55 rue Saint Jacques6032 Mont sur MarchienneTél: 071/47 66 85Fax: 071/47 76 65Mail: ad@phoenixedition.be

La conservation de notre patrimoine génétique,sa valorisation… il en est beaucoup question ac-tuellement, sans doute suite au retour aux sa-veurs d’antan mais aussi et surtout parce quenombre de chercheurs tentent, depuis de nom-breuses années, de rassembler et de conserverces anciennes variétés qui font partie intégrantede notre patrimoine qui a été quelque peu dé-laissé, ignoré voire disparu.Le Centre Technique Horticole de Gembloux, enétroite collaboration avec la Faculté universi-taire des Sciences agronomiques, le Centre wal-lon de Recherches agronomiques et le CentreRégional de Ressources génétiques de Ville-neuve d’Ascq, se penche depuis deux ans auchevet des variétés légumières anciennes.Cette démarche s’inscrit dans un large pro-gramme, sorte de barrièrede l’appauvrissementconstant de notre en-vironnement et de sabiodiversité, mais éga-lement de notre alimen-tation.Ce programme « plantescomestibles herbacées »a été initié il y a plus decinq ans par la création,au Centre Technique Hor-ticole, du JARDIN DESHOMMES où nous avons

rassemblé, par continent d’origine et ses diffé-rentes thématiques, quelques 200 espèces etvariétés comestibles. Depuis trois ans mainte-nant, un programme de recherche a été mis surpied dans le but de sauver les anciennes va-riétés de légumes de nos régions. Ces re-cherches sont actuellement reconnues etfinancées par le programme européen InterregIV (France-Wallonie-Vlaanderen).Et pour 2009, en collaboration avec l’asbl Ar-cheolo-J, nous vous proposons de venir décou-vrir les légumes du « panier de la ménagère »de la préhistoire à nos jours et les situer sur laligne du temps pour en comprendre leur his-toire souvent très originale.Je vous invite à parcourir les pages de ce ma-

gazine pour y découvrir lecalendrier des pro-chaines manifestationset portes ouvertes du-rant lesquelles vouspourrez découvrir notrepatrimoine génétique.Bonne lecture,

Joël GILLETDirecteur du CentreTechnique Horticolede la Communauté

française

La

SIBéRIE...MAGAZINE TRIMESTRIEL DU CENTRE TECHNIQUE HORTICOLE DE GEMBLOUX - N°26 - AVRIL 2009Chemin de Sibérie 4 - 5030 Gembloux - Tél. 081 62 52 30 - Fax 081 61 00 47 - www.cthgx.be

SommaIRE

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Nom: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Rue: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . N°: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code postal: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Localité: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Tél.: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Souhaite recevoir o magazine LA SIBÉRIE, o programme formations jardinage, o programmeJournées d’études, o programme Journées Portes Ouvertes, o plantes à vendre, o informa-tions sur l’enseignement secondaire, o informations sur l’enseignement supérieur

Date et signature: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Si vous souhaitez recevoir gratuitement le prochain numéro de ce périodique, veuillez retournerle talon ci-dessous au Centre Technique Horticole - Chemin de Sibérie 4 - 5030 Gembloux

En guise d’éditorial

Belgique-Belgïe

P.P. - P.B.

5030 Gembloux I

BC6235

La

SIBéRIE...Les 4 saisons près de chez vous

Éditorial 1

Les portes ouvertes de l’ensei-gnement horticole à Gembloux 3

La conservation du patrimoinevégétal domestique, intérêts etutilités ? 5

Produire soi-même des graines horticoles ? 6

Les légumes du “panier de laménagère” de la préhistoire à aujourd’hui 10

Les fiches du jardinier 11

AGENDA• Journées Portes Ouvertes,

les 9 et 10 mai 2009

• Les légumes du Panier de la Ménagère à Barsy, les 28 juin et 12 juillet 2009

• Les légumes du Panier de la Ménagère à Gembloux, les 23 août, 6 septembre et 20 septembre 2009

• Jardin des Hommes, les 1ers et 3èmes dimanches de juillet, août et septembre

• Journée de l’Arboriculture, le 28 novembre 2009

22

Les traditionnelles Journées Portes Ouvertes de l’enseignement hor-ticole à Gembloux seront organisées les 9 et 10 mai 2009 de 10h à17h. Quatre institutions vous accueilleront et vous proposeront unprogramme spécifique. Vous pouvez également y obtenir les rensei-gnements relatifs aux études et hébergement. Le Centre TechniqueHorticole ouvrira, pour l’occasion, ses serres, terrains de culture maiségalement parc et espaces verts de collections végétales sur ses

deux sites (rue Verlaine etChemin de Sibérie). Le Centre Technique Hor-

ticole proposera aussi la vente de plantes fleuries pour vos massifsainsi que d’arbres et arbustes et plants de légumes.Alors pas un instant d’hésitation. Réservez ces dates dans votreagenda : 9 et 10 mai de 10h à 17h.

PORTES OUVERTES à l’ISIa de Gem-bloux, les 9 et 10 mai 2009 sur lethème : « PLANETE FRAGILE ».

