100

Mise en page 1 - docmonde.org€¦ · Il n’y a qu’à voir la cinquantaine de films qui ... africains. Reste que cette ... doc Tv pour que les meilleurs des documen-

  • Upload
    buidan

  • View
    212

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

3

SOMMAIRE

Les Projections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Sélection Officielle Longs Métrages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Sélection Officielle Moyens Métrages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21Focus Cinéastes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29Classics Docs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33Séances Spéciales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39Panorama Africaodc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

Des formations aux Rencontres professionelles . . . . . 50

Les Résidences d'Écriture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51Africadoc Production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59Les 13ème Rencontres Tënk de coproduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65De la production à la diffusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85

Africadoc c’est aussi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92

Le Master de Saint-Louis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93Le Réseau Africadoc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95

© photo de couverture : Alain-Paul Mallard

4

On ne mesure pas encore totalement à quelpoint cette nouvelle édition du Festival dufilm documentaire de Saint Louis est un mag-nifique signal ! Celui d’une génération qui désormais con-struit ses propres représentations documen-taires du continent au point que le cinéma etl’audio-visuel documentaire africain sontmaintenant là à chaque fois que se déploiel’Histoire.

Finie la période où l’on n'avait que un ou deuxréalisateurs par pays ; désormais c’est pardizaine dans chaque pays que l’on compte lesauteurs ! même si trop peu arrivent encore àréaliser leurs projets. Quant aux producteurs,ce sont une trentaine de structures apparuesen quelques années que l’on dénombre sur laseule Afrique francophone

Bien sûr nous n’en sommes qu’au début, maisun seuil a été franchi. Fini la pré-histoire ducinéma documentaire, c’est désormais avecune nouvelle génération que nous avons af-faire. Une génération qui incarne une libertéde mouvement et de ton, tant elle s’engageavec le cinéma, à écrire la mémoire visuelle dutemps présent.

Il n’y a qu’à voir la cinquantaine de films quivont être projetés tout au long de cette se-maine pour comprendre que du côté de laqualité, de la pertinence et de la liberté desregards, nous n’avons rien à envier auxmeilleurs festivals de la planète doc.

Pour cette nouvelle édition, ce qui frappe c’estla grande diversité des écritures : de l’investigation à l’anglosaxonne… à l’ap-proche « grand film dossier » pour bonnestélévisions de service publique… aux filmsd’immersion dans la veine cinéma du réel,sans oublier les nombreux films aux écritureset récits plus personnels plus « auteuristes »qui caractérisent une bonne partie des œu-vres sélectionnées cette année.

On a le sentiment d’assister à un mouvementqui, ayant essuyé les plâtres des débuts, a fi-nalement franchi les obstacles des pionnierset bâtit désormais un réseau de profession-nels : la communauté des documentaristesafricains. Reste que cette communauté nedoit pas exister qu’entre elle, afin de pouvoirse structurer pour être l'un des interlocuteurscapables de convaincre les gouvernements etles institutions publiques, les ONG et les dif-fuseurs. Cette communauté doit peser de toutson poids pour faire prendre conscience à cesinstitutions qu'il est dans leur intérêt desoutenir le développement de ces créationsindépendantes.

Mais ce qui singularise Saint-Louis, et proba-blement lui donne sa puissance, ce sont cesrencontres professionnelles fondées engrande partie sur l’apprentissage ! Ici la for-mation est au centre de tout ! Master de réal-isation et de production, formation accéléréede producteurs, projet de pépinière d’entre-prises, création d’une filière doublage / sous-titrage… en attestent les 21 projets de filmsissus des résidences d’écriture qui vont êtreprésentés aux producteurs et diffuseursafricains et européens lors des 13ème Rencon-tres Tënk de coproduction. Un rendez-vousqui nous donne à comprendre non pas qu’unniveau professionnel est atteint, on le savaitdéjà ! Non, ces rencontres mettent en lumièreun constat : 21 projets et autant de produc-teurs pour quelques Tv diffuseurs présents,c’est désormais trop peu. Ce que nous disentces nouvelles rencontres, c’est qu’il est tempsque d’autres partenaires diffuseurs s’in-téressent à ce mouvement et probablementque d’autres rencontres Tënk de coproduc-tions voient le jour en Afrique pour que plusde films puissent exister.

ÉDITO

5

Ce que ces 13ème Rencontres Tënk nous disentaussi, c’est que deux promesses se dessinentà l’horizon 2016 / 2017 :• D’une part, la confirmation des espoirs misdans la plateforme de distribution Afrique endoc Tv pour que les meilleurs des documen-taires puissent être diffusés sur les chaînes ducontinent. On pourra savoir d’ici un an si lepari est gagné. • D’autre-part, la naissance à Lussas (RégionRhône Alpes, France) de Tënk Tv qui, en plusde porter ce mot wolof qui nous est cher, de-vrait être présente, dès 2017, aux rencontresde Saint-Louis pour coproduire une dizainede projets de films documentaires supplémen-taires par an.

Bien sûr il reste encore plusieurs chantiers...par exemple bâtir à Saint-Louis une salle decinéma qui permette d’accueillir plus profes-sionnellement une manifestation qui va sedévelopper au fil des ans. Bien sûr, il reste àconvaincre les institutions culturelles et poli-tiques du Sénégal et de l’UEMOA afin qu’ellessoutiennent cet événement. Bien sûr, il resteà convaincre et impliquer les télévisionspubliques et privées en Afrique pour qu’ellesmesurent l’intérêt de travailler avec les in-dépendants et prennent acte qu’à Saint-Louis,se rassemble et s’invente chaque annéel’avenir de l’audiovisuel de création documen-taire du continent africain…

Allez on continue !!

Jean-Marie Barbe

LES PROJECTIONS

© Crédit photo : Cinéma numérique ambulant

7

SÉLECTION OFFICIELLE LONGS MÉTRAGES

Gangbé! / ARNAUD ROBERT (Bénin, Nigéria, Suisse)

Le Griot du métal / ATA MESSAN KOFFI (Sénégal, Togo)

Aji-Bi, les Femmes de l'Horloge / RAJA SADDIKI (Maroc)

Fi-Rassi, rond-point / HASSEN FERHANI (Algérie)

Les Funérailles de mon père / LORENZO KEMADJOU MBIAHOU (Cameroun)

Je suis le peuple / ANNA ROUSSILLON (Egypte, France)

Nègre blanc / CHEIKH N'DIAYE (Cameroun, Mauritanie)

Miners shot down / REHAD DESAI (Afrique du Sud)

N-The Madness of Reason / PETER KRÜGER (Belgique)

Farafin ko : une cour entre deux mondes / AÏCHA BORO, VINCENT SCHMITT (Burkina Faso, France)

À mots couverts / VIOLAINE BARADUC, ALEXANDRE WESTPHAL (Rwanda, France)

Le prix du meilleur long métrage est remis par :

© Crédit photo : Jean Latko, Krysalide Diffusion

8

FILMS D’OUVERTURE - Hors compétition

Gangbé! ARNAUD ROBERT

Une fanfare du Bénin part à la conquête de Lagos, au Nigéria.Gangbé! raconte le choc de deux Afriques. Sur cette longueroute qui mène dans la mégalopole, se jouent l’aventure d’uncontinent, les nouveaux aimants culturels du Sud, le gouffrequi sépare des pays frontaliers. En rencontrant Femi Kuti etles panafricanismes contemporains, le Gangbé Brass Bandtravaille au corps les idées reçues.

2014, Bénin, Nigéria, Suisse,58 min, couleur

Image : Charlie PetersmannSon : Maurice EnglerMusique : Gangbé BrassBandMontage : Nicolas HislaireProduction : IntermezzoFilmsContact :[email protected]

Version originale sous-titréefrançais

Tout d'abord journaliste musical, Arnaud Robert arpente depuisses débuts l'Afrique et les Caraïbes à la recherche des musiquesdu monde. Il étend peu à peu son intérêt à d'autres aspectsculturels et aux problèmes de société de ces régions. Il est unrédacteur régulier auprès du Temps à Genève, depuis 1998, et duMonde. Il est également journaliste à la Radio télévision suisse etréalisateur de documentaires sur la musique ou la religion. Il estun des concepteurs de l'exposition Vodou - un art de vivre, en2008, au Musée d'ethnographie de Genève, exposition repriseensuite à Amsterdam, Göteborg, Berlin, Brême et Ottawa. Entre2009 et 2012 il publie une série de livres atypiques intitulée Hors-Bord avec le peintre Frédéric Clot.

Le Griot du métalATA MESSAN KOFFI

Saint-Louis, Sénégal. Meissa Fall est unhomme au destin lié au métal, vrai géniecréateur mécanique, qui recycle des vélospour en faire des objets d’art, chargés desens et de symboles. Dans un rapport psy-cho-sprituel avec le métal, Meissa nous en-traine par son truchement dans uneexpérience de l’image et du son, dans unvoyage dans l’imaginaire des masques.

2015, Sénégal, Togo, 27 min, couleurImage : Ata Messan Koffi, Anaêl Biampandou /Son : Daddy Dibinga Kalamba, Hama Yalcouye,Abdel Kader Ndiaye, Carolle Adriana Ahodekon /Montage : Ata Messan Koffi / Production :Ardèche Images / Docmonde (France), L’UniversitéGaston Berger (Sénégal) / Contact : [email protected]

Version originale sous-titrée français

FILM DE CLÔTURE - Hors compétition

Aji-Bi, les Femmes de l'HorlogeRAJA SADDIKI

Marème, vingt ans, tente d’attirer les passantes pour leur poserdes faux-cils et des rastas, en plein centre ville de Casablanca.Marème est une « Aji-bi », une esthéticienne informelle, vivantau sein d’une petite communauté de Sénégalaises vivantclandestinement à Casablanca. Hésitant entre une envie des’installer au Maroc ou de continuer leur traversée vers uneEurope rêvée, ces femmes de tous âges s’organisent poursurvivre dans une société marocaine qui peut se montrer à lafois généreuse et hostile.

2015, Maroc66 min, couleur

Image : Raja SaddikiSon : Raja SaddikiMontage : Yassir HamaniProduction :Ali n' Productions, ArkhabilFilmsContact : Arkhabil [email protected]

Version originale sous-titréefrançais

10

Raja Saddiki est une jeune vidéaste et réalisatrice dedocumentaires marocaine. Née dans une famille d'artistes duthéâtre, elle est élevée sur les planches, avant de se tourner versla nouvelle scène musicale de Casablanca, où elle fait ses armesdans la vidéo musicale et les captations live. Elle rencontre en2013 la jeune réalisatrice Hind Bensari et signe la photographiede son premier documentaire 475: Break the Silence. Raja Saddikiréalise en 2015 son premier long-métrage documentaire Aji-Bi,les Femmes de l’Horloge.

11

SÉLECTION OFFICIELLE : LE JURY LONGS MÉTRAGES

Écrivaine, réalisatrice et productrice, Jihan El-Tahri de nationalitéfranco-égyptienne est née au Liban. Elle a travaillé commecorrespondante sur l'actualité politique du Moyen-Orient et del'Afrique, elle fut en outre assistante productrice en Tunisie, enAlgérie et en Egypte de 1984 à 1990. En tant que correspondante,Jihan El-Tahri a couvert des évènements politiques dans leMoyen Orient. Depuis 1990, elle réalise des films documentairespour la télévision française (Arte, Canal+) ou la BBC. Jihan El-Tahri a déjà réalisé une douzaine de films. Elle estlauréate de nombreuses récompenses internationales,notamment pour L’Afrique en morceaux (2002), Les Maux de lafaim (2003), La Maison des Saoud (2004), Cuba, une odysséeafricaine (2006), Behind the rainbow (2009).

<

<

Originaire du Congo Brazzaville, Rufin Mbou Mikima crée Inzo yabizizi, société de production au Congo en 2008 avec laquelle il aproduit une quinzaine de films documentaires dont certainsissus des résidences d’écriture Africadoc. Réalisateur, producteur,formateur et programmateur de festivals, il est diplômé du Mas-ter 2 « Réalisation documentaire de création de Grenoble-Lus-sas » en 2007. Il est depuis fin 2013, co-fondateur avec AngèleDiabang et Patricia Courché de la société de production Les Filmsdu Paquebot au Havre (France).

<

<

Né vers 1943 à Podor au Sénégal. C’est au contact de colonsfrançais installés à Podor qu’il découvre la photographie. Adoles-cent, il apprend le métier auprès de Demba Assane Sy, l’un desphotographes pionniers de l’Afrique de l’Ouest. En 1963, il ouvreson premier laboratoire qui deviendra le Thiofy Studio, à Podor.Son travail peut être classifié en trois grandes catégories : lesphotos réalisées en studio qui constituent la majorité de sonfonds ; les instantanés en extérieur ; les reportages. Il travaille es-sentiellement en noir et blanc, et toujours en argentique. Sonœuvre représente plusieurs milliers de clichés pris pendant unecinquantaine d’années, et constitue une authentique chroniquephotographique de la population. Ses photos témoignent del’évolution des modes, des gestuelles, des poses, et constituentune source précieuse d’informations sur l’évolution des sociétésde la vallée du fleuve Sénégal. Elles confèrent à son œuvre unevaleur historique et anthropologique.

<

<

JIHAN EL-TAHRIFrance / Égypte

RUFIN MBOU MIKIMAFrance / Congo

OUMAR LYSénégal

© Je

an-C

laud

e Th

oret

SÉLECTION OFFICIELLE : LONGS MÉTRAGES

À mots couverts VIOLAINE BARADUC, ALEXANDRE WESTPHAL

Dans l’enceinte de la prison centrale de Kigali, huit femmesincarcérées témoignent. Vingt ans après le génocide perpétrécontre les Tutsi rwandais, Immaculée et ses codétenues racontentleur participation aux violences, retracent leur itinéraire meurtrieret se confient. À l’extérieur, Jérôme, le fils d’Immaculée, occupeune place impossible entre bourreaux et victimes. Né d’un pèretutsi, il peine à mettre des mots sur l’histoire qu’il a vécue. Larelation qu’il entretient avec sa mère, entre espoir de dialogue etréconciliation impossible, laisse entrevoir les blessures duRwanda d’aujourd’hui.

2014, Rwanda, France88 min, couleur

Image : Frédéric Serve,Alexandre WestphalSon : Alexandre Westphal,Violaine Baraduc Montage : Jeanne ObersonProduction : Les films del'embellie Contact : Doc Net [email protected]

Version originale sous-titréefrançais

Après des études de sociologie et de philosophie, Alexandre Westphal a suiviune formation consacrée aux métiers documentaires à Paris 7 dont il estsorti diplômé en 2010. Il travaille depuis comme assistant monteur, monteuret opérateur de prise de vue pour des projets de cinéma et de télévision. Àmots couverts est son premier film.

Doctorante en anthropologie sociale à l’EHESS, Violaine Baraduc travaille surl’implication des femmes dans le génocide des Tutsi rwandais et surl’émergence d’une mémoire du génocide dans l’espace carcéral. Elle aégalement suivi la formation de Paris 7 dédiée aux métiers du documentaire.À mots couverts s’inscrit dans son projet doctoral.

12

13

N - The Madness of ReasonPETER KRÜGER

Au milieu du 20ème siècle, le Français Raymond Borremans quittal’Europe pour l’Afrique, où il consacra sa vie à écrire la premièreencyclopédie africaine. Il avait atteint la lettre N quand il mourut,en 1988 : insatisfait, son fantôme hante aujourd’hui l’Afrique del’Ouest. Mêlant la réalité africaine contemporaine aux mythes dupassé et à des personnages fictifs, « N » tisse habilement uneréflexion profonde sur l’héritage du colonialisme. Unemagnifique rêverie, à la signification riche et complexe.

2014, Belgique102 min, couleur

Image : Rimvydas LeipusSon : Hubert Boon, Alex BooyMontage : Nico LeunenNarration : Michael LonsdaleMusique : Walter HusProduction : Inti films,Blinker Filmproduktion,Cobra films, Mollywood Contact :Wide [email protected]

Version française

Peter Krüger est un écrivain, réalisateur et producteur. Il obtient unmaster en Philosophie à la University of Leuven en 1993 où il suitdifférents cours au sein du cursus Media Programme, notammentdes ateliers de conception de scénario ou de direction d'acteurs. En1993, Peter fonde Inti Films, une société de production indépen-dante, dédiée à l'édition de documentaires créatifs et de films deréalisateurs pertinents pour un marché international. En 2011, sondernier film Antwerp Central est projeté dans les salles belges etgagne le Grand Prix de l'International Festival of Films on Art deMontréal

14

SÉLECTION OFFICIELLE : LONGS MÉTRAGES

Fi Rassi rond-pointHASSEN FERHANI

Dans le plus grand abattoir d'Alger des hommes vivent ettravaillent à huis-clos aux rythmes lancinants de leurs tâches etde leurs rêves. L'espoir, l'amertume, l'amour, le paradis et l'enfer,le football se racontent comme des mélodies de Chaabi et de Raïqui cadencent leur vie et leur monde.

2015, Algérie100 min, couleur

Image : Hassen FerhaniSon : Djamel Kerkar, Antoine MorinMontage : Myriam Aycaguer,Narimane Mari, HassenFerhani, Corentin Doucet Production : Allers RetoursFilms, Centrale ElectriqueContact : Allers Retours [email protected]

Version originale sous-titréefrançais

Hassen Ferhani est né à Alger en 1986. En 2006, il réalise sonpremier film, un court-métrage de fiction Les Baies d’Alger,sélectionné en compétition officielle par plusieurs festivalsinternationaux. En 2008, il participe à la formation d'été de laFEMIS et réalise dans ce cadre, un court documentaire Le vol du140. Depuis 2009, il travaille comme assistant réalisateur tout enpréparant ses projets personnels. Il co-réalise, en 2010, un filmdocumentaire Afric Hotel. Tarzan, Don Quichotte et nous réalisé en2013 à été présenté à Visions du Réel et au FID Marseille ainsi quedans plusieurs festivals internationaux. Dans ma tÊte un rond-point est son premier long métrage.

15

Je suis le peupleANNA ROUSSILLON

Alors que le peuple égyptien se soulève place Tahrir, les villageoisdes campagnes du sud suivent la révolution sur leurs écrans detélévision. Du renversement de Moubarak à l'élection et la chutede Morsi, le film suit ces bouleversements du point de vue deFarraj, un paysan de la vallée de Louxor. Au fil du quotidienagricole, entre espoirs et déceptions, le changement se faitattendre.

2014, Egypte, France111 min, couleur

Image : Anna RoussillonSon : Jean-Charles Bastion,Térence MeunierMontage : Saskia Berthod,Chantal Piquet Production : Haut les mainsproductions, Narration FilmsContact : Haut les [email protected]

Version originale sous-titréefrançais

Anna Roussillon est née à Beyrouth en 1980, a grandi au Caire, s’estensuite installée à Paris. Elle a étudié la philosophie, la linguistique,les langues, littératures et civilisations arabes, la réalisationdocumentaire à Lussas. Agrégée d’arabe, elle enseigne à Lyon,traduit des textes littéraires, participent à des émissions de radio,tout en travaillant sur divers projets cinématographiques liés àl'Egypte. Je suis le peuple est son premier long métragedocumentaire.

© MiguelBueno

16

SÉLECTION OFFICIELLE : LONGS MÉTRAGES

Les Funérailles de mon pèreLORENZO KEMADJOU MBIAHOU

Après 9 ans d’absence, je retourne au Cameroun pour lesfunérailles de mon père. Je crains le mauvais œil qui a emportéplusieurs de mes frères et la mésentente qui règne au sein de magrande famille. Je profite de cette célébration pour consulter mamère, les anciens et les jeunes, afin de comprendre ce que jepourrai transmettre à mes enfants nés en Espagne.

