lui, par le fait que certaines filières d'activités, éligibles auparavant

aux avantages de l'Andi, ne l'étaient plus en 2017 en raison de leur saturation à l'instar de quelques activités de service sans grande valeur

ajoutée pour l'économie nationale, du transport, des briqueteries ou des usines de production de boissons. Il souligne, d'autre part, que l'année

2017 a été celle de la mise en oeuvre de la nouvelle loi sur

l'investissement qui accorde une importance particulière aux projets créateurs de richesses et d'emplois dans des secteurs comme l'industrie,

l'agriculture et le tourisme. Concernant les tendances par région, il est constaté des parts appréciables des investissements dans les Hauts-

Plateaux (25%) et le Sud du pays (14%), bien que les régions du Nord restent à plus forte concentration économique et industrielle (61%).

Investissements mixtes En termes de projets d'investissement enregistrés dans le cadre de

partenariats entre opérateurs nationaux et étrangers là aussi le secteur de l'industrie se taille la part du lion. En effet, selon Mansouri, sur 116 projets

enregistrés dans ce cadre, 85 relèvent du secteur industriel représentant ainsi 87% du montant global des investissements mixtes et 71% en

nombre d'emplois prévus par ces investissements.

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Toujours selon cette même source, le total des investissements mixtes

sont d'un montant de 271 mds DA (l'équivalent de plus de 2 milliards de dollars) et générant 14 525 emplois. Ces projets d'investissements

proviennent essentiellement d'Europe, de pays arabes et d'Asie.

«Il importe de noter que notre pays, malgré la persistance de la conjoncture de crise financière mondiale, reste toujours attractif vis-à-vis

des investisseurs étrangers comme le montrent les résultats de ce bilan des investissements enregistrés en 2017, ainsi qu'à travers le regain

d'intérêt de nombreuses délégations étrangères en visite de prospection d'affaires durant l'année 2017 en Algérie», souligne Mansouri. De surcroît,

fait-il valoir, le bilan des investissements, au titre de l'année 2017 laquelle a marqué l'avènement du nouveau Code d'investissements institué par la

loi d'août 2016 relative à la promotion de l'investissement, s'est traduit par «les résultats qualitatifs des investissements enregistrés, la tendance

récurrente prononcée de la prépondérance du secteur industriel, l'émergence de certains secteurs vitaux pour l'économie nationale,

notamment le tourisme et la santé où la progression des investissements y est nettement ascendante». Plus encore, soutient-il, il s'agit aussi de

«l'importance et de la progression des grands projets qui sont également

concentrés dans le secteur industriel, la contribution conséquente des investissements impliquant des étrangers, lesquels sont polarisés

majoritairement dans l'industrie et la prédominance des projets de type création». Dans ce sens, il considère que ces tendances traduisent les

effets des réformes engagées et l'orientation des investissements en adéquation aux choix stratégiques et les objectifs tracés par l'Etat. En

d'autres termes, la nouvelle loi sur l'investissement s'est révélée bénéfique pour le pays, dans sa quête de relancer son économie et la

diversifier.

ANGEM : Financement de plus de 800.000 projets et création de

1,2 million d’emplois depuis 2005 (El Moudjahid)

Le directeur général de l’Agence nationale de gestion du microcrédit,

ANGEM, M. Abdelfettah Djebnoun, a affirmé, hier, sur les ondes de la chaîne I de la Radio nationale, que le nombre de bénéficiaires de ce

dispositif, depuis sa création en 2005, a atteint les 800.000 jeunes, et que le même dispositif a permis la création de 1,2 million de postes de travail.

M. Djebnoun a précisé que son agence a procédé à l’allègement du dossier à fournir et à l’illimité de l’âge du prétendant au crédit. Il dira également

que « l’Angem a formé 1.200 accompagnateurs au niveau national, qui ont pour mission d’écouter et d’orienter les jeunes demandeurs du

microcrédit ». Le même responsable a fait savoir qu’il existe deux types de crédits

soutenus par l’Angem et sans intérêts. Il s’agit de crédits destinés à l’achat de la matière première, qui peuvent atteindre les 100.000 DA au

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nord et 250.000 DA au sud du pays. Le deuxième type de crédits est celui

destiné à la réalisation de projets dont le financement peut atteindre jusqu'à 1 million de DA. Le crédit est assuré à hauteur de 29% par

l’Angem, 70% par la banque et un apport personnel du bénéficiaire de

1%. Le directeur général de l’Angem a souligné, par ailleurs, que les demandes de crédit concernent, pour la plupart, les métiers de l’artisanat,

précisant que l’objectif que s’est assigné l’Agence pour l’année 2018 est de créer des activités entrant dans le cadre de l’économie verte, telle que

le recyclage, le jardinage, l’aménagement des espaces verts et toute autre activité en relation avec l’environnement. Il fera part dans le même sillage

de l’existence d’un programme de formation des accompagnateurs au niveau du centre de collecte et d’enfouissement d’ordures de Bab-El-Oued.