Pour sensibiliser le plus grand nombre de per-sonnes aux enjeux écologiques de la planète,les enseignants et les étudiants de l’enseigne-ment supérieur ont choisi d’illustrer les diffé-rentes formations dispensées à l’ISIa par laprésence d’expositions, d’ateliers et labora-toires illustrant cette thématique. La section architecture du paysage présen-tera une exposition de travaux et projetsd’étudiants.Les classes travailleront tant en ateliers deprojets qu’à la conception assistée par ordi-nateur (D.A.O.).Des professeurs évoqueront leur participationau projet d’implantation de jardins bota-niques en Tunisie et en Libye.Un concours sur l’art postal est organisé parValérie Vanvynck. L’exposition présentera lesmeilleures œuvres réalisées sur le thème « Pla-nète fragile ». D’un point de vue technique tout

est permis (créations à plat, en relief et en vo-lume) dans les limites du règlement de la Poste.Informations et renseignements sur le sitewww.isia.be et au 081/62.56.10.L’Association Belge des Architectes de Jardinset du Paysage est également invitée à nosportes ouvertes. Leurs représentants pourrontvous tenir informé de l’évolution de la profes-sion.La section horticulture exposera des travaux etmaquettes sur le lombricompostage ; les alter-natives aux pesticides, comme l’impact desbandes fleuries dans un potager et l’intérêt des« plantes-relais ».Seront également visibles, des travaux d’étu-diants illustrant les grands principes de phy-sique utilisés dans le domaine de l’éclairage etde l’isolation de nos habitations.Les laboratoires proposeront des analyses deterre (pH et granulométrie), la fabrication de se-mences synthétiques et la découverte sousbinoculaires de fragments

végétaux.Projection de plusieurs DVD dont « Planète fra-gile ». Reportage sur les activités des étudiants et leurdevenir professionnel.D’une manière générale, les futurs étudiants re-cevront une information détaillée sur les pro-grammes de cours, les évaluations, lesdébouchés et auront l’occasion d’en discuteravec les enseignants .Pour agrémenter les portes ouvertes, divers ex-posants nous rejoindront. La bibliothèque seraaccessible. La cafétéria proposera une petiterestauration et l’Association des étudiants or-ganisera son traditionnel barbecue.

Bienvenue à tous !

Francis DELANAYEDirecteur de catégorie ISIa

Les portes ouvertes de l’enseignementhorticole à Gembloux

9 et 10 mai 2009

44

En plus de ses habituels stands de restauration (dîners, barbecue, …), l’Association des professeurs organisera un dîner des anciens élèveset professeurs le dimanche 10 mai à partir de 12h. A cette occasion, l’Amicale présentera son nouveau site Internet et, plus particulièrement,l’ensemble des services qu’il offre aux anciens élèves en matière d’emplois, de formations, de stages, d’annonce d’évènements, … Un vaste choix de jeux de bois sera gratuitement mis à disposition des plus petits pendant qu’il vous sera proposé de vous désaltérer.

L’INSTITUT TECHNIQUE HORTI-COLE VOUS ATTEND…

Cette année, l’Institut Technique Horti-cole a participé à un projet exception-nel  : une exposition au musée duCinquantenaire à Bruxelles. Ouvertedepuis le 3 avril jusqu’au 30 août, l’ex-position «Vegetal City», de l’architecteLuc Schuiten, comporte plusieurs réa-lisations des élèves (art floral, sylvi-culture et aménagement des parcs etjardins). Les visiteurs peuvent admirerles tours en bois tressé à l’entrée dumusée et un sas d’entrée entièrementvégétal construits par nos élèves. Lorsdes journées portes ouvertes, une ex-position montrera les différentesphases de la construction de ces struc-tures.Un deuxième projet fera l’objet d’uneautre exposition : dans le cadre d’unprojet de coopération au développe-ment, les élèves des sections horticul-ture et technicien en environnementse sont rendus au Sénégal, dans la ré-gion de Louga, où, en collaborationavec la population locale, ils ont par-ticipé à diverses plantations et amé-nagements de sites de production delégumes et de fruits.Comme chaque année, les parentspourront obtenir des renseignementsconcernant les différentes sectionsde l’Institut  :

horticulture, sylviculture, sciences ap-pliquées et sciences agronomiques,technicien en environnement, fleuriste,grimpeur-élagueur et aménagementdes parcs et jardins. En septembre 2009, l’école ouvre une3ème année CEFA en horticulture. Lesélèves qui rejoindront cette nouvellesection passeront 15 heures par se-maine à l’école et 25 heures chez unprofessionnel. Les habitués retrouveront cette annéeencore les activités qui leur sontchères : la vente de petit matériel hor-ticole, les démonstrations des fleu-ristes, des grimpeurs-élagueurs, dessylviculteurs spécialisés en aménage-ment des parcs et jardins …

Le restaurant et divers barsvous permettront de vousrestaurer.

