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MICROBIOTE INTESTINAL ET TROUBLES MÉTABOLIQUES
MICROBIOTE INTESTINAL ET TROUBLES NEUROLOGIQUES
MICROBIOTE INTESTINAL ET
MALADIES MÉTABOLIQUES
� OBÉSITÉ
� INSULINO-RÉSISTANCE
� DIABÈTE DE TYPE 2C’est pas de ma faute, c’est mon microbiote…
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LE MICROBIOTE INTESTINAL
4
ZOOM SUR LE MICROBIOTE INTESTINAL
� Un organe à part entière
� 100 000 Milliards de bactéries (1014)
� 1500 à 2000 espèces bactériennes (on en héberge chacun 160 à 200)
� 1/3 communes à tous, 2/3 propres à chacun
� Microbiote intestinal unique pour chacun en terme de combinaisons d’espèces
� Analyse des gènes des bactéries du microbiote intestinal (métagénome)
� Chaque individu dispose d’un « code barre » bactérien unique
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5
ZOOM SUR LE MICROBIOTE INTESTINAL
� Parmi les espèces bactériennes :
� 99% = Bactéries anaérobies strictes
= Microbiote intestinal dominant - appartiennent à 3 phylas
� Microbiote intestinal sous dominant = bactéries anaérobies facultatives
FIRMICUTES
BACTEROIDETES
MICROBIOTE
INTESTINAL
DE
PASSAGE
ACTINOBACTÉRIES
Eubacterium
Faecalibacterium
Clostridium
Bacteroides
Bifidobacterium
Streptococcus
Levures
B. alimentaires
MICROBIOTE INTESTINAL DOMINANT
PROTÉOBACTÉRIES
VERRUCOMICROBES
Enterobacteriacae
E.Coli
Akkermansia sp.
MICROBIOTE
INTESTINAL SOUSDOMINANT
6
LA DYSBIOSE
� Quelque soit l’agent incriminé (bactérie, virus, champignons, parasite…) :
� Microbiote intestinal de passage
6
FIRMICUTES
BACTEROIDETES
MICROBIOTE INTESTINAL
DEPASSAGE
ACTINOBACTÉRIES
Clostridium
Bifidobacterium
Bacteroides
Eubacterium
Faecalibacterium
Streptococcus
LevuresB. alimentaires
MICROBIOTE INTESTINAL DOMINANT
(80 à 90 % des bactéries)
PROTÉOBACTÉRIES
VERRUCOMICROBES
Enterobacteriacae
E.Coli
Akkermansia sp.
MICROBIOTE
INTESTINAL SOUS
DOMINANT
B. alimentaires(E. coli, Salmonella, Rotavirus)
Candida albicans
La dysbiose se définit comme un déséquilibre qualitatif du microbiote intestinal.
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LA DYSBIOSE
FIRMICUTES
BACTEROIDETES
MICROBIOTE INTESTINAL
DEPASSAGE
ACTINOBACTÉRIES
Eubacterium
Faecalibacterium
Clostridium
Bacteroides
Bifidobacterium
Streptococcus
Levures
B. alimentaires
MICROBIOTE INTESTINAL DOMINANT
PROTÉOBACTÉRIES
VERRUCOMICROBES
Enterobacteriacae
E.Coli
Akkermansia sp.
MICROBIOTE
INTESTINAL SOUSDOMINANT
La dysbiose se définit comme un déséquilibre qualitatif du microbiote intestinal.
L’Alimentation
QUE NOUS DIT LES ÉTUDES SUR
LE MICROBIOTE INTESTINAL ET
LES MALADIES MÉTABOLIQUES ?
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DYSBIOSE ASSOCIÉE À L’OBÉSITÉ :
Cani, 2014Cani et Everard, 2014
10
DÉSÉQUILIBRE QUALITATIF DU MICROBIOTE INTESTINAL : INSUFFISAMMENT DIVERSIFIÉ
Cotillard et al. 2013Le Chatelier et al., 2013
HGCLGC
HGCLGC
Il existe un lien étroit entre la richesse en certaines bactéries intestinales et le statut métabolique de l’individu.
� Microbiote intestinal « pauvre », Microbiote intestinal « riche »
� Deux études menées, une par le consortium international METAHIT, l’autre par le consortium français MicroObes.