Au sujet des projets qui ont échoué, M. Djebnoun a précisé que cette situation est due au mauvais choix fait par les porteurs de projets qui

manquent d’esprit entrepreneurial. Cependant, il précise que leur nombre reste minime par rapport au nombre de projets qui ont été couronnés de

succès et ce, grâce au rôle des accompagnateurs qui ont réussi à orienter les jeunes vers les secteurs d’activité les plus porteurs.

Des activités en économie verte en 2018

Concernant le nombre de femmes ayant bénéficié de crédits Angem, le même responsable a fait savoir qu’elles sont quelque 520.000 à avoir créé

leurs projets parmi les 800.000 projets conçus, soit 63% des bénéficiaires. Un nombre important parmi celles-ci sont femmes au foyer, alors que

seules 34.000 bénéficiaires sont des diplômés universitaires. Il y a lieu de souligner que parmi les principales missions de l'ANGEM figure la lutte

contre le chômage et la précarité dans les zones urbaines et rurales, en favorisant l'auto-emploi, le travail à domicile et les activités artisanales et

de métiers, en particulier chez les populations féminines. Cet organisme se charge également de soutenir, conseiller et accompagner les

bénéficiaires dans la mise en œuvre de leurs activités, notamment en ce qui concerne le montage financier de leurs projets et la phase

d'exploitation. Selon les responsables de l'Agence, le dispositif ANGEM est très accessible à la majorité des jeunes universitaires, afin de réaliser

leurs projets. Et la demande ne se limite pas aux jeunes, elle étendue à la

tranche d'âge moyenne (45-65 ans), comme l’a indiqué le responsable de cette agence. Pour soutenir toutes ces activités, un compte d'affectation

spéciale, qui a été débloqué au mois de septembre dernier, permet l'octroi par l’ANGEM, sous le contrôle des services du ministère de la Solidarité

nationale, de prêts non rémunérés consentis aux personnes éligibles au microcrédit. Ainsi, un prêt pouvant aller jusqu'à un million de dinars,

destiné à compléter le niveau des apports personnels requis pour être éligible au crédit bancaire, peut être octroyé à des projets au titre de la

création d'activités par l'acquisition de petits matériels et matières premières de démarrage. S'agissant de l'achat de matières premières, un

prêt limité à 100.000 DA peut être octroyé dans le cadre de cette disposition. Néanmoins, ce même prêt peut atteindre 250.000 DA, et ce,

pour 10 wilayas du Sud (Adrar, Béchar, Tindouf, Biskra, El Oued, Ouargla, Ghardaïa, Laghouat, Illizi et Tamanrasset) et sur une période de quatre

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années

Reste que le dispositif ANGEM est désormais ancré dans l'équation économique. Recourir à ce type d'investissement est devenu un moyen

pour une insertion dans la vie active. Le bilan présenté par M. Djebnoun

confirme ce constat, ceci d’autant que les domaines d’activités que cet organisme peut financer sont aussi diversifiés qu’accessibles, puisqu’ils

concernent des secteurs tels que l'artisanat, la petite industrie, les services, l'agriculture, le bâtiment et les travaux publics, pour ne citer que

ceux-là !

Ansej : Plus d’une centaine de jeunes établis à l’étranger ont bénéficié du dispositif (El Moudjahid)

« Plus d’une centaine de jeunes algériens établis à l’étranger ont déjà bénéficié du dispositif ANSEJ pour lancer leurs projets », relève la

directrice générale de l’ANSEJ, Mme Samira Djaider.

La DG de l’ANSEJ qui s’exprimait, lundi dernier, sur les ondes de la radio nationale, a précisé que les Algériens résidents à l'étranger ont la

possibilité de bénéficier du financement de leurs projets « avec les mêmes avantages que leurs compatriotes se trouvant en Algérie». Elle a

également lancé un appel aux jeunes établis à l'étranger, les invitant à s'inscrire via la plate-forme électronique de l'Agence, spécialement

consacrée à cet effet. A noter que depuis le mois de janvier courant, l'ANSEJ et la CNAC développent un service électronique offrant aux jeunes

porteurs de projets la possibilité d'une inscription en ligne, qui permet également de suivre l'évolution de leurs dossiers respectifs en temps réel.

Cette possibilité offerte aux membres de la communauté nationale établie à l’étranger de créer des micro-entreprises en Algérie en bénéficiant des

dispositifs d'appui à la création d'activité s’inscrit, en fait, dans le cadre des mesures prises par le Président de la République, M. Abdelaziz

Bouteflika, visant à inciter les membres de notre communauté à l’étranger

à participer au développement de l'économie nationale. En effet, parmi les mesures prises par le Président de la République en leur faveur, figure

celle qui leur permet de pouvoir bénéficier des dispositifs d'appui à la création de micro-entreprises en Algérie dans de nombreux secteurs. Dans

ce cadre, le programme du président de la République « accorde un intérêt particulier à la communauté nationale à l'étranger et à sa

participation active dans tous les secteurs de l'économie nationale », comme mis en exergue récemment par les services du ministère du

Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. « Cet intérêt a été réaffirmé par le Premier ministre lors de sa rencontre, le 7 décembre 2017 à Paris,

avec les membres de la communauté nationale, à l'occasion de sa visite officielle en France », rappelle la même source.