Jean Claude LAFORGEDirecteur de l’Institut

Technique Horticole deGembloux

PORTES OUVERTES A L’IN-TERNAT AUTONOME DE LACOMMUNAUTE FRANCAISEDE GEMBLOUX

L’Equipe éducative accueilleraces 9 et 10 mai les élèves quisouhaitent s’inscrire à l’internatautonome de la communautéfrançaise de Gembloux.Jeunes filles et jeunes gens dé-couvriront ce qu’est un internat.Ils y recevront toutes les expli-cations, et toutes les réponsesaux questions qu’ils et elles seposent. Et leurs parents rece-vront tous leurs apaisements !Nous disposons de trois implan-tations : les jeunes filles qui fré-quentent le niveau primaire et lepremier degré du secondaire setrouvent à Gembloux, dans unegrande villa quiaccueille envi-ron 25 jeunes.

Les jeunes filles des autres de-grés logent à Sombreffe, dans le«château». Elles aussi s’y re-trouvent à 25.Les garçons, eux, peuplent lesdeux bâtiments situés en facede l’Institut technique horticole.Cette implantation accueillejusqu’à 198 garçons. L’internatest un lieu de vie où se déve-loppe un sens social, où ons’épanouit. Un lieu où on abordetout sérieusement : les études,le respect des autres et de soi.Un lieu où les règles de vie clai-rement établies délimitent uncadre de vie sécurisant adapté àl’âge des internes. Un internat c’est une organisa-tion qui concilie le travail sco-laire et les loisirs sportifs,culturels, ludiques. L’Equipe éducative, forte de 16personnes, s’attache réellementà tout mettre en œuvre pourque chaque interne vive bienses années scolaires. L’équipereçoit les parents qui souhaitentla rencontrer sur simple rendez-vous ou lors des journées portesouvertes.

Etienne DEVLIEGHERDirecteur Internat Autonome de

la Communauté française

Agence de GEMBLOUX - W. Vandenberghe89, Avenue de la Faculté • Tél. 081/61 12 12

agence.gembloux@creditagricole.be

55

Les ressources phytogéné-tiques patrimoniales sontdes variétés plus ou moinsanciennes qui ont été culti-vées et commercialiséespar le passé ou qui le sontencore. Ces ressources ras-semblent les variétés an-ciennes, traditionnelles et depays (landrace).

A tort, cette biodiversité est trop souventdélaissée et perdue au profit de variétésmodernes. Les acteurs responsables decette perte argumentent leur jugement surune incompétitivité de ces variétés d’an-tan. Actuellement, la diversité desplantes cultivées est en constante dimi-nution car une homogénéisation descultures permet une meilleure rentabi-lité avec les techniques modernesd’agriculture et seules sont gardées lesespèces et variétés les plus rentables. A titre d’exemple, les végétaux regrou-pent 70000 espèces comestibles dont7000 ont été cultivées historiquementet actuellement seulement une trentaineconstitue 95% des surfaces cultivées.Outre l’aspect patrimonial, la conserva-tion d’anciennes variétés et des gènes

qui leurs sont alloués permetavant tout

d’enrayer l’érosion gé-nétique et donc la pertede caractères qui agro-nomiquement peuventposséder des spécifici-tés intéressantes.Quelques grandeslignes montrant l’inté-rêt de la conservationet du maintien de la

biodiversité desplantes domestiques :

• Banque de caractères (rendement, cou-leur, forme, résistance aux maladies…)disponible pour les sélectionneurs denouvelles variétés

• Aménagement et protection des terri-toires

• Gestion des écosystèmes et des agro-systèmes

• Conservation de molécules d’intérêtpouvant être utilisées dans le secteuragroalimentaire et médicale

• Développement des produits du terroir• Utilisation de variétés adaptées au type

de pratique culturale chez l’amateur

Afin de protéger ces ressources géné-tiques, le sommet européen de Göte-borg en 2001 s’est fixé comme objectifd’arrêter le déclin de la biodiversité enEurope. Le Centre Technique Horticolede Gembloux, participe à un projet

transfrontalier de gestion dyna-mique de la biodiversité végétaledomestique (BIO-DIMESTICA),dans le cadre d’un programme IN-TERREG IV bénéficiant de FondsEuropéens de Développement Ré-gional.

Olivier GricourtIngénieur de projet au

Centre Technique Horticole

La conservation du patrimoine végétal domes-tique, intérêts et utilités ?

Banque

Dexia Région GemblouxAvenue de la Faculté d’Agronomie 12, 5030 GEMBLOUX

Tél 081 62 64 00 Fax 081 62 64 19 Fax PME et Indépendants 081 62 64 17E-mail: ag025601@mandat.dexia.be

Lac de BamboisFosses-la-Ville

Pour tout renseignement: asbl IDEF-Lac de BamboisRue de Stierlinsart, 47 - 5070 Fosses-la-Ville

Tél.: 071/71.43.89 - Fax : 071/74.38.51E-mail : idef-bambois@skynet.be - Site: www.lacdebambois.be

Venez découvrir en famille les Jardins du Lac de Bambois

Ouvert du 25/04 au 04/10/2009 de 11h à 18h30.