2015, Cameroun65 min, couleur

Image : Simon Pierre Bell,Paul Kobhio NdoSon : Sosthène Zé, RalainNganmoMontage : Jean-FrançoisHautinProduction : VraiVrai Films,Live ProductionsContact : VraiVrai Films [email protected]

Version originale sous-titréefrançais

Né au Cameroun en 1982, Lorenzo Mbiahou a suivi uneformation dans la société de production du réalisateur Bassek BaKobhio, Les Films Terre Africaine. Durant cette période, il réaliseplusieurs courts métrages de fiction et travaille sur un téléfilm.Après plusieurs stages en montage, il poursuivra sa formation àCinédoc (France) sur l’écriture et la réalisation en documentairede création. Il réalise à cette occasion son premier documentaireNgon ju, Fille de Bazou. Lorenzo a travaillé sur le montage du filmde Ariane Astrid Atodji La Souffrance est une école de sagesse en2014. Les Funérailles de mon père est son premier long métragedocumentaire.

17

Miners shot downREHAD DESAI

Août 2012, une grève de mineurs sud-africains est réprimée dansla violence et aboutit à l'assassinat de 34 grévistes par la policeet à de très nombreux blessés. Ce film dénonce la corruptionrégnant au plus haut niveau, la spirale de la violence policière etse fait l'écho du premier massacre politique de masse postapartheid en Afrique du Sud.

2014, Afrique du Sud85 min, couleur

Image : Nicolaas Hofmeyr Son : President KappaMontage : Ruben VanHammen, Menno BoeremaProduction : UhuruProductionsContact : Uhuru [email protected]

Version originale sous-titréefrançais

Rehad Desai est producteur et réalisateur. Il a fondé sa maison deproduction : Uhuru Productions. De retour de son exil auRoyaume-Uni, il travaille en tant qu’organisateur syndical,responsable de la santé et de la sécurité pour un syndicat detravailleurs. Il devient aussi directeur d’une ONG pour la préventioncontre le sida. Rehad fait ses premiers pas à la télévision et dansl’industrie cinématographique en couvrant l’actualité en tant quejournaliste. Peu après, il se redirige vers le documentaire historiqueet socio-politique. Rehad a produit plus de 20 documentaires, denombreux réalisés par lui-même et diffusés à l’échelleinternationale, programmés dans de nombreux festivals.

18

SÉLECTION OFFICIELLE : LONGS MÉTRAGES

Nègre blancCHEIKH N'DIAYE

Choqué, en colère contre les atrocités commises sur les albinosafricains, le conteur camerounais Léonard De Semnjock décidede remonter le fleuve Nkam à la recherche des albinos et de leurhistoire. Sur sa route, il croise des conteurs, des vieux sages, dessorciers. Léonard comprend petit à petit à quel point les croy-ances autour des albinos sont ancrées dans la mémoire collec-tive, et qu’une manière de faire évoluer le regard des Africainsserait de créer en plus de ses spectacles, de nouveaux contes quidonneraient une image positive des albinos.

2014, Cameroun, Mauritanie75 min, couleur

Image : Joel Nzeuga Son : Hubert Donkam Montage : Thierry CzajkoProduction : Wendigo Films,Malo PicturesContact : Wendigo [email protected]

Version originale sous-titréefrançais

Né en 1971 à Nouadhibou (Mauritanie), Cheikh Ndiaye étudie lecinéma à l’Institut International de l’Image et du Son où il s’ouvreà la réalisation et à la technique audiovisuelle. En 1999, il réaliseson premier film documentaire Najib Soudani, artisan et maîtreGnawi. Cette première expérience donnera suite à deux filmsdocumentaires très remarqués Malouma, diva des sables et L’om-bre des marabouts, tous deux produits par Mosaïques films. Au-jourd’hui réalisateur confirmé, il décide de parler du sujetsensible qu’est celui des albinos d’Afrique. À travers ce film Nègreblanc, Cheikh Ndiaye souhaite contribuer à réécrire leur histoire,aux côté de Saidou, conteur camerounais.

19

Farafin ko : une cour entre deux mondesAÏCHA BORO, VINCENT SCHMITT

Farafin ko raconte l’histoire d’une famille citadine du BurkinaFaso, la famille Sissoko de Bobo Dioulasso, tiraillée entre unefaçon de vivre à l’occidentale, dite moderne, et une façon de vivretraditionnelle, la « manière de faire africaine » : le farafin ko. Lefarafin ko, est-il vraiment en phase avec l’époque et les impératifsde développement ? Le modèle « à l’occidentale », est-il en phaseavec la culture et l’identité africaine ? Où se situent ces barrièresqui depuis les indépendances ont privé ce continent si riche d’unréel développement ? Quelle société pour l’Afrique de demain ?

2014, Burkina Faso, France92 min, couleur

Image : Vincent SchmittSon : Moumouni « Jupiter »Sodre, Florent Vrac, HubertTeissedreMontage : François SculierProduction : SupermoucheProductions, ManivelleProductionsContact : Super [email protected]

Version originale sous-titréefrançais

Née au Burkina, Chloé-Aicha Boro s’est peu à peu investi dans l’audiovisuelaprès avoir collaboré à plusieurs revues et journaux burkinabés. Elle a réaliséun documentaire sur les champs expérimentaux d’OGM à Boni au Burkina,puis fut l’assistante réalisatrice et présentatrice de l’émission TV Koodo. Elleest aussi réalisatrice et présentatrice d’émissions de radio pour RadioGambidi. En 2006 elle a publié un roman remarqué Parole d’orpheline.

Né à Mulhouse en 1976, Vincent Schmitt travaille depuis 2000 comme chef-monteur, après des études de cinéma et audiovisuel. Jacques Perrin luiconfiera le montage de L’Empire du Milieu du Sud puis de Océans, césar 2011du meilleur documentaire. Il se consacre également à la réalisation de court-métrages (Ghawxin, Nocturne en plein jour, Tempo entre deux eaux) et dedocumentaires (Chien noir, chien blanc).

20

Une offre unique de documentaires africains sur www.afriquendoc.tv

Afrique en doc TV est une plateforme internet de distribution qui permet la mise à dispositionpour les télévisions africaines, dans un environnement sécurisé, d'une offre d’environ 60 filmsdocumentaire africains par an continuellement enrichie de nouveautés.

Afrique en doc TV s’adresse donc aux chaînes de télévisons africaines désireuses d'intégrer desfilms documentaires africains exigeants dans leur grille de programme. Notre catalogue s’attache à défendre et proposer des films d’auteurs, principalement de jeunesauteurs africains ainsi qu’un regard singulier et multiple sur l’Afrique d’aujourd’hui. Il nous sembleindispensable de proposer une plus grande visibilité pour ces films.

Afrique en Doc TV c’est :- une plateforme internet réservée exclusivement aux professionnels de la télévision- un accès par abonnement, le visionnage en « streaming » et le téléchargement des films- un catalogue d’une soixantaine de films documentaires de création africains renouvelé chaqueannée- un service d’assistance technique permanent- une présence en Afrique de l’Ouest, Centrale et de l’Est.- des liens étroits entre distributeurs et diffuseurs

AFRIQUE EN DOC TV EN PARTENARIAT AVEC ETIC AFRICA

Avec la contribution financière de l’Union Européenne et le concours du Groupe des États ACP.

21

SÉLECTION OFFICIELLE MOYENS MÉTRAGES

African Photo : Mama Casset / ÉLISA MEREGHETTI (Sénégal, Italie)

Barakeden, les petites bonnes de Bamako / ADELINE GONIN (Mali, France)

Coming of Age / TEBOHO EDKINS (Afrique du Sud, Lesotho)

Congo, un médecin pour sauver les femmes / ANGÈLE DIABANG (Congo, Sénégal)

La Route du pain / HICHAM ELLADDAQI (Maroc)

La Voix des statuettes / ELZÉVIE PASCALE TOULOULOU MOUNDÉLÉ (Congo)

Le Club des silencieux / YVELINE NATHALIE PONTALIER (Gabon)

Le Mythe de Mapout / MBOG LEN FÉLIX MAPOUT (Cameroun)

Tout est écrit / SONIA BEN SLAMA (Tunisie, France)

Un Homme pour ma famille / THIERNO SOULEYMANE DIALLO (Guinée)

Les prix du meilleur moyen métrage est remis par :

© Crédit photo : Jean Latko, Krysalide Diffusion

22

SÉLECTION OFFICIELLE : LE JURY MOYENS MÉTRAGES

Depuis 1996, Mariama Sylla Faye travaille comme réalisatrice etproductrice, mais c'est seulement en 2003 qu'elle décide de selancer et de monter une société de production Guiss Guiss com-munication, qui a déjà à son actif une dizaine de films déjà sortis,et en cours de production. Curieuse et croyant à l’universalité ducinéma qui prend en compte la diversité culturelle, elle fait desfilms documentaires et fiction depuis 1996 le plus souvent avecsa grande sœur cinéaste Khady Sylla, dont Une simple parole en2014.

<

Louis Camara est né en 1950 à Saint-Louis. Il est « un passeur dela culture », passionné de la civilisation Yoruba qui reste sa prin-cipale source d’inspiration. Chercheur, novelliste, romancier, éprisde merveilleux, Louis Camara est un écrivain polygraphe, créatifet très ancré. Il est enseignant-chercheur à l’Université GastonBerger de Saint Louis, également conférencier. Il a travaillé auMusée du Centre de recherches et de documentation du Sénégalà Saint-Louis (CRDS) en 2000. Lauréat de la plus haute distinctionlittéraire au Sénégal, le Grand Prix du Président de la républiquepour les lettres en 1996 pour son œuvre la plus connue Le choixde l’Ori, réédité aux Éditions Amalion en 2015.

<

Cinéaste et producteur tchadien né à Biltine en 1967, Issa SergeCoélo est diplômé en histoire et en cinéma à l’ESRA - EcoleSupérieure de Réalisation Audiovisuelle de Paris. Sa société, Par-enthèse Films, a notamment produit Nous ne sommes plus mortsde François Woukoache, Bouzié de Jacques Trabi et Little John deCheick Fantamady Camara. Issa Serge Coélo a plus d’une ving-taine d'œuvres (documentaires et fictions) à son actif, dont deuxlongs métrages très remarqués Daresalam (2001) et Tartina city(2005). Il a été plusieurs fois jury dans des festivals interna-tionaux, ainsi que trésorier et membre actif de la Guilde Africainedes cinéastes et producteurs africains. Il est d’autre part membrede l'Académie des arts et techniques du cinéma français et ad-ministrateur du cinéma Le Normandie de N’Djaména au Tchad.

<

ISSA SERGE COÉLOTchad

LOUIS CAMARASénégal

MARIAMA SYLLA FAYESénégal

<

<

<

23

African photo - Mama CassetÉLISA MEREGHETTI

Dakar, 1943. Le studio photographiqueAfrican Photo ouvre à la croisée de la rueBlaise Diagne et de la Rue 31, dans le centrede la Medina, le quartier le plus populaire dela ville. C’est Mama Casset qui le gère,aujourd’hui encore connu comme le premierphotographe du Sénégal.Ce documentaire raconte l’histoire de MamaCasset, recontruit ses vicissitudes bi-ographiques et professionnelles pour ainsifaire connaître ses photographies et la sociétéqu’elles documentent.

2014, France, Italie, Sénégal, 43 min, couleurImage : Marco Mensa / Montage : Leslie Lagier /Production : Wendigo Films, Fototracce / Contact :Wendigo Films ([email protected])

Version originale sous-titrée français

Barakeden, les petitesbonnes de BamakoADELINE GONIN

Oumou a quitté son village à 14 ans pourvenir travailler comme bonne à Bamako.Journées interminables, humiliations, salairede misère… Comme des dizaines de milliersde jeunes filles au Mali, elle endure ce quoti-dien pour espérer une vie meilleure. Le soir,ces « petites bonnes » se retrouvent et lais-sent éclater leur rancœur. Aidées parquelques militants, certaines commencent às'organiser pour faire valoir leurs droits. Pendant ce temps, au village, Hawa s'apprêteà partir pour la première fois à la capitale...

2015, Mali, France, 56 min, couleurImage : Adeline Gonin, Johnatan Duong / Son :Jean Marc Delaunay / Montage : Olivia Bernholc /Production : L'Echangeur, Attention Chantier /Contact : L'Echangeur ([email protected])

Version originale française

24

Coming of AgeTEBOHO EDKINS

Pendant deux ans, Teboho Edkins observequatre adolescents grandir dans lesmontagnes du Lesotho, en Afrique australe.Les portes de l’âge adulte s’ouvrent et sereferment. Certains quittent l’école de leurvillage pour garder des moutons et ne ferontjamais rien d’autre. Et ceux qui partent pourl’école secondaire ne reviendront peut-êtrepas. L’été de la jeunesse prend vite fin.

2015, Afrique du Sud, Lesotho, 63 min, couleurImage : Samuel Lahu / Son : Rethabile Putsoane /Montage : Rune Schweitzer / Production : Steps,Deutsche Film und Fernsehakademie Berlin(DFFB) / Contact : Steps ([email protected])

Version originale sous-titrée français

Congo, un médecin poursauver les femmesANGÈLE DIABANG

Deux fois nominé au Nobel de la paix,récompensé par le prix Sakharov 2014, lechirurgien congolais Denis Mukwege opèredepuis quinze ans, dans l’hôpital qu’il a fondé,des femmes victimes de sévices sexuels dansla province du Sud-Kivu. Ce film, qui lui donnela parole, ainsi qu’aux soignants et à leurspatientes, est un cri à la face du monde.

2014, Congo, Sénégal, 52 min, couleurImage : Marine Tadié / Son : Emmanuel Zouki /Montage : Véronique Lagoarde-Segot /Production : Roches Noires Production,Karoninka / Contact : Karoninka([email protected])

Version originale sous-titrée français

SÉLECTION OFFICIELLE : MOYENS MÉTRAGES

25

La Route du painHICHAM ELLADDAQI

Le quotidien des habitants d’un quartierpopulaire de Marrakech, ou le ballet toujoursrecommencé des laissés pour compte d’unsystème. Chaque jour, ils sont des milliersd’hommes et de femmes à se poster aux piedsdes remparts de la Médina pour quémanderdu travail. Ils sont les petites mains, la chevilleouvrière indispensable à l’essor économiqued’une ville portée par une industrietouristique florissante.

2015, Belgique, France, Maroc, 61 min, couleurImage : Amine Berrada / Son : Abdellatif Hamma /Montage : Antoine Donnet / Production : LeMoindre Geste Production, TACT production /Contact : TACT production([email protected])

Version originale sous-titrée français

La Voix des statuettesELZÉVIE PASCALE TOULOULOUMOUNDÉLÉ

Lors d’une visite dans un musée du Congoplusieurs années plus tôt, je suis tombée nezà nez avec trois statuettes. Elles semblaientm’observer, tout comme je les observaisintriguée par leur expressivité. Symboles deculte et de rituels, elles sont pourtant toutestrois très différentes : l’une présente unescarification ventrale, la deuxième une tripletête et un corps paré d’amulettes et ladernière un visage balafré. Représentatives detrois régions du pays, je décide de lesemmener avec l’accord du conservateur pourtenter de comprendre leur signification.Appréhender leur emprise aujourd'hui, c'estinterroger les métamorphoses qu'elles ontsubies en sortant du domaine du sacré, c’estinterroger une société et sa culture.

2015, Congo, Sénégal, France, 60 min, couleurImage : Anatole Mafoula / Son : AdélaïdeMbouéya / Montage : Joëlle Janssen, LauraMonnier / Production : Ardèche imagesproduction, Traces du Sud / Contact : Ardècheimages production([email protected])

Version originale sous-titrée français

26

Le Mythe de MapoutMBOG LEN FÉLIX MAPOUT

Certains acteurs de l’histoire du nationalismecamerounais sont des patriotes connus auCameroun. Feu mon père n’est pas un de ceshéros, mais il a été un « maquisard » commeeux. Pourtant, son histoire est entourée demystères, de contradictions et de non-dits. Àpartir des conceptions populaires du maquiset du mythe que ma famille entretient, je veuxreconstruire son réel parcours dans le maquis,ce qu’il eut à vivre avec d’autres combattantsmilitants de l’Union des Populations duCameroun durant les années cinquante etsoixante.

2014, Cameroun, France, 57 min, couleurImage : Joël Nzeuga / Son : Hubert Donkam /Montage : Camille Fougère / Production : VraiVraiFilms, Malo Pictures / Contact : VraiVrai Films([email protected])

Version originale sous-titrée français

SÉLECTION OFFICIELLE : MOYENS MÉTRAGES

Le Club des silencieuxYVELINE NATHALIE PONTALIER

Comment vivre au quotidien quand on estsourd ? Peu de gens connaissent la langue dessignes. Au Gabon, même certains sourdsl'ignorent. Depuis 27 ans à Libreville, dessourds se retrouvent dans une associationAMG (Association des sourds et muetsgabonais). Ils ont créé une équipe de foot quis'entraîne avec le rêve de participer, un jour, àla coupe du monde des sourds.

2014, Gabon, 52 min, couleurImage : Morgane Van Hoobrouck / Son : CélineBodson / Montage : Samantha Biffot, YvelineNathalie Pontalier / Production : Foxp2Production / Contact : Foxp2 Production([email protected])

Version originale sous-titrée français

27

Tout est écritSONIA BEN SLAMA

Il y a 70 ans, dans la petite ville de Ksour Essaf,au centre de la Tunisie, une jeune femmes’échappait de la maison de son mari ets’élevait pour la seule fois de sa vie contre ledestin.Aujourd’hui, au même endroit, une jeune filles’apprête à se marier. Je me demande ce quele temps a changé de la vie des femmes decette famille.

2015, France, Tunisie, 63 min, couleurImage : Roxane Billamboz, Sarah Srage / Son :Sonia Ben Slama / Montage : Young Sun Noh /Production : Les Films de la caravane / Contact :Les Films de la caravane([email protected])

Version originale sous-titrée français

Un homme pour ma familleTHIERNO SOULEYMANE DIALLO

Mon père est mort il y a huit ans, et pourtant,il ne cesse de m’apparaître en rêve. Il metransmet des messages que j’arrive parfois àdécoder. Il est inquiet du fait que ma famillesoit divisée à cause d’un terrain qu’il avaitvendu avant sa mort. Pour que son âmerepose en paix, la tradition peulerecommande le sacrifice d’une vache. Je parsdans le Fouta Djalon, en Guinée, pour cesacrifice au cours duquel je tenterai de rétablirles liens avec mes frères et sœurs, ainsiqu’avec ma tante et mes oncles.