Il s'agit de faire bénéficier les jeunes de la communauté nationale à l'étranger des mécanismes mis en place pour promouvoir l'esprit

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d'entrepreneuriat par la création de micro- entreprises et les faire

participer activement à l'essor économique et social du pays. A ce titre, des mesures de facilitation et d'incitation ont été prises à l'effet

d'encourager les ressortissants algériens à l'étranger, notamment les

jeunes, à venir investir dans leur pays et mettre leur savoir-faire et leurs compétences au service de leur patrie. A cet effet, les critères d'éligibilité

aux dispositifs de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ) et de la Caisse nationale d’assurance-chômage (CNAC), la

structure de financement, les délais de remboursement et le processus de validation des dossiers, ont été définis par le ministère du Travail, de

l'Emploi et de la Sécurité sociale, ajoute le document. En plus de leur participation au montage financier du projet, à travers l'octroi d'un prêt

non rémunéré, ces deux organismes (ANSEJ et CNAC) assurent également un accompagnement aux promoteurs tout au long du processus de

création de la micro-entreprise et lors de la phase d'exploitation avec des avantages fiscaux et parafiscaux accordés aux bénéficiaires de ces

dispositifs. Remarque importante à retenir, par ailleurs, depuis le lancement du dispositif ANSEJ jusqu'à fin 2017, c’est quelque 370.000

projets qui ont été financés par l'Agence.

Selon la DG de l’ANSEJ, la plupart des projets ont abouti puisque seulement 10% n'ont pas connu de réussite. Il est à noter dans ce

contexte que dans la seule wilaya d’Alger, pas moins de 400 projets ont eu l’approbation de financement par des établissements bancaires, pour la

création de micro-entreprises en 2017. Comme mis en exergue dernièrement par le directeur de l’emploi de la wilaya d’Alger, « les projets

financés par secteur d'activité par l'ANSEJ ont permis la création de 720 nouveaux postes d'emploi dont 118 dans le domaine industriel, 448 dans

celui des prestations, 96 dans d'autres secteurs, 6 dans l'artisanat et 50 autres dans les travaux publics ».

Une vingtaine de sous-traitants de Volkswagen fin février en Algérie (TSA)

Le groupe Volkswagen veut accélérer le développement de son usine de

fabrication de véhicules à Relizane. Selon nos sources, une vingtaine de sous-traitants du constructeur allemand sont attendus fin février en

Algérie. “Initialement, une dizaine de sous-traitants était prévue, mais le groupe a

décidé d’inviter une vingtaine d’entreprises spécialisées dans la fabrication d’équipements pour véhicules, ce qui démontre sa volonté de produire

localement les pièces automobiles”, explique une source proche du projet. Les sous-traitants, qui seront accompagnés par un haut responsable de

Seat, l’une des 12 marques du groupe allemand, visiteront l’usine de Sovac Production à Relizane et les infrastructures de transport de la

région ouest.

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L’installation des sous-traitants devrait intervenir courant 2018. “Aucune

date n’est encore fixée, mais la réunion qui se tiendra fin février à Relizane, permettra d’avancer pour entamer la phase de production des

pièces de première monte et des pièces de rechange sur place”, explique

notre source. Lancée fin 2016, l’usine Volkswagen à Relizane, fruit d’un partenariat

entre Sovac et le constructeur allemand, a entamé l’assemblage de quatre modèles (Golf, Caddy, Ibiza et Octavia) en 2017, année durant laquelle

elle a produit 15.000 unités. En 2018, l’usine ambitionne d’atteindre 40.000 véhicules dont de nouveaux modèles comme la Seat Leon et la

nouvelle Polo.

Banque/bourse/Assurance

Finances : Un symposium en avril pour vulgariser les innovations des banques et des assurances (Reporters)

Un Consortium de sociétés de conseils, dont l’expert et ancien ministre

Abderrahmane Benkhalfa est le coordinateur, a organisé hier à Alger une réunion préparatoire d’un symposium international dédié à la place

financière algérienne, qui doit avoir lieu du 3 au 6 avril prochain. Bénéficiant notamment du soutien du ministre des Finances

Abderrahmane Raouya, la manifestation se déroulera sous forme d’exposition en marge de laquelle auront lieu trois colloques sur les trois

journées de l’événement : colloques autour du marché bancaire avec un focus sur la finance islamique, le développement des assurances et le

règlement électronique. «L’événement sera ouvert au public au palais des Expositions d’Alger. Outre les rencontres institutionnelles, les partenaires

du symposium exposeront leurs dernières avancées en matière de finance grand public», indique Abderrahmane Benkhalfa, qui dit ambitionner de

toucher à la fois «le public consommateur et le public corporate». D’autre part, les organisateurs de l’événement espèrent une forte

présence d’étudiants dans les domaines du management et de la micro-

économie. A noter que le premier colloque sur le marché bancaire traitera l’une des tendances promues par les pouvoirs publics, à savoir la finance

islamique. «C’est une filière émergente, l’ensemble des banques ont introduit à leur catalogue des produits de la finance participative»,

explique l’ancien ministre. L’autre choix, celui porté sur le marché des assurances, fera l’objet du deuxième colloque. Il est considéré par les