Jardin des Petits,Jardins aquatiques,Jardin de la poésie,…

Tout jardinier amateur a pensé un jour ou l’au-tre à produire lui-même des graines de légumesou de plantes florales. Il est motivé en cela parla dépense, alors qu’en fait les graines du com-merce sont bon marché si on considère les coûtsque représentent la création des cultivars, leurconservation, la production des graines et lesdiverses opérations de conditionnement et dedistribution… et ce pour un produit qui offretoutes les garanties en ce qui concerne sonidentité et sa qualité (pouvoir germinatif, étatsanitaire, etc…).

D’autres motivations peuvent être la préserva-tion de plantes qui ont donné pleine satisfactionainsi qu’une certaine curiosité devant l’énormevariabilité que l’on peut parfois observer dansles descendances : il y a là matière à des expé-riences amusantes et à quelques surprises,agréables ou non.La production de graines n’est pas simple. Il n’ya pas une mais plusieurs techniques à mettre enjeu selon le cas. Elles dépendent, en effet, ducycle végétatif naturel des espèces (annuel oubisannuel) et du mécanisme de fécondation desfleurs. Elles dépendent aussi de l’objectif qui estpoursuivi (conserver un cultivar ou, à l’inverse,chercher à créer quelque chose de nouveau). En-suite, il conviendra de conditionner et de conser-ver au mieux les graines récoltées afin de lesutiliser ultérieurement.

L’ORIGINE DES GRAINES  : un peu desexualité !Les graines sont issues du processus de fécon-dation des fleurs. Différentes situations peuventse présenter :

• Plantes dont les fleurs sont hermaphroditesElles comportent à la fois les organes mâles (éta-mines qui produiront le pollen) et les organesfemelles (un ovaire à un ou plusieurs carpellesqui produisent un ou plusieurs ovules). C’est lecas le plus fréquent chez les plantes légumièreset florales.

• Plantes monoïquesElles portent sur la même plante des fleurs mâleset des fleurs femelles distinctes. Cette situationse rencontre chez les Cucurbitacées, qui peuventaussi présenter des fleurs hermaphrodites.

• Plantes dioïquesUne moitié des plantes portent uniquement desfleurs mâles et l’autre moitié uniquement desfleurs femelles. C’est par exemple le cas chezl’asperge et l’épinard.

Lorsque les organes femelles d’une plante sontfécondés par son pollen même, on parle d’auto-gamie. Par contre, on parle d’allogamie lorsqu’ilssont fécondés par le pollen d’un autre individude la même espèce.L’allogamie produit des individus hybrides. Ellepeut être obligatoire (c’est le cas des plantes au-tostériles et des plantes dioïques). Elle peutaussi être due à un décalage chronologique dela maturité des organes mâles et des organes fe-melles chez une plante hermaphrodite ou uneplante monoïque. Ce phénomène fréquent estappelé dichogamie. Généralement, les organesmâles sont mûrs les premiers (=protandrie). Le

cas inverse (=protogynie) est moins fréquent.L’allogamie peut aussi se produire dans une po-pulation hétérogène de plantes autogames parl’action du vent et principalement des insectesbutineurs qui transfèrent le pollen.

La cléistogamie est un cas particu-lier d’autogamie : l’autofécondation se produitavant l’épanouissement des fleurs. C’est le caschez certaines Fabacées (le haricot, par exemple)et chez différents cultivars de tomates dont lesfleurs ont un style complètement enfermé dansun tube formé par les étamines : une féconda-tion allogame est impossible. La fécondation desfleurs aboutit, par un processus complexe quenous n’expliquerons pas ici, à la formation desgraines qui présentent un embryon à 2n chro-mosomes (n mâles + n femelles) et un albumenà 3n chromosomes (n mâles + 2n femelles). Ilexiste de rares cas de production de graines sansfécondation (=apogamie) dont l’embryoncompte 2n chromosomes femelles.Pour la production de semences, ces différentessituations vont obliger à recourir à des straté-gies distinctes qui seront évoquées plus loin,avec comme souci majeur la préservation des ca-ractères des cultivars et l’obtention de grainesde qualité : c’est la sélection conservatrice et sa-nitaire. A côté de cela, il existe un ensemble destratégies et de techniques regroupées sous ladénomination « amélioration » qui visent à créerde nouveaux cultivars en associant plusieurs ca-ractères avantageux. Elles ne seront pas envisa-gées ici.On appelle « lignées pures » les cultivars stablesdont les semences sont produites par autoga-mie stricte ou par cléistogamie. Dans la plupartdes cas, le risque de fécondation par du

pollen « étranger » n’existe pas mais il est néan-moins prudent d’isoler la culture de porte-grainescar des accidents peuvent se produire (par exem-ple, chez le haricot lorsqu’un bourdon porteurde pollen « étranger » aurait « violé » une fleur).

Chez les plantes allogames qui sont autostériles,les cultivars sont des « populations », c’est-à-dire un mélange d’individus différents qui se fé-condent mutuellement. Les individus choisiscomme porte-graines à cause de leur bonneconformité sont ensuite cultivés ensemble dansune parcelle isolée (terrain éloigné de toute cul-ture de la même espèce, ou serre anti-insectes)pour éviter des contaminations extérieures. Lesindividus non conformes ou atteints de mala-dies y sont éliminés.Les cultivars hybrides F1 ne conviennent paspour la production de graines à utiliser en cul-ture. En effet, si la génération F1 donne desplantes uniformes, très productives et résis-

tantes aux maladies, la génération suivante (F2)présente une très grande hétérogénéité entre lesindividus, suite à une disjonction des caractères.En général, la vigueur hybride (effet d’hétérosis)de la F1 a disparu.