� Analyse du génome bactérien par la métagénomique de 341 personnes parmi lesquelles 134 non obèses et 207 obèses.
� 1/4 possèdent un MB « pauvre » en espèces bactériennes, moins diversifié. Le groupe déficitaire comprend plus d’obèses (80%).
� Dans le groupe « pauvre »: risque accru d’obésité, DT2, de dyslipidémies, d’inflammation de bas grade, de maladies cardiovasculaires….
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DÉSÉQUILIBRE QUANTITATIF DU MICROBIOTE INTESTINAL
DÉFICIT EN AKKERMANSIA MUCINIPHILA
↓ Akk↑ Akk
Akkermansia muciniphila, une bactérie jouant un rôle clé dans les désordres métaboliques associés à l’obésitéBactérie résidente dans le mucus, 3-5% des bactéries fécalesRenforce l’intégrité de la barrière intestinale Contrôle de l’inflammation au niveau du tissu adipeux :Une abondance inversement corrélée au poids corporel
Texeira et al., 2013
8
8,5
9
9,5
10
10,5
Groupe Obèse GroupeContrôle
*
* p = 0,03
6
6,5
7
7,5
8
8,5
9
9,5
GroupeObèse
GroupeContrôle
Photo enfant
Karlsson et al., 2012
Log
bac
téri
es/g
sel
le
*
* p = 0,06
Log
16sR
NA
cop
ies/
g se
lle
12
DÉSÉQUILIBRE QUANTITATIF DU MICROBIOTE INTESTINAL
DÉSÉQUILIBRE DU RATIO FIRMICUTES/BACTEROIDETES
↓ F/B ↑ F/B
� Chez les souris et confirmée chez les êtres humains*
� Dans cette étude la perte de poids induite par un régime hypocalorique (diminution des lipides et des glucides) permet le retour à un rapport F/B équivalent à celui des sujets minces.
Firmicutes /Bactéroides
Adulte sain(20-50 ans)
Obésité
10 /1 100/1
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DYSBIOSE ET DÉFICIT EN BUTYRATE
� Modification du métabolisme microbien
Le Chatelier et al., 2013
↘ bactéries productrices de butyrate :� Lachnospiraceae
(Roseburia)
↑ AGCCs↓ AGCCs
Diabète de type 2 (Qin et al., 2012; Zhang et al.,
2013; Remely et al., 2014) :
- ↘ Faecalibacterium prausnitzii
- ↘ Eubacterium rectale
- ↘ Roseburia intestinalis
14
↑ AcTvité de la LPL↑ inflammaTon↓ sensibilité à l’insuline
↑ AcTvité de la LPLAccumulation des AG↑ inflammaTon
↑ lipogenèse↑ inflammaTon↑ stéatose↓ sensibilité à l’insuline
AGCCAcétate Propionate
Fermentation des glucides non digerés
Utilisés commeSubstrats lipogéniquesÉpargneurs d’énergie
FIAF : fast induced adipose factor
LPL : lipoprotéine lipase(Adapté de Delzenne et Cani, 2009)
1-Utilisé comme carburant bruleur d’énergie
2- x Cellules L : GLP1
LA DYSBIOSE PERTURBE LA RENTABILITÉ ÉNERGÉTIQUE DE L’ASSIETTE
Modification de la flore
FIAF
Butyrate
↑saKété
Inhibe action du FIAF
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DYSBIOSE
Augmentation de la perméabilité
� Cytokines inflammatoires� inflammation métabolique
répercutée sur organes ID
Bactéries Gram-
Endotoxines ↑
MICROBIOTE INTESTINAL, PERMÉABILITÉ INTESTINALE ET
INFLAMMATION MÉTABOLIQUE
(DNI -Creely et coll 2007)(Adapté de Delzenne et Cani, 2009)
↑ inflammaTon↓ sensibilité
à l’insuline
↑ infiltraTon desmacrophages
↑ inflammaTon
↑ lipogenèse↑ inflammaTon↑ stéatose↓ sensibilité à
l’insuline
16
FACTEURS À L’ORIGINE DES MODIFICATIONS DU MICROBIOTE INTESTINAL
?
↓ AGCCs
↓ Akk
LGC
L’évolution du microbiote intestinalSource: Ottman et al. ont publié en 2012
?