acteurs de la finance comme étant «un marché complémentaire» à la place financière. «On s’oriente vers une synergie entre le secteur bancaire

et celui des assurances», commente-t-on. Le troisième volet du symposium portera sur le mix entre les technologies de l’information et de

la communication (TIC), la téléphonie et le secteur bancaire. «Le sujet

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traité concernera le e-paiement et le m-paiement, qui sont en plein

développement en Algérie. Il s’agit de la fin-tech, qui unit le monde de la banque et de la technologie», indique M. Benkhalfa qui considère les

banques et les assurances comme des partenaires importants du secteur

des TIC. Outre le secteur bancaire, celui des assurances prendra également part au

symposium international d’avril prochain. L’occasion pour les acteurs de l’assurance d’exposer et discuter les nouveautés proposées à leur

clientèle. «L’innovation produit est un thème important pour nous. Le marché des

assurances dans ce domaine a beaucoup évolué et offre ainsi des packs mieux adaptés à la clientèle», affirme Brahim Djamel Kassali, président de

l’Union des assureurs et réassureurs (UAR), qui se réjouit de la progression enregistrée du chiffre d’affaires des sociétés d’assurances :

«On n’a pas encore les chiffres définitifs, mais les prévisions de clôture montrent une progression du chiffre d’affaires de 2017. Celui-ci sera

légèrement supérieur à celui de l’année dernière», indique-t-il. Le président de l’UAR a, par ailleurs, annoncé que de nouveaux produits

novateurs pourront bientôt faire leur apparition, comme ce fut le cas du

mobile marketing récemment lancé. Des réglementations seraient, selon le même responsable, en préparation notamment pour introduire

l’assurance islamique (takaful) aux produits d’assurances. D’autre part, le président de l’UAR a indiqué que l’autre axe de travail des établissements

d’assurances consistait au développement et à la modernisation des sociétés du marché. «Nous avons fortement progressé, il y a 15 ans, nous

étions 800 agences sur le territoire national, nous sommes aujourd’hui à 2 300 agences», relève-t-il. «Nous développons aussi la bancassurance à

travers 750 points de vente au niveau des banques», ajoute M. Kassali, estimant important de proposer des offres en assurance au niveau des

établissements bancaires comme cela se fait dans plusieurs pays. Concernant le symposium international, Brahim Djamel Kassali estime que

ce sera l’occasion de vulgariser davantage l’ensemble des innovations financières de manière générale, mais également de promouvoir la

mobilisation de l’épargne. «Nous pourrons, pour notre part, montrer les

efforts faits par le marché des assurances pour se rapprocher davantage de la clientèle, se rapprocher des réseaux de distribution ; nous sommes

également dans le numérique avec le devis en ligne et la vente en ligne», soutient-il, assurant que des efforts des acteurs des assurances sont

fournis en faveur d’une synergie avec les banques «toujours dans l’optique de se rapprocher de la clientèle et d’améliorer la qualité de

service ».

Commerce

Commerce : La technologie à la rescousse des consommateurs (El

Moudjahid)

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Le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi, a appelé lors d'une

audience qu'il a accordé au président de l'association de protection et d'orientation du consommateur, M. Mustapha Zebdi, à une utilisation plus

large des supports de la technologie pour communiquer avec le citoyen-

consommateur, saluant le rôle extrêmement important de ces partenaires au service de l'économie nationale, a indiqué un communiqué du

ministère. Lors de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre d'une série de concertations avec différents acteurs et professionnels du secteur, M.

Zebdi a soulevé plusieurs préoccupations ainsi que des propositions au profit du consommateur et des opérateurs économiques, selon la même

source. La rencontre a été aussi l'occasion d'échanger des vues et d'éclaircir les mesures et les lois mises en place par le ministère pour la

protection du consommateur et de l'opérateur économique. À ce propos, le ministre a réitéré son souci quant à la nécessité d'associer les

professionnels et les associations dans la protection du consommateur et la préservation du pouvoir d'achat du citoyen, affirmant le soutien et

l'accompagnement du ministère dans cette démarche. Le ministre a, en outre, salué le rôle extrêmement important de ces partenaires au service

de la préservation de l'économie nationale. Il a rappelé que les portes du

dialogue sont ouvertes à toutes les parties, appelant les cadres du secteur à poursuivre le dialogue avec les acteurs et à œuvrer à la protection du

consommateur , ajoute le communiqué. Le ministre a saisi l'opportunité de cette rencontre pour saluer les efforts consentis par plusieurs

organismes et associations, exhortant son hôte à poursuivre les efforts au service de l'intérêt général.

Coopération

Xavier Driencourt. Ambassadeur de France en Algérie : «La

coopération algéro-française avance bien» (El Watan)

Le projet de l’usine de vapocraquage d’éthane, entre Sonatrach et le

français Total, est toujours en cours. Lors d’une visite effectuée hier à Oran, Xavier Driencourt, ambassadeur de

France en Algérie, a répondu aux questions des journalistes lors d’un point de presse animé au sein de l’usine de Renault Algérie Production.