LES TYPES DE GRAINESLes graines sont formées dans un fruit charnuou sec dont la forme et la structure peuvent êtretrès différents. Elles comportent un embryon etun ou deux cotylédons ainsi quedes tissus de réserves. Selon ladisposition de celles-ci, on dis-tingue trois types de graines :

• Graines albuminées (tissus deréserves dans l’albumen)• Graines exalbuminées (cotylé-dons charnus contenant les ré-serves (pois, haricot; fève,…)• Graines à périsperme (tissu deréserve à côté de l’embryon et del’albumen (betterave)

Parfois un fruit sec ne contientqu’une seule graine avec laquelleil se confond et que l’on appelle« akène ». C’est par exemple lecas chez certaines Astéracées (laitue, tournesol,…) et chez certaines Rosacées(fraisier,…). Chez les Poacées (=Graminées), lefruit sec contenant une seule graine est appelé

« caryopse ».

CRITERES DE QUALITE DESGRAINESLa pureté s’exprime en pourcen-tage du poids du lot. On dis-tingue les semences pures(espèce et cultivar), les matièresinertes (débris végétaux et ani-maux, poussière et sable) etles semences d’autres espèces(plantes cultivées, mauvaisesherbes).L’humidité s’exprime en pour-centage du poids des se-mences pures. Une humiditéfaible est à rechercher : elle

indique de bonnes conditions

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Produire soi-même des graines horticoles ?

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de culture, de récolte et de conservation desgraines et elle est un facteur de longévité.La faculté germinative exprime le pourcentage desemences pures qui germent normalement dansdes conditions définies (substrat, température,lumière ou non,…) au bout d’un temps donné.L’énergie germinative exprime le pourcentage desemences pures qui ont germé normalementaprès la moitié ou les deux-tiers du temps définipour la faculté germinative. C’est une mesure dela « vitalité » des graines.L’état sanitaire : absence ou présence de germesde maladies (bactéries, champignons, virus) etde parasites.

CULTURE DES PORTE-GRAINESPlusieurs situations peuvent se présenter enfonction du cycle naturel de l’espèce et du mé-canisme de fécondation de ses fleurs.• Plantes annuelles autogames strictes ou cléis-togamesC’est le cas le plus simple puisque la totalité ducycle s’effectue sur une seule saison et que lesrisques de fécondation par du pollen « étranger »sont minimes. Ces lignées pures se reproduisentfidèlement. Dans un semis réalisé début de sai-son dans un sol riche et frais, perméable, on sé-lectionne le nombre de plants voulu parmi lesplus beaux et les plus représentatifs. Ils re-çoivent les meilleurs soins classiques (fu-mure, arrosages, désherbage et uneprotection phytosanitaire très soignée) enraison de la durée de la culture et de l’ob-jectif : produire des graines saines. Souventles hampes florales doivent être tuteurées.Elles doivent parfois être pincées pour favo-riser le développement de ramifications nom-breuses qui fleuriront en même temps etdont les graines mûriront simultanément.Chez les plantes qui produisent des grainesnues (akènes-caryopses) ou des fruits secs(gousses, capsules, siliques,…) les hampessont récoltées avant dessication complèteafin d’éviter leur chute au sol et la visite d’oi-seaux granivores. Elles sont placées dans unsac en papier et mises à sécher dans un en-droit sec et ventilé.Chez les plantes qui produisent des fruitscharnus, il faut laisser ceux-ci se développercomplètement sur la plante puis en extraireles graines sans tarder.• Plantes annuelles autogames ou occasion-nellement allogames par dichogamieChez ces espèces, les fleurs peuvent s’auto-

féconder et produire des graines qui seront unelignée pure mais elles peuvent aussi être fécon-dées par un pollen « étranger » provenant d’au-tres plantes situées à proximité (même espèce,espèces proches ou plantes adventices). Lesgraines hybrides que l’on obtiendrait alors ne re-produiront pas fidèlement les caractères desporte-graines. Dans ce cas, la culture de porte-graines doit absolument être isolée de toutesplantes contaminantes.

• Plantes annuelles allogames strictesCes plantes qui sont autostériles ne produirontde graines que si leurs fleurs ont été fécondéespar le pollen d’autres individus. On cultivera en-semble dans un emplacement isolé plusieursplantes qui forment une population.

• Plantes annuelles dioïquesLes plantes mâles et les plantes femelles sontcultivées côte-à-côte dans un endroit isolé.