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17
FACTEURS À L’ORIGINE DES MODIFICATIONS DU MICROBIOTE INTESTINAL
� L’alimentation
18
MICROBIOTE INTESTINAL ET ALIMENTATION
� Habitudes alimentaires du groupe « pauvre » : moins de fruits, légumes, poissons.
� L’instauration d’un régime hypocalorique, riche en protéines et en fibressur 6 semaines :
‒ augmentation de la richesse bactérienne
‒ diminution du poids, de la masse grasse
‒ amélioration de paramètres biologique (triglycérides, Homa, CRP US)
Cotillard et al. 2013.Nature,500 (7464)-585-8. Le Chatellier et al.2 013 Nature 500(7464)-541-6
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MICROBIOTE INTESTINAL ET PRÉBIOTIQUES
MÉTABOLISME
GLUCIDIQUE ET LIPIDIQUE
HOMÉOSTASIE
ÉNERGÉTIQUE
� Masse graisseuse� Masse musculaire� Poids� Prise alimentaire
� Tolérance au glucose� Sensibilité à l’insuline� Stéatose hépatique� Lipides plasmatiques
INFLAMMATION
DE BAS GRADE
� Sensibilité à la leptine
� LPS plasmatiques� Barrière intestinale� Inflammation
1998
2007
2009
2004
1998
2006
1996!!!
1995!!!
2002
2000
2009
20
MICROBIOTE INTESTINAL ET PROBIOTIQUES
Probiota, Février 2014
International Probiotics Association World Congress, Mai 2014
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DESIGN DU PROTOCOLE
� 3 groupes d’animaux, 2 régimes
Régime Contrôle
RégimeHyperlipidique
(High-fat)
+ Tampon phosphate salin
Groupe CT
+ Probiotiques spécifiques
Groupe HF
Groupe HF + Souchesspécifiques
n = 9/groupe
3,1% lipides(2,9 kcal/g aliment)
35% lipides(5,2 kcal/g aliment)
+ Tampon phosphate salin
22
RÉSULTATS DE L’ÉTUDE
Evaluation du poidsEvaluation de la masse grasse
Hyperglycémie et insulino-résistance
Régime HF + Souches spécifiques + 28,3%
HF + Souches spécifiques
HF + Souches spécifiques
HF + Souches spécifiques
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QUE PEUT-ON CONCLURE DES ÉTUDES SCIENTIFIQUES ?
� Un microbiote intestinal en « dysbiose » en relation avec une maladie métabolique peut revenir en « Eubiose » et aider à l’amélioration de la pathologie
� soit par une modification du régime alimentaire
� soit par une complémentation probiotique ou une nutrition prébiotique
MALADIES MÉTABOLIQUES EN RELATION AVEC UN MICROBIOTE INTESTINAL EN « DYSBIOSE »
MICROBIOTE INTESTINAL ET OBÉSITÉ
� EN PRATIQUE
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OBÉSITÉ CHEZ L’ENFANT
Mon enfant est en surpoids
Que puis je faire ?
Parents IMC > 30 Parents IMC < 30
1èrement Regarder les parents2èmement Déconseiller de mettre au régime un enfant car meilleur moyen de l’installer dans l’obésité
Microbiote intestinal familiale de « surpoids »
A partir de quel âge a-t-il pris du poids ?
Depuis sa naissance il a toujours été un « beau » bébé.
26
OBÉSITÉ CHEZ L’ENFANT
A partir de quel âge a-t-il pris du poids ?
Il a commencé à grossir vers 8 ans.
Son comportement alimentaire s’est modifié. Il dévore au repas, il mange des
bonbons en cachette, il fait des colères si on veut le limiter.
Quel est l’élément déclencheur ? Problème à l’école, dans la famille, suite infection ?Suite de prise d’AB ? Stress, AB modifient le microbiote intestinal.Son comportement nous oriente aussi vers un déficit en sérotonine.
+ Traitement étiologique
+ L-Tryptophane, Vit. B6
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OBÉSITÉ ANDROÏDE, SYNDROME MÉTABOLIQUE, DIABÈTE DE TYPE 2
Son obésité « ventrale » est elle en rapport avec un syndrome métabolique ou un diabète de type 2 débutant ?
Il rentre dans les critères d’un syndrome métabolique
Avez-vous fait une prise de sang récemment ?