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Interrogé de prime abord s’il avait des annonces à faire sur les projets de

partenariat algéro-français qui ont récemment été finalisés ou prêts à être lancés, l’ambassadeur a rappelé qu’«il y a 19 accords de partenariat qui

ont été signés récemment à Paris lors de la dernière réunion du Comité

intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN)». «Il y a des projets qui sont sous la responsabilité des industriels qui ne

sont pas annoncés pour des raisons de discussions et de négociations. Ce n’est pas à moi de les annoncer», a-t-il répondu affirmant que «tous les

mois il y a des entreprises françaises qui viennent avec des projets et qui cherchent des partenaires algériennes. C’est à eux de finaliser ces projets

et de les annoncer quand ils estiment nécessaire. Je peux vous assurer que les choses avancent bien».

De son côté, le conseiller de la mission économique de l’ambassade de France a assuré que «le projet de réalisation d’une usine de vapocraquage

d’éthane entre le groupe public algérien Sonatrach et le pétrolier français Total est toujours en cours». Prévu pour un investissement de près de 1,5

milliard de dollars, le projet est en négociation depuis 2007. De même qu'il a rassuré que «les deux projets de coentreprise prévus à

Mostaganem entre, d’une part, la société française Fromageries Bel et son

partenaire algérien et, d’autre part, entre le groupe Rouillet versé dans l’alimentation animale et son homologue local, avancent bien». «Les

travaux de construction de ces deux usines ont été entamés», a-t-il dit. Sur le dossier de l’usine Peugeot prévue à Oran, le conseiller à la mission

économique de l’ambassade de France a indiqué que ce «projet n’attend qu’une dernière formalité avant le lancement des travaux : le Conseil

national de l’investissement va se réunir pour examiner la demande de Peugeot liée aux exonérations des charges».

Sur le dossier relatif à la demande algérienne de la restitution par la France des archives algériennes liées à la période entre 1830 et 1962,

Xavier Driencourt a affirmé qu’«il y a un certain nombre de choses qui ont été annoncées par le président Macron. C’est le cas de la constitution d’un

groupe de travail sur la restitution des archives (un comité bilatéral)». «Le président Macron a aussi décidé de restituer les crânes des résistants

algériens.

Il y a un certain nombre de crânes qui ont été identifiés au niveau du Musée de l’Homme de Paris comme étant ceux des Algériens. Il reste

maintenant les procédures législatives, car il faut que le Parlement français vote une loi de déclassification de ces restes humains pour leur

restitution à l’Algérie», a souligné M. Driencourt.

Les jumelages entre l'Algérie et la France doivent se concrétiser dans les domaines de l’enseignement supérieur, la formation et

l'investissement (APS)

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L’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a affirmé, mardi à

Tlemcen, que les jumelages entre l’Algérie et la France doivent se traduire par la concrétisation de projets touchant les domaines de l’enseignement

supérieur, de la formation et de l'investissement.

Animant une conférence de presse à l’issue d'une visite à l’institut culturel français de la commune de Tlemcen, le diplomate français a souligné que

les jumelages entre les deux pays "doivent être ponctués par la concrétisation de réels projets dans les secteurs de l'enseignement

supérieur, de la formation et de l'investissement, à l'exemple du jumelage conclu entre les élus APC de Tlemcen et de Lille (France) dans le domaine

de médecine dont la cardiologie". M. Driencourt a rappelé que la dernière visite du Président français,

Emmanuel Macron, en Algérie, a donné lieu à plusieurs décisions pour développer les relations économiques bilatérales dans les domaines de

numérisation, d'enseignement, de formation et d'investissement, avant de signaler la création d’une commission mixte pour étudier les dossiers.

Le diplomate français a annoncé que des projets seront concrétisés prochainement à Tlemcen dans le cadre du partenariat algéro-francais,

portant sur la production d’engrais agricoles et de matériels de câbles de

véhicules au profit des usines Peugeot et Renault d’Oran. M. Driencourt a fait savoir que la capacité de ces deux usines devra passer

de 80.000 à 120.000 véhicules chacune permettant aux usines de matériels de Tlemcen de doubler la production.

Par ailleurs, l’ambassadeur de France en Algérie a indiqué qu'il est prévu le lancement d’une caravane culturelle d’enseignement de la langue et de

la culture françaises qui sillonnera les communes et dairas de la wilaya de Tlemcen.

Xavier Driencourt a déclaré que l’essentiel est de créer et de développer de tels espaces "même dans les villes qui ne disposent pas de centres ou

d'instituts culturels francais dont Sidi Bel-Abbès." Pour sa part, le consul général de France à Oran, Christophe Jean, a fait

état de l’ouverture d’un site électronique d’examen des demandes urgentes de visas, soulignant qu'une réflexion est engagée actuellement

sur la création d'un nouveau modèle de visas pour les jeunes salariés

désirant effectuer un stage en France d’une durée de 15 jours à 3 mois en leur assurant une couverture sociale.