2015, Guinée, 59 min, couleurImage : Didier Dematons / Son : Alpha AmadouDjouldé Diallo / Montage : Aurélie Jourdain /Production : JPL Productions, Le Grenier desombres / Contact : JPL Productions([email protected])

Version originale sous-titrée français

présente

programmes de formationset de rencontres de coproduction à l’international

www.docmonde.org

29

FOCUS CINÉASTESJIHAN EL-TAHRI

L’Afrique en morceaux / JIHAN EL-TAHRI, PETER CHAPPELL

Les Maux de la faim / JIHAN EL-TAHRI

Cuba, une odyssée africaine / JIHAN EL-TAHRI

Behind the rainbow - Le pouvoir détruit-il le rêve ? / JIHAN EL-TAHRI

30

FOCUS CINÉASTE : JIHAN EL-TAHRI

L’Afrique en morceauxJIHAN EL-TAHRI, PETER CHAPPELL

Avril 1994 : génocide au Rwanda. plus de 800000 morts. L'Afrique finit le siècle livrée à elle-même, oubliée par les grandes puissancestrop occupées par l'après-communisme et leretour des nationalismes dans l'ancien bloc del'Est. C'est l'occasion pour certains leaders des'affranchir et de bouleverser l'ordre ancien.Dans la douleur et les convulsions, uneAfrique nouvelle cherche à naître. C'estl'histoire de cette naissance, passionnante etdramatique, faite de trahisons, d'alliances, decoups de poker, de haine et de vengeance, quinous est ici racontée. Une histoire danslaquelle s'affrontent des despotes déchus.Une histoire terrible parce que, derrière lesenjeux et les destins personnels, chaquedécision, erreur ou stratégie sont aussitôtpayées au prix fort : des centaines de milliersd'Africains périssent affamés, déportés oumassacrés.

2000, France, 100 min, couleurImage : Peter Chappell / Son : Laurent Langlois,Timothy Hugues / Montage : Véronique Leroy /Production : CAPA Presse TV, Plani Presse /Contact : Jennifer Sabbah([email protected])

Version originale sous-titrée français

Les Maux de la faimJIHAN EL-TAHRI

Que cache la générosité des pays richesenvers les pays pauvres ? S'appuyant sur lesmésaventures de la Zambie, victime de lasécheresse en 2002, Les Maux de la faimmontre que l'aide alimentaire sert souvent lesintérêts commerciaux des puissants. Chaqueannée, des millions de tonnes de nourrituresont distribuées aux victimes de la famine etde la malnutrition de quelque quatre-vingtspays parmi les plus pauvres du monde. Lacommunauté internationale a fait de cetteaide son principal outil pour régler les crises.Pourtant, en cherchant à résoudre leproblème de la faim, l'aide alimentaire en créed'autres, moins visibles mais tout aussinéfastes. Quels sont les enjeux des millions dedollars ventilés par le réseau labyrinthique desagences d'aide humanitaire ? Que cache cettegénérosité ?

2003, France, 55 min, couleurMontage : Nadia Ben Rachid / Production :Dominant 7, Arte / Contact : Jennifer Sabbah([email protected])

Version originale sous-titrée français

31

Cuba, une odyssée africaineJIHAN EL-TAHRI

L’Afrique est le théâtre le plus méconnu de laguerre froide. Quatre adversaires aux intérêtsdéfinis et opposés s’y sont combattus : les So-viétiques, les États-Unis, les anciens empireset les jeunes nations. Ces jeunes révolution-naires africains - comme Patrice Lumumba,Amilcar Cabral ou Agostinho Neto - firentappel aux guérilleros cubains pour les aiderdans leur lutte. Fidel Castro s’est mis à jouer unrôle central dans la nouvelle stratégie offen-sive des nations du Tiers-Monde contre lescolonialismes. La saga de ces international-istes explique le monde d’aujourd’hui : ils ontgagné toutes les batailles et ont fini par perdrela guerre.

2007, France, Royaume-Uni, 2 x 59 min, couleurImage : Frank Peter Lehmann / Son : James Baker /Montage : Gilles Bovon / Musique : Les frèresGuissé / Production : Temps Noir, Big Sister /Contact : Jennifer Sabbah([email protected])

Version originale sous-titrée français

Behind the RainbowLe pouvoir détruit-il le rêve ?JIHAN EL-TAHRI

Est-ce que le pouvoir dévorera le rêve? Cedocumentaire explore la transition de l'ANC,d'une organisation de libération, au parti aupouvoir de l'Afrique du Sud, à traversl'évolution de la relation entre deux de sesplus éminents cadres, Thabo Mbeki et JacobZuma.Exilés pendant l'apartheid, ils étaient frèresd'armes, sous Mandela ils ont loyalementoeuvré afin de bâtir un état non racial, ils sontmaintenant des rivaux acharnés. Leur duelmenace de déchirer l'ANC et le pays, tandisque les pauvres cherchent avidement l'espoirdans le changement et que l'élite quant à ellerivalise pour gagner le butin de la victoire.Behind the rainbow présente des interviewsclés avec les actuels et les anciens dirigeantsde l'ANC, y compris Jacob Zuma, KgalemaMotlanthe, Pallo Jordan, Thabo Mbeki etTerror Lekota.

2009, Afrique du Sud, Egypte, 124 min, couleurImage : Frank Lehmann / Son : Joe Dlamini /Montage : Gilles Bovon, Francesco Biagini /Production : Big Sister / Contact : Jennifer Sabbah([email protected])

Version originale sous-titrée français

33

CLASSIC DOCSSAMBA FELIX NDIAYE

Geti Tey / SAMBA FÉLIX NDIAYE

Collection Trésors des poubelles / SAMBA FÉLIX NDIAYE

Dakar-Bamako / SAMBA FÉLIX NDIAYE

NGor, l'esprit des lieux / SAMBA FÉLIX NDIAYE

Lettre à Senghor / SAMBA FÉLIX NDIAYE

Un fleuve dans la tête / SAMBA FÉLIX NDIAYE

Nataal / FRANCE LANGLOIS, SAMBA FÉLIX NDIAYE

Rwanda, pour mémoire / SAMBA FÉLIX NDIAYE

Questions à la terre natale / SAMBA FÉLIX NDIAYE

La Cinémathèque Afrique de l’Institut français contribue à la promotion et ladiffusion du cinéma africain dans le monde - www.institutfrancais.com

34

Samba Félix Ndiaye

Un programme proposé en partenariat avecla Cinémathèque d’Afrique.

Né en 1945 à Dakar (Sénégal), Samba FélixNdiaye obtient une maîtrise de cinéma enFrance à l'université de Paris VIII, puis poursuitdes études à l'Institut Louis Lumière (Paris) endirection de la photo et montage. Il suit desétudes en ethnopsychiatrie et se forme endroit et en sciences économiques à Dakar.Monteur et scénariste, il réalise en 1974 Per-antal sur les massages apportés aux nourris-sons, le révèle comme un documentariste sen-sible attaché au respect des cultures et destraditions. Geti Tey (1978) marque par l'identitéentre la pêche artisanale qu'il décrit et le ry-thme de l'océan. La série de cinq films Le Trésordes poubelles (1989) évoque pratiquementsans commentaire la magie de la transforma-tion du savoir-faire de la récupération. Ndiayepoursuit son observation des résistancesafricaines avec Amadou Diallo, un peintre sousverre (1992), Dakar-Bamako (1992) et un filmsur le village qui a su s'opposer aux urbanistesdakarois : Ngor, l'esprit des lieux (1994). SambaFélix Ndiaye décède le 6 novembre 2009 àDakar.

Extrait d’un entretien réalisé en 2007 entreBaba Diop et Samba Félix NDiaye

Le documentaire c'est quoi pour vous ?Le documentaire, c'est l'autre cinéma qui s'in-téresse au réel, qui questionne la réalité d'uncontinent, du monde. Actuellement, il y a unregain du documentaire. Il reste qu'aujour-d'hui, le cinéma documentaire en Afriqueouvre de NOUVEAUX horizons qui em-brassent beaucoup de champs culturels. Il y aune jeune génération de cinéastes dont unemajorité de jeunes filles qui ont un regard surles sociétés africaines et un discours qu'on n'apas souvent entendu. Un regard assez perti-nent sur ce qu'est le Sénégal d'aujourd'hui.

CLASSIC DOCS : SAMBA FELIX NDIAYE

Vous êtes resté fidèle au documentaire alorsque ceux de votre génération ont vite faitd'aller vers la fiction ?J'ai eu l'impression pendant longtemps d'êtredans un « no man's land » par rapport à lacinématographie africaine, d'être quelqu'unqui trace un sillon trop personnel en m'in-scrivant dans le documentaire. Quand on a, àpeu prés 20 ans dans les années 68 et qu'onvoit des films comme Terre sans pain deBuñuel, Valparaiso, Joris Ivens, Les statuesmeurent aussi de Chris Marker et Alain Resnaisy compris Panther Pankali de Satyajit Ray, cesempreintes vous marquent. Ces films mepoursuivent jusqu'à présent.Ce que je reproche à la jeune génération, c'estde ne pas s'être ouvert très tôt au cinémamondial. C'est vrai que les nouvelles technolo-gies, la vidéo, le numérique, c'est bien mais lesnouvelles technologies par rapport à l'arrivéedu 16mm et du super 16 dans les années 60,qu'est ce que c'est ? L'arrivée du 16, du super16 et même du super 8 ont permis, quandmême de changer d'approche, d'être plusprès des personnages et des choses et de per-mettre l'émergence du cinéma d'investigationcomme on dit, avec une rigueur au niveau del'écriture qu'on n'a pas aujourd'hui.

Qu'est ce qui vous intéresse dans le docu-mentaire ?Notre génération avec les Moussa Bathily, BenDiogaye Béye, Djibril Diop Mambéty, nousavons commencé par le documentaire. Lecinéma africain a commencé par le documen-taire. Ce qui m'intéresse dans le documen-taire, c'est cette petite chose qui se situe justeà la charnière de la fiction et du documentaire.Moi, c'est ce travail là qui m'intéresse. Le filmde Blaise Senghor Le grand Magal de Touba,Delou thiossane d'Yves Diagne, presque tousles films de l'époque y compris Borom sarrettde Sembène sont à la lisière de la fiction et dudocumentaire. C'est ce travail là qui est in-téressant.

35

Collection Trésors despoubelles SAMBA FÉLIX NDIAYE

En Afrique, les petits métiers survivent commeune résistance face à l'invasion de biens deconsommation. Dans les cinq films quicomposent cette série, « Trésors despoubelles », on suit les étapes de la fabricationd'objets artisanaux avec du matériel derécupération et l’on est à chaque foisémerveillé de l'habileté et de l'intelligence deces artisans. Le réalisateur a construit chaquefilm comme une petite énigme, qui ne dévoilel'objet fini qu'à la fin, sans dialogue, nicommentaire, avec juste le son direct.

Les Chutes de NGalam / 9 min Diplomate à la tomate / 11 minAqua / 13 minTeug ou chaudronnerie d'art / 17 minLes Malles / 14 min

1989, couleurProduction : Almadies films / Contact :Cinémathèque Afrique([email protected])

Version originale sous-titrée français

Geti TeySAMBA FÉLIX NDIAYE

Au Sénégal, la pêche artisanale, qui nourrit90% de la population côtière, est menacée,comme sur bien d'autres côtes d'Afrique, parla pêche industrielle. Les bateaux-usinesvenus de l'étranger sont largementresponsables de la destruction de la faune etde la flore sous-marines. Des pêcheursartisanaux de Kayar, Hann et Soumbédiounetémoignent de leurs difficultés, de leursaspirations, de leurs revendications.

1978, 41 min, Sénégal, couleurImage : Peter Chappell / Son : Alioune BadaraCissokho, Manni N. Kabir / Montage : PeterChappell / Contact : Cinémathèque Afrique([email protected])

Version originale sous-titrée français

36

CLASSIC DOCS : SAMBA FELIX NDIAYE

NGor, l'esprit des lieuxSAMBA FÉLIX NDIAYE

L'urbanisation de Dakar, de la fin de laseconde guerre mondiale à l'indépendancedu pays en 1960, a complètement destructuréles anciens quartiers de la ville.L'agglomération galopante a digéré peu à peutous les quartiers traditionnels (Médina,Ouakam, Yoff…), dont la population étaitmajoritairement Lébou. Les Lébous,fondateurs de la ville de Dakar et propriétairesterriens de la presqu'île du Cap vert, ont étéles premières victimes de cet urbanisme. Ngorest actuellement le seul village rescapé, qui asu résister et s'opposer au tracé desurbanistes, grâce à une organisation socialestable et l'emplacement de son siteimprenable à l'extrême ouest de la presqu'île."L'Esprit des lieux" est une chronique qui nousplonge dans le quotidien et l'intimité deshabitants de Ngor, pour nous révélerquelques secrets de cette résistanceacharnée…

1994, 91 min, Sénégal, couleur Production : Almadies films, Praximage / Contact :Cinémathèque Afrique([email protected])

Version originale sous-titrée français

Dakar-BamakoSAMBA FÉLIX NDIAYE

Le Dakar-Bamako est une mémoire et uneréalité du projet initial, le Dakar-Niger, initiépar l’ambitieux capitaine Galliéni del’administration coloniale. À l’époque, ils’agissait de créer un réseau unique en songenre permettant un mouvement rapide etefficace des troupes militaires coloniales, maisaussi de faciliter l’évacuation des ressourcesminières et agricoles de l’intérieur du pays auport de Dakar puis vers l’Europe. Le Bamakoexpress met plus de 36 heures pour relierDakar à Bamako, environ 1 200 kilomètres.Pendant cette traversée, le train devient unlieu de cohabitation entre voyageurs, et plusparticulièrement entre Sénégalais et Maliens.

1992, 58 min, Sénégal, France, couleur Production : Caméras continentales, France 3,ORTS / Contact : Cinémathèque Afrique([email protected])

Version originale sous-titrée français

37

NataalFRANCE LANGLOIS, SAMBA FÉLIX NDIAYE

Nataal est le portrait du photographesénégalais, Babacar Touré Mandémory, quinous entraîne dans son univers : Dakar et lesalentours du marché de Sandaga jusqu'auSénégal oriental le jour des électionslégislatives, dans un village Bédik juché enhaut de la montagne, à la frontière de laGuinée. Cette invitation au voyage estenrichie de rencontres fortuites avec despersonnages comme Talla Diagne, l'un desplus importants producteurs et distributeursde musique au Sénégal, un vieuxphotographe de rue qui travaille avec unvieux châssis en bois bricolé du début dusiècle, les villageois Bediks, etc. La difficultéétait d'approcher quelqu'un qui passe sontemps à observer les autres, et l'approchersuffisamment de près pour arriver à en saisirla magie de l'instantané.

2001, 50 min, Sénégal, couleurSon : France Langlois / Montage : France Langlois /Production : Les Fabriques de la Vanne, Almadiesfilms / Contact : Cinémathèque Afrique([email protected])

Version originale sous-titrée français

Lettre à SenghorSAMBA FÉLIX NDIAYE

Le narrateur (le cinéaste) rassemble sessouvenirs, explore sa propre mémoire et celledes siens, en Afrique, pour écrire « une lettrecinématographique » à Léopold SédarSenghor, le poète, l'académicien, mais aussil'ex-chef d'État du Sénégal. Les mots, lesimages de cette lettre s'adressent à l'ancêtre,le grand-père, au sens africain du terme : celuià qui l'on peut tout dire, les paroles les plussecrètes, les confidences les plus sincères,comme les « piques » les plus mordantes, àcondition de savoir respecter les codes quiautorisent à ce jeu de la vérité.

1988, 49 min, Sénégal, couleur Auteur : As Thiam / Production : KS visions, La SeptARTE / Contact : Cinémathèque Afrique([email protected])

Version originale sous-titrée français

38

CLASSIC DOCS : SAMBA FELIX NDIAYE

Rwanda, pour mémoireSAMBA FÉLIX NDIAYE

Le génocide des Tutsi et le massacre des Hutumodérés entre avril et juillet 1994 au Rwanda,a fait un million de morts. À l'initiative deFest'Africa une dizaine d'écrivains africains seretrouvent en résidence d'écriture à Kigali,quatre ans après le génocide, et brisent ainsile silence dans lequel les intellectuels africainss'étaient terrés. En mai 2000, à l'occasion de laparution des ouvrages inspirés du génocide,écrivains, intellectuels, artistes africains etd'ailleurs se retrouvent au Rwanda pour parlerde leurs expériences.

2003, 68 min, Sénégal, Rwanda, couleur Image : Raphael Mullard / Son : Magette Salla /Montage : France Langlois / Production : LesFabriques de la Vanne / Contact : Cinémathèque Afrique([email protected])

Version originale sous-titrée français

Questions à la terre nataleSAMBA FÉLIX NDIAYE

Après plusieurs décennies d’exil, le réalisateursénégalais Samba Félix Ndiaye est de retourau pays. Mais Dakar, sa ville natale, lui estdevenue méconnaissable, défigurée par unecroissance trop rapide pour être maîtrisée.Quarante ans après l’indépendance retrouvée,il tombe de rêve en cauchemar et part, àtravers la ville, le pays et le continent, en quêted’interlocuteurs capables d’éclairer une réalitéafricaine qui force son questionnement. Faceà lui, des personnalités (économistes,intellectuels, membres d’organisationsinternationales).

2006, 52 min, Sénégal, couleurProduction : La Huit Production, ARTE France /Contact : Cinémathèque Afrique([email protected])

Version originale sous-titrée français

39

SÉANCES SPÉCIALES

Dans mon atelier / STÉPHANE TOURNÉ

La Trace de Kandia / LAURENT CHEVALLIER

Lumière d’octobre / MAMOUNATA NIKIÉMA, DELPHINE YERBANGA, BERNI GOLDBLAT, SIMPLICE GANOU, PARFAIT KABORÉ, KARIM KONÉ, SERGE

DÉSIRÉ OUÉDRAOGO, JEAN MARIE BARBE

Une révolution africaine, les dix jours qui ont fait chuter Blaise Comparé /BOUBACAR SANGARE, GIDÉON VINK

Libyan Stories / SAMER S.OMAR, KELLY ALI, IBRAHIM Y.SHEBANI, FARAG AL-SHARIF, ANAS EL GOMATI, IBRAHIM EL

40

SÉANCES SPÉCIALES

Dans mon atelierSTÉPHANE TOURNÉ

Quatre portraits d'artistes plasticiensSénégalais dans leurs ateliers. Des rencontrespriviligiées au coeur de la création avec desartistes qui se racontent en travaillant sur uneœuvre.

Baye Mballo Kébé / 6 minKalidou Kassé / 6 minAlpha Sow / 8 minSéa Diallo / 8 min

2015, Sénégal, couleur image, son, montage : Stéphane Tourné /Contact : Stéphane Tourné([email protected])

Version originale française

La Trace de KandiaLAURENT CHEVALLIER

Kandia dit « la voix d’or du Manding » est lesurnom donné au griot guinéen IbrahimaSory Kouyaté (1933 - 1977) qui fût le chanteuremblématique d’une Afrique devenueindépendante. Pour raconter cette légende chantante,Laurent Chevallier a proposé à son fils Kaabiqui vit en France de retourner en Guinée pourremonter sur les traces de Kandia, retrouverles lieux, rencontrer les témoins et chercherl’homme qu’était son père derrière la légendede sa voix d’or.

2014, 75 min, Guinée, France, couleurImage : Laurent Chevallier / Son : Billy Touré /Montage : Isabelle Putod / Production : CaméraOne / Contact : Laurent Chevallier([email protected])

Version originale sous-titrée français

41

Lumière d’octobreMAMOUNATA NIKIÉMA, DELPHINE YERBANGA, BERNI GOLDBLAT, SIMPLICE GANOU, PARFAIT KABORÉ,KARIM KONÉ, SERGE DÉSIRÉ OUÉDRAOGO, JEAN MARIE BARBE

Les réalisateurs racontent ce qu’il ont fait, làoù ils étaient, ce qu’ils ont vu et parfois filmédu soulèvement populaire burkinabé du 27au 31 octobre 2014. Cette mosaïque d’imagescomme autant de regards au cœur de la tour-mente, dessine le rôle qu’ont joué la sociétécivile et les partis politiques. Quels enchaîne-ments font que ces journées révolutionnairesont mis fin à 27 ans de gouvernement deBlaise Compaoré.