• Plantes bisannuellesDe nombreux légumes effectuent leur cycle surdeux années consécutives : une phase végéta-tive la première année puis après vernalisationpar le froid hivernal, floraison et fructification laseconde année. Certaines espèces rustiquespeuvent être hivernées à l’extérieur, en place(poireau, salsifis, scor-sonère, chou deBruxelles, chou vertfrisé,…) tandis que chezles espèces moins rus-tiques, les porte-graines sont hivernésen serre froide puisplantés à l’extérieur ouencore laissés en serre(céleris, choux pom-més,…). Pour les lé-g u m e s - r a c i n e sbisannuels (betterave,carotte, navet, …) laconservation desplantes non décolletéesse fait en silo. Parfoiscertaines plantes bisan-nuelles peuvent fleuriraccidentellement la pre-

mière année suite soit à un coup de froid (labette, par exemple) soit à une période de sé-cheresse (le céleri-rave par exemple). Les plantesainsi vernalisées pourraient être utilisées commeporte-graines à cycle annuel mais on risque desélectionner des types plus sensibles à cet acci-dent !La culture des porte-graines de plantes bisan-nuelles se pratique comme celle des espèces an-nuelles allogames occasionnelles ou allogamesstrictes.

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RECOLTE, TRAITEMENT ET CONSERVATIONDES GRAINESLes akènes des Astéracées (laitues, chico-rées,…) sont récoltées en retournant leshampes florales sèches dans un seau. En lessecouant, les graines se détachent. Les grainescontenues dans un fruit sec sont récoltées enbrisant les fruits dans un récipient, soit ma-nuellement soit avec un pilon en bois. Dansles deux cas, il faudra ensuite séparer lesgraines des différents débris de pédoncules,de fruits et d’aigrettes. En tamisant le tout, lesdébris plus gros que les graines

peuvent être retenus dans le tamis et éliminés.Pour les débris plus fins, on utilisera l’ances-trale technique du vannage : en faisant tomberà plusieurs reprises le mélange d’une hauteurde 50 cm dans un léger courant d’air, on sé-parera les graines et les impuretés plus lé-gères. Certaines graines très denses (poireauet oignon par exemple) peuvent être nettoyésà l’eau : les débris et les semences vides sur-nagent tandis que les bonnes graines tombentau fond du récipient. Il suffit ensuite de rincer

et de les sécher. Lestrès grosses graines(pois, haricot, fève)sont triées à lamain.

Les fruits charnusrécoltés à pleinematurité doiventêtre traités sanstarder sinon lesgraines risquentde moisir, depourrir etmême de ger-mer. Pour lesCucurbitacées,on prélève eton les lave àl’eau en lesbrossant à

plusieurs re-prises, jusqu’à avoir éli-miné tous les débris

charnus. Ensuite on les sèche. Les grainesvides qui flottent en surface sont éliminées.Pour les poivrons et piments, les graines sontprélevées avec une petite spatule puis rincéeset séchées. Chez la tomate, les graines sontentourées d’un mucus qu’il convient d’élimi-ner soit par fermentation dans de l’eau (lesgraines tombent au fond du récipient) soit enles mélangeant à du sable fin. Ensuite lesgraines sont rincées et séchées rapidement carelles pourraient germer. Les baies d’aspergesont écrasées dans de l’eau puis les grainessont rincées et séchées.

TRAITEMENTS INSECTICIDES ET FONGI-CIDESUn traitement fongicide permettra d’éviter desdéveloppements de champignons pendant laconservation des graines et lors de leur miseen culture. Le Captane, l’Iprodione, le Manco-zèbe et le Thiram (=T.M.T.D.) peuvent être uti-lisés en poudrage à sec ou après dilution dansde l’eau. Les graines sont trempées puis sé-chées.En production biologique où ces traitementsne sont pas autorisés, on conseille une désin-fection au vinaigre à 10% (9 volumes d’eaupour un volume de vinaigre).Pendant la conservation, les graines de Faba-cées peuvent être endommagées par les larvesblanches des Bruches (petits coléoptères deteinte brune ou grise selon l’espèce). Des trai-tements préventifs au champ pendant le gros-sissement des gousses, avec despyréthrinoïdes, sont efficaces. On conservera

Renaud VandemoorteleTél : 081/64 07 88 • Fax : 081/64 07 86

GSM : 0475/68 02 07

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ABATTAGE ET ÉLAGAGE D’ARBRES

ROGNAGE ET DÉSSOUCHAGE

Le soin des abres par la taille douce

ensuite les graines dans des boîtes étanchesque l’on inspectera régulièrement et où on pla-cera un peu d’insecticide en poudre.

LONGEVITE ET CONSERVATION DESGRAINESSelon les espèces, les graines conservent leurvitalité pendant un nombre variable d’années :en moyenne 5 à 6 ans et nettement moinspour les Alliums (oignon, poireau), certainesFabacées (pois, haricot) et les Apiacées (ca-rotte, céleri, cerfeuil, panais, persil) ainsi quele maïs.

Cette durée dépendétroitement des condi-tions de culture, dutaux d’humidité et desconditions de conser-vation des graines.Une humidité élevéeraccourcit la durée devie des graines et leurentreposage au froidet au sec la prolon-gera. La solution

idéale consiste donc à ranger les sachets dansdes boîtes plastiques étanches placées aufrigo.Certains composants de l’atmosphère peuventaussi réduire la durée de vie des graines. Parexemple, il faut éviter de les conserver dansune armoire où sont rangés des herbicides.Un bon étiquetage (espèce-cultivar-provenance-année de récolte) permettra par lasuite de bien gérer son stock de graines.