Coopération algéro-belge : Raffermir les relations politico-économiques (El Moudjahid)

L’axe de coopération algéro-belge se consolide et s’ouvre sur des perspectives de partenariat aussi diversifiées que prometteuse, et ce, à la

faveur de la visite qu’effectue depuis hier à Alger le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères de Belgique, Didier Reynders. Accueilli

par le ministre des Affaires étrangères, M. Abdelkader Messahel, le haut responsable du gouvernement du Royaume belge a fait part d’entrée, à

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son arrivée à l’aéroport d’Alger, de la volonté de son pays à renforcer ses

relations avec l’Algérie, notamment dans les domaines politique et économique. Dans une déclaration à la presse, il précisera que sa visite en

Algérie obéit à l’idée «d’échanger les points de vue sur nombre de

questions d’intérêt commun, notamment la lutte contre le terrorisme et la radicalisation, les problèmes migratoires, ainsi que la situation dans la

région du Sahel, en Libye et au Mali, ainsi qu’au Proche-Orient». Sur le plan économique, M. Reynders a mis l’accent sur la volonté de la Belgique

de renforcer sa coopération avec l’Algérie, notamment, dans les secteurs du commerce et du transport, avec la possibilité d’améliorer la destination

touristique vers l’Algérie en densifiant les transports aérien et maritime. «Il s’agit d’une visite qui va être assez dense, avec l’espoir qu’elle

permettra de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays», a-t-il souligné.

Signature d’un mémorandum d’entente Le ministre des Affaires étrangères, M. Abdelkader Messahel, et l’hôte de

l’Algérie, le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères de Belgique ont tenu une séance de travail qui s’est déroulée hier au siège du

ministère des AE, en présence des membres des deux délégations. Les

entretiens entre les deux parties ont porté sur l'évaluation de l'ensemble des domaines de la coopération bilatérale, l'examen des moyens de la

densification des échanges et du raffermissement du partenariat économique bilatéral.

Les questions régionales et internationales d'intérêt commun, notamment la situation dans la région du Sahel, en Libye, au Proche-Orient, dans la

sphère méditerranéenne, ainsi que les questions de la migration et de la lutte contre le terrorisme, ont été également abordées. Lors de cette

réunion de travail co-présidée par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et le vice-Premier ministre, ministre belge des

Affaires étrangères, Didier Reynders, il a été procédé à la signature d’un mémorandum d'entente en vertu duquel l’Algérie et la Belgique se sont

engagées à insuffler une nouvelle dynamique à leurs relations bilatérales. «Nous venons de signer un mémorandum d'entente pour renforcer les

consultations bilatérales, ce qui va nous permettre de travailler et de

développer la coopération dans différents domaines, en vue de renforcer les relations algéro-belges», a déclaré M. Reynders à l'issue de la séance

de travail l'ayant réuni avec M. Messahel. Cette réunion a permis, en premier lieu, d'examiner les voies et moyens de «relancer» la coopération

économique, a-t-il indiqué, précisant qu'«une série d'initiatives seront prises, à cet effet, afin de cibler des domaines de partenariat tels que les

technologies vertes, l'économie d'énergie et les énergies renouvelables, le traitement des déchets, ainsi que le traitement et la distribution de l'eau».

Le ministre belge a mis, également, en avant le secteur du tourisme, exprimant la disposition de son pays à «renforcer sa coopération avec

l'Algérie dans ce domaine, à travers notamment l'augmentation du nombre de fréquences des vols vers l'Algérie, pour le faire passer de 7 à

10 vols par semaine».

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La rencontre a, en outre, permis aux deux parties d'aborder d'autres

questions d'intérêt commun, vu que les deux pays «partagent des préoccupations communes», a-t-il dit, citant «le changement climatique,

la lutte contre le terrorisme et le radicalisme, avec notamment le retour

de combattants étrangers de Syrie et d'Irak». «Nous sommes confrontés au retour de combattants étrangers (de Syrie et d'Irak). Nous allons donc

voir comment échanger les meilleures pratiques (pour y faire face)», a-t-il dit, affirmant, à ce propos, qu'il allait rencontrer le ministre des Affaires

religieuses et des Wakfs pour discuter de la question de dé-radicalisation. Abordant le phénomène migratoire, M. Reynders a estimé que la Belgique

et l'Algérie étaient dans des situations «de plus en plus similaires, en étant des pays de destination et de transit». «Il y a une volonté de

renforcer les relations bilatérales, à travers, notamment la multiplication des visites de haut niveau (de part et d'autre)», a-t-il souligné, en

annonçant les prochaines visites en Algérie, des ministres belges de l'Intérieur et de la Défense.

Vers la mise en place d’un mécanisme de consultations permanentes De son côté, M. Messahel a souligné la nécessité pour les deux pays de

renforcer leurs relations bilatérales, notant la décision commune de mettre

en place, à cet effet, un «mécanisme de consultations permanentes». La réunion a permis également d'«expliquer la nouvelle stratégie de l'Algérie

pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures, à travers la diversification de son économie, en optant pour le développement de

l'agriculture, du tourisme et d'autres secteurs susceptibles de dégager des opportunités de partenariat», a-t-il expliqué. La question migratoire a été,

aussi, évoquée, a ajouté M. Messahel, relevant que «cette question nous interpelle tous, et surtout la migration clandestine. Une question qu'il faut

prendre en charge sur le plan bilatéral, mais aussi à travers une approche globale, d'où la nécessité d'avoir une convergence de vues» pour y faire

face. Il s'agit également du volet sécuritaire, où les deux parties ont procédé à

un «échange de vues en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme, le crime organisé, ainsi que la situation en Libye et dans la région du Sahel»,

a-t-il indiqué. Il a souligné que «nous donnons toujours la primauté aux

efforts qui sont engagés au niveau des organisations internationales sur la Libye, notamment les Nations unies mais aussi l'Union africaine qui

déploie des efforts pour le règlement de certains conflits en Afrique, tels qu'en Afrique centrale, la République démocratique du Congo, et le Sahara

occidental.