2015, Burkina Faso, France, 75 min, couleur Image : Moussa Ouedraogo, Mamouni Sanou /Son : Mohamed Zerbo / Montage : Joëlle Jansen /Production : Ardèche Images Production,Pilumpiku Production / Contact : Ardèche ImagesProduction ([email protected])

Version originale sous-titrée français

Une révolution africaine,les dix jours qui ont faitchuter Blaise ComparéBOUBACAR SANGARE, GIDÉON VINK

Le 21 Octobre 2014, Blaise Compaoré et songouvernement annonce un projet demodification de la constitution pour luipermettre un pouvoir à vie. Dès lors, desmouvements de la socété civile et des partiespolitiques s'opposent par des marches et desmeetings.Dans une chronologie journalière, ce filmretrace les actions des dix derniers jours d'unrégime vieux de 27 ans.

2015, Burkina Faso, 99 min, couleurImage : Tibiri Koura, Gidéon VINK / Son :Souleymane Drabo / Montage : Fernand ErnestKaboré, Gidéon Vink / Production : Semfilms /Contact : Génération Films([email protected])

Version originale sous-titrée français

42

SÉANCES SPÉCIALES

Libyan StoriesSAMER S.OMAR, KELLY ALI, IBRAHIM Y.SHEBANI, FARAGAL-SHARIF, ANAS EL GOMATI, IBRAHIM EL MAYET

Cette série de court-métrages venant de Libye a été réalisée aucours de ces 3 dernières années et raconte l'après-révolution ainsique la descente du pays dans la guerre civile. Les films offrent debrefs aperçus sur la vie des gens tentant de retrouver une nor-malité dans le chaos. Au fil des années, l'espoir d'une vie paisiblese transforme en désespoir de vivre dans la violence permanente.

Le Scottish Documentary Institute a été invité à mener une séried'ateliers de documentaires avec de jeunes cinéastes locaux. Laréalisation de ces courts documentaires peut paraître insignifi-ante par rapport aux événements politiques mais les réalisateursse sont vite rendus compte que leurs histoires participaient à laconstruction d'une mémoire collective.

Leurs films sont de petites fenêtres sur la Libye et au plus ils sontvus, au plus l'espoir grandit pour ces réalisateurs.

2012/2015, Libye, Royaume-Uni4 à 8 min, couleur

Images : Abdelbasset Edres,Hannin Ali, MohammedKhaled El-Lafi, AbdelbassetEdres, Aschraf OrebiSon : Abdelbasset Edres,Hannin Ali, MohammedKhaled El-Lafi, AbdelbassetEdres, Aschraf OrebiMontage : AbdelbassetEdres, Kelly Ali, Feras Al-Shafah, Waheeb Khalid,Abdelbasset Edres, NasrElhadi NasrProduction : ScottishDocumentary InstituteContact : Noémie Mendelle ([email protected])

Version originale sous-titréefrançais

43

PANORAMA AFRICADOC

LUMIÈRE D’AFRIQUE

Comment je suis devenu Diola / SÉBASTIEN TENDENG (Sénégal)

Nta'annabi - La fille offrande / MAMA NJIKAM MBOUBOUO (Cameroun, France)

Le Bout du tunnel / ROSALIE BESSINI (Cameroun, France)

Retour sans cimetière / DJIBRIL DIAW (Mauritanie, Sénégal)

N'goni fo sékouba - Ou l’esprit du chasseur / MOUMOUNI SANOU (Burkina Faso)

SAINT-LOUIS EN COURTS

Damu, sentiment profond / HAMA YALCOUYE (Sénégal, Mali)

Il était une fois le Ngemb / CAROLLE ADRIANA AHODEKON (Sénégal, Bénin)

Lettre à Lubumbashi / DADDY DIBINGA KALAMBA (Sénégal, RDC)

Un savoir transmis / ANNAËL GRÂAL BIAMPANDOU (Sénégal, Congo)

Une épreuve d’endurance / ABDEL KADER NDIAYE (Sénégal)

Territoires fermés / FILM COLLECTIF (Sénégal)

© Crédit photo : Alain-Paul Mallard

44

Comment je suis devenu DiolaSÉBASTIEN TENDENG

Je suis né et j'ai grandi en ville à Dakar loin duvillage de mes parents, qui appartiennentdepuis des générations à l'ethnie des Diola,peuple du sud du Sénégal, dans la régionnaturelle de Casamance. Ni leur langue ni leurculture ne m'ont été transmises. A mes 18 ans,mu par le profond désir de combler ce videculturel, je décide d'aller au village de mesparents contre leur avis. A travers ce film, jeveux poursuivre ma quête identitaire deDakar à Ziguinchor, et suivre le fil d'Ariane quime relie à l'endroit où je suis né et là où setrouvent mes racines.

2015, Sénégal, 52 min, couleurImage : Fabakary Coly, Oumar BA / Son : OusmaneColy / Montage : Jean-Michel Dury / Production :Impluvium Productions, Faites un vœu / Contact :Impluvium Productions ([email protected])

Version originale sous-titrée français

Nta'annabi - La fille offrandeMAMA NJIKAM MBOUBOUO

Ma soeur Aïcha était mariée à Aoudou, jeunegarçon musulman comme elle. Mais un an àpeine avait suffi pour qu’elle divorce de cedernier. Revenue vivre dans la concessionfamiliale à Massangam, elle était la risée detout le village. Aujourd’hui, elle a rencontré quelqu’un qui asu donner un sens à sa vie, mais la famille estcontre cette union car son amant est chrétien.Folle amoureuse de celui-ci, elle n’a pas voulurater l’occasion de refaire sa vie. Envers etcontre tous, elle est allée s’installer chez sonamoureux avec deux de ses fils. Ce film estune immersion dans sa vie et au sein de mafamille que j’espère convaincre d’accepter sonchoix.

2015, Cameroun, France, 59 min, couleurImage : Narcisse Ndoumbe / Son : Esther Kanse,Jean Atangana / Montage : Amina Weira, Jean-François Hautin / Production : VraiVrai Films,TropicFilms / Contact : VraiVrai Films ([email protected])

Version originale sous-titrée français

PANORAMA AFRICADOC : LUMIÈRE D’AFRIQUE

45

Le Bout du tunnel ROSALIE BESSINI

Je suis issue d’une société traditionnelle, lesBéti au Cameroun, où la vie n’a de sens qu’entermes de progéniture, de biens et delongévité. Il y a treize ans, ma tante BonneAnnée, qui était ma tutrice, est morte jeune,sans enfant, sans biens et sans mari, des suitesde son asthme et après une longue périodede dépression. Pour ses funérailles, on lui arefusé l’exécution de l’Esani, une danse quicélèbre la victoire de la vie sur la mort, parceque selon la tradition, sa vie était inaccomplie.Bonne Année avait écrit un livre, « LeCalvaire », expression de son impuissance parrapport à une société camerounaise hostile àl’expression des jeunes. À sa mort, le livre adisparu. Récemment, j’en ai retrouvé unepartie dans ses affaires. Dans ce film, je mèneune enquête pour retracer la vie de ma tanteà travers ses proches et ses écrits aujourd’huidévoilés. Je témoignerai aussi en sa faveurauprès de l’autorité traditionnelle, afin qu’ellesoit réhabilitée, car, comme cela est dit dansnotre tradition, nos succès dépendent de ceuxqui sont partis.

2015, France, Cameroun, 52 min, couleurImage : Lambert Ndzana / Son : Christian Fouda,Hervé Guemete / Montage : Joëlle Janssen /Production : Ardèche images production, MaloPictures / Contact : Ardèche images production([email protected])

Version originale sous-titrée français

Retour sans cimetièreDJIBRIL DIAW

En 1989 un conflit entre le Sénégal et laMauritanie, abouti au massacre et à ladéportation des populations Négro-Mauritaniennes. Il faudra attendre 2009, pourqu'un accord entre le Haut-Commissariat auxRéfugiés et le gouvernement Mauritanienprévoit le retour des exilés sur leur terre. Maispour les villageois de Donaye, le droit auretour exclut l'accès à leur ancien cimetière.Ce film accompagnera leur combat pourretrouver la terre où repose leurs ancêtres.

2014, Mauritanie, Sénégal, 52 min, couleurImage : Sidaty Diallo / Son : Ousmane Abdallahi /Montage : Isabelle Collin / Production : ICTVSolférino, Impluvium Productions / Contact :Impluvium Productions([email protected])

Version originale sous-titrée français

46

N'goni fo sékoubaOu l’esprit du chasseurMOUMOUNI SANOU

De nos jours, au Mali et dans une bonne partiede l’Afrique de l’Ouest, la musique de SékoubaTraoré popularise la sagesse et les mythes deschasseurs traditionnels Donsso. SékoubaTroaré est plus qu’un musicien, c’est unchantre : médiateur d’une tradition, porteurd’une connaissance du monde. Dans un con-texte contemporain peu favorable au main-tien des structures traditionnelles, il exprimepar sa musique la survivance de l’antiquementalité écologique des hommes de labrousse ouest-africains. À travers son portraitfilmé, le film propose de découvrir la confrériedes Donssos et son rôle déterminant dans lessociétés ouest-africaines contemporaines.

2014, Burkina Faso, 52 min, couleurImage : Moumouni Sanou / Son : Soumaila Diallo /Montage : Aurélie Jourdan / Production : JPLProductions, Les Films du DjabadjahContact : JPL Productions ([email protected])

Version originale sous-titrée français

PANORAMA AFRICADOC : LUMIÈRE D’AFRIQUE

47

PANORAMA AFRICADOC : SAINT-LOUIS EN COURTS

Damu, sentiment profondHAMA YALCOUYE

Au 19ème siècle, des Bambaras venus du Malis’installèrent à Saint-Louis pour échapper àl’esclavage et aux conflits inter-villageois. Au-delà, les colons contribuèrent à la venue decette ethnie. Au fil du temps, les Bambarasconnaissent une déperdition linguistique,culturelle avec leur zone d’accueil, le Sénégal. Afin de préserver cette mémoire, ilsentreprennent des initiatives collectives etindividuelles pour pérenniser l’héritage qu’ontlaissé leurs ancêtres. À travers le récit et le combat de Soda, de Salif,et de Djibril, le film est une découverte, unequête du Damou pour toucher le « sentimentprofond » d’appartenir à cette communautéBambara.

2015, Sénégal, Mali, 26 min, couleurImage : Hama Yalcouye, Ata Messan Koffi / Son :Hama Yalcouye, Ata Messan Koffi, Daddy DibingaKalamba, Carolle Adriana Ahodekon Abdel Kader Ndiaye, Annael Grâal Bampandou/ Montage : Hama Yalcouye / Production :Docmonde, l’Université Gaston Berger de Saint-Louis / Contact : Africadoc ([email protected])

Version originale sous-titrée français

Il était une fois le Ngemb CAROLLE ADRIANA AHODEKON

Autrefois, une activité saisonnière pratiquée àla fin des récoltes, la lutte traditionnellesénégalaise s’est avec le temps muée en unesorte de business, depuis l’introduction de lalutte avec frappe avec son lot de dérives. Cefilm est un récit sur la lutte, depuis ses originesjusqu’à son présent avec ses apparences demodernité. Une incursion dans un monde demysticisme, d’énergie des corps, dans toute sadimension culturelle et folklorique.

2015, Sénégal, Bénin, 18 min, couleurImage : Carolle Adriana Ahodekon, HamaYalcouye, Annael Grâal Bampandou, Ata MessanKoffi / Son : Daddy Dibinga Kalamba, CarolleAdriana Ahodekon, Abdel Kader Ndiaye, AnnaelGrâal Bampandou / Montage : Carolle AdrianaAhodekon / Production : Docmonde, l’UniversitéGaston Berger de Saint-Louis / Contact : Africadoc([email protected])

Version originale sous-titrée français

48

PANORAMA AFRICADOC : SAINT-LOUIS EN COURTS

Lettre à LubumbashiDADDY DIBINGA KALAMBA

Je n’ai jamais eu un sentiment particulier d’ap-partenance à ma ville natale, Lubumbashi,ville minière située au Sud de la RDC. Ma ren-contre avec Saint-Louis, son environnement,ses habitants, particulièrement ceux qui se ré-clament Saintlouisiens de souche ou « DomouNdar », a généré en moi un amour attachantpour ma ville, à qui je décide de m’adresser àtravers une lettre que je lui rédige, pour luiparler de Saint-Louis et venir à résipiscence demon indifférence envers elle. Ma lettre quimet en relief la question d’identité, constituele fil conducteur du film qui scrute l’âme deSaint-Louis et de Lubumbashi, par le biais desmétaphores.

2015, Sénégal, RDC, 26 min, couleurImage : Daddy Dibinga Kalamba, Hama Yalcouye,Ata Messan Koffi, Annael Grâal Bampandou, AbdelKader Ndiaye, Carolle Adriana Ahodekon / Son :Hama Yalcouye, Ata Messan Koffi, Daddy DibingaKalamba, Carolle Adriana Ahodekon, Annael GrâalBampandou, Abdel Kader Ndiaye / Montage :Daddy Dibinga Kalamba / Production :Docmonde, l’Université Gaston Berger de Saint-Louis / Contact : Africadoc ([email protected])

Version originale sous-titrée français

Un savoir transmis ANNAËL GRÂAL BIAMPANDOU

Sur les berges de la langue de barbarie à GuetNdar, entre fleuve et océan, le Père Mbaye,maître charpentier, pratique le travail de con-struction des pirogues. Un métier et un savoir-faire précis et dangereux qui se transmetdepuis des générations. « Savoir transmis »nous plonge dans la construction d’unepirogue où Sène Mbaye, futur charpentier de9 ans suit l’enseignement de son père. Une oc-casion par laquelle se tissent et se consolidentles liens familiaux à travers les signes, lescodes, les gestes, la parole maitre-élève, père-fils.

2015, Sénégal, Congo, 26 min, couleurImage : Ata Messan Koffi, Annael GrâalBampandou / Son : Annael Grâal Bampandou,Hama Yalcouye, Daddy Dibinga Kalamba, CarolleAdriana Ahodekon, Abdel Kader Ndiaye / Montage : Annael Grâal Bampandou /Production : Docmonde, l’Université GastonBerger de Saint-Louis / Contact : Africadoc([email protected])

Version originale sous-titrée français

49

Une épreuve d’enduranceABDEL KADER NDIAYE

Je suis intrigué par l'attitude de certains vieuxqui s'obstinent à travailler malgré leur grandâge. Je me demande pourquoi, car j'ai tou-jours cru que la vieillesse était un moment derepos, de sérénité et de jouissance de ses ef-forts de jeunesse, qu'est ce qui les trouble etqui fait qu'ils s'agitent tant. Qu'espèrent-il enadoptant cette attitude ? Je vais le découvrirà travers le travail quotidien de cinq vieuxdont : un ouvrier agricole, un artisan fabri-quant de chapelets, un réparateur de radios,un forgeron et un charretier.

2015, Sénégal, 23 min, couleurImage / Son : Ata messan Koffi, Annaël GrâalBiampandou, Daddy Dibinga Kalamba, CarolleAdriana Ahodekon, Hama Yalcouye, Abdel KaderNDiaye / Montage : Daddy Dibinga Kalamba /Production : Docmonde, l’Université GastonBerger de Saint-Louis / Contact : Africadoc([email protected])

Version originale sous-titrée français

Territoires fermés FILM COLLECTIF

À Saint-Louis du Sénégal, le veuvage est unesphère de vie assez complexe où les protago-nistes vivent et partagent différemment cevide. Pratiquant divers corps de métier, ilsremplissent cette absence à travers des lieux,des objets plein de sens et de souvenir. Poursaisir ce vide, nous allons à la découverte del’expérience de l’épreuve du deuil de nos per-sonnages dans une reconstruction où ils nousfont revivre ce sentiment d’angoisse. Ismaila, Cravalho, N’dèye Coura, Mme Laam,Djénéba ont tous perdu leur conjoint. Poureux la vie s’est arrêtée à un moment. Tant bienque mal, dans leur vie de tous les jours, ils ontentrepris de surmonter cette épreuve.

2015, Sénégal, 48 min, couleurAuteurs-Techniciens : Ata messan Koffi, AnnaëlGrâal Biampandou, Daddy Dibinga Kalamba,Carolle Adriana Ahodekon, Hama Yalcouye, AbdelKader NDiaye / Production : Docmonde,l’Université Gaston Berger de Saint-Louis / Contact :Africadoc ([email protected])

Version originale sous-titrée français

DES FORMATIONS, AUX RENCONTRES PROFESSIONNELLES

51

LES RÉSIDENCES D’ÉCRITURE

52

LES FORMATEURS / ACCOMPAGNATEURS EN ÉCRITURE

Comment passer d’une idée à un projet, d’un projet à une écriture filmique, d’un film rêvé à unfilm possible ? Ce sont là quelques unes des questions essentielles à toute démarche de cinéasteque l’écriture doit dans un premier temps résoudre ou au moins éclairer. Celles-ci supposent aussique les porteurs de projets sortent de leur isolement et se confrontent dès l’origine du projet auregard des autres, car si l’écriture se fait dans la solitude, le cinéma se fait toujours à plusieurs.Dans cette optique, les résidences d’écriture de films documentaires Africadoc sont des sessionsde formation de courte durée, accueillant chaque fois un groupe de huit à dixauteurs/réalisateurs. Ces résidences ont lieu dans 3 à 4 pays différents chaque année. Unerésidence d’approfondissement est aussi organisée à Saint Louis afin de préparer les auteurs, desprojets les plus aboutis, à présenter leur dossier lors des Rencontres Tënk.

LES RÉSIDENCES D’ÉCRITURE 2015

Jean-François Hautin (France)Jean-François Hautin est un réalisateur, monteur, directeur photo etproducteur. En 1978, il crée la SMAC. En 1998, la SMAC s’installe àBordeaux, et s’engage dans la production de documentaires. Jean-Françoisa été par ailleurs Président de l’association des producteurs aquitains.Depuis 2007, il intervient régulièrement comme formateur sur leprogramme Africadoc.

Alain-Paul Mallard (France, Mexique)Écrivain, il est l’auteur des livres Évocation de Matthias Stimmberg (1995)et Recels (2009). Auteur/réalisateur, il a signé plusieurs réalisationspersonnelles aussi bien dans le documentaire (Evidences) que dans lafiction (L'adoption). Très actif dans le domaine de la formation, Alain-Paulenseigne l’écriture et la réalisation du cinéma documentaire à Lussas, ainsiqu’à l’UGB de Saint-Louis. Il a encadré des résidences de formation àl’écriture documentaire en France, au Mexique, en Colombie, en Afriquedu Sud, au Kenya et en RDC.

Sellou Diallo (Sénégal)Auteur, réalisateur, producteur, enseignant, Sellou est titulaire d'un DESSen « Réalisation Documentaire de Création » de l'Université StendhalGrenoble 3 Lussas (France). Il est cofondateur avec Gora Seck de la sociétéde production Les Films de l’Atelier. Il est enseignant chercheur à l’UGB deSt-Louis du Sénégal. Il a réalisé trois documentaires : Ammas, les aveuglesde Dakar, Le Collier et la perle, Lettre d’un père à sa fille, Le temps d'unesemence.

53

Berni Goldblat (Suisse, Burkina Faso)Autodidacte, Berni Goldblat est réalisateur, monteur, producteur. Il estl'auteur de nombreux films documentaires (dont Ceux de la Colline) et unlong métrage de fiction Mokili. En 2000, il fonde Cinomade une associationbasée au Burkina Faso dont l'objectif est la création et la diffusion d'outilsde sensibilisation, notamment par le cinéma. Il est également producteuravec sa société Les Films du Djabajah, basée à Bobo Dioulasso. Berniprépare la réalisation de son second long métrage fiction et porte le projet“Il faut sauver le Ciné Guimbi”.