« Ma femme m’a conseillé de venir vous voir car depuis
quelques années j’ai pris du « ventre »
Oui, j’ai vu mon médecin qui m’a dit que je risquais de faire
un diabète ou un infarctus si je ne maigrissais pas.
Et il m’a mesuré mon tour de taille.
TOUR DE TAILLEHomme > 94 cmFemme > 80 cm
Glycémie à jeun > 1 g/L
Pression artérielle > 13 / 8,5
Triglycéridémie > 1,5 g/L
HDL Cholestérol < normaleHomme < 0,4 g/LFemme < 0,5 g/L
SYNDROME METABOLIQUE3 facteurs (IDF, AHA 2009)
SYNDROME METABOLIQUE3 facteurs (IDF, AHA 2009)
28
SYNDROME MÉTABOLIQUE, DIABÈTE DE TYPE 2
PROBIOTIQUES SPÉCIFIQUES
PRÉBIOTIQUES SPÉCIFIQUES
15Document réservé aux praticiens visionnant la webformation - Ne peut être redistribué
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OBÉSITÉ ANDROÏDE, SYNDROME MÉTABOLIQUE, DIABÈTE DE TYPE 2
+ RESVÉRATROL (Larrosa et al., 2019; Bereswill et al., 2010)
↑ Lactobacilles et Bifidobactéries↓ du stockage des graisses↓ des marqueurs de l’inflammaTon↓ glycémie et amélioraTon sensibilité à l’insuline
+
Cicatrisant de la muqueuse intestinaleAnti inflammatoire du Tissu adipeux
+ Hygiène alimentaire
+ Reprise activité physique
PROBIOTIQUES SPÉCIFIQUES PRÉBIOTIQUES SPÉCIFIQUES
EPA
30
MICROBIOTE INTESTINAL, PRISE DE POIDS ET MÉNOPAUSE
« Depuis le début de ma ménopause,
j’ai pris 6 kg et uniquement au niveau du ventre.
Je ne supporte plus de me voir ainsi »
Paradoxalement une prise de poids > 3kg chez déjà une personne en surpoids augmente l’imprégnation ostrogénique et le risque de cancer du sein.
IMC > 20IMC > 25++
Il faut diminuer le risque de cancer et éviter la prise de poids
L’organisme par cette prise de poids combat le risque de déficit en E2Une prise de poids < 3 kilogrammes est considérée comme normal
16Document réservé aux praticiens visionnant la webformation - Ne peut être redistribué
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MICROBIOTE INTESTINAL, PRISE DE POIDS ET MÉNOPAUSE :
Il faut diminuer le risque de cancer et éviter la prise de poids
Sécoisolariciresinol DiGlycoside
LIN
HUILE DE BOURRACHE
HUILE DE CAMELINE
PROBIOTIQUES
SPÉCIFIQUES
PRÉBIOTIQUES
SPÉCIFIQUES
RESVÉRATROL
MICROBIOTE INTESTINAL ET SNC
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33
CERVEAU-INTESTIN : EN RELATION ?
34
CERVEAU-INTESTIN UN LIEN ÉTROIT
� Activation de neurones afférents au circuit du cerveau
� Activation des réponses immunitaires muqueuses
� Production de métabolites qui influent directement sur le système nerveux central
Cerveau
LiaisonIntestins -> CerveauCerveau -> intestins
RéciprocitéMicrobiote <-> intestins
Microbiote intestinal
LIA
ISO
NM
ICR
OB
IOTE
-> C
ERV
EAU
LIA
ISON
CER
VEA
U-> M
ICR
OB
IOTE
� Le stress induit des perturbations du microbiote intestinal normal, avec des changements gastro-intestinaux au niveau :
� Physiologie
� Fonction épithéliale
� Production de mucine
� Cellules EE
� Motilité
Capacité du cerveau à influencer le microbiote intestinal
Capacité du microbiote intestinal à influencer le
cerveau et le comportement
18Document réservé aux praticiens visionnant la webformation - Ne peut être redistribué
35
EN PRATIQUE
? ??