CONCLUSIONComme on le voit, la production de graines dequalité et conformes à leurs ascendants peutêtre compliquée dans le cadre d’un jardind’amateur pour ce qui concerne les plantes al-logames. Elle est beaucoup plus simple pourles espèces autogames. Alors, pourquoi ne pasessayer…et ensuite tenter des techniques pluscomplexes ?

André SANSDRAPChargé de cours honoraire

Haute Ecole Charlemagne GEMBLOUX

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Cycle et fécondation des fleurs et principaux légumes

Plantes annuelles autogames strictes et cléistogames>>> laitue, pois, haricot

Plantes annuelles autogames et occasionnellement allogames>>> fève, Cucurbitacées, Solanacées,

Chicorées endive et scarole

Plante annuelles allogames strictes>>> radis

Plantes annuelles dioïques>>> épinard

Plantes bisannuelles autogames etoccasionnellement allogames

>>> fenouil, mâche, navet, chico-rée, pain de sucre

Plantes bisannuelles à allogamie stricteou dominante

>>> poireau, oignon, bette, bette-rave, carotte, cardon, céleris, persil, choux, chicorée witloof, chicoréesitaliennes

Plantes vivaces à allogamie dominante>>> artichaut, scorsonère

Plantes vivaces dioïques>>> asperge

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L’histoire du jardin est liée à celle de l’humanité.Depuis toujours, l’homme, cet omnivore, s’est in-téressé aux fruits et aux légumes. Lorsqu’il étaitchasseur-cueilleur, il ramassait des feuilles, despousses, des racines, des fruits,…et il n’a jamaiscessé depuis ! C’est à un voyage dans le tempsque nous vous convions en vous invitant à par-courir les parterres de nos deux potagers. Y se-ront cultivées, grâce à une collaborationdynamique entre le Centre Technique Horticolede Gembloux et le Service de jeunesse Archeolo-J, les légumes consommés couramment dans nosrégions à différentes époques, en une longueligne du temps maraîchère.

Dès qu’il commence à développer l’agriculture,au néolithique, l’homme a sélectionné petit àpetit, à partir des formes sauvages, des typesvariétaux de plus en plus diversifiés d’espèces.Les premiers paysans ont «prolongé» la nature,domestiquant peu à peu les plantes dans unespace plus ou moins protégé où ils ont favo-risé la croissance des végétaux en éliminant, parexemple, leurs concurrents … ainsi est né le po-tager. Les peuples ont ensuite essayé d’accli-mater de nouvelles plantesnourricières, d’améliorerdes espèces. L’homme apar exemple transforméla maigre racine âcre etblanchâtre de la carottesauvage en une carotteorange, volumineuse et su-crée… mais cela ne s’estpas fait en un jour !!! Dansnos régions, la diversité enlégumes s’enrichit égale-ment avec l’arrivée des peu-ples conquérants, tels lesRomains, les Germains et les

Arabes, ou lors du retour des Croisés ou desConquistadores pour les légumes des Amé-riques.

Cette véritable histoire des légumes nous estconnue à travers des restes archéologiques trèsténus mais surtout, dèsl’époque romaine, pardes documents icono-graphiques ou écrits.Ainsi au VIIIe siècle, lecapitulaire De Villis velcurtis imperialibus re-prend la liste d'une cen-taine de plantes, arbreset arbustes ou simplesherbes dont Charle-magne ordonne la culturedans les jardins royaux.

Saviez-vous que parmi lesplus anciennes espèces cul-tivées, on trouve le chou, lepanais (qui fait son come-back triomphant ces der-nières années dans nospaniers), les oignons ainsi que les fèves, len-

tilles, pois ?

En parcourant les allées de nos jardins po-tagers, vous découvrirez quel était le lé-gume préféré de Néron ou de Louis XIV.Vous apprendrez la fascinante histoire dela pomme de terre ou de l’aubergine. Vous(re)trouverez des légumes étonnants etdélicieux que l’agriculture industrielle me-nace de faire disparaître mais qui ont en-core réellement une place à prendre surnos tables.

Venez découvrir ce patrimoine méconnuqui nous concerne tous … Contrairement

à ce qu’on pourrait penser, on mangeait autre-fois une bien plus grande variété de végétauxque ceux que nous trouvons actuellement dansnos supermarchés. La redécouverte et la conser-vation de ces espèces permettront de faire naî-tre les légumes de demain.

Dans les potagers vous pourrez situer chaquelégume sur une ligne du temps et comprendreson histoire : où et quand ses diverses variétésont été repérées, conservées, multipliées, voiresélectionnées. Ainsi, saviez-vous que ce n’estque depuis le 16e siècle que les carottes sontorange ; avant il existait aussi des variétés decarottes blanches, jaunes ou rouges ?

Quelques recettes culinaires présenterontégalement les utilisations de certains lé-gumes, aujourd’hui oubliés, dans l’alimen-tation à différentes époques, témoignant dela diversité d’usages de ces variétés.