Jean-Louis Gonnet (France)Réalisateur et créateur d’images, Jean-Louis Gonnet a réalisé plusieurscourts métrages (fictions / documentaires) notamment pour Arte. En 2001,il réalise le documentaire Comme un seul homme qui a reçu plus de 19 prix.Il est intervenant spécialisé en cinéma & audiovisuel en Lycées et BTS, ainsiqu’au sein de formations à l’écriture et à la réalisation de fictions en Alsace.Il a encadré des résidences d’écriture documentaire avec Africadoc etexpertisé des projets au Maroc dans le cadre du Fidadoc (Agadir). En 2012,il réalise le documentaire Ados des champs.

Delphe Kifouani (Congo, Sénégal)Delphe Kifouani est diplômé du Master 2 Réalisation documentaire decréation de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il est par ailleurstitulaire d’un doctorat en Arts du spectacle. Il enseigne le cinémadocumentaire à l’Université Gaston Berger de Saint Louis. Delphe Kifouaniest réalisateur de plusieurs documentaires et gérant de la société deproduction Traces du Sud. Il accompagne les jeunes auteurs audéveloppement de leurs projets de films.

Jean-Luc Cohen (Belgique, France)Auteur, réalisateur, chef opérateur, directeur de la photographie, Jean-Luca étudié à l'INSAS (Bruxelles) Section « Image ». Il est formateur occasionnelau CIFAP, Institut Charles Cros. Il est cofondateur et animateur des "Ateliersdu Réel" (association de cinéma documentaire) et cofondateur, avec NezhaDrissi, de la société Tact Productions. Il a réalisé plus d’une quinzaine dedocumentaires. Chef opérateur sur plus d’une quarantaine de films, il aaussi travaillé comme directeur de la photographie sur des courtsmétrages, clips, téléfilms et publicités.

54

RÉSIDENCE D’ÉCRITURE DE BOBO-DIOULASSO / BURKINA FASO25 juin au 10 juillet 2015

Formateurs : Berni Goldblat, Jean-Louis Gonnet, assistés de Mamounata Nikiéma

PROJETS TRAVAILLÉS EN RÉSIDENCE :

La Boule, la feuille et le sachet Rolande Tchidime / BÉNIN

Missé, le maître du Sahel T. Pierre Claver Zongo / BURKINA FASO

Le Son de la survie Inés Oreli Sorgho / BURKINA FASO

Garderie nocturne Moumouni Sanou / BURKINA FASO

Babaliba, la terre parle B. Rachelle Some / BURKINA FASO

Kibira, le joyau Eloge Nzeyimana / BURUNDI

Au commencement était l’amour Sandy Kouame / CÔTE D’IVOIRE

Itinéraires et nulle part ailleurs Amédée Pacôme Nkoulou / GABON

Gaskin et ses fantômes Amanou Yelobo / TOGO

Organisation : Docmonde, en partenariat avec Les Films du Djabajah et 2AB (Burkina Faso)En collaboration avec le Goethe Institut de Ouagadougou Avec le soutien financier de la Région Rhône-Alpes

55

ATELIER D’ÉCRITURE DE YAOUNDE / CAMEROUN28 septembre au 4 octobre 2015

Formateurs : Rosalie Bessini, Dieudonné Alaka, Félix Mbog-Len Mapout, et Gérard Désiré Nguélé

PROJETS TRAVAILLÉS EN RÉSIDENCE :

Article 721 Marie Désiré Nogo / CAMEROUN

La Rue n’accouche pas Guy Merlin Djomo / CAMEROUN

La Promesse du bagne Joseph Ndjom Degramon / CAMEROUN

A qui de droit Rodrigue Koyame / CENTRAFRIQUE

Mbière, sa majesté Mama Djikam Mbouobouo / CAMEROUN

Le Piano Moise Njayou Mbouobouo / CAMEROUN

Organisation : ARDC-CAMERDOC Association des Réalisateurs Documentaristes du Cameroun Avec le soutien de la BIMAC (Banque d’Images de l’Afrique Centrale)

56

RÉSIDENCE D’ÉCRITURE DE HAMMAMET / TUNISIE1er au 13 octobre 2015

Formateur : Jean-Louis Gonnet

PROJETS TRAVAILLÉS EN RÉSIDENCE :

Âl Kherba Sami Belhaj / TUNISIE

Les Lettres du fleuve Awatef Ridene / TUNISIE

Brazil 2016 Aymen Yaakoub / TUNISIE

Fac à son destin Mahmoud Ousman Turki / TUNISIE

Chronique familiale Youssef Ben Ammar / TUNISIE

La traversée du désert ou la question juive en Tunisie Karim Belhadj / TUNISIE

Organisation : Docmonde, en partenariat avec 5/5 Productions (Tunisie)En collaboration avec le Centre Culturel International d’Hammamet, et de l’Institut Français de TunisAvec le soutien financier de la Région Rhône-Alpes

57

RÉSIDENCE D’ÉCRITURE DE IMESSOUANE / MAROC23 octobre au 4 novembre 2015

Formateur : Jean-Luc Cohen, Hicham Fallah

PROJETS TRAVAILLÉS EN RÉSIDENCE :

Ainsi, sont tombés les trésors du ciel Adnane Baraka / MAROC

Café des étoiles Fatima Irifi / MAROC

Fishermen's end Fouad Boutahar / MAROC

Tête nue Hind Dadssi / MAROC, FRANCE

Les Femmes suspendues Merième Addou / MAROC

El-Rihla (le voyage) Dorothée-Myriam Kellou / ALGÉRIE, FRANCE

En partenariat avec l' Association de Culture et d’Éducation par l’Audiovisuel - ACEA et les Ateliers du réelAvec le soutien de la Région Île-de-France (Dispositif Méditerranée)

© Crédit photo : Alain-Paul Mallard

59

AFRICADOC PRODUCTION

Avec la contribution financière de l’Union Européenne et le concours du Groupe des États ACP.

60

AFRICADOC PRODUCTION

De Saint-Louis à Tamatave, un programme de formation et d’accompagnement deproducteurs de films documentaires de création africains (2014, 2015, 2016).

Ce projet complète et prolonge les activités mises en œuvre en Afrique depuis 2002 par ArdècheImages en faveur du documentaire africain, dont notamment les Rencontres Tënk decoproduction du documentaire africain (Sénégal), devenues un rendez-vous de coproductionincontournable du documentaire africain. Ces rencontres permettent chaque année à unetrentaine de jeunes réalisateurs africains de présenter un projet de film issu des résidencesd’écriture Africadoc menées tout au long de l’année dans différents pays. Des professionnelsafricains et européens (producteurs, diffuseurs et financeurs) y assistent dans le but dedévelopper ces projets en coproduction. Deux types d’accompagnement des producteurs indépendants de documentaires vont être misen place dans le cadre d’AFRICADOC PRODUCTION : d’une part, un renforcement de leurformation à la production leur permettant d’exercer leur métier avec les mêmes outils etconnaissances que leurs homologues européens, et d’autre part, la création, à Saint-Louis duSénégal, d’une pépinière d’entreprises spécialisées dans la production de films documentaires. Les producteurs, une fois formés, seront à même de fournir un accompagnement professionnelen termes économiques et artistiques aux auteurs-réalisateurs de films documentaires decréation. L’action attachera une attention particulière à ouvrir à plus de femmes l’accès au métierde la production. En outre, dans un souci de démocratisation de l’accès à l’enseignement, laformation aux fondamentaux de la production sera gratuite et prise en charge par le projet.

Les bénéficiaires du projet

42 producteurs ayant encore une expérience insuffisante de la production de filmsdocumentaires mais ayant déjà produit un documentaire de création, la majorité d’entre euxayant déjà participé à une résidence d’écriture Africadoc ou aux Rencontres Tënk de coproductiondu documentaire africain ; les auteurs/réalisateurs accompagnés dans leur projet, lescoproducteurs, les techniciens, les diffuseurs et les publics des films documentaires produits.

Les résultats attendus

– La professionnalisation, accompagnement et renforcement de 42 producteurs originaires de21 pays d’Afrique de l’ouest, de l’est, et centrale pour qu'ils ou elles soient capables de soutenirles auteurs en phase de développement artistique (amélioration des capacités techniques etcapacités de gestion) ;– L’accompagnement de jeunes auteurs/réalisateurs dans le développement de leur projet ;– La mise en relation des professionnels de l'audiovisuel (producteurs, diffuseurs, institutions) ;– La développement et professionnalisation de la production de film documentaire en Afriquede l’ouest, centrale et de l’est.

61

Les activités du projet

– Six sessions de formation s’adressant à 42 producteurs indépendants de films documentairesde création, réparties sur la durée de l’action au Sénégal (Saint-Louis) et à Madagascar(Tamatave) : chaque formation débutera 4 semaines avant l’une des Rencontres Tënk decoproduction du documentaire africain. La participation des producteurs et des auteurs qu’ilsaccompagnent aux Rencontres Tënk permettra aux auteurs de présenter leur projet devant unpanel d’une cinquantaine de producteurs, de diffuseurs, d’institutionnels et de journalistesd’Europe et d’Afrique. Lors de la formation, les producteurs auront l’occasion de rencontrer uncertain nombre de responsables de Centres Nationaux de la Cinématographie (CNC) ;– Mise en place d’une pépinière d’entreprises de production audiovisuelle à Saint-Louis (Sénégal)pour accompagner la création ou le développement de jeunes sociétés de production : cettestructure d'accueil et d'accompagnement permettra à 6 jeunes producteurs indépendants(sélectionnés parmi les producteurs ayant suivi la formation) de développer et concrétiser leursprojets de films ;– Constitution d’un répertoire des sociétés de production de films documentaires à l’échelle del’Afrique de l’ouest, centrale et de l’est. Cet outil, constitué tout au long de l’action, rassemblerales données sur l’ensemble des producteurs participant au programme de formation, et sur desproducteurs expérimentés. Ce répertoire permettra de rendre plus accessible le réseau desproducteurs indépendants de films documentaires de création.

La durabilité de l’action

L’action permettra la professionnalisation de 42 producteurs indépendants africains et de 42auteurs-réalisateurs et, par ce biais, favorisera la production de 42 documentaires, qui générerades emplois. En outre, les producteurs formés pourront à leur tour partager leur expérience avecles professionnels du secteur.

Le projet devrait permettre la constitution d’un groupe de professionnels capables de conseilleret de peser sur les décisions publiques de leurs Etats et fédération d’Etats (UEMOA, CEDEAO). Laréflexion entamée par ces professionnels pendant la mise en œuvre du projet va nourrir leurplaidoyer pour la mise en place de CNC dans chacun de leurs pays, la création et ledéveloppement de fonds de soutien paritaire (pour une transparence des décisions et des aides)et de sociétés d’auteurs permettant aux auteurs africains de toucher une rémunération pour ladiffusion de leurs œuvres.

Les réunions annuelles des professionnels de la diffusion (salles de cinéma, cinémas itinérants,festivals, télévisions publiques ou privées) organisées dans le cadre du projet vont favoriser, surle long terme, une réflexion commune sur les moyens financiers et stratégiques à mobiliser pourune diffusion plus large et concertée du film documentaire africain.

62

LES FORMATEURS / ACCOMPAGNATEURS EN PRODUCTION

Aurélien Bodinaux (Belgique)Aurélien Bodinaux obtient une Maîtrise en Réalisation Cinéma àl’Université de la Nouvelle-Orléans où il réalise quelques courts métragesdont C’est l’amour qui passe avec le trompettiste Nicolas Payton. De retouren Europe en 2000, il crée une structure de production, Néon Rouge, aveclaquelle il développe, produit et réalise des projets de fiction etdocumentaires. Aurélien dirige le projet Cinétoile, il est membre de laCommission de sélection des films de la Communauté française et donnedes formations en écriture et en réalisation cinéma.

Jean-François Hautin (France)Jean-François Hautin est un réalisateur, monteur, directeur photo etproducteur. En 1978, il crée la SMAC. En 1998, la SMAC s’installe àBordeaux, et s’engage dans la production de documentaires. Jean-Françoisa été par ailleurs Président de l’association des producteurs aquitains.Depuis 2007, il intervient régulièrement comme formateur sur leprogramme Africadoc.

Sylvie Plunian (France)Après avoir travaillé plusieurs années pour différentes sociétés deproduction à Lussas, en Ardèche, Sylvie Plunian s'est installée dans leFinistère, à Logonna Daoulas, où elle a créé en 2014 sa propre société deproduction, Les Films de la pluie. Elle y développe des projets deréalisateurs de sa région, ainsi que des projets issus des collections Lumièredu monde, notamment en Afrique (Burkina Faso, Madagascar) et enNouvelle-Calédonie. Actuellement neuf films sont en cours de production.

Oualid Baha (France)Après de nombreuses expériences dans l'organisation de festivas decinéma en France et à l'étranger, Oualid se spécialise dans la production.Titulaire d'un Master en production audiovisuelle délivré par l'INA il intègreen 2013 Tact Production en tant que producteur associé. Oualid Bahadéveloppe actuellement plusieurs projets de courts et longs métrages defiction et documentaire en France et en Afrique.

Thomas Micoulet (France)Thomas Micoulet a suivi l'Atelier Ludwigsburg-Paris, une formation pourjeune producteur européen. Dans ce cadre, il a produit son premier court-métrage Shopping sélectionné dans plus de trente festivals. Depuis 2009,il co-dirige Hautlesmains Productions au côté de Karim Aitouna. Ensemble,ils ont produit plusieurs court-métrages et deux long-métrages : Je suis lepeuple sélectionné à Cannes (Section ACID), ainsi que La Nuit de l'enfantsélectionné à la Berlinale. En tant que producteur, Thomas a participé àBerlinale Talents, IDFAcademy, Doha Projects, Copro Tel-Aviv. Il développeactuellement plusieurs long-métrages en coproduction avec la Pologne,l'Egypte, et le Maroc.

63

LES PRODUCTEURS EN FORMATION À SAINT-LOUIS / SÉNÉGAL28 octobre au 1er décembre 2015

Mamounata Nikiema / BURKINA FASO Pilumpiku Films

Koffi Ségla Olougbegnon / TOGO Les Frères Cinéma

Dieudonné Alaka / CAMEROUN Kopa House

Malick Conte / GUINÉE MLK Films

Yssouf Kousse / BURKINA FASO Dorzon sarl

Mame Woury Thioubou / SÉNÉGAL Société en cours de création

Seydou Cissé / MALI Société en cours de création

Clarisse Muvuba / RDC Clarimage Films

Les étudiant(e)s en Master 2 « Documentaire de création » - option Production,à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis :

Laurent Lopez BITTY / CÔTE D'IVOIRE

Sékou Oumar SIDIBE / BURKINA FASO

Mirabelle BANDZOUZI KIFOUANI / CONGO, SÉNÉGAL

© Crédit photo : Alain-Paul Mallard

65

LES 13ème RENCONTRES TËNK DE COPRODUCTION

66

LES 13ÈME RENCONTRES TËNK DE COPRODUCTION | SAINT-LOUIS | SÉNÉGAL24 au 29 novembre 2015

Les rencontres Tënk, désormais rendez-vous de co-production incontournable du documentaireafricain, permettent cette année encore à vingt-et-un auteurs/réalisateurs africains de présenterleur projet de film documentaire de création à Saint-Louis.Des professionnels africains et européens (producteurs, diffuseurs et financeurs) y assistent dansle but de développer ces projets en co-production Afrique/Europe.

Ces rencontres se déroulent en deux temps :

[ › Les matinées sont dédiées au « Tënk » (résume moi ta pensée) avec la présentation des projetspar les auteurs en séances plénières. Tous les professionnels présents sont appelés à intervenirensuite,lors d'un temps de questions/réponses.

[ › Les après-midi sont réservées aux rencontres individuelles. Plus informelles, ces rencontrespermettent aux duos réalisateurs/producteurs de partager et de convaincre avec un petit groupede professionnels plus spécifiquement intéressés.

Les séances Tënk se déroulent de 9H à 13H et les rencontres individuelles à partir de 14H30.

67

LES AUTEURS ET LES PROJETS SÉLECTIONNÉS

Après une transition politique, suite à une insurrection populaire, le BurkinaFaso s'engage dans des scrutins historiques. C'est la première fois qu'onassiste à une alternance à travers les urnes, et où des femmes sontcandidates pour le fauteuil présidentiel. Le balai citoyen, mouvement de lasociété civile et acteur majeur de l'insurrection joue sa partition en tant queforce de mobilisation des jeunes et sentinelle pour une démocratie vraie.

[ › [email protected]

Après ta révolte, ton vote Kiswendsida Parfait Kabore / BURKINA FASO

Adèle, technicienne son et lumière - Alice, esthéticienne - et Juliennegrutière, se battent au quotidien pour survivre à Abidjan comme tantd’autres femmes. Dans une société où la supériorité du statut de l'hommeest incontestée, leur mode de vie suscite la curiosité. Entre leur quêted’autonomie financière et leurs désirs de s’affranchir du paternalismeordinaire, elles doivent faire face à un obstacle supplémentaire, assumerleur différence…

[ › [email protected]

Au commencement était l'amour Sandy Kouamé / CÔTE D’IVOIRE

Les voyages de trois hommes qui cherchent des météorites dans le Suddu Maroc, chacun pour ses propres raisons. Lahcen est un nomade qui vitavec sa famille dans une petite cabane isolée dans le désert au sud duMaroc. Il décide d’aller chercher des morceaux de météorites dans l'espoirde sauver sa famille de la pauvreté. Pour lui, ces objets célestes seraientune occasion unique de changer à jamais sa vie et celle de sa famille.Abderahmane est un scientifique réputé dans le domaine de l’astronomieau Maroc. Il compte sur les débris de météorites tombés dans le désertpour poursuivre ses recherches sur les origines de la Terre et de la vie.Mouloud, un personnage singulier, est un chasseur et collectionneur de ces pierresextraterrestres. Pour lui, c’est une chasse attachante et unique, une sorte d’obsession qui luipermet de saisir le vrai sens de la vie. Son désir ultime serait de trouver une pierre lunaire oumartienne. Tous trois partent à la recherche de ces mystérieux objets, armés seulement depassion et de ténacité, pour survivre aux conditions du désert.

[ › [email protected]

Ainsi, sont tombés les trésors du ciel Adnane Baraka / MAROC

68

Ancien cheminot déflaté, mon oncle Bertrand s’est reconverti dans letravail de la terre. Avec d’autres agriculteurs, ils se sont réunis encoopérative inspirée d’une expérience acquise en Israël où les moyens deproduction sont en communs. Face à l’accaparement des terres, à l’exoderural, au manque d’eau et à un tracteur en panne, ce modèlecommunautaire peut-il être une solution dans le contexte actuel ?

[ › [email protected]

Babaliba, la terre parle Rachelle Some / BURKINA FASO

Au Bénin, des feuilles de teck, de bananier et de palétuvier, sont utiliséespour emballer les boules d’akassa, plat très populaire au Bénin. Malgré leplaisir que me procure l’akassa, j’ignore tout d’une tradition aujourd’huimenacée par le remplacement des feuilles par le sachet plastique. Le filmnous fait découvrir l’akassa, mais surtout la vie en société qui se développeautour du processus de fabrication de ce met dans sa ville d'origine, PortoNovo.

[ › [email protected]

La Boule, la feuille et le sachet Rolande Tchidime / BÉNIN

Plusieurs familles tunisiennes voient leurs enfants partir combattre enSyrie. Les parents se pensent coupables de ne pas avoir su les retenir ets’en veulent de n’avoir pas été là au bon moment.