Provoqués ou aggravéspar une perturbation de l’écosystème intestinal
� Troubles d’adaptation (anxiété , dépression...)� Troubles de la mémoire� Neurodégénérescences (Parkinson, Alzheimer)
Provoqués ou aggravéspar un stress psychologique
� TFI� MICI� Pathologies en relation avec une perméabilité
intestinale� (Allergies, MAI, Fibromyalgie……)
LE CERVEAU
� ORIGINES DES TROUBLES DU FONCTIONNEMENT CÉRÉBRAL
19Document réservé aux praticiens visionnant la webformation - Ne peut être redistribué
37
ORIGINES DES TROUBLES DU FONCTIONNEMENT CÉRÉBRAL
� Déficit en neuromédiateurs
�Déficit en dopamine , noradrénaline , sérotonine
�Altérations structurales
� � taux de BDNF(Brenner et al., 1995, Scheline et al., 1996)
� Hippocampe : �volume
� Rétractation des dendrites� � neurogenèse� Perte de cellules gliales
(Campbell & MacQueen, 2004)
DÉPRESSION CONTRÔLE
Augmentation des inflammations
neuronales
HYPOTHÈSE
INFLAMMATOIRE
Déficit en sérotonine,
noradrénaline et dopamine
Et acétylcholine
HYPOTHÈSE
MONOAMINERGIQUE
Diminution du volume
de l’hippocampe
HYPOTHÈSE
NEUROTROPHIQUE
RÉPERCUSSION
DE L’ÉCOSYSTÈME INTESTINAL SUR LE CERVEAU
20Document réservé aux praticiens visionnant la webformation - Ne peut être redistribué
39
CERVEAU-INTESTIN UN LIEN ÉTROIT
� Activation de neurones afférents au circuit du cerveau
� Activation des réponses immunitaires muqueuses
� Production de métabolites qui influent directement sur le système nerveux central
Cerveau
LiaisonIntestins -> Cerveau
RéciprocitéMicrobiote <-> intestins
Microbiote intestinal
LIA
ISO
NM
ICR
OB
IOTE
-> C
ERV
EAU
Capacité du microbiote intestinal à influencer le
cerveau et le comportement
Drossman et al. Gastroenterol 2003
Lien entre inflammation/hyperméabilitéEt trophicité cérébrale
40
HYPOTHÈSE MONOAMINERGIQUE ET ECOSYSTÈME INTESTINAL
1. Apport des précurseurs desneurotransmetteurs (protéines)
2. Passage de la barrière intestinale et hémato-encéphalée
3. Synthèse des neurotransmetteurs :
� enzymes � cofacteurs de synthèse
(Fe, Zn, Mg, Cu, vitamine B6 et C)
4. Stockage des neurotransmetteurs(importance du Mg)
5. Libération des neurotransmetteurs et expression des récepteurs : importancedes acides gras et des anti-oxydants
(fluidité membranaire, expression et protection des récepteurs)
6. Catabolisme des neurotransmetteurs :
a) par leur Recapture b) par les enzymes (COMT, MAO)
1 TRYPTOPHANETYROSINE
5
SÉROTONINEDOPAMINE
NORADRÉNALINE
3
6
2
4
COMT
MAO BMAO A
HYPOTHESE MONOAMINERGIQUE
Déficit en sérotonine, noradrénaline,
dopamine,Acétylcholine
Déficit d’assimilation des précurseurs
Déficit d’assimilation des cofacteurs
PROBIOTIQUES
SPÉCIFIQUES
PRÉBIOTIQUES
SPÉCIFIQUES
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41
HYPOTHÈSE NEUROTROPHIQUE, INFLAMMATOIRE ET
ECOSYSTÈME INTESTINAL
HYPOTHESEINFLAMMATOIRE
Augmentation des inflammations
neuronales
HYPERPERMÉABILITÉ
INFLAMMATION
CytokinesToxines
Prostaglandines…
HYPOTHESENEUROTROPHIQUE
↓ taux de BDNFDiminution du volume
de l’hippocampe
Toute inflammation même d’origine périphérique
SNC
PROBIOTIQUES
SPÉCIFIQUES
PRÉBIOTIQUES
SPÉCIFIQUES
42
Cerveau
Lumière intestinale
DépressionMaladie
neurodégénérativeAutisme
Schizophrénie…
PROBIOTIQUES
SPÉCIFIQUES
PRÉBIOTIQUES
SPÉCIFIQUES
22Document réservé aux praticiens visionnant la webformation - Ne peut être redistribué
43
Otites
Asthme allergique
EN RÉSUMÉ
INFLAMMATIONHYPERPERMÉABILITÉ
MICROBIOTE
INTESTINAL
Inflammation Systèmique
Inflammation cérébrale
L’inflammation et la libération de molécules pro-inflammatoires, comme des cytokines, vont jouer un rôle important dans l’inflammation du cerveau et dans le développement du déclin cognitif.
