JEUDI 20 MARS 20H00ÉGLISE DE LA SALINE DES HAUTS
VENDREDI 21 MARS20H00 ÉGLISE DE BRAS PANON
SAMEDI 22 MARS20H00ÉGLISE DE LA CHATOIRETAMPON
DIMANCHE 23 MARS17H00CATHÉDRALE DE ST-DENIS
• BIOGRAPHIES DES CHEFS D'ORCHESTRE ET DE CHOEUR
Laurent Goossaert La direction est pour Laurent Goossaert une
passion qui ne s'est jamaisdémentie depuis l'âge de ses études
musicales. Autodidacte tout d'abord,sa rencontre avec Nicolas
Brochot fut décisive : ils portent un mêmeregard sur la direction
d'orchestre qu'ils enseignent désormais tous lesdeux à leurs
étudiants de l'école nationale de musique d'Evry.Laurent Goosaert
enseigne également la direction au sein de nombreuxorganismes de
formation en France, notamment les cefedem, les programmesrégionaux
de formation professionnelle et les structures de préparationaux
concours.Il est appelé aussi bien pour le répertoire symphonique
que pour l'opéra etrencontre fréquemment la musique contemporaine,
notamment à traversune dizaine de créations (Pablo Cueco, Vojteck
Saudec, Olivier Bensa,Denis Dufour, Pascale Jakubowski, etc.).Il
est désormais régulièrement appelé auprès de nombreuses
phalangesprofessionnelles en France et à l'étranger.On a pu le voir
ainsi à la tête de l'Orchestre de chambre du Luxembourg,l'Orchestre
National du Théâtre de l'Opéra de Iochkar-Ola en Russie,l'Orchestre
Symphonique de Séville. Chef invité de l'ensemble Sine QuaNon et de
l'Opéra de Marseille, sa direction a été également très
remarquéelors d'une série de concerts en Afrique, auprès de
l'Orchestre Symphoniquede Kinshasa (République démocratique du
Congo.).
Laurent Goossaert est régulièrement à l'affiche du répertoire
lyrique dansde nombreux théâtres à Paris et en région parisienne,
mais égalementdans les théâtres de Troyes, Enghien, Caen, Douai,
etc. Il est demi-finalistedu concours international de direction
d'orchestre de Pescara (Italie.) en2001.Laurent Goossaert est chef
associé à l’orchestre des concerts Lamoureuxet dirige cette année
la sixième production consécutive de la troupe desTréteaux Lyriques
à l’Espace Pierre Cardin à Paris.
Daniel BargierAprès avoir étudié la clarinette, Daniel Bargier
se tourne vers la directionde chœur. Il suit l’enseignement de
Philippe Caillard et travaille la techniquevocale avec Marie-Claire
Cottin et le chant harmonique avec Daïnouri Choque.Responsable de
la formation vocale et de la pratique chorale au sein duDépartement
de Musicologie de l’Université de Rouen, il dirige le Chœurde
Chambre de Rouen depuis 1986.Le long travail qu’il a entrepris pour
amener cette formation au meilleurniveau, a été récompensé dans
plusieurs concours internationaux (Tours1994, Arezzo 1996), et
permet à ce chœur amateur d’être régulièrementassocié aux
productions d’ensembles professionnels de premier plan, telsque
l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, Le Poème Harmonique ou, dans
lecadre de l’Académie Bach d'Arques la Bataille, le Café
Zimmermann, l’en-semble Ausonia ou Los Musicos de Su Alteza.Chef
associé du Chœur Régional Vittoria d’Île-de-France (Victoires de
laMusique Classique 1998), de 1991 à 2009 auprès de Michel
Piquemal, il apar ailleurs collaboré à la création et à la
direction du Chœur Léonard deVinci/Accentus, entre 1998 et 2006,
avant d’être le chef de chœur référentde l’Opéra de Rouen – Haute
Normandie, jusqu’en 2010.En 2004 et 2005, il a été régulièrement
invité à préparer le Chœur deRadio-France pour des productions avec
l’Orchestre National ou l’OrchestrePhilharmonique, collaborant
ainsi avec Alain Altinoglu, Lawrence Foster,Emmanuel Krivine, Armin
Jordan, Georges Prêtre ou Myung Whun Chung.Sollicité par le Poème
Harmonique, il participe à la production de Cadmuset Hermione de
Lully, préparant le chœur pour Vincent Dumestre.En janvier 2012, il
est nommé professeur de chant choral au Conservatoireà rayonnement
régional de la Réunion, responsable du département voix.