[ › [email protected]

Chronique familiale Youssef Ben Ammar / TUNISIE

Une troupe de théâtre, musique et danse, « Les Handicapables », vient denaître à Conakry. Elle est composée de jeunes issus de la rue, paralytiques,manchots ou nains. A l’image d’artistes célèbres, Ray Charles, StevieWonder, Michel Petrucciani,etc… les membres de cette troupe ont décidéde se sortir de leur condition d’assistés par la création artistique. Ce film,à contre pied des récits de détresse liée au handicap, ira à la rencontre deces personnages insolites et cherchera à comprendre comment, malgréles difficultés qui caractérisent l’Afrique en général et la Guinée enparticulier, ils réussissent à traduire leur rage de vivre en force créatrice.

[ › [email protected]

Le Courage en plus Billy Touré / GUINÉE

69

Historienne, née en France d'un père algérien et d'une mère française, jepars à Mansourah dans le village où a grandi mon père et où il n'est pasretourné depuis 50 ans, pour documenter une histoire que mon pèren'avait pas pu/pas su me transmettre : les regroupements de populationspendant la guerre d'Algérie. Alors que je documente cette histoire, je meretrouve hantée par une mémoire que beaucoup avaient préféré oublier...

[ › [email protected]

El-Rihla (le voyage) Dorothée-Myriam Kellou / ALGÉRIE

Mokhtar est un jeune tunisien de 35 ans, Maîtrisard et chômeur de longuedate. Après des années passées à Tunis à vivre de travaux précaires ildécide de se réinstaller dans son village natal. Eprouvant toujours desdifficultés à trouver un moyen de transport pour le rejoindre, il a l’idée demonter le premier projet de transport local. Un projet mûrement réfléchiet bien utile parce qu’il participe au désenclavement de son village.Mokhtar est heureux. Il croit enfin pouvoir se stabiliser et fonder unefamille. Mais son destin est loin d’être assuré !

[ › [email protected]

Face à son destin Mahmoud Ousman TurkiI / TUNISIE

Les Femmes Suspendues raconte l’histoire de trois femmes : Ghita, Latifa etKarima abandonnées par leur mari. Après des années d’attente les femmesfont appel à la justice pour obtenir leur divorce. Mais pour l’obtenir, ellesdécouvrent qu'elles doivent affronter un parcours semé d’obstacles: uneprocédure judicaire très compliquée destinée à protéger les hommes, aucours de laquelle il faut prouver l’absence du mari, qui peut durer desannées.

[ › [email protected]

Les femmes suspendues Merième Addou / MAROC

Augustine Coda, une dame âgée de 70 ans tient une garderie nocturnesituée dans le centre ville de Bobo-Dioulasso. Farida, Ami et Claire, fillesmères et prostituées, y déposent leurs enfants vers 20h et reviennent lesrécupérer au lever du jour. Madame Coda entretient des relationsparticulières avec ces filles. Elle en est la confidente et parfois même laconseillère, endossant le rôle d’une véritable grand-mère pour ces fillesde la rue.

[ › [email protected]

Garderie nocture Moumouni Sanou / BURKINA FASO

70

Christ Mikala et Boris Ondo boxent pour l’équipe nationale du Gabon. Leparcours d’une saison sportive les oppose âprement à travers leurs clubsrespectifs. Chaque boxeur rêve de décrocher le titre de « Champion duGabon ». En parallèle, les élections présidentielles battent le plein danstout le pays...

[ › [email protected]

Itinéraires et nulle part ailleurs Amédée Pacôme Nkoulou / GABON

Je porte le même nom MBOUOMBOUO que le 11ème Roi de la dynastieBamoun. Un homme qui avait plus de 2 mètres de taille, qui en 57 ans derègne a annexé près de soixante village autour du sien au point d’agrandirpar 10 la superficie de son royaume. Un homme qui est à l’origine dusymbole identitaire des Bamoun : le serpent à deux têtes. Un homme quia travaillé d’arrache-pied pour mettre son peuple en lumière. Maisaujourd’hui 2 siècles après sa mort, grande est ma surprise de savoir quepas grand monde ne se souvient de lui.A partir d’une enquête intime dans ma famille et dans mon entourage, desvestiges, des écrits, je veux reconstruire son portrait afin de pérenniser sa mémoire.

[ › [email protected]

Mbiere, majesté Mama Mbouobouo / CAMEROUN

Alassane Traoré est directeur de l’école du village de Soferi, situé auxconfins du Burkina Faso, en plein Sahel. Il est confronté à des difficultésquotidiennes liées au désintérêt de l'école dû au travail des enfants, aumariage précoce et forcé, au départ pour les mines d'or et à l'insécuritégrandissante. Ce projet entend montrer le sacrifice du dernierfonctionnaire auprès de la communauté locale, qui lutte pour éduquerune population qui n’en trouve pas l’intérêt.

[ › [email protected]

Missé le maître du Sahel T. Pierre Claver Zongo / BURKINA FASO

71

Mon oncle Detyr, 45 ans, a passé 15 ans de réclusion criminelle à la prisonprincipale d’Edéa. Grâce à son ancienneté et sa bonne conduite, il a étédésigné chef des prisonniers, ce qui lui a permis d’avoir un commerce ausein de la prison et d’avoir une grande influence. C’est aussi dans ce milieucarcéral qu’est née son histoire d’amour avec Adèle, sa compagne, quipurgeait aussi sa peine. Libérés il y a deux ans, ils sont rentrés vivreensemble à Nkonga, notre village, situé à 140 kilomètres de Douala. Le filmpart à la découverte de deux ex détenus dans le combat pour la surviequotidienne. Et si la réussite de leur réinsertion dépendait de la survie deleur amour ? Au-delà d’une simple question de réinsertion sociale, le film raconte une histoired’amour conçue en prison entre deux personnes et qui se confronte aux réalités de la vie sociale.

[ › [email protected]

La Promesse du bagne Joseph Dégramon Ndjom / CAMEROUN

Sur tous les marchés de Kinshasa, en République Démocratique du Congo,on rencontre des « femmes sages » ou tradi-praticiennes… Elles déclarents'occuper de la quasi-totalité des problèmes de santé communautaire, àl'aide de plantes ou de racines médicinales. Elles savent aussi bien guérirles maladies infectieuses, traumatiques, gynécologiques oudermatologiques que régler les problèmes de cœur, de sorts, de chance…Leurs méthodes thérapeutiques sont basées sur l'expérience personnelleou sur des connaissances transmises depuis plusieurs générations. Etparmi ces femmes il y a Madame Alphonsine.

[ › [email protected]

Racine Nelson Makengo / RDC

L’occupation du Nord du Mali par des groupes de Djihadistes,indépendantistes… a entrainé le déplacement massif de populations versle Sud et dans des camps de réfugiés dans les pays voisins. Parmi ce lot,Oumar Ag, un éleveur, et sa famille ont été obligés de fuir les hostilités enlaissant derrière eux: leurs terres, leurs maisons, leurs animaux et aussi unepartie de la famille élargie. Ils ont été recueillis à Bamako chez des parentsproches au nom d’une solidarité familiale ancestrale. A Bamako, une touteautre réalité. Aujourd’hui le pays libéré, le retour à Tombouctou s’imposepour la famille de Oumar. Mais sa fille aînée Zeyna ne veut plus rentrer àTombouctou, car elle a trouvé sa vocation (être mannequin) à Bamako.

[ › [email protected]

Le Retour Tiécoura N’Daou / MALI

72

Dans la société burkinabè, être chrétien ou musulman insinue qu’on estquelqu’un de « normal », de socialement crédible. Pourtant avant l’arrivéede ces religions, nos ancêtres étaient tous animistes. L’animisme qui est lareligion de nos ancêtres est aujourd’hui considérée comme honteuse,voire barbare ; elle se pratique donc dans le « noir ». Ceci n’est pas un filmsur les religions ; mais un documentaire sur moi au milieu dufoisonnement religieux dans la société burkinabè.

[ › [email protected]

RGM « Religion Génétiquement Modifiée » Simplice Herman Ganou / BURKINA FASO

Masta, jeune ghanéen raccommode les habits des femmes en faisant duporte à porte dans les quartiers populaires de la ville de Ouagadougou,au Burkina Faso. Il parcourt des kilomètres à pied tous les jours, chargéd’une machine à coudre sur l’épaule, avec le son de ses ciseaux commemoyen d’attirance des clients. Masta n’a qu’un seul rêve : rejoindre sonfrère aux Etats-Unis…

[ › [email protected]

Le Son de la survie Inés Oreli Sorgho / BURKINA FASO

Mes rapports familiaux, professionnels et amicaux sont mis à rude épreuvedepuis que j’ai manifesté mon intention de faire un film sur lacommunauté juive de Tunisie. Je décide d’aller jusqu’au bout de ce projetdont personne ne désire vraiment qu’il ne voit le jour. S’ensuit discussionsfamiliales, visite à un psychanalyste, rencontre de juifs tunisiens, entrehistoires d’enfance, amitié, discrimination, patriotisme, amalgames ethistoire.

[ › [email protected]

La Traversée du désert, ou la question juive en Tunisie Karim Belhadj / TUNISIE

Les habitants de mon village, Gayi (Est du Niger), vivent depuis unetrentaine d’années dans la nostalgie d’une tradition perdue : leur fêteannuelle à caractère agro-sylvo-pastoral, disparue comme conséquencede la grande sécheresse qui a affecté la région. S’opposant aux regretsnostalgiques des villageois, un groupe des jeunes – dont je fais partie –vont essayer d’organiser à nouveau cette fête éteinte. Ce film accompagnece groupe de jeunes dans leurs tentatives de comprendre ce qu’a été cettefête, et dans leurs efforts pour convaincre les anciens pour que les jeuxpuissent renaître.

[ › [email protected]

Wasan kasua, les jeux du marché Abdoulaye Boka / NIGER

© Crédit photo : Laurent Chevalier

74

LES PRODUCTEURS

Fondé en 2006 par Jean-Pierre Lagrange, JPL productions a bâti sa réputationsur une exigence de qualité, pour accompagner des films d’auteurs, avec unregard et des intentions de réalisation solidement affirmées. Nos filmsabordent des thématiques variées et proposent des écritures diverses.

[ › +33 (0)4 78 83 95 98 | [email protected] / [email protected]

JPL PRODUCTIONS Didier Dematons / FRANCE (Lyon)

Rhizome est une jeune société de production d'œuvres cinématographiques etaudiovisuelles. Elle accorde une attention particulière aux démarches d'auteurs,aux regards sensibles sur le réel. Les associés de Rhizome partagent la certitudeque le regard subjectif d’un auteur sur le monde ne peut se développer qu'avecdes producteurs indépendants dont le questionnement est situe au carrefourde l'esthétique et de la politique.

[ › +33 (0) 478 09 55 58 | [email protected]

RHIZOME PRODUCTION Julie Mermillon / FRANCE (Lyon)

Étalons Films est la filiale «Production Audiovisuelle» de Brand Image, agence decommunication et Edition multimédia sise à Ouagadougou. Son activité couvreessentiellement le documentaire et le court métrage. Avec des thématiquescentrées sur le portrait, le voyage et la politique, nos films témoignent d'uneAfrique contemporaine aux réalités complexes.

[ › +226 75 15 64 20 | +226 76 26 65 62 | +233 (0)56 027 6731 [email protected] | [email protected]

ÉTALONS FILMS - BRAND IMAGES Serge Désiré Ouédraogo / BURKINA FASO

Crée en 1986, Label Vidéo a développé au fil des années une politique deproduction résolument tournée vers le documentaire de création. Ouverts àtoutes formes de projets, de tous horizons, c'est la loi du "coup du cœur" quipréside à nos choix. Nous privilégions l’engagement et sommes sensibles àl’acuité et la singularité du regard que le réalisateur porte sur le monde. Nousattachons une importance particulière à l’accompagner à toutes les étapes,de l'écriture au tournage et au montage.

[ › +33 (0)1 49 88 18 80 | [email protected]

LABEL VIDEO Véronique Holley / FRANCE (Paris)

75

Société de production et agence de communicationculturelle, née en 2005 sous l’initiative du Dr Gora Seck -Réalisateur, producteur, chercheur en arts à l’UniversitéCheikh Anta DIOP de Dakar et de Mamadou Sellou Diallo,auteur, réalisateur, producteur et enseignant au Master II« Réalisation Documentaire de Création » de l’UniversitéGaston Berger de Saint-Louis du Sénégal.

[ › +221 33 825 39 55 | [email protected]

LES FILMS DE L’ATELIER Sellou Diallo, Gora Seck / SÉNÉGAL

Créée en 2011, Suñuy Films est une société de production audiovisuellespécialisée dans la production de films documentaire de création. Elle intervienten production déléguée ou exécutive. La société, fondée par Souleymane Kébé,diplômé en Master Production (Lussas/Grenoble), s'est ouverte dernièrement àla réalisation de films institutionnels et aux spots publicitaires.

[ › +221 77 562 78 59 | [email protected]

SUÑUY FILMS Souleymane Kébé / SÉNÉGAL

Zadig Productions est une société indépendante qui produit, depuis bientôt15 ans des documentaires d’auteurs porteurs d’une écriture forte. Uneaventure fondée sur la confrontation des points de vue dans le respect deschoix individuels, pour produire des œuvres privilégiant l’exigence artistiqueet l’innovation, en tenant compte de la réalité du marché. Chaque année sontproduits une vingtaine de documentaires, mais aussi des magazines, deslongs-métrages et fictions TV et des web documentaires.

[ › +33 (1) 58 30 80 10 | [email protected]

ZADIG PRODUCTIONS Mathilde Raczymow / FRANCE (Paris)

Créée en 2008, HKE Production a pour vocation la production et la productionexécutive de films documentaires et de fictions. Ses trois associés ont réunileur expérience et savoir-faire pour développer une production audiovisuellede documentaires et de fiction à la fois innovante et rigoureuse. HKEdéveloppe désormais de nouveaux formats et de nouvelles écritures enAlgérie.

[ › +33 (0)6 63 69 05 67/ [email protected] +213 36 528 144 / [email protected]

HKE PRODUCTION Mariem Hamidat / FRANCE (Paris) & ALGÉRIE (Sétif )

76

Créée en 2010, par Delphe Kifouani, Docteur en Arts du spectacle, enseignant,auteur-réalisateur et producteur de films documentaires. Résolument tournéevers les jeunes auteurs, la société Traces du Sud veut participer à l’émergenced’une génération de documentaristes africains qui portent leur propre regardsur les réalités de leur continent.

[ › +221 33 864 60 25 | [email protected]

TRACES DU SUD Delphe Kifouani / SÉNÉGAL

Les Films du Bilboquet est une jeune société de production guidée par lavolonté d’accompagner des films aux frontières avec l’intuition commune quele cinéma qu’il soit documentaire, expérimental ou de fiction peut toujourss’interroger sur ce qu’il est en train de faire. Ensemble, nous partageons uneidée simple : quel que soit le sujet, quel que soit le genre pour l’aborder, cequi compte, c’est l’usage qui en est fait, la conception au service de laquelleon fait évoluer le cinéma.

[ › +33 (0)9 83 06 08 44 | [email protected]

LES FILMS DU BILBOQUET Eugénie Michel-Villette / FRANCE (Paris)

D’abord investit dans le champ de l’art contemporain, elle se spécialise trèsrapidement dans la production de films et d’installations, sur de nombreuxsupports argentiques, vidéos, numériques et informatiques. Très impliquéedans la singularité des processus de création, elle intervient sur descommandes d’artistes au Centre Pompidou depuis 1993 et travaillerégulièrement avec la structure de production Anna Sanders Films depuis 1999.En 2012, elle porte en production des projets artistiques avec la structureassociative Mobiles.

[ › +33 (0)6 81 89 89 18 | [email protected]

CORINNE CASTEL Productrice et directrice artistique / FRANCE (Paris)

Terractium Productions est une société béninoise de créationscinématographiques à Porto-Novo qui privilégie les écritures exigeantes etoriginales lui permettant de scruter le réel tant dans la quête de formes quel’expression d’un regard. Dirigée par Arnaud Akoha, elle ouvre à la jeunesseun espace pour oser et douter, en permettant au public de s’écouter à traversla mémoire collective avec l’autre.

[ › +229 96 85 05 99 | [email protected] / [email protected]

TERRACTIUM PRODUCTIONS Arnaud Akoha / BÉNIN (Cotonou)

77

Réalisatrice et productrice, Clarisse Muvuba a suivi des formations enréalisation et production audiovisuelle en RDC, au Canada et en Europe. En2011, elle crée Clarimage Asbl, afin promouvoir des œuvres audiovisuelles, etde former de jeunes cinéastes. Après plusieurs expériences d'assistante à laréalisation et de productrice exécutive avec notamment Delphe Kifouani,Monique Phoba et Guy Kabeya, la société CLARIMAGE Films voit le jour pouraccompagner des auteurs congolais comme Georges Kabongo, Déborah Basa.

[ › +243 997 629 655 | [email protected]

CLARIMAGE FILMS Clarisse Muvuba / RDC

Auteur, réalisateur, producteur, Koffi Ségla Olougbegnon crée en 2010, LESFRERES CINEMA, une société de création et de production cinématographiqueet audiovisuelle, de représentation commerciale et de prestation de service.En 2014, son projet de film documentaire La Bataille des enclavés participe auxRencontres Tënk de St-Louis. Aujourd'hui, après 5 ans d'activité, Koffi SéglaOlougbegnon entreprend de développer avec Les Frères cinéma la productionde films documentaires de création et de films d'animation traditionnel. Pouraccompagner le développement de plusieurs projets de jeunes auteurstogolais.

[ › +228 91 12 98 78 | [email protected]

LES FRERES CINEMA Koffi Ségla Olougbegnon / TOGO

Dieudonné Alaka est doctorant et enseignant de cinéma à l’Université deYaoundé. Il est notamment diplômé en Master réalisation documentaire decréation (UGB de Saint-Louis, Sénégal), diplomé en Critiquecinématographique et en Communication politique et publique. Aprèsplusieurs années d'expérience dans la réalisation et la production de filmsdocumentaires au Cameroun, il crée en 2014 KOPA HOUSE, une maison deproduction et de communication audiovisuelle portée par une équipe dejeunes pluridisciplinaires. Une société qui accorde une importance capitale à la démarched’auteur, à l’accompagnement des projets dès le stade de l’écriture. Dieudonné est par ailleursle co-fondateur de l’Association des Réalisateurs Documentaristes du Cameroun (ARDC-Camerdoc) qui œuvre dans la promotion du cinéma documentaire au Cameroun, l’organisationde formations à travers le Cameroun.

[ › +237 222 04 15 06 | [email protected]

KOPA HOUSE Dieudonné Assougué Alaka / CAMEROUN

78

Crée en 2011, Pilumpiku Production est une société spécialisée dans la réali-sation de films documentaires. Elle comptabilise déjà une dizaine de filmsproduits avec une équipe de professionnels. La structure offre des servicesd’aide à l’écriture, à la réalisation et à la production de films documentaires,institutionnels et d'auteur.

[ › +226 70149233 | [email protected]

PILUMPIKU PRODUCTION Mamounata Nikiema / BURKINA FASO

Merveilles productions est une société de production d’œuvres audiovisuelleset cinématographiques créée en 2011 par Faissol Gnonlonfin, producteur /réalisateur. Cette maison de production a pour spécialité la production et laréalisation de documentaires de création et institutionnels.