PROBIOTIQUES
SPÉCIFIQUES
PRÉBIOTIQUES
SPÉCIFIQUES
MICROBIOTE INTESTINAL ET SNC
� EN PRATIQUE
23Document réservé aux praticiens visionnant la webformation - Ne peut être redistribué
45
DÉPRESSION
Devant cette dépression :
1èrement : Définir le type de dépression manque de sérotonine ou de dopamine
Ici manque de Sérotonine
2émement : Rechercher des facteurs aggravant la dépression• Déficit d’apport alimentaire de précurseurs ou mauvaise assimilation
intestinale ? • Présence d’une inflammation intestinale ou autre… ?• Stress chronique
« Je ne vais pas bien, je ne supporte rien.
Depuis quelques temps je m’engueule avec tout le monde (au bureau,
à la maison)
J’ai du mal à supporter mes enfants.
En fin d’après midi, je n’arrête pas de mange du sucre.
Le soir j’ai du mal à m’endormir ; je n’arrête pas de ressasser
Le seul moment ou je suis bien c’est quand je suis seule.
Mon médecin veut me donner un antidépresseur. »
46
DÉPRESSION
PROBIOTIQUES SPÉCIFIQUES PRÉBIOTIQUES SPÉCIFIQUES
RHODIOLE GRIFFONIA MAGNÉSIUM
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47
PARKINSON
« Ma main droite tremble, j’ai du mal à m’en servir
Mon médecin me parle de Parkinson »
MUCUNA
Devant ce début de parkinson :1èrement : Il faut augmenter la concentration cérébrale en dopamine
2èmement : Combattre toute inflammation cérébrale
PROBIOTIQUES SPÉCIFIQUES PRÉBIOTIQUES SPÉCIFIQUES
DHA
48
DÉBUT D’ALZHEIMER
« Je suis inquiète car j’ai des troubles de la mémoire.
Ma mémoire n’est plus comme avant.
J’oublie les noms propres, j’ai du mal à me concentrer, à me souvenir…
Je n’arrive pas à retenir ce que je lis… Je dois tout noter.
Je repose plusieurs fois la même question »
Devant ce début d’Alzheimer :1èrement : Il faut augmenter la concentration cérébrale en dopamine et acétylcholine
2émement Combattre toute inflammation cérébrale
BACOPA
ZINC
PROBIOTIQUES SPÉCIFIQUES PRÉBIOTIQUES SPÉCIFIQUES
DHA
25Document réservé aux praticiens visionnant la webformation - Ne peut être redistribué
49
DÉPRESSION ET TERRAIN INFLAMMATOIRE
« Je ne vais pas bien, j’ai envie de rien et je ne supporte personne.
Depuis cette poussée de polyarthrite mon caractère a changé.
Mon bilan biologique est perturbé,
j’ai ma PCR augmentée. »
Poussée inflammatoire et dépression 1èrement : Il faut combattre l’inflammation périphérique et l’inflammation cérébrale qui en découle.
PROBIOTIQUES SPÉCIFIQUES PRÉBIOTIQUES SPÉCIFIQUES
EPACURCUMA
ROMARIN
50
CURCUMINE ET INFLAMMATION CÉRÉBRALE
�La curcumine diminue la production d’IL-1 au niveau cérébral
Curcumine fluorescente fixée sur plaques β amyloïdes HYPOTHESE
INFLAMMATOIRE
Augmentation des inflammations
neuronales
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NOS PROCHAINES FORMATIONS
52
LES PROCHAINES FORMATIONS
Les formations LPEV sont validées par l’OMNES
en tant que formation continue.
27Document réservé aux praticiens visionnant la webformation - Ne peut être redistribué
53
LES PROCHAINES WEBFORMATIONS
54
LES FORMATIONS DE NOTRE PARTENAIRE IEDM 2016
La cotisation à l’IEDM (réservée aux professionnels de santé
installés)
Année 1 : 40€Années suivantes : 15 € par an
Contact : 01.53.86.00.81