Le forum algéro-américain sur l’énergie s’ouvre à Houston (APS)

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La deuxième édition du Forum algéro-américain sur l’énergie s’est ouverte

lundi à Houston (Texas) avec l’objectif de renforcer les relations

énergétiques entre les deux pays. Le forum a enregistré la participation des PDG de Sonatrach et Sonelgaz,

MM. Abdelmoumen Ould Kaddour et Mohamed Arkab, du président de l’agence Alnaft, Arezki Hocini, de l’ambassadeur Madjid Bouguerra ainsi

que de nombreux responsables du secteur de l’énergie. Du coté américain, trois représentants des départements d’Etat et du

Commerce prennent part à cette rencontre placée sous le signe du renforcement du partenariat énergétique entre l’Algérie et les Etats-Unis.

Il s’agit de Mme Sandra Oudkirk, vice secrétaire d’Etat adjoint, de Joshua Harris, directeur Maghreb au département d’Etat et de M. Steven Garret

représentant du département du Commerce américain. La deuxième édition du forum a vu également la participation de plusieurs

compagnies pétrolières américaines opérant dans la production et les services. Deux entreprises, Schlumberger et Kellogg Brown & Root (KBR)

présenteront leurs solutions dans les domaines de l’offshore et les services

pétroliers. La rencontre organisée par le Conseil d’affaires algéro-américain (USABC),

la Chambre de commerce américano-arabe et l’ambassade d’Algérie à Washington est axée sur plusieurs thèmes variés en relation avec la

promotion des opportunités du commerce et d’investissement avec les compagnies américaines dans le domaine l’énergie.

De leur coté, les deux groupes Sonatrach et Sonelgaz et leurs agences et filiales vont exposer les investissements, retenus dans leurs programmes

de développement. Le programme des énergies renouvelables, l’exploration offshore et

l’exploitation des ressources non conventionnelles figurent également au centre des débats prévus lors de cette rencontre.

Pour rappel, la dernière édition du forum, tenue en 2016, a été l’occasion pour l’Algérie de plaider pour la relance de l’investissement énergétique

américain en baisse depuis 2010.

Les investissements des compagnies pétrolières américaines, dont la présence est notoire en Algérie, ont enregistré une baisse significative ces

dernières années, reculant à 100 millions de dollars en 2015 après avoir atteint 600 millions de dollars en 2010, selon des chiffres déjà

communiqués par le ministère de l’Energie lors de la dernière édition du forum.

En parallèle, le Boom du gaz et du pétrole de schiste aux Etats-Unis a lourdement pesé sur les exportations algériennes vers ce pays qui sont

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aujourd’hui d’un niveau modeste, se chiffrant à deux milliards de dollars

en 2015. Grand partenaire énergétique de l’Algérie, les Etats-Unis sont présents

dans le pays à travers une cinquantaine de compagnies pétrolières

opérant essentiellement dans l’exploration et la production de brut telles qu’Anadarko, BP-Amoco, Shclumberger, Amerada Hess et Halliburton.

Actuellement Anadarko est le plus grand producteur de brut en Algérie parmi les partenaires de Sonatrach.

Algérie-Hongrie-tourisme: pour la mise en oeuvre du

mémorandum d'entente (APS)

Le ministre du Tourisme et de l'artisanat, Hassen Mermouri a reçu lundi à

Alger, l'ambassadrice de la Hongrie à Alger Helga Pritz, avec laquelle il a évoqué les relations entre les deux pays, a indiqué un communiqué du

ministère. Lors de cette rencontre, M. Mermouri et la diplomate hongroise on passé

en revue "l'état des relations entre les deux pays, affirmant l'importance de la mise en oeuvre du mémorandum d'entente dans le domaine du

tourisme, signé lors des travaux de la 2e session de la commission mixte algéro-hongroise qui s'est tenue à Alger les 4 et 5 décembre 2017", a

précisé le communiqué. Les deux parties ont affirmé leur volonté de renforcer les relations de

coopération dans le domaine du tourisme en vue d'établir un partenariat mutuellement bénéfique" Dans ce cadre, Mme. Pritz s'est félicité de la

qualité des relations bilatérales", affirmant que "l'Algérie recèle des ressources naturelles et touristiques qui la distinguent des autres pays".