[ › +229 97 48 44 64 | [email protected]

MERVEILLES PRODUCTIONS Faissol Gnonlonfin / BÉNIN

Réalisateur et producteur, Issouf Koussé a été formé au sein de la sociétéFOCUS de Kouka Aimé Zongo. C'est à ses côtés qu'il devient assistantréalisateur et coscénariste sur la série télévisuelle Alima, puis producteurdélégué sur le film documentaire Avant l'audience de Kouka Aimé Zongo.Issouf Koussé collabore régulièrement comme assistant réalisateur sur desséries et des films de Adama Rouamba, Boubakar Diallo, avant de créer en2014, DORZON SARL, une société spécialisée dans la production et laréalisation cinématographique et audiovisuelle.

[ › +226 74 70 44 54 | [email protected]

DORZON Issouf Kousse / BURKINA FASO

Aprés des études de cinéma en France et au Mexique, Malick Conté participeà une résidence d'écriture Africadoc en Guinée, puis au Tënk 2012 commeauteur. Suite à cette expérience, il crée MLK FILMS, une société de productionaudiovisuelle basée à Conakry. Elle réalise toutes les étapes de la productiond'un film. Elle travaille actuellement sur trois axes : les médias internationaux(France 24, Canal+, TV5 Monde), les films institutionnels et les documentairesde création. MLK Films développe actuellement le projet d'Alpha DialloWooyin Booki en coproduction avec Real Production (France).

[ › +224 628 26 21 25 | [email protected]

MLK FILMS Malick Conte / GUINÉE

79

La société Kantaoui films a été créée en 2002. Sa vocation est de produire desfilms de cinéma et des programmes audiovisuels. Nous avons choisi d'établirnotre siège social à Sousse, à 140 kms de la capitale Tunis. Par ce choix, nousvoulons exprimer notre volonté de défendre une politique culturelledécentralisée, et aussi œuvrer pour l'émergence d'un cinéma ayant un ancragerégional aux prises directes avec la réalité de la Tunisie profonde.

[ › +216 73 223 645 | [email protected]

KANTAOUI FILMS Kamel Ben Ouanes / TUNISIE

TILE FARI DOCS est une société de production de films documentaires crééeen février 2012 à Ouagadougou. Elle accompagne des jeunes auteursd’horizons divers porteurs de projets qui posent un regard sensible etdistancié sur le monde, des projets qui se placent résolument dans le champde la création.

[ › +226 74 39 66 66 | [email protected]

TILE FARI DOCS Rasmata Kabore / BURKINA FASO

Les Films du Djabadjah est une société de production audiovisuelle indépen-dante. Elle a été créée en 2006 par Berni Goldblat et produit des films docu-mentaires, des fictions et de l'animation. Investie dans la formation, elle or-ganise depuis 2011 des résidences d'écritures documentaires avec Africadoc.Elle est également porteuse du projet « Il faut sauver le ciné Guimbi »

[ › +226 20 97 74 63 | [email protected]

LES FILMS DU DJABAJAH Berni Goldblat / BURKINA FASO

Créée en 1999 en Guinée, Kiné Sud Vidéo est une société de production etdiffusion de programmes et de produits audiovisuels. En plus de la productionde films institutionnels, Kiné Sud Vidéo a collaboré à plusieurs filmsdocumentaires de Laurent Chevallier dont Circus Baobab. En terme dediffusion, Kiné Sud Vidéo est l’initiatrice des « Semaines du film guinéen » ouencore le « Cinéma numérique ambulant » en Guinée pour palier au déficit decouverture de la télévision nationale.

[ › +224 622 34 14 28 / +224 631 64 25 25 | [email protected] /[email protected]

KINE SUD VIDEO Mahmoud Alama Konate / GUINÉE CONAKRY

80

Impluvium Productions est une société audiovisuelle spécialisée dans ledocumentaire de création. Ouverte au monde, Impluvium Productionss'emploie à la production d'images de l'Afrique, par les Africains, pour l'Afriqueet le reste du monde. La ligne éditoriale s’oriente vers des regards d'auteurssinguliers, sur des projets politiquement engagés et sur des enjeux culturelsforts.

[ › +221 77 611 52 78 / [email protected]

IMPLUVIUM PRODUCTIONS Sébastien Tendeng / SÉNÉGAL

Freesh Production est une société de production cinématographiquetunisienne fondée en 2012. Regroupant de jeunes artistes, cinéastes ettechniciens de l'audiovisuel. Freesh Production est dotée d'un studiod'animation 2D et 3D et d'une unité de production de documentaires.

[ › +216 58 444 800 / +216 71 285 272 | [email protected]

FREESH PRODUCTION Ghassen Amami / TUNISIE

Thank You & Good Night productions parie sur les talents neufs et confirméspour les accompagner dans leurs projets cinématographiques les plusaudacieux.Documentaires d’auteur, fictions originales, ou filmsexpérimentaux, Thank You & Good Night joue la carte d’un éclectisme dequalité.

[ › +32 497 53 68 76 | [email protected]

THANK YOU & GOOD NIGHT PRODUCTIONS Geneviève De Bauw / BELGIQUE

Néon Rouge Production a été créée pour promouvoir les œuvressocioculturelles de haute qualité. Son objectif est de découvrir des auteurs,des réalisateurs, des artistes et des techniciens pour développer avec eux desprojets originaux. Sa ligne éditoriale consiste à proposer un autre regard surle monde.

[ › +32 2 219 35 75 | [email protected]

NÉON ROUGE PRODUCTIONS Aurélien Bodinaux / BELGIQUE

Entre 1997 et 2001, l’Atelier du verbe, produit plus d’une vingtaine de projetsaudiovisuels. En 2001, Monique Marnette qui y exerçait en tant que directricede production, rachète la société qui deviendra ADV Productions et s’orientevers la fiction, notamment en tant que première assistante déco sur 4 long-métrages.

[ › +32 497 70 79 73 | [email protected]

ADV PRODUCTIONS Monique Marnette / BELGIQUE

81

LES DIFFUSEURS

LYON TV est une chaîne locale privée officiellement créée en 2006 par leproducteur Olivier Attebi et le publicitaire Christian Peillon. En mars 2010, LyonTV est rebaptisée Lyon Capitale TV, son projet éditorial évolue. La créationoccupe une place importante dans la grille des programmes à travers unestratégie spécifique de coproductions. La chaîne effectue des apports enindustrie à travers sa société de production Urbavista et engage des relationsprivilégiées avec les producteurs afin de pérenniser des collectionsthématiques.

[ › + 33 4 27 82 86 97 | [email protected] | [email protected]

LYON CAPITALE TV Camille Gillet / FRANCE

Il a été créé en 1959 comme beaucoup d'autres radios d'États africaines. Il acomme mission essentielle le service public pour l'information, lasensibilisation le divertissement et l'éducation au Mali. Sa télévision œuvredans l'information, le divertissement et la préservation de la culture malienne.Elle couvre une large partie du territoire malien. L'ORTM à travers sa télévisionest un partenaire de plusieurs structures de production, de diffusion et decoopération. La télévision malienne utilise en plus de la langue française unepluralité de langues nationales (environ 12).

[ › +223 66 76 14 10 | [email protected]

ORTM (Office de Radiodiffusion Télévision du Mali) Abass Traoré / MALI

Lancée en août 2010, BF1 est devenue en 3 ans d’existence la premièretélévision privée en termes d’audience dans sa zone de couverturegéographique à savoir la capitale du Burkina Faso. En effet, les résultats de ladernière étude d’audience du Conseil Supérieur de la Communication (CSC),classent BF1 au rang de deuxième télé la plus suivie dans le Kadiogo, justeaprès la chaîne de télévision nationale (RTB).

[ › +226 78 81 48 24 | [email protected]

BF1 Issoufou Sare / BURKINA FASO

UbizNews, chaîne panafricaine dédiée à la fois à l’information et audivertissement a développé une ligne éditoriale qui mêle actualité sérieuseet divertissement. Le découpage éditorial prévoit près de la moitié desprogrammes portant sur l’actualité Afrique / Caraïbes, un quart sur la France,et le dernier quart sur l’actualité et l’information internationale. Nouveaupartenaire des collections « Lumière du monde », Ubiznews va accompagnerla production de films documentaires issus des rencontres Tënk decoproduction de Saint-Louis du Sénégal.

[ › +33 1 45 80 82 32 | [email protected]

UBIZNEWS Faissol Fahad Gnonlonfin / FRANCE

82

L’Association de Soutien du Cinéma au Burkina Faso a été créée en 2013. Sonobjectif est d’aider à la promotion du cinéma au Burkina Faso, en permettantnotamment la diffusion des films en salle. Elle a pour objet premier lasauvegarde du 7ème art au Burkina Faso, le soutien du cinéma, la diffusion, ladistribution et la promotion de films produits au Burkina Faso, ainsi qued’autres formes artistiques et culturelles en provenance de ce pays. L'ASCBF mène le projet « Ilfaut sauver le Ciné Guimbi » dans la ville de Bobo-Dioulasso.

[ › www.cineguimbi.org

ASCBF BURKINA FASO

Née en 2009 à Angers, FAR a pour but de relancer la distribution des films surle continent africain, d'augmenter la visibilité et la circulation des productionscinématographiques africaines. FAR est un réseau de professionnels de ladistribution, de la diffusion et de l’exploitation cinématographique sur quatrepays de l’Afrique de l’Ouest : le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal et le Niger.L’objectif principal du réseau est le renforcement de la diffusion et de lacirculation des films africains sur les quatre pays, à travers une dizaine desalles de cinémas de quartiers associés.

[ › +221 77 632 6 27 | [email protected]

Films Afrique Réseau (FAR) SENEGAL, NIGER, MALI, BURKINA FASO

La Radio Télévision Sénégalaise (RTS) a été créée en 1992 à la suite de l’ORTS.La RTS est la seule chaîne de télévision publique sénégalaise. Elle s’investitdans le champ du documentaire par de la production extérieure et des achatsde programmes. La RTS dispose de deux antennes nationales, RTS 1 et RTS 2,ainsi que des antennes régionales.

[ › +221 33 849 12 11 - +221 33 849 12 15 | [email protected] - [email protected]

RTS (Radio Télévision Sénégalaise) Pape Sy et Issa Touré / SÉNÉGAL

TVFil78 a été créée en 1992, dans le cadre du “plan câble”. TVFIL78 est membrede TLSP (association professionnelle des Télévisions Locales de Service Public).Installée à Saint-Quentin-en-Yvelines, TVFil78 a pour mission d’informer sestéléspectateurs sur la vie de leur territoire à travers un journal quotidien etdes émissions thématiques. Diffusée sur le réseau câblé et tous les opérateursADSL, TVFIL78 détient une audience de 220.000 téléspectateurs en audiencecumulée hebdomadaire. TVFIL78 est également disponible sur internet et surmobile et tablette.

[ › +33 1 30 48 14 92 | [email protected]

TVFIL78 Thierry Barbedette / FRANCE

83

mobiCINE c'est le cinéma sur triporteur ! Actif depuis 2011 à Dakar, Bamako,Haïti et bientôt Abidjan, c'est un dispositif à la fois très économique (un seuléquipier fait tourner chaque unité) et très technologique (les fichiers vidéosont cryptés et assurent une traçabilité parfaite aux ayants droit). Déjà 4.000projection et 300.000 spectateurs, dont une majorité de scolaires (programme mobiCINEEducation dans 60 écoles primaires de Dakar). La programmation est à 80% africaine et comprend1/3 de documentaires. 1/3 des recettes (issues du sponsoring) sont reversées aux ayants droits,qui sont en majorité des réalisateurs-producteurs africains.

AfricaFilms.tv est la première plateforme de vidéo à la demande (VOD)d'Afrique francophone. Compatible Windows, Mac et Android, elle permet aupublic du monde entier de voir des films de et sur l'Afrique et la Caraïbe. 700titres en ligne à ce jour, de 40 pays différents, dont 40% de documentaires. Ceportail de VOD payante est complété par une chaîne YouTube qui réalise 1Mde vues par mois sur des séries populaires. Début 2015, AFTV passera en mode "abonnementlow-cost", pour cibler particulièrement le public africain, qui est de mieux en mieux connecté àl'internet mobile (tablettes notamment).

Ces 2 dispositifs ont pu être créés grâce au soutien d'ACPCultures+ (programme du groupe des Etats ACPsur financement UE), coopèrent avec 3 ministères sénégalais et la Ville de Dakar, 5 délégations diplomatiqueset plusieurs fondations (DOEN, Hubert Bals IDFA Bertha), ainsi que des sociétés privées (Canal+, TV5Monde,Orange, Unilever), notamment pour le financement des séances mobiCINE Education.

[ › +221 77 261 64 3 | [email protected]

mobiCINE & AfricaFilms.tv Enrico Chiesa / SÉNÉGAL

L’association Cinomade, implantée au Burkina Faso, a pour objectif la créationet la diffusion d'outils de sensibilisation. Des films, des animations cinéma-débat, des émissions radios, des ateliers et des formations d’animateurs communautaires sontconçus en synergie avec les populations. À ce jour, plus d’un million cinq cent mille personnesont été touchées directement par les activités de Cinomade sur diverses thématiques autour dela santé, des droits humains et de l’environnement. Depuis 2001, le volet Cinéma - Débat -Animation a effectué environ 800 séances de sensibilisation au Burkina Faso.

[ › +226 20 97 74 35 | [email protected]

Cinomade BURKINA FASO

Bé Ka Films est une jeune société de diffusion, distribution et production defilms documentaires africains basée au Mali, créée par la réalisatrice AwaTraoré. Née de la nécessité de mettre en place au niveau de l’Afrique unepossibilité d’acquérir les films africains sur le continent africain, elle a pourobjectif de créer un engouement pour le cinéma africain auprès du publicafricain. Bé Ka Films distribue exclusivement les films documentaires courts,moyens et longs métrages avec les thématiques de société, politique,économie et environnement, rites et tradition.

[ › [email protected]

Bé Ka Films Awa Traoré / MALI

84

Initiée par Africadoc-Bénin (association créée en 2010 dans l'objectif depromouvoir le cinéma documentaire au Bénin,) la Biennale BeninDocs par sesateliers d'initiation à l'écriture documentaire et à la caméra, ainsi que desdébats et rencontres avec des producteurs, réalisateurs, professionnels dusecteur, historiens et plasticiens, interroge les genres de la créationcinématographique documentaire contemporaine mêlant la pratique, les rencontres et les tempsde visionnage. Ainsi, au Bénin et en France durant le mois de novembre, BeninDocs, le FestivalInternational du Premier Film Documentaire, se compose de plusieurs actions spécifiques :Projection de films documentaires de création sur le thème du festival, avec pour auteurs dejeunes réalisateurs du monde / Formation de jeunes béninois sur les nouvelles écrituresdocumentaire / Mise en place d’espaces de dialogues et de rencontres.

[ › [email protected] / [email protected]

BeninDocs Africadoc Bénin / BÉNIN

Depuis 2009, le réseau des CNA rassemble plus d’une dizaine d’unités mobilesde projection en Afrique de l’Ouest (Bénin, Togo, Mali, Niger, Burkina Faso,Sénégal), ainsi qu’au Maroc. Le réseau touche en moyenne plus de 500 000spectateurs par an essentiellement en milieu rural, ainsi que dans desquartiers populaires de centres urbains.

[ › +226 50 36 88 65 – 70 61 68 45 | [email protected]

Le Réseau CNA Afrique - Cinéma Numérique Ambulant

Les Rencontres SOBATÈ est un festival de films documentaires de création créé en2010 à Ouagadougou. Ces rencontres consistent en la diffusion de filmsdocumentaires de création, d'ateliers de formation autour du cinéma documentaire,de rencontres professionnelles de la chaîne de production des films documentaires.Les Rencontres SOBATE sont organisées par l’association 2AB.

[ › +226 70 14 92 33 | [email protected]

Les Rencontres SOBATÈ BURKINA FASO

Le Festival International de Documentaire d'Agadir est la premièremanifestation cinématographique marocaine entièrement dédiée au genredocumentaire. Fondé en 2008 par la productrice Nezha Drissi, le FIDADOCcomporte une Compétition internationale, des séances thématiques àdestination des publics scolaire et étudiant, ainsi que des projections en pleinair dans les quartiers d'Agadir. Il organise également des Rencontresprofessionnelles destinées à identifier et accompagner les documentaristesmarocains de demain en soutenant le développement de leurs projets.

[ › +212 6 60 31 44 21 | [email protected]

FIDADOC Hicham Falah / MAROC

85

DE LA PRODUCTION À LA DIFFUSION

Si les capacités de produire des films docu-mentaires en Afrique existent aujourd’hui,comme en témoigne le nombre croissant defilms produits, ces derniers le sont souventsans l’appui des Etats et des télévisions na-tionales. Ces œuvres ne trouvent pas, ou peu,de débouchés dans la diffusion en Afrique.Ainsi, pour envisager le développementdurable d’une industrie de la production au-diovisuelle, il convient de prendre en comptel’ensemble des circuits de diffusion, avec uneapproche intégrée de l’implication des Etats.Ce module permettra aux producteurs en for-mation de rencontrer, pendant deux jours, un

Les Ateliers sur la production et la diffusion du film documentaire africain en Afrique

[ › Du lundi 1er au mardi 2 décembre 2014

• La diffusion « hors TV » (festivals, cinémas itinérants, salles de cinémas) ;• De la production à la diffusion, quels rôles pour les télévisions ?• Les fonds de soutien et l’implication des pouvoirs publics ;• De Lumière du Monde à la coproduction internationale .

groupe actif de professionnels du cinéma etde l’audiovisuel représentant les divers circuitsde diffusion existants. Ce groupe sera com-plété par des représentants d’institutions telsque les Centres Nationaux de la Cinématogra-phie. L’ambition globale de cette activité estd’aboutir à une diffusion du film documen-taire africain régulière, en quantité mais aussien qualité. Pour cela, il faut avant tout fa-voriser l’expression, l’énoncé des besoins desdiffuseurs et le partage des expériences, no-tamment à travers des études de cas.

Avec la contribution financière de l’Union Européenne et le concours du Groupe des États ACP.

86

ATELIER 1 La Diffusion « hors TV »

Dans le cadre des objectifs liés à la démocra-tisation de l’accès au film documentaireafricain et à la structuration des filières de pro-duction : les associés diffuseurs auront pourrôle de contribuer à relayer les informationsdont ils disposent concernant l’état, les be-soins et les enjeux de la diffusion du docu-mentaire dans leur pays et sous région. Cegroupe de diffuseurs associés élabore avec lesproducteurs des solutions pour faciliter la dé-couverte des films. Puis, ils travaillent ensem-ble sur les questions de location ou d’acquisi-tion des droits de diffusion des films, pour lescinémas itinérants et les festivals, sur les ré-partitions et les remontées de recettes, sur leticket de cinéma pour les salles. Le groupe «hors TV » de diffuseurs associés rassemble 10structures à Saint-Louis :- Le groupe « Festivals », avec Les RencontresSobaté de Ouagadougou (Burkina Faso), LeFestival Bénin Docs de Porto-Novo (Bénin), etle Fidadoc d’Agadir (Maroc)- Le groupe « Cinémas itinérants », Cinomade(Burkina Faso), le réseau des CNA/CinémaNumérique Ambulant (Bénin, Burkina Faso,Mali, Togo, Sénégal) et Ciné Mobile (Sénégal,Mali).- Le groupe « Salle de Cinémas », avec Le Nor-mandie de N’Djaména (Tchad), le réseau FAR(Films Afrique Réseau) qui rassemble des ex-ploitants de salles et des distributeurs auNiger, au Mali, au Burkina Faso et au Sénégal,et le futur Ciné Guimbi de Bobo-Dioulasso(Burkina Faso), seront présents à Saint-Louisafin d’échanger sur la diffusion régulière desfilms documentaires africains.