• PRÉSENTATION DU CHŒUR RÉGIONAL DE LA RÉUNION
Le Chœur Régional de la Réunion regroupe, au sein du
Conservatoire àrayonnement régional de l'île, les ensembles de
pratique chorale pouradultes.
L' Atelier Choral Régional est constitué d'une centaine de
chanteurs ama-teurs, répartis sur deux centres, St Denis et St
Pierre, qui se réunissentune fois par semaine pour travailler le
répertoire pour chœur et orchestre,sous la direction de Daniel
Bargier assisté des élèves de la classe de direc-tion de chœurs.
Chaque répétition, accompagnée par la pianiste LaurianeRighi est
suivie d'une séance de formation musicale ou de formation
vocaledispensée par les professeurs du conservatoire. Entamé avec
Mozart la nuitdu compositeur jazzman Antoine Hervé, le travail sera
centré cette annéesur deux pièces avec ensemble de cuivres, le
Gloria de John Rutter et leLibera me d'Anton Bruckner.
L'Ensemble Vocal du Conservatoire est une formation où se
croisent versSt Paul, des personnalités qui évoluent au
conservatoire (professeurs deformation musicale, élèves des classes
de chant ou de direction dechœurs, choristes de l'Atelier choral
régional), ou dans d'autres chœursde la région, pour une pratique
exigeante du répertoire a cappella ouaccompagné du piano. Ce
premier exercice explorera les motets latins deBruckner ainsi qu'un
psaume de Rutter.
• L’ORR : ORCHESTRE DE LA RÉGION RÉUNION
Créé sous l’impulsion de la Région Réunion, l’Orchestre de la
Région Réunionest la seule formation orchestrale dans les
territoires d’Outre-Mer constituéede musiciens professionnels.Son
objectif est de concilier qualité, exigence artistique et
démocratisationculturelle. Géré par le Conservatoire à Rayonnement
Régional, l’ORRs’attache, par la diffusion d’œuvres du « grand
répertoire » mais aussid’œuvres inédites et originales où peuvent
se croiser des esthétiquesmusicales très variées, à poursuivre ses
missions d’éducation des publics.Constitué d’une majorité
d’artistes résidant à La Réunion, l’ORR complèteses effectifs selon
les besoins de ces programmes en faisant appel à desmusiciens issus
des orchestres régionaux et nationaux. Il a égalementcollaboré ces
dernières années avec des solistes et des chefs d’orchestrede
niveau international tels que : Jean-Philippe Collard, Michel
Becquet, RégisPasquier, Wilhelménia Fernandez, Michel Portal, Dr L.
Subramaniam, GuoGan, Lingling Yu, Nathalie Natiembé, Frank Braley,
Pascale Jeandroz,Antoine Hervé…Enfin, véritable cellule
d’accompagnement professionnel, l’ORR accueilleintègre également
quelques grands élèves du CRR dans le cadre de leurformation.
Une saison à géométrie variable : Afin d’élargir ses
propositions artistiqueset le rayonnement de son action sur le
territoire, la saison de l’ORR proposedepuis mai 2012 des
« petites formes » pouvant associer la musique, ladanse
ou le théâtre.
Les musiciens : Hautbois Cyrille Colas et Lucie
MilletClarinette, Cor de basset Olivier Drouadaine, Philippe
Mournetas, Denis Lapôtre et Siska Dewulf Basson Sophie Camus
(étudiante pôle sup Lille) et Marielle FontaineCors Philippe
Perrin, 2 élèves CRR, Anthony Blondeau (étudiant pôle supde
Lille)Contrebasse Jacky BoyerTrombone Arnaud Denjean, Patrice
Brisson, Laureline Lauret Tuba Régis VanovermeirTimbales Sophie
Gallet
• LES ŒUVRES INTERPRÉTÉES ET LEURS COMPOSITEURS
Gran Partita de W.A Mozart Joannes Chrysostomus Wolfgangus
Theophilus Mozart, ou WolfgangAmadeus Mozart (né à Salzbourg,
principauté du Saint-Empire romaingermanique, le 27
janvier 1756, mort à Vienne le 5 décembre 1791),
estun compositeur. Mort à trente-cinq ans, il laisse une œuvre
importante(six cent vingt-six œuvres sont répertoriées dans le
catalogue Köchel), quiembrasse tous les genres musicaux de son
époque. Selon le témoignagede ses contemporains, il était, au piano
comme au violon, un virtuose.On reconnaît généralement qu'il a
porté à un point de perfection leconcerto, la symphonie, et la
sonate, qui devinrent après lui les principalesformes de la musique
classique, et qu'il fut un des plus grands maîtresde l'opéra. Son
succès ne s'est jamais démenti. Son nom est passé dansle langage
courant comme synonyme de génie, de virtuosité et de
maîtriseparfaiteLa Sérénade KV 361 en si bémol majeur, dite Gran
Partita, est une oeuvrede Wolfgang Amadeus Mozart pour douze
instruments à vent et contre-basse en sept mouvements. Consacrée à
l’origine au plein-air, cette« musique du soir » dépasse
l’esprit simple du divertimento pour rejoindrecelui de la
symphonie. Grâce à son inspiration et l’équilibre de son
écrituremusicale, la diversité de ses formes et de ses genres, ses
dimensions etson effectif imposants, chaque partie étant destinée à
un instrumentistesoliste, cette sérénade est considérée par
beaucoup comme l’un des chefsd’œuvre du répertoire de musique de
chambre des vents avec les musiciensde l’ORR sous la direction de
Laurent Goossaert.