Elle a en outre rappelé "la demande croissante des touristes hongrois sur

la destination Algérie qui était l'une de leurs destinations préférées dans les années 70", indiquant que le vol direct Alger-Budapest qui demeure

l'unique ligne desservant le grand Maghreb et l'Europe centrale "a permis de créer une dynamique entre les deux pays, enregistrant, un an

après son lancement, plus de 10.000 passagers". Mermouri a souligné de son côté "la nécessité de lancer des activités

pratiques entre les deux pays en matière de tourisme, en attendant d'élaborer le plan exécutif du mémorandum et former des groupes de

travail pour la mise en oeuvre de ses dispositions, à travers la coopération entre les opérateurs et tous les professionnels du secteur.

L'ambassadrice de la Hongrie a invité, à cette occasion, les professionnels algériens du tourisme à participer au Salon international du tourisme

2019, où l'Algérie sera invitée d'honneur. A son tour, M. Mermouri a invité la Hongrie à participer à la 19e édition du

salon international du tourisme 2018.

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Veille

Grand potentiel de croissance, faibles opportunités d’emplois : Les

contradictions menaçantes de la région MENA (Reporters)

Les pays du Maghreb connaîssent des mouvements sociaux de plus en plus durs intervenant dans un contexte économique difficile. Cette

situation porteuse de périls sur le plan du front social n’en porte pas

moins des contradictions quant aux possibilités intrinsèques de cette région.

La région MENA Proche-Orient et Afrique du Nord dispose aujourd’hui d’un énorme potentiel de croissance et de développement. Mais cette

croissance, estiment les observateurs, ne permet pas la création de suffisamment d’emplois, en particulier en faveur des femmes et des

jeunes. Grand potentiel de croissance, faibles opportunités d’emplois, une

situation contradictoire qui soulève de nombreuses interrogations, au moment où des millions de jeunes sont appelés inéluctablement à investir

le marché du travail au cours des cinq prochaines années. Cette situation complique les différents efforts menés dans le sens de la réalisation de la

justice sociale, de l’égalité des chances ainsi que de l’adoption du principe de transparence en rapport avec l’attribution des postes disponibles.

Malgré les progrès réalisés ces derniers temps, comme en témoignent

plusieurs études et rapports d’institutions financières internationales, «la croissance régionale demeure faible et ses bénéficiaires sont peu

nombreux. Ce déséquilibre engendre des situations de tension sociale notamment

dans ces périodes de récession de l’économie. Les revenus moyens demeurent stables par rapport à l’augmentation de la pauvreté dans les

zones de conflit, ce qui alimente beaucoup de frustrations chez une large frange de la population. Le manque de perspectives d’emplois et l’absence

d’accès à des services abordables et de qualité représente une véritable bombe à retardement. Des organisations financières internationales ayant

fait ce constat préconise des mesures afin d’améliorer la situation. Le rebond de l’économie mondiale offre, selon ces organisations,

l’occasion de mettre en œuvre des réformes destinées à améliorer les perspectives de croissance à moyen terme. Selon ces rapports, «les

politiques budgétaires devraient soutenir les activités susceptibles

d’accroître la croissance et de créer des opportunités pour tous en s’appuyant sur des dépenses sociales plus efficientes et efficaces, une

fiscalité juste et bien ciblée et des aides pour les plus vulnérables, de même qu’elles devraient contribuer au développement du secteur privé

qui nécessite des systèmes financiers et une réglementation efficace,

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définissant des règles équitables, gages de la réussite des entreprises».

De la croissance vite ! Ainsi l’urgence de promouvoir la croissance et d’accroître les possibilités

d’emploi dans le monde arabe semble vitale lorsque l’on sait que 60% de

la population de cette région est âgée de moins de 30 ans. Il est d’évidence une situation d’urgence. Selon les estimations de l’Organisation

internationale du Travail OIT, près de 5,5 millions de jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail.

Et dans un contexte marqué par l’emploi limité dans le secteur public «il y a urgence à améliorer le climat des affaires et de créer les conditions

propices au développement du secteur privé» pour qu’il contribue à la croissance globale et à la création d’emplois en faveur des jeunes de la

région, fait noter le Fonds monétaire international pour qui «le mécontentement populaire bouillonne» dans la région du Moyen-Orient et

du Maghreb. Christine Lagarde directrice du FMI a lors d’une conférence régionale tenue à Marrakech estimé qu’une «croissance soutenue

bénéficiant au plus grand nombre permettrait de répondre plus vite aux attentes ou aux frustrations exprimées par les populations».

Dans la même conférence le Premier ministre tunisien Youssef Chahid,

dont le pays connait une ébullition sociale continue, aura le mérite de noter l’importance de parler au citoyen pour comprendre ses besoins. Pour

lui «on met souvent l’accent sur la stabilité financière et monétaire au détriment évidemment de la dimension sociale». D’où l’échec des

«politiques uniquement basées sur le développement comptable qui ne prennent en compte que le Produit intérieur brut (PIB) alors que le

citoyen, lui, mesure le développement à son niveau de vie». En Tunisie la transition politique née de la révolution de 2011 a rendu le

pays «plus libre» mais a généré une instabilité qui a pesé sur les investissements et sur la croissance du pays dira-t-il. Fidel à son dogme le

FMI suggère de favoriser une croissance plus soutenue dans la région par la création d’un secteur privé «vibrant», et «combattre la corruption», en

développant des régimes fiscaux plus «équitables».