ATELIER 2 Production et diffusion : quels rôlespour les télévisions ?

À la télévision, le documentaire fait encorefigure de genre nouveau et inédit en Afriqueet peine à se rendre visible au sein d’unmarché largement dominé par des produc-tions étrangères, quand il n’est pas considérédans le pire des cas, par certaines télévisions,comme un « bouche trou » dans une grille deprogrammes. La plupart des télévisions n’ontpas une réelle connaissance de l’existence etdu potentiel du film documentaire africain. Ils’agit en conséquence pour les producteursen formation d’inventer une demande par uneoffre de qualité, originale et ciblée en fonctiondes différentes télévisions. Au cours de cet at-elier, les producteurs pourront travailler avecdes représentants des chaînes associées ounon à l’action pour élaborer avec eux des ac-cords en termes d’accès au film, comme laparticipation à la production des films (soutienen industrie), le pré-achat, ou encore l’acqui-sition en groupe. L’objectif à moyen terme estde trouver des apports en numéraire réguliersnotamment avec certaines TV publiques quiont des moyens financiers. Il s’agira, au coursde cet atelier, de voir où et comment trouverdes fonds dans chaque pays mais aussi com-ment accéder à certains fonds internationaux.

87

ATELIER 3Les Fonds de soutien et l’implicationdes pouvoirs publics

Tous les ans, la Direction de la Cinématogra-phie du Sénégal (Ministère de la Culture) par-ticipera à cet atelier. Elle sera rejointe par dif-férents CNC, les Centres Nationaux de laCinématographie (Mali, Niger, Burkina Faso) ;des représentants du ministère de la Culturedu Sénégal seront également présents àtoutes les sessions de Saint-Louis, et rejointspar des représentants d’autres pays selon leséditions. Dans le cadre de l’atelier, ces institu-tionnels devront répondre aux questions desproducteurs afin d’élaborer des propositionsconcrètes d’appui financier et politique au filmdocumentaire, notamment pour envisager lacréation de Fonds de soutien nationaux ourégionaux . Cet atelier fait écho au travail menépar le programme Africadoc depuis 2010, àsavoir la sensibilisation des autorités na-tionales cinématographiques (en Afrique del’ouest principalement) à la mise en place defonds de soutien au cinéma documentaire . Ilpermettra également d’envisager la mise enplace de sociétés d’auteurs pour que les au-teurs africains puissent toucher une rémunéra-tion à la diffusion de leurs œuvres. Unreprésentant d’une institution d’aide à la pro-duction de films documentaires (Procirep,CNC, OIF…) présentera sa structure, le con-texte historique de sa création, ses missionset son fonctionnement, ce qui permettra auxproducteurs des pays africains de réfléchir àleur propre structuration de leur professionde producteurs indépendants, et à la créationde fonds de soutien.

ATELIER 4 De Lumière du Monde à la coproduction internationale

Cet atelier est mis en place par l’associationpartenaire, Lumière du Monde, un collectif de120 producteurs indépendants répartis surplusieurs zones du monde. Elle coordonne lescollections de films documentaires de créationqui émanent des différents programmes deformation organisés par Ardèche Images / DocMonde : l’Ecole documentaire de Lussas,Africadoc, Doc OI, Eurasiadoc, Asiadoc, DocAmazonie, Caraïbe et Doc Pacifique. Ainsi, lesprojets de films présentés aux Rencontres Tënkde Saint-Louis rejoindront la collection Lumièred’Afrique. La production des collections reposesur une Charte de coproduction internationaleéquitable qui reconnaît une propriété indus-trielle de l’œuvre d’au minimum 40% au pro-ducteur africain, quel que soit le montant desa participation au budget de production. Danscette coproduction, le producteur européenet le producteur africain sont coproducteursdélégués. Face à la complexité du mode de lacoproduction, il apparaît nécessaire de con-sacrer un véritable temps dans la formationdu producteur pour créer du lien, réfléchir col-lectivement au fonctionnement de ces copro-ductions et apprendre à travailler ensemble.Les producteurs européens et africains, par-ticipant aux Tënk de Saint-Louis, rejoindrontles producteurs en formation dans le cadre decet atelier. Une demi-journée est consacrée àl’étude de la coproduction internationale. Àcette occasion, les producteurs étudient etéchangent sur la charte de coproductionéquitable, les contrats de coproductions, lefonctionnement et le rôle de chacun des pro-ducteurs dans ces coproductions, ainsi que lespratiques locales (en Afrique et en Europe).

88

Lumière du Monde est une association internationale de producteurs indépendants engagésdans la production de documentaire de création et l’émergence de jeunes auteurs.Aujourd’hui, l’association rassemble un collectif d’environ 120 producteurs indépendants répartissur plusieurs zones du monde: Europe – Eurasie – Afrique – Océan indien – Amazonie Caraïbe -Pacifique – Asie.Ces producteurs se rencontrent lors des Rencontres Tënk de coproduction à l’issu desquelles se constituent les collections Lumière.A Lussas, ce sont les rencontres Premiers Films qui donnent jour à la collection Primavera.

Lumière du Monde est aussi un label de production qui définit les rapports entre coproducteurs internationaux au sein d’une Charte de coproduction équitable.

L’association a pour mission de :- Mettre en relation des producteurs autour de projets de films de jeunes auteurs présentés lorsdes rencontres Tënks.- Coordonner les collections Lumière et assurer le suivi de la production des films.- Tisser des partenariats avec les chaines de TV locales (TV Rennes 35, Lyon Capitale TV, CinapsTV, Vosges TV, l’ensemble des TLSP au travers de REC, et avec France O, RFO, RTA, TVM sur leszones Océan Indien et Afrique) et avec les télévisions nationales des zones concernées pourqu’elles coproduisent des films qui rentreront dans les Collections Lumière.

Les producteurs du réseau Lumière du Monde produisent chaque année environ 60 filmsdocumentaires de création, répartis sur plusieurs collections propres à chaque zone :- Lumière d'Eurasie- Lumière d'Afrique- Lumière d'Océan Indien- Lumière du Pacifique- Lumière d’Amazonie Caraïbe- Lumière d’Asie- Primavera

LUMIÈRE DU MONDE

LA CHARTE DE COPRODUCTION ÉQUITABLE

1 – DéfinitionLes collections Lumière sont conçues pour dynamiser la production, la distribution et la diffusiondes films documentaires de création dans ces différentes zones.Sont éligibles aux collections Lumière les projets d’auteur et réalisateur, vivant et travaillant enAfrique, dans les îles de l’Océan Indien et du Pacifique, dans la région eurasiatique, dans la zoneAmazonie Caraïbe et en Asie du Sud-Est, qui ont suivi une résidence d’écriture Doc Monde dansl’une de ces zones et qui ont été retenus pour présenter leur projet aux Rencontres Tënk deCoproduction.

89

Ces auteurs – réalisateurs auront un producteur de leur pays ou de leur zone et suite auxRencontres Tënk, trouveront un producteur européen.

Parmi ces films :Du côté Afrique, Océan Indien, Eurasie, Amazonie Caraïbe, Pacifique et Asie : l’ensemble des filmsappartenant à ces collections doivent avoir un diffuseur du pays ou de la zone qui garantit lavisibilité des films par les populations locales.Du côté Europe, les partenaires diffuseurs de la collection sont les chaines des TLSP (Télévisionlocales de service public - LCTV, TVFIL 78, CINAPS, VOSGES TV, TV RENNES 35). Elles s’engagentà coproduire des films des collections qui seront diffusés sur leur chaîne. Chaque année, ce sontentre 10 à 15 films qui constituent, pour chaque zone, une nouvelle collection Lumière.

2 – CoproducteursIl s’agit pour le producteur européen d’accompagner le producteur, le réalisateur et lestechniciens locaux (chargé de production, preneur de son, cadreur, monteur…) afin qu’au plusvite, sur chacune de ces régions, se forme et se développe un ensemble de corps de métiers avecun bon niveau de compétences professionnelles.Il appartient à chaque couple de coproducteurs de définir entre eux le pourcentage de propriétéindustrielle de l’oeuvre. Mais nous savons que les fonds de soutien à la création disponibles pourles producteurs indépendants dans ces Etats sont peu nombreux. Pour que les termes del’échange soient équitables, il est essentiel de réévaluer l’apport « immatériel » des auteurs,réalisateurs et des producteurs ; et de prendre en compte la valeur culturelle des projets portéspar les producteurs de ces régions.En conséquence, quels que soient les apports en numéraire ou en industrie des uns ou des autres,les producteurs locaux qui coproduisent un projet avec un producteur européen, dans le cadrede la Collection Lumière, seront détenteurs d’un minimum de 40% de la propriété industriellede l’œuvre.

3 – Droits d’auteur Nous sommes défenseurs du principe francophone du Droit d’Auteur. Aussi, quand un réalisateurde l’une de ces zones est coproduit par un producteur européen, il doit évidemment bénéficierdes contrats d’auteur et de réalisation. Ainsi, il doit inscrire son oeuvre au Bureau du droit d’Auteurde son pays de résidence ou du pays de production, et en Europe, à la SCAM ou la SACEM.Parallèlement, le coproducteur européen s’engage à avertir la SCAM, ou la SACEM, pour la France,la Belgique et la Suisse afin que les droits d’auteur soient reversés aux auteurs de la zoneémergente, dans le prolongement de la diffusion du film en Europe.

4 – Equipe de production/ Post productionLe tournage est effectué dans les régions d’où sont issus les auteurs. La post-production (lemontage, le mixage), en Europe.Equipe de tournage :Les preneurs de son, cadreurs et techniciens doivent être recrutés parmi les professionnels locaux.Si, pour des raisons acceptées par les deux parties, certains postes étaient occupés par desEuropéens, la production devra engager des stagiaires (apprentis) locaux sur le tournage du film,afin de permettre l’émergence d’un tissu de compétences techniques sur la zone concernée.Equipe de post-production :Pour des raisons relevant d’obligations liées aux règlements européens et du CNC français, lapost-production des oeuvres (montage, mixage, conformation, édition des PAD…) s’effectue enEurope. Il n’en demeure pas moins que des stagiaires locaux pourraient se former en Europe, siles deux parties ont prévu cette possibilité.

AFRICADOC C’EST AUSSI…

© Crédit photo : Alain-Paul Mallard

93

Le Master 2 Réalisation documentaire de création, Université Gaston Berger, Saint-Louis (Sénégal),UFR-CRAC « L’Unité de Formations et de Recherches « Civilisations, Religions, Arts etCommunications ».

Depuis 2006Participants : 8 étudiant(e)s africain(e)s par anDurée : 9 moisÀ l’Université Gaston Berger, en partenariat avec l’Université Stendhal de Grenoble (France).

Le Master de Saint-Louis permet de donner aux étudiants accès aux enjeux artistiques etindustriels qui traversent la culture documentaire ; et par la pratique des sons, des images et del'écriture, leur permet d'accéder aux réseaux professionnels pour en faire leurs métiers. Chaqueétudiant validera son année par la réalisation d’un film collectif et d’un court métragedocumentaire personnel. Une formation qui a déjà permis d’accueillir plus de soixante étudiantsafricains et autant de premiers courts métrages documentaires produits. En parallèle, lesétudiant(e)s développent, tout au long de l’année, un projet de film en écriture.

Cette formation initiale, destinée à sensibiliser les futurs réalisateurs aux enjeux formels etéthiques de leur pratique artistique tout en leur assurant une autonomie dans l’usage des outils,repose sur une série d’expériences de réalisation. Elles se déroulent dans le cadre d’ateliersindividuels et collectifs, encadrés par des cinéastes et des techniciens expérimentés.

La vie ensemble pendant un an sur le campus de l’UGB de Saint-Louis constitue évidemmentl’un des points essentiels de cette formation qui suppose que le collectif et la démarche d’auteurne sont pas exclusifs. Au contraire, c’est en partageant et en confrontant les pratiques, les pointsde vue, l’expérience, que la singularité des regards peut s’affirmer, se conjuguer.

PRÉSENTATION DU MASTER

Promotion n°8 : « Ousmane William Mbaye »

Responsable pédagogique : Jean-Marie Barbe Enseignant principal : Sellou DialloAssistante administrative : Marie Louise Sarr

Intervenants :Alain-Paul Mallard, Baba Diop, Benoît Declerck, Boubacar Camara, Delphe Kifouani, Gora Seck, Laurent Chevallier, Lucie Thierry, Makha Bao Fall, Souleymane Kébé, Thierno Samb Diouf

L’EQUIPE PÉDAGOGIQUE 2014 / 2015

94

LES ÉTUDIANTS - PROMOTION 2014 / 2015

Annael Grâal Biampandou / CONGO

Ata Messan Koffi / TOGO

Dady Dibinga / RDC

Carolle Adriana Ahodekon / BÉNIN

Hama Yalcouye / MALI

Abdel Kader Ndiaye / SÉNÉGAL

95

Le Grecirea (Groupe de REcherche CInéma du RÉel en Afrique) est un réseau international dechercheurs rattaché à l'UFR CRAC et au Master2 Documentaire de Création de l'Université GastonBerger. Fondé par des cinéastes enseignants-chercheurs, le Grecirea développe une politique innovantede recherche et d'échange inter-universitaires dans le champ du cinéma documentaire, àl'intersection des Arts du Spectacle, des Sciences de l'Information et de la Communication, desÉtudes Visuelles. Développement du numérique, nouvelle génération de réalisaeurs-trices,émergence d'un nouveau cinéma indépendant africain : notre objet d'étude est marqué du sceaud’enjeux esthétiques et politiques décisifs. Depuis 2008, le Grecirea produit un corpus de textesde référence diffusés lors de ses journées d'études annuelles à l'UGB, sur son site internet, et dansdes publications.

JOURNEE D'ETUDE DU GRECIREA à l'Université Gaston Berger de Saint-LouisMercredi 25 novembre 2015

• 09h00-12h00 : Communications de recherches en cours. • 14h00-17h00 : Master Class avec François Fronty, Delphe Kifouani, Mamadou Sellou Diallo.

PRESENTATION DU GRECIREA à l'Hôtel Mermoz Vendredi 27 novembre 2015 • 17h30-19h00 : Présentation du Groupe d'étude, dédicace et vente de l'ouvrage « La diversitédu documentaire de création en Afrique », avec Delphe Kifouani, Mamadou Sellou Diallo.

LA DIVERSITÉ DU DOCUMENTAIRE DE CRÉATION EN AFRIQUESous la direction de François Fronty et Delphe Kifouani

Cette publication réunit des textes issus du GRECIREA (GRoupe d’Étude CInéma du Réel enAfrique), un réseau international de chercheurs basé à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis,au Sénégal. Notre but est d’élaborer un champ théorique dans le contexte de la pratique descinémas documentaires qui émergent en Afrique depuis les années 2000 et la généralisation desoutils numériques. Il s’agit ici du premier ouvrage associant des réflexions de cinéastes et uneapproche universitaire à propos d’un objet marqué du sceau d’enjeux esthétiques et politiquesqui traversent tout le continent cinéma.

Collection « Images Plurielles » ISBN : 978-2-343-06986-9 • 21,5 € • 210 pages

Contact promotion et diffusion :Editions L’Harmattan7, rue de l’Ecole Polytechnique 75005 Paris, FranceClaire Catel • [email protected] • +33 1 40 46 79 26

G R E C I R E A - www.grecirea.net

96

Africadoc est aussi un réseau panafricain du documentaire porté par de jeunes professionnels,auteurs et producteurs indépendants, et leur désir de création. Des associations dedocumentaristes créées dans différents pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale, structurent ceréseau. Ce qui permet de relayer l’action du programme Africadoc localement et d’ancrerdurablement le tissu professionnel développé au fil du temps à travers les formations.

Les structures du réseau sont toutes indépendantes. Elles sont constituées et dirigéesexclusivement par des anciens étudiants du Master II « Réalisation documentaire de création »de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal), ou/et par des auteurs ou des producteursqui ont participé à des Résidences d’écriture .

Chaque année, la plupart des structures du réseau se retrouvent à Saint-Louis dans le cadre desRencontres internationales du film documentaire africain pour présenter leurs bilans d’activitéesaux autres membres du réseau et envisager des actions communes pour l’année à venir.

Ces structures ont en charge de rechercher des financements et des partenaires pour la mise enplace de nouvelles résidences, et de coordonner son organisation logistique localement - ainsique le financement des voyages des auteurs sélectionnés et d’un certain nombre de producteurslocaux pour participer annuellement aux Rencontres Tënk de coproduction de Saint-Louis.De plus, elles s’engagent à promouvoir les films du réseau auprès des diffuseurs locaux, et àtravers des festivals et/ou projections régulières à l’année.

Le réseau Africadoc rassemble en 2015 près d’une centaine d’auteurs-réalisateurs et producteursdans 17 pays : Maroc, Tunisie, Mauritanie, Sénégal, Tchad, Niger, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Bénin,Togo, Mali, Guinée, Cameroun, Gabon, RDC, Congo, Burundi.

LE RÉSEAU AFRICADOC

© Crédit photo : Laurent Chevalier

98

Présidents d’Honneur : Baba Diop, Jean-Marie BarbeCoordination générale : Dominique OlierAdministration : Aline AbtRelations Publiques et Institutionnelles : Maty GueyeChargé de production : Sébastien TendengRégie Générale : Gora SeckAssisté de : Massamba DiongueCoordination de l’activité « Diffusion » du festival : Souleymane KébéAssisté de Madieye Sall (Sénégal), Amina Weira (Niger)Relations Médias : Mame Woury ThioubouTransports des participants : Souleymane Diop et Mintou Thioune (Sénégalib’Tours), NaimaBako (Plus Voyages)Projections plein air : Afrikabok, CNA Sénégal, et Guiss Guiss AdounaConception et réalisation du catalogue : Samuel PetiotContact : Africadoc / +33 4 27 52 90 23 / [email protected] / www.lussasdoc.org,www.docmonde.org

ÉQUIPE

PARTENAIRES

Le Ministère de la Culture et du Patrimoine du Sénégal / La Direction de la Cinématographie duSénégal / L’Union Européenne / Le programme de coopération ACP-UE d’appui au cinéma et àl’audiovisuel / L’Organisation Internationale de la Francophonie / L’Association Internationaledes Régions Francophones / Les Instituts Français de Saint-Louis et Dakar (Sénégal) / L'AmbassadeFrance en Tunisie et en RDC / La Cinémathèque Afrique / La Région Rhône Alpes (France) / LaVille de Saint-Louis (Sénégal) / La Ville de Lille (France) / Le Conseil des quartiers de la Communede Saint-Louis (Sénégal) / L’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal) / L’Université Stend-hal de Grenoble (France) / Les Cinémas Numériques Ambulants (Sénégal) / Afrikabok (Sénégal)/ Cinomade (Burkina Faso) / Le Réseau FAR (Films Afrique Réseau) / L’Hôtel Mermoz / L'Hôtel deLa Résidence / L'Auberge Thialy / Dakar Images (Sénégal) / Les Films de l’Atelier (Sénégal) / SuñuyFilms (Sénégal) / Krysalide Diffusion (France) / Doc Net (France) / Lumière du Monde (France) /Guiss Guiss Adouna (Sénégal) / Senegalib’Tours (Sénégal).

« La présente publication a été élaborée avec l’aide de l’Unioneuropéenne. Le contenu de la publication relève de la seuleresponsabilité d’Ardèche images et ne peut aucunement êtreconsidéré comme reflétant le point de vue de l’Unioneuropéenne. »