Begräbnisgesang de J. BrahmsJohannes Brahms (né le
7 mai 1833 à Hambourg, mort le 3 avril 1897
àVienne) est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre allemand.
JohannesBrahms est l'un des plus importants musiciens de la période
romantiqueet est considéré par beaucoup comme le
« successeur » de Ludwig vanBeethoven. Sa première
symphonie a été décrite par Hans Guido vonBülow comme étant
« la dixième symphonie de Beethoven ».Brahms a fait la
plus grande partie de sa carrière à Vienne, où il était l'unedes
figures importantes sur la scène musicale. Il a composé pour
piano,musique de chambre, orchestre symphonique et pour voix et
chœurs. À ladifférence d'autres grands compositeurs de musique
classique, JohannesBrahms n'a jamais composé d'opéra. Étant
également un pianiste virtuose,il a donné la première
représentation de beaucoup de ses compositions ;il a aussi
travaillé avec les musiciens célèbres de son époque, dont
notam-ment la pianiste Clara Schumann et le violoniste Joseph
Joachim. Brahmsétait un perfectionniste intransigeant, qui a
détruit beaucoup de ses travaux,et laissé quelques-uns non
publiés.Brahms était à la fois un traditionaliste et un novateur.
Sa musique utiliselargement les structures et techniques de
composition des maîtres ba-roques et classiques. Il était un maître
du contrepoint, une méthode de com-position rigoureuse pour
laquelle Bach est célèbre, ainsi que du développementthématique, un
procédé de composition introduit par Haydn, Mozart etBeethoven.
Alors que beaucoup de ses contemporains ont critiqué sa mu-sique,
qu'ils ont trouvée trop académique, ses œuvres ont été admirées,par
la suite, par des personnalités aussi diverses que le
progressisteArnold Schoenberg et le conservateur Edward Elgar.Le
Begräbnisgesang, qui fait partie des toutes premières pages
choralesde Johannes Brahms, est un regard porté sur le passé. Son
texte remonteau XVIe siècle ; il est issu du premier recueil
d’hymnes allemands publiépar Michael Weisse en 1531, un auteur
auquel Bach,entre autres, eut luiaussi recours. Le choix d’un
accompagnement d’instruments à ventsenracine l’œuvre dans un style
Renaissance et les doublures fréquentesdes voix par les instruments
ne sont pas sans évoquer les techniquesd’écriture d’un Schütz dans
les Symphoniae sacrae (1629). Enfin, l’in-fluence de Bach, que
Brahms étudie de près au cours de ces années etdont il a l’occasion
de diriger les œuvres, s’y fait sentir dans les tournuresmélodiques
vocales et instrumentales. Pour autant, les effets
archaïquesvoisinent avec des harmonies ou des enchaînements tout à
fait modernes,et ce chant funèbre annonce d’autres pages
brahmsiennes (par exemplele Requiem allemand).
RemerciementsLes paroisses des églises de Bras Panon, de
Saint-Benoît, de la Saline lesHauts, de la Chatoire, de la
Cathédrale, l'équipe technique et pédagogiquedu CRR.
PROGRAMME DE LA SÉRIE DE CONCERTS UN SOUFFLE VENU DU NORD
Billetterie en ligne monticket.re // 0892 707 974 // Tarif
unique 10 euros