Enfin, avec la collaboration de l’Espacegallo-romain à Ath, un dossier pédago-gique sur l’alimentation à l’époque ro-

maine sortira de presse pour l’occasion.Constitué d’une synthèse des connaissances, detextes antiques accompagnés de leur traduction,d’une bibliographie et de documents iconogra-phiques, Se nourrir en Gaule Belgique àl’époque romaine constitueune excellente documen-tation sur l’alimentation,principalement àl’époque romaine, maisavec un aperçu de l’appa-rition plus tardive de cer-tains aliments.

Catherine BREYER et Sophie LEFERT

Archeolo-J

Venez découvrir les légumes du panier de laménagère de la préhistoire à nos jours

Deux potagers seront ouverts au public

Centre ARCHEOLO-J de BARSY(commune d’Havelange – accès par Hamois)

le 28 juin 2009 de 14h à 19h(visites commentées toutes les heuresle 12 juillet 2009 de 14h à 19h(visites commentées toutes les heures)

Centre Technique Horticole de Gembloux (Sibérie)

le 23 août 2009 de 14h à 17hle 6 septembre 2009 de 14h à 17hle 20 septembre 2009 de 10h à 17h(visite commentée toutes les heures)

Entrée gratuite – Invitation à tous !

Les légumes du “panier de la ména-gère” de la préhistoire à aujourd’hui

«Bottes d’asperges. Détail

d’une mosaïque (Rome), 1er

tiers du IVe sicècle après J.C.»

Au Jardin des Hommescette année : Les fleurscomestibles

Cette année 2009, le Jardin desHommes sera consacré au thèmedes fleurs comestibles. Le butétant d’agrandir et de vous fairedécouvrir la biodiversité desplantes, d’amplifier la connais-sance de ces plantes anciennes,oubliées, rares et méconnues mais également devous faire sentir et goûter de nouvelles saveurs. Lors de la visite,vous aurez à votre disposition des panneaux racontant l’histoire des légumesd’autrefois et qui ont été réalisés par l’a.s.b.l. Histoires des Plantes.

Les visites se dérouleront les 1er et 3ème dimanches des mois de juillet, aoûtet septembre de 14h00 à 15h00, de 15h00 à 16h00 et de 16h00 à 17h00.

Thèmes proposés pour les années suivantes :-Année 2010 : les plantes sauvages comestibles-Année 2011 : les Brassicacées-Année 2012 : les Solanacées

Site internet : http://www.cthgx.be/introalbum.php

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Les fiches du jardinierFiche n°12: La Tagète moucheté

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Famille des AstéracéesNom latin : Tagetes signata pumila ‘Gem Mix’

Nom vernaculaire : Tangerine

Histoire et origineOriginaire d’Amérique du Sud, cette plante limite autour d’elle l’ap-parition de mauvaises herbes et agit contre les nématodes.

Descriptions et exigencesLes fleurs et les feuilles possèdent un agréable goût de mandarine. Lafloraison a lieu l’été jusqu’au début de l’automne. Elle préfère une ex-position ensoleillée et un sol bien drainé.

Propriétés médicinalesElle est utile contre la constipation, le stress et l’anxiété et soigne lesaffections douloureuses des reins, des voies urinaires et des intestins.

CultureSemez les graines au printemps à l'intérieur, repiquez après 2 à 3 se-maines. Plantez après les dernières gelées. Vous pouvez aussi réali-ser un semis direct en pleine terre au mois de mai. Cette plante nedemande pas de soin particulier. Arrosez régulièrement lors des forteschaleurs. Récoltez les feuilles et les fleurs de l'été jusqu'en automne.

UtilisationsOn utilise les feuilles et les fleurs pour assaisonner les potages et onl'utilise comme l'estragon. Avec ses feuilles on peut en faire un thé dé-licieux. Aussi bien les fleurs que les feuilles donnent un goût d'orangeaux desserts et aux salades.

Variétés et cultivars-‘Gem Mix’ : feuillage très découpé de couleur vert et la floraison decouleur orange, jaune et rouge.

Parasites et maladiesAucun

RECETTE

Flan aux tagètes

Ingrédients pour 3-4 personnes

40 gr de beurre mou 70 gr de farine1/2 de paquet de levure1 poignée de tagètes hachés avec les feuilles1 c. à c. de fleurs de tagète 125 gr de crème6 œufs50 gr de sucre100 gr de confiture d'orange1 c. à s. de sucre en poudre Beurre à cuire

Préparation

Faire chauffer le beurre, y ajouter la farine, la levure, lestagètes et la crème. Faire épaissir. Laisser refroidir. Sé-parer les blancs des jaunes d'œufs. Battre les blancsen neige ferme avec le sucre et les ajouter. Chauffer lefour à 180°C. Verser le mélange dans un grand platbeurré, couvrir et mettre 15 minutes au four. Poser leflan sur l'assiette, l'enduire de confiture d'orange, leplier en deux et le saupoudrer de sucre. Décorer defleurs de tagète.

PORTE OUVERTEsur le parking du Stock de Fosses-la-ville

les 8, 9 et 10 Mai

PORTE OUVERTEsur le parking du Stock de Fosses-la-ville

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